Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 05 Juli. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8g8ff3nb9v/
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iliuianche 5 juillet 1914 5 centimes le numéro 58me année - N° 186 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois moi* Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE, 3. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. RemaniBiïiBiits Ministériels I* kûcehon brûle, c'est incontestable,; Aménage ministériel, depuis !a journée anticléricale du 24 juin. Ri voici qu'on annonce des départs, pro-ou possib'cs, des combinaisons nou-rellw .. [W question domine le débat : c'est celle iKj Congo. !x premier ministre des colonies, M. R<*nM«, restera-t-il aux affaires? Stera-t-il remplacé, et par qui ? T! ewi certain que la situation du parti cnlholrqu';, au point de vue congolais, est L'hvenlure coloniale devient de plus «n plus désastreuse. 1! v» falloir ou vendre le Congo ou frapper \m contibuables belges de contributions formidables pour tenter de combler le déficit £ r , D'antre part, M. Renkin est fortement combattu par nombre de cléricaux et avec un* riolence toute particulière par Le Patriote. qui lui en veut à mort d'avoir de-fenrtu U magistrature congolaise contre les iniolérabi»'empiétements des missionnaires. M. Renkin est suspect d'impartialité vis-à-vis des francs-maçons. 11 doit disparaître d*>» colonies nu profit de M. du Bus rie Warnaffe ou de M. Tibbaut. T-as mécontents du parti clérical combattent aussi sous main le sémillant M. de Brooueville, le ministre-omnibus. Ils lui at-(ribuent la responsabilité de la défaite, du ?4 mai . , .. . . Les antimilitaristes de la droite lui reprochent la loi de 1013, qui établit le service quasi-général ; et les ultramoritains lui ont déclaré la guerre pour avoir inscrit d*n« la loi scolaire le principe de 1 instruction obligatoire, emprunté au programme de l'opposition. successeur que l'on désigne pour remplacer M. de Broqueville au ministère do la guerre est bien un îiomme selon les désir» de M. Woeste. C'est le très dévot général Sellier de MoranviMe, ex-commandant en chef du corps de gendarmerie belge. Et puis, il y a ce bon M. Hubert, qui mettrait le comble aux vœux de M. Melot en quitiant'lé ministère du travail, où il étale depuis vraiment trop longtemps son insolente incompétence. Enfin, M. Davignon s'arracherait aux affaires qui lui sont étrangères. Oui deviendrait chef du cabinet? y On aurait songé à M. ïlelleputte... Mais on l'aurait trouvé trop flamingant... Le nom de M. Paul Berryer aurait été prononcé, mais écarté parce que trop Wallon.Finalement, le pompon reviendrait au Gantois Vande Vyvere, un homme _peu compromettant et peu compromis, qui serait chargé de présenter le ministère remanié au Parlement lors de la rentrée de novembre. Car la crise n'éclaterait qu'après les vacances.Quoi qu'il en soit, retenons de tout ceci que la victoire libérale du 2i- mai a jeté le désarroi dans les rangs cléricaux autant qu'elle a rendu de confiance à l'oppositionAussi assisterons-nous, fi la rentrée parlementaire, à des débats fort intéressants sur la Revision et sur le Congo. JULES NOIRFALISE. ECHOS Une nouvelle comète. \ Dans l'Ecu de Sozieski, une des constellations contemporaines,créée en l'honneur du héros polonais et située près du • Sagittaire, clans la traînée blanchâtre de la. Voie lactcc, l'astronome Neujmin, de Simeïs, ea Crimée, qui découvrait, en septembre 1913, une comète dont''?es calculs ont montré le retour périodique, vient de nous révéler l'apparition d'un petit astre nouveau qui se déplace lentement parmi les méandres constellés. C'est une nouvelle comète, la troisième de l'année,. petite nébulosité vague à condensation centrale brillante, de 12me grandeur, accessible seulement aux plus puissants télescopes. i Sa position, le 29 juin dernier, accusait une ascension droite de 18 heures 5 minutes 2i secondes et une déclinaison au&irale de 12 degrés 55 minutes. a» La comète, qui n'est guère favorable pour nos latitudes, se présente, le soir, dans le ciel du Sud* ï Comme ïes deux premières de l'anikM; le nouveau messager des espaces incommensurables, jouet des corps massifs, qui dans son voyage rapide et sans but vient frôler notre système solaire, sera probablement télescopique. * Les observations nous apprendront bientôt l'orbe que la fugitive comète décrit sur les roules du ciel ; si son éclat, sous 1 influence des effluves du puissant foyer de l'astre central, parviendra h attirer nos regards, et si, comme la précédente comète Neujmin captée par une planète, elle viendra enrichir d'un joyau nouveau les mondes qui tournoient dans la fronde de l'attraction solaire. La rage. Nous avons signalé, dit Ylndc-. pendance, qu'un imprimeur ultra-' montain avait édité un livre intitulé Médecine pratique à l'usage du monde, par Lambert Joseph, où, à propos de la rage, on donnait le conseil suivant : «Dès qu'on a été mordu par un chien, qu'on suppose enragé, faire saigner la plaie le plus possible et cautériser au fer rouge. » Ï1 faut, alors envoyer le b'essé à l'Institut Pasteur, où l'on guérit « assez souvent», ou faire le pèlerinage de Saint-Hubert, à Saint-Hubert (Luxembourg), où l'on guérît « certainement et radicalement ». : j Or, sur 1,340 cas traités, l'Institut Pas-j teur a obtenu 1,338 guérisons. Les deux * échecs sont dus à la négligence des mala-des. Une femme qui avait été mordue à : la racine du nez attendit le dixième jour pour se présenter à l'Institut. L'autre cas .si celui d'un ivrogne qui, après avi. iardê également ;ï se faire soigner, cou-;inua à boire pendant qu'il était en traitement.Que penser de l'auteur du livre qui préconise avant tout le. pèlerinage h Salnl- ilubert ei du médecin qui le recommande ? \ L'importance des pigeons voya-l geurs. j! Dans les concours de pigeons auxquels on se livre sur une vaste :: ;chelle en ce moment, c'est toujours l'ad-, ministration des chemins de fer qui gagne !e premier prix, et il est assez important. En effet, il y a beaucoup de jours où on ■ lâche, sur le sol français, 250,000 pigeons 5 gui y ont été conduits dans environ 250 i wagons. j Le transport de chacun de ces volatiles revient à environ /r> centimes, soit donc i pour le total, la jolie somme de 170,000 francs. ! C'est le premier prix gagné par l'Etat et )n en voit le chiffre ; les colombophiles se partagent ce qui restent. On peu,t estimer qu'il y a en Belgique au moins 150,000 amateurs colombophiles, ce îfui, à une moyenne de 30 pigeons par colombier, donne le chiffre considérable de L Vi milions de pigeons. Chacun de ces oiseaux consomme une irentaine de grammes de grains par jour, 3u grain de tout premier choix, constitué nar du froment, maïs, vesce, féverole et iont le prix revient à au moins 30 franc? les 100 kilogrammes. Rien qu'en nourriture, les pigeons belge? consomment pour environ li millions de îrancs. Mais pour ce sport, il y a encore d'autres dépenses. Il y a les' constateurs enregis-;reurs pour la rentrée ; il en fonctionne au moins 50,000 en Belgique ; chacun d'eux ïoûte 100 francs, soit 5 millions. 11 y a aussi les journaux et revues spéciales, — une cinquantaine pour notre pays, •— les affiches, les réclames ; il y a encore les bagues en caoutchouc utilisées pour les concours dont le coût s'élève à plus de 200,000 francs par an. Bref, le sport pigeonniste représente un capital considérable, peut-être une centaine de millions par an pour notre petit pays. Une Découverte en Télégraphie SUR UN MEME CABLE, ON ENVOIE SIMULTANEMENT ENTRE MARSEILLE ET ALGER DEUX DEPECHES EN SENS INVERSE A la suite d'expériences d'une exceptionnelle importance au point de vue pratique, les communications télégraphiques entre la France et l'Algérie? viennent d'être, ces jours derniers, améliorées dans des conditions qui méritent d'ôtre particulièrement . signalées. - j Depuis vingt ans, les communications télégraphiques entre Marseille et l'Algérie ont augmenté dans des proportions considérables. En 1892, avant l'établissement du câble Marseille-Tunis, le trafic atteignait 855,-ili télégrammes. Dès 1896, et malgré le détournement de la correspondance tunisienne, ce trafic s'élevait à 896,978 télégrammes. En 1907, on dépassa un million et demi et en 1912 les deux millions furent atteinte. Encore doit-on remarquer que dans ces chiffres, les télé-gin mines de presse, souvent très longs, n'entrent que pour une unité. En 1912, les câbles de Marseille-Alger écoulèrent plus de six millions de mots pour la presse. En présence d'un trafic grandissant dans de telles proportions, il fallut imaginer des appareils et des dispositifs spéciaux permettant, sans multiplier outre mesure le nombre des cûblcs — en raison de leur prix fort élevé — d'augmenter le rendement môme des câbles. Successivement, on utilisa des appareils permettant d'échanger des communications à l'aide d'un miroir, et plus tard du « siphon recorder ». Lorsque M. Baudot eut mis son appareil au point, des essais furent tentés sur les câbles Marseille-Alger, mais des difficultés d'ordre technique ne permirent d'utiliser qu'un Baudot double. Un grand progrès fut réalisé en 1909 quand réminent électricien Picard parvint à substituer un Baudot triple au Baudot double. Grâce à ces améliorations successives, grâce aussi ù la pose' en 1913 d'un nuuvi,, câble■ entre Marseille et Alger, on parve nait jusqu'à ces derniers jours à faire face au trafic télégraphique croissant antre- la métropo-e et l'Algérie ; encore se produisait-il souvent, malgré l'activité du personnel, des retards préjudiciables aux intérêts du commecer et des particuliers De nouvelles études furent donc entreprises il y a deux ans, en vue d'augmenter encore le rendement du matériel en usage. Ces éludes poursuivies sans relâche et avec une ténacité au-dessus de tout éloge par un inspecteur des télégraphes, M. Carra t, viennent d'ôtre couronnées du succès le plus complet. Au moyen d'appareils très simples, ce savant vient de trouver le moyen de duplexer les câbles au Baudot, c'est-à-dire de réaliser la transmission simultanée dans les deux sens. Il est inutile d'insister sur les conséquences pratiques de cette innovation dont la portée est capitale. Aussi, M. Thomson, le nouveau ministre du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, n'a-t-iî pas manqué d'adresser à Alger, par télégramme. à M. Carrât, ses plus vives félicitations, dès qu'il a été en possession du rapport administratif lui rendant compte du succès complet des expériences de l'éminent praticien Dans les Balkans • EN ALBANIE POIGNEE D'INFORMATIONS Dùrazzo. 3. — La nuit dernière et la journée d'aujourd'hui ont -é te calmes. Les Malissores et les Mirdiles qui'se trouvent ici ont accepté les mesures de sûrei<- en raison des vols et des pillages qui ont eu lieu dans le voisinage immédiat oe la ville, ainsi que dans la ville même. Le prince 'aurait destine un million de francs à la formation de la légion étrangère qui se composerait d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie.Le prince Bib Doda a l'intention d'arriver ces jours-ci h Durazzo pour proposer personnellement au prince de marcher de nouveau contre les rebelles. Ses troupes se rassembleraient encore à Alessio. Le journal: s te anglais Délié, qui avait été. il y a trois ans, fait prisonnier par les rebelles l>rès d'El Bassan au cours d'un voyage qu'il entreprenait dans l'intérieur de l'Albanie, a été amené, hier, par les rebelles, de Chiak à Durazzo. • D'après des nouvelles sûres, des dissensions seraient survenues dans le camp des rebelles. Un millier environ de gens ayant pris part au mouvement, insurrectionnel d'Albanie sont rentrés chez eux. un combat a eu lieu avant-hier parmi les rebelles, à la suite d'un désaccord. Treize d'entre eux ont été tués. Achmed Bey Ali se trouve toujours à Kruja.- DES. NOUVELLES DE BIB DODA • Durazzo, 5, 9 h. soir. — On annonce que Bib Doda se trouvait hier à Canzi. L'évêgue Doc-hi est arrivé ce matin à Durazzo. Il aurait l'intention de demander que l'on prenne des nouvelles mesures afin de permettre à Bib Doda do marcher à nouveau contre les insurgés. Une délégation envoyée par Achmed Bey Ali est arrivée. Elle sera probablement reçue demain par le prince. UNE ERREUR ® Alhdtics, — L'information de Rome prétendant que les troupes épirotes avancent vers le Nord est erronée. Ce sont, au contraire, les insurgés albanais qui avancent. DEPLACEMENT D'ESSAI) PACHA Paris * — Essad Pacha, part demain pour L'ATTENTAT de Seraievn 1 ^ A VIENNE : AUTOUR DE L'ABSTENTION DU KAISER I A litre documentaire : Vienne, S. — Les Cercles politiques repoussent ■ d'avance toutes les interprétations fantaisistes s ^ur la non-venue de Guillaume II à Vienne. On relève l'étroite amitié de Guillaume II et du défunt et Guillaume II serait venu comme ami. Or, son état de santé seul empêche Guillaume II d'assister aujourd'hui la bénédiction des cercueils.La Rciclispost fait ressortir les nombreux témoignages touchants de sympathie que l'empereur allemand a déjà donnés. L'ARiRIVEE DES ENFANTS DE L'ARCHIDUC DEFUNT Vienne, 3. — Les enfants de l'archiduc défunt arriveront à Vienne aujourd'hui, h 5 % h., après ta cérémonie funèbre et ils seront conduits auprès des cercueils de leurs parents. ON ACCLAME FRANÇOIS-JOSEPH Vienne, 3. — L'empereur s'est rendu en voitu- 1 re, ce matin, de Schoenbninn à la I-Iofburg, acclamé sur tout le parcours par le public. Plu-5»urs milliers de personnes ont défilé ce matin devant les cercueils de l'archiduc, François-Ferdinand et de la duchesse de Hohenberg, expo- I sés dens l'église paroissiale de la Hofburg. LA CEREMONIE FUNEBRE Vienne, 3. — Les corps de l'archiduc François- j Ferdinand et de la duchesse de Hohenberg se- i ront transportés ce soir, à 10 h. 50, à Gross-Poeshlarn. accompagnés de la maison de l'ar-chlduc.A 2 X h. du malin, les' cercueils traverseront i le Danube dans un bac, pour être conduits à Asletten où ils seront placés sur des catafalques dans l'église paroissiale. Demain,dans la matinée, arriveront ù Astetlen. par train spécial, l'archiduc Charles-François-Joseph et l'archiduchesse sa femme, les plus proches parents de l'archiduc défunt et ses enfants, i Mnsi que les plus proches parents de la duchesse ie Hohenberg. Après le service funèbre ]es cercueils seront déposés dans le caveau du château d'Astetten ei les personnes qui seront venues pour la cérémonie funèbre rentreront à Vienne. GUILLAUME II HUIT A ISCI1L Vienne, 3. — On annonce que l'empereur Guillaume a fait demander à l'empereur François-Joseph si une visite à Ischl lui serait agréa- ; ble. Après une réponse affirmative, l'empereur 1 a décidé de se rendre déjà dans le courant de i la semaine prochaine à Ischl pour présenter lui-même l'expression- de ses condoléances au vénérable monarque. UN SERVICE A LA HOFBURG Vienne, 3. — A 4 heures de l'après-midi a eu lieu dian'e la chapelle de la Hofburg, le service funèbre pour l'archiduc François-Ferdinand et la duchesse de Hohenberg. L'empereur y assistait ainsi que les archiducs, les archiduchesses, toute la Cour et les parents des défunts, arrivés à Vienne pour la cérémonie. , Les ministres communs d'Autriche-Hongrie, les ministres autrichiens et hongrois, les prêsi- ; dents de- Chambra.?, autrichienne et hongroise, des délégations de ces Parlements v assistaient également, ainsi que le nonce du pape, tous les ambassadeurs et ministres représentants des chefs d'Etat étrangers, un grand nombre de délégations militaires, beaucoup de hauts fonctionnaires. d'officiers généraux, les bourgmestres de Vienne, de Budapest et d'Agram des délégations de ces villes. Les deux cercueils en argent avec ornements en or reposaient sur un catafalque. La-chapelle, assez petite, complètement tendue de noir, dans laquelle la lumière du jour ne pénétre que faiblement. fait une impression funèbre. Un double rang de rier<_'os allumés entourait le catafalque. Un grand mouvement s'est produ t lorsque l'empereur, accompagné de la maison impériale, est apparu dans l'oratoire. Les assistants ont défilé, profondément émus, devant les cereuei'.* Plusieurs ne pouvaient contenir leurs larmes. Une fois le service religieux terminé, la cha- , pelle a été fermée. Une foule considérable était massée dans la rue qui mène à Hofburg. Le public a fait à l'empereur une ovation enthousiaste sur le parcours jusqu'à . Sclioenbrunn. L'archiduc Charles-François-Joseph a été également très acclamé par la foule. EN BOHEME COMMENTAIRES MALVEILLANTS A L'EGARD DES SERBES i Prague, s. — Le Ilelas Nareia, commentant les articles de la presse de Belgrade sur l'attentat. de Serajevo, proteste de la façon la plus énergique contre les péripéties raffinées qu'imaginent les mauvais journaux serbes qui visent . à l'excitation des masses. Il proteste particii- ! i lièremerit contre l'assertion du Nali Journal. \ : suivant laquelle la nouvelle de l'attentat- aurait . été accueillie froidement par les Tchèques, à Prague. Le journar déclare que l'on n'a pas besoin de prendre la défense de l'attachement du peuple serbe à la monarchie vis-à-vis des . fanatiques serbes. AU MONTENEGRO DEUIL DE COUR Cettigne, 3. — A l'occasion de la mort de l'archiduc François-Ferdinand, le roi Nicolas a ordonné pour la Cour un deuil de quinze jours. EN ROUMANIE LES SANGLOTS DU ROI CAROL Sienne, 3. — On mande de Bucarest à la Nouvelle Presse Libre que le roi Carol recevait justement, en audience l'ancien ministre Stourd- ; za, quand il reçut la nouvelle tragique de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand et de sa femme. Le roi, en sanglotant, a dit : «Si c'était possible, je partirais immédiatement pour Vienne pour ass'ster l'empereur dans cette heure douloureuse. » A PETERSBOURG AVERTISSEMENTS A L'AUTRICHE Les journaux continuent à se plaindre vivement que la persécution serbe continue en Bosnio. Le Courrier de St-P6lcrsbourg déclare : Il faut qu'on sache en Autriche que l'opinion russe i suit avec attention les événements de Bosnie. [ Au nom de considérations d'humanité, ajoute 1 le journal, la Russie doit remplir son. devoir | envers des frères qui se trouvent sous le joug, r La Gazette de St-Pètersbourg estime que l'Autriche lance un défi à toute la moitié de l'Europe orthodoxe. Ces pogroms mettent au premier plan la nécessité de la libération des Serbes et des autres nationalités slaves du joug allemand. . Un Conseil des ministres inquiétant ' St-Pétersbourg, 3. — Suivant les journaux, le Conseil des ministres, qui s'est réuni hier sous la présidence du tsar, se serait occupé de la situation de la Grèce et de la mort de l'archiduc François-Ferdinand et de ses conséquences.EN ITALIE FRANÇOIS-FERDINAND ETAIT UN ENNEMI ' Rome, 3. — Le Giornale d'Italia reçoit de Berlin une longue correspondance dans laquelle on relève l'étroite amitié qui existait entre l'archiduc François-Ferdinand et l'empereur d'Allemagne ainsi que l'antipathie que nourrissait l'archiduc pour l'Italie. Il ressentait, dit le journal, une répulsion invincible pour l'Italie, répulsion qui lui venait surtout de ses tendances cléricales. Il est difficile d'imaginer à quelles dures épreuves aurait été mise l'Italie sous le règne de François-Ferdinand. On dit qu il est vrai et on a repeie à cette occasion que les princes héréditaires, lorsqu'ils montent sur le'. /rône, perdent leur attitude frondeuse et revêtent un autre personnalité. /«Mais ce qui est vrai, lorsqu'il s^agit de . princes, qui montent encore jeunes sut ^le tro w no, pêche par la base pour un prince âgé de 50 ans. qui, avant même de ceindre la couronne, avait commencé à influer sur la direction de la politique intérieure et extérieure de son nays. A VIENNE j LA CEREMONIE DES FUNERAILLES I Vienne, U. — Hier après-midi, une--grande foule remplissait les rues aboutissant à /a I-Iofburg. La plupart des magasins dont les portes étaient drapées de tentures noires, étaient fermés. Les troupes formatent la haie pour assurer le libre passage des équipages se rendant à la Hofburg. Les archiducs et les archiduchesses étaient salués silencieusement par la-foule. L'intérieur de la chapelle de la Hofburg était tout drapé de noir avec, de loin en loin, de ' grandes croix brodées en argent. Plusieurs rangs de cierges des deux côtés des catafalques projetaient une faible clarté. Les couronnes sont- innombrables. On remarquait celles ide l'empereur Guillaume, du roi et de la reine de Roumanie, du roi de Suède, du roi de Bavière, de la reine de Hollande et de tous les membres de la famille royale. A 10 h. du soir, les cercueils de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse de Hohenberg ont été placés dans deux corb'llnrds pour être transportés à la gare de l'Ouest." Par ordre de l'empereur, les troupes de la garnison de Vienne formaient' la haie sur tout le parcours. Une foule immense occupait les ; trottoirs derrière les troupes. Beaucoup de corporations portant des drapeaux se tenaient dans . lesuri**- Partout où le cortège funèbre a passé, les troupes ont rendu les honneurs en abaissant) les drapeaux voilés de crêpe noir, la foule se découvrait en silence et beaucoup de gens pleuraient.A 10 h. 45, le cortège a gagné la gare. A la gare étalent présents les"- archiducs Charles-François-Joseph, Pierre-Ferdinand. Lêopold-Salvator, François-Salvator, Frédéric, Charles, Etienne, Eugène. Charles, Albert,' Joseph, le prince Auguste-Lécipold do Saxe-Cobourg, le ministre de la guerre et les officiers supérieurs. Les cercueils ont été placés dans un train spécial, qui est parti à 10 h. 55 du soir. L'archiduc Charles-François-Joseph, on allant et en revenant de la gare, a été salué avec une vive sympathie par la foule. x ON RETIRE LE DRAPEAU SERBE Vienne, -î. — Pour éviter <*c nouvelles démonstrations, la légation de Serbie a fait retirer hiçr, à 5 heures, io drapeau serbe qu'elle avait arboré ot dans lequel la foule voyait une provocation. Hier, un grand nombre d'ouvriers serbes, congédiés par les patrons viennois, se sont' présentés à la légation de Serbie. Us retournent en Serbie. MANIFESTATION DISPERSEE PAR LA FOULE Vienne, 4. — Une foule considérable a essayé soir, après le passage du cortège, d'aller manifester devant la légation de Serbie. Elle a été iispersée par la police. A POCHLARE Poehlare, -î. — Les cercueils de l'archiduc défunt ot de la duchesse sont arrivés ici à minuit; H demi. Ils resteront ici dans le wagon spécial jusqu'à 2 h. 30 et seront transférés u Artstetten. I/es autorités- civiles et militaires étaient présentes à la gare. LES ORPHELINS PLEURENT Vienne, i. — Les enfants do l'archiduc François-Ferdinand sont arrivés hier, à \ % heures Je l'après-midi, venant de Schlumetz en compagnie de la comtesse Henriette Ghotek. A 7 % heures, on les a conduits à la chapelle rte la Hofburg pour prier devant les cercueils do leurs parents et il s'est produit alors une scène déchirante. EN SERBIE EXPRESSION DE SYMPATHIES Belgrade, 4. — Au sujet des funérailles de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse cle Hohenberg, qu'elle considère comme des martyrs impériaux, la Samouprava constate dans un article de fond que la vie de l'archiduc a été remplie de pénibles tourments et d'un travail persévérant en vue de la réalisation de l'idée directrice de sa vie, ce qui lui a valu la tragédie qui a mis fin à ses jours. Le journal conclut en exprimant ses condoléances pour les peuples de la monarchie voisine et pour son souverain. Il souhaite que l'empereur, grâce à l'amour de ses peuples, trouve des forces suffisantes pour supporter ce coup îuneste du sort. A BERLIN GUILLAUME II EN CROISIERE Berlin, 4. — On assure que l'empereur partirait lundi pour sa croisière annuelle sur les côtes de la Norvège. E]V SUÈDE L'Horloge merveilleuse de Lund On lit dans ]e Berliner Tageblatt : La cathédrale de la ville de Lund, en Suède, va employer une somme de cent mille marks à la restauration de deux horloges dont l'une, la plus ancienne, du quatorzième siècle, ;i son histoire « Horo'ogium mirabile lundense» (l'horloge merveilleuse de Lund) et est justement célèbre. Sa réparation coûtera plus de quatre-vingt mille marks. A la suite d'une série de travaux préparatoires qui ont duré six ans, l'architecte Walilin et son collaborateur, l'horloger Larsson, de Copenhague, ont soumis un projet de reconstruction, basé sur des trouvailles importantes do dessins, descriptions, cadrans anciens; etc. Le modèle de l'horloge et de la partie de la cathédrale dans laquelle cette horloge fera de nouveau entendre, pour la première fois en 1023, son son qui se mêlera à celui des cloches, a été établi au 1/10®, par le sculpteur Nils Haiisen. L'horloge merveilleuse de Lund a été mentionnée, pour la première fois en 1442, par l'archevêque Hans Laxemond. Le superintendant Ma-gnus Mathise de Lund (15891 en fait, dans son manuscrit fCivitatum quarunidam Sçlianiae bre-vis descriptio) une description longue et détaillée : «...Je passe maintenant à l'horloge de la cathédrale de Lund qui attire l'attention sous d'innombrables rapports. Elle ne divise pas les heures par des coups différents, suivant qu'il s'agisse du quart ou de la demie, comme le font les horloges nu Danemark — ce qu'elle pourrait faire, du reste, par un dispositif spécial qui pourrait facilement être aménagé. Elle ne fait pas non plus entendre un air de musique aux heures ou aux demies', comme le font de nombreuses horloges belges, chose qui frappe toujours la foule. » Mais il y a autre chose qu'il faut admirer dans cette horloge. Elle a sa place dans la partie inférieure de l'église, près de l'escalier qui; mène à la tour du sud. C'est là que pend le cadran, contre la paroi. C'est un grand cadran de forme, âbiontfufi. comprenant plusieurs _cerclé; 1 Feuilleton du Journal de Oand 130 — i LA VOLEUSE DE BONHEUR QRAND ROMAN DRAMATIQUE PAR LEON S A. ZI JE PREMIERE PÀRTIK Le Martyre de Lucienne "Nous venons donc chez les Barcelone, \ la marquise et moi. i . " Nous demandons à tous les échos si l'on a aperçu la comtesse (le Magney et sa fille... le capitaine. j » Personne ne parut... Ni capitaine, ni comtesse, ni Simone. "Justement inquiets'.., la marquise en eut môme la migraine... nous venons après dîner prendre des nouvelles chez mon fils, demander la cause de celle absence, savoir 0'Ji était malade... »A notre grand étonnement, le capitaine nous répond que sa lenime était à. la fête. * » Nous ne pilmes, la marquise et moi, cacher à noire fils que sa femme lui avait dit un mensonge. «Le capitaine inlerrogea devant nous ea toiie, gui » troubla^ fuyants, bref fut obligée de convenir qu'elle n'était pas venue à Nogent... qu'elle n avait pas assisté à la fête de l'Ile Enchantée, comme elle le présondait. «Elle reconnut son mensonge. Le président demanda à Lucienne ( — Reconnaissez-vous les faits, madame 1 La malheureuse inclina la tête. Le marquis reprit : — Tout naturellement, le capdtaine, frappé grandement, ainsi que vous le pouvez supposer, voulut savoir pourquoi sa femme lui avait fait ce mensonge » Il ne put tirer d'elle aucune excuse, aucune explication... Alors, le marquis s'écria, haussant sa voix aigrelette : — La défense dira sans doute que le capitaine a un caractère violent, emporté... qu'il n'a pas permis, dans sa fureur soudaine, à madame de se disculper. » J'ai de quoi faire face à cette objection. » Non seulement le capitaine a demaiçj dé ù sa femme des explications, mais il lut a fourni le moyen de se disculper. n A plusieurs reprises, il l'a priée de parler.ii Elme, mon gendre, également est intervenu.» Elme professe pour madame une vive et.sincère sympathie. n II neneourageaik. la soutenait, était1 prêt à la défendre même contre son mark! » Madame a refusé de dire quoi que ce' soit. • il Elle a refusé de prononcer une parole. « C'est à ce momen t seulement que mon fils s'est laissé déborder par sa colère. « Avouez, messieurs, que le mari le plus débonnaire n'aurait pas agi autrement. Le président demanda k Lucienne : — Avez-vous, madame, une objection à faire ii la déclaration de monsieur de Magney père ? -V. IwatNKU secoua te — Non, monsieur le président. — Vous reconnaissez qu'elle est l'expression de la vérité î | i- Oui. I Le président, cependant, très brave | homme, insista : — Voyons, madame, diit-il, vous reoon- i naissez que le récit que vient de nous ex- ' poser monsieur le marquis de Magney est ! exact. « Or, en reconnaissant l'exactitude de ce : récit, vous vous condamnez vous-même, j ii Je ne veux pas dire par là que ce récit i peut être, soit soupçonné d'irrégularité, ma , pensée en est loin. «Je veux simplement dire que d'un mot, s qu'à ce moment critique, vous n'avez pu ! placer, il vous est possible aujourd'hui de ' nous éclairer et de donner & monsieur le , Magney la raison qui vous a empêchée de ' vous rendre à la garden-party de l'Ile Enchantée.Très paternel, le président demanda : — Dites-nous donc, madame, où .vous avez passé l'après-midi, alors qu'on vous attendait, qu'on vous croyait à Nogent, chez les Baroelone ? Ce fut maître Guérimard qui répondit : — Votre question, monsieur le président, nous fait eaitrer d'emblée dans le débat. n Tout le procès est dans ce fait. li C'est là-dessus que nous allons plaider. ïi ej vous demanderai seulement de re-mellre votre interrogation... « Et vous prié de bien vouloir ne la poser à Madame d® Magney qu'après l'audition des témoins, au moment des débats. Le président acquiesça à la demande très juste de l'avoué. Puis il demanda à l'huissier ; — Voulez-vous voir si monsieur Elme de Caussiel est arrivé ? Le mari de Marthe, toujours souffrant, venait seulement d'arriver avec son dSt- ' —-r- r — Presque en même temps arrivait Robert Le Braz, marchant doucement, péniblement, soutenu, porté plutôt, par son vaillant Kardec. Le hasard voulut que les deux officiers ' de marine, les victimes de celte douloureuse affaire, tous deux blessés par la même main, se rencontrassent devant une porte, au moment d'entrer dans le couloir menant à la salle des témoins. Elme de Caussiel s'arrêta. Robert Le Braz, très pâle, se redressa de même, disant à Kardec de ne plus avancer.Tous deux retirèrent leur chapeau. — Passez, monsieur, diit Eime. — Après vous, monsieur, répondit Robert.— Passez le premier, vous êtes encore plus souffrant que moi... — Merci, monsieur 1 Kardec allait reprendr» son chef et l'emporter, mais Elme de Caussiel ajouta : — Avant de vous laisser franchir cotte porte derrière laquelle nous attendent les ; débals d'une affaire qui nous sépare si illogiquement, permettez-moi, monsieur, de vous dire ici, malgré tout, quelle est mon estime pour vous et combien est grand mon regret de nous voir séparés si tristement.Robert répondit : — Croyez, monsieur, que ma sympathie pour vous n'est pas moindre... et quo je suis plus affligé encore que vous ne pouvez le supposer par cette barrière douloureuse qui s'élève entre nous. Elme de Caussiel sembla hésiter une seconde.Puis tout à coup il tendit la main à Robert.Robert, vivement, s'en saisit. — Merci, dit-il. Après cette étreinte cordiale, R.oJ>ert paa-». * i Deux mains loyales, au-dessus de ce procès inique, venaient de se serrer. Et la scène, en sa simplicité, était grandement tragique. Ainsi le hasard mettait en présence Elme de Caussiel, le mari de Marthe, pour qui Lucienne se damnait, et Robert Le Braz, celui qui portait au cœur une blessure causée par cette Marthe toujours adorée... blessure plus terrible que le coup de feu du capitaine. Du coup de pistolet, le corps du marin allait triompher. Mais de la blessure d'amour, l'âme, lentement, se mourait. La fatalité voulait que la bien-aimée... cette mystérieuse et divine créature qui s'était em/parée de Robert Le Braz, qui lui avait donné un enfant... la fugitive amante, l'insaisissable, était la femme de ce hrave et loyal officier, de son frère d'armes.Cette fatalité atroce, que même la mort ne pouvait finir, pesait horriblement sur ces hommes, sur ces femmes, accablait ces héros, ces dignes cœurs, les mettait dans l'impasse de la vie la plus inextricable. De quelque côté que l'on se tournât, on ne voyait que lairines, que douleur, que folie, que sang. Cependant, d'un mot, Lucienne eût pu amener la- cessation de toutes ces douleurs.Mq,is alors elle tuait celui qui fut toujours bon pour elle, qui même en ce désarroi, lui conservait sa confiance, l'en-couraigeait autant que cela se pouvait faire, éit-ait le seul qui ne voulût pas encore croire à sa culpabilité. Vraiment Lucienne avait l'âme trop haute pour oomnieltre pareille lâcheté. Lâcheté inexprimable, car elle fra.ppalt en même temps une malheureuse dont la raison était perdue : Marthe. » m, fciœs&Jj; ma est iwjA *1 si grand, ce héros si malheureux déjà: Robert Le Braz. 1^ mieux, vraiment, était de se résoudre au silence. Se taire et souffrir soi-même le martyre... jusqu'au jour où Dieu, prenant pitié d'eux, voudrait bien enfin mettre un terme à leur douleur, sans cependant affliger ca' lui pour qui, aujourd'hui,ils se dévouaient. Robert Le Braz entra donc dans cette salle d'attente. Il était cité, lui, comme complice de madame de Magney ; son défenseur était Pau) j de Corleny. j Les devx affaires étant la même, maître j Guérinard et, Paul de Corteny s'en étaient I chargés. D'ailleurs, la défense de Robert Le Bra? | n'était que secondaire, j Celle de Lucieniïe le Magney, présentée i par maître Cu.'i-mai-d. suffirait .pour la mè i re de Simone et le pèle de R -r, en même' i temps. ! Paul de Corteny n'était là que pour soutenir l'explorateur, répondre pour lui à la Cour et aider maître Guérinard dans sa fâche. L'entrée de Robert Le Braz dans la salle d'audience lut ser.s.::io::.-.e;!e. Le jeune avocat, u .vait répondu pour lui à l'appel de son nom. Il avait prié la Gour d'accorder à son client quelques moments pour se présenter.—Robert Le Braz — dit-il — accomplit le voyage de Nogent au boulevard du Palais en voiture, à petits relais. Il est trop faible encore pour prendre le chemin de fer et venir d'uue trfie à Pars, j On accorda au malade le temps voulu. — Dès qu'il arriva — nous \ >nons de dire que c'était en même temps que le bcau-: frère de Lucienne — on le fit passer au bano des prévenus. I (h i spii on anaoaça

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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