Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 16 Dezember. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ff3kw58x9p/
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i ■ i ■ > i. i LMMiimHanHni Mercredi 16 décembre 1914 10 centimes le numéro 58me année — N° 350 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS I BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 iranos potir trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. LA GUERRE Leçon de choses On connaît ce dialogue entr< un père de famille et son tendre rejeton qui lui adressait toute une liste de desiderata, de requête: variées plus ou moins coûteuses ; satisfaire. « Mais, mon jeune ami où veux-tu que je prenne l'argen pour tout cela ?» — « Mais aan le secrétaire », répondit simple ment le gamin. L'expérience ai ra assez tôt ap pris au jeune citoyen que le secré taire n'est pas inépuisable et qui le garnir du minimum indispensa ble est souvent un problème dia blement épineux. Sans pousser la candeur auss loin — tout au moins en ce qu concerne le contenu du secrétairi — ne vous semble-t-il pas qu( chez beaucoup d'entre nous s'étai formée peu à peu une mentalit( qui n'était pas sans ressemble: jusqu'à un certain point à celle au petit jeune homme ? Toutes les aises que la civilisa tion, après "de longs efforts e des tâtonnements sans nombre était parvenue à mettre à notre disposition, nous semblaient s bien chose définitivement acquise que nous en étions arrivés à er user avec autant d'insouciance que dej'air que nous respirons Pour ce qui est, par exemple de la primordiale question de; vivres, certes nous savions bier que, par malheur, au sein de nos villes les plus opulentes, de! . infortunés pouvaient encore,faut* de ressources, être menacés de h faim. Mais que la même menace pû être suspendue surunepopulatior entière, qu'on pût à un momen donné se trouver devant de! magasins totalement vides, voil; une pensée qui ne nous effleurai même plus la cervelle. Et pourtant cette redoutable éventualité à pu être au moin! entrevue. Nous avons conni quelque chose des affres qu torturaient nos pères lorsque, h récolte ayant manqué dans le région, ils supputaient avec effro le temps qu'il faudrait pour faire venir des blés de bien loin, pa; des routes terriblement périlleuse: et à travers des frontières sans nombre, souvent tenues close: par des populations que hantaieni les mêmes angoisses. Même bouleversement pour ce qui concerne toute l'organisatior commerciale et industrielle. Le: matières premières dont les offre: hier encore, affluaient, les trouve-ra-t-on ? Les clients, demeurés possibles, y aura-t-il moyen de leur faire parvenir les produits qu'ils pourraient réclamer encore? Plus de chemins de fer, la plupart du temps. Plus de ces trains dont la circulation continue, joui et nuit, d'un bout des continents à l'autre, nous apparaissait comme tellement normale que le moindre retard, le plus léger embarras soulevaient aussitôt les plus vives réclamations. La locomotive a, bien souvent. cédé le pas à la patache, à la car riole. Le lent véhicule du voiturie: repP'ace 'e Wag°n rapide. Plus de lettres allant en un riei de temps trouver un lointain des tinataire. Plus de téléphone per mettant les échanges de vue; d un quartier à l'autre,d'une villi à 1 autre, d'un pays à l'autre. Pas à pas nous remontons dan le passé, et nous nous retrouvon dans une situation qui, pour no pères, était la situation naturelle mais qui à nous, semble décon certante au possible. Une à une disparaissent les faci lités qui nous étaient offertes dan tous les domaines de l'existence Et ainsi, graduellement, nous ei arrivons à sentir vivement combiei cette civilisation dont nous étion si fiers est précaire et artificielle à quel point son jeu est complexe et quel nombre fantastique d< rouages doivent fonctionner tou; les jours, à tout heure, de façoi normale, pour que l'ensemble di la machine donne un rendemën au moins satisfaisant. Le bouleversement actuel aur; au moins ce résultat de rendre ap préciables,dans l'avenir,des avan tages de tout ordre,auxquels nou; étions si habitués que nous n'; prêtions plus la moindre attention ÉCHOS > La soirée en l'honneur di 1 Heyermans. — La 500e représentation du chef-d'œuvre du drama turge hollandais Heyermans « Of Hoop van Zege » aura lieu solen-! nellement au Théâtre municipa d'Amsterdam, le jeudi 24 dé-: cembre. Les Employés du chemin de fef ; belge. — L' « Algemeen Handels | blad r> publie l'avis d'après le « N . Rott. Courant «, que la directior des chemins de fer anglais invite , les employés belges réfugiés er | Hollande à prendre service sur 1< railway anglais. La direction belge appuie ce avis en y ajoutant que ceux qui ne se seront pas conformés à l'appe ne toucheront plus leur salaire. Le départ estfixé au 22; d'ailleurs plu ; sieurs centaines d'intéressés on déjà passé la Mer du nord. La Guerre Sur le front accidenta Bulletin allemand affiché à Gand g 5 Grand quartier général, 13 déc. s 6 heures. — L'attaque française ; p Flirey (entre St-Mihiel et Pont-à-Mousson) coûta 600 prisonnier s et plusieurs morts et blessés; no: r pertes sont de 70 blessés, s Communiqué officiel allemand. Berlin, 12 déc. (Wolff). — Ei 5 Flandre les Français firent hie " une attaque dans la direction es 5 de Langemarck. Ils furent repous sés et perdirent 200 morts et 34( > prisonniers. Notre artillerie bombarda la gare d /pre_. pour prévenir les mouvements de troupes enne-1 mies. Près d'Arras nos fîmes des pro- - grès. ; Dans la contrée Suain-Perthes : les Français se livrèrent à de nouveaux assauts, mais sans succès, s En Argonne, les Français après s être restés dans l'expectative pen-; dant plusieurs semaines, essay-, èrent quelques attaques qui furent - facilement repoussées. Les troupes allemandes prirent - de nouveau un point d'appui ; important français en faisant sau-. ter des mines. Les Français subi-1 rent de ce chef des pertes sérieuses 1 d'hommes atteints dans le combat s ou ensevelis sous les décombres. Communiqué allemand ; Près d'Apremont, au S. E. de ; St. Mihiel, diverses violentes atta-i ques françaises furent Bepouasées: : aussi dans les Vosges, dans la : région E. de Markirch. l La mort du Prince de Battenberg ■ Berlin, 12 déc. (Wolff) Officiel ■ -La nouvelle de la mort héroïque > du prince Léopold de Battenberç r est confirmée. L'Empereur aurait envoyé un télégramme de condoléances à le sœur du prince, la reine d'Espa- anp I Communiqués officiel français s Paris, 11 décembre, 15 heures L'ennemi a déployé quelque ac- - tivité hier dans la région d'Ypres ) et effectua plusieurs attaques con- - tre nos lignes, dont trois ont ét< 1 complètement repoussées. Les Allemands ont réussi à atteindre une de nos tranchées dan: t notre première ligne. De notre côté, nous avons continué à progresser dans la directior ! des lignes ennemies. ; Dans la région d'Arras et d< ! Juvincourt, il y a eu des duel: ; d'artillerie. Dans l'Argonne, nous avons t poussé en avant plusieurs de no: » tranchées et nous avons repoussé [ deux attaques allemandes. , Dans la région de Varennes. _ nous avons consolidé nos gains t des jours précédents. L'artillerie allemande a fait preuve d'une grande activité, mais ne nous a causé aucune perte. Il en a été de même sur les hauts de Meuse. Dans le bois de Le Prêtre nos progrès ont été maintenus et ac-! centués. Au sud de Thann, nous avons capturé la gare de chemin de fei . d'Aspach. Sur le reste du front, il y a eu [ des escarmouches d'artillerie. Paris, 11 déc. 23 heures : > Une violente attaque allemande > dans la région d'Ypres a été repoussée. Dans la même région, une tranchée qui, dans le commu- ( niqué de cet après-midi, avait été . renseignée comme atteinte par . les Allemands, a été reprise par ; nous. I Sur le restant du front, rien à signaler. A propos de la fièvre typhoïde dans l'armée belge Le « Times » ayant relaté, d'ailleurs sous réserve, qu'une sérieuse épidémie de fièvre typhoïde avail éclaté dans l'armée belge, le D' Melis, inspecteur général du service de santé de nos troupes, a adressé à l'éditeur du grand journal anglais la lettre suivante : — Les préoccupations qui se fon: jour dans votre journal au sujei de la fièvre typhoïde qui régnerai; dans nos troupes, prouvent tout l'intérêt que vous portez à l'armée belge, et je vous en remercie; mais permettez-moi de vous dire que le situation n'est pas telle qu'on vous l'a dépeinte. 11 y a exactemen cent-vingt-six cas de fièvre" typhoïde pour toute notre armée C'est dans le but de ne pas jeter le trouble dans les nombreuses familles qui ont leur fils à la guerre que je vous prie de bien vouloii în'sërer cetfèreeïificatiôn. » Comment les prisonniers belge! passent la journée au camp d< Munster. Voici deux extraits de lette: récemment reçues d'un jeune caporal d.u 22e de ligne, fait pri sonnier en août dernier dans le; combats de Hauthem Sainte-Mar guerite (Tirlemont) et qui ave< d'autres compatriotes a été interni du camp de Munster (Hanovre) Comme beaucoup de Gantoi surtout ont de leurs parents e amis au 2° et 22° de ligne, dont le hommes sont internés au mêmi endroit, les détails qui suiven ' sont appelés (surtout pour ceu: restés sans nouvelles des leurs à apporter quelque réconfort e ; ces communications personnel les deviennent ainsi d un intérê - général. ire Lettre. Je me suis fait ici des ami . sincères qui partagent avec me les épreuves. Nous sommes gardé . par de braves soldats presque . tous pères de famille, qui on , grand soin de nous. L'un d'eu> un professeur, a eu l'amabilité cl me prêter quelques livres, ce qu me permet de passer agréable ment le temps, qui s'écoule, chosi extraordinaire, assez vite, j'a retrouvé au camp le fils C..., qu dessine beaucoup et son cama rade G..., dessinateur lui aussi; i a fait souvent mon portrait. Les repas ont ici beaucouj d'importance; il prennent un grande partie de notre temps Nous allons bientôt occuper d< nouvelles baraques beaucou] plus confortables que les premiè res ! Nous jouons aux cartes, nou; fabriquons de petits objets (on i même fait un violon en planchet tes de boîte à cigares) et le; soirées se passant à raconter de: souvenirs, des histoires. Quelquefois nous avons de; concerts où de bons artiste; viennent chanter et réciter.... et s ce n'était l inquiétude sur le sor des nôtres, nous pourrions nou; compter parmi les heureux de c< monde. Pour le moment je n'ai besoir de rien. J'attends vos précieux paquets. Peut-être plus tard de-manderai-je un peu d'argent (par mandat international). 2e Lettre. Tu m'offres gracieussement un dictionnaire allemand. Je crois cju'il ne vaut pas la peine de I envoyer. Je puis en trouver grâce à un fort aimable soldat allemand, qui me prête toute sorte de volumes.Les soldats sont très bons pour nous. Ce sont de braves papas ; qui nous aiment bien et nous ■ soignent beaucoup ! Les nouvelles baraques seront ; des bâtiments en pierre, chauffés. II commence à faire bien froid. Je vais attraper des engelures c'est certain ! ; Notre existence est très tranquille ici. Les prissonniers ont ' toutes espèces de distraction, il y en a qui ont fabriqué des instruments de musique, d'autres ont . acheté un football. Moi je suis , dans une joyeuse bande de dessinateurs, parmi lespuels il y a de forts bons artistes. L'un d'eux, 5 mon ami G... a gravé mon portrait ; sur ma gourde. AVIS Les personnes qui désirent se ° oharger de la vente du JOURNAL t DE GAND soit à Gand, soit dans 5 d'autres localités du pays, sont (- invitées à se présenter au bureau i du Journal, rue de Flandre, 3, ) ENTRE 8 et 10 HSURES du - matia. i. 1 , Du iront franco-; allemand. . La «KôlnischeZeitung» donne, * sur la situation de Maubeuge une 1 correspondance dont nous extray-" ons les détails suivants : : Ën arrivant en auto à Maubeu- j ge, ce qui étonnera certainement ' l'étranger, c'est de se trouver tout ' à coup en face de remparts et de 1 fossés, alors qu'on a déjà rencontré à gauche et à droite des monti- 3 cules qui cachent des forts, î En voyant Maubeuge on pense • quelque peu à Termonde, avec 3 cette différence que la porte d'en-3 trée de Maubeuge date du moyen - âge de même que le vieux pont-5 Ievis 1 C'est avec un sourirequ'on entre - par cette respectable Porte île 5 Mons dans la ville en pensant au }< 5 obusiers allemands de 42 et 52- 5 La ville est- un entortillement 5 contus de rues étroites et de ruel- i les à travers lesquelles coule pa i s i - t blement la Sambie. 3 En ces circonstances c'eût été ; pour la ville en quelque sorte un bonheur que le bombardement 1 qui a duré 9 jours détruisît les ; vieux remparts, qui empêchent, la ville de se développer convenablement.Mais il n'en est rien ; le bombardement n'a causé que les dégâts de peu d'importance : quelques maisons ont été incendiées, d'autres ont été détruites par les obus ; dans le port de la Sambre, deux bateaux ont coulé. On ne les a pas encore renfloués, la défense de la ville ayant rendu nécessaire la destruction' de tous les ponts, ce qui rend encore toute navigation impossible^ La population ne se plaint pas de l'occupation allemande ; elle eut en effet beaucoup plus à souffrir pendant le siège, qui a duré 26 jours. Maubeuge possède un grand nombre nombre de forts dont celui à l'est de la ville, le fort Boussois, fut le centre de la défense de la ville contre les Allemands. En suivant le chemin qui mène à cette forteresse on rencontre d'abord l'arsenal, le dépôt des armes et des munitions qui ne forment maintenant qu'un grand amas de pierres. Les Français ont en effet, avant de capituler, fait sauter ces bâtiments; l'explosion fut des plus terrible et détruisit non seulement l'arsenal, mais un grand nombre de maisons- Où fut la poudrière il y a maintenant un grand gouffre de plus de 25 m. de profondeur sur une longueur de 50 m. et une largeur de 25 m. Partout autour on voit des pierres, et des pièces de béton. Le fort même de Boussois nous eionne la preuve, qu'aucune fortification, même la plus moderne ne peut résister aux canons de siège des Allemands et des Autrichiens.Les tourelles blindées, dont on avait dit merveille, furent détruites par les grands obusiers. Les mortiers autrichiens ont eu des résultats extraordinaires. Un projectile de ceux-ci tombé sur un rempart, traversa l'épaisse couche de terre, passa par la couche de béton, et fit explosion dans les casemates. Ce seul exemple montre assez l'impossibilité de résister, même avec des grands canons, à des assiégeants munis de pareils obusiers. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand. Grand quartier général, 13 déc., 6 heures. — Dans le nord de la Pologne nous avons pris un grand ; nombre de positions ennemies. — ; 11000 prisonniers, 43 mitrailleuses, A part cela, rien de nouveau. Communiqués officiels allemands ^ Berlin, 12 déc. (Wolff). - L eva-, cuation de Lodz par les Russes i ^ut lieu la nuit, en silence, donc î \ns lutte et nous fûmes un cer-I ; in temps avant de nous en aper i 0-%oir. Cétait cependant le résul-I tat > de combats de trois jours du-I ran où nous occasionâmes de

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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