Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 10 Dezember. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6w96689x6x/
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Jeudi 10 décembre 191# •~v — -»». cn& • - — *■— 10 eeDiimes le numéro 58me aoïiee M #344 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus U .' »'■ I ===== _ ._ 1. . RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DE FLANDRE, S, GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» ■ Voir le tarif au bas de la dernière page du Journal. LA GUERRE La santé publique à Gand Quelques renseignements qui intéresseront assurément nos lecteurs : L'état sanitaire de la ville est des plus favorables. Chaque année, au début de la mauvaise »ison,se produisent une série de maladies qui en sont la conséquence obligée. Contrairement à une habitude invétérée, le» maladies saisonnières se montrent moins nombrèuses et moins graves. Il n'y a guère d'épidémies : une douzaine de cas de diphtérie seulement et quelques fièvres scarlatines, bénignes en général. Toutes les mesures sont prises du reste pour combattre, le cas échéant, l'éclosion de foyers épidémiques. Les serums et les vaccins sont frais et abondants aur mains desautorités chargées delà garde de la santé publique. On n'était pas sans crainte de voir éclater la fièvre typhoïde, cette compagne inévitable de toute guerre. Jusqu'ici il y a plutôt moins de cas I qu'en temps ordinaire; cette maladie étant d'ailleurs endémique dans les grands centres. L'hôpital allemand pour les typhisés n'est pas installé à Gand, mais bien dans une petite ville de Flandre, suffisamment isolée. L'administration allemande prépare un irrêté dont sera avisé le corps médical de la province, rendant obligatoire la déclaration de certaines affections contagieuses. Le nombre de décès est sensiblement le même qu'aux époques correspondantes des années ordinaires. Beaucoups de vieillards paient leur dernier tribut à la saison mauvaise. Ajoutons encore ces renseignements qui touchent de moins près à l'hygiène publique : Les mariages sont raréfiés. Qui songe sérieusement aux plaisirs d'un voyage de noces problématique entre Ledeberg et Meulestede par ces temps troublés ? Cependant il est encore des courageux poui lesquels la devise « Quand même » n'est pas lettre morte et qui allument délibéremme::t la torche de l'hyménée. Quant aux naissances, elles sont aussi nombreuses qu'en temps meilleur ; il est (rai que c'est déjà besogne d'autrefois. Resten: les divorces : il y a encore à [liquider le vieux stock d'avant la guerre; depuis le nombre en a diminué. On reprendra av<y; d'autant plus de vigueur après. ECHOS On DEVRAIT croire que les progrès incessants réalisés dans la science militaire, depuis un demi-c.ècle, ont rendu les guerres de plus e:-. plus meurtrières. Cette opinion est contredite par ce fait que, dans la guerre de 1870, les I russiens ont dû tirer 365 balles pour chaque Français tué, tandis Que dans celle plus récente de Mandchourie les Japonais en ont dépensé en moyenne 1,053 pour flJer un Russe. La proportion des tués et des blessés dans les batailles modernes va d'ailleurs toujours en diminuant. Elle était de 6 p. c. sous le grand Frédéric, de 3 p. c. sous Napoléon; elle fut de 2 p. c. en 1870 et de 1/2 p. c. seulement en Mandchourie. Il résulte de cette diminution de l'effet meurtrier des guerres une augmentation correspondante dans la dépense par homme tué. En rapportant le coût total d'une guerre au nombre de soldats qu'elle a fait périr, on en déduit que le prix d'une vie humaine s'est élevé, dans la guerre russo-turque de 1877-78, à 75,000 francs; dans la guerre russo-japonaise, 102,000 francs; dans celle de 1870, enfin, la vie d'un homme tué n'a pas coûté moins de 105,000 francs ! 11 est probable que ce chiffre sera largement dépassé clans la guerre actuelle, où, malgré les énormes sacrifices de vies humaines, le chiffre de la dépense atteindra certainement un total fantastique.♦ * * Suivant le « New York World », toutes les puissances bélligéran-tes ont accueilli favorablement la protestation du président Wil-son relative au lancement de bombes par des aéroplanes sur des villes occupées par des non-combattants. Le président, dit-on, a rappelé à tous les représentants à Washington des puissances belligérantes l'article de la Convention de la Haye déclarant qu'une notification doit être faite, avant une attaque, vingt-quatre heures à l'avance afin de permettre aux non-combattants de se retirer. L'ambassadeur allemand a été le premier à signer son approbation.La Guerre Sur le front occidental Communiqué officiel allemand. Berlin, 7 déc., après-midi (Wolff). — Le village Vermelles, au sud-est de Béthune, dont une plus longue occupation sous le feu constant de l'artillerie française aurait demandé des sacrifice sinutiles, a été évacué par nous d'après un plan arrêté. Les constructions encore utilisables ont été détruitesaupara-vant. Nos troupes ont occupé des positions élevées à l'est du village. I.'ennemi n'a pu nous suivre jusqu'à présent. A 1 ouest et à l'est de Aitkirch | les troupes françaises ont renouvelé leurs attaques sans succès et avec de grosses pertes pour elles. Sur les autres points à l'ouest il n'y a pasdechangementsnotables. Démenti. Berlin, 7 déc. (Wolff). — Les bruits répandus à l'étranger au sujet d'une retraite de l'armée allemande au canal de l'Yser, sont faux. Rapport Berlin, 7 déc. (Wolff). — Le chef de l'état-major général de l'armée a rendu compte à l'empereur de la situation de la guerre. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à, Grand. 7 déc., 7,30 heures. — En Pologne, en repoussant de fortes troupes russes au Nord, à l'Ouest et au Sud de Lodz, nos troupes par un succès saisissant, ont repris Lodz qui est maintenant aux mains des Allemands. Les pertes russes ont été très grandes. La tentative russe pour renforcer ici les troupes battues a échoué à cause de 1 arrivée de troupes allemandes-austro-hongroises au Sud-ouest de Protzkow. Nulle part ailleurs des faits importants ne se sont produits. Communiqué officiel allemand Berlin, 7 décembre, après-midi (Wolff). — A l'est du théâtre de la guerre l'ennemi reste calme. Le résultat des combats près de Lodz est d'accord avec nos prévisions. Au sud de la Pologne pas de changements.Berlin, 7 décembre, après-midi (Wolff). — Lodz a été pris cet après-midi par nos troupes. Les Russes sont en retraite après avoir subi de grandes pertes, Communiqué officiel autrichien Vienne, 6 déc., midi (Wolff). — Le combat en Pologne prend une tournure favorable pour les armées allemandes-austro-hongroi-ses. Les troupes russes qui s'avançaient vers l'ouest de la Galicie ont été attaquées hier par nos troupes ainsi que par les troupes allemandes.Les armées allemandes-austro-hongroises ont fait 2200 Russes prisonniers et .pris des trains de l'ennemi. Dans les Carpathes des combats partiels ont eu lieu. L'ennemi qui était entré dans la position Beskid a été repoussé. 500 prisonniers lui ont été faits. Communiqué officiel russe Petrograde {p. T. A.); 7 déc. — La journée d'hier se passa sans changement important. La bataille continue. Des attaques allemandes ont été repoussés. En France L'Amérique et la France. Bordeaux, 5 déc. — D'après la « Frankfurter Zeitung », M. Poîn-caré a reçu aujourd'hui le nouvel ambassadeur américain Sharp qui lui a remis ses lettres de créance et lui a exprimé l'admiration de l'Amérique pour la France et son peuple et l'espoir qu'une paix durable et bienfaisante résultera bientôt, des épreuves actuelles. M. Poincaré remercia et répondit que la paix n'aurait pas été troublée, si cela n'avait dépendu que du gouvernement français. En Angleterre Défense d'exporter, Londres, 5 déc. — D'après la « Frankfurter Zeitung », la « Lon-don Gazette », publie une défense d'exportation de viandes conservées et dé fer blanc vers la Suède, le Danemark et la Hollande. En plus l'exportation du bétail est dé fendue vers les ports européens de la Méditerranée et de la Mer Noire à l'exception des ports français, russes, belges, espagnols et portugais L'exportation des matières tannantes est complètement îéfendue. Sur Mer Les saisies Christiania, 5 déc. — D'après la « Frankfurter Zeitung », on télégraphie de Londres : Le vapeur norvégien « Fandefjord » a été arrêté par une croiseur anglais et emmené à Novasotea. Le vapeur était parti de Copenhague a'vec un chargement de coton; on présume que des enveloppes de ballon en soie sont à bord. On annonce de Liverpool : le vapeur norvégien « Ran » a été emmené à Liverpool le 2 décembre comme prise. "Un espion Milan, 5 déc. — D'après la «Frankfurter Zeitung» on annçn-ce de Gênes qu'un croiseur anglais a arrêté dans le détroit de Gibraltar le vapeur italien •* Duca d'Aosta ». Un des passagers, porteur d'un passeport américain, a été considéré comme suspect.C'est un Allemand du nom de Docteur Steiner. 11 aurait eu sur lui des renseignements concernant la flotte anglaise. Steiner a été arrêté comme espion et sera traduit devant un conseil de guerre. En Italie. Le vote de la Chambre Rome, 5 déc. — D'après la « Frankfurter Zeitung »,l'ordre du jour Bettolo, approuvant le gouvernement, et accepté par lui, a été voté à la chambre par 413 voix contre 49. Sur le front turc Communiqué officiel turc. Constantinople, 7 déc. (Wolff;. — Nous avons occupé Reda, un point assez important, 20 kilomètres à l'est de Batoum. Par un coup de main hardi, nos troupes ont mis hors d'usage les usines d'électricité de Batoum, et ont fait en même temps quelques prisonniers; 300 Russes qui étaient envoyés de Batoum pour reprendre un pont occupé par nous, sont tombés dans une embuscade et ont été complètement défaits. Constantinople, 7 déc. (Wolff). — Des troupes de débarquement anglaises essayèrent hier de prendre la position que nos troupes occupaient entre Tigris et le canal Souvaya (?). Dans le combat qui s'ensuivit les Anglais ont été battus et ont essuyé de grandes pertes. Nous avons pris une mitrailleuse et une quantité de munitions.'. ♦ En Grèce 1 I Une menace. Londres, 4 décembre. — xJe la « Frankfurter Zeitung » ; l Le « Morning Posi » annonce d'Athènes, que l'ambassadeur de Grèce à Constantinople a menacé de partir, dans le cas où le gouvernement turc donnerait suite à son intention de visiter le local de l'ambassade afin de voir si une installation de télégraphie sans fils n'y était établie. Le grand vizir, après cette menace, a présenté des excuses à l'ambassadeur. En Serbie Communiqué officiel autrichien Vienne, 7 déc. (Wolff). — Nos troupes gagnent du terrain au sud de Belgrade. A l'ouest de Drandj-slovac Cerny Milanovac, l'ennemi amène de nouveaux renforts et continue ses attaques désespérées contre l'ouest. Dans les territoires serbes occupés par nos troupes et qui avaient été trouvés presque tous délaissés, les réfugiés commencent à revenir. A peu près 15000 habitants étaient restés à Belgrade. La nouvelle administration communale prépare son fonctionnement.Reconstructions des routes et chemins de fer. Vienne, 5 déc. — D'après la «KôlnischeZeitung», la « Sudsla-wische Korrespondenz » annonce que, dans les territoires serbes occupés par les Autrichiens, les routes et lignes des chemins de ter sont réparées. Dans les grandes villes, la vie reprend son cours normal. . — « En Suède une crise ministérielle. Copenhague, 5 déc. — D'après la « Kôlnische Zeitung ». le journal « Politiken » apprend de Malmoë qu'une crise ministérielle partielle est à prévoir incessamment en Suède. Les ministre des affaires étrangères Wallenberg et le ministre de la guerre raôrche, veulent absolument démissionner. Comme successeur de Wallenberg on parle de l'ancien ambassadeur à Berlin, Trolle, alors que comme successeur de Môrche, le nom du lieutenant général Akermann est prononcé. Au Transvaal Comment De Wet fut fait prisonnier. Frontière Hollandaise, 5 déc. — La « Frankfurter Zeitung » écrit : Lors de la poursuite qui aboutit à la prise de De Wet, l'ancien chef des boers, plusieurs automobiles ont été continuellement en activité. Le commandant Brits avait décidé d'obliger De Wet à se rendre sans que pour cela la perte de vies humaines dût être à déplorer.Nonobstant que grâce aux automobiles il arrivait toujours en peu de temps suffisamment près de De Wet pour pouvoir l'atteindre, Brits, comme nous le lisons dans des journaux anglais, ne commanda jamais de tirer, quel que fût le danger de voir les révoltés obtenir la supériorité sur lui. Nombre d'hommes de De Wet purent être faits prisonniers, pendant qu'ils dormaient, épuisés, sur la place même où ils étaient descendus de cheval ; ils avaient été poursuivis durant six jours et il fut aisé à présent de s'en emparer. Quand les automobiles arrivèrent à 200 mètres d'eux, les révoltés hissèrent le drapeau blanc et jetèrent leurs armes. Certains, qui étaient à cheval, en tombaient de fatigue. De Wet lui-même, comme il a été dit déjà, leva les bras en l'air. Les prisonniers étaient indifférents à tout à cause de l'épuisement dans lequel il se trouvaient. Quelques automobiles étant devenues inutilisables, ont dû .être abandonnées à Karou. De Wet fumait paisiblement sa pipe lors de son arrivée à Johan-nisburg. Après qu'il eut pris congé du capitaine Swemmer et du commandant Jordaan, qui l'avaient fait prisonnier en réalité, De Wet fut conduit dans la forteresse. Une autre version dit que De Wet lorsqu'il fut surpris par les troupes gouvernementales, sauta à cheval afin de s'enfuir à nouveau, mais la ferme était entourée et De Wet comprit alors que la partie était perdue. A ce même sujet la « Kôlnische Zeitung » dit : On demande avec grand intérêt quelle conduite le gouvernement anglais tiendra vis-à-vis de De Wet et ses adhérents. Jusqu'à c< moment on ne peut se baser à ce sujet qu'à des suppositions. Dans le « Daily Mail » un correspondant du Transvaal exprime l'espoir que De Wet, l'ennemi battu, tombé, Imal instigué, sera traité avec indulgence, alors que le correspondant de Capestad du « Daily Tele-graph » annonce que dans les cercles bien informés on a confiance que le gouvernement agira' suivant son droit et suivant l'intégrité; par la faute des révoltés, beaucoup de ménages hollandais sont en deuil, et dans ces conditions une indulgence trop grande serait déplacée. En Tripolitaine Troubles â Tripoli. Copenhaghe, 5 déc. — De la « Frankfurter Zeitung »: d'après le «Politiken » on annonce de Rome au « Temps » que des troubles éclatent à nouveau à Tripoli, qui préoccupent sérieusement les cercles diplomatiques. La « Tribuna» prétend que l'agitation turco-alle-n\ande se répand malheureusement parmi la population arabe av 2c succès. AVIS Les personnes qui désirent se charger de la vente du JOURNAL DE G-AivlD soit à, Gand, soit dane d'autres localités du pays, sont invitées à , se présenter au bureau du Jour *1, rue de Flandre, 3, ENTRE . et 10 HEURES du matiP

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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