Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 05 Januar. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bk16m36f62/
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Mardi i'» janvier 191i> lO centimes le numéro 59"ie année — N° 5 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : I 5 fr.-par an ; ~-5(1 fr. pour six mois ; ri fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE IDE "FXj-A-lSr3, GAUC TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. La Paix de Gand Le 24 décembre dernier, il y a eu cent ans que lut signée à Gand la paix qui depuis un siècle ne fut troublée entre l'Amérique et l'Angleterre. Rappelons l'importance mondiale de cet acte diplomatique centenaire aujourd'hui. Après que les treize colonies américaines dépendant de l'Angleterre eurent réussi à conquérir leur indépendance, la paix entre la mère patrie et l'union des états d'Amérique tut signée en 1783. Ce traité garantissait à la Grande Bretagne la libre navigation du Mississipi, et aux Etats-Unis le droit de pêche dans les eaux canadiennes. Plus tard, au cours de la campagne de Russie, l'Angleterre ayant proclamé en état de blocus la plus grande partie des côtes de l'empire français, Napoléon signa le décret de Berlin du 21 novembre 1806 instituant le blocus continental, qui devait provoquer une contrebande intense. Les gouvernements anglais et français déclarèrent de bonne prise tout navire marchand de l'une ou de l'autre nationalité. Un grand nombre de vaisseaux américains furent victimes de ces poursuites. De plus, une foule d'Irlandais émigraient vers l'Amérique; et l'Angleterre, voulant entraver ce mouvement qui menaçait de dépeupler l'Irlande, fit une chasse acharnée aux navires américains. On rapporte qu'en un au, plus de six mille voiliers furent capturés. C'est alors que l'immortel Goethe, résuma avec une sereine philosophie la situation troublée de cette époque en écrivant : « La France tient « toute l'Europe, l'Angleterre est maîtresse sur «toutes les mers; il ne reste qu'à se réfugier « dans le monde de la pensée ». Mais cette philosophie-là ne fit pas école. Le Congrès américain vota, en 1807, l'acte d'embargo, mettant tin aux rapports entre les deux nations deux ans plus tard ; enfin, l'Angleterre, s'étant montrée intransigeante, les Etats-Unis lui déclarent la guerre le 18 juin 1812; quelques jours précisément après que l'Angleterre avait levé le blocus, la déclaration de guerre arriva à Londres. La guerre anglo-américaine .l'était en résumé que la réalisation de la lutte à outrance que l'Angleterre et finalement l'Europe coalisée avait décidée contre Napoléon. Après quelques mois d'hostilités ensanglantant les Etats de l'Amérique du Nord il fut question de réunir des plénipotentiaires à Ciottenburg. Ceci se passait soit que la Russie eût offert spontanément sa médiation, soit que les Etats-Unis eussent directement demandé à l'empereur Alexandre d'intervenir pour rétablir la paix. James Madison, le président des Etats-Unis, désigna des délégués qui vinrent en Europe en juin ; tout l'été se passa en discussions préliminaires, et, en octobre, l'Angleterre déclina l'offre médiatrice de la Russie et consentit à traiter directement avec les délégués américains : ceu)c-ci étaient John Quincy Adams, ministre américain en Russie; Jonathan Russel, ministre d'Amérique en Suède ; James A. Bayard, sénateur; Heur/ Clay, membre du Congrès, et Albert Gallatin, secrétaire des Finances. Ce dernier avait, dans une lettre adressée au secrétaire d'Etat Monroë du 13 juin 1814, précisé la portée exacte des visées américaines : « Les conditions de paix les plus « favorables que l'on puisse espérer, écrivait-il, « c'est le status ante belluni » (la situation antérieure, a la guerre). Clay et Gallatin se rendirent d'abord à Gottenburg, en Suède, pour retrouver les délégués accrédités en Europe. Pendant ce temps, la physionomie de l'ancien continent s'était modifiée : Napoléon était à l'île d'Elbe, Wellington à Paris ; l'Angleterre, désireuse d'affirmer encore sa suprématie, continua les hostilités, et les deux nations s'obstinèrent par vanité, l'une ayant eu des succès sur mer, l'autre ayant confiance dans ses forces sur terre. L'Angleterre, à laquelle la guerre coûtait dix millions de livres par an, fit savoir que ses mandataires n'iraient pas à Gottenburg, à cause de son éloignement de Londres, et c'est alors qu'on choisit, de commun accord, Gand, favorablement situé et possédant une garnison anglaise. Les diplomates américains anrivèrent à Gand les premiers, le 29 jnillet 1814; ils descendirent à l'Hôtel des Pays-Bas, place d'Armes, devenu depuis la somptueuse demeure de M. A. Ver-beke, ancien sénateur d'Ostende, décédé ces jours derniers. Après un court séjour là, on loua pour eux l'immeuble connu sous le nom d'Hôtel Schamp, situé au coin de la rue des Champs, et de la rue des Foulons. Cet immeuble est aussi dénommé à Gand Hôtel d'Alcantara du nom de son dernier propriétaire, qui épousa M11 Schamp van Turnewyek. Les délégués anglais étaient : l'amiral lord James Gambier, Henry Goulburn et F. Adam, membres de la Chambre des communes; ils étaient accompagnés d'un secrétaire, Antony John Baker. Ils débarquèrent à Gand le 6 août 1814 et s'établirent d'abord à l'Hôtel du Lion d'Or, situé sur la place de ce nom, et actuellement démoli. Aussitôt arrivés, ils dépêchèrent leur secrétaire à l'hôtel de l'ambassade américaine, mais les délégués des Etats-Unis étaient tous absents, à l'exception du sénateur Bayard. On voit par là que la règle qui fait que les plénipotentiaires sont fatalement absents quand il va se passer quelque chose est aussi ancienne que les urages diplomatiques. James Bayard, dont l'inexpérience en matière diplomatique et protocolaire était manifeste, répondit à l'invite des délégués anglais; mais ses collègues américains, rentrés à Gand, à la suite d'excursions dont on ignore le but d'intérêt public ou privé, protestèrent en affirmant que ce procédé anglais était vraiment offensant, d'autant plus que les plénipotentiaires anglais avaient fait attendre leur arrivée à Gand pendant plusieurs jours par les délégués américains. Adams et Galatin déclaraient qu'ils préféraient dissoudre la députation américaine plutôt que d'être la risée de Gand, de Londres et de toute l'Europe! Les autres délégués américains furent de l'avis de ces deux collègues; ils daignèrent cependant envoyer aux Anglais leur secrétaire Christophe Hugues, pour leur annoncer que la réunion serait acceptée, n'importe où, sauf à l'Hôtel du Lion d'Or, citant comme lieu de réunion acceptable l'Hôtel des Pays-Bas, place d'Armes. C'est à la suite de cet incident que la première rencontre des diplomates eut lieu dans cet immeuble désormais historique. Les diplomates anglais ayant demandé un établisssement convenant mieux à leur dignité et à l'importance de leur mission que la modeste hôtellerie du Lion d'Or, on aménagea pour eux l'ancien couvent des Chartreux. Les délégués des deux grands peuples décidèrent que leurs séances collectives auraient lieu alternaiivement à l'hôtel de la rue des Champs (plus tard Hôtel d'Alcantara) et au couvent des Chartreux. On commença évidemment les opérations par un banquet qui eut lieu le 12 août 1814 à l'hôtel de la délégation américaine, et auquel les autorités locales et les notabilités de la politique et de l'industrie gan. toises prirent part. Le Congrès dura cinq mois avant d'aboutir à la signature de la naix dans la salle à manger de l'ancien couvent des Chartreux, le 24 décembre 1814. Cette salle existe encore actuellement, bien qu'elle ait été divisée par une cloison. Nous résumerons ultérieurement les importantes délibérations dont elle fut le théâtre. V. B. S. M. A Bruxelles 2 janvier 1915. Malgré la muraille de Chine qui entoure moralement les provinces belges, on n'est pas sans recevoir parfois des nouvelles de notre gouvernement, confortablement installé au Havre ; il fut même un temps ou des émissaires venaient apporter aux morceaux d'administration restés ici, plus ou moins secrètement en fonctions, quelques subsides; mais on a dû finir par y renoncer. Toujours est-il que M. De Broqueville et les gens de son entourage restent d'un optimisme extraordinaire; depuis l'invasion de la Belgique ils n'ont cessé de nous prodiguer des paroles rassurantes, nous- promettant toujours qu'ils seraient revenus parmi nous au milieu de bayon-nettes triomphantes dans quinze jours au plus tard, et les quinzaines avaient beau succéder aux quinzaines, on nous chantait toujours le même air; et sœur Anne ne voyait rien venir. Cela a fini par lasser les confiances les plus robustes et à présent les optimistes nous disent que ce sera pour Pâques; ou pour la Trinité ajoutent les pessimistes. En attendant, cette terrible guerre mange un nombre terrible d'hommes et fait une effrayante consommation de munitions. Des deux côtés, on éprouve le besoin de se réapprovisionner et l'on commence à réquisitionner le cuivre par grandes quantités; jusqu'ici on ne s'est encore adressé, à Bruxelles du moins, qu'aux marchands de métaux ; mais l'imagination populaire — qui galope toujours en avant des réalités — voit déjà enlever des portes des médecins, avocats, industriels et négociants les plaques qui portent leurs noms et les entrées de boîtes aux lettres ! Du reste le service d'information de l'autorité allemande est, sous le rapport, admirablement organisé ; ses agents savent, quand ils se présentent chez un négociant ou un industriel, à peu près exactement ce qu'il y a en magasin et les prix ordinaires de vente. On en a vu tirer, quand on discutait leurs prix, de leur portefeuille les factures qu'un industriel bruxellois avait envoyés à un client de province et les invoquer pour fixer la valeur des objets réquisitionnés. H. ÉCHOS Hssurance contre les bombes D'après le « Manchester Guardian » des sociétés d'assurances anglais offrent d'assurer contre le dommage occasionné par avions et dirigeables. Beaucoup de banques, d'institutions publiques et de particuliers auraient pris une police. La Durcc de la gifcrrc d'après [Madame de ïbebes Madame de Thêbes a prétendu que les événements terribles lui enlevaient « sa seconde vue » et l'entouraient de « feu et de fumée l » D'après elle l'année de 1915 serait ... « brumeuse » Quant à cela elle semble avoir raison, du moins jusqu'à ce jour. Elle prophétise aussi la fin de la guerre de cette année chaotique enlfe mars et juillet. Pourvu que le brouillard ne l'ait par empêché de bien voir! Histoire vraie Un monsieur et une dame dans le Métro de Paris, devant ceux une dame, le visage recouvert d'un voile épais. Le monsieur se plaignait à sa compagne de la longue durée de la guerre. Peut-être durera-t-elle encore des mois; qui sait des années ! A une des stations la dame voilée se lève majestueusement, regarde le Monsieur ahuri dans le blanc ses yeux et, pythie moderne, dit d'une voix d'au-delà : « Monsieur, aussi vrai que vous avez 47 ans et 0,75 fr. dans la pochette de votre gilet, la guerre sera terminée le 2 janvier ! » La dame voilée disparaît, laissant dernière elle les assistants perplexes. Le monsieur reconnaît qu'il a 47 ans et, un peu nerveux, compte les 0,75 fr. qu'il a dans son gilet. Beaucoup de gens qui auront cru à la vérité de la prophétie entière seront désillusionnés; Le 2 janvier est bel et bien passé et la guerre perdure. Mais de quelle année s'agissait-il? ? petits colis" Sur les lignes de chemin de fer rétablies, les petits paquets peuvent désormais s'expédier comme bagages, au prix de 2 francs par colis. Le poids ne peut pas dépasser 50 kilos. faux billets de z francs Nous mettons nos lecteurs en garde contre les faux billets de deux francs qui circulent à Bruxelles. Outre aux particularités, que nous avons déjà décrites, on reconnaît les faux billets au numéro. Ceux de la première série portent le n" 574.292; ceux de seconde série, le numéro 489.661. La monnaie étrangère en F)oltande Le « Nieuwe Courant » annonce qu'un arrêté ministériel abrogeant une disposition antérieure, décrète que les receveurs.de contributions, douanes et accises des provinces limitrophes des frontières belge et allemande n'accepteront plus en paiement, à partir, du 2 janvier, que la monnaie hollandaise. Interdictions d'exportation en Hngleterre Le gouvernement anglais vient d'interdire toute exportation d'explosifs et de matériaux pour la: confection de chaussures et de bottes; est également prohibée l'exportation de bateaux, navires, docks flottants, etc., en tou; ou en partie, vers quelque pays que ce soit, à l'exception des possessions anglaises et protectorats. Le chômage en Hngleterre D'après le Board of Trade, le coefficient de chômage était en Angleterre, à la date du I décembre, de 3.23 p. c., contre 3.44 p. c. la semaine précédente et 3.77 le mois précédent. A la date correspondante de 1913 il était de 4.32 p. c. AVIS Les personnes qui désirent se charger de la vente du JOURNAL DE GAND soit à Gand, soit dans d'autres localités du pays, sont invitées à se présenter au bureau du Journal, rue de Flandre, 3, ENTRE 8 et 10 HEURES du matin. Xi A GUE RRE Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 2 janv. — Au nord de Nieuport, quelques attaques ennemies sans succès. Dans l'Argonne nous avançons sur toute la ligne. Nous avons repoussé de violentes attaques françaises au nord de Verdun et près de Ailly-Aprément.Le Bois Brûlé est en notre pouvoir. Au nord-est de Sarrebourg nous livrons avec succès quelques petits combats. Communiqué officiel anglais Berlin, 2 janvier (Wolff). — Rien de nouveau dans les environs de Nieuport. Nous renonçons, vu la hauteur des eaux, à la reprise du hameau St-Georges, qui est tout à fait en ruine, à cause du bombardement par l'artillerie anglaise. A l'est de Béthune et au sud du canal nous avons pris aux Anglais une tranchée. Dans l'Argonne notre avance continue. Nous avons pris de nouveau 400 prisonniers, 6 mitrailleuses et 4 obussiers. Une position française au nord-suest de St-Mihiel près de Lahaymeir fut mise en feu. Les nouvelles attaques ennemies près de Flirey et à l'ouest de Sennheim furent toutes repoussées. Communiqués officiels français Paris, 1 janvier, midi (Reuter). — Les Allemands ont bombardé sans résultat St-Georgee et une tête de pont construite par les Belges au sud de Dixmude. Paris, 1 janvier, soir (Reuter). — Une attaque des Allemands, qui après une violente fusillade tentèrent d'avancer du Bois de Forges vers la rive gauche de la Meuse, fut repoussée. Des autres parties du front rien n'est à signaler. Le bombardement de Dunkerque Londres, 1 janv. (Wolff). — Le «Daily Mail» donne ce quj suit au sujet de l'attaque de Dunkerque par les aéroplanes.allemands. Avant-hier sept aéroplanes ont jeté des bombes sur la ville. Dans tous les quartiers de la ville on entendit des explosions. A peine un appareil fut-il parti qu'un autre parut. Dans toute la ville erépitait le tir des fusils ; les aviateurs ne furent pas atteints et les bombes tombaient toujours, traçant en l'air une figue d'une fumée épaisse. A un certain point les rails du tramway électrique furent coupés en deux. La premières bombe tomba sur une position fortifiée. Deux autres tombèrent dans les environs de la gare, la 4° dans la rue Caumartin, la 5e dans l'église de l'hôpital militaire, d'autres près de l'Hôtel de ville, dans la rue St-Pierre et la rue de Nieuport, la dernière près de l'Arsenal. Deux bombes tombèrent sur une usine du faubourg Rosendaal. De même les arrondissements de Budekerque et de Furnes furent attaqués. Beaucoup de personnes sont gravement blessées; les cadavres sont terriblement mutilés. Les bombes contenaient des balles, qui traversèrent les murs des bâtiments, au point que ceux-ci ressemblaient à des écumoires. Un appareil allemand croisait pendant l'attaque autour de la ville, comme sentinelle, et ne prit pas part à l'attaque : il était prêt à repousser toute attaque d'aviateurs ennemis. Les châtiments dans l'armée indienne La peine de la flagellation existe dans l'armée indienne, d'après la traduction d'une pièce publiée dans le Kôln. Ztg. Cette punition ne peut être. appliquée que dans des cas très graves. Le verdict est rendu sommairement par un conseil de guerre. L'exécution ne peut avoir lieu en présence de troupes britanniques ou indiennes, mais bien de civils. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Ganc Grand quartier généra!, 2 janv. —A l'est de Bzura et de Rawka nous avançons progressivement.A part cela rien de nouveau sur le front oriental. Communiqué officiel allemand Berlin, 2 janv. (Wolff). — A la frontière de la Prusse orientale et en Pologne la situation ne change pas. Un épais brouillard empêche les opérations de quelque importance. Communiqué officiel autrichien Vieune, 31 déc. (Wolff). — Dans l'après-midi du 29 déc. la huitième armée russe, qui, la semaine passée, avait commencé l'offensive contre les troupes autrichiennes passant les Car-pathes, reçut de tels renforts par l'addition de divisions fraîches, que la nécessité se fit sentir pour les troupes autrichiennes de se retirer derrière les défilés de Gorliche. Celà ne change nullement la situation générale. Vienne, 2 janvier (Wolff). — Le combat continue dans les Carpathes et en Bukowine, mais n'a amené hier aucun changement à la situation. Dans la contrée de Biala et au sud de Tamow les attaques ennemies, livrées pendant la journée et même la nuit, furent repoussées avec de grandes pertes pour les Russes. Nos Iroupes ont fait 2000 prisonniers et ont pris 6 mitrailleuses.Au nord de la Vistule un épais brouillard empêche tout combat. Sur une partie du front tout est calme, sur une autre nous avançons. Comuniqué officiel russe Petrograde, 1 janvier (Pet. tél. Ag.). — Sur la rive gauche de la Vistule il n'y eut pas de rencontres importantes hier. Entre la Vistule et Pilitza les Russes ont repoussé avec succès les attaques que firent les Allemands, jour et nuit, sur la route de Bolimof à Meanevice. Au nord de la Rava l'offensive allemande s'est heurtée à une contre-attaque russe. Dans un combat près de Inoviodz les Allemands, dans leur offensive de Tomaszef, s'avancèrent du côté de Opoczna. A mi-chemin cependant, près des villages de Kameus et de Mazomia, les Russes réussirent à arrêter leur offensive. Les Russes refoulèrent également les Autrichiens près de Matogocz et a* Sud de Pinczef près de Zakrzeî. En Galicie occidentale la lutte continue favorablement pour les Russes. Les troupes moscovites prirent des retranchements sur les hauts au Sud de Kotan et Krempa, situés au Nord de Baivincket au Sud-Est de Jaliska. Le Tsar sur le Front Le Tsar a reçu les rapports militaires au quartier général du généralissime. Il a distribué des récompenses et a remercié l'armée pour les services rendus. Il a quitté le front après voir reçu les rapports du commandant des forces du N. 0., le général Rouszki. Le « Journal de Gand » e>l en vente dans les locali'és sniv-iiites : A Gand À Anvers A Audenarde A llrnges A Bruxelles A Lessines A Mouseron A Ostende A Tournai En Angleterre Collision de trains Une collision a eu lieu à Londres le 1' janvier près de la gare d'Ilford. Dix personnes furent tuées, vingt blessées.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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