Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 25 Juni. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0p0wp9vc2z/
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Jeudi 25 juin 1914 5 centimes le numéro-Q *s€& wJM oonc-ibuû'i fJiirno'iièJni inafcqtù oUk\ ftm <A >©me annee §b jUW :'>iy JflDIiV/jv r^ii'iOiJXO £103 9f> ztlitllKfrl 2£>I 9Up *IôJ JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par au ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus I RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONE 665 ■ ■' . ; : .1 -s:'' ! .. ■><" - ■ ; -. T ANNONCES» ' ' ."'i •>•:.» {*>!» >;'> Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Les Cléricaux et les classes moyennes UNJ6 NOUVELLE ŒUVRE D'EMBRIGADEMENT ïl y a quelques jours, plusieurs journaux catholiques publiaient une lettre de 1 abbé Is. Lambrechts, secrétaire permanent tes « Unions professionnelles des classes awyennes ». C'était un appel en faveur de Inorganisation sociale» des petits patrons, petits commerçants, employés et voyageurs de commerce. De môme que l'abbé Rutten s'occupe plus spécialement des ?.uïwerr Luytgarens, des paysans, . abbé Lambrechts est chargé plus spécialement de cléricaliser les classes moyennes, Je tout pour le plus grand profit -de 1 Eglise et de la domination cléricale. Sans doute la situation difficile, précaire et instable de la petite bourgeoisie est digne de tout intérêt. Mais ce n'est pas ce qui préoccupe et inquiète le plus les agents du clergé et du gouvernement, car, sinon, pourquoi cherche-t-on, ici comme ailleurs, fi mêler la religion à une question d'organisation professionnelle, ce qui ne peut que jeter la discorde parmi les classes moyennes. affaiblir leur mouvement et nuire, par conséquent, à leurs intérêts les plus vitaux alors qu'elles n'auront pas de trop de leur union la plus étroite pour résister aux conditions économiques qui les écrasent. Nous avions en Belgique une «Associa-non Nationale de la petite bourgeoisie », nui se disait neutre et à laquelle étaient affiliées les Associations catholiques, les Associations libres et neutres, les Associations professionnelles. L'abbé Lambrechts reconnaît lui-môme, dans sa lettre, les services que cette Association neutre a rendus ci la pefite bourgeoisie. C'est elle qui a créé un courant d'opinion en faveur du relèvement des classes moyennes, commerçantes et industrielles et môme de la classe des employés et voyageurs. Elle a collaboré à l'enquête sur la situation de la bourgeoise. C'est grâce à el'e que divers petits pro-jols de loi furent votés par les Chambres, notamment, celui sur le crédit des petits commerçants et les intérêts moratoires. Alors, pourquoi veut-on créer à côté de celte Association neutre une organisation confessionnelle ? L'abbé Lambrechts s'en explique : « En Belgique, écrit-il, nos détaillants et nos artisans catho'iques, sous prétexte d'éviter J'empiète ment de la politique sur le terrain de l'action sociale, s'associent trop facilement aux pires ennemis de la religion, et ceux-ci font dégénérer leurs associations en groupements de combat contre le gouvernement, contre le clergé et les ordres religieux. » Ce n'est, évidemment à l'Association Nationale de la petite bourgeoisie que peut être adressé le reproche de s'être servi des organisations professionnelles. Celte Association a, en effet, pour président un sénateur catholique, M. Julien Koch. Elle parait même assez suspecte à beaucoup d'an- , ticléricaux. Alors quelle Association vise l'abbé Lambrechts ? Il ne le dit pas et nous sommes tenté de croire qu'il n'y a dains son accusation qu'un assez j .''oyable prétexte. Une expérience séculaire nous a, du reste, appris que les gens d'Eglise ne sont tranquilles et satisfaits que. lorsque leur domination est absolue. C'est pourquoi ils ont dressé contre l'Association Nationale de la petite bourgeoisie, une organisation nouvelle, entière meut catholique celle-ci, le « Syndicat Général <Ks classes moyennes. » L'argument invoqué est toujours le môme, c'est celui que les intégristes font valoir contre les Syndicats interconfessiou-nels : 1 faut fuir le c*. .tact des incrédules-et des infidèles. Gela ne donne pas — di- . sons-le en passant — une idée bien haute de la solidité des convictions religieuses des , catholiques romains. s L'abbé Lambrechts assure quie le Syindd- ■ cat Général des classes moyennes groupe déjà plus de dix mille membres, organisés on trente-deux Comités ou Syndicats lo- ( eaux, éparpillés en plus de deux cents com- ! ni unes du pays. Le Comité du nouveau | groupement organisé des cours de sciences ' financières et de comptabilité bancaire destinés spécialement aux employés, des cours die longues étrangères, des cours de comptabilité pratique pour détaillants et artisans. des cours crofessionineds. ELbien cnue j f kx religion, l'existence de Dieu et de renier, Jes fables do la Bible n'aient rien «\ voir dans tout cela, pour pouvoir suivre ces cours, il faut être bon catholique. Mais ce qui est pour le moins hautement abusif, c'est que cette œuvre de propagiain-, de cléricale est subs-idiée par le gouverne- < 'ment. Le Syndicat Général est, en effet, re-? ïié à l'Office des Métiers et Négoces, créé l il y a quelques années à l'initiative de M. 5 Cooremn.n. C'est grâce à l'appui et surtout 5 cirux subsides qu'il a reçus de cet organisme » officiel, qu'il a pu fonder dans tous ses groupes locaux des Syndicats du petit ou-i tilllage, des secrétariats de l'apprentissage, j La lettre de l'abbé Lambrechts nous a.p- < prend encore que le Syndicat Général pos-■ sède des mutualités bourgeoises assurant ses membres contre tous les risques de la maladie, pour l'assurance contre les acci-: dents du travail de ses membres et de leurs ; 'ouvriers — caisse commune agréée par .l'Etat — des Sociétés coopératives pour l'achat d'une maison bourgeoise. ; ' Enfin, depuis un jil, le Syndicat Général l a organisé un secrétariat permanent des : Unions professionnelles chrétiennes des ] .classes moyennes, et ce secrétariat national est dirigé par un délégué du cardinal 'Mercier. <(Ce secrétariat permanent, écrit l'abbé jLambrechts, groupe tous les membres diu jSyndicat. générai en Unions pi ^fessionmelles distinctes au nombre d'une douzaine en ce moment qui font leurs opérations • commerciales, comme achats en commun ot autres par l'intermédiaire d'une « caisse générale unique de garantie, unique pour ; tout le pays et pour tous les métiers. » Et l'abbé ajoute : « C'est autour de cette Association que devraient se grouper toutes les associations catholiques et bourgeoises du pays ». Depuis ces derniers mois, une nouvelle organisation est née. Celle-ci, au moins, ne dissimule en rien son but confessionnel et politique. Le titre qu'elle a pris vaut, à . lui seul, tout un programme : « La Ligue catholique des classes moyennes ». Elle semble plus particulièrement poursuivre l'idée d'une représentation directe au sein du parti clérical. Elle recevrait, eUe aussi, des subsides du gouvernement qu'il ne faudrait pas s'en étonner outre mesure. Donc^avec l'argent de l'Etat, avec notre argent, aes prêtres — des fonctionnaires ! — et des moines ont créé, depuis trente ans, pour la domestication de la petite bourgeoisie comme pour celle des ouvriers et des paysans, des œuvres politiques in-iioiiujiaoïes dirigées contre la majorité de la nation. Ils ont étendu sur le pays un réseau d'organisations aux mailles serrées où se trouve déjà ligotée toute une partie de la popula'tion. Les ouvriers ont, pour se défendre contre ces entreprises cléricales, leurs coopératives et leurs syndicats, [.es hommes des classes moyennes, qui ne sont pas catho'i-ques, ne veulent pas se laisser embrigader, n'ont rien ou presque rien : à peine quelques groupements libéraux ou neutres, faibles et peu nombreux. Qu'ils y prennent garde, qu'ils se dépêchent, car ce sonl leurs intérêts — pour ne pas dire leur existence — qui sont en jeu. Leur clientèle n'est-elle pas dans les villes et dans les régions industrielles, composée surtout d'anticléricaux ? Ceux-ci pourraient bien se fâcher le jour où ils s'apercevraient qu'ils alimentent le trésor de, guerre du parti c'érical. Et la riposte ne se. ferait pas attendre. Les consommateurs disposent de plus d'un moyen pour se protéger, h commencer par le' boycottage et la coopération. Que les classes moyennes défendent leurs intérêts et qu'elles s'organisent dans ce but, rien de plus légitime. Mais qu'elles le'fassent en dehors dr> toute idée religieuse, qu'elles ne se divisent pas sur le terrain professionnel, en croyants et | non-croyants, sinon les consommateurs feront de même. Les cléricaux se trompent . s'ils s'imaginent que la Belgique est mûre maintenant pour devenir un Paraguay gou-verné par des moines et des curés. T G NO TUS. ECHOS Les mœurs d'une ville cléricale. Que de fois les journaux cléricaux signalent l'immoralité des grandes villes, administrées par des échevin^ libéraux. Les vi les cléricales n'ont, à cet égard, rien à envier à leurs grandes sœurs. A preuve,_racon.te le Nouveau Précurseur, ce qui vient de se passer au tribunal correc tionnel de Matines, la ville archi-épiscôpaU dont le bigotisme est connu. 11 y a quelque temps, la police de Malines était avertie qu'une jeune fille de 18 ans devait subir une manœuvre criminelle dan: un cabaret du Marché au Bétail. A l'heur* indiquée, elle fit irruption dans le local e elle y trouva toutes les femmes qui l'inté ressaient; la jeune fille, la faiseuse d'anges la « baezin » du cabaret et une amie. Tou tes furent poursuivies au tribunal correc tionnel, ainsi que l'amant de la jeune fill< pour complicité. Le Tribunal condamne : la jeune fille i 6 mois d'emprisonnement et à 50 franc! d'amende ; la faiseuse d'anges à 3 an: d'emprisonnement et à 100 francs d'amen de ; la cabaretière à 3 ans d'emprisonne ment et à 100 francs d'amende ; l'amant pour avoir remis à sa bonne amie l'argon qui devait servir à payer les frais de l'a vortement, à un an de prison et à 100 fr d'amende. L'amie qui avait assisté à l'opération es acquittée. Autre preuve de la moralité malinoise : Le tenancier d'une auberge de cette villi abusa de sa servante, âgée de moins de 1< ans ; peu après, celle-ci se trouvait dan: un état intéressant ; le tenancier lui remet tait de l'argent pour aller trouver une fai seuse d'anges. Mais la police vint à apprendre la chose elle fit une enquête et les deux coupable: furent amenés a faire des aveux complets Le Tribunal les a condamnés, le cabare tier-aubergiste à 3 années d'emprisonne ment, à 100 francs d'amende et au paie ment d'une somme de 2,000 francs aux pa rents de la jeune fille qui s'étaient consti tués partie civile. La jeune fille à un ar d'emprisonnement et à 100 francs d'amende avec arrestation immédiate. Enfin, dans la même audience, le Tribu nal condamne par défaut un jeune homm. de Bornhem à 5 ans d'emprisonnemeiV pour attentats à la pudeur sur trois jeun?.1 filles du village. Elle va bien !a moralité dans les communes cléricales. ww La formule du serment. On sait que le gouvernemen a dé-posé un projet modifiant h procédure criminelle telle qu'elle est organisée actuelle m ont- en Belgique. Ce projet — qui n'a pas encore "été di? eu lé devant la Chambre — a donne lieu dé jà à d'intéressantes observations. Un avocat du barreau de Bruxelles in voque d'exemple d'autres pays, — notam ment celui de l'Espagne. La loi espagnole de 1910, en effet, es ainsi conçue : « Da.ns tous les cas dans lesquels les loi* exigent la prestation d'un serment ((à l'exception du serment de l'Armée au Drapeau qui reste soumis aux ordonnances militai res), celui qui doit prêter le serment pour ra, si le serment n'est pas conforme à si conscience, promettre sur son honneur. Cette promesse aura le même effet que le serment. » C'est très bien. Mais vous verrez qu'on nev modifiera pa* la formule du serment. Et vous verrez pai là que — si invraisemblable que ce puisse paraître — la Belgique est, au point de vu< du respect des libertés constitutionnelles, lo;n. bien loin derrière l'Espagne elle-même t Les grandes manœuvres de cette année, qui ne dureront que cinq jours — du 31 août au 4- septembre — auront lieu dans le Luxembourg.Un parti nord, composé d'une division d'armée et d'une division de cavalerie, se concentrera autour de Ciney ; un parti sud, composé de deux divisions d'armée, opérera sa concentration autour de Florehville. Il y aura donc là environ trente millp hommes.Les opérations se dérouleront entre la ligne du chemin de fer Jemelle-Arlon et la Meuse, non loin de la vallée de la Semois vraisemblablement. <vw\ Un collectionneur tel qu'on n'en voit guère. De L'Intransigeant : C'est lord Strathcona, dont le ré-' cent passage de vie à trépas vient de four--nir au fisc "britannique une petite recette^ supplémentaire, inattendue, de 11- millions-1 [de francs, sous forme de droits de succès-' Ision- ^ | Haut commissaire impérial du dominion ! jdu Canada, président depuis sa fondation-;de l'importante Compagnie de chemins de \ >fer de la Canadian Pacific Line, lord ; 'Strathcona touchait en cette double qua-; 'lité des émoluments considérables, j C'était un fait connu, un fait naturel. 1 ^ * Or, le noble lord affectait de dire qu'il ne ■touchait pas un penny ni de la Canadian > :Pacific ni du gouvernement. On souriait et on mettait cela sur le ; compte d'une douce et inoffensive manie de ! vieillard. Or, tout dernièrement, les exécuteurs tes-} tamentaires trouvèrent la clé de l'énigme j dans les papiers du défunt. En les mettant 5 en ordre, ils découvrirent, soigneusement classés par ordre de date et d'arrivée, tous les chèques et tous les mandats de trésore-» rie reçus par lord Strathcona au cours de sa longue carrière administrative et... financière.Il y en avait pour plus de 3 millions de francs !... t ; WV* La «créatrice du monde». On lit dans Les Documents du j Progrès ; j ((L'Université de Pensylvanie _ possède une pierre gravée qui a été mise _ au jour, -il y a quelques années, au cours de fouilles faites à Ni pur. Le professeur . Arno Poebel avait entrepris de déchiffrer! j les caractères gravés sur la plaque* et il1 ' vient d'annoncer qu'il y aurait réussi. Il* ' déclare que ce document préhistorique da-. ' te de l'époque du règne d'un certain Ham-. murabi, lequel vivait 7,000 ans environ' avant notre ère. » Ces caractères donneraient, d'après M. Arno Poebel, une nouvelle version de la Genèse, avec cette différence que le monde aurait été créé, non par un dieu, mais par une déesse. » Les signes conservés dans la pierre reproduiraient, d'une manière extrêmement claire, une déesse escortée de deux « dieux mâles», dont il serait parlé accessoirement, tandis que la «créatrice du monde» serait le principal témoignage dépeint et célébré dans ce monument, f -oin de races humaines vivant sur notre globe à des époques extrêmement reculées. Les membres de l'Université de Pensylvanie sont, d'accord avec le traducteur de ! ces hiéroglyphes pour déclarer qu'ils pos-: sèdent probablement la première version de l'histoire de la création du monde, ainsi que la preuve de la présence de l'homme sur la terre 7,000 ans avant Jésus-Christ. » wv% — Qu'est-ce qui vous a conservé comme ça, père Mathieu? — Le Travail. Comme je ne muse pas, je ne m'use pas. PHIT nriTTT7T ♦ I Autour du Parlement L'ANNEXION DES FAUBOURGS Un des problèmes qui préoccupent le plus ceux qui s'intéressent à l'annexion des faubourgs à Bruxelles — la question peut d'ailleurs se poser dans d'autres agglomérations — c'est celui du régime transitoire, du passage du régime faubourien à celui du «plus grand Bruxelles». M. Max. bourgmestre de la capitale, vient d arrêter les termes d'un avant-projet de loi réglant cette matière et dont pourrait s'inspirer 1 initiative parlementaire ou celle du ministre de l'intérieur. Cet avant-projet stipule que les élections communales du «plus grand Bruxelles» auraient lieu le troisième dimanche de juillet, les Conseils communaux de Bruxelles et des faubourgs étant préalablement dissous. Le nouveau Conseil communal entrerait en fonctions le 1er octobre, de telle sorte qu'il lui resterait trois mois pour élaborer le budget de la nouvelle commune. Les secrétaires communaux des faubourgs annexés pourraient, à leur choix, on raison do la suppression do leur emploi, bénéficier des lois et règlements qui régissent la pension de retraite ou obtenir de la ville de Bruxelles un emploi comportant un traitement et des avantages équivalents a ceux qu'ils occupaient. Les secrétaires communaux affilias à leur caisse de prévoyance continueraient à y participer. Les receveurs communaux et tous les membres du personnel des faubourgs annexés, pourvus d'une nomination régulière, seraient repris par la ville de Bruxelles et constitués en un cadre spécial pour chacune do ces communes et pour chaque catégorie d'emploi. Ils resteraient sous le rég:me du bairôme de ! leur commune initiale, jusqu'au moment où les besoins du service permettraient leur incorporation dans le cadre du personnel de la ville. Mais ils seraient immédiatement soumis aux règlements de la ville en matière de retraite, avec l'ancienneté résultant de leurs années de service dans leurs communes respectives. Il en sera de même pour le .personnel des administrations charitables. Il y aura donc, pour chaque cnUigcuv» .t'rro ployés d'une même commune, un ctuire spé cial. sans préjudice des améliorecon-dit-on. de traitement et d'avancement qui pour- 1 raient être votées par le nouveau Cons*»-. . ' (.'est ainsi que la législature a procède pour < le personnel repris des chemins de fer concédés. (Grand Central. Flandre occidentale, ligne Ter-. monde-Saint-Nicolas-, etc.). On conserverait aux fonctionner- qui ont J dans les faubourgs, un grade bureaucratique n existant pas & Bruxelles, une .s'tualîon ana- i logue à titre personnel, le grado disparaissant 1 par extinction. | Le projet de M. Max ne prévoit aucune disposition transitoire en ce qui concerne les budgets en cours de la ville de Bruxelles et des ] communes réunies. , Ces budgets continueraient sortir leurs et-fets pour toute la dur<'e de l'exercice pendant le- 1 quel so ferait la réunion. i La ville de Bruxelles reprendrait les emprunts t au même titre que les autres, charges. Le mécanisme do ces emprunts subsisterait jusqu'à ce que l'état, du marché financier permettrait une conversion générale. ] Phénomènes Atmosphériques Troséa dévastatrice â Huy | Mardi, vers la soirée, les Iluiois que les , ondées n'avaient pu décider à se calfeutrer I chez eux, ou ceux que les nécessiiés de I l'existence avaient contraints d'arpenter les rues stagnantes de ces jours d'orages incessants, aperçurent, sur les hauteurs de Saint-Léonard, une lueur étrange. Ce phénomène ne put. être observé long- '■> temps, car, soudainement, un vent exlraor- L' dinairement violent s'éleva dans la section cl de la ville comprise entre les deux ponts. 3 En un instant, la toiture de l'école de na- f, talion fut arrachée et transportée en pleine u rue de Namur. c] Devant la façade de la Banque Nationale, a un arbre fut déraciné. u Des planches, déposées sur les ponts des .d bateaux amarrés entre le pont de pierre et le pont de fer, furent soulevées par la violence du cyclone et lancées jusque sur n les hauteurs a voisinant la citadelle. r] Des fils téléphoniques furent coupés, des d toitures endommagées. e La rue Neuve-Voie a surtout souffert. ^ Chose curieuse : les objets soulevés par -1 le vent prenaient la direction de la lueur ,{ bizarre dont nous parlions tantôt. c Le passage de la trombe fut accompagné d d'éclairs fulgurants et d'une pluie très four- r 1110 rlu itrAlnna A ^ r. g. Leur Littérature 1 s ~~ e Nous avons sous les yeux une publica- P iion catholique, intitulée : Le Sanctuaire. revue hebdomadaire pour les enfants de ciiœur. Q Elle publie la biographie d'un enfant de S huit ans, le petit Denis-Bernard Lacoste, qu elie propose en modèle à la jeunesse. é C est effrayant de bôtise. f' » Dès rflge de trois ans, écrit la revue, d il assistait aux offices de l'Eglise et s'y in- f- eressait vivement. Il enviait déjà le bon- g heur des enfants de chœur dont le costume r< et les fonctions l'attiraient ». r Voilà certes un enfant précoce. d Ii sembic 1 avoir été à tous les points f1- de vue. si l'on en juge par le trait sui- ! vant : ,I] «Un jour, voyant un groupe de petites d filles faire mine de partager ses jeux, il en- q • raina tous ses camarades loin de cette (S bande trop osée. » Ne trouvez-vous pas que ce petit gar- •}, çon de sept ou huit ans, qui refuse de jouer î. avec des petites filles, devait avoir une £ imagination bien dépravée ? m A son âge, qui donc eût pensé à mal ? ir Mais voici le bouquet. .d Cet ennemi de3 petites filles était déjà, à ï huit ans, un homme politique. f « En grandissant, dit Le Sanctuaire, son £ désir (Vapostolat s'affirma davantage II fut heureux de se faire le vendeur de la Croix jf au Përigord, chaque dimanche. Et sa bonne grâce, sa mine éveillée, lui facilitaient cette propagande. tv » Malgré son jeune âge, il se préoccupait d dos élections, faisait campagne auprès de n ses camarades pour le candidat catholi- c; que. -cj Dites à vos pères de voter pour lui, «eur répétait-il : si vous le leur dites sou- r< vent en les embrassant, ils vous écoute- q ront. ff h » Regardez ies affiches placardées sur les nurs de vos maisons ; arrachez celles des mnemis de la religion, vous en avez le Iroit ; n'y laissez que celles des catholi-jues. » En vérité, c'est édifiant ! Que penser de cet enfant qui, au lieu de ouer aux barres, môme avec des petites illes, se fait agent électoral et enseigne t ses camarades ce principe révolutionnai-■e : » Vous avez le droit d'arracher les af-ices des ennemis-de la religion». Et cela à huit ans ! Quand il fit sa première communion, il ît sur un assistant une impression que ce-ui-ci traduisit ainsi : « Je ne l'avais ja-nais vu ainsi ; avec ce gran$ air de paix najestueuse et douce, il rappelle un docteur le l'Eglise ». Après celle-là", on peut tirer l'échelle... _,e mauvais temps en Chine DIX MILLE VICTIMES Canton, M. — La rupture de digues et ies inondations ont détruit la récolte du iz dans la province de Ivwanktoung. Le otal des noyés s'élève à 10,000. -/Affaire Wîlmart Audience du 24 juin L'audience, c'csi la huitième, s'ouvre à h. 15. On croyait entendre aujourd'hui le Dntre-expert Barbier, mais on décide d'enten-re encore M. Bcckers, préalablement, ainsi □'un témoin de Nivelles. M. Picrard, substitut. M. Pierard connaît M. Demaret, dont la ;mme était une amie de Mme Pierard. Le mgistrat et l'avocat firent connaissance, à Mid-elkerke. Je me rappelle qu'un jour il s'est bsenté, me disant qu'il allait signer des obli-afions Gand-Terneuzen. Un employé l'atten-ait avec un paquet de titres. Après ce témoignage sans importance, on asse à l'interrogatoire de M. Beckers. expert. L'expert Beckers. — M. Beckers a été com-îis pour examiner les livres de comptabilité ^ Gand-Terneuzen. Les recettes et dépenses 'exploitation furent, en réalité, inférieures à -lies figurant dans les livres. Les recettes cf-■ctii^es journellement dans les différentes ga-;s étaient régulièrement inscrites, mais les ma-u'ations des recettes réelles et fictives et des êpenses réelles et fictives étaient ordinairement irrespondantes. de sorte que les bénéfices réels exploitation ne différaient guère des béné-ces portés dans les livres. La différence do ix-sept années n'est que de 5.000 fr., aux bu-jaux de Bruxelles. Je n'y ai trouvé rien de jspect. Les frais de premier établissement -furent' maires notablement, de même que l'inventaire du latériel qui subirent une majoration fictive de >0.000 fr. M. Beckers cite, comme exemples, des mai-ras de garde-barrières qu'on venait de bâtir qui étaient mentionnées aux livres avec une lus-yalue de plusieurs milliers de francs. L'expert a également découvert des débiteurs . ctifs qui étaient mentionnés pour une somme 'environ 125.000 fr. Par un artifice, on était arvenu à « truquer » aussi les' annuités d'a-lortjssement.Bref. M. Beckers estime que les comptes ont ;é majorés fictivement de 1 million 700 mille ■ancs en chiffres ronds, durant les dix-sept ?rnières années. L'expert a constaté qu'une ristourne était lite à certain client, afin de favorise»» la ligne and-Terneuzen et lui permettre de concur-meer la ligne Malines-Terneuzen rivale. Ces stournes allaient jusque 16 p. c. On intronisait dans les livres, tous les ans, en novem-re ou décembre, des « articles de régularisa-on », et chose bizarre, les commissaires véri-cateurs ne s'en sont jamais aperçus : il est rai qu'ils ne procédaient qu'à la vérification 'un mois et que l'on tirait au sort... et qui ni n'était jamais ni décembre ni novembre. Sourires.) M. Beckers a relevé une majoration de 11,000 fr. sur les bénéfices d'exploitation et >0,000 fr. pour frais d'escompte et intérêts de mques. Selon M. Beckers, les bénéfices étaient îffisanls pour payer les intérêts des obliga-ons. mais ne permettaient pas de payer les itéréts des actions privilégiées. Le coefficient 'exploitation de la ligne était en moyenne do ) p. c.. c'est-à-dire que les dépenses étaient ?alcs è 70 p. c. des recettes. Certaines années, ■ service des obligations était couvert par les inéfices ; d'autres années, il ne l'était pas. Wiimart. — Ce n'est pas exact, il ne l'était imais. Nestor s'explique longuement à ce sujet. Je ne suis pas peut-être aussi compétent que ras, au point de vue technique. M. Beckers, t-il, mais j'ai du bon sens. M. le président. — Si si, vous êtes très comptent, au contraire, nous nous faisons de vos ipacités une idée plus haute que vous ne le •oyez. (On rit.) ^ Mais soudain, un cri rauque, un-cri prolongé itentit au fond de la salle : c'est un auditeur, ji est en proie à une crise d'épilepsie. Les îndarmes transportent le malheureux au de-Drs et un médecin est. aonelé. - Feuilleton du Journal de Gand 117 LA VOLEUSE DE BONHEUR URAND ROMAN DRAMATIQUE PAR LEON SJLZ1E PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne » Je suis à son service sous mon vrai nom et elle n'ignore rien de mon passé. Le coup avait porlé. Michel Girou fut uin moment désarmé. Son étonnement, qu'il ne put dissimuler, son désappointement, Florestiine les vit clairement dans le changement subit de sa physionomie. — Allons donc I s'éeria4-il supéfait. Madame de Magney sait qui tu es ?... ce que tu as fait ? — Absolument! — C'est impossible, voyons... ce que tu ma racontes... — Ce n'est pas impossible, puisque cela est... — Madame de Magney ne peut admettre près d'elle une femme qui a un passé comme le tien. , a Personne as voudrait se ywvet goiif la garde d'une coupable que la justice a j frappée. I — Madame de Magney ne ressemble pas f pas aux aulres. j — Mais comment 1 a-t-elle appris ? | — On n'engage jamais un serviteur.., surtout une femme de chambre, quand or se dispose à lui accorder sa confiance, sans au préalable prendre suir son compte tous les renseignements désirables. — Gomment en a-t-elle eu sur toi?... Pat une agenoe qui, comme toujours, lui a don né de faux renseignements en te délivrant un parfait certificat pour toucher sa commission d'engagement. — Nullement... Pour moi, rien n'était plus facile... « 11 n'y avait qu'à s'adresser à l'hôpital d'où je sortais... «Et l'hôpital ne put cacher que j'étais passé en jugement... » L'avocat qui m'avait été donné d'office, les juges mêmes, le rapport de police, établirent mon certificat. » C'est là-dessus que j'ai pu trouver un service... » C'est avec ces documents qui prouvent mou innocence et vo<re soéleratesse que je suis entrée par la porte chez cette bonne et noble madame de Magney... » Par conséquent, fout ce que vous lut diriez en mal ne changerait pas sa façon d'être à moin égard. Florentine, qui avait joué toute la partie sur cette déclaration, qui, par cette audace, espérait se sauver, s'aperçut avec plaisir que son plan avait réussi. Evidemment, Michel Girou ne s'attendait pas à cette aventure. La bonne femme acheva son mergonge avec une telle assurance qu'il ne put mettre en doute sa sincérité. Forte de oe succès, Florestiine conclut alors : — Maintenant que vous savez ce qui en oat de ma oosition. de ma stoatim, i» vous engage à ne rien tenter chez ma mat-tresse.» En moi, vous ne trouverez pas une associée, une complice qui secondera vos desseins criminels. » Mais vous aurez, au contraire, une ennemie acharnée, prêle à défendre sa maîtresse jusqu'à la mort. » Une ennemie qui a tout un passé de hontes, de malheurs à venger. » Une femme enfin qui sera heureuse, car vous lui facilitez le moyen de vous faire expier légalement, utilement tout oe que vous m'avez fait souffrir. » Je rentre à la villa, prévenue... )> Et un prévenu en vaut deux... » Essayez de pénétrer... teniez de voler... » Vous me trouverez toujours sur mes gardes, prête à vous abattre sains scrupule, avec joie, comme te plus dangereux des ' malfaiteurs... le dernier des misérables... ■i Et vous me donnerez ainsi la plus grande joie de .na vie. Puis, tournant les talons, elle s'en alla. Michel Girou demeura comme abasourdi I à la même place. j Lui, l'homme de ressources, le beau j parleur, n'avait trouvé rien à répliquer à la bonne femme... aucun argument pour démolir les affirmations de Florentine, aucun stratagème pour, malgré cela, arriver à ses fins. Il s'en revint honteux comme un renard qu'une poule aurait pris. Cet air flambant, conquérant, sûr de lui-même qu'il avait jusqu'alors, il le possédait plus. Mais en revenant, il baissait à terre son nez violet et bourgeonnant, qui semblait long d'une aune. La Pelle l'attendait à l'endroit convenu. Ce colosse, cette brute, avait beau ne pas être physionomiste, il lui fut impossible de ne pas deviner à la têle déconfite do son compagnon que l'affaire ne mar-m «SSSÎ bie» gu$ isjjj — Ça ne va pas ? — demandait-il Michel Girou, furieux, lui répliqua : — Qui est-ce qui a dit cela ? — Personne... C'est moi qiui te le < mande. — Ça va très bien, au contraire. — Ah I — fit La Pelle étonné — on le dirait pas. — Pourquoi ? — Tu fais une tête. — La tête qu'il faut... Tout le monde peut pas avoir la tienne... et c'est h« reux pour tout le monde I Naturellement, ce fut sur ce pauvre d ble que Michel Girou devait passer sa < SOUS LA MENACE I La Pelle, cependant habitué aux rebufl des die son compagnon, ne se laissa p démonter. — Non, mon vieux, dit-il, c'est pas peine de te mettre à cogner sur moi. i) Ça ne m'empêchera pas de voir que n'as pas réussi. — Parfaitement réussi, au contraire. — Vrai, on ne le dirait pas. t— Réussi tout à fait... seulement... n'est pas pour tout de suite... — Pas pour tout die suite 1 •— Non — Tant pis. — Oui, tant pis... Voilà pourquoi je si ennuyé. — Qu'est-ce qu'il y a qui t'empêche 1 — H parait que cette dame... d'abo elle n'est pas riche comme nous croyons... — Cependant, une comtesse ? .— Le titre de comte n'explique pas u richesse établie et consciencieuse. « Celui de baron... je ne dis pas... c core faut-il être baron sémite... — Alors, madame d« Magney?... — Madame de Mamex n'a Bôâ k se * Ain*» <ta<u - * H 1-—M...... — M,,.M — Oui... voilà oe que m'a appris Flores-tine.— C'est pour ça que tu faisais le nez ? e- — Pa.j pour autre chose. — Mais comment se fait-il qu'elle ait de beaux bijoux et qu'elle habite cette villa en somme très confortable, et qui indique un revenu assez élevé ? — Indique seulement, mais ne garantit pas. ne »Sans doute madame de Magney n'est „ pas misérable. » Mais tout ce luxe n'est qu'apparent. a_ « Elle était riche quand elle l'était la ' femme du capitaine de Magney. — Elle ne l'est donc pas ? — Que tu as peu de cervelle, mon pauvre La Pelle... a. « Tu ne te rappelles pas que ton ami a3 Bistro nous a dit. que madame de Magney, surprise chez son amant par son mari, la était en instance de divorce ? — Ah oui 1 c'est vrai. tu — Elle n'a donc plus, pour subsister, que la pension q.ie provisoirement lui fournit, par bonté d Ame, son ex-époux, jusqu'à ce que le tribunal ait prononcé leur séparera Umi- — Ah ! bien... bien... — Alors, elle n'aura plus que sa dot qui, paraît-il, est assez modeste. » Florestine me disait alors que ce qui était chez elles ne valait pas la peine de us se risquer dans cette affaire. La Pelle soupira : rd — C'est fâcheux!... Voilà bien des jours je que nous penlo.i» à marcher sur celte pisle. — Je^u.is plus ennuyé que toi. — Les autres, les camarades, quand ils 1€ vont savoir ça, vont se moquer de nous. I « Nou« avions annoncé une bonne atfai n- Ie- — Et l'affaire ne vaut pas un clou de ; porte de priwn. U, ne vaut-il pas mieux i'aban-j La Pelle était de l'avis de Michel Gij-ou.-Au cabaret de la mère Brignousse, quand, on en parla, lorsque les compagnons, les affiliés de la bande des Villas, voulurent élever la voix pour se moquer du diseur de vers, La Pelle étala sur la table ses énormes poings. Aussitôt, dans les gorges des plus ardanla à critiquer, les paroles rentrèrent comme par enchantement. Du côté <le Michel Girou, tout finissait donc par s'arranger pour le mieux. Il n'en était pas de même du côté de cette pauvre Florestine. Après ce semblarit de succès, quand ellei rentra chez elle, elle fut de nouveau en proie à cette anxiété terrible qui S'était emparée d'elle après la première rencontre, après la reconnaissance de Michel Girou.Quand elle envisageait froidement la situation et y réfléchissait bien, elle était absolument terrifiée. —- Oui, se disait-elle, j'ai pu, par mon audace, par mon stratagème, écarter momentanément le danger. » Mais Michel Girou n'est pas homme à se laisser aussi facilement berner. » Ce que je lui ai dit a pu le surprendre au premier abord. ii Mais, la réflexion venant, il ne peut manquer de comprendre que je lui ai mentO i» Alors, doublement, furieux d'avoir été ainsi dupé, il s'empressera de mettre à exécution ses terribles menaces. » Il parlera, il trouvera quelque fournisseur chez qui j<» m'adresse... leur glissera tout doucement la chose dans l'oreille. » Le mot fera rapidement son chemin » l-:t madame de Magney ne tardera pas à être m'w au courant des bruits qui vont co.irir sur moi. .«Qu* décidera-t-eiiet dans ce cas?

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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