Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 20 Dezember. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8c9r20sk7r/
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Vendredi 20 décembre {918 lO centimes le numéro nnnpp — TV JOURNAL DE GAND ECHO DiSS FLANDRE3S ABONNEMENTS■ DEUX FRANCS PAR MOIS RÉDACTION & ADMINISTRATION : GAHD — 3, RUE DE FLANDRE, 3 — GAND TELEPHONE 665 Annonces fr. 0,80 la ligne. Réclames (avant les annonces) I fr. la ligne. Réclames en Chronique gantoise ou dans le corps du journal 2 fr. la iigne. Informations financières et Réparations judiciaires 2 fr. la ligne. — Ou traite à for:ait pour les .mnonces Les " Poilus.. viendront à Gand Oui, Gantois, c'est décidé ! Quant à riir comment il se fait qu'on vous autorise à accl; mer les beaux gars de France, ce n'est pa possible. Mais le 25 ou le 26 décembre vous verre dénier dans vos rues les capotes bleues de cie Le personnel chargé d'aménager les locau doit déjà arriver aujourd'hui vendredi. Le grc des troupes comprendra 3900 hommes d'infar terie avec 180 officiers, 200 hommes du géni avec 8 officiers, 640 artilleurs avec 64 officier; f>0 cavaliers avec 10 officiers, soit en tout 509 hommes et 265 officiers. Les troupes seront logées aux environs d l'Eglise St-Jacques et passeront deux nuil eu ville. Enfin on nous rend justice. On a compri qu'il n'était pas possible de continuer à éloigne systématiquement de Gand des soldats que tout la population réclamait II est probable que c u qui avaient tenté de nous faire passer pour de ingrats et des Francophobes verront d'un frè mauvais œil l'accueil enthousiaste que le Gantois feront aux vainqueurs de la Marne Peu importe ! En tout cas ceux-ci comprendront l'injur qui rous a été faite et ils verront combien pe elle était méritée. Nobles soldats de France ! Gand n'a pé oublié que sans compter vous avez versé voti sang pour la Belgique à Charleroi, contre u ennemi supérieur en nombre et ne reculât devant aucune ruse de guerre. Gand n'a pas oublié le sublime effort qu Grandeur et Décadence « L'on voit des hommes tomber d'une haut fortune par les mêmes défauts qui les avaient tait monter », dit quelque part L Bruyère. Les grands premiers rôles de la gnen auront connu des fortunes diverses. D'aucun qui végétaient sont devenus d'imposants pei sonnages, d'autres ont vu leur étoile pâlir tu rieusement ; ils étaient tout, ils ne sont plu rien. Demain, les historiens auront grand mal saisir le sens d'événements qui furent caus de pareilles secousses. Et les générations foi mées à l'effroyable creuset de la guerr n'éprouveront plus, au cours des années d paix qui vont suivre, que de bien piètres ému tions Leur sensibilité sera singulièremen émoussée. Ils ne seront plus que des blasés d la douleur et de l'horrible ! Qui ne se souvient de Krylenko, espèce d fantoche grotesque, arborant le titre de géné ràlissime des Armées Rouges, qui, la veille n'était qu'un médiocre aspirant de l'année d Tsar? Aussi détestable serviteur du « Peti Père » que de Lénine, les bolcheviks, à leu tour, l'ont renié.Maintenant, sur la «Newsky et la « Morskaia », les habitants de Petrc giad le rencontrent chaque jour, crasseux e dépenaillé, braillant les .journaux. Un généralissime camelot I Quel retour d fortune! . L'autre jour, de Stockholm parvenait I nouvelle que Beitler, ancien ministre bolche viste à Stockholm, avait dû se retiter. Au jourd'hui, il s'est installé, en qualité de tail leur, dans la capitale. Sur l'enseigne de 1; boutique, on peut lire, sous le nom de Beitler « ex-ministre bolcheviste ». Il a même t'ai publier dans les journaux de la ville une an nonce disant " qu'il remet les costumes à neu dans des conditions avantageuses »... Comme ses maîtres il avait mal taillé; sali ra-t-il mieux recoudre ? Maintenant que le kaiser est devenu ui quelconque civil, lui voici un tailleur ton trouvé, un retourneur de veste qui connut comme lui, des temps meilleurs. L'ex-empe reur et l'ex-ministre pleureront leur gran deur déchue dans le gilet l'un de l'autre... Touchante scène, n'est-ce pas ? Il existe une maquette de Carpeaux, grossi comme le poing, — mais vaste comme ui monde, — qui dit l'effrondement de l'aigle su: le roc nu de Sainte-Hélène...Celui-là,du moins sut bien mourir... Echos du palais 19 décembre, Doléances !... Parmi les volontaires qui se sont enrôlés pou: la durée de la guerre, il s'en trouve — et parm eux des avocats — qui estiment que, mainte nant que la guerre proprement dite est finie, h gouvernement tarde vraiment beaucoup à leu: donner leur congé définitif et à les renvoyer i leurs affaires. Ils arguent, non sans raison nous semble-t-i1 que maintenant que le rôle de l'armée à aile: occuper le territoire ennemi, à tenir garnisoi e vous avez fait à la Marne en septembre 1914. i- Gand n'a pas oublié que vous avez lutté ; s ses portes la veille du jour où se sont montré: ici pour la première fois ces barbares qu'il ; z . fallu supporter pendant plus de quatre ans. '■ Gand n'a pas oublié que vous avez aidé no x Pioupious à défendre avec acharnement 1 s dernier coin de noire territoire. , Gand n'a pas oublié l'accueil que la Franc e hospitalière a fait à nos compatriotes réfugiés 'i Gand n'a pas oublié les prodiges d'héroïsmi 0 que vous avez accomplis pendant plus d< quatre ans. e Gand n'a pas oublié que c'est un de vo s généraux qui a dirigé les opérations devant no porles. s Et Gand qui vous a acclamés avec tan r d'enthousiasme un soir en 1914, lorsque vou e portiez encore vos pantalons rouges, Gand qi x d'un élan unanime est venu aide à vos frère s prisonniers, malgré les menaces et Ies.châti s ments, cette cité vous dira combien elle es s heureuse de vous revoir et de fêter votr :. triomphe. Et par ses acclamations vous com prendez tout ce qu'un peuple a souffert pendan e cinquante mois, vous comprendrez quell u reconnaissance il garde pour ceux qui ont aid les Nôtres à nous rendre la liberté. Et vou s verrez aussi que ce peuple est digne de e grands soldats qui ont lutté pour lui, vous verre n qu'une occupation de plus de quatre ans n'a p it l'abattre et que loin de les faire disparaître, ell n'a fait qu'affermir chez lui les sentiments d e droit et de l'honneur. » dans les villes, ou à garder les frontières, qu c'est là l'affaire des gens de métier, c.-à-d. de e militaires de carrière. y Si, quand c'était nécessaire, on a fait appel a leur dévouement, et s'ils étaient prêts à verse leur sang et à donner leur vie pour la Patrie, e leur semble qu'aujourd'hui rien ne saurait le s empêcher de reprendre leur vie dans le civil. Et ils ajoutent, non sans quelque fondement que ceux qui sont demeurés chez eux, non seule s ment n'ont pas couru les mêmes risques, mai qu'ils ont pu continuer à s'occuper de leur 1 affaires, — et plus spécialement pour ce qui es e des avocats, qu'ils ont conservé leur clientèle e profité même de celle que leurs confrères absent e avaient abandonnée. e Dès lors, il n'est que juste qu'au moment oi les affaires reprennent, ils ne se trouvent dan t une situation désavantageuse, car ils ne peuven e profiter de cette reprise tant qu'ils sont sous le drapeaux, et risquent de voir les autres retire 6 seuls les avantages qui devraient légitimemen être réservées à tous, et peut-être même de pré férence à ceux qui ont risqué leur place pour 1 11 défense du pays. 1 Nous nous joignons bien volontiers à eux pou 1 que le gouvernement les licencie au plus tôt. n Du droit qu'a une femme trompée de si j. faire justice.... Il ne s'agit pas de pousser les choses jusqu'; 3 la théorie fameuse de Dumas : « Tue-la » oi « Tue-le » pour l'époux qui a acquis la preuvi t de l'adultère de son conjoint — bien qu'en ca: de flagrant délit, le code prévoit une excusi légale, et que les jurys vont souvent jusqu'à 1; . justification intégrale, quand ils n'acquittent pa: i avec acclamations. . Le cas qu'a eu à juger le tribunal correction t nel et ensuite le Cour de Gand, est plus simpli et moins dramatique : une femme a en mains 1: f preuve que son mari la trompe avec une com plice, mariée elle-même. Un jour elle attend s; rivale, et après échange de quelques propo: aigres-doux, elle flanqua à sa rivale ce que l'oi ! appelle vulgairement une pile. D'où plainte e l poursuites, car les coups ont été assez grave: et ont entraîné une incapacité de travail. Les juridictions saisies ont estimé que les fait: . n'étaient pas assez graves en soi pour entraîne une peine correctionnelle, et comme d'autri part une peine de police ne pouvait êfre appli , quée, plus de six mois s'étant écoulés depuis le: , faits, sans qu'ait été accompli un acte interrup tif de prescription, ils ont acquitté la coupable d'ailleurs en aveu. C'est un triomphe pour le sexe faible, mai: beau ; mais qu'il n'abuse pas de sa victoire, riei n'étant plus variable — sauf la femme elle même ! — que la jurisprudence des cours e tribunaux. X.X. f,. a Les Expositions Croquis de guerre d'actualités par A. J Alexander, exposés dans la Salle des fêtes di Vooruit (rue Neuve Sf-Pierre) recueillent ui grand succès de rire et de patriotisme. Les Boches et leur ex-kaiser ont fait la majeur* partie des frais de ces deux cent cinquanh satires ou caricatures. Quelques unes sont des i sinées avec beaucoup de soin et de goût, telli celle qui*s'intitule « Are impérial ». La pluparl sont enlevées à la diable (songez qu'elles onl été : exécutées en quelques semaines !), mais elles 1 rachètent par leur verve l'insuffisance de la i technique. Tantôt elles valent surtout par le , piquant de réservation, la drôlerie du détail, j — par exemple «Oud Gend ». «Nouveau Riche», | « Passeport », etc.; tantôt c:Ses constituent de véritables et sanglants actes d'accusation contre 5 les brigands teutons — par exemple « Vol de : vin», «Second vol de cuivre», etc.; ou des ! flèches vengeresses à l'adresse des traîtres flamingants, par exemple « Soirée de débat », « La fuite en Hollande «, etc.; tantôt encore elles sont douloureuses et tragiques, — comme ' «Contrebandiers prisonniers»,«Ration de soupe», etc., — ou horrifiantes et cauchemaresques ! comme « Le Lusitania », « Le rêve du monstre», ' etc. Toujours elles sont curieuses et intéressantes, toujours aussi elles sont empreintes d'un patriotisme chaleureux, d'une haine^igou-' reuse pour les Boches et Flamboches. Pour 1 couronner dignement son œuvre de loyalisme 3 et de revanche, M. Alexander nous montre, j casqués à l'allemande, ces « Vlamen in Duitsch-land » que l'on peut voir, à la vitrine de nrs bureaux, coiffés d'une buse. Tous les patriotes auront à cœur d'encourager par leur visite l'œuvre vaillante du carica-" turiste. Elle aussi nous dit : « Souvenez-vous I » s O. V. s —* «4 \ Visite du Président Wilson à Bruxelles. s Le Roi a adressé un télégramme au Président ' Wilson, l'invitant à se rendre à Bruxelles, au cours de son voyage en Europe. L'invitation - royale a atteint le Président Wilson au cours de sa traversée. Dès son arrivée en France, il a chargé le Ministre de Belgique à Paris de remercier vive-^ ment le Roi de son offre gracieuse, et a ajouté qu'il serait heureux de se rendre dans la capi-I taie de la Belgique. La date de son arrivée n'est pas encore fixée. 3 Eile ie sera dans quelques joujs. Le 2î novembre fête nationale 5 MM. le comte Goblet d'Alviella, Magnette, 5 Alexandre Braun, Hanrez et Colleaux ont déposé t au Sénat la proposition suivante : t « L'anniversaire de la journée du 22 novem-5 bre sera célébré chaque année comme fête nationale. » C'est le 22 novembre, on le sait, que le Roi a effectué à Bruxelles sa joyeuse entrée. —» «..i Aux chemins de fer M. Renkin, minstre des chemins de fer a adressé l'avis suivant au personnel. « On m'a signalé que des agents mus par un sentiment patriotique éprouvent delà répugnance à renouer des relations de service avec certains de leurs collègues accusés à tort ou à raison d'avoir eu des complaisances à . l'égard de l'autorité occupante. « J'apprécie le mobile qui les fait, agir et k je saisis cette occasion pour rendre hommage à la magnifique attitude de tout le personnel du Département. Il serait regrettable de laisser subsister des accusations non fondées, comme il serait incompréhensible de ne pas châtier les coupables. » C'est pourquoi j'ai décidé d'instituer une commission d'enquête composée de hauts fonctionnaires dont le caractère donnera toute > garantie d'importialité et qui sera chargée j d'instruire les l aits qui seront portés à sa connaissance., « Je désire et je donne formellement l'ordre à tous les agents du Département de repren-, dre immédiatement leurs fonctions à moins j qu'ils ne soient régulièrement autorisés à rester momentanément en non-activité. > Le Ministre, J. Renkin. » Si nous comprenons bien, les traîtres aussi : doivent reprendre leur service. M. le Ministre - apprécie le mobile qui fait agir ceux qui refu-s sent de collaborer avec des traîtres. Mais il . faut laisser à l'Administration, paraît-il, le temps d'examiner chaque cas. Si cela doit se faire à Bruxelles pour tout le pays, il passera ; encore beaucoup d'eau sous le pont avant que i le nettoyage soit complet. Pourquoi M. Ren-. kin ne prend-il une mesure analogue à celle t qui a été prise par son collègue des Sciences et des Arts, des Athénées et des Ecoles moyennes, lequel a chargé les Bureaux administratifs de faire une enquête préalable et de prendre des mesures provisoires en attendant le jugement qui doit venir de haut i lieu. i De cette façon justice serait rendue tout de I suite et M. le Ministre n'obligerait pas des ! ; Belges qui, sous l'occupation boche, ont tour-: ; né franchement le dos aux traîtres, de tra- - i vailler à côté de ceux-ci, maintenant qu'ils : | croient avoir recouvré toute leur liberté. Chambre des Représentants Séance du mercredi 18 décembre M. LE PRÉSIDENT donne communication d'une lettre du Procureur général annonçant des poursuites contre Augusteyns et Henderickx, députés d'Anvers, accusés de crimes envers la sûreté de l'Etat et de manœuvres ayant favorisé les desseins de l'ennemi. M. RENKIN dépose un projet de loi étendant le bénéfice de l'octroi de licence aux navires étrangers dans les mêmes conditions que celles requises pour les navires battant pavillon belge. La Chambre discute le projet transitoire des finances. M. DELACROIX répondant à divers orateurs dit qu'il aurait voulu faire commencer l'année budgétaire le 1 avril. Mais d'ici-là nous devons vivre. Nous avons donc demandé à la Chambre de pouvoir percevoir les impôts existants. Nous en avons exclu la taxe sur les absents el l'impôt sur la fortune mobilière qui ne furent pas payés. L'administration des finances a cru qu'il valait mieux trouveT des ressources nouvelles en frappant les fortunes nouvelles produites par la guerre. Voilà pourquoi elle s'opposa aux desseins de l'occupant qui voulait simplement tripler tous les impôts existants. On a établi plusieurs impôts que le Gouvernement demande de pouvoir percevoir pendant trois mois encore. Pendant ce laps de temps, il nous faut dresser le budget pour la situation nouvelle dans le pays, où il ne reste plus rien. Nous devons déposer le budget avant le 31 déc. afin de pouvoir obtenir les crédits provisoires ; sinon nous ne pourrions même plus payer la solde des soldats. La guerre a augmenté notre dette d'environ cinq milliards que les Alliés nous avancèrent. Nous avons demandé aux Alliés qu'ils continuent à faire des avances mensuelles pour nous permettre de faire face à la défense nationale Mais il y a les dépenses intérieures pour lesquelles nous ne pouvons plus recourir à un emprunt. Si on ne réclamait pas les impôts arriérés, on devrait rembourser les sommes payées pour ies autres contribuables. L'application at la loi sera rationelle et équitable. Les impôts supplémentaires établis n'atteindront pas les petits propriétaires. Nous ne pouvons pas exempter une catégorie de nos concitoyens ; mais quand nous nous trouverons devant des situations lamentables, nous interpréterons lé loi avec douceur. Je tiendrai note de toutes les observations présentées pour l'étude de tout notre régime fiscal qui doit être entièrement refondu. M. LE PRÉSIDENT propose de renvoyei tous les amendements à la commission. M. WOUTERS déposé le rapport de la commission qui a examiné le projet du contingent. Elle adopta à l'unanimité le projet fixant le contingent à 350.000 hommes sur piec de guerre et à ÎOC.OOO hommes sur pied de paix, La Chambre décide de discuter d'urgence ce projet. M. MASSON déclare qu'il ordonna une en-j quête concernant les plaintes relatives au cantonnement dans les Flandres ; il se propose d'aller sur place mettre fin à cet état de choses. Concernant les congés, il déclare qu'il est difficile d'accorder en même temps des congés à tout le monde. M. ANT. DELPORTE dit que la gauche socialiste votera cette fois le contingent parce que nous sommes encore en guerre, puis parce que l'ancien régime est aboli et parce que tous les jeunes gens iront à la caserne. Nous espérons qu'en lemps de paix la durée du temps de service sera diminuée, si tant est qu'il faudra encore une armée quand nous vivrons sous le régime de la Société des Nations. Le projet est adopté à l'unanimité des 105 membres présents. M. HARMIGNIES dépose un projet apportant une modification à la loi sur la collation des des grades académiques, l'organisation des examens universiraires; un autre projet apportant une amélioration au trailement des professeurs des Universités de l'Etat. La Chambre adopte à l'unanimité le projet prorogeant de quatre années le mandat des membres du Conseil Colonial. M. JASPAR donne des indications sur le programme du déparlement des affaires économiques. Il énumère différentes matières premières réquisitionnées par les Allemands, fail part à la Chambre des tristes constatations qu'il fit sur l'état de notre industrie; la destruction de celle-ci fut préparée suivant un plan général conçu par l'Allemand Raghenau. Nous devons demander réparation à l'Allemagne et prendre des mesures pour que les industriels puissent travailler en attendant la liquidation de l'indemnité. Le ministre insiste sut ( la nécessité de voter rapidement le projet portant sur les réparations des dommages de guerre. : La guerre a nécessité la réglementation de l'importation et de l'exportation. Nous devrons continuer ce contrôle pendant toute la période ! de transition. Maintenant s'il n'y a plus de | besoins de gueire, il y a des besoins de reconstruction. Tous les Alliés sont d'accord pour maintenir la réglementation en vigueur. Nous avons créé un Comptoir National d'achat comprenant 1350 commerçants et industriels belges établis pendant !a guerre à l'étanger. Le comptoir ayant des représentants à Paris, à Londres et à La Haye, j'ai demandé à !ous les administrateurs de venir s'établir à Bruxelles, la reconstitution du pays doit être l'œuvre des industriels et des commerçants co"trôlés par l'Etal. Je suis partisan de la liberlé organisée. Ce qui manque tout d'abord dans notre industrie, ce sont les courroies el les huiles de graissage. Nous en avons ordonné l'importation immédiate par foules les frontières. L'intérêt général exige que les industriels travaillent pour le bien de tous. Je leur ai demandé d'exclure tous ceux qui sont fentés d'oublier leur devoir; la guerre nous a appris la force de l'union. Nous sommes assurés du concours de puissances amies. Je ne me laisserai guider que par l'intérêt national. Au Moniteur La Direction générale du Contentieux et du Protocole du Ministère des Affaires étrangères est supprimée. Le service du Contentieux est rattaché à la Direction générale de la Chancellerie, qui prend la dénomination de Direction générale de la Chancellerie et du Contentieux. Le service du Protocole entre dans les *ttri-butions de la Direction générale du Secrétariat général, à laquelle la section de la Comptabilité est également rattachée. 11 est créé aux Ministère des Affaires étrangères une Direction générale du Secrétariat général, dont les attributions sont fixées comme suit : 1. Personnel de l'administration centrale ; 2. Service de l'expédition ; 3. Service du protocole ; 4. Service de's ordres et de la noblesse, de la bibliothèque, des archives, de la presse et des traductions ; 5. Service de la comptabilité et du matériel. Le Directeur général du Secrétariat exerce, dans la sphère de son activité, les attributions dévolues normalement au Secrétaire général. Par arrêtés royaux du 9 décembre 1918 : M. Pierre Orts, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire de 2e classe, est chargé ad intérim des fonctions de secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères ; M. J. Brunei, directeur général à titre personnel, est nommé directeur général du commerce et des consulats au Ministère des Affaires étrangères ; M. Henri Costermans, directeur, commis-sionné enqualitéde directeurgénéral, est nommé directeur général du secrétariat général au Ministère des Affaires étrangères; M. Albert de Bassompierre, directeur à titre personnel, coramissionné en qualité de directeur gé éral, est nommé directeur général des affaires politiques au Ministère des Affaires étrangères ; M. Alfred De Ridder, directeur, est nommé directeur général à titre personnel au Ministère des Affaires étrangères. Par arrêté royal du 8 décembre 1918, la démission de ses fonctions de chef du cabinet du Ministère des Affaires étrangères, offerte par M. le comte Léo d'Ursel, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire de Ie classe, est acceptée. Par arrêté royal du 9 décembre 1918, M. le baron de Borchgrave, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire de Ie classe, est chargé ad intérim des fonctions de chef du cabinet du Ministre des Affaires étrangères. Par arrêté royal du 9 décembre 1818. M. le comte Pierre van der Straten-Ponthoz, directeur général au Ministère des Affaires étrangères, est mis en disponibilité par suppression d'emploi. '• * * M. le comte Pierre van der Straten-Ponthoz, directeur général, est nommé Grand-Officier de l'Ordre de la Couronne. #*« Par arrêté royal du 14 décembre 1918, sont nommés membres du Conseil général de la Caisse générale d'épargne et de retraite, et désignés pour remplir les fonctions de membre du Conseil d'administralion ; M. Dubois J., secrétaire général du Ministère de l'Industrie et du Travail, membre de la Commission permanente des sociétés mutualistes ; son mandat expirera le 31 décembre 1920 ; M. de Sadeleer, L., Ministre d'Etat, ancien Président de la Chambre des Représentants, sénateur ; son mandat expirera le Î1 déc. 1921. M. de Hemptinne, E , docteur en droit, prési-j dent du Comité de patronage des habitations ! ouvrières et des institutions de patronage de

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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