Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 24 März. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww78d2k/
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JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 fraDCS pour trois mois Pour l'étranger, le port en su* RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE. 3, GAND TÉLÉPHONE 665 - ANNONCES* ▼oir le tarif au bas de la dernière page du Journal. I fleuri. .Ten n v I'ahukîAiu ,. I I Le Gooffre Colonial U cîiombre a fini par trouver le temps .■e consacrer trois séances à la discussioa du budget du Congo. Trois séances pour la discussion de !a Hfslion autocratique d'un empire quatre-vingts fois grand comme la Belgique, où I nnL~été i>erpétrés naguère des abus dont I l'horreur a soulevé l'indignation du monde I civilisé et dont la cession a été le but mê-île l'annexion, c'est vraiment modeste, I «urtout quand ce budget colonial, qui de-I voit faire couler le pactole dans la métro-I mie, nous révèle, au contraire, un joli dé-| (ifit avoué de 21 millions au budget ordi-I nuire, de 30 millions, quand on y ajoute 1rs dépenses qualifiées d'extraordinaires, et I qui se reproduisent, en réalité, tous les I ans. Ajoutez à cela que c'est la première fois, I depuis six ans, que le budget colonial est I à peu près discuté en tant que budget. Et I ajoutez-y que les orateurs qui ont pris part I à cette" discussion, à commencer par le I ministre des colonies, ont constaté la to-I taie indifférence de la Chambre, l'absence H de presque tous les députés, le manque I complet d'esprit colonial dont tout cela est I l'attestation. C'est bien encore une fois la confirma-I lion de tout ce que nous avions dit en com-I battant l'annexion, après avoir longtemps I combattu la politique royale : il n'y a pas I d'esprit colonial en Belgique ; c'est en spé-I culant sur la totale indifférence du pays à I l'égard du Congo et sur sa complète i'gno-I rance des choses coloniales, que le gouver-I nement clérical, avec le concours de quel-I ques coloniaux de gauebe, qui se déclarent I enchantés de ce qu'ils ont fait et prêts à I recommencer, il nous a- repassé l'éléphant I congolais, avec ses tares et ses charges, Nous avions dit aussi qu'après l'anne-I xion faite, il n'y aurait pas plus d'esprit I colonial qu'avant, et pas de contrôle par-I lementaire sur la gestion de la colonie, I parce que le seul souci des députés belges ■ serait d'avoir le moins d'ennuis possibles I avec le Congo et de ne s'en occuper que I quand il n'y aurait pas moven de faire I autrement. Ma s'est vérifié de point en point, com-M me tout ce que nous aviorns dit pouir dis-I snader la Belgique die s'atta cher ce boulet I au cou. Mais la Belgique s'est laissé faire et I miînlenant il n'est que jusîe qu'elle paie. ■ El elle va payer de plus en plus. I Un lui avait promis la séparation des ■ patrimoines et annoncé que le Congo se- ■ lait pour elle une miije d'or,, alors que le I contraire était déjà évident ]>our tout hom- I me à moitié clairvoyant ou à moitié de ■ bonne foi, dès avant la reprisse. I t les quelques colotniaux de gauche, qui se sont alors séparés de la gaçjche et ont I aidé la droite, avec NI. Vandervtelde, à vo-I 1er I annexion (M Vandarvelde explique ■ que c est parce qu'il ne voyait pas d autre I fyen.de mettre fin aux abus du régime ■ léopoldien) ont soin de rappeLeû* qu'ils ne I Hl a?,lent Pas ces illusions et prévoyaient ■ le déficit. I il est otrlain que s'ils l'avaient dit as-I scz haut pour que le public fût amené à partager cotte prévision, l'annexian n'uu- ■ rait pas été votée, et nous ne serions pas I ™ts a ct '^"go qui, je le disais au Con- :C5 progressiste, il y a quinze jurçirs, fi- I Eiq™ISei",blat>lem€I11 P*"' manger la I J' "81P? assister fi la discussion du bud- ■ aÇi coiomat ; j étais à Geaève, où j'avais été I ' P°UJ', défendre d'autres, opiprimés. ■ ',"e J1,"- "', seul d'abord, ensuite avec ■ V ei'vclde, 1 ai essaye de défendre les nè- ■ ? ? <•« tongo contre les abus de l'explod- ■ wiion loopoldieane. ■ j ne regrette pas mon absence, ayant I fr !lc>! s la question de l'annexion II I n, ^ me écouter par mes I ' riffi", ', <lolnit ie erois cependant' que I vôvîMu.Q r'(S "itérèts avec quelque çlair-I nrfi ? Peuvent s'en apercevoir au- ■ Ll î «t auront l:occasion de s'en aiper-I pi,», P 6,1 P'us), J'ai cru qu'après I li»Ln mon rt!e .éta,ilt de me <Mre et de I ,niir„ fnncxl0n'i6tes réaliser, sans la re entrave leurs grandes réformes, ■ rit» 11 re '€ bonheur et Ja prospé-I ' J\j Congo et. de la Ëeigique. ■ ruina?»05'. . ' ?v°ue fu'il me répugne de I < 'v m, ')ar débats éoourtés comme ■ *m S0Si encore permis sur nos bud- ■ an5_la bousculade de cette fin de ses- ■ j.. t , , ~ . Enfin, j'ai toujours eu pour principe < '.e parler à la Chambre que quand j'ai & disons de croire que ce que j'ai à dire i Ta pas dit par d'autres. Et je n'aurais pu rien dire d'autre, icujt inieux te dire que ce qu'ont du m< eux amis Jourez et l lecliet, dont les dei .scours, substantiels, bourrés de faits . arguments, pleins de lx>n sens et de log ue, devraient être mis sous les yeux < e.5 conir 'ijuables et longuement méc '•• fi:. n'a rien trouvé à leur rôpo: :i 3 est i>;en gardé de leur fournir l< -. cations qu'ils demandaient sur la f . cii.nl il entend parer au déficit et assi • l'avenir de la Colonie. i; n'a rien répondu, d'ailleurs, à la cr ■'; Jt? serrée qui avait été faite de sa gestic an ai ère et administrative par deux « o aiaiux » de gauche, MM. Mechelynck , • ranck, dont tes discours, malgré la peti anXare coloniale et annexionisle de N 'ranck et les bouquets de fleurs qu'il a cr voir offir au ministre, sont d'accablon quisitoires pour la gestion de celui-ci. Au fond, en ces trois séances, le déb< ùoessaire sur le budget du Congo a é1 rillaminent entamé, la situation inquiétai 3 de la Colonie a été exposée, les redouti •ies questions qu'il faudra résoudre ont él •n partie posées {h part la question in te: îulionale dont personne n'a osé parler ►uis le débat a tourné court et il n'a él -'■pondu à rien. Le ministre s'est dispensé d'avoir un pr< ranime en nommant une Commission. I: i c lie Commission ! Quelques financiers < irs avocats : M. Limpain, M. Grimar( \I. 'J'hys ! Pas ii était besoin de constituer une Con nission ix>ur savoir que ce serait là le compétences dont M. Rcnkin prendra' l'avis. Les questions qui se posent vaudraier •ependant la peine qu'on prit l'avis d'aï 1res gens que les hommes de finances pou qui le Congo a été l'occasion de brasser de affaires et de gag. des millions, en parti avec l'argent arraché, en dépit de promeî ses aussilût oubliées que faites aux contr buables belges. Le déficit ec;| de trente millions, e^ H ir on augmentant, puisque le caoutchouc ef fini, comme l'ivoire, et que profit induf Iriel de l'exploitation des mines reste trè problématique faut.e de main-d'oeaivre c faute de moyens de transport, et que le tentatives d'exploitation agricole ont lamer :ablement échoué : on a dépensé sept mil ions pour créer vingt petites fermes, don les exploitants devraient immédialemen rentrercen Belgique s'ils cessaient detr entretenus par le budget. Les coloniaux d'Afrique demandent, le uns ouvoriement, les autres sous des foi nés détournées, le rétablissement du trn forcé et l'extension des châtiments corpo I rels, d(- la chieottc, qui est toujours pré j vue par le« règlements et appliqués, mai: qu'on voudrait sans doute étendre h 1; | perception de l'impôt indigène, lequel n'es ;>as tan», le moyen de remplir les caisse de la colonie que de contraindre au tra vail le nègre paresseux et sans besoin. Il est vrai, au Congo comme dans toute: les colonies, que le colon est l'ennemi n-de l'indigène. F>t c'est dans ces conditions que M. Hen 'lin vient proposer de nous embarquer pou la construction eu <li\ ans, au Congo, d( cinq mille kilo'nèlres lit? nouveaux clic mins de fer, aulanl qu'on en a construit: en Belgique depuis ISW, et moyennant uni '!:'[)ense que les coloniaux les plus avisé: ■ stiment 5 la bagatelle de 750 MILLIONS Irois quarts de milliard — plus le rachat 1 la Société de M Thys, de son chemin d< for congolais, construit en grande parti» avec notre arpent, sur lequel il maintien les tarifs cnii rendent tout tarif sérieux im possibk* et qu'il faudra commencer pai "efâire complètement quand on aura ra cheté. Le Congo nous coûtera donc, comme en trée de jeu, le milliard, dont avait parl< M. De Snut de Naeyer, et il faudra trouvej ce milliard pour 1e congo, en même temp: qu'un autie milliard qu'il nous faudra cm nrunter pour consolider notre dette flot tante, nos bons du Trésor, nos empru.nl: \ court ter.ne, produit du régime de gas pillages pratiqué en Belgique par M. De 3met de Naeyer et ses disciples. On dira que c'est de la folie. Ce n'est qu< la logique de la politique coloniale. Ces pourquoi nous l'avons toujours combattue Et nous ne sommes qu'à ses débuts. Ri oi laisse faire les coloniaux, elle finira pai manger îa Belgique. G. L. 5 ECHOS li îs iX I. invasion noire. Maintenant que les congrégan tes von! émargor directement ie officiellement au budget de l Kt j. il est plus intéressant que jamais de nu Irer combien, comparativement à l'augm v talion di la population, est énorme 1'. croissement du nombre des religieux , . Belgique, ac< i oisjement <jui, en trente ai a élé (!« cent tix'nie j>our cent. Mais citc des chifft »s. De lî>î#» à I8K), l'augmentation de la | ' pulation est de i).X> p. c., celle du nom! ^ des religieux de 11.81 p c. ; de 184.K) à 11> y respectivement de 10.^8 p. c. et 38.81 p. r "I ef, de |ÎXK> à 1ÎH0. cela devient, pour 10 L> p c., prè* (Ik* cinquante-sept pour ce 1 exactement ôG.05 r, c. ! u La populalion des couvents, qui a pas s -le 1S.S0 à 1010, au chiffre de 58,3.'»0 rt •-iieux, augnienle donc bien plus rapit 'f aient que celle du pays lui-même. e Pour qu'on ne puisse nous accuser 1 nous servir de chiffres fantaisistes, ajt tons que nous les tirons de l'Exposé de é situation du royaume. Cette progression de la population d ), couvents est, fait bizarr^, loin de se rép; é tir d'une façon uniforme dans le pays. 1 comparaison de 1880 avec 1910 fait resst >- !ir les chiffies suivants pour les divers lt' i)rovinces : Augmc l, 1880 1010 tatio f-'landre orient. G,066 10,145 61) p. i I-'landre occid. A,Ml 8.710 100 p. s Vn vers 2,7 iO 5.991 119 p. t Namur 1.919 4,3Cx") 127 p. T>rabant 4,012 10.017 128 p. 1 '.imlxvurg 1.100 2,885 119 p. i- f'iége 1.660 4.779 188 p. r Mainaut 2,951 9,335 210 p. s Luxembourg 4-77 2,121 345 p. c C/3-n'est )>as sans surprise que l'on co ; sidore ces chiffres car, contrairement à j. qu'on supposait généralement, c'est précis nent dans l^s trois provinces réputées 1 n nlus cléricales que 'a progression du noi I bre des religieux est le moins accentuér . et on la trouve le plus accusée dans tre s provinces dont deux connues comme an j cléricales Pour la troisième, le Luxer bourg, libéral jadis, on comprendra coi ment et pourquoi il se cléricalise insen: Mement. wu I A la mémoire de Paul .Tanson. C'est le 19 avril prochain qu'c inaugurera, à Saint-Gilles, la pl que que l'administration comm nale Ti fait placer sur la demeure que Pa Janson occupa rue Defacqz. Cette plaque due au sculpteur Stoffy évoque les traits du défunt et rappelle I fonctions qu'il occupa. wv% Pour qu'une femme soit parfait Voici, du temps des fabliaux, u petit cours de morale à l'usage d-• épouses qui désirent atteindre à perfection. Il a le mérite d'être très cor plet dans sa concision et vaut d'être ter par nous en haute estime,comme il l'étc par nos bons aïeux. # Il est trois choses auxquelles une fernn doit cf ne doit pas ressembler : 1° Elle doit ressembler à l'escargot, cr ne quitte ^jamais s:i maison ; mais el ne doit pas, cr.mmc l'escargot, mettre si son dos tout co qu'elle possède. 2° Elle doit ressembler à Vécho, qui r parle que si on l'interroge ; mais elle r loit pas. comme l'écho, chercher ix avo toujours le dernier mot... , 3° Elle doit, comme l'horloge de la vill être d'une régularité parfaite : mais el ne doit pas, comme l'horloge, se faire ei tendre de toute la ville... d «r WW Les beautés de l'éloquence jud . ciaire. — La scène s'est passée dans salle de danse de Magic-City. 1 tribunal la connaît mieux que moi. — La bouteille est allée s'aplatir conli le mur. — Sur ia pl linte à nous faite par h bouchers que ie marché n'était plus sufl sain ment approvisionné de bêles, noi avons résolu de iu us y transporter... — Le mari s'était, «ijerçu qu'il n'éta pas seul à parligëi la fidélité d-" sa femm — Mop. adversaire met l'accident sur dos de la pluie. B————P I wvv Une jeune femme A son boucher: — ^Je vous apporte mon bébé ; voulez-vous avoir l'obligeance de me le peser ? Avec les os, madame . is- . et " " ^ >! Le Drame du Figaro ^ LES ABORDS DE LA i RI SON 1S, Paiis, h, — Le calnw le plus complot n'b lis P.as ceSlS(^ de régner aux environs de la prison Saint-La^ôre où est détenue Mme Caillaux. Une douzaine d'agents ass-arenl le oervice d'or-,0_ die qui n'a p^is eu a intervenir uisqu'ù présent, "e M. Caill-ux, qui ost venu w M.n-» Caillaux. )!), a quitté la prison, vers o 1/2 heures, «ins qn . ; son départ suscitât Je moindre mouvement d< () j curiosité. \[ L'AFFAIRE HOCHET TE MARIX S'EN' MELE sé Paris, 2-2. — ..e capitaine Marix, aiiii^n rap ]j. porteiw près le CorsoU de guerre de l'a ri-. |e_ u.divsso au président de la Conimission d'eiuiuc lu une lettre où il se met il l'entière disposil:Qr de cette Commission, faisant remarquer (îuc n<- l'aXfaiie Bocliotle el l'affake Mar x sont ins->u- parables ayant été conduites.juridiquement d la la même munu-.iv exceptionnelle sous l'inLuen ce do circonstance; politiques. es 11 faut savoir, dit-il, si i; procureur général ir. Fabre qui. dans les deux cas. ordonna l'enquôtr san* pais.se- par lo l'arqueLn'a pas mi à obéi" r pour !'arre l;ilii,'n clii capitaine Marix connu " i'1 dit av<wr du obéir pour 1''ajournement du LS pixices Itoch.'lte. t.fvs détails (lue M. Marix vont apporter de-n- vant la CommUsion < labliront. conclut il, à ur. n monstrueux arbitraire gouvernemental, c. j Propos mues et Mis l' f'LEUHS ET PLUMES c. Ce fut une exceiîente joiunéc pou.r les u. autruches et autres volailles d<; dimensions ce majuscules ou minuscules : le Parlement dt.' ;ô- Westminster a voté le bill tendant à inler-■s dire l'importation en Angleterre des plu-n. mes d'oiseau. : Je pense un peu à vous, pendant qui-is les autruches illuminent peut-être le désert i- et rigolent à hec déployé, Jenny l'ouvrière, u- « petites mains » des sombres casernes pu-u. risiennes, plumassiéres, ouvrières des îi- " fleurs et plumes » de qui l'industrie se trouve menacée... Mais après tout, comme vous vous adressez à l'inépuisable coquetterie féminine, on ne pourra se passer m de vous, les petites fées, et au lieu de plu-a- nus, vous ferez des fleurs. u- Et nous, les liomlnes, simples specta-ul teurs des efforts des femmes vers la beauté, nous pouvons applaudir. En enlevant n, aux eompatrioles de Mrs Pankhurst leurs ;s panaches, Albion leur rendra un grand service : ces dames étaient ridicules. Et je ne parle pas seulement des Anglaises, mais de toutes les autres femmes civi-' Usées qui n'avaient, quand elles se plan-taient une plume d'aubruche sur le chi-r gnon, d'autres excuses q'je ces deux-ci : C'est la modo et c'est cher. " Oui, mesdames, prenez la rose au ro-., sier et laissez la plume à son croupion natal. Ne vous déguisez pas en dinde, en perruche, en pintade... Ceux qui ne vous aiment ]>as sont trop portés à vous dire . que cela vous va à merveille-.. On vous a . raconté en vain, pendant des ans et des ans, les tortures infligées U la pauvre aigrette qu'on prend sur son nid et dont, toute vive, on érorelie la tête. Malgré ce récit, on voit des femmes pas méchantes, dans des pays pas barbares, coiffées d'aigrettes, ir On vous a raconté les massacres d'oiseaux de paradis, la stupide destruction dies pier-e, reries vivantes de la jungle. Tout celp n'aie vait pas réussi. i- En Angleterre, la plume était une partie de l'uniforme féminin obligatoire aux dra-wing rooms d" la vieille Victoria... C'est I pourtant d'Angleterre — après les Etals-Unis — que vient le signal d'humanité at-tendi'i.j Puisque vous n'étiez ni raisonnables, ni humaines, mesdames, vous le serez mal-,c gré vous... Quelques grandes dames avaient bien déclaré qu'elles n'ouvriraient ^ plus leurs salons A des femmes emplu-I mées ; la plume fantasque était bien sou-Ia dénonciation d'une fâcheuse nro i, ^fSu loT^udra . =r toutes ces cons^tf^'et^ e ■wiiB ii ■■■ n nnwmm ■ ■■ ■■■ i » f'euri. Jenny l'ouvrière fera des miracles U tionl ceint de roses (ou d'œillets... ot ie ont et que vous voudrez , vous nourre; sourire sans qu'on s'attarde à penser ai massacre dont fut le prix la plume d( \pt„o chapeau, sans avoir l'air 5c la cui Mni.-rr®qm se planta sur le chef les dé [rouilles opimcs de la viclime qu'elle vien d égorger, de vider et de trousser. BOBBY à l'Etranger LA CUISE DE L'ULSTER DEOL\!L\TION DU MINISTRE D'IRLANDE -MENACES DE LORD CEC1L - LA SITUA TION. Londres, 2.1. — n ne faudrait pas accorde; une importance exagérée aux mouvements d( trouj)es en Irlande. Le governement ne pouvai refondre (pic par ces précautions militaires auj menaces des torys, môme s'il ne les prend pa; trop s t cu\. le ministre d'Irlande, M. Birreîl vient d'ailleurs de faire c<îttc déclaration prô cise : « Les forces de la Couronne 11e seront ja mais employées que dans un but légitime, celu de maintenir 1 intégrité des domaines du roi et d aider les pouvoirs civils à faire resixîcter les lots en assurant aux minorités, qu'eiies soieni catholiques ou protestantes, la protection contr* les ex-ces (je la furie religieuse Ou de la sauvagerie politique.» ('."est la réponse au discoure enriammé (pie v ent de prononcer à Buxlon lord itobert Cecil, et qui se termine par cette phrase peu rassurante : «Civil war in Irelflnd is imminent » (.a guerre civile en Irlande es' imminente). C'est possible, mais en tout cas sovez sûrs qu elle ne durera pas longtemps. Voici, d'autre part, comment le leader irlandais O'Connor, qui parle toujours c.v-pro[csso de ces questions, résume la situation actuelle, dans le Reynolds de ce matin : « Il est clair que jes propositions du gouvernement ont placé les rorys dans une position impossible. Car pas un homme impartial, en Angleterre, n'oserait jes-îfier les orangistes qui voudraient obtenir par la force une exclusion qu'on leur donne les moyens d'obtenir par les voies légales. Une attaque contre les forces de la couronne, en Irlande, rangerait du côté du cabinet la grande niasse de l'opinion publique dans la Grande-Bretagne. Sans doute, le dépit peut pousse:- les Orangistes ù provoquer quelques troubles. Les conséquences seraient insignifiantes, attendu que 1" gouvernement dispose de moyens plus que suffisants pour réduire rapidement c<^ fo'Ies performances h leur juste valeur. ^ " ■' LA QUESTION du PANAMA Ane-York, 2.1. — C'est cette semaine que le (.011 tîrés doit se prononcer sur la motion ministérielle, inspirée par le président Wilson, au sujet de la suppression de la clause prMérpn-Melle qui a si justement indigné le* chancelle-ries européennes et rendu fort fendues, h un moment donné, les relations entre In Ma son B-anche et le Forçygn Office de Londres. La victoire du président, bien que probable n est pas aussi certaine en ce moment qu'elle 1 ''tait il y a trois jours. Ceci est dû ù la volte-tace que viennent de faire plusieurs députés démocrates du Sud. lesquels déclarent maintenant 711 ils se rallieront h la contre-proposition favorable h la conservation des droits mV-fc-rentiels lue présentera le congressiste Underwood, un flc.mocrn\\o Reniement, t.o président reconnaît 511e la situation est délicate, mais il continue de montrer optimiste. — LES INCIDENTS DE METZ UNE PLAINTE EN DIFFAMATION , CONTRE UN OFFICIER ALLEMAND Strasbourg, 2.1. — Le Journal a signalé il y a quelque temps, un incident qui s'était produit a Montigny, prés de Metz. Un lieutenant du génie pénétra dans un débit, en compagnie de ses hommes, pour célébrer la fête de l'empereur, cl, voyant trois civils qui se trouvaient dans ta sa.le, les somma de se retirer. Ceux-ci passèrent uans une .-aile voisine, mais l'officier, trouvant que cela 11e suffisait pas, les y suivit et leur ordonna de quitter l'établissement. Comme ils s y refusaient, l'officier alla chercher le chef de bataillon, un nommé Mulh, qui, après avoii fortement tancé les récalcitrants, les fit conduire chez le maire. Clelui-ci les relâcha bientôt, aucun fait délictueux n'ayant pu être relevé contre eux. Le lendemain, les trois Lorrains, qui étaient ouvriers à lu Compagnie des Chemins de fhr durent, i*>ur ne pas perdre leur emploi, adresser aux autorités militaires une lettre d'excuses et œ n'est qu'à ce prix que d*\s mursuites ne furent pas exercées contre eux. Mais, au cours de son intervention, le corn-mandant Mu t h avait <iiit, entre autres chosoc que les vrais Lorrains n'étant pas restés au pays aiii.e.X'' a;>:cs le traité de Francfort, il n y avait, plus en Lorraine que le rebut de la population. Cetto expression a été relevée par plusieurs députés lorrains et. en leur nom, M Hackspill, ancien professeur à l'Université libre de Toulouse. vient de dt'-pos'T contre le commandtant une plainte en diffamation. Cette pliainto a été transmise ce matin au général com::iand*»nt le c-cn^js d'airméc. Elle aura poirr conséquence la companil ion dm commandant M>uth devant un Conseil do guerre. _ , BN ALLEMAGNE ; LES MAUVAIS TRAITEMENTS DANS L'ARMEE Berlin, 25. — Le conseil d£ guerre d'Ins-w?rbouirg a condamné l'adjudant gardien chef de la prison militaire de Oiimbinnen à quatre semaines d'arrêts simples pouir avoir maltraité les prisonniers confios à sa garde. Par 17° de froid ce sous-officier laissait les hommes sans feu au point que l'un l'eux n. eu les pieds gelés. D autre part, un adjudant et cinq soldats du 45e régiment d'infanterie ont été condamnés : le premier à trois jouirs et les cinq autres h trois et huit joum d'arrét« I>oi»r avoir, par leurs mauvais traitements, . poussé une recrue au suicide. FRANCE LE PROGRAMME DE M. MILLER AND Soissons, 22. — Discourant A une réunion, organisée par la Fédération des gauches, M. MÛ-' leramd a développé de nouveau le programme ' de son parti. L'orateur a exposé que la question qui doit dominer est ki question internationale. Il montra les raisons qui militent en faveur de la loi de trois ans. Il c*ta des chiffres établissant les efforts faits i>ar l'Allemagne et la différence con sidéra bK> qu'il y aurait eu entre les couvertures françaises et allemandes, si ia loi nouvelle n'avait pas é4é votée. M. Millerand a ajouté : Nous ne pouvions pas accepter une rupture de l'équilibre qui îtous aurait obligés h nous incliner devant les injonctions de nos voisins, à accepter une lutte d'avance impossible. M. Millerand développa ensuite te programme social <ki parti établi pour venir en aide à tous les travailleurs. Parlant de la réforme fiscale, l'orateur constata que tout le monde est d'acoord pour l'établissement d'un impôt sur 1e revenu ; mais il ne s'étonne pas des protestations qui se sont élevées contre le projet qui fut présenté et qui exigeait la déclaration contrôlée et même la production dtes livres de commerce. M. Millerand se déchire partisan d'un impôt sans déclaration contrôlée ; mais M estime qu'il ne faut avancer que pas ft pas et 11e pas se lancer dans l'inconnu. La première étape à accomplir est le dégrèvement de la terre. M. Milkrnn J constate avec plaisir que le nouveau ministre dos finances a déchiré qu'il proposera .'1 la Chambre d'adopter cette mesura que M. Mu 1er and défendit à la Chambre contre M. Caillaux. M. M Herand termina en disant : Le parti républicain a su au |Kj:nl de vue inférieur réaliser des r.'formcs incontestables et au point de vue extérieur maintenir a*i pays la place qu'A doit occuper dans le monde. C'est une pelitiqua sagesse, de prudence, de raison. Nou's ne le laisserons pas péricliter et la défendrons partout.ANGLETERRE LE ROI ET LE PREMIER MINISTRE DELIBERENT Londres, 22. — Le premier ministre est allé en automobile. au palais de BucUingham où >1 a été reçu par le roi. L'entrevue a duré phis d'une heure. Le premier ministre est ensuite rentré chez lui. Le chef d'élat-major de l'armée, si-r Frenc.h était présent à la conférence. Le ministre de la guerre a été ensuite reçu par le ron. SUISSE »N DIRIGEABLE ALLEMAND POUB L'ARMEE SUISSE Berne, 22. — La Strassburger Post a publié un télégramme de Berne disant, que le gouvernement fédéral aurait commandé en Allemagne un dirigeable militaire pour l'armée suisse. Clet-le information est inexacte. Il y a eu probablement une convention avcc l'intention prêtée une Société de Lunerne d'achOler un dirigeable qui pourrait, dans certaines conditions, être utilisé dans un bu'- militaire, mais la question est encore loin d'être résolue. ITALIE MORT D'UN AMIRAL Rome, 22. — L'amiral Faraveili, qui commandait la flotte italienne pendant la c'terre lurco ita'knne, est mort ce matin à 0 h. 25. On sait que c'est l'amiral Favoneilli qui, en 1011, dirigea le bombardement de Tripoli. LE NOUVEAU MINISTERE Rome, 22. — Scion le C.iornalc d'Italia les sous-sec ré! aires d'Etat, définitivement désigiiiés, seraient : MM. Celesie. i l'Intériour ; Borsairel-li, aux affaire* étrangères ; Mosca Gaetano. a>ux colonies : Bota^leri, à la Marine ; Rosadi, h l'instruction publique ; Chimienti, A l>a justice ; Daoomo, aux finances. Vasli, au Trésor ; Vi-socci. aux travaux publics ; Cotitasavi, è l'a-gricu!'t>i:ire : Marcelo, aux postes. Le sous-secrétaire d'Etat à i>a guerre serait nommé après lo choix cîa ministre. ESPAGNE ! LES ELECTIONS SENATORIALES Madrid, fi. — Les élections sénatoriales ont eu lieu hier. I^s résultats officiels de la dernière heure sont les suivants : Sont élus : 92 conservateurs. 51 libéraux, 10 catholiques, dont 8 prélats, 0 régionalistcs, 7 républicains, 2 intégristes, 2 partisans de Don. Jaime. ■ ;.oa.—I <ie cette lin de ses-I ?euilleton du Journal de Gand 64 IllIITE PU > PAR Paul M AH A. LIN |U BÔYARDE QUATRIEME PARTIE ■ $ Rianclwrd, receveur de rentes I J!.y en a d'honnêtes, certainement. I r.°-1 'f i>e!il nombre. ■ six uns avun.t les événements ■ '-'t t! a été question dans les cli.iplii > Btiv11'5'.un dé ces receveurs de renié-® ''('_|'l.venu installer son cobnet au deuxiè ■ |vua?e ('° 'a "^-ison jiorlant le nuinéro H, : , 'n rue d'Enfer : une vieille rnaUoii ■ J'^tait sûrement du commencem-enil du. ■ki,, Ppssé et qui ava.it peut-être clé un ■ V-' .^'gneurin! à l'^jxîque où la nobless/ ■ In S* aV°'1 S0S l°n'S sUI" 1/1 P'Ve Snuc,l« H jricine',oin (1(1 hruit et du mouvement du ■ - id centre parisien. I s'agit signait S. ■ LSf,^ prénom cet S suivi d'un point I TfrtiiÀ' Première lettre ? On ne savait. ■ est-il qu'il avait, pour le costume, manger ia Belgique. ' G. L. ''apparence d'un bureaucrate qui manigar ce un peu l'escompte, s'occupe de diver menus courtages et commence à cacher d loin dans ses bottes. » Ses mœurs étaient régulières et pures et son unique distraction consistait à allei tous les soirs, savouier son gloria et lire le journaux dans un estimanet de la Gour de f'ontaines jusqu'à neuf heures approcha.nl Il se rendait aussi deux fois par mois au réunions d'une Société de bienfaisance don il était le président. Ces réunions avaien lieu dans lin établissement convenablemen fréquenté, dit : le café de la Commission Ouelque part par là, <lans une rue aux er virons de Saint-Merry ou do la paroiss Saint-Martin. Dans tous les cas, c'était un homme d bon conseil, car les clients abondaient che ni, et ce n'étaient pas seulement des ca rioles de maraîchers, des remises 011 de voitures de place qui s'arrêtaient devant s; >orte, — une porte cochère sur le frontoi le laquelle l'œil distinguait encore de 'ragments d'écusson et des vestiges d'ar .noirics : c'étaient des équipages d'E<hrle •I ('o petits coupés discrets. Pour expliquer ce va-et-vient multiple e disparate, les méchantes langues, qui son mrtout, affirmaient que .le sieur Blanchan :ie se contentait pas de recevoir des rentes elles ajoutaient qu'il tenait une agence. Une agence de quoi ? On ne le <]>isai no'nt. Mais on assurait que c'était dans se: bureaux <juc «ces messieurs de la préfec lure » .se fournissaient de renseignements Il n'était pas de la police, mais il faisait d< 'a police pour le compte des particuliers • on moins que pour celui dm gouvernement Vsserlion^plausible au demeurant : Vidocq remercié' par l'Administrât ion. • ih'avaî.t-i navS été à la téte d'une entrepris de ce gen ie ? Et pensez-ous que Trieoohe et Caco'.e •l'exerçassent noinl leur indu«tr;« pvnri ou' NToilhne ef Halévv n'en fissent. Iç$ U^roî i'uit iftirUuollt T ■ MB————i——B———CBC s Derrière l'huis dont l'un des battants por-1 fait une plaque de cuivre historiée simplement du nom du locataire, s'allongeait une ' vaste antichambre, transformée en bureau, l et coupée selon sa largeur en deux pa«r* 3 î ie s égales, dont l'une appartenait au public 3 et l'autre aux employés,, séparés des profanes par un grillage que doublaient des ri j deaux de soie vetle. • . Cela ressemblait assez au vestibule d'une ( banque do troisième ordre ou au hall qui précède le cabinet d'une fraction d'agent de ' change. ' . Le salon suivait le bureau, et un cabinel venait après le salon. Là, rien qui dénotât l'agence sus-indi-J quée. Un aménagement grave et de bon goût. Deux portes en face l'une de l'autre. I.a prem'ère communiquait avec le salon : i la seconde donnait accès dans les apparte-( menls privés du patron. ; C'est dans ce cabinet que nous trouverons ce dernier, sur les dix heures du matin, trois jours après le drame du pont de Neuil-ly ef. l'incendie de la Villa des Roses. I M. Blanchard était assis devant un bu-1 r'eau h cylindre, point trop encombré de ] paperasses. : Particularité bizarre : il n'avait p'us ni cheveux excessifs, ni besicles nrotoefrices, I ni favoris envahisseurs. Sa figure rasée était nûle : mais ses yeux brillaient d'un éclat qui témoignait d'une rare pénétration ot d'une rare énerg;e. «M sa bourbe avait un sourire qui, tantôt, était de la joie, et, tantôt devenait du sarcasme. Il était enveloppé d'une robe de chambre de flanelle .•*1 carreaux écossais, chaussé de pantoufles de tapisserie et eoiffé d'une calotte grecque h arabesques el à g'and de canetil'e. En <omme, le physique et le costume de l'emploi. ) Pour l'instant, il semblait fort occupé h un* Wttr* gwititi dames, ,a ■W II I■! I IL d'autres, à la première distribution. Cette lettre, sans signature, était timbrée, à l'an-ble interne supérieur, des initiales du doc-leur Desperrières. Elle affectait dans le débit le style haché menu et abrégé d'une dépêche. « Ordre exécutés. Immédiatement et ponctuellement. Appelé hier chez Rose Grimont. V moitié folle, presque mourante. Donné lo conseil prescrit. Viendra dans la journée. » Rencontré M. de Kermor, le soir, au Cercle. Désespéré. S'est en vain adressé à 'a Préfecture. Ai renouvelé le conseil indiqué. Prince se présentera également rue «l'Enfer. » Un post-scriptum suivait, beaucoup plus long que le corps du billet et dans lequel, ibandonnant ce ja.rgon quasi nègre, le médecin continuait : » Il me reste à vous faire part d'un incident singulier. » En rentrant chez moi assez tard, j'ai été prévenu par mon valet de chambre que M. de Sylveira m'attendait dans le fumoir, .le m'y suis rendu aussitôt. » Le marquis paraissait sous l'empire d'une inquiétude qu'il s'efforçait en vain de dissimuler. T1 m'a accablé de questions h votre endroit, et, après d'interminables ":rr-on locution s et de nombreuses rétioen-ces, il a fini par me demander catégorique. • vent si l'on pouvait compter sur vous pour <'es recherches d'une nature toute spéciale o! esseniieMement délicate, et. au besoin, pour un coup de main qui serait généreusement payé. » Sur ma réponse affirmative, le senhor ^omero m'a annoncé rinfen.fi/on de vous écrire pour réclamer de vous la faveur d'un entretien particulier. » Sa lettre vous parviendra sans doute en même temps mie la miienme et que la demande-de la Royarde et de M. de Kermor. Te Portugais e.s-t fin, rusé ef perspieaoe. : Avisez en oonsétquende. Aloutei <yu'il ré- | Mit* <ju (wuro* <n m, 4'v uw.. «-1 i'j uu'Jii jr^urr onsequ moe ia compara1.ion <l'u commandant Math devant un Conseil do guerre. _ >rès vos inslructions, j'ai organisé autour !e lui, qu'il aurait reçu, hier matin, la vi-tsie d'un personnage assez mal nuis, a\xc ■ equcl il serait resté enfermé pendant près d'une heure. , n Ce personnage ne serait-il pas ce sa-•ripa.nl de Buridan ou quelqu'un des <lrô-? s embauchés par celui-ci pour l'expédition le la Villa des Roses ? » M. Blanchard fronça le sourcil et murmura : — Commet ! ce misérable aurait échappé \ la mort !... Oh 1 ce serait h douter de la ' r'V;!T« ! .. Puis, après un instant de réflexion : — Mais non, c'est impossible... Seul, j'ai >u aborder à la berge avec mon cher fn,r-leau. — i>t au prix de que's efforts, mon l>ieu!... Le fleuve a gardé l'assassin... Il déposa dans un carton |e message de !">esperrières. Ensuite, iil se mit è chercher lans la volumineuse correspondance amoncelée sur son bureau les trois lettres annoncées par le médecin. Il n'eut pas de ne-ine è les trouver. Toutes trois ne renfer-naienl que quelques lignes identiques dans 'e fo-n-d, sinon de forme, ef priant le destinataire d'attendre à une -heure indiquée : celle-ci, Rose Grimont ; ceMe-là, M. de Kermor : cet|e autre, enfin, le senhor Romero I e receveur de renies froissa cette dernière avec une colère sourde : — Que m© vent cet homme ? penea-t-Ll. \'c l'avais-je pas presque oublié dan* lo tourbillon de péripéties qui se préoipilenl ot qui m'entraînent ? Et c'est lui qui se souligne, pour ainsii dàre, è ma mémoire ! C'est le marquis rte Sylveira oui me force îi me souvenir qu'A-'exandre Fagerolles existe!... C'est le complice de... cette femme qui me rappelle que le ohftlimerçt doit s'èl«ndre à fous les coupables ! II examina de nouveau lç brelan <le ^ mii« iv « -v puDiirnins, z mu'grisies, 3 partisans ue Don jaime. — Tous les trois le même jour, fit-il. Allons, la besogne sera rude. Par bonheur, je touche au dénouement. Il s'essuya le front d'un geste fatigué. — Q'ai-je donc besoin de punir?... J'avais pronrs de pardonner si ]e ciel me ren-«iait ma fille... J'ai ma fille ; que me fau-t-ii de plus ? "■ Puis, apiés un moment, «e répondant h lui-même : — Ce qu'il me faut ? Remplir mon devoir et accomplir ma tache. Me réhabiliter pour cette enfant. Transmettre è celle-ci un nom qui lui permette de marcher libre, fière, honorée dans la vie... Il faut qu'An-drée apporte è oa!ui qu'elle aimero une main vierge de toute souillure originelle... Et cette souillure disparaîtra, j'en a( fait ie serment, — quand même je devrais la aver dans du sang !... Il songea, le menton appuyé dans la paume de la main : - Celui qu'elle aimera, celui qu'elle aime, c'est ce Kermor. Son dé'ire a parlé pour elle. Il m'a appris le secret de son •eeur... Mais lui, ce prince, est-il sincère? Va-Hl pas abusé par un langage trompeur l'imprudente qui ne demandait qu'A l'écouler ? A-t-il dans l'âme d'un gentilhomme -■ette passion vaillante et vraie qui lie deux 'x.istemees l'une h l'autre devant l'autel et levant la loi,ou, simplement,par sa cervelle le beau fils, un de ces caprices, une de ces fantaisies dont les victimes meurent si souvent dans les larmes ? Suit mon saint. a je le croyais !... / Son poing marlela la fable'le massive du bureau, qui se zébra d'une fê'ure. Ce Tl'é-!ait plus le plumitif archi-bourgeois et uil-!ra-bonhomme que vous savez. C'était h» iusfioier d'honneur, qui frappe indifféremment avec la hache, l'épée ou le poignard. Puis il respira bruyamment, s» leva et arpenta le oahinet en morigénant : ^ ^ C* , '"Mardi 2^ mars 1914 5 centimes le numéro 58me année - 1\° 83

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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