Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 13 Juli. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/b853f4n337/
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Lundi l3et Viardi \k juillet 1914 5 centimes le numéro 58me année - ]\° 194-195 JOURNAL DE GAND abonnements s RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» BELGIQUE : 16 franc» par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs puur Irol» mois RUE DE FLANDRE, 8. GAND Pour Vitranger, le purt en su* TÉLÉPHONE 665 ^otr le tarif au '5as de la derni^re Pag8 du journal. Nés ateliers étant fermés demain, h JOURNAL DE GAND ne ■paraîtra pas De-ci, de-là Bossue!, qui s'entendait à tirer des en saignements des revers subis pur le: « gi ands de la terre », est décidément mor trop tût. Il eut, en effet, trouvé la malièri d'un beau sermon chrétien dans l'oraisor funèbre de l'archiduc François-Ferdinand e de sa femme qu'on vient d'inhumer dans leur retraite d'Artsietten... un prince qu'ur drame imprévu, voue au trône, qui se pré pare à régner, êt qu'un autre drame sup prime en même temps que celle à gui i voulait faire partager la pourpre, Ique. thème à méditations sur les impénétrables desseins de l'occulte puissance qui saocagt si allègrement les espérances humaines.. - Il y en a un autre, c'est l'attitude même de la Cour qui s'abstint d'assister aux ftir nérailles parce que la femme du défunt n'étant pas de sang royal, continuait, aux yeux du protocole, à faire figure d'intruse lions les cercles fermés de la couronne. Or, il s'agit, ne l'oublions point, de la Cour d'Autriche, la plus traditionnellement catholique et romaine. Son rigorisme impla-;ablefhent étroit ne désarme pas devant f ia mort, et devant une mort officiellement et conventionnellement' glorieuse. Jugez donc de ce qui s'y passerait, ù cette Cour, si elle n'était pas si scrupuleusement pénétrée des plus purs sentiments chrétiens. On n'ose y penser sans frémir... • * • La religion de nos dirigeants devrait faire d'eux des hommes d'union et de i concorde, soucieux de grouper dans une • pensée de progrès moral et social les hommes de bonne volonté. Candide illusion ! Il n'est pas de pires agents de division. Qui ne pense pas comme eux est considéré comme leur ennemi, aussi éloigné qu'il puisse être de l'action militante. "Leur fanatisme, J»ur sectarisme haineu: ad- ; met moins que jamais la collaboration et le voisinage des dissidents. Jadis, l'entente était encore possible, mais le nouvel état d'esprit des jeunes, formés par la culture des jésuitières, dressés à tenir l'intransigeance pour méritoire, tend à faire ; du pays deux parts bien distinctes, une f Belgique honorable et digne de toutes les ! faveurs, la catholique, une Belgique mé-; prisable, celle qui pense comme il lui plaît. A quels résultats odieux et ridicules cela ; aboutit, on l'a vu à Tournai, à l'assem-fc Dlée générale des Jeunes Gardes cléricales. [■ On y a discuté gravement la question du j sport bien pensant, et certains agités ont f- proposé de fonder une fédération cléricale • des joueurs de football, dans laquelle ne seraient admis que des gaillards capables d'exhiber un récent billet de confession svant de toucher le ballon. Voilà où nous in sommes. Cela est comique, évidemment, c» '& bon sens nationale est armé pour faire bonne lustice de ces facéties. Mais elles n'en sont , jas moins inquiétantes, en raison de l'ex-raordinaire mentalité qu'elles révèlent, ït c'est par de tels indices que s'atteste e mal dont le pays est intoxiqué... • • * Nos excellentes et tant loyales gazettes | cléricales vont avoir une occasion inespérée de dauber encore sur la France, réceptacle, à les croire, de toutes les immoralités et i exemple de toutes les déchéances. Pensez donc : durant la demi-heure que diura le ministère Ribot, les puissances réactionnaires purent laisser croire que la République mticlérciale et démocratique courait à la^faillite. Et chacun, parmi les soutiens du trône et de l'autel, de représenter le contribuable alarmé, le crédit compromis en face de la dertte démesurément accrue; bref, il s'en fallait de peu que la France ne fût menaoée de barboter dans une... déconfiture financière analogue à celle où se débat notre gouvernement catholique, apostolique let romain. Or, voici que les guichets se sont ouverts pour recueillir les souscriptions à l'emprunt de huit cent millions. Partout, ils ont été assiégés, et le résultat de la journée est qu« l'emprunt a été couvert quarante fois. Pouj moins d'u.n milliard que réclamaient les gouvernants, on leur en a offert trente-deux Comme vous voyez, c'est la fin de tout... Si vous voulez vous offrir aine comparaison d'une ironie facile, envisagez simultanément cette manifestation d'opulence inépuisable et de confiance avec la détresse dt nos finances nationales. Alors que nos ar gentiers aux abois ont peine à récolter sui les marchés étrangers, à. des conditions j onéreuses, la galette nécessaire à leurs fan i taisies, le gouvernement français se voii offrir quarante fois ce qu'il demande, k jour même où le Sénat se décide enfin b voter, l'impôt sur le revenu. . Où est. donc la décadence, où eet la situa tion difficile ? Nos pieux gazetiers seraient bien gentils de nous dire à ce propos leuj pensée sans fioritures. Mais sans doute .»o a ce point esioiiiuiji...o qu ii& se cou-Hueront jusqu'à nouvel ordre en un silence... impressionnant... ♦ *. * Hansi, dessinateur iinoffensif, vient d'êtri condamné, à Leipzig, ii un an de prison pour avoir, lui chétif, gravement offensé k Koiossûl Empire Allemand. Et ça ne rendre pas l'esprit teuton plus sympathique... , En des albums de dessins doucement ironiques,-^artiste, qui est Alsacien, et qui sait à ce titre qu'on ne peut en Allemagne pousser bien loin la satire, a blagué la rusticité du gendarme et de l'instituteur, il û vu cflair et il a parlé franc — avec esprit. y est son crime, en un pays où l'ironie à la française semble laisser des traces particulièrement cuisantes. Lô conquérant dont la lourde jçktte écrase les annexés devrait, bien comprendre que e droit qu'ils ont de lui rire au nez et de souligner ses travers est une chose que ont considère comme sacrée partout où ion se faU une notion exacte de la liberté, un infligeant à un artiste qui a L& courage «©son opinion une condamnation que les circonstances rendent odieusement cruelle ™ fl116 Hansi a été arraché à son ?ïïwîP nona£énaine, — le Tribunal inïmiï cor?met seulement une iin<2ibiâhi 1I15CIrit) à son actif une "Q^fa^e^maladre&sn., y, foi t. n,n .Wra. une façon cie arapeau vivant, de celui qu'i frappe, et il assure un succès vengeur au: , dessins de sa verve future, car iin Hans n'est pas de ceux que les condamnations réduisent au silence. Sa condamnation 1'# rendu plus populaire encore et plus sym paifihiqufl3~ si c'était possible — aux yeu: de l'Europe qui pense. Les albums de Mor Village et de 1 Histoire d'Alsace racontée lux petits enfants vivront désormais, nor seulement par leur intérêt artistique, maif oarce qu'un Tribunal teuton leur a donn<! i ane valeur héroïque, en faisant d'eux de* documents vénérables pour l'histoire ôf .'émancipation humaine. * * * î^es pieux écrivains qui, dans la pressi bien pensante, dépensent une verve éd'ifian te à commenter les événements, ont parfois tort de ne pas se méfier suffisamment de: impulsions de fleur lyrisme. ^ C'est ainsi que certain abbé, décennan l'hommage posthume de son fanatisme in tempérant à la mémoire du clérical trans cend&Qjt que fut l'archiduc François-Ferdi nand, uistille cette aimable conclusion : « Tout ce grand avenir qui se levait s'es sulb'itement effondré dans le sang des deu: victimes. N'importe ! Dieu ne meurt pas comme disait Garcia Moreno tombant sou; le poignard d'un sbire. Dieu ireste le mal ;tre. Il vengera les victimes. » Le dieu du talion, alors ? Le dieu deî j cannibales ? Le sanguinaire dieu des ba .tailles de l'ancien testament? L'abbé doi {retarder. Il nous semblait, en effet, qu'ur .certain Nazaréen avait tenté d%humanisei [et de relever sa religion en l'expurgeant <L( jee qu'elle avait de vindicatif, de thaiinem jet de sanguinaire. Il est vrai que, depuis jlors, La divinité a encore présidé à pas irïa ;de massacres d'hérétiques... ! Un confrère fait justement remarquer ique si — dans sa toute puissance — efllc lempêchait les crimes, elle n'aurait pas besoin de songer à se venger ultérieurement. •C'est irréfutable. Mais nos cléricaux estiment sans doute que la conception d'un (dieu croquemifaine, /l'un dieu épouvantait jeM indispensable au maintien de l'influien-tce du dogme sur les esprits faibles. Il faut plaindre ce dieu-là. Les gouvernements qui ont basé leur autorité sur la terremr n'ont 'jamais été biien sollides * * * Savez-vous le dernier divertissement des belles madames berlinoises en quête de sensations inédites ? C'est de confronter leur coquetterie douillette, leur goût du luxe et du confort avec la détresse qui les environne — à titre de curosité... Elles couraient, hier, à l'Exposition de la misère, sur laquelle un confrère nous donne ces renseignements édifiants : Chambres sans air, froides Qt mornes, meublas boiteux, vaisselle ébréchée, couches sordides où grouillent pêle-mêle des moutards in-nombnables, — on y_ voyait représentée la détresse d'une famille Ouvrière, qui ne reçoit que des salaires de famine : quatre francs (par semaine îles femmes en de certaines provinces germaniques, et six sous par jour pour les en- Mais tout a une fin, et l'Exposition s'est fermée. Alors, les belles madames ont dû chercher autre chose qui les impressionnât non moins vigoureusement. On a trouvé pour elles : Il existe trois catégories de viandes en Allemagne : la viande pour les tfiches, la viande de moindre valeur (avec réduction de prix) pour •les classes moyennes, et la viande « utilisable » pour les «pauvres. Des marchés spéciaux, les Freibank, débitent ila dernière. On n'y vend que du bœuf, du veau, du porc et du mouton suspects. La population indigente ne l'ignore ipas. Mais elle achète quand même, hélas! parce qu'elle aCîî&te à meilleur compte. Eh I bien, c'est le spectacle en matinée (littéraire, musicale et artistique), le spectacle projeté sur l'écran d'un îlot de bactéries se disputant un morceau de bidoche gâtée, la bidoche des pauvres, qu'on offre désormais aux belles visiteuses de l'ancienne Exposition «de la misère».On s'imagine le voluptueux attrait de ces abominations pour celles qui, parées ! et comblées, ne savent plus quel désir exprimer Ah ! si cette confrontation pouvait les inciter à faire pardonner leur opulence en répandant autant de bienfaits que leurs revenus le leur permettent ! Mais quelles sont celles qui, ayant satisfait l'indécent sadisme de leur curiosité, s'en vont avec la volonté de contribuer à abréger les misères dont elles ont vu l'évocation ? Et sans doute la plupart s'éloignent-elles avec l'égoïste joie de rentrer dans un home élégant ;iant et aéré, à l'heure d'un souper où l'on ne mange pas de la bidoche. Il coulera bien de l'eau sous les ponts de la Sprée et d'ailleurs, avant qu'on n'ait ^ rendu l'humanité sensible. ECHOS Les rapports entre patrons et ouvriers au Danemark. Notre ancien collaborateur M. . Geynst publie, dans I Action Economique, une série de notes économiques sur le Danemark, q.uii témoignent d'une grande clairvoyance et d'une remarquable netteté de vue. Nous en détachons le passage suivant, qui explique la rareté des grèves dans ce pays : « Il n'est, peut-être pas de pays aiu monde où les rapports entre patrons et ouvriers aient trouvé des formules plus concrètes d'entente de soutien mutuels. Certes, le Danemark, ssmme les autres pays, n'ignore pas les conflits qui mettent aux prises te Capital et le Travail II fin ftsif. /lo tv><3 ooiiiu.u3 coninic ceivaiiLS pnonomèiies atmosphériques : ils sont inévitables. «Peut-être nos hommes politiques feraient-ils chose sage en orientant (parfois leur attention vers les pays du Nord 1 » Le gouvernement danois a tenu à apporter une aide conciliatrice à ceux qui cherchent à atténuer les antagonismes so-"ciaux.-11 a créé, voici quelques années déjà, une Cc;mr d'arbitrage dont la mission est de juger toutes les violations du droit; il a institué aussi une Chambre de conciliation dont la tâche consiste à apaiser les conflits de grève ou de lock-out. » L'Etat n'a pas eu peur d'innover; i'1 a été -attaqué à la fois par les organismes ouvriers et par la Confédération danoise dies patrons Confédération qui semble être la plus puissante du monde, car elle groupeJ.es patrons de tous les métiers. 1 Appétits royaux. : On lit dans L'Aurore : i Quelques confrères, conviés à un i Congrès en Scandinavie, et rentrés i il y a peu de jours, se sont attardés deux - ou trois jours en Hollande. Et l'un d'eux rapporte qu'il eut l'occasion de dé-i jeûner, au palais royal de La Haye, avec : un personnage de la Cour, qui lui parla de la vie de sa gracieuse souveraine. — Elle e, -'dit-il, un appétit formidable, i S. M. ia reine Wilhelmine dévore pois-,i sons, viandes et fruits. Elle boit du bourgogne et du Champagne à tous ses repas ; et le prince-consort, galant sommelier, s'occupe personnellement de sa cave. » Voici un menu récent : à 8 heures du . matin, café-crème et 12 tranches de pain ! de seigle beurré ; à 10 heures, 2 petits pà-; tés chauds et 1 fromage; à 2 heures, un ; grand déjeuner, avec gigot, filet de bœuf, volaille ; à 4 heures, thé avec lait-, sand-[ wiches au jambon et pain beurré ; à 7 heu-. res, re-grand dîner très copieux, et, à 10 . heures du soir, petits fours, vin fin et biscuits.Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une san-; té excellente et de manifester une bonne ' humeur constante. D'ailleurs, Louis XIV eût trouvé que la | reine Wilhelmine mangeait peu. ' On nous cite le cas d'un charretier lozé-rien qui dévorait à son déjeuner douze , à quatorze de ces boules de graisse et de ' hachis de porc, de la grosseur du poing, , qu'on appelle là-bas « des fricandeaux ». Rois ou roturiers, l'appétit ne connaît ! pas les rangs sociaux. Seulement, les rois peuvent le satisfaire plus facilement... %w\ Une statistique d'humoriste. Du Gil Bios : Pendant toute la durée des con- ; cours du Conservatoire, qui se sont terminés hier, un statisticien, doublé d'un humoriste, eut la patience de se tenir devant la porte et die noter le nombre des ( « hirondelles ». Les <( hirondelles », ce sont, vous le sa- ! vez, ces gens qui tâchent à entrer aux générales, à toutes les cérémonies bien parisiennes, sans y avoir aucun diroit et vont, de fauteuil en 'strapontin, du balcon à l'orchestre, infatigables oiseaux migrateurs. En vain, ces oiseaux battirent de l'aile devant la porte de l'école 1 La consigne était sévère, nul n'entrait sans carte... Or, le statisticien a noté le nombre de ceux qui se sont cassé le nez — ou, si l'on préfère, les ailes — à l'huis du Conservatoire : 1,074 ! Sur ce nombre : 314 sont repartis sans rien dire à ia première injonction, 212 ont parlementé courtoisement, i0 — des dames ! — ont pleuré, 403 se sont fâchés, 101 ont menacé le gardien de rigueurs ministérielles, 34 tentèrent de pénétrer <ie force... Voilà un petit bilan, un document psychologique qui n'est pas banal, i ww Le fromage de Hollande. De tous les fromages à pâte fer-1 me, celui de Hollande résiste le mieux aux causes d'altération. Aus-( si est-ce par excellence le fromage d'expor- ] tation. Plusieurs pays, tels que l'Inde, la Chine et l'Australie, n'en connaissent pas d'autre. Le monde entier achète donc à la Hol-| lande son fromage dit « Tête de Maure ». j Le « fromage d'Edam » tire son nom de sa localité d origine, quii est située à quatre lieues d'Amsterdam. Nous ne nous étendrons pas dans cet article, dit la Gazette de Hollande, sur la façon dont on obtient le fromage, dont la fermentation ou maturation peut durer de deux mois à deux ans. Elle porte d'abord, à la surface, sur le sucre de lait, puis sur la caséine. On l'empêche de s'accélérer en employant du sel. Quand le fromage est à point, on l'immobilise dans les qualités qu'il a acquises, en lie couvrant d'une couche de peinture dont la couleur varie suivant le pays auquel il est destiné. Les boules pour la Belgique et la France, ou pour la marine des divers pays, sont enduites de deux couches d'une mixture colorée à base de pâte de tournesol rouge et de rouge de Berlin. L'extérieur des fromages pour l'Angleterre et l'Espagne est coloré de préférence en jaune orangé avec quelques gouttes de [ rooon délayé dans de l'huile de lin. Cette ; mixture est également employée pour les fromages d'Edam. • Tous les centres fromagers de la Hol- j lande envoient leurs produits au marché ' d'Alkmaar. Les fromages y arrivent le plus souvent par voie d'eau, dans des barques sur lesquelles on les protège contre les in- i tempéries par des nattes de paille. L'étalage des boules, au marché, se fait sur des bâches de toile étendues terre. Les affaires se traitent paisiblement, mais rapidement, sans gestes, ni paroles inuti-les. Il y a peu ou point de curieux. Le transport des fromages se fait à l'aide, de civières constituées par deux bois cin-;rés reliés sur une certaine longueur par un olancher à claire-voie sur lequel les fro-nage? ^sont disposés uniformément par ' rangées su p erposées. Chaque civière est portée par deux hom-nes vêtus de blanc. Ils sont coiffés d'un ïhapeau autour duquel s'enroule un ruba: iont la couleur indique quelle est la maison qui les em^1-'^. Le prix une fois arrêté, les lots acquis 'sont transportés à la saille publique de pesage où il existe d'énormes balances à 'léau, dont les plateaux peuvent recevoir tes civières chargées de 20 à 100 boules. Celles-ci, après qu'on les a pesées, sont 'echargées dans les barques qui les emportent, soit vers les villes intérieures du pays, afin d'être départies entre les divers marchands qui en ont fait l'aaquisiit.ion, soit vers "les portes maritimes ou les gares le chemins de fer. v*v\ On a vendu, jeudi dernier, à, Londres, une collection de timbres des colonies anglaises, pour la somme fabuleuse de quatre cent vingt-;inq mille francs. Cette collection, qui appartenait à un philatéliste an verso is, a éfé adjugée en deux iots. I^e plus intéressant de ces lots était »e deuxième, qui contenait, entre autres, environ trois cents timbres de deux pence, avec l'erreur « pense » au lieu de « pence », ainsi qu'une série de deux pence de l'Ile Maurice, de l'année 1859, admirablement conservés. Le roi -George d'Angleterre est un philatéliste passionné. Il n'existait qu'une seuie collection de timbres de l'île Maurice qui dépassât en beauté la sienne : c'est celle qui frlété vendue jeudi dafioier* ww Pour bien dormir. Le 21e Congés de médecine interne qui a tenu ses séances à Wiesbaden avait mis à son ordre du jour Ta question du traitement de l'insomnie. Seize orateurs au minimum prirent la parole sur le sujet. Il y a longtemps que les disciplines les plus nombreuses et les plus variées se basant sur la nature de l'insomnie ont été vantées pour la vaincre. On préconisait de compter perpétuellement les mêmes chiffres, et, il y a quelques mois, le docteur Reclam estimait qu'on arrivait régulièrement au résultat souhaité «m comptant mentalement 1, 2, 1, 2, et en faisant coïncider le 1 avec l'expiration et le 2 avec l'inspiration. Il fut également recommandé de considérer fixement un objet, une partie quelconque de son corps, un pied, par exemple, avec une insistance pleine de fermeté. Quelques-uns indiquent la chambre tapissée de bleu comme souveraine.On a cependant, au Congrès de "Wiesbaden, préconisé quelques médicaments nouveaux, l'huile d'olive, qui réussirait à merveille chez les dyspeptiques à réaction acide, les vaporisations de menthol, l'alcool, l'emploi d'un mélange de vaseline et de para fine pour boucher hermétiquement le conduit auditif, et jusqu'au vaccin strepto-coccique ! On ne saurait se montrer plus éclectique, vw Prédiction. Le professeur (qui a fait cadeau d'une tortue à sa fille). — Si tu la soignes bien, tu verras qu'elle vivra trois cents ans. Propos libres et variés FEMINISME Le mouvement féministe s'organise en France ; un grand journal du matin s'accommode de l'organiser, tant et si bien que toutes ces dames sont descendues l'autre jour dans la rue pour aller rendre visite à Condorcet. Ce grand homme statufié, mais fort oublié, a dû être étonné et charmé de son regain de notoriété ; Séverine lui a remis des fleurs. Ainsi se marque la différence dans l'action des femmes françaises d'avec les femmes anglaises ; des fleurs d'une part, du pétrole de l'autre, toute la distance qui sépare la bonne Séverine, éloquente, indulgente, un peu pleurarde, de la terrible et sèche, et plate Mrs Pankhurst. Mais, et puis après ? Qui réussira la première, de la Française ou de l'Anglaise, à mener ses troupes à la victoire. Et où sont-elles, de part et d'autre, ces troupes ? Je vois bien des états-majors, mais et l'armée ? Il est vrai que féminisme parle au nom de la justice e& que la justice s'impose d'elle-même. 18 iaut pourtant songer au résultat et que nous amènerons les femmes lorsqu'elles seront souveraines avec nous ? Les siècles, l'éducation, les mœurs, l'ennui leur ont fait des cervelles d'enfant à la plupart. Elles sont les dociles ouailles de M. le curé. Bien sûr il y a des hommes idiots et des femmes de génie ; mais les femmes bien plus que les hommes sont encore captives des supersldtions les plus naïves. Et, en Angleterre, elles sont plus nombreuses que les hommes. Certes, si elles sont « en retard », c'est la faute séculaire de l'homme ; mais si elles triomphent, c'est l'homme qui passera au second rang dans la famille humaine. Provisoirement consentir au pouvoir des femmes, c'est, pour nous, abdiquer. Ah ! certes, nous n'av*ons pas lieu d'être très fiers de notre gestion des intérêts communs ; la guerre, l'alcoolisme, la finance sont des fléaux que nous entretenons. Les .femmes feraient-elles mieux ? Elles attaqueraient l'alcoolisme, mais serai en t-eLLes si pitoyables qu'on croit ? La vieille Victoria n'était pas plus pacifique que le vieux François-Joseph et la plupart des femmes sont partisans de la peinie de mort. Quand Fallières, la main forcée, dut à nouveau envoyer des assassins à. Deibler, il obéissait à un mouvement provoqué surtout par des femmes. Elles a>vaient des raisons : on avait gracié auparavant le meurtrier d'un enfant, mais ce n'étaient, là que raisons de sentiment, c'est-à-dire de mauvaises raisons, des raisons «qui n'en sont pas... » Méfions-nous du triomphe futur •— et juste — des femmes. Prévoyions le conflit. " Peut-être pourrait-on, pour instruire ces dames, leur donner une île où elles voteraient, gouverneraient, régneraient, où elles se «feraient la main» ; ou bien, nous accorderions à nos soeurs le vote à l'essai...Ce serait trop bête, tout de mêmie, de perdre, par amour de la justice, tant de conquêtes intellectuelles dont nous sommes fiers, et d'être gouvernés par des femmes qui, elles, seraient gouvernées par leurs confesseurs. Je ne sais pas si Séverine et Condorcet y ont pensé. BOBBY LA CATASTROPHE de " l'Empress of Ireland " C'EST LE STORSTADT QUI EST LE COUPABLE Londres, 11. — La Commission d'enquête sur le naufrage de i'EmprCss of Ireland a rendu son jugement ce matin. Elle a déclaré que le désastre avait été causé par le Storstadt qui avait changé de direction peu avant la collision.l'Etranger PETITE CHRONIQUE D'AUTRSCHE-HONGRIE-L'étiquette et le sort. — Monleimovo et le parti de iarchiduc François-Ferdinand. — Symptômes irUéresaarth. Dans une intéressante causerie* viennoise, Félix Sulteu publie, dans le Jierlmcr Tageblall, de curieuses appréciations sur la dernière impression produite à la cour de Vlicnne par les lunéraiMes, pour ainsi dire clundeïJtiiies, de l'archiduc héritier François-Ferdinand. Le correspondant du journal béninois fait ressortir -que l'aichiCyc de son vivant était plus puissanj, qu'aucun héritier au trône avant lui. 11 meurt avec sa femme d'une mort tragique et malgré une sympathie généraile extraordinaire produite par cette fin tragique, on lui fait des funérailles plus simples qu'au premier yenu de» prio(,tiS_uidufeeulft^>i, ja. — - Le cérémonial austro-espagnol est cause que les derniers honneurs rendus au défunt et à sa femme furent parcimonieux. L'armée est irritée, la haute autocratie furieuse et la population mécontente. En un mot, le cérémonial espagnol a blessé des sentiments humains d'ordre ' général. On ne croyait pas qu'en présence d'un cas aussi extraordinaire et surtout si cruel, on eût osé mettre en pratique ce règlement féodal et moyennageux. Ce cérémonial fut importé d'Espagne en Autriche par Charles VI, le père de Marie-Thérèse. Compliqué dans sa brillante pompe, imposant dans sa majestueuse solennité,ce cérémonial est un chef-d'œuvre de mise en scène éblouissante et de l'art profond de gouverner les hommes. Ce règlement établit des distances incommensurables entie maître et serviteur, entre prince et. peuple, il ligotte toutes les sensations spontanées et hypnotise tous les instincts naturels. Ce cérémonial est cause que les princes et princesses autrichiens restent absolument étrangers aux choses de la vie pratique et ^qu'ils se précipitent étourdbment dans des catastrophes .quand, une fois par hasard, ils entrent en contact avec la vie véritable. Iils ne savent rien des troubles et des complications du train-train de la vie, ne connaissent des dispositions des masses, que ce que leur apportent les sons tonitruants de l'hymne populaire. Ils n'entendent aucun mot qui pourrait leur donner de l'expérience, des éclaircissements ou les inciter à des pensées inquiétantes. Ils ne peuvent en entendre,car l'étiquette espagnole empêche que de telles paroles soient prononcées devant eux. Parce que la pauvre duohesse de Hofhenberg, qui paya de sa vie son dévouement à son mari, n'était qu'une simple comtesse, ni archiduchesse, ni même princesse de sang, on voulut d'abord, dit-on, expédier ses restes directement de Sera-' jovo, au lieu de sépulture, au château d'Artstet-ten, tandis que le corps de l'archiduc aurait d'abord passé par Vienne. Dans ces conditions, on eût sans doute organisé de solennelles funérailles pour François-Ferdinand, mais avec sa femme à ses côtés, le cérémonial espagnol s'y opposait. On reproche au, prince de Montenuovo d'être la cause principale de cette affaire, c'est à lui 1 qu'on devrait aussi le fait que les corps fuient transportés pendant la nuit à leur dernière demeure.! Le piemier grand maréchal de la cour est un ; personnage important, cela ne fait aucun doute. Mais il est peu probable qu'il possède la puissance nécessaire pour ordonner de sa propre initiative des funérailles aussi mesquines pour pouvoir se venger sur un mort, des dédains du vivant. Ainsi est-il presque impossible de croire que l'armée se serait soumise sans résistance à son exclusion de la cérémonie, si les ordres étaient venus du grand-maréchal de la cour. Il est cer* tain que Montenuovo ne se sera pas montré très prévenant en cette occasion vis-à-vis du. parti de l'archiduc. Il a peut-être commis une faute en montrant à la coterie de François-Ferdinand, qu'il dut craindre si longtemps, qu'elle est maintenant impuissante et qu'elle ne peut s'attendre à des amabilités particulières de sa part, mais croire à sa toute puissance en cette circonstance serait fort exagère. Il n'a fait que suivre à la lettre le cérémonial espagnol, et en cela il n'a agi que selon les intentions de son maître François-Joseph, qui le lui a d'ailleurs certifié publiquement. En dehors des murs de la Hofburg de Vienne, personne ne Croit que 1' « étiquette espagnole » >oit immuable. Les temps sont changés. Dans la mer du Sud, un capitaine au long cours périt avec son bateau. Il se nommait Johann Orth et fut un jour archiduc d'Autriche et feld-maréchal de l'armée austro-hongroise. Mme Louise Toselli, qui demeure à Bruxelles, était une archiduchesse d'Autriche-Toscane. h nommé Léopold Wolfiing vit en Allemagne jtrès retiré, mais en travailleur, et fut dans le temps archiduc d'Autriche et grand-duc héritier 'de Toscane. Aux funérailles d'Artstetten, assistait un homme en simple redingote de deuil, du nom de Fer. îlï,? -PUrg' C'était un frôre de l'héritier au trône il se nommait, il y a quelques années, archiduc Ferdinand-Charles. Les fanatiques gardiens du cérémonial espa-fraient bien de réfléchir. Les temps ont changé et un jour viendra où le sort sera ^lus' fort que l étiquette. FRANCE LES BOMBES DE P0NT01SE TRANSFERT DES PRISONNIERS • Paris, 11. — Les quatre Russes compromis jlans l'affaire des bombes avec Trojanoroski et Kiritchock ont été transférés ce matin de la prison du dépôt au Parquet de Pontoise, où ils feront interrogés cet après-midi par le juge d'instruction. UNE 'EXECUTION CAPITALE A NEVERS Philippe-Robert Fabre a été exécuté samedi, à Nevers. C'est ce jeune bandit qui s'évada de rla prison de cette ville, après avoir tué un gardien. Né à Alençon le 28 janvier 1895. Robert •Fabre avait déjà subi quatre condamnations ■dont deux .pour vol? l'une en 1910, ù. deux mois ide prison; l'autre, en 1912, à dix-huit mois. iPupille de l'Assistance punilque de 1903 à 1911, ;il n'avait pu, en raison de 9a mauvaise conduite. rester dans la maison où il était placé, fil avait été de nouveau arrêté en novembre ; 1913 pour vols commis le 14 octobre 1913 à Cours (Nièvre), le 14 novembre 1913. h Saint-iuMartin-sur-Noham, où il s'empara d'une certaine somme au préjudice des époux Ch'atelier. IncuLpé de vol à main armée et enfermé à la •prison de Cosne (Nièvre), Fabre s'évada deux ifois de cette prison, terrorisa toute la région •pendant plusieurs jours, échappant aux gendarmes en traversant la Loire en crue à la mage, etc. Repris, il fut alors transféré a Nevers. simula d'état léthargique, fut enfermé dans un cabanon à l'hôpital de Nevers. C'est alors qu'il égor-•gea son gardien et s'évada ; mais il fut repris •te lendemain par des cultivateurs qui l'attachèrent solidement au violon municipal, en attendant les gendarmes. Ceux-ci en pénétrant dans le violon, ne trouvèrent plus personnel Fabre fe'était éclipsé ! Enfin, repris à nouveau, il fut enfermé et devint l'objet d'une surveillance spéciale.Traduit devant la cour d'assises de la Niève, Fabre fut condamné à mort, le 11 mai dernier. AU PALAIS BOURBON L'EXONERATION DES DEBITS DE BOISSONS I • i Paris, 11. — La Chambre discute la loi de ! iinance et supprime par 2-49 voix contre 221 [impôt de la licence seulement pour les débits le boissons qui ne vendent pas a'alcool. Précédemment, la Chambre avait supprimé l'impôt de la licence pour tous les débitants. Le Sénat l'avait rétabli. La Chambre vient de prendre une mesure intermédiaire qui exonère Environ 11,000 débitants en France. Répondant à un orateur qui démandait la disjonction de l'impôt sur le revenu, M. Noulens iemande à la Chambre de se prononcer nettement sur la question, de repousser la disjonction. Celle-ci est repoussée par 404 voix contre 144. La suite de la discussion est renvoyée à iemain. LES AVIS TELEPHONIQUES L'administration des téléphones de France vient de prendre une excellente initiative. A l'avenir, l'expéditeur d'un avis d'appel pourra indifféremment, soit prier son correspondant d'attendre son appel à un .poste convenu, soit l'inviter à demander lui-même la communication avec le poste qui lui sera indiqué. " Dans ce aernier cas. l'expéditeur aura, en outre, la faculté d'acquitter d'avance la taxe de cette communication. Le bureau établira un bon de conversation d'une valeur égale à la somme versée par l'expéditeur. Ce bon sera envoyé ù. domicile, si ce-lui-ci n'est pas abonné, avec la copie d'arrivée de_l!aviis.d'appel*. — j S'il est abonne et s'il a déposé une provision, l'avis d'appel lui sera téléphoné, et. son compte sera crédité du montant du bon de conversation.LES B&XIiBES DE LA POLICE RUSSE Pontoise, 12. — Deux des quatre Russes arrêtés à l'occasion du transport des bombes , ont été mis en liberté provisoire. ALLEMAGNE LE LOCK-OUT DE SOLINCEN Berlin, 11. — On mande de Solingen : Au cours d'une réunion du syndicat des patrons de Solingen, on s'est occupé de la grève actuelle de l'industrie des armes et on a décidé que le lock-out serait généralisé de façon à s'étem dre a toutes les entreprises affiliées a ce syndicat patronal. Au cours de la semaine prochaine, le syndicat des fabricants prendra également position dans la question. S'il se range ù l'avis du syndicat des patrons de Solingen ce sont 13.000*ouvriers organisés qui se trouve-iront frappés par le lock-out. LE LEGS DE M. OTTO STRUCK En 1908 mourait a Brunswick M. Otto Struck, un vieux célibataire jouissant d'une certaine aisance et qui passait pour un homme charitable. Dans son testament il stipula qu'une de somme de 500,000 marks devait être constituée en un capital dont les intérêts seraient à répartir chaque année à titre de secours entre des « filles-an ères de bonne réputation». Comme la fortune laissée i par le testateur se trouvait qpgagée dans un certain nombre d'entreprises industrielles il fallut . six années pour la réaliser sans trop de pertes et maintenant est arrivé le moment de l'affecter a son but. i Comme d'autres héritiers se sont sentis préju-diciés par le testateur il n'est pas douteux que la procédure se mettra de la partie et que les tribunaux auront finalement h se prononcer. « La besogne ne sera pas aisée, car d'après : la morale courante une jeune fille-mère ne passe plus pour être de bonne réputation. Si cette thèse devait être admise par la justice le legs serait à considérer comme nul, car ses stipulations seraient inexécutoires Si au contraire la justice devait déclarer qu'il peut exister des filles-mères de bonne réputation, elle se met trait en opposition flagrante avec des conventions sociales oui ont cours dans toute l'Europe occidentale. LA MISE EN CULTURE DES LANDES On annonce que le gouvernement prussien va tenter une grande expérience intéressante. I) s'agit de mettis en cuit.ure les landes et la région volc.aniq.Uv i de l'Eifel, ainsi que les tourbières de la Schneeifel, ce qui représente une superficie d'environ 200,000 hectares, qui, jusqu'à ce jour, ont été complètement improductifs. Les travaux seront exécutés sous la direction d'une Commission composée d'agents du gouvernement et de spécialistes qui ont étudié les procédés employés en Hollande pour la culture des «ternes vaines et des marais. ANGLETERRE REVOLUTION REACTONNAIRE Belfast, 12. — M. Carson, passant les milices réactionnaires en revue, a déclaré qu'il n'avait aucun espoir de paix. ITALIE RAPPEL D'UNE CLASSE DE MILICE Rome, 11. — La Tribuna croit savoir que le rappel d'une classe sous les drapeaux serait imminent.LES ILLETTRES Rome, 11. —«Les statistiques sur les illettrés en Italie indiquent pour la population au-dessus de six ans une moyenne de 37.0G %. La Calabre tient la tête avec 70 %. Le Piémont, par contre, n'a qu'une moyenne de 11 %. UNE BOMBE A LA GARE DE NAPLES Rome, 11. — Suivant le Corriere d'Italia, une bombe a éclaté la nuit dernière à la gare de Na-ples sans causer d'ailleurs d'autres dégûts qu'un trou de cinquante centimètres dans le mur. CONDAMNATION D'UNIE VOLEUSE DE TABLEAU CELEBRE 1 Rome, 11. — Les journaux publient une dépêche de Gênes disant que le tribunal a condamné à 62,000 francs d'amende et à 150,000 fr. d'indemnité envers l'Etat et aux frais du procès Mme Emma Cartier pour avoir vendu, pour une Somme de 300,000 francs, et fait transporter clandestinement à l'étranger un tableau, de Tie-polo représentant les Amours d'Armide, bien que Ice tableau fût sa propriété. 1 ESPAGNE ' QUE SIGNIFIE J Madrid, 12. — Le président du Conseil a déclaré à des journalistes que des prix très avantageux avaient été offerts par diverses nations :pour l'achat de navires espagnols. BULGARIE ; EXCELLENTES INTENTIONS HELLENIQUES ; Sofia, 11. — Le rof a reçu M. Naoum, ministre ide Grèce, pour la remise de ses lettres de 'créance. ' M. Naoum a déclaré : Me conformant aux instructions de mon gouvernement, je me permets d'assurer respectueusement Votre Majesté que j'apporterai tous mes soins ù cultiver les bonnes relations entre la Bulgarie et la Grèce et à établir entre les deux pays limitrophes qui ont tant d'intérêts communs une ère de concorde et de développement paisible. Le roi a répondu en commentant les paroles du minisire. Il a a'outé notamment : Anin)é de sentiments semblables aux vôtres, je tiens a vous assurer aujourd'hui que ma confiance et le concours de mon gouvernement vous seront acquis au cours de la mission que vous êtes appelé à remplir. RUSSIE j AVANT L'ARRIVEE DE M. POINCARE Saint-Pétersbourg, 11. — Parlant du prochain' voyage de M. Poincaré, le Courrier de Saint-Pétersbourg écrit : L'entrevue du 20 courant a une importance politique internationale d'autant plus grande qu'elle complète la série des travaux réalisés ces derniers temps par les états-majors de l'armée et de la marine russe et française. La prochaine entrevue dissipera tous les commentaires non fondés qui ont été publiés sur . l'instabilité de l'alliance et les discordes qui auraient surgi entre les gouvernements des deux pays. fait que le voyage de M. Poincaré suit Immédiatement la visite de l'escadre anglaise est également une preuve de la solidité de la combinaison politique qui repose invarablement sur l'alliance avec la France. LES INCENDIES DE FORETS j Des incendies sont signalés dans les forêts ' de l'Etat et dans les tourbières de Tver. Dix-huit compagnies de soldats ont été envoyées de Moscou pour combattre le feu. Dans La même région, un incendie a détruit les forêts appartenant à une Société d'électricité et à la Ville de Tver. On Signale également des incendies das les districts de Bijotsk et d'Ostachkof. MAROC VOYAGEURS ATTAQUES Un camion automobile contenant dix personnes, qui était parti d'El-Aïoun pour Taourirt, a été attaqué à quatre kilomètres de Taourirt par un dijich de quarante malfaiteurs, qui ont tué quatre voyageurs, dont le chauffeur, un Espagnol, une femme européenne et un indigène. Un commerçant indigène, originaire de Fez, a été blessé. Los autres voyageurs ont pu s'enfuir sains et saufs. Un détachement de cavalerie a été lancé à la poursuite du djich, qui a laissé sur les lieux de l'attaque le cadavre d'un de ses hommes. -LA POSTE EN GREVE Tanger, 12. — Les feateurs de la poste française et de la poste anglaise se sont mis successivement en grève. Il s'est produit quelques i incidents au cours desquels un homme a été f blessé. Les soldats chérifiens gardent la poste française.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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