Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 10 Juli. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v69862d04w/
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JOURNAL DE G AND • — ■ ^—-■— ABONNEMENTS : BSLQIQUB : 16 franc» par an ; 7-50 francs po*r ta mois ; 4 truc* pour tMtomois Pour Vétranger, le port en su» En 1916 ANNONCES' Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. RÉDACTION & ADMINISTRATION : & RUE DE FLANDRE. 3, GAND TÉLÉPHONE 665 plùstôt possible,"ne dure pas plus que R? temps strictement nécessaire pour la "modifier légalement. Je sais bien que M. de Broqueville avait paru indiquer une procédure qui aurait permis à son gouvernement de retarder la , revision jusqu'en 1918, — bien que l'on puis-, se également trouver dans les paroles em-l brouillées qu'il a prononcées l'an dernier, : la demi-promesse de tâcher d'aboutir pour , 1916. * M. de Broqueville s'exprime toujours ° de façon que personne ne sache exactement ce qu'il a voulu dire et que lui-même puisse toujours, plus tard, choisir entre les J trois ou quatre versions que l'on peut tou-jours donner de ses paroles, celle qui lut " parait la plus avantageuse. Mais actuellement Tes faits ont parié. 1 Ce n'est pas notre faute si la Commis^ sion des XXXI a perdu un an sans même ; essayer d'aborder ce qui constitue son [ ordre du jour. ' Si l'on doit attendre qu'elle ait abouti, 1 que le gouvernement ait formulé un projet 1 de loi communale et provinciale, d'après ses indications, que la Chambre et le Sénat aient discuté et voté ce projet, et que le ' gouvernement ait trouvé le temps, en retardant les élections communales, de l'appliquer, c'est en 1918 au plus tôt que l'on pourra décréter qu'il y a lieu à revision. Et à quoi bon passer par ce détour de la loi électorale communale et provinciale, puisque c'est de l'électorat législatif qu'il s'agit, et puisque, dans les Chambres constituantes, toute garantie est assurée à tous, la formule nouvelle devant y réunir la majorité des deux tiers. D'ailleurs, la vérité est que les principales difficultés qu'il peut encore y avoir sur les questions électorales se rencontrent précisément pour l'électorat communal et provinciale. Personne ne pourra contester qu'il serait plus facile en Belgique de s'entendre pour l'électorat législatif que pour l'élec-rat communal. I C'est à la fois le plus simple et le plus important. Et c'est évidemment sur le principe adopté pour l'élection des Chambres qu'on doit chercher à modeler l'élection des Conseils communaux. Alors pourquoi nappas commencer par le commencement, et puisqu'il s'agit de reviser la Constitution pour établir T'égalité dans l'électorat législatif, pourquoi ne pas aborder franchement le problème et renvoyer, j dès la rentrée, à une grande Commission parlementaire, où les groupes seraient re- Srésentés par leurs élus, l'êtudè des con-itions dans lesquelles la revision pourra se faire en 1916 ? Il y a, pour procéder ainsi, toutes espèces de bonnes raisons, dont une, qui tombe sous le sens, devrait particulièrement frapper les conservateurs. Tout est calme, en ce moment, bien que nous soyons entrés dans une crise économique qui peut durer longtemps. Il n'y a ni agitation ni menace. Le législateur peut délibérer en paix. Mais cela durera-t-il toujours, et si l'on fait traîner la procédure en revision pendant plusieurs années, n'y aura-t-il fatalement de nouveau du gra-Duge et ne se retrouvera-t-on dans des situations où, sans que personne n'ait voulu, on prétendra ne plus avoir la liberté d'esprit que l'on a incontestablement aujour-| l'hui. i Sachons donc faire en paix et de bonne ' grâce à une réforme que tout le monde sait , inévitable et qui n'est plus, comme la première révision, un saut dans l'inconnu, puisque la R. P. fonctionne et que les calculateurs des partis peuvent chiffrer dès à présent, à fort peu de choses près, ce jue donnerait le double assainissement de la R. P. par le système Vandewalle et de l'électorat législatif par la suppression du vote plural. G. L. ECHOS Coup de collier. Nos ministres se prodiguent dans des réunions catholiques : à Vilvor-p de, c'est M. Carton de Wiart ; à Turnhout, ..c'est M. de Broqueville ; à Di-Bon, c'est M. Davignon. Tout l'équipage gouvernemental est sur le pont : sur le pont Carton de Wiart 1 sur le pont de Bro-, jueville ! sur le pont...Davignon ! Et, dit le Matin d'Anvers, ils parlent, Ils parlent, ils parlent ; ils se défendent, se justifient vis-à-vis de leurs électeurs ; ils leur jurent qu'ils n'ont pu faire autrement I un semblant d'obligation scolaire et le quatrième degré. Ils ont été le jouet des événements, les pauvres ! C'est piteux. Ils se montrent, en somme désemparés, entraînés par les courants et tournant, dans les tourbillons, comme des bouchons jetés au fil de l'eau ; ils se vantent d'être restés des flotteurs et de n'avoir pas sombré. , Gouverner, ce n'est pas prévoir, c'est surnager. Cette attitude, désastreuse pour des ministres, en posture de défense devant leur propre parti, démontre l'importance de la dernière consultation électorale. Le cabinet n'ose pas môme plaider non coupable ; il plaide les circonstances atténuantes. C'est un coup de collier désespéré qu'il donne en vue des élections de 1910. C'est un peu tôt. S'il doit continuer du rant deux ans, il sera fourbu. On ne soutient pas aussi longtemps un effort /pareil. Pour le monoiment Léopold II. On sait que que loues officiels ont imaginé d'ouvrir "une souscription pour un monument à élever au roi Léopold II. Il s'agit de célébrer les vertus du second roi des Belges. Que les financiers y aillent de leur argent pour célébrer la mémoire d'un grand tripote'ur d'affaires, soit. Mais, en vérité, faire le coup de la souscription quasi forcée parmi les petits fonctionnaires, c'est particulièrement mesquin et odieux. • C'est pourtant ce qui vient d'arriver parmi le petit personnel des greffes des tribunaux civils, voire môme des justices de paix. Par ordre supérieur, on y a fait circuler des listes de souscriptions préalablement revêtues de la signature des chefs. Certes, on n'obligeait pas les employés à signer. Mais combien nombreux Jurent ceux qui se crurent forcés d'imiter leurs supérieurs et de placer leur signature timide sous leur paraphe majestueux 1 On devrait s'abstenir de semblables démarches, qui apparaissent comme vexatoi-res pour le petit personnel. ' ^ Est-ce que, vraiment, la souscription en l'honneur du « grand roi » marcherait si mal qu'il ait fallu recourir à des moyens aussi lextrômes pouHui attirer quelques signatures (supplémentaires ? m» Deux mendiants français causent.Il paraît que les nouveaux sous sont très légers. L autre (avec un sourire un peu amer). — Tu me rassures. A PARIS " L'EMPRUNT SOUSCRIT 40 FOIS - LA CONFIANCE — LE VOTE DE L'IMPOT, SUR LE REVENU — ESPRIT NOUVEAU Depuis quelques années, depuL» quelques mois surtout, c'était, dans les milieux qjue 1 on appelle bien pensants, un désespoir universel. La France s'en allait à la ruine. [Personne n'avait plus confiance en quoi q;ue ce fût. On avait peur surtout des terribles réformes financières, et ce qu'il y avait en tout cas de bien certain, c'est que 1 impôt de huit cent millions, que l'on reconnaissait indispensable, serait couvert le plus difficilement du monde. Ainsi s'organisait une sorte de panique dans les milieux de la bourgeoisie. Et des gens, même modérés dans leurs propos, même calmes dans leurs opinions et dans leurs oppositions, annonçaient avec une prodigieuse sincérité la fin du crédit de la France, autant dire la fin de tout. Eh bien ! l'emprunt vient d'être couvert près de quarante fois. Tel est Je fait qui 3 inscrit brutalement en faux contre toutes les hypothèses et contre toutes les prophéties. A Paris, la Caisse des Dépôts et Consignations, la Banque de France et toutes ses succursales, la Recette centrale d<es finances, la Recette municipale de l'Hôtel-'le-Ville, ne savaient comment s'y prendre pour endiguer les flots de la clientèle. De leur côté, les grandes banques et les établissements de crédit avaient accompli rune lâche analogue, qui les dispensa môme a ouvrir leurs guichets à l'émission. En ef-tet, 1 enthousiasme de leurs clients avait ? été tel que, -pour que la répartition pût don-ner quelque chose à chaque souscripteur, ils s'étaient vu dans IViMicrntw» . î Ef d'ailleurs! il fut remarqué que leaj souscripteurs étaient en majorité des petit» bourgeois, des employés, des ouvriers même, D'où il suit, à moins que je ne me trompe fort,TqUe l'immense majorité des! Français a confiance, je ne dirai pas seulement dans le gouvernement, mais dans le régime même,, Alors que, de tous côtés,-on: entendait proclamer, avec quelle vid< lence, parfois 1 que la République avait conduit la France à la ruine, voilà l'emprunt souscrit près de quarante fois I II n'est pas, il ne peut pas être de réponse Dlu3 éloquente. C'est l'éloquence des chiffres, n'est-il pas vrai ! > Et il y a des coïncidences assez significatives. L'impôt sur le revenu a été voté au Sénat, le jour même de l'émission de l'emprunt. C'est un tournant de notre his« toire financière, comme on dit, et le Sénat était demeuré longtemps récalcitrant devant ce virage qu'il jugeait particulièrement dangereux. Aujourd'hui, c'est fait. Le Sénat a cédé. Il n'a pas cédé par faiblesse, mais en toute connaissance de cause. Date importante dans l'évolution de nos finances. Le double principe de l'impôt établi sur l'ensemble des fatuités des contribuables et de la progression substituée à la pure et simple proportionnalité pénètre du même coup dans notre législation.. La réforme a vaincu toutes les résistances.. Ne faut-il pas en conclure qu'elle était indispensable ? Donnera-t-elle, comme résultats, tout ce. qu'on espère, tout ce qu'on en attend t C'est là une question d'organisation pratique, d'habileté des fonctionnaires... Il y aura lieu d'adapter l'esprit public à une organisation nouvelle de l'emprunt. Cette adaptation peut s'effectuer sans heurt. Aux premiers temps, quelque étonnement et quelque gêne se manifesteront sans doute. Mais la France a là une excellente occasion de prouver qu'elle n'est pas aussi routinière qu'on veut bien le dire. Elle ne laissera pas passer l'occasion. J* ERNEST-CHARLES. ~ Le "ïmnistèfë public dit qu'elle ne fait pas preuve. Vous reconnaîtrez cependant que c'est une présomption. Il y a une autre pièce au dossier, établissant que Wilmart a reçu 97,500 francs de la vente a'un terrain ; il y a le haras de St-Denis, valant 75.000 francs ; l'expert Harte n'en tient pas compte. M® Corbiau prouvera, chiffres à l'appui, que la fortune de Wilmart s'élevait à 3 1/2 millions en 1900 et qu'elle n'a pas diminué. M le ministère pubLic nous fait entendre une thèse nouvelle : il dit que Wilmart a reçu des caisses de Gand-Terneuzen 4,600.000 francs. Il y .a sur cette somme 2 millions de remises inscrites par Rasquin dans un calepin. Allez-vous tabler sur une inscription de calepin ? Si Wilmart a touché les 2,600,000 francs restant, cela prouve donc qu'il les a dépensés à son usage personnel. Voilà déjà les 30 millions revenus à 2 millions 600,OCX) francs. Mais revenons à l'inventaire de Hautekiet. Le ministère public nous dit que les chiffres ont été forcés; nous prétendons, nous, que les valeurs qui y sont portées ont été inscrites d'après les cours de la Bourse. Qu'on nous prouve le contraire. Il ne suffit pas de dire que les chiffres ont été forcés ; il faut le prouver. Le ministère public m'a causé hier une douloureuse surprise : il a dit que Wilmart serait aussi coupable s'il avait créé des faux titres pour sauver Gand-Terneuzen, que s'il avait créé des faux titres pour son usage personnel. Alors, la justice confondrait un escroc à un homme qui aurait voulu sauver une Société. La fortune personnelle de Wilmart était établie, le mobile qui aurait poussé Wilmart à faire des faux titres pour son profit est donc écartée. LA SITUATION DE GAND-TERNEUZEN Wilmart n'avait pas besoin d'argent. Voyons si Gand-Terneuzen en avait besoin. De 1900 à 1902, le Conseil d'administration fut présidé par M. Raymond Dedeyn : de 1903 à 1908, il fut présidé par M. Gentis, et de 1909 à 1912, par le général Jenart, toutes personnalités des plus honorables et sur lesquelles Wilmart ne pourrait avoir aucun ascendant. Et c'est Wilmart seul qui aurait été au courant des faux titres ! Les titres irréguliers émis en 1900 et faits chez Monnom sont signés par Gentis, Martha, Pa-lanle et Ithier. Or, si ces titres étaient émis, c'est que le Conseil d'administration en avait décidé ainsi. Il en est de môme les années suivantes. Que faut-il penser de tout cela, c'est que tous ceux qui vivaient aux côbis de Wilmart savaient que tous les titres irréguliers étaient créés au profit de Gand-Terneuzen. Si Wilmart n'a pas agi seul, c'est qu'il n'a pas agi dans son intérêt personnel. Voulez-vous une preuve encore? En 1910, Wilmart fait imprimer 1,000 titres chez Monnom. Ces titres 6ont utilisés en 1903. Si cela avait été dans l'in-.térêt personnel de Wilmart, il les aurait vendus. Et à quoi a servi l'argent de ces titres J A rembourser Gami-Terneuzen. Le ministère public admet que Wilmart ait parlé de titres irréguliers à plusieurs administrateurs et il dit que ce n'était pas une décision du Conseil d'administration. Mais n'est-ce pas énorme que plusieurs administrateurs aient été au courant. * Wilmart. — La majorité. M® Morichar. — Gand-Terneuzen avait-il réellement besoin du concours financier de Wil- » m art ? Tout d'abord, qu'est-ce que la ligne Gand-Terneuzen ? Elle n'a que 41 kilomètres. Au point de vue trafic, l'élément local de Terneu- < zen est insignifiant, l'élément international est nul. Le trafic des marchandises est do 65 p. c.; celui des voyageurs de 35 p. c. Des ristournes sont faites aux transporteurs ; aussi Gand-Terneuzen n'est-elle qu'une affaire médiocre. Du reste, en 1874, la Société fait faillite ; en 1890, elle doit 989,545 fr. d'intérêts de dettes ; en 1913, elle est encore en déficit. Ces trois dates indiquent une situation précaire perma- 4 nente ; les recettes ordinaires no peuvent jamais payer les dépenses ordinaires. Pourrait-on espérer que les recettes allaient subitemenét augmenter, que les voyageurs et les marchandises allaient arriver tout à coup, en grand nombre? Non. Dès lors, Gand-Terneuzen a besoin d'argent. En 1913. administrée par M. Derudder, éminemment compétent, la ligne a-telle prospéré ? L'excédent des recettes sur les dépenses a été, en 1913. de 356,000 francs. Est-ce là chose normale ? Non, elle est due à l'Exposition de Gand. Les experts concluent quo Gand-Terneuzen aurait pu nouer les deux bouts. Cette conclusion est amenée par de3 jongleries de chiffres, par un tour de passe-passe ; ils admettent les difficultés d'exploitation jusqu'en 1891, mais ils disent qu'ft partir de ce moment, la situation doit s'améliorer, puisqu'on paie les coupons. Mais c'est avec le produit des faux titres que l'on paie ; la situation ne s'est nullement améliorée. A 'Ne prétendez donc point que Gand-Terneuzen n avait pas besoin du recours financier de Wilmart. Les experts reconnaissent que Wilmart a fait des avances à la Société pour 1,200,000 francs ; mais ils aioutent que la Société devait recevoir 1.400,000 francs. Or, dans une autre partie du rapport, les experts prétendent que ces 1,400.000 francs représentent des sommes fictives. C'est amusant ! On , avait demandé à M. Beckers si Gand-Terneuzen avait besoin du concours financier de Wil- * mart. Il aurait donc dû établir ce que la Société M. Barbier, lui, a Lut ce travail, d'après des pièces indiscutables et ses chiffres ont été confirmés par !a déposition de M. Van den Haute. Je pense donc avoir établi qu'en 1874 comme en 1902. 1912 ou 1913, Gand-TerneHzen a toujours eu besoin du concours financier de Wilmart. Dès lors, n'est-il pas admissible que celui-d dise la vérité ? On dira qu'il a eu tort. Certes, il aurait mieux valu déposer son bilan. Mais songer que Wilmart était directeur de ia Société, qu'il était administrateur de' nombreuses affaires, qu'il espérait d'autre part la reprise peu* l'Etat et demandez-vous s'il, n'y a pas à ses inconséquences et à ses Indélicatesses, des circonstances atténuantes. Il faudra que nous établissions aussi que Wilmart n'a pas commis de détournement. Je pense que M® Sand vous le démontrera indiscutablement.Wilmart versait dans la caisse de Gand-Terneuzen ; pourquoi aurait-il, commis des détournements ? D'autre part, s'il avait besoin d'argent, pourquoi n'aurait-il pas pris un stock de titres pour le faire vendre par Waechetr ? Ces considérations vous démontreront que Wilmart mérite les circonstances les plus largement atténuantes. _M« Morichar continuera lundi, à 9 heures. Dans les Balkans ' LA LUTTE POUR CORITZA' Janina, S. — Coritza est actuellement entourée par les troupes épirotes qui-veulent occuperja ville si elle est évacuée par les troupes du gouvernement albanais et s'opDoser à une prise de possession par les insurgés. LA CHUTE DE CORITZA La Haye, 9. — Le ministère de la guerre a reçu la dépêche suivante : Coritza est tombée, le 6 juilet, au soir, aux mains des Epirotes et des insurgés réunis. Les officiers hollandais, sains et saufs, sont en route pour Valona. — — :— Les Agents Provocateurs de la Police Russe Les bombes de Pontoise Bourtzeff, le dénonciateur d'Aze/, est actuellement absent de Paris, mais un de ses amiS .a. 'e3 déclarations suivantes : « Cette affaire est un complot, mais un complot imaginé par la police russe, qui nous traque sur le sol français. La meilleure des preuves est que Kiritcheck, qui se déclare un anarchiste notoire, est totalement inconnu dans nos milieux. Tout ceci a été imaginé par la police, qui trouve, au moment où le tsar aoit venir en France, nécessaire de prôcéder à de sérieuses expulsions parmi les nôtres. Nous avons un autre sens de nos idées. Ces deux cheminots qui, arrêtés, se déclarent immédia-, tement prêts à faire sauter le train impérial, ne sont certainement pas des anarchistes. Chez nous, nous ne sommes pas aes vantards, et ceci pour l'excellente raison qu'on ne cherche pas à aggraver sa peine, comme le font ces deux étranges compatriotes. Les bombes trouvées en leur possession n'ont jamais été fabriquées, croyez-le bien, pour commettre un attentat. » T Etranger LA POLITIQUE ANGLAISE Le Budget aux Communes. — Chez les Lords. — Pas de Irilve. — Les Ulsléliens. — L'entente cordiale. Londres, 7. — La discussion en troisième lecture du Finance-Bill, c'est-à-dire du Budget gé- i nérul, a commencé aujourd'hui aux Communes. Le vole-aura lieu demain soir. Le gouvernement aura sûrement une belle majorité, d'autant plus que les labouristes, qui s'abstinrent lors du vote en deuxième lecture, semblent maintenant disposés à voter pour le cabinet. On sait que le Budget, étant un bill d'argent, passe par-dessus -la tôte des Lords en vertu du Parliament-Act. Jeudi, aura lieu la discussion et le vote du budget spécial du Board ot Trsde, très important celto année ù cause des réformes radicales introduites par lè ministre ouvrier John Burns. Aux Lords, on termina hier soir la discussion de l'Amendement-Bill '«a Home-Ru:», et d'ici à la fin de la semaine. Leurs Seigneuries auront-à envisager le ;Bill des Conseils, de l'Inde, qui accorde aux Hindous un commencement d'autonomie, et les amendements aux lois du divorcé et à la juridiction en ni litige criminelle. , Deux discours politiques, prononcés respectivement par lord Willoughby tV Birmingham, et par le ministre sir John Simon, à Manchester, montrent combien ftpre est actuellement la lutte politique et l'importance considérable qu'auront pour l'avenir de l'Anglele-re les élections eéné- Le X."' Siècle, qui est désormais à peu près, dans la presse cléricale, le seul grant journal qui compte, a bien voulu prendri note de la rectification que noils avoins éK obligé de faire aux oomptes rendus vraimenl trop erronés et tendancieux que la presse cléricale faisait de La dernière réunion des Gauches, en amplifiant une informatioi erronée <iu Journal de Liège. Il n'essaie pas de soutenir qu'il y ait ev divergence entre les mandataires liibérauu mir la nécessité de poursuivre plus que ja mais la revision constitutionnelle, mais il se donne l'air de croire qu'il y aurait eu divergence sur la date, « les modérés n'étant partisans de la revision qu'en principe, sine die, platonique, «nt, sans vouloir s'engager sur une date précise, tandis que les radicaux, eux, voulaient que l'ordre du jour de la Gauohe réclamât la revision pour 1916 ii. Et il ajoute : « Les radicaux ont été battus, et M. Lorand essaie de prendre sa re- : vanche ; Le XX' Siècle i beaucoup d'imagination 1 et tout cela est très joliment bâti. Il y a quinze ou vingt ans, ça se serait probablement passé comme ça, mais nous sommes en 1914, et il n'y a plus entre les mandataires libéraux de discussion sur la [ nécessité et l'urgence de la revision, de mê-■- me qu'il n'y en a plus sur la formule h substituer au vote plural dans la Constitution, et qui est, pour les plus modérés ; comme pour les plus radicaux, le S. U. pur » et simple à 25 ans, égal pour tous, sans f restriction ni iréserve. Que les cléricaux essaient donc une bon-; ne fois 'de se mettre ça dans la tête. Et, je le répète, il n'y a pas eu, dans la £ dernière réunion des Gauches, le moindro i dissentiment, la moindre discussion entre f radicaux et modérés. Personne, naturellement, n'a songé à de-t màndKr que l'on revint sur les résolutions r antérieurement adoptées, à l'unanimité, et I qui sont devenues la charte du parti, t Polémiquez tant que vous voulez, mais i rayez ça de vos papiers. La Revision et le S. U. pur et simple sont K en' léle du programme libéral. Quant à la résolution communiquée h la > prfcsse par M. Hymans, elle avait été adop-t téé dès le matin, à l'unanimité,, par le bu-f reau, et elle l'a élé de même, à l'unanimi-| té, dans l'assemblée pléhière de l'après-I mi.li; après avoir été défendue j ar M. Hy-r m lins et aussi par moi. Ce q«i montre, bien qu'on était parfaite-r ment d'accord. Je crois même que j'avais perlé le pre-v mier. ( La date de 1916 ne se trouve pas dans i le communiqué et n'avait pas à s'y trouver. Il n'y avait pas eu de discussion là-des-I sus ; on avait été unanime h dire que la I revision devenait plus urgente que jamais, l étant donné le résultat des élections du 24 |; mai dernier, après lesquelles il reste au ï gouvernement une majorité douze voix ; à la Chambre, corresponda-nt à une mino-I rité de voix dans le pays, et l'on avait été I unanime à dire aussi que cette situation I rend indispensable l'adoption d'un systè-r me de R. p. vraiment proportionnel, tel r <lue celui dont la Chambre est depuis long-■ temps saisie par M. Vandewalle. Cela suffit pour que la date à laquelle il B est nécessaire de mettre fin à cette situa-I tion, qui fausse le fonctionnement de la f souveraineté nationale, doive être la plus >. rapprochée possible, donc 1916. ^ Naturellement, ceux qui sont au pouvoir 1 s y accrochent, essaient d'y rester le plus longtemps possib'e, même quand l'intérêt t de leur parti leur commanderait peut-être t de s en aller. ; Les cléricaux n'ayant plus qu'une majo-; rlté artificielle essaieront d'autant plus de ' I ïïquer* ?,e tergiverser, de retarder l'é- i l cnéance. Ils mettront tout en œuvre pour ' 1920'a revi?ion n'ait lieu 1u'en 1918 ou en f C'est humain et c'est clérical. j Mais nous qui soutenons que le régime I parlementaire est faussé, VEtoile Belqe, I ?ul,.a été. Jusqu'à dire que c'était une si-j jualton révolutionnaire, nous manquerions I Afouje fo^que et de toute sincérité, nous ï I!1* f100.8 f'ftnc à toutes les critiques et ; E a toutes les railleries de nos adversaires, si I. nous ne demandions pas que cette situa-non fausse, paradoxale, malsaine, con-t traire aux règles les plus élémentaires du î. régime cnrmtilnfirtnrinl LE MONITEUR Du 9 Juillet Université de Liège. — Eméritat. — Aux termes d'un arrêté royal', M. de Koninck, professeur ordinaire, est, sur sa demande, déclaré émérile et autorisé à continuer, jusqu'à la fin de l'année académique 1913-1914, l'enseignement dont il est chargé. Administration des chemins de (er de l'Etat.-— Par arrêté royal, M. Van Dam, chef de bureau, a été nommé contrôleur de Ire classe. Administration des postes. — Par arrêté royal. MM. Van Hœy, Molinet et De Windt, percep* téurs de 3e classe, $on$ promus à la 2e classe de leur grade. L'Affaire Wilmart AujUIJence do mercredi après-midi Les Plaidoiries (suite) LA' SITUATION PERSONNELLE DE WILMART Ma Moricnar en arrive à l'établissement de la fortune personnelle de Wilmart. , Trois experts, dit-il, ont prétendu qu'au 15 juillet 1901, Wilmart ne possédait que 400,000 francs. Nous vous démontrerons qu'en 1900, la fortune de Wilmart était de 3 % millions plus des valeurs importantes. L'expert Barbier a établi que Wilmart avait un disponible de plus de 1,300,000 fr. Mais l'essentiel pour l'accusation était d'établir si. en 1900 et 1902, Wilmart n'avait pas de fortune et si ce n'était pas là la cause de l'émission de titres irréguliers. L'accusation dit, ou plutôt disait : Wilmart a a créé des faux titres pour avoir de l'argent à sa disposition. Wilmart, de son côté, affirme qu'il n'avait pas besoin d'argent, et que les faux titres n'ont été créés que pour sauver la Société. Il faut donc choisir entre ces deux thèses. Le père Wilmart est mort le 5 décembre 1900. Fin décembre, Nestor veut se rendre compte de l'état des valeurs qu'il possédait. I] était, depuis plus de dix ans. intéressé dans une foule d'affaires qui portaient intérêt. En 1900. Nestor possédait donc une très jolde • fortune. L'inventaire en a été fait à ce moment pa.r Hautelaet. 1 Or, à notre stupéfaction, l'expert Harte n'avait pas tenu compte de cet inventaire ; ce n'est qu'après que la pièce est jointe au dossier. Mais cette pièce était capitale ! On la passe sous silence dan3 le rapport. A l'audience, M. Harte nous diit qu'il en a tenu compte et que cela ne change rien aux con- Fâuillatnn du .lrvu^nl /fa a a ité pour i avenir de 1 Antr:ele"re les é.ecuoiià géné1-ji- raies da l'année uro.çhaii^u, - • JR « IIIMI 'l il j .. percevait, était en trop forte opposition de ce qu'attendait son cceur. Muette, les mains tendues, ayant peur à la fois d'avancer, de revenir en arrière, ier elle laissait parler l'enfant. Elle se demandait si elle n'était pas, ^ elle, l'objet d'un cauchemar horrible, en écoulant l'enfant parler comme dans un rêve. ;ie" Tout cela était-il réel ? Ce tribunal. . oes juges... ces avocats... na cette longue miss Sampson, plus raide que jamais dans sa robe noire, cette enfant lul sur u.ne chaise faisant semblant de cueillir des fleurs, tout cela était-ce bien vivant, bien vrai ? Elle senLa.t ses tempes battre comme des mt marteau t. Son santf lui coulait dans les veines com-iur me du plomb fondu. Sur son front, par tout son corps, ce-sj_ pendant, roulait une sueur glacée. es_ Oui, elle vivait. jg. Sa perception était r e'te. Elle vivait I Tout ce qu'elle voyait était réel I... Hélas 1 ce n'était pas l'horrible cauche-' " mar, que cependant elle eilt mille fois proféré.I Simone no se doutait pas de ce qui se as passait si près d'elle. Cette angoisse de sa mère, e.lle no la . )Uj pressentit même pas. on Autrefois, l'enfant devinait les moindres pensées de sa mère. Tous ses chagrins, sans doute, elle ne iep les comprenait pas. Mais elle en avait le pressentiment, du 11 semblait que son âme, que son cœur, unis à l'àme et au cœur de sa mére, étaient émus en même temps, ressentaient les ult joies, hélas! trop rares, et les peines bien plus nombreuses. ne Cette communion d'ime était remarqua-ue ble, délicieuse. ice * (A suivre) mari. 11 aurait donc du étawir ce que la Socii avait reçu et ce qu'elle avail payé, c'était lo que. Il ne l'a pas fait. W îs — Oui. s, — yuel est ce troisième ? — Mon ami l'ange. le — L'ange î — Celui qui vient lo soir me chercl lt quand je dors. [e » Celui qui a des ailes comme , les grar [e oiseaux... le j. » Alors, je cours... et tout le long du c ,e min je cueille des fleurs, de jolies fleur. j'en lais des bouquets b:ien gros pour , inaman chérie. » Elile est si heureuse quand je les 'Jj donne. z » Elle m'embrasse si fort, si loinglemps Lucienne s'était maintenant dressée. ie Inconsciemment, pendant que l'enfc parlait, elle s'avançait vers c.Ué. r Elle touchait à l'extrémité du banc £ lequel on l'avait fait asseoir, ît — Mais, mon enfant, demanda le pr<! dent qui, vraiment, ne savait quelle qu tion poser à la mignonne, voilà bien loi temps que vous n'avez donné de fleurs votre mam-in ? — Non, monsieur... Tout à l'heure... -core...e — Tout à l'heure ? — Maintenant... tenez... voyez... j'ai mains pleines de btuets... pleines de lil »Je vais les donner à ma maman. L. »La voilà qui vient... là-bas... au b< de l'allée... avec Roger, et mon ami le h ,r ange. Lucienne se trouvait près de Simone. Doucement, elle avait- fini par gagi /'extrémité du banc. ; Elle était descendue jusqu'au milieu i- tribunal. Tous les> yeux étaient fixés sur l'enfj l- et personne ne faisait attention à elle. l- ElLe écoutait avidement ce que Sinx disait. y, Ce que ses oreilles entendaient, ce c ' J ses yeux voyaient, ce que son intelligei J cluaions._dô son raccord - i _ Simone, faible encore, vacillait sur s jambes,, dont, à travers les bras flottant on devinait les os décharnés. l" Ah I ce n'était plus la jolie, la replè Simone. e On eût dit que de la tombe où elle sera !" descendue le lendemain du jour où el était tombée sans connaissance dans jardin... sa prison première... le jardin ( l'hôtel de son grand-père... Simone, pa vre morte, était sortie pour comparait; devant ses juges. e — Dites-moi — lui demanda le présiden i. en mettant dans sa voix la plus grant ^ douceur — dites-moi mon enfant, quai . vous sortiez avec votre maman, où ullie vous ? D'une voix à peine sensible, comn éteinte, Simone répondit : — J'allais jouer avec mon ami Roge dans le jardin, de son papa... L'enfant poursuivit doucement, parlai comme duns un rêve : — Maintenant encore, j'y vais. ^ Le président, surpris, demanda : 3 — Vous y allez encore?.,. Maintenant. — Oui, monsieur. Lucienne s'était dressée, elle. Anxieuse, dévorant sa Mie des yeiux, el se penchait vers elle... pour mieux la voir, u pour l'entendre plus parfaitement. Simone ajoute : :, —Oui, j'y vais... souvent... bien soi j vent. » Et nous jouons bien, mon ami Rogt ', et moi. T » Nous sommes trois, môme potur joue » Dans ce jardin, il y a dos fiieurs. beaucoup de fleurs... de toutes les couAeiurs des oiseaux jolis qui chantent, qui chai tant... » Us n'ont, pas peur... et je peux les toi cher de la main, les prendre pour les en - brasser... — Vous êtes trois... dans >ce jardin mea vwlleuxî v —■ wMunmun au maximum de 3& iraiic3_(Ja rente..»- je utile, et nous aparté un document noi veau, une révélation sensationnelle fav< rable h sa cause î du — Je l'espère, répondit l'orateur, impli cable. — J'ai peur, répliqua le magistrat, qu jil. le résultat ne soit pas conforme i vos e: pérances... et je me fais un véritable scri ùr pule de questionner cétte pauvre petite, un Maître Guérinard alors s'écria : — Faites taire vos scrupules, mon pri •cé sident, refoulez comme je fais le cri d'hoi reur qui brûle votre poitrine. :u- «Puisqu'on a tu cette cruauté de fair comparaître cette mère... que l'enfant auf ts, si coupable que celle qui lui a donné 1 es jour subisse le même martyre égalemer mérité. «Interrogez Simone... cet ange... intem as gez-la. » L'enfant n'est pas prévenue. 11 Depuis que le malheur a frappé s ■d, mère, Simone vit chez son père, là » Nous n'avons pu, nous, lui indique une réponse quelconque en notre faveuJ « Ce qu'elle dira sur sa mère sera écout par tous comme si Dieu lui-même vou parlait par la bouche d'un de ses chéri bins. ue » Laissez-moi toutefois exprimer un r£ gret. as » Je regrette d'avoir demandé et obten de votre loyale humanité le huis clos. « Je serais heureux si, en ce momen ies une salle bondée, comme le souhaitait a né début mon collègue, était là. » Je serais heureux de la voir se levei de toute vibrante d'indignation, et proteste le- contre cette inutile cruauté. iJ- Le président dit alors à Simone : lit' — Approchez, mon enfant. La mignonne n'arrivait pas à la haï er teur de la barre. le- Un huissier apporta une chaise.- Miss Sampson souleva l'enfant avec l'ai ue de de l'huissier, et la mit debout, la k eaJ liant par la taille.. — Ma fille, dit Lucienne avec joie, Evais donc... J Maître Samprin lui prit la main, i — Pauvre mère 1 fit-il. 11 eût bieux vi pour vous ne pas la voir. La porte s'ouvrit et Simone parut. S Elle était habillée tout en noir, en dei Miss Sampson lui donnait la main. Simone n'avait plus ses cheveux d jui lui tombaient en boucles de chérul iusqiu'à la ceinture. Au cours de sa fièvre, on avait été foi ie lui couper ses cheveux ras. Sa figure paraissait plus maigre, cr< iée, terreuse. Seuls, deux grands yeux oernés, erran sans vie, se montraient caractéristiqu lans cette figure qui avait été si jolie. Lucienne poussa un cri d'horreur. — Ce n'est pas Simone... Ce n'est f non enfant. u Messieurs, ce n'est pas ma fille !... — Hélas, madame, dit maître Guérina» le doute n'est pas possible. C'est bien Simone de Magney. Lucienne rugit : — Et voilà ce qu'on en a fait ! "C'est sur elle qu'on s'est vengé. » Ah I c'est lâche, c'est infâme. « Mieux valait la tuer tout de suite q ie la martyriser à oe point. ^ Mais la douleur de Lucienne n'était p épuisée par ce spectacle. Elle devait être plus forte. Elle devait aller jusqu'au dernier c points, à la limite extrême qu'il'soit don e" i une mère de pouvoir endurer. s' Cependant le président, homme 4 :œur, père affectueux, comprit non seu r" ment le martyre qu'endurait cette mère la tolée, mais aussi le supplice qui attend e-* l'enfant. n II essaya une dernière fois de décic maître Samprin i revenir sur sa < ■nande. — Maître Samprin, dit-il, trouve-t-il q 'interroaatoire die cette enfant soit bi LA VOLEUSE DE BONHEU! GRAND ROMAN DRAMATIQUE PAR LEON S A ZI JE PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne — Quel est ce témoin ? ~ Simone de Magney. Lucienne poussa un cri j Simone ! ma fille ! Le président demanda : Est-ce bien nécessaire?... que pe ajouter cette enfant î V,T" Cela est indispensable... Simone e -nee, qu'elle comparaisse. ' fa*re ac*e d'inhumanité — s' .'a nialtre Guérinard — vous savez, me leurs, que Simone est malade. bimane est citée dans la liste des t S?. ~ expliqua maître Samprin — ne ?era.Pas plus grande pour eli iû * entendre, c'était créer v cas de cassation. Maître Guérinard s'inclina : «donnâ t ^ ti i i: m ioia 5 centimes le numéro 58me année - N° 191

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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