Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 03 Juni. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/445h99071n/
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Mercredi 3 Juin 1914 TJN NUMERO CINQ CENTIMES Mercredi 3 Juin 191* Franco en Belgique Un an ; S5 w > » 6 mois : 8 ff. » » 3 mois : 4 îr„ Franco en Hoiiande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION fÉLÉPHONE 56? JOURNAL DE LIÈGE Annonce». = » h ligne., m ceni Réclames, » », » 40 cent Faits divers. . . . » 1 franc Réparations judiciaires j 3 francs informations financières s 3 francs Avis de sociétés i* .«iite tîgv 30 cent Émissions. frane EJÈDAÔTÏO» TÉLÉPHONE ,911 FEUILLE POLITIQUE» LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FOHBEE B 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE, 2$ ÉTRANGER La Semaine politique L'ODéreîte albanais© Nous venons d'assister à un nouvel acte ie la pièce qui se joue en ALbanie avec ac-;ompagnement cle jnusique viennoise. L'arrestation et l'exil dEssad Pacha n'ont ait qu'acçpoitre sa popularité. Les insurgés musulmans ont emhraiisê sa cause*. D'un uitre cùté, '1 appert dos déclarations faites >ar M. di San Giuliano à -la Chambre Ha-ienne, que la culpabilité du ministère do a guerre d'Albanie n'est pas établie par les prouves évidentes. Le Prince de Wied e serait trop facilement laissé circonvenir iar des conseillers autrichiens fort pressés. Sans vouloir le' moins du monde excuser 'erreur commise par le souverain, nous evons à la vérité de dire que ce dernier st livré à an entourage politique très di-isé. Comment serait-il possible à un Prin-e dont les aides de camp sont allemands, ont les officiers de gendarmerie sont hol-uidais, dont la commission de contrôle est nternationaJe, et qui par-dessus le mar-hé, est placé entre deux ministres italien t autrichien dont les politiques doivent lécessairement se combattre ; comment, di-ons-nous, serait-il.possible à Guillaume de Vied de trouver une ligne de conduite prare à assurer la réorganisation de l'AÏba-ie ? Le personnel de la Cour s'est montré ar->gant et hautain à l'égard dos Albanais ; s officiers hollandais paraissent avoir per-i la tète ; !a commission de contrôle joue iv.-le des carabiniers d'Offenbach, et n'est insultée que lorsqu'il est trop tard'. Quant ix ministres d'Italie et d'Autriche, leurs ntatives n'ont d'autre but. que de l'aire •évialoir à Durazzo leur influence respecte. <De cette situation anormale, il ne >uvait résulter qu'un gâchis remarquable dangereux. On a accumulé faute sur faute, et la plus ave est d'avoir1 mis en présence Mirdites tholiques subventionnés par l'Autriche et •nauies musulmans qui se réclament de jnstantinople. Ces Albanais, habitués par Sultan AMul I-Iamid. à jouir des plus rges privilèges, demandent l'exemption s impôts et du service militaire, exigent mploi de la langue turque dans les écoles dans les services administratifs, et veu-it être, gouvernés par ; .n sou verain musûl-in. Or, les mahométans fonnent la ma-rité de la population albanaise ; il est à p poser que .l'Europe devra tenir compte une partie de Jours revendications, et les liier sur le nicmo pied que les Epirote::. On devra finir oar où il aurait iallj mu:.. Jlrc/ lïuxuiï'ôijr' tir.é"siffS, lutonomie cantonale à chaque uistrict, façon à éviter les froissements entre Edites, Musiiumain-, Maiissores, Mirdltes et piques.' Un gouvernement fédéral régirait le tout, ■rst encore la méthode qui conviendrait mieux à c'os populations habituées dans M's clans à une vie très patriarcale. 2-e serait parfait, si tous les éléments .ca-I.'lCo de provoquer l'anarchie, pouvaient v écartés. Mais ce n'est qu'un*rêve. En ut, à peine Es.;ad Pacha est-il exilé en lie, où i'1 est l'o^iet tics égards les plus inds de la part du gouvernement italien, g l'on annonce- lo retour en Albanie dru al d'Essai, du fana eux Ismaïl ivenial y, exilé on Autriche, -eite rentrée, tri.-s inopportune, sera Lien ; une cause de désordre. Elle indique du ;é de Vienne, l'intention de combattre ifluence italienne. rusîu'à présent, on ne sait pas encore ce e décidera î'Eurbpe, quant aux moyens à iployar pour relever l'autorité chancelante prince de Wied, et imposer la paix à pays insurgé. j'Italie a suggéré l'idée d'une, interven-n internationale et l'emploi d'une par-des troupes étrangères installées à Scu-i. Cette proposition ne peut être consi-•ée comme la iradiwtiu.n d'un désinté-'seméftt" absolu de Rome, dans les affaires ranaises. Bien au contraire, les Italiens i occupent très activement, mais pré:'è-it retarder l'heure où ils devront s'en 1er effectivement de concert avec l'Au-■ho. Ce jour-là, l'équilibre de l'Adria-ue sera en jeu. et les deux pays se ver-it obligés de résoudre Je problème. t eut égard, M. di San Giulitino a fait a Chambre, une déclaration significa-; ; la voici ; En Albanie, malgré nos efforts pour îs éviter, de graves événements peuvent urgir et être tels qu'ils aient une réper-ussion sur toute la position do la pénin-ule balkanique, dont l'équilibre est d'un )Ujrôt vital pour nous. L'équilibre do Adriatique no doit en aucun cas être îodifié â notre détriment et au profit 'aucune autre puissance, grande ou pe-ite.Sans engager le pays dans de dange-Gusas aventures, nous voulons maintenir intacts nos intérêts et notre dignité, )ersévércr dans la politique dirigée, en iïein accord, avec nos alliés pour con-ierver cet équilibre. Nous avons çonfian-:e que la coopération de toutes les gran-leï puissances .inspirées comme elles 1q ont par des buts noblement pacifiques, acilitera la tâche de l'Italie et de rAutri-he en Albanie, laquelle est le facteur es-pntiel de l'équilibre de l'Adriatique. i.'jlajje, dans ces dernières années, a ssuré, grâce ^ l'entreprise de la Libye, a position dans }a Méditerranée cen-iale ; elle s'efforce de l'assurer dans la -léditorranée orientale, elle ia maintien-Ira fermement et inébranlahlement dans 'Adriatique. Il est bon qu'à l'étranger ont le monde sache que dans son action 1 'ers ce but essentiel à l'avenir de la pa- 1 rie, le gouvernement italien, quel qu'il ! oit, aura maintenant et toujours l'una-lime appui du Parlement. » t .es paroles étaient nécessaires. Elles doi- ; it rassurer les nationalistes italien# for- ( jçnt inquiétés par le succès de la diplo- ] .tie autricîhdenne dans l'incident Efcsad cha. Elles ont été applaudies de même ) & celles du député Barzilaï prétendant -Ç-i ÇpsessiPn de l'Albanie était nuisible i Italie en ce sens qu'elle provoquait une i >p grande <ntâmité austro-italienne et ^promettait les bonnes relations exis- 1 h entre I Italie et les puissances de la < mie Entente, toutefois, au point de vue d'une inter- i ition européenne, la Russie et l'Angle- < re s y montrent hostiles. Elles affirment < ; 11 envoi de troupes est inutile et que la « mission de contrôle suffit pour donner i TisnntlarC UIÎ caractère international 3our l'instant, il faut se contenter d'at tendre le résultat des négociations entamées entre les insurgés et le gouvernement. C'est, pour le prince de Wied, la meilleure occasion de relever son prestige fortement entamé par la panique d'il y. a quelques jours. Il n'empêche que le drame tragico- ] burlesque de Durazzo nous réserve encore < des surprises plutôt désagréables. L'Albanie est bien le plus vilain cadeau que des < diplomates aux abois aient pu faire à l'Europe. ] Les Poicnais en Russie Le conseil d'Empire a repoussé le projet 1 autorisant l'emploi de la langue polonaise c dans les assemblées municipales. Cette in- 1 novation avait cependant 1 approbation ue î .M. Gbremykine, de I)Emperéur et de la <-Douma. Il est inijonieStàuMo ;4ue cette uéci- ë sion reiandeià le dé. elc;.'penient de la vie f conmiiinaie en Pologne. Elle aura en ou- -t;e de sérieuses conséquences au point de à vue de l'influence russe dans l'ancien royaume. ' F E;n ce moment, dans la Pologne russe, Ici Polonais sont loin d'être entièrement 11 hostiles au* Russes. Leurs principaux ad- f versaires sont surtout les Allemands et les s Jiuiï'ô qui détiennent ena;e leurs mains, la ^ jxlus grande partie des affaires et des en- ti treprises, SC» % environ. Dans des villes F comme Varsovie et Lodiz, les Polonais sont P en minorité \ la langue courante est l'aile- n mand et le judéo-allemand. Avant peu, les ■S( Polonais seront dans la pro;)ortion de deux H contre un non-polonais. (Russe, Allemand v ou Juif), lis ne seront par conséquent plus Ci dangereux pour la domination russe et &■ pourr ont, au contraire, assister' celle-ci con- ir I tre l'infiltration éui'ai^gère. Mais encore, l'Empire devrait-il leur en fournir le ^ moyen, en autorisant l'emploi de la langue polonaise dans les assemblées municipales. ^ Ce serait, oroit-on, la meilleure méthode à ^ employer pour contenir l'expansion des élé- j.j ments non-slaves, contre lesqueLs l'adminis-tration russe devient impuissante. 11 y avait, en quelque sorte, une alliance entre le Russe et le Polonais contre l'Aile- gg mand trop entreprenant. Mais il paraît que la polonisation des municipes en Pologne russe, devait causer des ennuis au gouvernement prussien en fl. Pologne allemande. C'est pourquoi, lo majorité (germanophile du Conseil d'Empire a j.Q repoussé le projet présenté par »M. Gorc- rj, m y Ici ne. * di. Bien K5'.:e le Sénat ait modifié Ue texte ]0 voté p.tr la Douma, et imposé l'&mploi ex-clusif de la langue russe il est à,supposer ^ que lo Ministre de l'Intérieur proposera au Tsar de le changer une fois de plus, et de c0 d.mner rûiv.-ï aux Polonais, le moyen de rNj servir efficacement la Rusr-:ie. £rs Autriche-Honer^âe co La discussion du budget diplomatique de J la nioaa; chic à la delégati.-n hongroise pro- ré; voqlie de noinL-rêuses déclarations, au sju- qu j v, ue ia pokilque uast:u-nongroisei \o Une grande partie de l'opposition témoi- j gne ue son hostilité pour la i'riplice et cher- ir< che à démontror que celie-ci est nuisible co. au,v intérêts de l'Autriche. Doux grands courants commencent à se l'B maniiester ; l'un favorable à la continua- ca tion des relations étroites avec l'Alterna- su gue ; l'autre proposant une orientation ami- no cale vers la iripie Entente, et particu- nu lièromeut vers ia France,- de façon à en col obtenir l'appui financier. foi Les opposants font valoir que la Triple Ré Alliance n'a été d';:ucune utilité pour l'Au- de triche, dans les Balkans, et que l'Allema- 1 gne s'est empressée d'inonder la Serbie de nie ses produits, à l'époque où l'Autriche était f'iî en difficultés avec Belgrade. ; t-il On a également aL^rdé la question de vu l'équilibre dans l'Adriatique, en ce sens que l'orateur, prince Windischgraetz a dé- j claré que l'Autriche devrait posséder toute sa la côte orientale de l'Adriatique jusqu'au for canal d'Otrante. Des reproches sévères ont été adressés au gouvernement pour avoir continuellement I soutwiu les visées italiennes dans la Médi- de terivmée. et allemandes en Orient, .sans tue aucun bénéfice pour l'Autriche. hic Ces discours sont vains, car les ministres die ont répondu par- des affirmations ^ svm- dej pat hic rour la continuation du maintien gui ie la Triplice. me Etats-Unis et Mexique La commission de médiation continue l'examen de la situation mexicaine. Un m& accord général semble devoir se faire sur ] ['élimination du président Huerta et sur 'ut :c principe d'un gouvernement provisoire att ie transaction. Une junte de trois membres serait cons- ne Lituée et comprendrait un délégué lédé- nio i-aJ, un délégué constitutionnaliste et un ali< troisième clioisi par les pays médiateurs, les Pendant ce temps, Huerta annonce son mê intention de prendre un congé de six mois; Fjû quant aux constitutionnalistes, ils pous- d'u >ent activement leur marche sur Mexico, nia le façon à pouvoir en être les maîtres, avant que les médiateurs soient arrivés à an résultat définitif. Cette intention semble cacher chez les 1- rébelies des buts que l'on ne s'explique ont juère. Mieux eut valu pour oux, d'envoyer vill m délégué qui aurait pris part aux dis- E sussions de Niagara-F'alls. des Leur abstention volontaire n'empêdhera L dos les révolutionnaires de devoir régler hai es litiges existant entre le Mexique et les de ^tats-Unis ceux-ci ne paraissant pas dis- litô 30sôs; à abandonner la partie, cor A. M. L — tj- g- fy- cou FRANCE La démission o'u ministère Le Temps, qui avait été le premier à annoncer la retraite de M. Douniergue, \) 'apprécie ainsi ; ^ll| n La retraite do M. Gaston Doumergue, }JfeCJ juc nos informations ont annoncée dès ven- iredi, est confirmée par les journaux do ^ •c matin. À l'heure où ce journal paraîtra, yin 'on connaîtra la décision du conseil de ca- ré(i jinet où M. Gaston Doumergue fera part le le ses intentions définitives à ses collé- ^ jues. Il n'y a, dans notre esprit, aucun ç toute que M. le président du conseil ait ^o iris la résolution de se retirer. tra Quels motifs M. Gaston Doumergue don- po, lera-t-il en faisant connaître sa décision? scu ?ar un sacrifice protocolaire aux meneurs ja , le la me de Valois, taira-t-il que les exi- ^al] jences inadmissibles de M. Caillaux et de j£rn d. Jaurès l'aient affermi dans ses inten- j ions déjà anciennes ? Il se peut. Mais, en inu lépit de tous les voiles pieux qui seront enc étés sur la vérité par la presse du parti de •adical unifié, nous maintenons que M. rea. xaston Doumergue a jugé excessives les gne léclarations qu'on lui demandait à propos fic le la loi de trois ans. M. le président du elle :onseil n'aurait pu y consentir, en effet, Eli >an- se diminuer grandement. Il avait mo nille raisons pour une de ne pas collabo- ma •er à la ruine anticipée de la loi de trois L ans. D'abord, il l'a votée. Ensuite, il en a promis l'application stricte et loyale. Enfin. il est — ou il était — ministre des af-aire«: étrangères. Et quand on vient de passer quelques nois au poste de confiance ei d'honneur >ù l on peut se rendre compte des nécessités impérieuses qui nous commandent l'être forts si nous voulons vivre; quand m sait exactement quel est l'état actuel de 'Europe ; quand on vient d'entendre, il y t* deux ou trois semaines à peine, le disours du ministre allemand qui annonçait m nouvel effort militaire do nos voisins t rivaux ; quand on a, présentes à l'es-rit, toutes ces actions et informations que es ministres secondaires peuvent ignorer, e ne serait pas seulement montrer une rande faiblesse de caractère que de com-roraettre la défense nationale : ce serait - oui, nous dirons le mot, — une manière e trahison. Certes, nous n'avons jamais admis l'hy-othèse que M. Gaston Doumergue s'en endroit coupable. Mais il fait (beaucoup lieux ; et sa retraite a une signification rofonide qu'il importait de dégager au 3uii de cette législature nouvelle. Ce que [. Gaston Doumergue n'a pas cru compa-ble avec sa dignité, quel est donc l'homme lus accommodant qui s'en contenterait our la sienne ? Nous espérons, pour l'hon-eur du parti républicain, que cet homme irait impossible à trouver parmi ceux je leurs services passés ou leurs talents jnt désigner au chef de l'Etat. En tout is, nous savons,, bien que si cet homme cistait par hasard sur les bancs de la ajorité parlementaire, M. le président de République n'irait pas l'y chercher. » s s explications cfe M. Doumergue Paris-, 2. — A la suite du conseil de ca-net tenu ce matin, à 9 1/2 'hieures, au mi-stère des affaires étrangères, une note avas expose que M. Doumergue a rap-ié à ses collègues les conditions particules où il accepta de prendre lo pouvoir .i devoir de républicain afin de faire ces-r toute confusion et pour mettre fin aux invoques d'une politique qui trouvait ses us chauds défenseurs à droite et réaliser inion à gauche pour permettre au suf-ige universel de se prononcer clairement. Son programme étant accompli, une ma-riié des gauches fortement accrues armant à la Chambre, toute équivoque étant itipée, le pays ayant manifesté sa vo-ité de pratiquer exclusivement une po-;c:ue de gauche ,1a situation claire à l'in-*ieur, étant bonne également en dehors la politique de la France inspire toute afiance par la droiture de ses intentions, , Doumergue considère sa tâche et celle -cabinet comme terminée. Ses collègues firent valoir des raisons < ritraires. -e président- du Conseil persista dans sa i solution indiquant qu'il pouiTait invo- ; e - des faisons de santé, mais qu'il ne.le al ait pas. -es ministres s'inclinèrent alors et re- t Trièrent M. Doumergue de la cordiale -, ifiance qu'il leur témoigna toujours. j -es ; ministres se rendirent ensuite à lysée pour présenter la démission du Jinet à M. Poincaré, qui les a priés d'as-:er l'expédition des affaires courantes, 1 t>. saiis avoir insisté auprès de M. Dou- 1 rgue pour qu'il retire sa démission, mais 1 n.i ci déclara que sa résolution était melle et définitive. Le Président de la ' publique a alors remercié les ministres c leur collaboration loyale et cordiale. 1 .1. Poincaré recevant à 5 heures les mu- r fipalités étrangères et devant accorder S t-.'rentes audiences, peut-être attendra- t demain matin pour les pourparlers en 1-? de dénouer la crise. c Au Sénat 1 'aris, 2. — Le Sénat a fait aujourd'hui rentrée. Il a tenu une séance de pure me. Mort de SVf. Henry Roujcn 'aris, 2. — M. Henry Roujon, membre £ l'Académie française, secrétaire perpé-1 de l'Académie des beaux-arts, est mort £ r matin, à la suite d'une longue malar " , subitement aggravée à Cannes, et qui, >uis quelques jours, ne laissait plus . uv d'espoir à ceux qui l'entouraient. Sa- | di soir, pourtant, il avait semblé pren-quedqucs, forces ; il avait mônie fait i ander le résultats de l'élection de ce L r à l'Académie des beaux-arts, où lo ître Redon avait remplacé Vaudremer. 1 y a trois ans, à l'époque même où il élu à l'Académie française, il avait été c iint, à la suite de surmenage, d'une n ; grave pneumonie, compliquée d'angi-de poitrine, qui mit pendant plusieurs d is sa vie en danger. Mal rétabli de cette [( s-ction, il se remit à travailler, malgré s conseils pressants de ses amis, avec la c ne opiniâtreté, donnant au Temps, au ,f. aro et en diverses revues des chroniques n n tour alerte et d'une érudition char- -, nte. J s municipalités étrangères à Paris aris, 2. — Les municipalités étrangères ^ été reçues cet après-midi à l'Hôtel de 0 B- ' ]( es toasts ont été échangés dans la Salle }) Prévôts où un buffet avait été dressé, e Président du Conseil municipal a sou- ,, té la bienvenue, préconisant l'entente }( plus en plus étroite entre les municipa- ^ à comme prélude à une entente plus liale entre les nations. n ne musique d'artillerie prêtait son con- rs. g. ITALIE f, Incendies a propos de soufre ^ ome, 2. — De-puis quelque temps, un érend existe entre Catane et Porto Ein- {] ocle au sujet de la voie à suivre pour ^ transport du soufre. Catane insistant a r son point de vue, la Bourse du travail cette \ille a proclamé une grève de n 5t-quatre heures, afin d'obtenir une c, uction de tarifs des chemins de fer pour ^ transport des soufres de Porto Empe- le. n e matin, la population ouvrière de Por- n limpcdocle s'est réunie à la Bourse du /ail et a proclamé également la grève r îr"®protester contre le consortium du s fre qu'elle accuse de se désintéresser de c question du transport du soufre via Ca-e, ce qui porterait préjudice à Porto pedocle. a grève de Porto Empedocle a éclaté f cédiatement. La population surexcitée a , onmagé quelques wagons du chemin z. fer, a causé quelques dégâts dans le bu- 1 u de la gare centrale, a coupé les li- s télégraphiques et interrompu le tra- î sur la ligne du chemin de fer. De plus î, a incendié les bureaux du consortium. „ i a également mis le feu à plusieurs sceaux de soufre se trouvant près des +, isons du pays.' 'incendie des locaux du consortium a n été maîtrisé, mais celui des monceaux de soufre continue. Les autorités.de Girgenti ont envoyé im-médiateanent des troupes à Porto Empedocle.Un procès retentissant Oneglia, 2. — Aujourd'hui prend fin de-vant les Assises d'Oneglia le procès inten-té a la comtesse de Tiepolo, descendante de la famille des Doges de Venise, mariée au capitaine Oggiony. La comtesse est accusée d'avoir tué l'or-donnance do son mari, nommé Polimanti. Selon la thèse de la défense, le meurtre fut un cas de légitime défense, la comtesse ayant voulu sauvegarder son honneur. Suivant l'acte d'accusation, ce meurtre fut prémédité par la comtesse qui aurait eu précédemment des rapports intimes avec I ordonnance et aurait voulu lui enlever la preuve de ses relations coupables. Le jugement est attendu pour une heure avancée de la nuit. AU! À NEE L'insurrection albanaise Durazzo, 31. — On assure que huit cents Maiissores arriveront cette nuit à Durazzo : mais on n'a pas eu encore confirmation certaine de cette nouvelle. Quelque diligence que l'on fasse pour créer un corps de mille gendarmes à Durazzo, quelles que soient les qualités de son commandant, le colonel hollandais Thomsori, de longs mois s'é-eouleront avant que cette force militaire puisse inspirer une entière confiance. L'envoi d'un détachement international à Durazzo reste la seule mesure efficace pour assurer la sécurité du prince et ramener un calme relatif dans les centres principaux de l'Albanie. Les corps de débarquement italien et autrichien se bornent à la défense immédiate du j. al ai s. ©'autre part, une occupation effectuée , uniquement par des contingents italiens et autrichiens est impossible, cor la rivalité de l'Italie et de l'Autriche serait une-menace perpétuelle pour Ja paix si on les 1 laissait seuls face à face en Al'banie. ^ Essati Pacha rentrerait en scène j Rome, 2. — Plusieurs journaux, parmi c m squeh; l'Italie, qui présente souvent un 3aiâ'cterc officieux, annoncent que Essad- t Pacha re tournerait prochainement en Al- .S jaiiie avec la mission de. réconcilier le a 'ri**- 8 avec les insurgés ma.hometans. I, Cn dit que 800 Maiissores myrdites et ca- I holiques de Kossovo, accompagnés de quel- a lues musulman,., sont arrivé,, venant d'Ales- ïio. i.e Prince a reçu les. premiers et a q :hargé M. Nogga, minisfe de l'intérieur, a te leur recommander la défense de Duraz- a :o, mais ils ont déclaré qu'ils voulaient i-archer contre les insurgés. La. ville o:4 s. tnimée mais calme. Cn n'a p 's de nouilles oncernant les insiVrgés. Vienne, 2. — Les navires-de guerre au- richiens Trijetthof, Viril,;:s ! vitis et Zri- è, 'iy^, q; i sont arrivés hier à Durazzo y sé- d olimeront quinze jours. d. L'attitude do l'Arj^loterro î; Londres, 2. — On apprend qu'un com-iiumqué émanant de Tut-khan Pacha, pre- a tuer ministre albanais, est parvenu au Fo-eig-n Office. n Ce communiqué est, paraît-il, identique ei .u télégraniine adressé au comie Berchtold ans lequel Turkhan Pacha demandait au l}i îuiUstrc* autrichien i'éaivoi d'un détache-lent de oj0 hommes à Durazzo pour la V arnison internationale de Scutari. On croit ependant que l'attitude du gouvernement r:.tannique reste la même en ce qui con- ^ orne toute coopération militaire en -\lba- 5l ie. * tr MEXIQUE ll fViort du consul anglaas Paris, 2. — On mande de Washington u Temps : fîi Une dépêche de Mexico annonce la mort rc ans cette ville du consul d'Angleterre, M P7 pnnger. ce ConMil Mexleo-lmérleam L e général Carrain.m }u, serait proclamé président provisoire ai Washington, 1er. — D'après des dépê- }-,r aes de presse, le général Carranza s'est Le roclamé président provisoire du Mexique. gc La nouvelle, si elle est confirmée, vieri-rait à l'appui de la tlièee que l'on soutient :i, à savoir que les cônstitutionnalistes elforcent d'être admis à participer à la tri jiiférence de Niagara-.l'alls. non pas pour le Lvoriser un règlement mais au contraire ni our le retarder jusqu'à ce qu'ils aient pu tteindre Mexico. L'opinion est que les constitutionnalistes, ie> L probablement certains de leurs amis amé- M. cains, aimeraient mieux voir succéder au énéral Huerta un gouvernement apparte- Ce ant au parti constitutionnaliste plutôt va u'un gouvernement provisoire dans lequel p( ■y .partisans du général Huerta seraient re. en résentés. - ^ Le refus des médiateurs d'admettre les de ^présentants constitutionnalistes là la con- (iL irencc- est manifestement une source d'em. a irras pour le gouvernement de Waâhing- in. On se rend coniipte toutefois dans les jL tilieux impartiaux que le gouvernement ne 217 rend pas le meilleur moyen pour obtenir au : qu'il désire. On croit savoir qu'il a sim- t:n lement envoyé des instructions à ses re- f;.t, résentants en vue d'insister pour l'admis- jlc on des constitutionnalistes à la confé- a' :-nce. Les médiateurs, naturellement, se mon- or, •eut réfractaires, étant donné que les cons-tutionnalistes refusent de consentir à un rmistice. Pourquoi donc, demande-t-on, le gouver- ro ement n'emploierait-il nas l'influence qu'il ;erce d'ordinaire sur les constitulîonnalîs- co 'S pour obtenir un armistice ? fa II y a à cela deux réponses ; mais aucune j.;( e serait particulièrement encourageante ontr les médiateurs. yi Bref les chances de réussite de la confé.- ■ mee de Niagara-Falls ne paraissent pas ^ accroître, et à défaut d'infoimations pré-ises, on est fondé ici à penser que si la mé. Protestations allemandes . , Berlin, 2. — L'amende infligée par le di onvernement américain o.ux deux navires br e la Hanïburg Amerika qui transportaient in es munitions au Mexique, provoque des rotestations dans la presse allemande. ne La direction de la Hamburg Amerika fait xvoir que le gouvernement allemand fera s'f ce sujet des représentations à Washing- >n et exprime l'espoir que l'affaire sera ré- m lée à l'amiable. rr Uîi organe croit savoir que les représen- qi itions ont déjà eu lieu. L'ambassadeur ,:e 'Allemagne aurait déclaré que cette com- re lande de munitions était faite par le gou- m verneiment mexicain qui est reconnu depuis longtemps par le cabinet de Berlin. Toutefois, cette nouvelle semble prématurée. Il est beaucoup plus probable que le gouvernement allemand attendra d'avoir connaissance du . rapport exact et détaillé de l'affaire pour intervenir, s'il y a lieu, auprès du cabinet de Washington. diation échoue, le gouvernement s'efforcera de rouvrir une période d'attente vigilante jusqulà ce que le gouvernement provisoire du général Carranza se soit frayé un chemin par étapes jusqu'à Mexico. Los reboiies ne veulent rien entendre Mexico, 2. — Un communiqué, presque officiel est parvenu du quartier général du général Càrranza à la presse américaine.Les médiateurs, remarque le communiqué, considèrent le général Carranza comme une quantité négligeable et pensent que cfcl'jr-ci est tenu d'adhérer à n'importe quelles mesures que la conférence décidera de prendre. Les médiateurs semblent ignorer que 1er, rebelles ont presque accompli une révolution'conduisant à l'établissement d'un gouvernement digne d'être reconnu parle monde entier. Les re. elles sont capables de régler le problème mexicain seuls et en quelques mois. Ils sont déjà maîtres des ieux tiers dm pays. Le communiqué termine en demandant 'élimination du général Huerta. Le Miap I ripss-of-Mai e capitaine ftendall a dit des choses inexactes Le correspondant du Times à Montréal eproduit aussi les déclarations du premier eutenant du Storstad, M. Einar Reinertz. « Le capitaine Kendall a beaucoup trop aidé, dit cet officier, et il a dit un tas de hoses inexactes. » M. Reinertz ajoute qu'il est faux de pré-mdre que les officiers et matelots du torstacl n'ont pas fait leur devoir et il ccuse deux officiers de VEmpress-o[-lre-vnd, recueillis par le Storstad d'avoir re-iso de retourner vers leur navire pour ider à sauver d'autres passagers. Le second du Storstad, M. Toffinas, dit ne le capitaine Andersen était sur le pont u moment de la collision, comme il en l'ait l'habitude par temps de brouillard. « Quand le choc se produisit, continue le icond, je courus sur- le pont. A ce moment, le Storstad se dégageait ï VEmpress-of-Ireland. 1 Nous sautâmes immédiatement dans les i nbarcations. Nous avions quatre bateaux } sauvetage qui furent tous «mis à l'eau en ?ux ou trois minutes. Quatre (hommes ontaient chacune des embarcations. VEmpress-of-lreland donnait de la ban- -; considérablement. i Nous recueillîmes un plein bateau de mfragés et nous restâmes sur place pour i recueillir d'autres. i Quand VBmpress-of-lreLand coula, il se f •ncha et tourna jusqu'à ce que ses mâts ( ss-ent sous l'eau. Puis la poupe se dressa < rticalement et glissa au fond du fleuve. 3 ii moment où il disparaissait, les chau-ères firent explosion. Un nuage de va- f rur s éleva, mais on ne vit pas beaucoup ( épaves, car l'explosion s'était produite op au-dessous de la surface de l'eau. Le tourbillon causé par YEmpress-of-Ir'e- c iid lorsqu il disparut sous les eaux, obli- <■ a mes matelots à ramer vigoureusement I >ur ne pas être engloutis. Nous retournâmes au Storstad et nous y 1 nés monter les personnes que nous avions ( cueillies. Plusieurs embarcations de YEm. i ess-ol-Ireland vinrent, aussi. Presque tous I ux qui se trouvaient à bord1 de ces em- > routions étaient des membres de l'équi- 1 ge J Nous vîmes un très grand nombre de ca-vres au cours de nos recherches. A cha-e instant nous apercevions des masses imarnes — des cadavres — flottant à la rface. ^ était glaciale et une demi-lreure j »rès que YEm.press-pf-lreland eut som- r; e, il y avait déjà une centaine de morts' i s passagers recueillis étaient tous en- e urdis par le froid. » Grave accusation „ ù'ne accusation très grave est portée con- t : 1 Lmpress-oj-lreland et ses officiers par n capitaine Iloltung, du vapeur charbon- t Dr norvégien Aldëni Voici les déclarations faites par cet ofil-!i' à un fonctionnaire très autorisé qui ; a rapetées à un représentant du Star, de >ntreal : ' < UÀLden, affrété par la Dominion Coal . remontait le Saint-Laurent, et se trou-it seulement à trente milles de Father-'int quand 1 Empress.uf-Ireland fut aper-v en ant en sens contraire. Le piIote_et lo premier lieutenant de l'Ai- n étaient 1er la barre et sur la passerelle q commandant. Ils sont prêts, paraît-il, s attester les faits suivants : .p ( L Empress-of-ireland, descendant le St. urent, s'approchait du navire charbon- iî ïr en naviguant d'une façon si singulière a e le pilote et l'officier de quart de YAlden d furent grandement inquiets. La direction i; lit utilement irrégulière que les deux nimes déclaraient- qu'on pouvait voir tour d tour le feu vert de tribord du trans- s ! antique et son feu rouge de bâbord. Ils q t ajouté que la route suivie par l'£7Ji- c css-ot-lrelcn.d dessinait un zig-zag. » d 11 convient de mettre les versions don- c es par les officiers du Storstad et même c Ile du capitaine .Holtung, malgré son •; -angeté, en regard de la. déposition du 1 mmandant de YEmpress-of-Ireland. Il ne r ut évidemment pas plus tirer de conclu- t >ns définitives de l'une que des autres. L'enquête officielle sur le naufrage de \ mpress.of-1 reltind, qui commencera le 9 in, à Québec, pourra seule faire la lu- f ère. ( Cette enquête, dit une dépêche Reuter ; (Montréal, sera faite par un tribunal i imposé de deux juges de l'amirauté cana- c rme et d'un représentant de l'amirauté itannique, nommé par le gouvernement e périal. » c Le correspondant du Times à Toronto an- j ruce que le cadavre de M. Laurence Irving r été découvert hier soir sur le rivage du r int-Laurent, au-dessous de Rimouski. 1 Le visage de l'acteur anglais était telle- r 3nt abîmé qu'on pouvait à peine le recon- £ ître ; mais une bague aux initiales L. I. e lé défunt portait à un doigt a permis ( l'identifier. U tenait. ià la main un mor- 5 au de chemise de nuit de femme, évidem- f 3nt celle de Mrs Irving, pour le salut de r joAiueuie ouu mail luisait aes enorts aeses-pérés à son dernier moment. Une déclaration du capitaine du « Storstad » A la suite de la déclaration précise du capitaine Kendall et des affirmations, également précises, du représentant de la compagnie norvégienne à laquelle appartient le Storstad, le capitaine Andersen a fait aujourd hui une déclaration extrêmement. significative. Il a pris à son compte les dires de l'agent de la compagnie et il a déclaré : « -Quand le capitaine Kendall eut crié à ! travers son mégaphone, je lui répondis, ] mais je n'avais pas de mégaphone à ma disposition ; aussi je n'ai pu que crier aus- ( si .ort que possible. Notre vigie m'a en- t tendu. J'ai commandé :■ « A toute vitesse ! » 1 J avais la main aur le télégraphe trans- 5 mettant les ordres à la chambre des ma- ( en;aes, et c'est au moment même où j'ai touché 1 autre navire que j'ai commandé : r « A toute vitesse ! » Mais YEmprcss-of.Ire. c tand marchait lui-même à une bonne vi- i" tesse, et il me fut impossible de maintenir v mon bateau dans la déchirure. n transatlantique disparut rapidement, r Pendant longtemps, j'ai fait marcher ma sirène mais je n'ai rien entendu jusqu'au ' moment pu les cris ont commencé. » | Le capitaine Andersen est resté nresque sans voix quand on lui a fait part des allé- 1 gâtions de quelques-uns des survivants — très peu nombreux, il convient de le noter . et o après lesquelles la jp.liipart des pas- ie \E™Press-of-1 reland qui ont été n fjuvés lont été par les canots de sauve- 1, âge du transatlantique, et que le capitaine Andersen, les officiers et. l'écruipage du & Storstad sont restés indifférents quand on f, eur a demandé de porter secours à ceux gui se noyaient. u< — —O • la Paris, 2. — Le président de la Républi- a*. que c", Mme Poincaré ont reçu cet après- ,1V midi, à 5 heures, les municipalités étran- pères qui sont actuellement les hôtes de +P1 la \ille de Paris. Parmi les délégués se ar. trouvent les bourgmestres de Liège, Gond, La Haye et Amsterdam. Paris, 2. — L'Académie de médecine a ■' ' 1 associé étranger M. Léon Frédéricq, ioyen de la Faculté de médecine de l'Uni-/ersité de Liège. •X- ,:,i Auxerre, 2. — Hier soir, M. Maurice Doll-us ,de Pans, revenait en auto de Genève, nf, jccorup^-né de deux amis, MM. Willy Ro- } . lenstem, compositeur do musique, et Geor- ' ïes Van Ysen, ainsi que du chauffeur, dont i e volant de direction se Irisa. T,,.v1oi!ur?rfut projetée contre un arbre. J.ôtat de M. Van Ysen est désespéré ; ce- ] m du chauffeur est grave. Quant à MM. di; ittrhui G-i enstein> quoique grièvement de Lttemts, ils ne sont pas en danger de mort. > , T 7-i -> * mi i TÏ'ur- uaî!n°nce «Tue MM- So- les wSoi. 4 Antonic» Maura, ' fils de l'ancien exj codent du conseil, se seraient battus en coi kielau sabre ce matin. Tous deux auraient a:!f té blessés au front, mais leurs blessures la ie seraient pas graves. rec I-e duel aurait été motivé par un incident vei urvenu ces jours-ci dans les couloirs de la vei .hambre. C1. * I Ba.c."/muit, 2. — Un puits des mines du leu narhonnage Lydia est en feu. Cette mine res .ppartient à la Société Métallurgique de qui mener, dans la Russie méridionale. les Les constructions, situées au-dessus du vé« 'uns, sont également en feu ; de sorte au u il est impossible de ramener au jour les lio: nineurs qui se trouvent dans la mine. ( .eur vie est en danger. leu ^î. de Broqueviîîe 1 sur la Sellette aec • I ' a.; coi Le Bien Publi'd ne se soumet pas aux in- pai onctions du Journal de Bruxelles et conti- dai ue à morigéner le gouvernement et sa 711a- pal ~>rité qu il renvoie dos d dos. Le morceau 1 H joli et vaut la peine d'être reproduit : pri Ainsi qu'on Ta pu constater par notre cer Revue de la Presse », les journaux ca- qui îoliques sont presqu'unanimes, non seule- Vai lent pour imputer les mécomptes du scru- du: n législatil à certaines réformes entrepri- ^ es depuis deux ans, mais aussi pour mettre occ * gouvernement en garde contre des récidi- g0r es, qui risqueraient de devenir vraiment i > érilleuses pour notre parti. ^u Au cours de ces deux dernières années, am nous est arrivé plus d'une fois d'exhorter tioî la prudence nos amis du ministère et du 'arlement. Nous avons regretté que notre air oix restât presque sans écho. Nous regret- uei >ns aujourd'hui d'avoir été trop bons pro- nie liètes. Du moins sommes-nous heureux cin u'à la lumière du scrutin le revirement j e soit produit dans l'opinion, et qu'il soit sex resque général. S[U Il 11e faudrait pas, toutefois, que nos amis l manifestent leur résipiscence en imputant les u gouvernement la responsabilité exclusive '] es réformes entreprises et de la mauvaise o.l npression que ces réformes ont produite. c*or Livrés à eux-mêmes et aux suggestions r c leur entourage immédiat, les ministres ii0j ont exposés à l'erreur. Le monde politi- je , ue de la capitale constitue un milieu très a istinct au sein de la nation. Les rumeurs e l'opinion 11e parviennent qu'avec diffi- TOy ulté à s'y faire entendre. C'est aux élus du; u corps électoral, aux députés qui restent j n contact avec les masses, d'empêcher que 1.7 ïs détenteurs du pouvoir ne soient victi- tri< ;es, ohaque" jour, de graves méprises d'op- et ique ou d'acoustique. ex Or, il faut bien le reconnaître, le gou- 237 ornement n'a pas toujours reçu, de ses fcn mis du Parlement, les conseils qu'il eût 1 allu lui donner, même loi*squ'il ne les de- pei nandait pas. Il n'a pas rencontré non nei lus, chiez eux, les amicales mais fermes trii ésistances qu'il eût fallu, en certaines oc- me asions, lui1 opposer. . au Rappelons-nous en quelles conditions, par péj xemple, fut proposée, discutée, votée la loi e la triple assurance obligatoire. Nul pro- Ur et ne fut jamais en plus complet antago- I LiSme avec la politique sociale tradition- im telle de notre parti. Nul projet aussi, — à sio excejition des lubies libéro-socialistes — de ie fut élaboré en des conditions aussi ih- ror alites. I ( A l'encontre de tous les précédents, ni le pai lonseil supérieur du Travail, ni le Conseil rer upérieur de l'Industrie et du Commerce ne ser urent consultés. Ni la Commission perma- cip lénte des Mutualités, qui était pourtant à même de donner un avis autorisé. Ni le actuaires qui siègent dans la Commissio des accidents du Travail. Ni enfin la Droiti P ™ B roi te, dans sa très grande majoriti se méfiait de ce projet, dont les principe /; I 7'ei>L coll^ni<iiction avec le caractèr général ue nos lois ouvrières. Elle preî ientaat le danger que ce pro-jet devait crée -out à la fois pour les mutualités et pou es finances publiques. Combien de membres osèrent se plaindr ie ce que la Droite n'eût pas été constaté lu préalablo au sujet d'une réforme don es conséquences ne sauraient se calculer Ja parole P°ur com/battr e projet. Combien votèrent contre? L occasion était unique pourtant, en fa'o r^nlS. SUrenchère J'toéro-socialiste, pou: «rendie carrement attitude. On vota ce oui e gouvernement voulait, «Le Sénat se di e -Mit t Sé?at aura tôt fait d'étranglé] e betit monstre. » Notez que ]e gouvernement n'avait même la restioa lie confiance. On n ?°'n reProch|îr 'l'avoir fait vio -ni • I ' m f'xcl,scr la Droite d'à-oir t,uivi le gouvernement. Si le irouverne. a» En Belgique Le général Lantcnr.oij A la fin de ce mois, le général Lanionnods le général de Bonhomme à la te de la 6e circonscription militaire, e commandant futur de cette division a t ï! i ^GS Si-enadievs. C'est l'un de )s> bons généraux. ^ \°/'s des grandes manœuvres ^ ? a°ût-sopte:ni)r e sera-t-il mis à tête de 1 une des armées en présence, un sait qu'à une vdàte déterminée les guipes partiront le même jour et à la mê-e heure de Mons,,du camp de Beverloo et c camp d Ar.on, niais on ignore toujours lieu des opérations. ^o général de Bonhomme Pourquoi le général de Bonhomme a-t-il j.,7? pr5ldre sa retraite trois mois ant ë et ie atteint pur la limite d'â^e. Les griefs articulés contre lui sont main-îant très précis. On lui reproche le jour la revue du 20 mai. d. avoir monté un BVa, emballé et a été le déposer r l aiTu.u u un canon. Ce petit incident, 1 s produit au boulevard du Souve-in, -om ae tout journaliste indiscret, a sse inaperçu, mais nullement pour les xs Aii-jert et Christian, qui ont vu le com-irdant en chef désarçonné... 3.; plus on se plaint q.u il n'ait oas donné > ins truc fions plus sévères pour le dé-1 dc J.a oavoleilo. .Deux régime.nts .ont . ise au galop an lieu de garder le trot. I ci s sont les motifs de sa mise à la re-.ite anticipée. Lo recensement de i'Industrie .e recensement du commerce et de l'in-strie effectué au 31 décembre 1910 vient se terminer. l a dénombré toutes les personnes dominées en Belgique, qui exercent une pro-sifln industrielle - u commerciale ; les iloitants des entreprises industrielles et nmerciales (patrons, directeurs-gérants, ninlstrateurs-délégués), les memJjres de famille des exploitants, les employés (di-teurs, ingénieurs, commis, comptables, ideurs, voyageurs, contremaîtres, sur-liants, etc.), les ouvriers, y compris les jmeurs, {employés et ouvriers). .q nombre de ces personnes qui avaient rs occupations dans les mines, carriè-, fabriques, chantiers, ateliers, bouti-)s, magasins, maisons de commerce, dans entreprises de transports publics et pri. et les régies communales, se montait 31_décembre 1910, à 2,238,008, dont 1 mil-1 o€l,93i 'hommes et 676,97-4 femmes. ta tre ces personnes qui se rattachent par r profession principale à l'industrie ou commerce, le recensement a fait contre l'existence cle 33;<<34 personnes (30,547 nmes et 2,487 femmes) appartenant aux upes industriels et commerciaux à titre essoire, leur profession principale étant ïriculture ou les professions libérales. Au rs des considérations suivantes, nous ne •lerons que des personnes qui trouvent is l'industrie ou le commerce leur occu-ion principale. .n ne considérant que les professions ne ip al es et étant donné que la popula-1 du royaume était, à l'époque du re-sement, de 7,423,784 habitants, on voit '. 30.14 p. o. des habitants du pays trouent leur occupation principale dans iin-;trie ou le commerce. :ais on peut affirmer que les personnes upées dans le commerce et l'industrie t, à de rares exceptions près, âgées de ans ou plus ; en comparant les chiffres recensement aux personnes âgées de 12 ; et plus dans l'ensemble de la popula-1, on arrive aux rapports suivants : [ombre total de personnes âgées de 12 » et plus, 5.599.234 ; nombre de person-i occupées dans l'industrie et le com-rce, 2.238.008, soit 39.97 p. c., ou deux quièmes environ. lu point de vue de la répartition par e, les chiffres sont tout aussi infères- LtS. e recensement' de la population fournit nombres suivants : otal des hommes âgés de 12 ans et plus, 64.S23 -r occupés dans l'industrie et le imerce, 1.561.034, soit 56.45 p. c. emmes âgées de 12 ans et plus, 2 mil-îs 834.311 ; occupées dans l'industrie et commerce. 676.974, soit 23.88 p. c. .insi plus de la moitié des hommes et un irt seulement des femmes habitant le aume trouvent leur occupation dans l'in-itrie ou le commerce. 'armi les 2.238.008 personnes recensées, 10.161 exercent une profession indus--11e ; 1.319.369 hommes, soit 77.15 p. c., £>0.792 femmes, soit 22.85 p. c. ; 522.763 ercent ,ine< profession commerciale ; .513 hommes, soit 45.44 p. c., et 285.250 unes, soit 54.5 p. c. ,'industrie occupe trois fois plus do sonnes que le commerce, et parmi" les sonnes exerçant une profession indus-:11e, plus des trois quarts sont des hom-s ; parmi les professions commerciales, contraire, le nombre des femmes est su-ieur à celui des hommes. 1 congrès mutuelliste â Verviers ..1 ville de Verviers a reçu dimanche un oortant contingent d'étrangers, à l'occar n de la célébration du 50e anniversaire ■ la Fédération neutre mutualiste de l'ar-idisseinent.,e matin, à 11 heures, un cortège de 3.500 •ticipants venus de partout et particuliè--■ent de Liège et de Bruxelles et repré-tant 226 sociétés, a parcouru les prin-ales rues de la ville. l midi et demi, il y a eu réception offi-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1832 bis 1940.

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