Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 27 Mai. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4746q1tc4r/
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Mercredi 27 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mercredi 27 M?.i 1914 Franco en Belgique Un an : 13 Si > » 6 mois : 8 fr, » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hoilande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonce» . 4 !a Sigrçe, 26 cmi Réclames, t , , . » 40 cent Faits divers. , . , » 1 franc Réparations judiciaire» * 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés u petite iigs* 30 cent Émissions» . . , , > 1 franc RÉDACTION FEOïlLE POLÎTSQUE, LITTERâiBE ET COMMERCIALE, - FGHÛËE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD ©E LA SAUVENIÈRE. 25 ÉTRANGER FRANCE Un incident franco-allemand Paris 26. — U vient d'arriver en Aile-ma-me/au grand constructeur français, M. Clément Bavard, commandeur de la Légion d'honneur, une aventure invraisemblable, qui a produit la plus fâcheuse impression ^F-iuNirisonnier et mis en prison, sans le moindre motil, M. Clément-Bayard. raconta iinsi ce très regrettable incident : i, Nous avons été arrêtés en Allemagne, deux ingénieurs, notre interprète et mol, nous avons été fouillés, interrogés, men-surés, photographiés; mis en cellule, trai-tés avec une invraisemblable brutalité, parce que nous avions vu atterrir un Zeppelin, près de Cologne... » Nous avions été en Allemagne pour étudier une affaire des plus intéressantes, puisqu'il s'agissait de fabriquer du gaz à 0 fr. 10 centimés le mètre cube... Ce né-tait pas un voyage d'agrément ! >» Nous nous étions arrêtés dans un restaurant d'où nous assistions aux évolutions d'un Zeppelin et nous ne nous_ trouvions nullement sur un terrain militaire, lorsque quatre policiers nous invitèrent a les suivre. » Ce fut alors une série de vexations odieuses. On m'interrogea pendant deux heures. Je démontrai en vain la pureté de mes intentions. En vain, donnai-je des références. en vain citai-je le nom de grandes maisons allemandes arvèc lesquelles •i'entretiens les plus pacifiques relations d'affaires. On s'entêtait à me traiter en espion. Il me fut môme interdit d'envoyer un télégramme à ma famille pour qu'elle ne s'inquiétât pas. » Pondant trente-six heures, je fus nourri avec trois verres d'eau et je connus toutes les douceurs de l'hospitalité allemande.» Ce qu'on on pense à Berlin Cette arrestation et la façon dont il fut traité par la police avant et après sa mise en liberté ont été connues à Berlin, par un télégramme de Paris à la Berliner Zei-tung a m Mittag, donnant sans commentaire un long; extrait de l'article du Matin sur cet événement. Cette nouvelle, qui s'est propagée en Allemagne comme une traînée de poudre, a produit partout la plus pénible impression. Les Allemands, qui ont une profonde admiration pour leur vénérable constructeur de diri'geables, le comte Zeppelin, comblé, lui aussi, comme M. Clément-Bayard, d'honneurs et de dignités, comprenaient parfaitement le sentiment d'indignation provoqué par l'arrestation du célèbre Français, en imaginant ce qu'ils auraient ressenti eux-mêmes si l'on avait fait subir le même sort, en franco, & une des gloires dont ils s'enorgueillissent.Aussi, à part quelques milieux restreints ayant dos relations assez étroites avec les grandes ■manufactures allemandes d'armes, pour lesquels tout incident est la bienvenu, et à part quelques rares radicaux que la peur d'être traités d'Israélites ou d-antïpa-triotes rond quelque! jis '•..•lus ,yangéraïani.3-tes que les pires ftVngonha&istês eux-mêmes, les Allemands étaient unanimes à déplorer cet incident. Le gouvernement allemand1 a immédiatement demandé aux autorités judiciaires, de Cologne un rapport circonstancié sur cette affaire. Paris, 26. — M. Clément-Bayard s'est rendu hier au Ministère des affaires étrangères pour se plaindre de l'arrestation arbitraire dont il a été l'objet en Allemagne. M. Bayard doit rédiger, sur les circonstances de son arrestation un rapport écrit et le remettre au Quai d'Orsay. Ce rapport serra communiqué au gouvernement allemand.La santé d'Henri Fabre Avignon, 26. — On a de mauvaises nouvelles de la santé du célèbre entomologiste Henri Faiivre qui est âgé de quatre-vingt-treize ans. Depuis quelques jours 'e savant ost alité et se trouve dans une extrême faiblesse. Fabre souffrait d'un abcès qui creva sans laisser aucune trace. Son entourage craint cependant que cet accident n'ait occasionné un empoisonnement du sang. Le philosophe de Seriigman respire à peine. Toutefois, il a conservé sa parfaite lucidité. Les élèves de l'école normale d'Avignon, où il fut professeur, projetaient une excursion en Suisse qu'ils ont ajournée, car on craint une issue fatale à brève échéance. AUTRICHE Mort de M. François Koesutn Vienne, 26. — M. François Kossuth est mort peu après 4 heures, ce matin. Il ne laisse aucune fortune et sera enseveli jeudi auprès de 8PÛ père, dans le mausolée que lui éleva la vjljo de Budapesth. La comtesse Beniowski, avec laquelle il s'était uni au cours de sa maladie ?a SU une crise de nerfs et s'est empoisonnée en présent des calmants. Son état est grave. À1. François iKossuth, l'un des fils du célèbre patriote magyar, est ne à Pest, en J8U Emmené en exil par son père après jes ('.vêlements de 1848-49, il lit ses études à'.Puria et à Londres, pifis s'établit en Italie où H exerça pendant de longues années la profession d'ingénieur. Il a colla-Loré à ce titre, au percement du mont Cenis, et il a dirigé ensuite YImpresa indus triais itaiiana. Après la mort de son père, en 1-81)4, M. François Kossuth est retourné en Hongrie, où il est devenu député et où son nom l'a imposé comme chef du « parti de l'Indépendance » ou « parti de 1S48 » (par opposition au « parti de 1867 », groupe d'un nationalisme moins avancé dont le dtoef est le comte Andras-sy.)i,p. propagande politique de M. Kossuth <li> ses alliés, réunis en « coalition » ft'pjtés élections de 1!X)5, conduisit, comme on s'ei. souvient, à la chute du cabinet Tisza et, «tpf&g ]'intermède violent du général Féjervary (mort dernièrement à Vienne), à la formation cabinet We-kerje, en 1906. Mais ce cabinet, où TVI. François Kossuth avait le portefeuille du commerce et des cheminé de fer, a été loin de réaliser les espérances de ceux qui l'avaient aidé à naiii'Q, Ce fut M. Kossuth lui-même qui provoqua, par son ordonnance relative à l'emploi de la langue magyare Sur les chemins de fer croates, la Rupture du « pacte do p.iéka » oui liait les gpji^-Oroates au ministre hongrois. Par la suite des difficultés politiques «t aussi des révélations p,"raonncJlement regrettables pour M. François ébranlèrent sa situation. Quand le' cobûl*1 parut, après une agonie prolonto • P rïe yindéoendance était coupv. "il £rrmfrieS(if éléments les ulus actifs s'étaient groupés autour de M. Jules lusth n.TH»fan président de la Chambre. ï s'est reœnsU- tué en 1912, mais M. François Kossuth n'y figurait plus qu'à titre honorifique. Usé par la maladie, M. François Kossutftl n'a plus exercé depuis quelques années qu'une influence fort amoindrie sur la politique JUongroise. Tout dernièrement, il avait designé pour lui succéder à la tête de son parti, le comte Apponyi, qui fut son collègue au ministère de l'instruction publique. GKECE La question des Iles Athènes, 26. — L'opposition a donné hier fout entière contre le projet de cession de l'Ile de Saseho. M. Streit a fait l'historique de la question.Le ministre a ajouté que la cession actuelle ressemblait à celle de 1864 a\oo cette différence qu'elle est faite à un Etat neutre qui, par suite de la décision des puissances, doit rester neutre, ce qui diminue la signification de cette cession. Le gouvernement hellénique savait qu'il ne pouvait pas sauver Valona, que l'Europe ne voulait pas laisser à la Grèeè. En ce qui concerne les îles, M1. Streit déclare que la Grèce ne lit jamais ià la Tuiquie quelque proposition de co-suzeraineté ou autre et né songea jamais à abandonner lés îles de la mer Egée qui lui furent attribuées par le tiaité de Londres. M. Venizelos dit que sans l'opposition que, dès le début, l'Italie fit à l'occupation de Valona, il ne serait .pas sérieux d'affirmer que. les péripéties de la question épirote provenaient de la non-occupation de cette ville et de la déclaration faite en i e sens à l'Italie par le gouvernement hellénique. L'affirmation que l'Italie n'aurait pas déclaré la guerre étonne M. Venizelos qui demande à M. Theotokis si ce dernier croit sérieusement que la Grèce serait sortie victorieuse de !a lutte qu'aurait déchaînée son refus d'accéder aux demandes de 1 Italie et de l'Autriche aU sujet de la question d'Epire. M. Venizelos cite l'exemple de 'a Bulgarie qui, par sa politique à outrance, subit une déchéance de. sa puissance. Il conclut que si les canons qui salueront bientôt les fêtes du cinquantenaire de,la cession des îles Ioniennes à la Grèce ne sont pas entendus à Saseno, île inhabitée, ils auront par contre, un écho par toute la Grèce agrandie et puissante. MEXIOIJE La situation Mexico. 26. — On est toujours sans nouvelles de Niagara Falls. Le ministre du Brésil n'a point, reçu de dépèche depuis hier. Il est permis de penser que la marche ,des négociations est actuellement très lente et que l'on n'a pas encore eu l'occasion de se prononcer sur une question aussi grave i.i.ue' celte c;di coi-tl-te à retirer ses pouvoirs au président actuel de la République.Dans, les milieux diplr-.natiquss. on fait1 observer que si les efforts de médiation-n'aboutissent pas, l'œuvre entreprise n'en aiura pas moins une grande répercussion sur les rapports entre, h» N:>rd èt. le- Sud.-Elle mor/rera .;ommenî les grandes républiques de l'Amérique latine jugent la politique de l'Amérique anglo-saxonne et la conduite qu'elles comptent tenir à l'égard de cette dernière. Depuis cruekiue temps déjà, le général Carranza se dit président eonst.ihr.formaliste du Mexique. Il y a eu échange de notes entre lui et le président Wilson. Carranza, n'a-t-il pas-ouvert' aussi à New-York un consulat qui -publie des bulletins y destination des vapeurs qui se rendent à Tampico et à la Vera-Cruz ? La révolution a 60 millions de pesos de- papier-monnaie. Les Etats-Unis acceptent ce papier, tandis que l'argent mexicain est refusé, même à la Vera-Cruz. Autre fait) qui a son importance : les partisans de la révolution occupent une position très solide dâns le Nord du Mexique. Ils étendent, leur pouvoir sur de vastes régions où les sujets des Etats-Unis ont de gros intérêts en jeu. D'aucuns annoncent que toute cette zone septentrionale pourrait fort bien se détacher du reste du Mexique et se constituer en Etat indépendant. Qu'on se rappelle ce qui s'est passé au Texas. Malgré cela, il est très difficile encore de voir où mèneront les événements.La protection des étrangers à Tampico Washington, 26. — La convention conclue entre les représentants de la Hollande, de 1 Angleterre et des Etats-Unis en ce qui concerne la protection des propriétés étrangères à Tampico, a été notifiée aux abrités de Tampico. Il s'agit surtout de la vente des concessions pétrolières en l'absence des propriétaires étrangers légaux. CHINE Toujours iee Lcupe Blancs Pékin, 26. — On annonce de Lan-Tchou qu'après avoir pillé Hwedlisten, les Loups Blancs se trouvèrent cernés par les troupes gouvernementales. On prévoit l'extermination de ces bandits d'autant plus que les troupes ma'hométanes les serrent également de très près pour venger le meurtre d'un de leurs généraux. •L'Imbroglio Albanais Déclarations du comte Bcrcfttold Vienne, 26. — A la séance plénière de la Délégation autrichienne, le comte Berch-told, répondant1 à plusieurs délégués, s'occupe des rapports de l'Autriche avec l'Italie et consacre incidemment aux événements de Durazzo les observations suivantes : — Si, dans un cas concret, des mesures spéciales sont reconnues nécessaires, nous avons pour base un accord particulier avec l'Italie, ydont l'application ne rencontrerait aucune difficulté, étant donné la pleine communauté de nos vues à l'égard de la politique albanaise. » II en a été ainsi à propos des mesures de protection provisoires oue les récents événements de DUrazzo ont rendues nécessaires,» Ces mesures consistaient dans le débarquement de quelque^ détachements de matelots, dans la présence de dçuk croiseurs et de quelqubs petites unités de noire marine devant Durazzo. » Saris/fc.uc.uii u >ui.\ le jeune Etat albanais traverse une période grave et la solution de ces difficultés npus occupera en-; core en temps et lieu. » M. le délégué Matalca me demande pourquoi If» prince s'étaif rendu sur un navire italien et pop ;*§pr un navire autrichien.l« Je ne vote qu'un mot a dire : c'est quo . est un navire analogue à. un yacht,' offrant par r^^éçfuont plus de con- fort qu'.Un jnaviire de giierro. C'est, du reste, pour cette môme raison que le prince, à son arrivée en Albanie, s'est embarqué à bord ade notre Tauius. ■ » Quant aux commentaires de la presse : italienne relativement à ces incidents, je me bornerai à me référer à mes déclarations précédentes au sujet des rapports des deux gouvernements, et je peux donner la tranquillisante assurance oue nous agissons en bon accord de vues avec le gouvernement italien. » La situation à. Durazzo Durazzo, 26. — La journée d'hier a été tranquille. Le colonel Muriochio, accompagné du commandant Meltedo, s'est rendu encore à Siak pour prendre les derniers blessés. Les rebelles ont fait soigner leurs blessés i> a r le pharmacien local, plutôt que de les envoyer à Durazzo. ICO prisonniers sont rentrés. La commission de contrôle s'est réunie, à la légation italienne et s'est ensuite rendue an palais du prince. Le résultat de l'entrevue a été tenu secret. La commission des nationalistes s'est rendue au palais pour conférer sur la politique intérieure et nrendre des mesures pour le maintien de l'ordre dans la ville. On attend à Siak l'arrivée dos rebellés de Tirana, qui entendent présenter leurs desiderata à la icommission de contrôle. Il paraît qu'ils demandent le rétablissement du gouvernement de la Turquie. L'envoi d'un détachement international Londres, 26. — On annonce que le gouvernement russe a exprimé aux gouvernements français et anglais un avis favorable à l'envoi à Durazzo d'un détachement international pour assurer la protection du prince et de la comniission de contrôle. Le gouvernement français est également disposé à adhérer à ce projet. Le gouvernement italien insiste dans ce sens et le gouvernement au.vtro-hongrois ne s'y oppose pas. Les gouvernements allemand et anglais n'ont pas encore pris de décision définitive à ce sujet. Le fjill de Moie Hisle définitiYsmeat voté Aiiisi que nous l'avons annoncé: hier, le biil de Home Rule a été voté en troisième lecture Jundii après-midi, par U>1 voix contre ~74, à une- majorité de 77 voix. Pour le vote en troisième lecture, la majorité avait été, en 1912, de 1IO voix, et en iyi3, de 1 jJ voix. Le fléchissement nu-rnérique aujourd'hui enregistré est une faible traduction parlementaire des difficultés ;orm;J.u.L.les qui se sont dressées dans mister depuis un an. 11 n'y a pas eu de grandes scènes d'enthousiasme quand le vote a été proclamé par le speaker. Les 73 Irlandais redmon-cusies.ivj soin, levws, ont battu "des" in aras, ajgité leur mouchoir, mais leurs alliés ra-c.icaux ci socialistes sont restés iroids. Ils savent que Ja bataille n'est pas gagnée. Ce n'est pas au Parlement, mais dans le i-u.ys qu'elle doit être iemportée. L'élection d'un conservateur à Ipswich samedi, conire le minisire Mastormann, est poui leur enseigner la modestie; Sans doute, les Irlandais, au fond d'eux-mêmes, n'étaient pas beaucoup plus fiers. Mais il s'agit d'en faire accroire à l'électeur, de' lui montrer un grand triomphe là où il n'y a, en réalité, qu'une partie enlcore indécise, de lui conserver cet élan, cette foi dans le succès, si nécessaires pour contrecarrer l'Ulster. Le bill de Home JRule, voté par ;es Communes dans trois sessions successives, a été lundi après-midi soumis à la Chambre des lords. S'il est rejeté par elle, ou si, ti la fin de la présente session, il n'a pas été voté par elle, alors jouera la promulgation automatique stipulée dans le Par-liament Act de 1911. Le clerc du Parlement s'étant assuré que toutes les formalités ont été respectées, ayant obtenu du speaker un certificat attestant que le bill a bien été voté trois fois dans ies conditions requises, le transmettra au lord chancelier et au clerc do la Couronne. Par l'intermédiaire du ministre de l'intérieur, il sçra soumis au souverain et les mots traditionnels : :( Le Roy le veult » seront prononcés. Peur la première fois dans l'histoire de l'Angleterre, un bfll sanctionné seulement par les Communes et par le roi sera promulgué. Le Parlement anglais, d'ans la circonstance, ne sera pas composé du souverain des lords spirituels, des lords temporels et des Communes, mais du seul .souverain et des seules Communes. Telle est la piste directe que le bille va suivre. Simultanément un second t/ill sera soumis à la Chambre des Lords. Il donnera expression à la formule decompromis sur laquelle les partis auront pu s'accorder pour donner satisfaction aux revendications de l'Ulster et pour le désarmer. Si, comme on peut le redouter, aucun compromis n'a pu être obtenu, le cabinet versera purement et simplement dans ce second bill k's maigres concessions qu'il a consenties aux orangistes le 8 mars dernier (exclusion pour une période de 6 ans des comtés de l'Ulster qui, par voie de refe-rendum,en auront fait la demande) et que i'Ulster a repoussées dédaigneusement, demandant l'exclusion indéfinie dans le temps et dans l'espace. Ce contre-bill sera alors discuté nar les Lords : ils 1 amenderont à leur gré si le cœur leur en dit. Le gouvernement prendra alors ce nourrisson des Lords et il verra dans quelle mesure il peut l'adopter, ce qu'il doit retrancher de ses atours, etc. Alors, viendra le débat critique aux Communes. La paix ou la guerre s'y décidera. Telle est la procédure que M. Asquith avait fait pressentir dernièrement aux Communes et qu'il a clairement définie lun-d? après-miii, à.l'ïnvitation du speaker, soucieux de sauvegarder les bienséances parlementaires et de prévenir les colères de 3 opposition qu'irritent le mutisme et les demi-déclarations du cabinet. La '.-océdure qui sera suivie, c'est tout ce que nous a appris la séance d'avant-hïér. Du compromis à prévaloir; rien ne nous a été dit. Aucune parole n'a été prononcée qui témoigne d'une atmosphère de paix. . Ai. Bônar Law, proclamant une fois de plus l'impuissance de l'opposition dans le nouveau Parlement-machine, devant le gouvernement auquel ses ralliés nedmon-distes interdisent tout compromis véritable, s'est écrié : « Que la farce finisse ! Que le rideau tombe, le plus tôt sera le mieux ! Mais c'est la fin d'un acte, ce n'est pas la fin I de la pièce. Le dernier acte sera joué, non pas aux Communes, mais dans le pays. » « Le bruit court que cette secousse a c I —7^. ^ feyv —^es dommages à Zafferana et à Via Gra Catane, 26. — Les dernières ■ nouv ^ Lr reçues de Zafîerana et de Via Grande ^ noncent que la secousse de trembler de terre de ce matin a fait tomber c Londres; 26. — La saffragette Freda Gra- «»es murs qui avaient été endommagés ham, auteur du dernier attentat a la Sa- des précédentes secousses. tional Galery, a été condamnée à six mois On ne signale aucun accident de per de prison. nes. ^ * Belgrade, 26. — La Skoupchtina cont: Madrid, 26. — Un décret signé aujour- ses séances. Les partis d'opposition n'y d'hui dispose que. tous les titres et valeurs sistent pas. mobilières étrangers seront soumis, pour Le gouvernement a demandé ce m circuler et être négociés en Espagne, aux l'urgence pour un projet de crédits i impôts espagnols et seront timbrés par la taires de 120 millions dont 90 destin* fabrique" nationale de la Monnaie, à Ma- l'infanterie et à l'artillerie. di-id. * •X- Bombay, 26. — Un nouvel incendie a truit 16.000 balles de coton d'une valeu: Catane, 26. — Ce matin, à 9 h. 48 une 4.750.000 francs. C'est le quarantième si forte secousse sismique a été enregistrée tre depuis le 23 mars dernier. On igi à l'Observatoire. toujours le3 causes de ces incendies. DÉFAITE CLÉRICALE ET VICTOIRE LIBERAL "»-• «.m C'est bien d'une défaite cléricale qu'il s'agit, et lorsqu'on consulte les chiffre dont le langage est irréfutable, on constate que cette défaite est beaucoup pli séneuse qu'elle n'apparaissait au premier moment. On peut affirmer hautemei que si. dimanche, des élections avaient eui lieu dans tout le pays, le Gouvern ment était renversé. Les journaux cléricaux jamais à court de mauvais arguments, cherchent à s soustraire à cette écrasante constatation, en prétendant que leur parti n'a perd; dimanche, qu'une partie de l'avance acquise en 1912. Nous avons voulu en avoir le cœur net et nous avons fait le relevé des voi recueillies à chaque élection par les divers partis dans les quatre provinces qi étaient appelées à se orononcer le 24 mai. Pour les élections antérieures, nous avons eu recours au tableau officii communiqué à la Commission des XXXI pair le Ministère de l'Intérieur. \ ce propos, une constatation s'impose : c'est que les élections de 1001 1604 et 1914 se sont faites sans aucun cartel libéi-o-socialiste tandis que ! cartel a fait.sa première apparition en 1008, dans quelques arrondissements, te! que Huy, Soignies-et Tournai-Ath, et s'est généralisé en 1912. à tous les arroi dissemenls des 4 provinces, à l'exception de Gand, Mons et Liège. Cependant, nous ne considérons pas comme carlellistes, les listes libéri socialistes des petits'arrondissements flamands, où l'appoint de quelques voix si ■cialistes se" porle tantôt sur la liste libérale, tantôt sur une liste socialiste qi ne recueille qu'un nombre infime de voix. Par contre, nous avons ajouté aux voix catholiques gouvernementales, le voix des listes catholiques dissidentes nui ont surgi, à l'une ou l'autre électior dans les arrondissements de Liège (de Ponthière) et de Tongscs-Maeseyck, à tro: reprises. Ce sont là, au fond, des voix clérico-gouvernementales. Nous n avons conipié h l'actif de l'opposition que les suffrages daensiste: ainsi que le; qucSej: s millie.-s de voix Poltiéris.tes de.1900. Nous avons négli ;6 les petites listes dissidentes, tantôt catholiques, tantôt s< cialisl• i'iniôj, sàn-.'*>■inieur politique qui no représentent, en tout et pour tou que 30.ÏÎ27 voix pour ies cinq élections soit une moyenne de 7.600 par élei lion. Nous arrivons ainsi à des chiffres absolument comparables, qui nous perme tent de clr-.vser le tableau récapitulatif suivant pour les quatre provinces d Liège, Hainaut-, Limbowg et Flandre Orientale. Années Cléricaux Libéraux Socialistes Cartel Daensistt 1900 453.711 236.699 304.426 — 32 070 1904 501-462 2S3.411 297.844 — 20.580 1908 531.859 236.503 272.660 135.546 15.917 1912 598.521 168.661 169-030 339.301 14 060 1914 570.806 326.933 403.995 — 24.711 Ces chiffres, dont nous garantissons l'exactitude, permettent de bien intére, santés constatations. Si. .d'abord, nous additionnons les voix d'opposition, (libéraux, socialiste: daensistes), nous obtenons : Années 1. Voix 2. Voix 3. Excédent 4.Pourcentai catholiques opposition de 2 sur 1 de 1 1900 453.711 5~1-195 117.484 44,26 1904 501.462 601.835 100.373 45 45 1908 531.859 660.626 128.767 44 60 1912 598.521 691.952 93.431 46 38 1914 570.806 755.639 184.833 43.03 Une premiërè constatation c'est que jamais l'excédent des voix d'oppositic sur ies voix clérico-gouvernementales n'a été aussi élevé qu'en 1914. Depuis l'ai née 1908, à laquelle nous renvoie la pressé officieuse, il a augmenté de 56.0C voix. Une seconde constatation c'est que jamais le pourcentage des voix cléricali n'est tombé aussi bas aue cette année : il est de 43 p. cent alors qu'il atteigna 46,4 p. cent en 1912 et 44,6 en 1908. Nous ne pouvons malheureusement, établir ce pourcentage pour les aufcri partis, à cause des cartels de 1908 et 1912. Mais la comparaison est possible pour les années sans cartel, savoir 190 1908 et 1914, et elle est hautement instructive. Pourcentage 1900 1904 1908 1912 1914 Clérical 44,3 45,4 44,6 46,4 43 0 Libéral 23 1 25,7 — 2i 7 Socialistes 29.7 27,0 —- _ 30/j Depuis l'introduction de la R. P. en 1900, les catholiques descendent de 44 à 43 p. cent, les libéraux montent de 23,1 à 24,7 p. cent et les socialistes de 29 7 30,4 p. cent. En d'autres termes, des trois partis en présence, c'est le libéralisa qui a fait le plus de progrès, ce qui surprendra peut-être quelques personne Pour mettre cette constatation sous une autre forme, nous ferons remarquer qi de iSOO à 1914, les voix cléricales se sont accrues de 25,8 p. cent, les voix s< cialistes de 32,7 p. cent et les voix libérales de 38,1 p. cont. Voilà comment le libéralisme, que socialistes et cléricaux enterrent tous 1. jours à l'envi, est mort 1 II se porte infiniment mieux que la vieille calotte et qi le turbulent socialisme. Une autre constatation est que la forte poussée libérale dé 1904, qui nous I gagner 9 sièges, a été arrêtée presque net frar la mise en vigueur de la taetiqi cartel-liste en 1908 et sa généralisation en 1912. Alors que les libéraux continuaient cependant à faire des progrès quelqi peu ralentis, les arrondissements qui ont inauguré la politique cartelliste en ltX sont ceux où le libéralisme est le plus malade. Malgré l'accroissement considér ble du corps électoral les libéraux y ont recueilli en 1914, moins de voix qu'f 1904, comme le montrent les chiffres suivants, relatifs à ces arrondissements : Voix libérales Huy Soignies Tournai-Ali 1904 15.778 15.991 36.832 1914 14.087 15.479 35.978 Tous les hommes de bonne foi tireront la conclusion de ces chiffres. Ils montrent que, malgré la faute commise en 1912, et reconnue auiourd'h par tous les libéraux à l'exception de quelques forcenés du cartel, le libéraïisn a; une force d'expansion suffisante pour distancer, dans la lutte, ses deux conçu rènts. Si la tactique qui nous a valu le triomphe de 1904, avait été continuée le libéralisme était resté nettement distinct du socialisme, s'il n'avait, pas vo'u constituer le gouVernîmènl de demain, avant, d'avoir , renversé celui d'aujou d hui, le gouvememenl clérical, corrupteur et flamingant, qui opprime dèpu 30 ans la Wallonie anticléricale, aurait cessé d'exister. Dès 1600, il était en minorité dans le corps électoral plural comme il l'est. nouveau aujourd'hui. F.n recommençant l'effort et reprenant la tactique de 1904-, nous pouvons e core arriver à le renverser. Pour cela, il faut aue le libéralisme se souvienne de son origine et de s< programme et cesse de vouloir courir dans la voie des surenchères sociales d( rière le parti socialiste qui le distancera toujours dans cette course. Un peu de modestie Un peu do modestie ne messiérait pas ( l'Express qui a un peu joué le rôle de h mouche du coche dans la campagne élec torale. Fort marri sans doute de ne pouvoii constater que la présence de M. Van Hoe gaerden en tète de la liste et de lorgani sation libérale où il s'est dépensé sam compter, il attribue exclusivement le succès de la campagne à la grande popularité (?! de M. Journez. Nous l'engageons à méditer cette appréciation du Peuple sur l'élection Je Liége; dont il fait un succès doctrinaire : « Les cléricaux, qrue les scrupules n'étouffent guère, n'ont pas manqué d'attribuei la crise à la grève générale de l'an dernier. Et notre ami Dewinne a eu beau lé-futer victorieusement cette assertion grotesque, les militants liégeois ont eu beau reprendre sa démonstration péremptoire, pour quantité d'esprits peu versés dans les choses de cet ordre, il n'en est pas moins resté que nous étions les fauteurs indirects de la crise actuelle. Comment se fait-il, dans ces conditions, que ce ne sdit pas les cléricaux qui aient bénéficié des voix qui nous ont été ainsi enlevées ? C'est que, pour beaucoup de bonnes gens, les industriels apparaissent comme pouvant ù leur gré faire régner la prospérité. Le monde des petites affaires, du petit commerce participe de cet esprit-là. Que de chômeurs, d'autre part, s'imaginent <jue. dans notre régime, les patrons peuvent, d'un coup de baguette magique, faire surgir les commandes et leur assurer le travail sauveur ' Le parti libéral, qni est l'expression du monde des affaires industrielles et financières, a bénéficié de ces préjugés enracinés profondément et les cléricaux, en exploitant rnensongèrement le spectre de la grève générale, ont, en réalité, travaillé pour lui. Est-ce à dire que les doctrinaires se sont benoîtement bornés à recueillir le fruit de ces déviations forcées et de ces fausses et puériles conceptions ? Ce serait une erreur de le croire. S'en sachant le? bénéficiaires inévitables, ils v ont poussé de leur mieux, en y ajoutant, des-^uggestions pimentées de faveurs éphémères, de menaces et de pression. » Iaisffisws iÉléfiels Donnons à titre documentaire les déclarations faites au Journal de Bruxelles pat lu chef du cabinet, et M. Berryer. On. verra que \1. de Broqueville connaît fort mal son histoire électorale,' le cartel, si cartel il y a, n'ayant été maintenu qu'à Saint-Nicolas et Âudenacrde. " Vo/ci les impressions, du chef du cabinet : « La tactique de l'opposition a été habile elle a fait le cartel là où elle n'avait rien à y pendre ; elle ne l'a plus l'ait ailleurs. Et je constate que les électeurs sont revenus le plus volontiers au parti libéral là où celui-ci a le moins ménagé les socia-listes : à Liège. Nous y avons vu, pour la première fois depuis assez longtemps, des libéraux tenir nettement tête, dans une élec. tion, aux socialistes ; cela leur a réussi : les libéraux gagnent à Liège plus de 8.000 voix environ, aux dépens surtout des socialistes ; je suis certain oue l'attitude décidée de iM. Van Hoegaerden lui a valu beaucoup de sympathies. Quel exemple et quelle leçon pour les chefs du parti libéral ! » Il est certain que nous avons nous-mêmes fourni à nos adversaires, par les ré-formes^ accomplies depuis deux ans, l'occasion d'exploiter contre nous des sujets de mécontentement personnels. Mais ces réformes étaient indispensables ; l'intérêt national les commandait ; nous n'avons pas 'hésité là les réaliser et dans le temps le plus bref possible. » On nous a reproché d'avoir fait la réforme militaire sans consulter le corps électoral : nous l'avons faite au moment où nous nous sommes trouvés devant la situation nouvelle qui l'exigeait ; attendre eût été une trahison envers la patrie. Il a, d'ailleurs, toujours été admis que le gouvernement n'avait pas à attendre de nouvelles élections pour parer, avec le concours du Parlement, à dés nécessités urgentes en vue d'un intérêt aussi essentiel que celui de la défense nationale : Frère-Orban nous en a donné l'exemple quand il a, -en 1883, augmenté considérablement le contingent et quand il a, en 1859, fait voter les fortifications d'Anvers. »> M. de Broquecille se retranche derrière Frere-Orban il eût difficilement trouvé un précurseur parmi les devanciers cléricaux, voici la conclusion de l'interview : Nous demandons à M. de Broqueville « Mais la situation financière ne demeu-re-t-elle pas inquiétante ? L'opposition s'est efforcée de faire croire que le gouvernement avait l'intention de créer de nouveaux impôts ». — C'est pure manœuvre électorale, nous répond l'honorable chef du calinet. Il est faux que nous ayons cette intention, comme il est faux que je songe à proposer le service de deux ans. 37. Berryer, lui, est presque satisfait de l'échec de ses amis dans le Limbourq : c'est bcaù comme l'antique : J'ajoute que, pour le Limbourg, le lait que dans toute une province l'opposition demeure sans représentant au Parlement paraît choquant à beaucoup de gens d'opinion modérée ; nos adversaires de là-bas ont, naturellement, beaucoup exploité cet argument. Et je ne serais pas étonné que plus d'un électeur qui n'est pas plus anticlérical que cela eut, dans le Limbourg, tenu à assurer une '^présentation à l'opposition, puisqu'aussi bien il pouvait le faire sans compromettre l'existence du gouvernement catholique. 37. Berryer n'est pas moins satisfait du résultat de Liège, où ses amis sont relativement tout aussi en recul aue lès socialistes. C'est de la grandeur d'âme : Le ministre de l'intérieur nouss. déclare se réjouir sincèrement du lésultat de Liège. — Nous ne perdons presque pas de voix; les socialistes sont en recul, et les libéraux reçoivent la récompense . du mouvement énergique d'opposition aux socialistes auquel ils se sont, enfin, décidés. C'est bien. J'espère que l'exemple de Liège ne sera pas perdu pour les libéraux. Je note que l'on n'a pas su ottefiir, à Liège, des candidats du libéralisme modéré une déclara^ tion en faveur du « pur et simple » à la province et à la commune. On dirait qu'il y, k a, parmi le parti libéral, un certain réveil de l'esprit d'ordre et de l'esprit de résistance aux socialistes. Peut-être ce qui vient de- se passer aux i élections m_arquera-t-il le oêbut d'une réàc-l tion du libéralisme contre les accointances, les indulgences à l'égard des socialistes. Au sein du parlement, la qualité des hommes peut suppléer, pour la gauche mo-deree, au nombre, à condition qu'elle s'accompagne de l'indépendance d'opinion et de caractère. Parmi les recrues qu'a faites depuis quelques années la gauche libérale, il en est de bonnes, au point de vue de la valeur intellectuelle et du talent, et l'on peut, y ajouter le nouveau député, M. Han&-sens, avocat de Cassation, qui va remplacer le regretté M. Monville. En Belgique Nos souverains Nos souverains sont partis pour la Suisse. _a ,^eine) comme nous l'avons annoncé, y résidera quelque temps pour sa cure annuelle. Elle y puisera des forces nouvelles et sa santé n'en sera que plus forte et plus résistante. i L?J?°.i,est' l'on sait, un alpiniste décidé. Il se propose de faire de nouvelles excursions dans les Alpes helvétiques, qu'il possédé déjà, mais moins que les Alpes ty-quentées! ^ bavaroises qu il a beaucoup fré- Le Boi rentrera de Suisse dans quelques jours. 11 y retournera pour aller chercher la Reine quand elle aura terminé sa cure. A Waterloo m^nAi0SPxérait P£u,voif inaugurer le monument élevé aux Belges tués à Waterloo, le bataille 13100 ' anniversaire de la .Mais, par suite de la grève des carriers ut Prin;0' les Pierres ne seront pas tail-î-lfro?1 PS VOu1u et la cérémonie inau-TW 0rs'aî11^e en juillet prochain, rl n T nH vf aura-t-elle lieu lors de la visite du Lord-Matre ! Rien de décidé encore dnir7noeSrCertain' ^ ^u'elle se pro-Sn? e prodhiaine, le Comité ne France ^ucun prétexté froisser la wh^0nu*I:enti' iclû à Architecte Callu-\\aerts,un monolyte à la forme pyramidale vaudra certainement le monument des Ha-|tcla Belle Alliance, celui de l'Ai- -JP ^colonne élevée à Victor Hugo, quand cais"? îftaugurëe par nos amis les Fran- Elle est terminée, à part l'emblème qui ooïc la couronner. !v-mPpr«haTVi8:n0 36 Vi6' Scra"ce q.ue '? -îhamP dc ^taille reçojt rnni T S.™lte,lrs élevé que i«-et qu ù 1 Ascension, vu le temps féerique. on en a compté par milliers. cnioifn ^era de ""-,lne à la Pentecôte, si lo soleil daigne nous revenir. Au camp ci© Beverloo ca.œp de Beverloo sont ! ' . avancés. Tous les baraquements qui tafion. , S-"' '^"'P'acement des plan- sf, s .ni? a Cûen fnmi de landière sont Ikf ™ V? prêts a recevoir ies hommes. constituent dix blocs nouveaux. Les logements sont dallés eh, sarreguemines et précédés d un trottoir. CSS P0Ur, sous-°Aciers et soldats sont au nombre de six. Ils comportent des salles de ;eux, des rè- !i£imrcs'. Ujne.$aI16 de représentations de e?bSmhèwe ■ ^ l0CaUX p0Ur Iecture choirsS l8S sous"sols existent de vastes gé- La conception de ces grands mess où nos soldats trouveront tous les éléments récréatifs et le bien être, est des plus heureuse. il» ne seront plus dans les baraquements ment30111 nn* et PréParer leur équipe- L'automobile au Congo L Allemagne va créer un collège technique africain. Les indigènes y seront successivement initiés à la conduite et au montage des moteurs coloniaux, locomotives routières, motocharrues, etc. Pourquoi la même expérience ne serait-elle pas tentée au Congo ? Elle rendrait les P ?? .orands services tout en servant les intérêts de la fabrication nationale. GDKSEIL GSPIliDII DE IBE Un excellent discours de M. le conseiller Diçpicffe, unanimement approuvé, recommande Vaménagement en parc public d'une partie du bois de Kinlcempois. Le Conseil a voté un plan pour le comblement des biez de l'Ourthe, la création d un boulevard et Vaménagement du quartier avoisinant. Séance du mardi 26 mai 19U Présidence de M. Gust. Kleyer, bourgmestre.La séance est ouverte à 5 heures 35 m. MAISONS' OUVRIERES Une lettre émane de la Société Liégeoise des Maisons Ouvrières. Elle cite les propos de MM. les conseillers Remacle et Leblanc concernant les conditions dans lesquelles se font les prêts consentis aux ouvriers.Les chiffres démontrent que la Société répond aux besoins de la classe ouvrière. Depuis 1905, la Société n'a pas appliqué, la clause de résiliation. 377 acquéreurs se sont complètement acquittés.Quant aux prix auxquels nous vendons nos terrains, nous laissons au Conseil communal le soin de juger les griefs formulés. M. KLE1YER propose de renvoyer la question, à la Commission des finances. Ml REMACLE proteste contre la pensée qu'on lui prête de dire que les Sociétés ont le but de gagner de l'argent. On n'a pas atteint le but quand on a légiféré, les ouvriers pauvres étant dans l'impossibilité de profiter de la législation. Ils ne pourraient faire la première mise. M. LEBLANC n'a pas dit que les administrateurs tiraient profit personnel des opérations. M. Uigneffe m'avait .promis de m'envoyer la réponse. Je demande qu'elle me soit envoyée. M. KLEYER fera imprimer et distribuer la lettre. COURS D'EAU LA LEGIA M. LAMBRICHTS. Une pétition des habitants des rues de Hesbaye, Mabiet et Haut-Rhieux fait remarquer que la Légia

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1832 bis 1940.

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