Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 04 Juni. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Konsultiert 17 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qv3bz62c6k/
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Jeudi 4 Juin 1914 tTTVT TVîrMT^ttO CilSÏQ rËiïtTMtîS j*' h e% 4 a Franco en Belgique Un an : 15 f -. » » 6 mois : 8 k. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr-» Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE Annonces. » a ïa ligne,- 2G eenSL Réclames. * a , . » 40 cent Faits divers . 1 franc Réparations judiciaires s 3 francs; informations financières » 3 francs Avis de sociétés i» petite Hgt* 30 cent Émissions. franc BÈDâCTïOW mirêiF pnimniiF i iitrrûirf et commerciile. - fomoêe m nu BifnifTiniv pt i nniTAicTO i Tinn 0 nmi r\r a iti» n»i? ta «âirs/TmTîVitiP *>& ÉTRANGER FRANCE La crise ministérielle Paris, G. — Le Président de la République a reçu ce matin M. Léon Bourgeois avec qui il s'est entretenu pendant enviror une heure de la situation politique. M PoLncaré a également conféré, à titre consultatif, avec M. Viviani. Il verra cel après-midi, là 3 ^2 heures, M". Peytral, sénateur. _ , , Après avoir consulté M. Peytral, qui la entretenu de questions financières, militaires et électorales, M. Poincaré a confère avec M. Delcassé, puis avec M. Jean Du.puy. On estime dans les couloirs de la Chambre que M. Poincaré, dans sa conversation de ce matin avec M. Viviani, a dû le pressentir en vue d'une désignation ultérieure. M. Viviani -doit donc songer, dès maintenant, au moyen de dénouer la crise. Voici, à titre de curiosité, la liste la plus répandue, mais on ne saurait trop insister sur ce fait que toutes les indications données sont forcément prématurées : A la présidence du Conseil et instruction publique, Viviani ; Justice, Savary ; Affaires étrangères, J. Dupuy ; Intérieur, Malvy : Finances, Noulens ; Guerre, Messîmy ; Marine, Peytral ; Travaux. M. Sarraut ; Agriculture, Raynaud : Commerce, Thomson ; Travail, Metin ; Colonies. Clémentel. Los édiles étrangers à Paris Paris, 3. — La première visite des édiles étrangers fut ce matin pour la Préfecture de police. Dans la cour de la Cité, décorée de faisceaux de drapeaux anglais, russes, espagnols, belges, hollandais et français, les attendaient le préfet de police et le préfet de la Seine ; la fanfare des Gardes républicaines faisait entendre ses notes aiguës. Les délégations étrangères passèrent tout d'abord la revue des détachements puis 10 tambours de la Garde républicaine battirent des marches variées. Nos hôtes étrangers «assistèrent ensuite aux exercices de l'école dé police et, à 10 1/2 heures, les délégations remontèrent en voiture pour se rendre à la caserne des sapeurs-pompiers. Lia, les édiles étrangers ont assisté à des exercices d'éducation physique et de gymnastique oui soulevèrent, à plusieurs reprises, les applaudissements. Puison termina par la manœuvre du feu : départ en quelques secondes de l'autpm>-bile de premiers secours, incendie d'une bâtisse de 5 étages, où l'acrobatie des pompiers fit merveille. A midi et demi nos hôtes remontèrent en voiture pour se rendre au déjeuner que la municipalité de Paris leur offrait ià la Tout Eiffel. ANGLETERRE Les suffragettes Londres, 3. — Une femme a détérioré cet &prc-â-*aidi, à la Galerie Dorée, à l aide d'une hachette, une gravure et un tableau do grande valeur. Saisie immédiatement par le gardien, elle a frappé celui-ci violemment avec sa hachette et l'a blessé sérieusement. Trois autres jeunes femmes ont attendu à sa sortie le médecin de la prison de Holloway, où l'on envoie des suffragettes et l'ont frappé à coups de fouet. Belfast, 3. — Une grande maison particulière a été incendiée par deux suffragettes dont l'une avait revêtu des habits d'homme. RUSSIE Démission du président de la Douma Saint-Pétersbourg', 2. -- La Douma a procédé aujourd'hui à l'élection d'un nouveau vice-président en remplacement de M. Kono-valovv, qui avait démissionné lors des dernière scandales. Les octobristes, Soutenus par la droite, ont élu le député octobriste M. Photopopow, Dev ant de vote, le président de la Douma, M. Rodzianko, qui avait été porté à la. présidence par les partis d'opposition, a cru devoir donner sa démission. Il a été suivi dahs sa retraite par le vice-président et le vieff-président adjoint. Dans les couloirs, les députés étaient à p&u près unanimes là penser qu'au prochain ecrutin une importante majorité porterait de nouveau M. Rodzianko à la présidence do l'assemblée. SERBIE Démission du cabinet Pachitch Belgrade, 2. — On dit dans les cercles parlementaires que le cabinet Pachitch a remis dans la matinée sa démission au roi. Suivant un communiqué publié cet après-midi, le roi a pris connaissance avec regret de la démission du -cabinet Padhdtdh ; il a réservé sa décision. Voici quelques renseignements sur les motifs Kjtui ont amené le cabinet à donner sa démission : Aujourd'hui, la Skoupchtina devait discuter en deuxième lecture les projets relatifs à la proclamation de la durée des fonctions du président et aux crédits extraordinaires pour l'aimée, s'élevant à 122 millions.A la suite d'une décision du gouverne-mont, :.\i. Pachitch avait <léj)à soumis, le 31 mai, au roi, la demande formulée par le gouvernement, à savoir qu'il lui donnât, même avant le vote définitif des deux projets de loi concernant l'armée, le mandat do dissoudre. la Skoupchtina et de faire procéder à de nouvelles érections. En attendant que la couronne satisfit à cette demande, les vieux radicaux et le parti du gouvernement avaient l'intention de voter définitivement * la séance d'aujourd'hui de la Skoupchtina les deux projets de loi, après quoi la Skoupchtina devait être immédiatement close et les nouvelles élections devaient être fixées au mois d'août. Comme le roi n'avait pas encore jusqu'à hier soir satisfait à la demande de M. Pachitch, le gouvernement avait décidé d'attendre encore jusqu^à aujourd'hui 8 heures du matin. Or, ce délai s'est aussi écoulé sans que le gouvernement ait reçu le mandat de dissolution qu'il désirait, la Skoupchtina a aiourné sa séance à vendredi, avec ce motif que le .gouvernement a été empêché de paraître en séance. Dana las sphères parlementaires, on déclaré que le cabinet Pachitch, à fêxpira-tion du délai posé au roi. a démissionné, car il voit dans le rejet tacite de sa demande une expression de défiance à son égard. Belgrade, 3. —- Le Roi a accepté la démission du cabinet Pachitch. Il a appelé au palais M. Nikoliteh, président de la Skoupchtina pour conférer avec lui au sujet de la situation parlementaires ALBANIE L'intervention de la commission de contrôle 1 Durazzo, 2. Retardée dans la transmission). — La commission de contrôle a reçu des insurgés une lettre s'étonnant de l'arrivée des Ma/issores à Durazzo. La commission a examiné les conséquences que pouvait avoir le débarquement des Malissores sur l'accomplissement de sa mission. Le président de la commission en a entretenu aujourd'hui le prince. Demain à midi, la commission internationale de contrôle se rendra à. Siak pour conférer avec les insurgés qui ont occupé Kroja. JAPON Le scandale naval Berlin, 2. — Le député Liebknecht publie une série de lettres de la maison Siemens et Schuckert adressées à sç>n représentant au Japon, M. Herrmann.Il eh résulte qu'elle corrompait à peu près tout le ministère de la marine (trois amiraux sont impliqués dans l'affaire) et que grâce à ce système de commissions, elle était parvenue à imposer pendant des années là l'Etat japonais des prix supérieurs à ceux de ses concurrents: Le 25 janvier, le représentant de la maison Siemens propose de donner « à nos amis du Japon » la somme de 40 à 50,010 marks Û. la place des commissions en vigueur.Les trois amiraux japonais qui ont été corrompus sont les amiraux Sawasiki, Fu-iii et Sarakam.i, ainsi qu'un très haut fonctionnaire de l'administration des chemins de 1er, du nom de Yonoda. Le représentant de la maison Siemens au Japon paraissait tellement sûr de son fait que le 25 novembre 1911, il écrivait : « Le? décisions définitives au sujet des commandes sont prises -S Tokio et non pâè à. Londres. Il ne me paraît pas par conséquent indiqué d'abaisser considérablement nos prix. » Et il ajoutait : « M. Yoshida (un a.gent de la maison Siemens) devra s'arranger pour éloigner et nou.r empêcher de nuire tous ceux qui ne travaillent pas pour nous au Japon. » Non contente de corrompre, la maison Siemens exerçait par conséquent une influence directe sur l'administration japonaise et éliminait tous ceux qui pouvaient lui nuire. AFRIQUE OCCIDENTALE Los desseins de l'Allemagne dans l'Angola La Gazette, de Cologne publie une longue étude sur le progrès de l'influence allemande dans la colonie portugaise de l'Angola : « La métropole, écrit le grand journal semJèofflcieux, est hors d'état de fournir l'argent nécessaire pour les grands travaux de la colonie. Tout ce qu'on y a fait jusque présent a été exécuté avec l'aide du ca^ pitai étranger. La ligne d« Benguela et le port de Lobito-Bay sont une œuvre anglaise. La ligne sera maintenant continuée jusqu'au Katanga avec le concours du capital allemand représenté en première ligne par la Deutsche hank. La voie ferrée méridionale, dite de Mossamédès, a encore plus d'importance po>ur les intérêts allemands Elle traversera le territoire concédé à la Compagnie française dé Mossamédès et celui de la South West Africa Company. Elle ne constituerait pas seulement un fort utile débouché pour les minerais d'Otavie, elle ouvrirait à l'exploitation toute la région de l'Ohango, permettrait d'apaiser ce pays dont l'état troublé gène les entreprises allemandes et donnerait accès dans les très riches districts de l'Angola méridional. Toutes ces questions sont examinées en ce moment par un syndicat d'étude composé d'Allemands et de Portugais, et constitué avec l'aide du capital allemand'. Ce syndicat a son centre à Hambourg-. Il groupe des banques aussi importantes que la Deutsche Ba.uk, la Diskonto Geseilschaft, Wallvurg et Cie, de Hambourg, Bleiohrœ-der, Salomon Oppenheini, les compagnies de navigation telles que la Hambourg Ame-rika, le Norddeutscher Lloyd, la Wcerman. » PERSE Le chemin do for de Bagdad Bagdad, 3. — La partie du chemin de fer de Bagdad allant de cette ville à Soumike, a été mise hier en exploitation à l'exception de 62 kilomètres. Le Conflit Mexico-Américain L'attitude du gouvernement américain Washington, 2. — Le problème mexicain est entré le nouveau dans une phase critique.Le président a fait de son mieux pour persuader aux médiateurs de permettre aux. constitutionjjalistes d'envoyer un représentant à Niagara-Falls, sans exiger qu'ils consentent d'abord à un armistice. Les agents constitutionnalistes avaient, croit-on, informé le président que leur parti ne pouvait consentir à un armistice, car les troupes constitutionnalistes vivaient sur le pays et dans l'espoir d'une prochaine victoire. Si l'on arrêtait leurs opérations, l'armée fondrait comme neige au soleil. Le président senfjle avoir accepté cet argument et les médiateurs furent informés que le général Carranza ne pouvait pas compromettre sa position militaire, mais qu'aussi bien que le général Villa il était ami des Etats-Unis, et que l'influence des Etats-Unis s'exerçerait dans l'intérêt de la médiation. A cela, les médiateurs répondirent à nouveau qu'un armistice était la condition sine quci non de la .participation des constitutionnalistes à la conférence. C'est alors que l'agent constitut'ionnaliste à Washington, en présence de Bryah, fit cette déclaration qu'il appartenait aux Etats-Unis et non aux médiateurs de déci-der qui devait être admis à la conférence. Succès constitutionnalistes Ourango, 2. — Le général Carranza apprend que trois engagements décisifs ont ét< livrés et gagnés par les coi\stitutionnaliste> entre Zacateras et San-Luis-Potbsi, le 3( et le 31 mai. Le rapport annonce que le colonel Fernando. Roves. avec 600 hommes, a battu ur détachement de fédéraux à Salinas et pluî tard une troupe -de renfort efnvoyée de San-Luis-Potosi. Les fédéraux ont perdu < officiers et 46 hommes. 1 \ officiers fédéraux dont le colonel Carlos Chaves, ont été faits prisonniers et exécutés. On ajoute que le colonel Catoca s'est em paré d'un train chargé de troupes fédé raies à Pinos et a tué 60 hommes aux fédé rauX Incident américain-allemand Le Bcrliner Tagcblatt reçoit de Vera-Cru2 ! le càfblotgramme suivant : « Le croiseur de guerre Dresde a été m en état de combattre et c'est avec des c nons chargés qu'il accompagnait les dei vapeurs Ypiranga et Bavaria jusqu'en ha te mer. (Contrairement aux usages, ni l'hymi américain, ni aucun autre chant natii nal, ne fut exécuté par les bateaux qui : trouvaient dans le port. » Les matelots des bateaux allemands : sont contentés de chanter de vieux ai] de marins. 'Cependant, sur le croiseur c guerre allemand Brème, qui se trouve a milieu de la baie, l'hymne allemand ; « L'A lemagne ! l'Allemagne par-dessus tout 1 fut entonné. » L'amende de un million de pesos ii fligée au Bavaria et là l'Ypiranga avai leur départ, pour avoir débarqué la ca gaison d'armes dans un autre port qi dans le port consigné, et pour avoir co rigé leurs livres de bord avant d'entrer Vera-Cruz, a été infligée par le génér; commandant en chef Funston, au nom c la loi mexicaine qu'il est chargé d'appl quer -à Vera-Cruz. » Ceci est formellement déclaré dans 1 protocole que le consul des Etats-Unis,- A1 Shanklin, ie consul d'Allemagne, M. Gert: et Le représentant de la Ligne Hambourg Amérique ont signé à propos de l'incident. » L'émotion causée par ces faits est énoi me à la Vera-Cruz. » Le Bavaria avait à bord 4 millions d cartouches et 5,000 fusils. L'Ypiranga ava 15 millions de cartouches. 1,000 fusils, i canons (?) et 100 mitrailleuses à bord. » Cette dépêche est évidemment fort myi térioase ; elle semble sunposer qu'un cor flit a éclaté entre les chefs de la flotte aile mande et le chef de la flotte américain à la Vera-Ciuz. Berlin ignore l'incident Beriin, 3. — Aux départements comp^ tents, c'est-à-dire à celui des affaires étrai: gères et 'à celui de la marine, on ignor tout de l'intervention des croiseurs aile mands Bres-den et Bremen lors du dépai de la Vera Cruz des paquebots de la Haïr burg Ame rika Linie, Ypiranga et Bavaria. lire proposition des médiateurs Niagara Falls, 3. — A la suite des cor versations dos médiateurs avec les délégué américains, les médiateurs écrivirent à Zr bai-an, agent du général Carranza à Was hington, demandant si les rebelles acce], taiont de discuter à la conférence les ques tions de politique intérieure et extérieure s'ils accordaient un armistice au généra ITuerta et s'ils voulaient concourir à la pa oification du pays. Les délégués américain demandèrent au général Huerta de câble ieé noms des personnes oui lui- paraissen devoir constituer an nouveau gouvernemen qui comprendra deux partisans du généra Huerta, deux représentants des rebelles e un cinquième meifnibre accepté par les deu parties. J^es médiateurs estiment qu'un ai mistice de 15 jours s'impose. Le Éifrap è l'Êipss-of-irÉi Scènes émouvantes à. la morgue de Montréa Des récits poignants des scènes qui s sont déroulées à la morgue de Montrés nous sont encore faits par le oorresfpor dant du Times à Montréal. Voici quelque: uns des plus émouvants : <( Hier, Mrs. Fanny Evinson, de Wirni: peg„ qui s'était embarquée il y a quelque jours a bord de YEmpress of-ïrelandt ave son mari et son "bébé, Agé de neuf mon pour aller passer ses vacances en Angle terre-, entrait à la morgue, à la recherch des d'eux' êtres qui lui étaient si chen Quand l'abordage se produisit, elle ava: pris son bébé dans ses bras et avait cour sur !e pont : niais un peu plus tard, ell perdait connaissance, et quand elle reooi vra sç?. forces, l'enfant n'était plus là. Aussitôt entrée dans la funèbre salle, Mi Evinson se dirigea tout droit vers un c*11 cueil. C'était celui dans lequel reposait so ibébé. Elle se mit à le contempler d'un r< gard fixe et les personnes qui l'accompr gnaient eurent beaucoup de peine à l'am cher de cotte contemplation pour l'emmi ner à la recherche de son mari. Elles parvinrent enfin. La malheureuse femme recommenç alors sa macabre inspection ; mais aprè avoir jeté les yeux sur chacun des cercueil: elle tournait la tête pour apercevoir ei core son enfant, et chaque fois il falla l'emmener presque de force vers un noi veau cercueil. Plus loin, un jeune-homme, Ml G. Hoc geco, de Montréal, est aibimé devant u cercueil, dans la contemplation d'une jeun fille dormant son dernier sommeil. Cette jeune fille, miss Nellie Jones, éta sa fiancée et tous deux, pleins de joi< étaient partis pour se marier dans le Sta fordshire et passer leur lune de iniel e Angleterre. Chose étrange : au moment o VEmpress-of Irclan d allait sombrer. M Hedgeco, voyant que sa fiancée n'ava oas de ceinture de sauvetage, lui ava donné la sienne, et c'est lui qui a survécu. Les responsabilités F.n ce qui concerne les accusations de n< gligence et même d'indifférence dans h opérations de sauvetage portées de -part < d'autre -contre les équipages des deux navres, elles semblent bien n'être pas fondé* d'après la très grande majorité des pass; gens survivants qui rendent hommage ai efforts faits par les officiers et les équip. ges des deux vapeurs. On s'occupe maintenant de la compos tion et de la procédure du tribunal spéci qui sera chargé de l'enauête sur la cata U'ophe de 1 'Empress-of-lreland. Sur la demande du gouvernement cam dien, lord Mers©y, qui présida, il y a dei ans, la commission d'enquête sur le na' frage du Titanic, fera partie de ce tribun; avec un ancien membre de la cour de l'an i rauté de Quéibec et le « chief justice » < la province de New-Brunswick. Lord Me sey partira pour le Canada dans quelqu jours. | Toute la journée, dit une dépêche < Montréal au urnes, les témoins ont été i terrogés. Leurs dépositions sténographié seront soumises au ministre de la marin ; qui décidera lesquels d'entre eux seront a pelés à témoigner lors de l'enquête pub <iue. «On dit aussi à Montréal que, selon tout probabilités, VEmpress-of-Ireland sera i mis à flot. Il repose actuellement, on sait, par 29 brasses de fond ; mais, ià m réc basse, Ja. partie la plus élevée du n vire est à 9 brasses au-dessous de la si face. Si la compagnie Canadian Pacii is abandonne le navire aux assureurs, ceu? ci feront certainement tout leur possibl x pour qu'il soit relevé. J- Les propriétaires du Storstad se r'efuser à accepter aucune responsabilité pour 1 e catastrophe. Ils vont adresser une pétition à la cou ^ de l'Amirauté, dans laquelle ils disent qu la collision s'étant produite sans qu'il ; se ait eu de leur faute, ils rejettent toute reg ■s ponsabilité pécuniaire pour la collision. L e bût de cette pétition est d'obtenir que 1. u saisie du Storstad soit levée. à " m L1 Paris, 3. — Une note Havas annonce qu e le président de la République a offert c i. soir à M. Viviani la mission de former L cabinet. e M. Viviani a demandé à consulter se, [. amis politiques. Il donnera sa réponse de main à M. Poincaré. r_ Paris, 3. — Le nommé Gauzy, le soldeu: d'Ivry qui fut mêlé à l'affaire des bandit: tragiques, a été blessé.hier soir par un in e connu d'un coup de revolver au ventre. Oi t lui a fait l'opération de la laparotomie. 0 La police fait des recherches. On croit i une vengeance se rapportant à l'histoin i_ des bandits tragiques. * _ Saint-Pétersbourg, 3. — Les octobristes e MM. Rotzianko et Varounsekret ont ét< réélus, le premier par ai7 voix contre 119 président, et le second, par 205 voix contn 21, vice^président de la Douma. Les socialistes, les octobristes et les pro gressistes ont salué cette élection par d( e vifs applaudissements. Mi. Rotzianko a remercié la Douma d( t lui avoir conservé sa confiance et voit une - preuve de l'intention de. Ja .-Douma de sou tenir son président pendant la session. Ces paroles ont été saluées par une salve d'applaudissements par le centre et la " droite. M. Photopopovv, élu premier vice-prési [ dent, s'était désisté en faveur de M. Va ] rounsekret. Ce dernier a été proclamé pre mier vice-président. ■ Lettre de Hollande s t LA REINE N'AIME PAS LES JOURNALISTES. — LA HOLLANDE ET LA 1 PRESSE ETRANGERE. — NIC HT t RAUCIiEN. * La Haye, 2 juin 1914. De notre'corresponduparticulier : Les souverains dàhoiè venant de Belgiqut ont passé quelques jours en Hollande oi ils furent les hôtes de là reine Wiihelmine Ils ont été à Amsterdam, à Rotterdam, i La Haye et lait quelques excursions au? environs. Ils ont été acclamés partout e Ileur séjour n'a été marqué par aucun fai saillant. Les discours oiliciels ont eu tout< la banalité dé'siraible ei de nombreuses dé corations ont été octroyées aux privilégiés Cependant il y a des mécontents sur k façon dont les réceptions ont été organi sées. A Amsterdam, entre autres, le publû l a fait son possible pour acclamer les sou e verains, mais à distance trop respectueuse 1 cap on ne les voyait qu'à travers une hait .- de soldat.3 ou de laquais. Voilà comrnen i- la. démocratique population d'Amsterdan a pu saluer- le plus démocrate des souve rains d'Europe. Les journalistes protesten s aussi, et avec raison, contre la façon don c ils ont été traités. L'exemple malheureusement est venu d< l haut. e La reine Wiihelmine a fait interdire au: journalistes de suivre les excursions roya \ les. Le Telegraph dit à ce propos : 1 « La reine avait défendu aux journa-ô listes de suivre le roi et le prince qui al laient visiter les fermes modèles des envi rons, soit, c'était son droit. s » Nous pouvons admettre que des souve rains éprouvent par moment le désir d< n se sentir un peu libres, sans une volée d( reporters sur leurs talons. -Mais nous pen sons que le cas ici était un peu spécial c'était une visite très caractéristique, don y nous eussions volontiers raconté les dé y tails à nos lecteurs. •» Naturellement nous eussions pu aile: a quand même à Soesterberg ou à Hillegers s berg, .personne n'etft pu nous en empêcher . Nous lie l'a\ons pas fait par -respect pou: [l la volonté royale. Nous avons été pénible t ment surpris de voir que le secrétaire d' L. la reine avait requis quelques inspecteur de police pour soutenir la défense royale ! I_ o> Mais ce qui est plus flagrant encore n c'est que l'après-midi, le bourgmestre d> e La Haye a voulu obliger Tauto de la press1 à rester à au moins 150 mètres du cortègi t royal pendant la promenade en ville. C'étai > fou, impossible, nous eussions été. coupé en quelques instants et n'avons du rest n tenu aucun compte de l'ordonnance. ù » Plus tard, lors de la visite au palaii de la paix, la .police avait ordre de ne lais ^ ser pénétrer, aucun journaliste, même dan it, les jardins. „ » Notre envoyé, parqué au-dehors, fati gué de contempler le derrière des c.hevau: de l'escorte, est rentré chez lui. Il a ei raison. Mais les protestations isolées son is insuffisantes et, à l'avenir, les journau: it devront s'entendre et passer absolumen i- sous silence les événements royaux de l'ei !S pèce. i- » Ce n'est pas Ja presse qui en souffrir x le plus. » i- Des faits de ce genre ne sont pas pou relever la popularité de la reine qui i- beaucoup diminué dans notre pays poui il tant si royaliste. s- Peut-être faut-il chercher l'attitude de 1 souveraine dans un certain dépit, prov( i- nant des appréciations de la presse étrar x gère sur la Hollande. i- Il faut bien le reconnaître, nous n'avon il pas une bonne presse en ces derniers temp: i- Sur le terrain politique on critique "béai le coup l'intervention des officiers hollanda: r-, en Albanie, tandis que l'envoi au Mexiqu 3S d'un navire de guerre absolument inoffei sif, .frise l'opérette et ne relève pas le pre: Le tige de notre flotte. Sous le rapport final i- cier, l'affaire de « Saltereek » est sévèn es ment jugée -par les journaux spéciaux qi 5, disent à leurs lecteurs « Méfiez-vous de > Hollandais ». Ii- Notre loi sur les sociétés anonymes, qu'o veut reviser depuis longtemps, est en effi es une source continuelle d'abus. Enfin le e- journaux français jugent sévèrement l'a le titujde inqualifiable de la population d i- Hardenvrj.k, vis-à-vis de trois automobili a- tes français, M. et Mme Romain et -ft r- Legrand. ic Une enquête judiciaire établira l'esaci vérité, mais en tous cas les faits ne nous e ont pas surpris, car nous savions que de puis longtemps les touristes nautiques évi-t tent les canaux et voies navigables des pro-i vinces du nord à cause de l'accueil sauvage des populations riveraines. Hander-r wijk est un petit port du fond du Zuy-e derzée. Les journaux du. pays ne relèvent guère toutes ces attaques et consacrent leurs co-b lonnes là: la politique intérieure, bien fade i pourtant et aux nouvelles étrangères et sportives. On a beaucoup parlé et beaucoup ri du cas d'un étudiant qui s'était vu dresser pro-( cès-verbal aux environs d'Almelo, en Hol-, lande donc, parce qu'il fumait dans un « compartiment de chemin de fer portant la [ mention « Nioht rauchen », en allemand. L'étudiant invoquait qu'aucun règlement ne •pouvait l'obliger A comprendre une langue étrangère, mais fut condamné en Ire ins-3 tance, puis en appel, à 4 florins d'amende. J C'était trop pour un cigare hollandais. } La haute Cour vient, en dernier ressort, dlacquitter l'étudiant. Nous voici rassurés, ' mais que faire, en Belgique dans un wagon hollandais portant l'inscription « Niet rooken », sans traduction française ? Imbroglio fiscal i Que de surprises désagréables réserve au public l'application de. la loi du 1er septembre 1913, créant la taxe sur les revenus , et profits réels des sociétés commerciales. : Le ministre retire d'une main ce qu'il semblait avoir donné de l'autre. ! La preuve nous en est fournie par la circulaire ministérielle du 3 février 1914 re- ■ lative à la taxation des réserves déjà im-! posées. L'article ô de la loi stipulait parag. 2 : : (t Ne tombent pas sous l'application du 1 parag. 1, les revenus distribués au moyen des sommes déjà taxées dans le chef de la société, ni des bénéfices affectés au rétablissement de réserves dén'à taxée#;» Cet article est clair. Comme le faisait remarquer « la Revue des Sociétés et du Droit Financier », il signifie tout simplement, ceci : « Les sommes déj.à taxées une première fois dans Je chef de la société seront exemptes de la taxe à l'avenir. » C'était l'interprétation de bon sens. Ce n'est pas celle du ministre. . En effet, voici ce aue déclare la circulaire mii. stérielle sus-visée : « Les sommes et réserves déjà taxées s'entendent de celles qui ont été assujetties à la nouvelle taxe. » La voracité fiscale seule a pu inspirer pareille interprétation dont l'importance n'échappera ô personne. Dans bien des sociétés, par esprit de prévoyance, on reporte à nouveau ou on > affecte à un fonds de réserve ou à des comptes de prévision des sommes prélevées sut les bénéfices antérieure. Soumis _ au régime du droit de patente, ces bénéfices ont été évidemment imposés. Il arrive que | les réserves auxquelles ces sommes de-, vaient faire face deviennent sans emploi ' et ne sont plus maintenues par la société qui les ristourne à l'actionnaire sous forme d'augmentation de dividende. Qui niera qu'il s'agit là de sommes déjà ' taxées et qui, par conséquent, échappent à l'impôt ? Ce n'est pas l'avis du fisc qui les sou- > met purement et simplement à la taxe sur > les revonus et profits réels comme bénéfice distribué. De sorte <iue les sommes provenant de réserves antérieures seront imposées deux fois, au droit de patente avant 1913 et à la taxe sur les revenus, ensuite.C'est muni lestement contredire l'esprit et la lettre de la loi. Si 1'.'interprétation ministéri/elle ^deA'ait prévaloir, le paragraphe 2 de l'article 3 n'aurait plus de raison d'être, puisqu'il ne pourrait guère s'appliquer en aucun cas. Dans la revue .précitée, M. iRené L. Gérard montre que pour qu'un (bénéfice soit distribué au mc>yen de sommes déjà taxées sous le régime nouveau, il faudrait : 1° que cette somme ait été distribuée une pre- > mière fois, ce qui ne se petit. > 2° ou qu'elle provint de la réserve légale qui devrait avoir dépassé 10 % du capital ; aucune société n'augmentera ^a réservte ■ légale pour le bon plaisir d'être taxée ; elle créera plutôt des comptes de prévision. 3° ou bien que cette somme provint d'une • prime d'émission d'a,ctions ou d'obligations . ce qui est'contraire à toute sérieuse administration.Le, paragraphe en question sera d'une application nulle et on ne voit pas pour ; quelle, raison on l'aurait introduit dans la ; loi. Si le législateur l'a voulu, c'est -qu'il a , pensé comme le 'bon sens lui-même que les i sommes, une fois taxées soit avant, soit î après l'application de la loi, devaient échap-î per à l'impôt. t L'administration du fisc qui cherche à 3 distinguer entre taxes et impôts, en sera î pour ses frais de subtilité ; elle aggravera encore l'imbrcglio que constitue la loi Le-; vie et lui vaudra un surcroît de popula-- rité. i En BeSoiaue Le Roi En dépit de nouvelles plus contradictoires les unes que les autres, le Roi n'a modifié ^ en rien son voyage. Il est. avec la Reine, à Valmont, d'où il excursionne dans les mon-r tagnes voisines. x Comme on l'avait annoncé, il sera à Bruxelles le 11 au matin et le U il présidera à la remise des récompenses au concours ^ des chevaux de trait. Il n'assistera donc [_ pas à la fête militaire d'aujourd'hui au Cinquantenaire. D'après des Belges qui se trouvent ac-s tuellement en Suisse, lé temps n'y est pas plus agréable qu'en Belgique. Il y fait froid l comme au mois de mars et le soleil y est s trop souvent remplacé par la pluie, e Aussi le nombre des touristes y est-il peu [. élevé. A la Commission des XXXI i- La Commission des XXXI a continué ses :- travaux mercredi matin. ii Après un discours de M. Prins, qui a s proposé de se mettre d'accord sur les principes fondamentaux que soulève l'examen n de3 commissions consultatives» M. Damoi-it seau., gouverneur du lïainaut, a développé s la proposition suivante : t- La Commission estime qu'en matière e d'institution de commissions consultatives 5- il n'y a pas lieu de modifier le régime ao t. Juel. En vue de préciser les1 textes de la loi communale qui régissent la matière, elle o émet le vœu que l'article 75 de la loi com munale soit interprété par la dispositior suivante : Le Conseil communal peut char ger des commissions spéciales temporairei au permanentes, soit de l'étude et de l'instruction des affaires d'intérêt communal soit de donner leur avis sur les affaires d'intérêt ccanmunal qui leur sont soumises par le conseil ou par le collège. Ces commissions sont constituées par le conseil communal et présidées par un membres du collège des bourgmestre et échevins désigné par celui-ci. M. Francotte a développé ensuite sa proposition qui tend à autoriser le conseil communal concurremment avec le collège à décréter l'institution de commissions temporaires et à autoriser la députation permanente et le gouvernement à les rendre obligatoires dans certains cas. Les candidats aux fonctions de ces commissions seront présentés par les groupements organisés. On réserverait le droit de présentation aux utiiems professionnelles légalement reconnues. La commission a décidé de se réunir à nouveau dans 15 jours et de siéger le matin et l'après-midi ce jour-là pour hâter les travaux. Los élections contestées Jusqu'à présent, aucune réclamation n'est parvenue au greffe de la Chambre au sujet des résultats des élections du 24 mai dernier. Les dossiers de l'élection de l'arrondissement de Huv-Wiaremme ainsi que les sacs cachetés contenant les bulletins de vote sont parvenus à la Chambre. Celle-ci pourra ainsi vérifier les chiffres, comme elle le fit pour l'élection de Courtrai, il y a huit ans, vérification qui amena l'entrée de M. Debunne, socialiste', à la Chambre. On nous assure, dit YEtoile, que les démocrates-chrétiens d'Alost introduiront une réclamation contre la façon dont le dépouillement a eu lieu. Ils prétendent que certains -bulletins attribués à la liste cléricale leur revenaient. Le cheval do trait Le concours de la Société du Cheval de Trait belge promet d'être remarquable. Plus de 900 chevaux sont inscrits, dont une centaine de la province de Liège. Ils défileront dans la piste du Cinquantenaire devant le Roi, le lendemain des opérations du iury. . Nos chevaux de trait ont aujourdliui une réputation mondiale. Aussi des missions officielles représenteront-elles à l'exposition la France, la Russie, la Bavière, 1 Italie, le Danemark, la Hollande et plusieurs petits états allemands. Il se peut que le Tsar fasse quelques acquisitions pour ses liarafj. Dans tous les cas, il est représenté par le major Kra-maren, généralement chargé de 1 approvisionner. , .... La France sera représentée particulièrement par M. Siinonin, inspecteur des liaraô de Cotrpiègne. Le Tir National M. Berryer parviendrait à conquérir la reconnaissance des gardes civiques s il ihcUait la construction du nouveau bati-nieriï. du Tir National entre Woluvve et Evere. ' , . . Mieux vaudrait dire hâter le tracé des plans puisque ceux-ci ne sont pas termi- L'ancien, au boulevard de Grande Ceinture, ne peut plus rendre aucun service sérieux. En effet, il ne sera réouvert les dimanches, que pour les tirs à distance réduite, au pistolet et au revolver. Et encore juseju'à nouvel ordre ! Voilà plus d'un an qu'il est virtuellement fermé. C'est dire qu'il n'y a pas moyen de porter remède aux défauts signalés. Sans doute pendant les expériences, les balles continuent-elles à s'égarer chez les voisins. Aussi le Tir National n'existera-t^il plus sérieusement que le jour où il aura été transféré dans sa « demeure » définitive. 11 sera prudent toutefois d'interdire la construction de maisons aux abords du standi Rien ne sera plus aisé pour l'Etat s'il est maître de tous les terrains environnants. Après les fêtes de la Pentecôte En dépit du mauvais temps, qui a compromis le lundi de la Pentecôte, il a régné dans les gares de la capitale une très grande activité pendant les fêtes. Des trains ont dû être dédoublés là où il était impossible d'ajouter des voitures. E^t la recette générale a été, paraît-il, plus élevée que l'an dernier. MM. Van de Vyvere, notre grand argentier. et Segers, ne s'en plaindront pas. Par contre le public s'est plaint de l'état de vétusté de certains wagons. Il y a, en réalité, des compartiments à surveiller. Le 18 juin Le 18 juin le comité de Waterloo fera son pèlerinage annuel au champ de bataille. En 1911, il a été déposer des fleurs au monument français, l'Aigle de Gérôme, en 1912, aux monuments piussiens (Plan-cenoit et Hanovrier), en 1913 au monument anglais (colonel Gordon). Cette année, il ira les jeter au pied du monument qu'il inaugurera en juillet ou au mois d'août prochain, élevé aux Belges tués pendant la lutte épique. Comme le Journal de Liège l'a annoncé le premier, le Roi a fait un don de 3.000 francs pour la conservation du champ de bai taille. La Belgique Militaire fait appel aux Belges pour qu'ils suivent cet exemple. Le Cas Loumave Nous avons reçu le 2i juin la lettre suivante : Liège, le 31 mai 1914. Monsieur le Rédacteur en chef du Journal de Liège. Si dans la polémique présente, certains de nos amis de Huy sont intervenus, vous savez — mais vous le cachez à vos lecteurs — que c'est pour vous dire que juos candidats avaient /niai'ché absolument d'accord sur un programme et d'après une tac. tique commune et que. vous étiez donc for mal renseigné par votre petit correspon dant d'occasion. Mais l'incident de Huy clos, vous vous lancez dans une nouvelle voie — d'où L résulte là 1 évidence que, non content d'avoii commencé en me citant en toutes. lettres une polémique personnel Le. vous vous plaisez â la continuer en me prenant à partit (et pourquoi donc ?) sur tous les points d< ma vie politique. Vojis voudriez, ni plus ni moins, voir dis cuter maintenant dans vos colonnes mor attitude au sein de l'Association progrès siste... des mois avant l'élection ! On ne i dévié pas avec plus de désinvolture. L'Association progressiste ,sous mon im pulsion et celle d'un ami, aurait désavoué son comité ou ses négociateurs ! Vous sa-: sez aussi -bien que moi, nar le compte-rendu des Journaux, que nos assemblées générales ont toujours approuvé en tous points l'attitude de nos négociateurs, avep lesquels personnellement je fus pleinement d'accord. Tant que ivous avez fait des réserves indéterminées sur le S. U., j'ai été pour la rupture comme tous nos chefs ; une fois des garanties nous données, j'ai voté le pacte d'alliance. Est-ce net ? Ah 1 que la colère vous égare... Mais vous tenez à revenir sur le meeting des Variétés et contre un ami politique, avec une loyauté qu'il convient de souligner, vous.allez chercher des armes... chez l'adversaire ! A grand renfort, vous citez le Pewple — et vous l'approuvez, mais franchement, vous voir ainsi embrasser Marianne, vous ne croiriez pas comme cela fait rire, 4 Liège et ailleurs ! Le spectacle est trop rare et trop savoureux pour ne ipas s'y arrêter.Parce que je reprochais au citoyen Don-nay d'avoir réédité le discours de Van-cyorvelde, dans la forme et dans le fond, il s'est fAclié et, s'écriant que lui n'était qu'un ouvrier et n'avc.it pas usé ses culottes sur les bancs de l'Université, a essayé d'ameuter contre moi la foule avec ce détestable esprit de classe dont nous avons vu les effets d'ans d'autres meetings. Et voilà ce que vous approuvez, vous ! Vous appelez cela « me remettre proprement à ma place » ! ! Vous dites avec le Peuple : haro sur l'intellectuel ! Peu vous importe que je défendais votre parti., votre programme et même vos hommes, oui, vos hommes à propos desquels je disais notamment : « Jo ne me fais ici l'avocat .de personne, je ne vois que les principes. Mais je ne puis admettre vos attaques 'haineuses vis-à-vis d'un homme honorable dont vous jetez le nom en mâture à la foule... ». Peu vous importe tout cela puisqu'il s'agit d'assouvir votre rancune qu'au surplus je no crois avoir rien fait pour mériter... J'ai fini, je ne vous répondrai plus: on commit suffisamment vos procédés à mon adresse. Je vous prie d'insérer la présente dans votre prochain numéro, dans les mêmes caractères et à la môme place oue votre dernier article sur moi. Recevez, Monsieur le rédacteur en chef, mes civilités. Marcel LOUMAYE. Nos lecteurs apprendront avec une vive satisfaction que M. Loumaye no nous répondra plus. Cela nous impose, naturellement, une réserve toute particulière. Il reste acquis épie si le siège libéral a été perdu à Huy, c'est à cause des bulletins nuls dus à la tactique jeunegardiste du vote de préférence. Il reste acquis que M. Loumaye fut, à l'As<> ciaticn progressante, un des suivants de M. Jennissen, adversaire de l'entente entre libéraux et progressistes. M. Loumaye tient beaucoup à être notre ami politique ; nous ne nous en étions guère douté, pas plus C|ue de son zèle à défendre notre programme et nos hommes. Si nous avons reproduit un extrait du compte-rendu du Peuple, c'est que ce dernier était absolument d'accord avec l'appréciation de notre reporter, formulée le lendemain du meeting, et que nous n'avons pas publiée, pour ne pas faire tort à M. Loumaye. Celui-ci nous a peu de reconnaissance de notre discrétion. Nous n'avons contre M. Loumaye, ni' colère ni rancune. Nous le trouvons encombrant et quelque peu infatué de lui-même. Nouvelles Militaires L'ordre de bataille de l'armée réorganisée prévoit, dans les compagnies, escadrons et batteries, un emploi d'adjudant chef de peloton ou de section. Le ministre a fait savoir aux intéressés par une dépêche adressée à toutes les autorités militaires, qu'il y a lieu de considérer les titulaires comme qualifiés pour exercer toutes les fonctions dévolues aux lieutenants et sous-lieutenants, tant dans l'exécution des divers services intérieurs qu'aux exercices, aux manœuvres' et ù l'instruction de la troupe. *• Dorénavant, la dotation annuelle pour l'instruction du tir, les manœuvres dans les camps et les exercices combinés est portée, par mitrailleuse, à 5.000 cartouches à blanc et 6.000 cartouches à iballes. Les commandants des divisions doivent employer cette dotation au mieux des intérêts de l'instruction. • • * Le ministre de lâ guerre a décidé de ne plus accorder, là l'avenir, de subside pour l'établissement ou pour l'amélioration des gymnases dans les casernes existantes ou à construire. Comme conséquence, on ne sera plus astreint, à pratiquer, dans les corps, que les exercices gymnastkrues n'exigeant pas l'emploi de hommes^ espaliers, perches vacillantes, cordes lisses, chevaux pour sauts ou mâts >à grimper. Les aéroplane^ militaires porteront bientôt un signe distinct#... en Allemagne et au Danemark. En Allemagne, le signe consistera en une barre transversale de nuance sombre, dessinée sur la surface inférieure des appareils. Au Danemark, ils seront marqués, en temps de paix, d'une bande circulaire rouge entourant un cercle blanc (de 0.60 m. de diamètre). Ce signe figurera sur les surfaces supérieure, inférieure et latérale des appareils. •X* Les manœuvres d'automne seront remplacées, en France, cette année, par des exercices de guerre de siège qui se dérouleront autour de la place dMïpinal, l'une des grandes forteresses de l'Est français. -X- Le service de ravitaillement par automobiles de poids lourd fonctionnera aux prochaines grandes manœuvres. Il est question d'en confier l'organisation à un spécialiste, Monsieur l'Intendant Thys, qui a i déjà, par deux fois, eu la bonne fortune de s'occuper de ce mode de ravitaillement ' aux manœuvres. Raids milV'aires. — Après le Military in-: temational du concours hippique de *Bru-: xelles, qui vient de se terminer par la victoire d'un officier belge, le lieutenant d'Orjo de iMarchovelette, du 2e -guides, nous as-i sisterons au concours de reconnaissances militaires ; ces reconnaissances, à raison : d'une par escadron, auront à parcourir 300 kilomètres en 81 heures, suivant un it'iné-• raire imposé. L'arrivée et la remise des

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1832 bis 1940.

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