Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 24 März. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/348gf0nq3p/
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UN JN1TMEMO CINQ CENTIMES Mardi 24 Mars 1914 Franco en Belgique Un an s iS » » 6 mois : 8 ff. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an 22 fr » Union postale » 32 fr On s'abonne au bureau du Journaï et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉI ÉPHflNF RfVJ' JOURNAL DE LIÈGE FEUIILLE POLITIQUE, LITTERÂIBE Et COMMÉRCIAIE, - FONDEE EN ilM RflSACTIOX ET AIHtlMSTRATIOTi ! BOULEVARD »E LA SAUV'EMÉRE, 2® Annonces, , o ia lignec 2© cenî» Réclames. » . » <, * 40 cent Faits divers franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« peuis «s» 30 cent. Émissions, franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 ÉTRANGER lauaike mum . .g ça— •' Un démenti du Figaro Le Figaro publie un éditorial dont vo: le début : <c II fallait un prétexte à l'assassinat. On l'a trouvé. On a inventé la fable lettres confidentielles écrites par le min: tre Caillaux à sa femme, avant le'mariaE et dont celle-ci redoutait plus que toi dit-on, !a publication. Et l'on a accusé Gz ton Caluaette de posséder ces lettres et vouloir les publier. » C'était là un mensonge, ainsi que no n'avons cessé de le répéter depuis six joui Mtetis il était nature!' que la meurtrière us de ce moyen de défense et mentit pour sauver ; s'il était naturel encore que 1 amis du ministre, tombé s'emparassent < cette légende infamante en ayant l'air d croire,, et pour s'efforcer de la propager, est impossible que nous, la laissions, nou se répandre hors de France. » Le Figaro annonce qu'il poursuivra 1 diffamateurs de G. Calmette en comme çan-t par le Graphie, de Loitdres, qui accueilli une correspondance qui est sir plement « une stupidité et une infamie Pour établir la préméditation de Mme Ca: laux. il reproduit les deux informations sr vantes : Du Petit Journal : « On nous disait, hier que dans un îr lieu mondain, un étrafige bruit circula: qui démontrerait nettement l'intention bi< arrêtée, che& Mme Caillaux, de se livrer un attentat contre M. Calmette. » La femme de l'ancien ministre des nances, disaient des personnalités qui prétendaient très bien informées, sera allée le matin même du jour qui vit ; dérouler le drame du Figaro, chez se dentiste, qui habite la rive droite. Elle lui aurait tenu ce propos : — Je vous en prie, soignez bien ma de: ture, car il -est très probable que je res't rai longtemps sans vous revoir. » Le dentiste, interviewé a refusé de r pondre. D'autre part, Vin transigeant a interro.e le vicomte de Tredern, qui a vu Mme Cal laux chez Gastinne-Renette, le jour de : sassinat. Le vicomte de Tredern a déclaré : — «Je me trouvais, en effet, chez Ga tinne-Renc-tte dans l'après-midi du jour c •M. Calmette fut assassiné. Je n'ai pas a moi-même Mme Caillaux s'exercer au t avec le revolver ou'elle venait d'achet< chez l'armurier. Mais je l'ai rencontrée fl moment où elle remontait dfu sous-sol c .lé ptand de tir est installé. Un monsici l'accompagnait. Et comme elle avait 1< mains sales, ayant manié L'arme ou 1< nroiectiles et sans doute tiré, elle demanej à, se laver les mains. Voillà ce que j'ai v exactement, et que je vous autorise là r péter. La version de Mme Caïiiaux démenti Paris, 23. — Mme Caillaux a été coi frontée cet après-midi avec Mme Chartra qui aurait, dit-on, prévenu Mme Caillau de la publication imminente de deui» lettre par le Figaro. Dans sa première déclaration devant i juge d'instruction, Mme Chartran s'est dî fendue energiquement d'avoir jamais pa lé de ce sû^'et 4 l'inculpée. Au défc»ut ce la confrontation, une scèr assez vive a lieu dont le.* échos parvienne: à travers les cloisons jusqu'aux oreilles de journalistes stationnant dans les couloir. On entend' Mme Caillaux adjurer Mm Chartran de se .rappeler ses souvenirs. 'F nalement, -Mme Chartran déclare n'ayoi jamais vu ces deux lettres, mais en avo: entendu parler par le directeur d'un jou: nal. Paris, 23. — Mme Caillaux dont l'inte: rogatoire vient de prendre lin, a quitté 1 palais à 6 h. 10. A la Commission cTEnpêt M. Caillaux dépose Paris, 23. — La commission d'enquêt Rochette a entendu ce matin M. Caillau qui a vivement insisté pour qu'on sacb quel est l'X... qui est venu dire & GVte Mai rice Bernard que la remise serait accordéi H. Caillaux déclare apporter le sermei la plus formel que Me Maurice Bernar est venu lui demander dans son calbim si le gouvernement s'opposerait à la n mise. M. Caillaux ajoute qu'il ne fit que tran mettre à M. Monis le désir de l'avocat < qu'il n'a jamais connu le caractère des ei tretiens du procureur avec M. Monis. M. Caillaux estime que le procureur ai rait dû faire part au ministre des financ« des conséiquences financières que, selo lui, devait comporter la remise. M. Caillaux précise que Me Maurice Be nard ne l'a jamais menacé d'une plaidoir pouvant gêner le gouvernement mais c'e lui, M. Caillaux, qui. en faisant part M. IM'onis de la demande que, pour raisoi de convenance, formulait Me Maurice Be nard, a ajouté incidemment qu'on pourra ya iour ou l'autre avoir 'à redouter ui plaidoirie?. M. Caillaux est convaincu que le proc reur Fabre se trontpe de trois jours sur date de son. entrevue avec M. Monis et conclut que la note du procureur n pas été rédigée aussitôt après son entr tien. M. Caillaux, revenant sur son entretii avec M. Fabre en 191.1, répète que le pr cureur lui a dit que pour la remise, I Monis ne lui avait pas parlé do M. Ca laux, que le procureur a ajouté qu'il pre dra.it tout sur lui et que sur les instanc de M. Caillaux il lui a déclaré que 1 Briand lui avait ordonné en 1908 d'arrêt Rochette et que plus tard il avait été in-té, dans son entrevue avec MM. Briand Barthou, à ne pas dire toute la vérité la Commission d'enquête. Enfin, dit M. Caillaux, le procureur a.ff ma n'avoir jamais rédigé, de procès-vert de son entretien de jadis avec M. Monis. Confrontation avec M. Fabre Le procureur Fabre. qui est alors inti duit en pr.'sence de M. Caillaux, maintie la date du 22 mars qu'il avait précédé ment indiquée pour son entretien avec Monis. Il maintient également que le pi cès-verbal a été écrit le 31 mars. Le procureur Fa£re maintient égalemc qu'à propos de la remise M. Caillaux lui a rien dit personnellement mais M. ÙV nis lui a fait connaître qu'il demandait «i—aiiiMii —i nui iiiearegMBfaagB remise pour être agréable à M. Caillai Il ajoute qu'il a dit à M. MJonis que k remise était demandée pour permettre Rochette de continuer ses affaires, mi M. Monis a coupé court à ces explication Le procureur nie aVoi-r déclaré à M. Ca laux, au cours de l'entretien de 1911. qt avait été invité à altérer la vérité deva la commission d'enquête. M. Caillaux donne alors au procureur .ci démenti le plus formel. Au sujet du pi cès-verbal, le procureur reconnaît avoir e à M. Caillaux qu'il n'existait pas. M. Fab maintient qu'au cours de son entretien av le MM. Briand et Barthou, aucune recor s" mandation de discrétion ne lui fut fai "®» sur ces points particuliers. lt» M. Fabre, répondant à diverses que 9- tiôns, déclare que sans pouvoir préciser 10 quelle date il .a remis le procès-verbal à 5 Briand- il croit avoir remis cc documei 1S au cîc! ut du ministère Briand. Il répè 3- que lorsqu'il a déclaré à M. Caillaux qi *t ce document n'existait pas, le désir de ! 56 pas inquiéter M. Caillaux n'était pas étra.i p ger à sa détermination, mais lo vrai mot fe a été de ne pas divulguer l'existence d'u y document qu'il ne voulait pas livrer. Il e: 11 plique que s'il a montré le doqument s> MM. Bloch Laroque et Scherdlin, c'éta afin de montrer que contrairement au bruits qui couraient au Palais, il n'éta ' pas fou et il n'avait pas reçu d'argent. " M. Cailloux répondant à son tour à un question dit qu'il a mis son successeur a ()~ courant de son entrevue -avec le- procureur M. Fabre déclare ensuite qu'il y a e samedi huit jours, il a refusé de remettr à M. Bienvenu Martin le document, mai , qu'il lui en a exposé le contenu. M. Cai i laux dit- qu'il résulte des déclarations d i J M. Bienvenu Martin que M. Fabre no: seulement ne lui a pas communiqué le de cunient, mais a refusé de lui en indique le contenu. A la fin de la séance du matin MM. Fr bre et Caillaux sont d'accord que M. Fabr n'a jamais entretenu, ni directement, v. 3if indirectement, M. Caillaux de l'affaire Rc ;c chette. n Séance de i'après-mBcSi Déposition de Wïo Bernard !_• Bans sa séance l'après-midi, la Coin mission d'enquête Rochette a entendu M Maurice Bernard, auquel M. Jaurès a mon tré l'émotion causée par sa déclaratioi §- énigmatique. M. Jaurès a insisté sur le danger de :é hypothèses qui sont faites et a demandé ; 1- lue Bernard de prouver que la France es capable de faire )a justice en faisant 1; .clarté. Qui a pu se porter garaut auprès d 5- vous qu'une remise fut demandée pou: ù Être acceptée, demande M. Jaurès, u Me Bernard répond que l'avocat ne con ir naît qu'un devoir, qui est la base de s; ■r profession et ajoute : Si je laissais fié u ehir le principe en ma personne, ce serai ù un désordre e^'une autre nature qui pour ir rait se produire. :s M. Jaurès insiste vivement. Si, dit-il ; îs Me Bernard, le seerçt professionnel vou a liait au point que vous dites, vous l'ave u brisé. 5- Me Bernard se borne à répéter que quel qu'un d'est présenté chez lui et lui a don né cette indication que s'il demandait i. a remise, celle-ci serait accordée. ~ Me Bernard déciiire ne pas se souveni 1_ si cette visite a précédé ou suivi sa visit n diiez M. Caillaux. , x M. Jaurès demande si cette démarch s avait bien le caractère décisif que Me Ber nard lui a attribué. .e L'avocat déclare ne pouvoir répondre cette question, qui l'amènerait à expose ce qui i été dit dans son entretien ave M. Caillaux. Ç M. Jaurès insiste, mais Me Bernard m 10 sure qu'il est tenu par le secret profession nel pour cette conversation. C'est affaire 5- dit-il, entre ma conscience et moi. .e M. Jaurès insiste encore et montre que L" inconvénient pourrait avoir pour M. Cail \ laux le silence de Me Bernard sur ses en 5 tretiens avec lui, mais Me Bernard mair tient sa conception du secret professionne! Mo Bernard déclare que'M. Du Menil es pour lui un ami d'enfance, mais il refus e de répondre à la question si M. Du Meni a servi d'intermédiaire entre Rochette. et 1 pouvoir. p M. Caillaux reparaît à la barre 5 M. Caillaux est alors introduit. M. Jaurès iui expose ses vains efforts pou obtenir de Me Bernard qu'il s'explique su 6 ses entretiens avec M. Caillaux. x La Commission, conclut M. Jaurès, re 0 nonce, dans ces conditions, à une confron talion qui serait dérisoire. M. Caillaux demande alors là- Me Bei ^ nard de préciser que. le X n'a aucun rap d port, ni directement ni indirectement, n proche ni lointain, avec qui que ce soi î_ qui le touche. Me Bernard répète : J'ai dit qu'il n'étal >• mêlé ni directement ni indirectement à 1 politiepie ou au journalisme. Il conclut qu l' cette réponse doit donner toute satisfae tion à M. Caillaux. 1_ Me Bernard reconnaît encore qu'il e= iS allé voir M Caillaux le 23 mars. Il croi n pouvoir dire qu'il n'a pas, avant cette date parlé à M. Caillaux de l'affaire Rochette. r- ic Déposition de M. Snand st M. Briand est ensuite introduit, à II rappelle qu'interpellé à la Chambr is sur son rôle dans l'affaire Rochette; il n'eu r- pas de peine à démontrer que son rôl it avait été absolument correct. ie M. Briand reprend dès le début l'affair Rochette et dit qu'il donna au début corr u- me instruction, au procureur de surveille !a étroitement ce iinancier et s'il apparai 11 suspe-t, avant d'ouvrir une instruction, d 'a demander à JRochette s'il consentait e- faire vérifier sa comptabilité. Ainsi -lut fait, ajoute M. Briand. »n Dans le premier moment, Rochette r< o- pondit affirmativement. Puis il refusa d'a< cepter l'expert. il. Dès ce moment, vjie instruction est d< n- venue nécessaire. es M. Briand parle ensuite de la plaint il. Pichereau et de l'arrestation de Rochette. er L'affaire suivit son cours quand à- Briand revint pour la deuxième fois au m et nistère de la justice. à Rochette parut plaider la nullité de 1 procédure et la prescription, ir. M. Briand fit appeler le procureur gén al rai. Il lui fit les reproches les plus v-héments. Il lui reprodha d'avoir accorc un renvoi de sept mois et ne lui cacha pî qu'il le rendait pleinement responsable, ■o- M. Fabre, d'abord hésitant, finit par li nt répondre que s'il avait accordé le renvo n- c'est qu'il y avait été contraint. M. M. Fabre lui déclara ensuite qu'il éta •o- un fonctionnaire habitué à obéir, et qu' avait ciu devoir s'incliner devant un o nu dre. ne M. Briand fait ensuite le récit de se o* entretien avec .M. Fabre, qui concV>re la avec la déposition de ce dernier devant ] x**5c*maixa'[™i'rTT-irTirwrmfira*oienB3c*Ravï ix. Commission. Il raconte également con la ment M. Fabre lui >-emit le document re] à. fermant ce qui s'était passé, ^is M. Briand entretint ses collègues du coi ls. seii de la situation. Il leur dit ce que coi il. tenait le documont_ et leur en lut la de 'il nière phrase, puis, rentrant au ministèn nt il mit la pièce sous enveloppe cacheté) Il la remit au directeur du personnel ; c lô n'était pas une pièce officielle. ()_ | M. Briand eut l'impression cfue M. Fi Lit ^re», I>our se s»auvegarder, remettait a re garde des sceaux; une copie d'un documer Qc qu'il avait rédigé. Puis les préoccupation q_ cle M. Biiand le détournèrent de l'affaire te anpelii: à la présidence du conseil. X. Briand, quittant le ministère de la justice s- remit la pKce à son successeur, M. Bai à thoiL Depuis, M. Briand n'en avait plu I. entendu parler. Au moment où M. Jaurè !t l'avertit de s'occuper de la question, M ■e Briand se trouva, déclare-t-il, dans une si ie tuation délicate. Le Le document était confidentiel, et pou i- le contrôler; il lui aurait fallu faire un if enquête sur les ministres, ses préeiéces n seurs. <- M. Briand déclare qu'il avait parlé d< à ce document au ministre des finances, M it Caillaux. Celui-ci avait déclaré ci M. Briane x qu'il était préoccupé par cette affaire, e it qu'il avait dit à M. Monis qu'il y avait 1' plus grand intérêt à ce que l'affaire fû e renvoyée, qu'ayant la charge des financei il il considérait qu'une plaidoirie qui aurai porté" atteinte à nos établissements de cré □ dit public, aurait eu des répercussions 0 graves. s Quelques jours avant la mort de M. Cal mette, - M. Briand eut une entrevue avee e MM. Calimètte et Barthou. Celui-ci lui an- 1 noru^L que M. Calmette avait une copie di; i- document et qu'il se préparait à le publier, r MM. Briand' et Barthou insistèrent pour que M. Calmette ne publiât pas le documents. M. Calmette donna sa parole que e le document ne serait pas publié, et LV1. 1 Briand a l'impression que M. Calmette vivant, la publication n'aurait pas eu lieu. M. Briand explique ensuite que s'il ne révéla pas plus tôt ce qjui s'était passé, c'est parce qu'il ne voulait pas se servir du dépôt fait entre ses mains pour ' souleiver un scandale destiné à atteindre des adver- 2 saires politiques. D'ailleurs il n'avait pas de raison de croire qu'il y eût un tel scan- i dale derrière cette affaire. Il en parla 'à MM. Monis et Caillaux qui s n'en saisirent pas la commission. £ Les pouvoirs de la commission L Paris, 23. — Après une intervention de ,M. Jaurès qui demande le vote immédiat » du texte du Sénat et son application iinmé-diate en se réservant de réclamer, si cela est nécessaire, des pouvoirs plus étendus, l;r Chambre a adopté cet après-mieli le pro-L jet voté par le Sénat relativement aux pouvoirs de la commission d'enquête. k ■■ — rff* i'ii AN CE L Vaccination obligatoire J Paris, 23. — La Chambre a adopté le s projet déjlà adopté par le Sénat et tendant à rendre obligatoire dans l'armée la vaccination anti-typhoïdique. Une exaltée au palais de justice 1 Paris, 23. — Un incident s'est produit cet après-midi-A la 6e chambré. Mme L. de S..., r femme de lettres, contre qui un jugement 3 de divorce a.vait été précédemment prononcé, a insulté les magistratsk et les a me- 2 nacés d'un revolver, mais l'arme était vide de bailles. Madame de S... a été immédiatement ar-rêtée et écrouée. Elle ne semble pas jouir ^ de toutes ses facultés. ALLEMAGNE La campagne alarmiste Berlin, 22. — Les journaux reproduisent une note officieuse annonçant que M. Poin-1 caré et le gouvernement de la République ont fait féliciter l'empereur de la naissance de son petit-fils, le prince héritier de Brunswick.Ce soir, l'ambassadeur de Russie à Ber-t lin, M. de Sverbenew, a donné un grand e dîner auquel assistaient entre autres le 1 kronprinz et la princesse Cécile, ainsi que 3 l'am'bassadeur de France. Ce sont là des faits qui tendraient à montrer que les relations officielles de l'Allemagne avec la France et la Russie sont bonnes, et que, par conséquent, l'horizon politique pourrait être enfin sans nuages. c Cependant, en ce ejui concerne cette dernière conclusion, l'attitude de certains partis,- le langage de la plupart des journaux, l'état d'esprit qu'ils provexpient chez le peuple allemand, ne permettent malheureusement pas d'être aussi optimiste. 7 Au congrès allemand du parti de l'em-j pire, tenu à Berlin et auquel assistaient le t baron von Gamp, le comte Moltke, le colonel von Horn, le général von Liebert. le ^ conseiller Radschau, le baron von Zedlitz I a montré à ses auditeurs que l'Allemagne e peut très bien vivre en paix a/vec la Russie et l'Angléterre. « Mais, a-t-il ajouté, il n'en est pas de ^ même pour la France, oui ne pense qu'à ^ la revanche. A tout conflit grave auquel > nous serons mêlés, les lebels partiront tout seuls à notre frontière de l'ouest. Depuis qu'en échange du Maroc nous avons reçu un morceau oui, paraît-il, n'é-e tait pas tout là fait mauvais, du Congo, la t France s'en va partout, comme Brunehilde a violentée, cherchant le Hagen qui pourra l'aider !.Y abattre le Siegfried allemand. » e II est clair que cette attitude et ce langage ne'sont nullement susceptibles de ra-r mener le calme et la auiétude et en Alle-t magne et à l'étranger. 3 QueMes peuvent être les raisons de cette ^ campagne d'agitation et quels en sont les promoteurs ? Le chancelier et l'office impérial des af-faires étrangères ne le sont en aucun cas, cela no fait de doute pour personne ; mais en est-il de même de tous les ministères allemands ou prussiens ? Un .fait pourtant est certain : c'est que e les conservateurs et le parti de ln. guerre ont aujourd'hui une très grande Influence en Allemagne, i j'. Pour reux-là. la campagne d'excitatior contre certaines puissances étrangères crée a tout d'abord une diversion pour le peuple allemand, fort mécontent actuellement.. Er effat.. le peuple est surchargé d'impôts e' doit maintenant payer ceux qui résulter 'é de la dernière loi militaire. lS Les mauvais traitements dans rarmec II Berlin. 12. — Le consoil de guerre d'Ins terbqurg a condamné l'adjudant gardier chef- de la prison militaire de Gumbinnei !j à quatre semaines d'arrêts simples nom 11 avoir maltraité les prisonniers confiés l l'~ sa garde. Par 17° de froid ce sous-officier laissai n le? hommes sans feu au point que l'un d'en? e a en les pieds gelés. a D'autre part, un adjudant et cinq sol KgaWWMWIIWMirtJBBWMHMMMH—a—l—aa—M—MPBM i- dats du 45e régiment d'infanterie ont i- condamnés : le premier à trois jours et cinq autres à trois et huit jours d'ar: i- pour avoir, par leurs mauvais traiteme i- poussé une recrue au suicide. ANGLETERRE ê La révolte da ruistor On mande de Londres au Temps : En dépit des réticences du "VVar Off a il est hors de doute que le gouverneni t se trouve actuellement dans une situât s extrêmement difficile. Il n'y a eu jusqu aucun trouble, en Irlande ; les mouvenae de troupes sont simplement des mesu de précaution et se reduisent somme to à peu de chose. La difficulté réside de s l'attitude des officiers. Une centaine d' s tre eux ont en effet offert leur démiss: plutôt que ele mardiier- contre les pret 1 tants de rLjster. '.'est au camp de G ra'gh que s'est produit l'incident. Le cai v de Curivigh est, comme on sait, le gra ^ centre militaire ele l'Irlande ; il se trouve r peu de^distance do Dublin. Jusqu'ici, on très peu de détails sur la façon dont » choses se Seraient passées. La version plus vraisemblable est la suivante : [ Vendredi dernier, le général en chef c • forces irlandaises, sir Arthur Paget, j appeler le commandant de'la troisième b ■ gade de cavalerie, le général Gough, et : aurait demandé de prendre immédiateme ' l'engagement d'exécuter tous les ordres e; ' lui seraient donnés de quelque nati: qu'ils fussent. Il lui donna seulement qu qiïcs heures pour se décider. Le généi Gough offrit sa démission. D'après certaines versions, tous les ol ciers du camp auraient reçu un ultimatc analogue. Au War office, on elément én< giquement avoir pris une pareille mesui Le plus probable est que s'attendant recevoir cet ultimatum, les officiers de to te la brigade de cavalerie, au nomb d'une centaine, ont envoyé simultanéme leur démission. Jusqu'ici ces démissions n'ont natur. lement pas été acceptées et le War Offi examine les mesures qu'il convient de pre dre. En attendant, lés ordres de départ d détachements de cavalerie ont dû être a nulés. Cette situation a ruaturellement pr voqué la plus vive émotion dans les cercl gouvernementaux. Le ministre de la guer et le ministre de la marine ont tenu pl sieurs conférences hier avec M. Asquit Le roi a, de son côté, reçu personnelleme: le ministre de la guerre, colonel Seely, chef d'état-major général, général Frenci et iord Rcxberts. D'autre part, lord Star fordham, secrétaire particulier du roi, eu également une entrevue avec le pr mier ministre et avec M. Winston Chu chill Le bruit a cturu hier soir qu'à la sui de ces diverses entrevues le gouverneme: serait décidé à prendre les mesures, 1< plus énergiques ; en particulier, il sera prêt à arrêter les oi'tici'rs démissionna res, et. d'autre part il est-.résolu 'ù l'ai: triompher à tout prix ses volontés. Il a1 rait donné au commandant du camp d'.A dershot l'ordre de tenir 10.000 hommes prê à partir immédiatement. La Compagnie c London and South Western aurait en mên temps été avertie ie se préparer à pouvo transporter ces troupes à Glasgow d'e elles seraient embarquées pour l'Irland La Compagnie du London and South \Ye tern dément toutefois ce matin avoir ree des instructions de ce genre. 11 est à noter cependant, que M. Llo> George a fait hier à Huddersfield un di cours où il a déclaré que le gouverneme) était bien décidé à. briser toute résistance « Si les libéraux hésitent une seconde d vant ces insolentes et arrogantes prête: tionc, a-t-il dit, ils ne sont plus dignes e gouverner une minute de plus un grar empire ; il est temps qu'ils s'effacent d vant des (hommes plus résolus. Mais n'ay aucune crainte. Le gouvernement. actu est résolu à combattre ce défi aux libert populaires avec la plus grande énergie, plus implacable résolution, quelles qi puissent être les conséquences. 11 ne s'ag pas, en effet, de l'Ulster ; il ne s'agit pi du Home iule. Nous avons à combatt pour des libertés essentielles. Le Parli ment Act a donné au peuple le droit e faire triompher ses volontés et sans l'<a sentiment eles tories. C'est la charte du pe pie, c'est la charte de la démocratie a glaise que les tories voudraient lui arr cher par la force. Nous ne le pei-mettro: pas. » Un exposé de M. Asquith Londres, 23. — Le Times publie ce qu donne comme un communiqué du premi ministre, M. Asquith, destiné à ciiscut sur trois points distincts les idées fauss .qui se sont répandues dans le public qua aux actions et aux intentions du gouve nemeht. « En premier lieu, dit cette note, il de être bien entendu que les mouvements troupes en Irlande signalés pendant c derniers jours ont un caractère de pi caution pure. En effet, il aurait dû a paraître comme évident à toute person avertie que la tactique consistant à d perser de petits détachements de troup dans l'Ulster est parfaitement inutile : point de vue stratégique. » Notre intention est tout simplement renforcer la garde des dépôts d'armes, d munitions et des approvisionnements n litaires répandus un peu partout dans pays et qui pourraient être l'objet d'u attaque. » Quant au soi-disant armement nav; il consistait simplement dans l'envoi deux petits croiseurs en vue de transport à Cairrickfergus un détachement de troup en évitant de leur faire travérser les ru de Belfast. Aucun autre mouvement troupes n'est envisagé. » En second lieu, le bruit qui court q des mandats d'arrêts ont été lancés conl les leaders de l'Ulster n'a pas et n'a jgun< eu le moindre fondement. Sir Edouard Cî son et ses partisans, soit en Irlande s en Angleterre, ont sans doute cru, en toi sincérité, à l'exactitude de cette rumei Le gouvernement n'a pas pris et ne son pas à prendre aucune mesure de ce gen » La troisième erreur est dans une c . taine mesure le résultat de la secone Elle a trait à l'attitude récente d'oîficit de l'armée .à Curragih et ailleurs. » L'impression s'est répandue que le g< vernement aurait en vue de procéder une enquête générale sur les intentions c officiers daîis le cas où ils seraient ap] lés à prendre les armes contre l'Ulster. ! » Aucune mesure de ce genre n'est en sagée quand ce ne serait que pour ce raîson que l'emploi des troupes con t l'Ulster est une éventualité que le gouv nement espère ne jamais devoir se p duire. » En ce qui concerne les officiers direc i ment intéressés — c'est-à-dire le géné: : Gough et les officiers sous ses ordres — Asquith s'est refusé pour le moment, faire aucune déclaration. été co.nseil dos ministres les Londres, 23. — Sir Arthur Paget, c èts mandant des troupes d'Irlande, a eu îts, entrevue ce matin, à 10 •1/2 heures, i Je ministre de la guerre. Plusieurs autres officiers venus d'Irla se sont rendus1 également au ministèr I.es ministres se sont réuni* en cor au War Office, après la visite de Sir Art Paget. ce» Une foule nombreuse stationne ïnt ahords du ministère. [91? L'entretien des ministres aurait p< sur les déclarations que M. Asquith i 11faire à la Chambre cet après-midi. r®s Le colcnel Seely a quitté spécialem le conseil pour savoir une entrevue ave< r18. Roi. Après une audience qui a duré ti 3n" quarts d'heure, il est allé retrouver 011 collègues qui l'attendaient pour repi es" dre Jeur délibération. îr- np A la Chambre des Communes nd Londres, 23. -r Un député unioniste : à mande à M. Asquith d'indiquer l'iinj a tance des troupes qui seraient nécessai les pour réduire l'Ulster en cas de révolte la le nombre de celiies qui se trouvent actî lement en Irlande. 'es <M. Asquitih. ne répond qu'à la deuxiè iit partie de la question. Il dit que le ne i'i; bre de soldats en Irlande s'élevait en ui cembre dernier à 23.755 et qu'il n'y a { nt eu da changements important s depuis, ui Le colonel Seely fait une déclaration re sujet des officiers qui avaient informé si- général Paget qu'il ne leur serait pas p ^'1 sible de servir dans certaines éventualit Il y a eu malentendu, dit le ministre. ( "■ officiers ont reçu l'ordre de rejoindre le m régiment. Les envois de troupes ont pc -r_ unique but d'assurer la protection e 'e. stocks d'armes et de munitions du gouv & nement., u- M. Bonar Law demande la discussion re ces mesures. M. Asquith y consent. M. Bonar Law continue : îl_ J'affirme que le danger de voir Tarn ce se disloquer sous ses yeux a surpris n" gouvernement comme un coup de fôue daus un ciel serein. ^ L'orateur lit une déclaration que le gi] n" rai Pàget aurait faite aux officiers, tende °" à faire croire que les opérations con es l'Ulster allaient commencer et que le pa re était samedi en état de révolution. Il f JJ" remarquer que le général Paget était ; communication étroite avec le ministre . la guerre et qu'il avait reçu des iiistri tions. ' M. Bonar Law accuse le gouverneme ~ d'avoir fait faire des mouvements de tre pes dans un but de provocation et d'in r" midation de l'Ulster. M. Bonar Law e manei'e.si le général Gough, commandant cavalerie en Irlande, a été réintégré1 da 1* ses fonctions. Il demande encore si d 5S instructions déiflnitives ont été données •t général Paget. M. Bonar Law, poursuivant, soutient q ,e le général Paget n'entend pas, comme ; Asquith le prétend, preneire seulement el 1_ mesures de précaution mais qu'il pen ts partir à la conquête de l'Ulster. u L'orateur croit là la (bonne foi dû min ie tre, mais il- pense qu'en dehors de la [r lonté ele celui-ci, quelques-uns ele ses c< u lègues ont envisagé un envoi de troup e comme faisant partie d'un plan' concei gl contre l'Ulster. u M. Bonar Law affirme que rien ne pe sauver l'armée maintenant, si ce n'est u d déclaration très claire disant epie les < s. ficiers de terre et <le mer ne seront pas e it S'agés contre leur volonté dans une guer : civile. D déclare de la façon la plus c e.l tégorique que le Gouvernement essaie i. ce moment de faire violence à une par [e du royaume-uni sans l'assentiment du cor ci électoral. e. M. Asquith se lève. Ses partisans lui fo rz une ovation enthousiaste. el 11 dit qu'en décembre passé on a infon ).s les généraux qu'il se pourrait cju'ils ei a sent le devoir de venir en aide au pouve ie civil et que tous* les officiers qui étaie it domiciliés dans l'Ulster seraient exempl is de ce devoir. ITALTE te s- Le ministère complété J- Rome, 23. -- Les députés suivants se i- nommés sous-secrétaires MM. Celesia i- l'Intérieur, marquis Besrelli aux Affaii is étrangères, Gastano Mosca aux Coloni Chimienti à la Justice, Dacomo aux Fine ces. Baslipi au Trésor, Battaglieri à la n • j rine, Rosadi à l'Instruction publique, V ,,r sochi aux travaux publics, Cottarfavi l'Agriculture et Marcello aux Postes. S ESPAGNE r- Les élections sénatoriales lit Madrid, 23. — On communique officiel le ment les résultats définitifs des électio es sénatoriales qui ont eu lieu hier. Sont élu é- conservateurs, 93 ; libéraux, 40 ; démoc] p. tes, 9 ; républicains, 3 ; réformistes, i indépendants, -i ; régionalistes, 6 ; carlist s- 3 ; intégristes, 1 ; catiholique, 1 ; ag; es rien, 1. LU AUTRICHE ie es Quiilaume ii à Vienne û- Vienne, 23. — L'Empereur Guillaume le qui se rend à Corfou. est arrivé ici ne matin ù ii heures pour faire une cou visite à l'Empereur d'Autriche. Il a été il, çu à la gare de Penzing par l'Eimpere ie François-Joseph, les archiducs, le duc er Cumberland et les 'hauts fonctionnaires, es se sont donnés de chaleureuses poign es de mains et se sont embrassés deux fc de L'Empereur d'Allemagne a ensuite sa très cordialement le duc de Cumbeiia no et les archiducs et est passé devant re iront de la compagnie d'honneur, lis Après la présentation des personnes ir- la suite les souverains sont partis pour )it château de Schoenbrunn. au milieu < lté bruyantes acclamations d'une foule ne ir. breuse. La société des chanteurs de Leipi ge qui est ici depuis hier, avait pris pl ;'e. deva,nt le château. Elle a fait urte c -r- leureuse ovation aux deux souverains, ie. L'Empereur d'Allemagne a été reçu irs château par les hauts fonctionnaires de Cour et salué par les archiduchesses. I •u- de temps après son arrivée, l'Ehiper à d'Allemagne a fait une courte visite à l'I ies pereur François-Joseph dans ses anpa >e- ments privés. Le duc de Cumberland a fait à midi vi- demi une visite à l'Empereur d'Ailler tte gne qui a reçu ensuite en audience r re ticulière le ce>mte Berchtold, ministre îr_ affaires étrangères d'Autriche-Hongrie. Tous les membres de la famille in riale, les membres de l'ambassade d'A te- magne, le comte Berchtold, ministre 'al affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, M. comte Stuergkh, président du conseil a ministres d'Autriche, le comte Tisza, f sident du Conseil des ministres de I-Ion£ et îles hauts fonctionnaires de la Cour o: om- assisté au déjeuner qui a eu lieu au ch une teau de Schoenbrunn. ivec ndc TDItOUIE e Les réformes en Anatolie s'eil Constantinople, 23. — Les ambassade ui hur ayant reçu des instructions au sujet de 1 désignation des inspecteurs généraux poi aux les réfoa-mes en Anatolie se réuniront' pr« •ba.blement' aujourd'hui. Ils s'entendroi »rté pour faire une démarcîie collective auprè loit de la Porte. Les instioictionS désignent Belges et 2 Hollandais comme inspecteurs. ''le ALBANIE '01s Luttes intestines Athènes, 23. -- Les journaux publier dos dépêches d'Argyro^astro selon iesciuei les on mande de Leskoviki que de non: breux Albanais ont attaqué le village d de- Salessi. Les habitants épirotes opposèren ^>r- une vive résistance puis, ayant reçu de 1Gs renforts, attaquèrent à leur tour les Alba nais qui durent battre en retraite. Le tej. E'pirote.s poursuivirent alors les fuyard jusqu'à Roetoniitsi. Les Albanais ont ei me plusieurs tiïés et blessés. il ETATS-UNIS 'as Los droits de peago de Panairna au Wasiiington, 23. — Bien que le prési 'le dont Wilson n'aille pas à son bureau b os^ dimanche, il a passé tout l'après-midi d'iiie: à discuter les droits de péage du canal d< Panama avec les membres de l'administra 'ljr tion et les chefs du parLement. Ces der ur -niers lui firent connaître qu'il ne fait pa; [es de doute que ces droits seraient abolis éven er_ tuellenient, mais qu'une opposition sérieu se se faisait remarquer contre les plans di rï président Wilson dans ,1a Chambre des re présentants. On s'étonne que M. Taft, le présidenl de la Chambre et M. Enderwood, le che1 l£q de la majorité, qui, d'ordinaire sont du côt<! j0 du gouvernement, se soient rangés du côtt re de l'opposition. Les amis du Dr Wilson ne cachent pas jé- Q'ue le président est en face de l'opposi-tion la plus sérieuse qu'il ait encore ren-re contrée. I MEXIQUE L'attitude des Etats-Unie e On mande de Washington au Tivies : lc" La présence à la Vera-Cruz de M. Por-, tille Ro i as, ministre des linance.-. -Ja i/.'C II sident Huer ta, de MM. Lind et O'Shaugh-H" nessy, chargés d'affaires des Etats-Unis au Mexique, et de M. Hohler, 4ans le but ma-. n Leste d'échanger leurs vues sur la si-5la tuation, a de nouveau donné naissance au •s bruit que lé président Huerta pourrait e.s peut-être se retirer et démissionnerait en ul faveur d'un président provisoire qui pourrait être accepté par les Et^is-Uhis. ,e J'ai de bonnes raisons de penser qu'une ^ combinaison de ce genre est à l'étude en ^ dépit de toutes les informations contraires s qui ont été publiées. Je suis en mesure de dire que le président Huerta accepterait de lb" se retirer en faveur de quelqu'un en qui il aurait confiance. La difficulté jusqu'ici p1" a consisté en ce que M. Wilson se refusait I? à eionner sa confiance aux personnalités que le présielent iluerta aurait choisies, et insisté pour que ce fût un des constitution1 nalistes du nord qui devînt président pro-fe visoire. > ' Mais depuis les dtvsillusions qu'il a éprouvées, en. ce qui concerne le général j*e Villa et le général Carranza le président •l" Wilson a laissé comprendre que son hos-. tilitiéi personnelle à l'égard cin président 10 Huerta avait diminué, et que, de plus, il Ps considérait M. Portillo Rojàs comme un homme d'un beau caractère, ce que, du nt reste, il paraît être. , On attend donc ici, avec un intérêt très vif le résultat des- négociations qui parais-sent être en cours et on sent qu'elles pour-,l1.' ront peut-être fournir la solution de l'im-^ broglio mexicain. Lo combat près de Torreon New-York. ■ 22. — Dans un télégramme de Hermesillo, le correspondant de l'As-sociated Press annonce que l'enveloppemenl de Torreon par les révolutionnaires s'esl nt resserré à la suite d'un engagement, qui a h eu lieu près de la ferme de Santa-Clara, à •es 35 kilomètres au nord, de Torreon, et dans ?.Sj lequel les fédéraux ont eu, dit-on, 106 tuéî n. et les révolutionnaires 3 tués et 7 blessés, a- Le combat avait pour fout la piise d'ur i$_ canal d'irrigation sur lequel le généra! ^ llerrera, le cheif des révolutionnaires, € commencé à construire un pont, après s'er être rendu maître. Les avant-postes fédéraux ont battu er retraite précipitamment sur ce point et su' d'autres. . D'après un télégramme de Chihuaiiua, le général Bonavides annonce officiellemen' v1 qu'il a battu un avant-poste fédéral près ele Hermesillo, mettant en complète dérout< , " l'ennemi qui s'enfuit vers Torreon, laissan ' > 90 morts sur le champ de -bataille. Un seu révolutionnaire fut tué. 'a- Une ville prise et reprise New-York, 23. — Une dépôche d'Eagle Pass dans le Texas dit que les fédérau: mexicaines qiui évacuèrent réceimment U ville de Las Vacas y retournèrent hiei il, dimanche. Après avoir massacré la garni ce son rebelle de 14 hommes ils abandonné rte nent la ville. | En Belgique *S; ué . La première cratique le On sait que M. de Ponthière a déposa une proposition de loi réglementant la vent du pain. La section centrale l'a discuté Ie et adoptée. Or, d'où part la première cri jes tique adressée ià ce projet d'initiative clé m_ ricale ? De l'Association catholique de Bru jn. xelles. A l'assemblée générale qu'elle a te n-ue dimanche, M. Lebon, l'un de ses pro ia_ pagandistes, a examiné la proposition d Pontihière et s'est attaché là montrer qu'i au serait vexatoire d'obliger le boulanger : se soumettre à un contrôle au point d vue du poids. Et dit, une feuille minis nn. térielle, il a appelé l'attention des légis ;rn_ lateurs présents sur' la nécessité d'être tre '.£e_ circonspects clans l'examen du projet, d à l'initiative parlementaire qui sera mi t en discussion prochainement à la Chair na_ bre. Un débat ayant été esquissé, le pre ar sident, M. Nerincx, redoutant qu'il n ^ vint' 'à se prolonger a proposé de l'ajoui ner jusqu'au lendemain du vote de 1 é_ Chambre. jle" <l 11 sei a tar<1 aiors » a dit M. Lebor dec en se 'amen^nt. mais on a passé outre M. de Ponthière peut donc se rassurer. des A la Chambre >ré- La Chambre doit discuter encore les but me gets de l'Intérieur,. de la Guerre, du Tr: it .vaii, des Sciences et Arts, de la Dette i 1- blique et des dépenses et recettes extra din aires. Jusqu'ici, aucune modification n'a apportée au" tableau présidentiel sauf ce qui concerne le budget des chemins fer qui a pris la place du budget du t *s ;Vâil, afin de succéder de suite au bud; a de la marine. r Deux projets de loi seront discutés a1 >- le budget de la guerre : l'avancement e it officiers et certaines mesures administ s tiive's: 2 Le projet sur le repos du dimanche, e devait être discuté le 24.-à déjà été ve»té Il n'y a donc îà cette heure aucun tard, contrairement à ce oui se passait c trefois. Mais que de longue? séances encore _ perspective, jusqu'à 7, 8 et même 9 heure: Au Borlnage ^ La mort de. M. Vicua* DelpMrte porte i t jcoup terrible au parti catholique dans 5 Borinage. Toujours de belle riuineur, jouissait dans la classe ouvrière d'u: 3 réelle popularité, donnant ses soins, c$ -, me médecin, gratuitement à. nombre i i travailleurs. Il avait la. poignée de ma cordiale et s'exprimait avec plaisir da: le savoureux langage de la Wallonie lie nuyère. Aussi des électeurs votaient-ils pour . Victor Delpoi te beaucoiq; plus,, en se préc cupant de sa bonhomie que de ses oi : nions. En sera-t-il de même pour M. Ser\'ai ' qui le remplaco à la Chambre ? C'est • peine s'il est connu. Il aura cependant la seconde place si 1 la liste cléricale. Les chances do M. Canon-Legrand, s cond candidat libéral, deviennent beai coup plus grandes. La Mi-Carême à Bruxelles La Mi-Carême a été fêtée joyeusement Bruxelles. A l'heure où les premiers ma epise ont fait leur apparition, le soleil brilla de tout son éclat et l'on aurait pu se croi en plein printemps. Inondé de lumièr le cortège de Schaerbeek s'est mis en rou déroulant les longs anneaux de sa théorie soixante^six groupes, sociétés venues c toutes part3, avides de se disputer les pi mes traditionnelles. Les cuisiniers mirlit philes ont amusé la foule oui a fait u succès au village tyrolien en fête, né... Vilvorde. Napoléon n'a pas été oublié ; n'approch t-on pas du centenaire de Waterloo? I cortège allait gagner son point termini ejuand une averse vint mettre le désordi ti'f. is les groupes. Temps capricieux: déo, buter si t.^ien et finir si mal ! La pluie n'a pe empêché cependant le bal populaire de 1 Ga nd'Place où l'on a pu admirer la sve te-s-: de Micke, l'entrain de Janneken ne bor> géants, et le dévouement de plusieui ccu ries. I r-; Gais Lurons ont collecté pour la Soui scciairc en donnant leurs coutumLères ai bades. 11 y a eu rivalité entre eux et Clamotte Club d'Ixelles dans le désir c faire appel à la charité des passants. C carnaval philanthropique n'a pas manq». d encouragements. Et la journée s'est, te minée à la Monnaie où l'on a enteri j'oyeusement le carnaval. Foule, cohue mais peu, très peu de jolis costumes... Un hommage à Ed.. Van Benede Une intéressante conférence, dit la Gt iette, a été donnée dimanche dans le Gran Auditoire de Physique de. l'Université i Bruxelles. M. Eugène Lameere v a rendu un jus; hommage là un des plus illustres "savan" de la Belgique, à Edouard Van Benedci mort en 1010, après avoir été, pendant qu; rante. ans, professeur de zoologie et d'en bryologie <à l'Université .de Liège. II a analysé rceuvie considérable d'1^ Van Beneden, fils de P. Van Bencden. qi lui-même s'était signalé par d'important* découvertes : c'est lui qui établit notan ment le mode de propagation du ver si litaire. Edouardl Van Beneden s'occupa partin lièrement de vérifier les preuves que l'en bryologie apportait à la théorie du tran iormisme. C'est en se livrant à ces recherches qu' parvint à jeter une lumière toute nouvel sur la théorie de la fécondation et du d veloppement de l'embryon par le dédoi blement et la multiplication de la celhi primitive : théorie oui eut des conséquenci inappréciables, et dont Van Beneden lu même déduisit de si intéressantes cons quences concernant la nature ele l'hérédit Les travaux d'Edouard Van Benee'en oi été le point de départ des innombrables r cherches et découvertes faites depuis dar ce domaine. ; M. Eugène Lameere a fait ressortir m gistralement l'importauro de la tàc«he a compile par le grand biologiste. Le retour d© I' ,< Aafrortville » ; La malle congolaise Albertville est an s vée à Anvers, hier, à 11 1/2 heures, avt ^ 123 passagers, dont 55 de première class i La traversée a été mauvaise, marqui par de très gros temps. Deux passagers sont morts pendant voyage : M. Pocet, atteint d'une doub | pneumonie, décédé avant La Pallice, et 5 Tack, mort d'une affection cardiaque. Les deux cadavre ont été confiés à mer. On confirme la révolte des Baketé, dai ■ le Rasai On signale une autre révol sur les bords ele la Longe. Des troupes o: i été envoyées de ce côté. Les passagers qui reviennent du Nouvef Cameroun allemand racontent epi'une r 1 volte a éclaté parmi les Ka'bula, au v lage de N'Guku. Une expédition militai a été immédiatement envoyée, sous les o dres du lieutenant von Raven ; 150 noi auraient été tués. ' 3 Le bateau ramenait M. le substitut I. 2 clercq qui a déclaré qu'il rentrait en con; 3 régulier pour motif de maladie. Il a e que son affaire- n'était pas terminée qu'il se refusait à donner à ce sujet d'à très renseignements. i Chronique Electorale On nous tferit de Verviers : La campagne électorale s'est ouverte h s (lu côté libéral. Une assemblée exceptii -, tellement nombreuse, faisant bien augui s de l'intérêt avec lequel sera suivie la lut . s'était réunie au locol de l'Association. On se sentait particulièrement heure e des conditions d'une campagne où le di . peau IlTSrol, dégagé de toute attache étra J gère, allait de nouveau présider à non forts. Au bureau se trouvait M. Peltzer de Cl .; mont, sénateur, entouré de MM. Mulli don", député sortant, bourgmestre de V yiers; Spinhayer, échevin • Fléehet, sél tour ; lierla, secrétaire, et M. Mechelym député rie Gand, qui devait après l'asse blee, prononcer un rlisrnn.rc i.niiiimm

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1832 bis 1940.

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