L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 24 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 16 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pv6b27qz75/
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^eme Année ] N° 14-ao ,s cenis ^amedi 24 août 19»sS L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. %Ioiarrsal qs&aotldiSeRi du tsmllnl paraissant en HolîaracS® Belge est noire nom do Famille. 'Fouîtes Ses âettces doiveiaî être £aiu ïsoaresiiu «Se r&acLatio>m : N. 3K. VOOHBURGWAL 234-240, AIWSTEHDAiVl. TPôIéipISioines: 2797 et 177'fï. Rédacteur en Chet: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction : \ Chafles Beraard,René Chambra, ) ISaraile IPaarspatré;. Abonnements: Hollando fl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour le» militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. longs k crânes teste 1 L'histoire ne dit pas si, depuis le 15 juillet dernier, de nouveaux clous ont été enfoncés dans la statue de bois d'Hinden- ] burg .On imagine aisément que ce sport 1 g naguère favori des Berlinois chôme un peu. i <-> Hindenburg s'en trouve-t-il mortifié? Tou- ! q jours est-il que, depuis ce fameux 15 juil- | é let, il a retourné les rôles et c'est lui main-tenant qui enfonce des clous dans la tête | c] de ses anciens admirateurs dont on sait î qu'ils ont une tête en bois. d On a beaucoup parlé chez nous de bour- q frage de crâne et l'expression a fait fortuné, u Au moins ce bourrage de crâne, qui n'était 1-qu'une forme lyrique de l'optimisme, ne t< s est-il jamais manifesté dans les communi- d cations officielles des armées alliées. On g peut dire que les communiqués français, de- r puis le début des grandes offensives aile- ji mandes, mémo aux plus mauvais jours, ont d été des modèles de clarté et de précision, d Le Parisien, entre deux alertes, une visite j des ,, Godasses" et un marmitage de la Grosse Bertha, pouvait lire dans le commit-nique l'avance réalisée par l'armée von ]€ Hutier ou l'armée von Boehm vers la capi-taie, à un kilomètre près. Son moral ne s'en c| trouvait pas atteint pour cela. Il acceptait ^ la vérité parce que c'était la vérité, et il a. n'y a qu'une chose au monde qui eût pu ébranler cet admirable moral du Français, " c'est la pensée qu'on lui cachât quelque ^ chose et qu'on le traitât non pas comme un ^ homme mais oomme un petit enfant. En ce moment, où les journaux allemands ont reçu le mot d'ordre de relever le moral g de l'arrière, on peut lire beaucoup de va- ^ riations sur oe thème: ,,Allons-nous mon- ^ trer moins de courage et de constance que ^ les Français? Leurs plus riches provinces » ^ sont envahies, nos troupes ont été jusque jj devant Paris, à plusieurs reprises ils se sont ' trouvés aux bords mêmes d'une catastrophe ^ et ils ont toujours parlé de victoire." C'est ainsi qu'on essaie de faire taire les enfants ^ qui pleurent en agissant sur leur amour- ^ propre. Car ces boches, que nous avons vu ^ si arrogants dans le succès, dans l'adversité . • s'effondrent comme des ballons de bau- , druche percés d'un coup d'épingle. Ce sont ^ des enfants et leurs maîtres les traitent comme des enfants. La lecture des commu- , niques du grand quartier général allemand lions édifie pleinement là-dessus. Jamais comme depuis lo 15 juillet, date de la der-nière offensive — ratée — d'Hindenburg, les bulletins de nos ennemis n'ont signalé autant de victoires allemandes. Nous obser-voûs ici comme une déviation de ce singu- 'J* lier phénomène de pragmatisme que nous ^ avons déjà signalé à plusieurs reprises chez , les Allemands et qui consiste à appeler les choses d'un autre nom. C'est l'histoire de ra oet abbé qui, faisant gras en carême, bap- ™ tisait carpe un lapin. Comme il est entendu ■/ que l'armée allemande ne saurait que rem- c porter des victoires, elle est victorieuse , quand elle recule comme elle est victorieuse n quand elle avance. Quand les Autrichiens 00 repassent la Piave, les Allemands n'ont j11 que du mépris pour lo ,,second" de moins a çn moins brillant. Mais quand eux-mêmes ^ repassent la Marne et que c'est le tour de Vienne de rire, cette manoeuvre devient ,,une des plus belles opérations exécutées ; au cours de la campagne". Quand les Fran- aL çais prennent Oulchy-le-Château et Fère-en- P.a Tardencis, obligeant von Boehm à se reti- ^ rer précipitamment au delà de la Vesle, P Ludendorff affirme sans rire que, grâce à ^ la grande victoire remportée par ses trou- 11 î>es, elles ont pu s'installer dans des posi- .jetions plus avantageuses. Depuis le 8, date ^ ' de l'offensive franco-anglaise e?i Santerro, J* il n'est question dans les bulletins aile- . ( ïffiands que d'attaques ennemies repoussées: 0 „gescheitert". Ludendorff n'a plus que ce P° mot-là à la bouche et sous la plume: ,,ge- a" scheitert, gescheitert, gescheitert...." Il *e mérite le sobriquet de ,,General Geschei- 7e terfc". De ,, gescheitert" en ,,gescheitert" a' les boches finiront bien par être ,,geschei-terfc" de l'autre côté du Rhin. ,,Jusque-là, €s' ça n'a aucune importance", disent les cri-tiques militaires de la ,,Gazette de Voss" ^ et du ,~,Berliner Tageblg-tt". C'est possible, a au point de vue allemand .Mais les Aile- vo ffiands souffriront que nous soyons, nous, so! d'un autre avis, et pour cause .11 ne faudra pas, d'ailleurs, qu'ils remportent encore a' beaucoup de victoires comme ils en ont remportées le3 20 et 21 pour en arriver là. p£ Car, d'après le communiqué allemand, ce e n'est pas von Boehm qui a été battu entre — l'Oise et l'Aisne, c'est Mangin. Mais cependant... direz-vous. N'insistez pas, Mangin ■ a délogé les fameux chasseurs de l'empe- î reur des ravins et des bois de Carlepont et de Vassens, il a avancé de 10 kilomètres en deux jours, occupé 20 villages, fait 10.000 prisonniers il menace d'enveloppement ' Noyon à sa gauche et les positions alleman- j des du Chemin des Dames à sa droite. C'est ^ c égal; d'après la version allemande il a été Bel battu à plate couture et si à cette occasion siti on n'a pas donné un jour de congé aux en- 6a? fants des écoles, en Allemagne, c'est qu'ils poi sont précisément en vacances. na* Tout cela est parfaitement ridicule, par- ^ faitement allemand. Cette gymnastique ' ^ folle à quoi se livre le communiqué boche ' es^ pour cacher la vérité montre seulement la i éi0 peur qu'ont les boches do la vérité. Et si Ka c'est par d>es moyens pareils qu'on prétend l'E relever son moral, c'est que ce moral est , Fr* bien bas, ou, plutôt, que ce moral n'existe ent pas . Il Charles Bernard. i MiHi i CL - qU€ r/t qu, // y a un an £ 2If. août 1917: Sur le front de Verdun les H11,' Français enlèvent la cote 301/. et le bois de B/bmwd. Les Britanniques s*emparent des 1/ran> aPr ch ées aile mandes au nord-ouest du Oreen .011 Grossier. - Les t? emaxtrient d#, Scm'tio. ant Les républicains allemands et Sa théorie du gage Dans la ,,Freie Zeitung", de Berne, or-ane des démocrates républicains allemands e Suisse, M. Fred. Aberle. traite à fond la uestion belge et la fameuse théorie du gage iioncée par le chancelier allemand. L'auteur rappelle tout d'abord que ce qui istingue la Belgique — tout comme la 'rance, les Etats-Unis, l'Italie et la Gran-e-Bretagne—des Puissances centrales, c'est u'elle doit son existence comme Etat à ne révolution ; il fustige le matérialisme Lche qui empêche le peuple allemand d'imi- I ;r l'exemple de ces nations et il n'a foi que ans l'armée alliée pour chasser de la Bel-ique ceux qui l'ont envahie et pour détrui-l'oeuvre consacrée à Versailles en 1871. .lors seulement, dit-il, une Allemagne in-épendante pourra faire partie de la ligue es démocraties et célébrer comme elles la ête de l'Indépendance. Passant ensuite au discours de M. Hert-ng, l'auteur a soin de faire remarquer que 1 Chancelier, lorsqu'il parle de la Belgique, rite soigneusement les mots: ,,Belgique intendante", pour n'employer, comme lor£ 3 la proclamation relative à la ,,Pologne itonome", intentionnellement, le terme Belgique organisme d'Etat autonome". En ce qui concerne la théorie du gage, M. berle l'examine du double point de vue de ■oit international et purement légal. Rap->lant l'avenu de Bethmann que l'Allema-îe a commis une injustice à l'égard de la. blgique, il en infèro que ,,le monde est -itorisé à exercer vis-à-vis de l'Allemagne l droit de justice. Le seul fait d'admettre théorie du gage ou de la discuter ren-4 :ait le monde presque complice du crime. ne saurait y avoir qu'une solution: éva-lation inconditionnelle de la Belgique, ■mpensation réparatrice et satisfaction in-nditionnelle pour l'atteinte honteuse por-e au droit international; if faut, avant ut aussi, mettre hors d'état de nuire la mastie coupable ainsi que tout le système îpliqué dans l'attentat, avant même que 3 autres questions relatives à la paix puis-nt être discutées par l'Entente." L'auteur met en doute qu'il soit possible admettre la théorie du gage en ce qui ucerne le Nord de la France puisque, us le passage illégal à travers 1e Luxem-►urg et la Belgique, l'Allemagne n'aurait mais pu s'emparer de ce territoire. ,,Quoi qu'il en soit", ajoute M. Aberle, ;n ce qui concerne la Belgique, toute la éorio du gage ne peut do primé abord :e mise en discussion : car la violation des , aités de moralité, internationale ne sau- < it conférer au coupable, par dessus le îrché, un droit de propriété ou de dispo-ion pouvant lui servir d'instrument de < antage ou d'échange." L'auteur rappelle ensuite que l'Allemagne I a pas tenu ses promesses de plébiscite 1 ncernant le Schleswig. Le Schleswig, lui issi, fut jadis occupé à titre de gage contre nouvelle constitution danoise. On sait' ce l'il advint de cette occupation provisoire on sait que, lorsque Hertling emploie les } îmes paroles à l'égard de la Belgique, en ] i agrémentant encore de l'exigence d'une 3 îitié — qui ne pourra être obtenue que r la force — et en exigeant que la Bel- f pie ne scit l'Etat vassal de personne, la c rase ayant trait aux ,,garanties réelles": ite vivante. Avant comme après, le soi- ! ;ant ,,Conseil de Flandre" est payé et •' couragé pour faire de la Belgique une ,.c craine, et si cela ne réussit pas, Hertling c •a sans doute l'essai, sur le corps de la c lgique pantelante, de toutes les autres < mes de conventions de paix orientales a ur qu'à la fin elle devienne un Etat tonome comme la Pologne et qu'elle soit 0 à l'Allemagne, au moyen d'une con- ^ ation économique étroite et sous le vasse- ! ^ je étranger, tout comme la Roumanie. 2 ,,Donc," conclut l'auteur, ,,l'Allemagne a restée ce qu'elle était en 1914, et le itème prussien subsistera jusqu'à la fin. v .ant à la Belgique, elle n'a besoin ni de f surveillance, ni des conditions qui doi- e it la rendre libre et que veut lui imposer 1 1 ravisseur et geôlier qui devrait, lui-:me, être mis aux fers. Elle doit être res-irée dans la plénitude de sa souveraineté (j e rien 11e doit jamais limiter, sauf les dtés internationaux de la libre Lig^ie des uples." ' p C s; é" !n homnisga aiiemsnd as; Roi Âlbi J: lie Boiyique t< • si tes publicistes du pangermanisme se livrent a les échanges de vues sur le sort futur de la j? gique. La reconstitution du pays dans sa } lation d'avant guerre n'est pas même envi- c ée ; ces messieurs disoutent seulement le nt de savoir à quelle sauce l'héroïque petite ion sera mangée. >ans une brochure allemande qui vient de aître sous le titre ,,Das Ivoenigreich Vlaan- en. Ein weg zum Frieden", et dont l'auteur d le professeur "YV. Kanter, nous trouvons un C 5e significatif du Roi Albert. Lo professeur s< titer propose de mettre fin à l'existence de d tat belge en annexant la Wallonie à la I ^ uce et en créant une union perpétuelle j, re une Flandre indépendante et l'Empire, admettrait que la ,,couronne de Flandre" , offerte au Roi des Belges. ,,Ce ne serait par l'esprit de vengeance lo plus mesquin v m pourrait lui refuser le trône. Lo Roi est P bon soldat et homme à tenir l'engagement le il a pris. Il l'a prouvé: il a maintenu jus- U au sacrifice de soi-même sa fidélité vis-à-vis 1^ irangers". v .insi, les uns après les autres, les Allemands, ^ es avoir piétiné et calomnié leur victime,, en . ment, sous la pression de l'opinion uni ver- \ a, à reconnaître publiquement la vérité, f- irs aveux actuels condamnent leur conduite ^ érieUy^» / ^ C En Belgique. A BrH^ellies ^ Le nommé Maurice K..., âgé de 19 ans, demeurant rue Van Oost, s'était rendu dimanche à la pcche au canal'de Willebroeck. boudain, on le vit tomber à l'eau et son corps ne revint pas à la surface. D'autres pêcheurs se portèrent à son secours, mais on le chercha vainement. Ce n'est que deux heures plus tard qu'en sondant le canal on ramena son cadavre. * * a Le malheureux jjjui a été trouvé chaussée-de Mons par une patrouille de police'd'An-derlecht a été reconnu à la morgue par sa famille. C'est un nommé S..., Louis, commis agréé aux chemins de fer de l'Etat; il était âgé de 51 ans. marié et père de famille. S... était domicilié à Schaerbeek. Depuis quoique temps.il était atteinf d'un ramollissement cérébral. A Anvers Le 20 août sont arrivés pour ïe Comité 801 tonnes do farine, 956,868 kilos de maïs, 650 kilos de crevettes. * * * Une habitante d'Anvers a été assaillie sur la route de <$ehcoten par des individus qui lui ont enlevé sa sacoche contenant une certaine somme d'argent et des papiers d'identité. * * * Au détriment de V..., on a volé, 'à Borger-liout, des coupons d'oblagtions d'Ostende et de. la Banque Centrale. * * * • A une foire qui se tient place Saint-Jean une fillette do 14 ans est tombée pendant un exercice de balançoire d'une hauteur de trois mètres et s'est gravement blessée. Elle est soignée à l'hôpital. * * it Le révérend M. Vanbael, aumônier de l'hôpital Sàinte-Elisabeth, vient de décéder à l'âge de 45 ans. Il avait succédé à l'abbé Jans-sens, mort le 10 octobre 1914. La semaine dernière l'aumônier de iStuyvên- 1 berg est mort. Voilà nos deux hôpitaux dépour- , vus en même temps. jb Liège Tous les jours, Tes tramways allant vers la Hesbaye sont assaillis par une foule de gens qui' I font glaner. Les marchepieds et les butoirs des voitures sont garnis de grappes humaines. Les femmes et les enfants, munis de sacs, sont également de l'expédition. * * * Sauf imprévu, la ration de pain, par tête ît par jour, sera de 333 gr., dès le début de septembre. « * * On annonce la inort à Liège de M. Bouvens, :uré de Saint-Pierre, à Huy. M. l'abbé Beuvens était un musicien de ;rand talent. Il était à la fois pianiste et com-îositeur distingué. A F^sirrîMir Au cours de sa dernière séance, tenue le 16 out, le Conseil communal de Namur a rendu ommage, par la voix de M. le bourgmestre 'roct&fi à la mémoire du grand philanthrope 1 I. Adolphe Bastin. Le Conseil a accordé un crédit spécial de r. 19,S85.64 pour la liquidation des dépenses rdinaires de 1917 et 1918. Il a( décidé en principe d'emprunter une omme de 25 millions de francs. Cet emprunt long ternie serait émis au taux de p. c. ; . serait remboursable en soixante-six ans et onsisterait en 5-1,000 obligations de 500 francs hacune, avec amortissement ' immédiat et lause de remboursement anticipatif à partir !e 1930. Les banques seront conviées à une djudicàtion en ce qui concerne les conditions e cette opération financière. Il a été voté-à l'unanimité moins une voix celle de M. Van Meldert), une taxe commu-ale annuelle frappant tout exploitant d'un jeu e hasard, quelconque d'une contribution do 5,000 francs. Cette taxe, qui a un effet rétro-ctif, prend cours à dater du 1er janvier 1918. M. Detombay, Gustave, conseiller communal, ient de donner sa démission, son projet d'édi-cation d'une Ecole professionnelle des arts b des métiers à Namur n'ayant pas été admis ar le Conseil ou plutôt «ayant été dénaturé. [. G. Detombay, qui présidait aux destinées g la Commission communale d'approvisionné-ient de Namur, a cessé également de s'occuper e cet organisme. * * * Les estimations do la réoolte de 1918 sont à eu près terminées dans la province de Namur. n peut dire que le résultat en est en général itisfaisant. Les plus hauts rendements ont ;é constatés dans la région de Gembloux, où s évalutions de trente-cinq sacs à l'hectare et [us ne sont pas rares. * * * La ration hebdomadaire de beurre a été :duite à 80 -grammes par personne. Los mamans communaux procèdent du 19 au 29 août la distribution d'une ration personnelle com-Dsée oomme suit: Sucre rangé, 800 grammes, . 2.50; deux jarres de confiture, fr. 2.30; îux boîtes d'allumettes, fr. 0.20; 345 grammes 3 soude, fr. 0.30. A Cliarleroi La garnison allemande est fortement iminuée depuis quelques jours. Les grou-es de soldats qui, chaque soir, après la >upe, déambulaient pour tuer le temps ans la ruo de la Montagne, boulevard .udent-, place du Centre et dans la rue de' l Station, sont plus clairsemés. C'est que, 6auf les plus âgés, tout ce qui :ait à p-u près capable de fournir un ser-ice actif a,été envoyé du côté du front sur combler les vides énormes causés dans s armées du kaiser par les dernières vicaires alliées. Il ne reste à Cliarleroi que s effectifs absolument nécessaires au ser-ioe de garde. A la gare, à la Koinman-antur, etc., les pestes sont réduits au rict minimum. Mais les officiers, attachés des bureaux ou à. des services' variés, sont m jours extrêmement nombreux. L'hôtel Tuberj quai de Brabant, es£ souvent' le théâtre de beuveries qui montrent que, pour les officiers de l'arrière tout au-moins, la guerre est toujours, 6inon fraîche, du moins joyeuse! • * « I Le soir de la fête nationale belge, on eut, parait-il, chez M. Paul Làmbotte, l'avoué-licencié sympathiquement connu à Char-leroi, l'audace de jouer sur le piano ;la ' /,Brabançonne" et les principaux hymnes j nationaux des alliés, et cela dans la plus stricte intimité. De la rue, des policiers allemands l'entendirent; et, le surlendemain, l'honorable officier ministériel apprenait qu'il était condamné à mille marks d'amende et rece-. vait avis que, la prochaine fois, ça lui coûterait la prison. * * * Il y a toujours un fort mouvement de trains militaires et de convois de munitions qui passent en gare de Cliarleroi. Quotidiennement, il passe de longs trains qui ramènent du front, sur les wagons les plus divers, quantité de matériel brisé ou endommagé par l'artillerie alliée: canons de toutes dimensions, automobiles; tanks, fourgons de toutes sortes, tout cela dans un état qui preuve que, grâce à l'habileté des pointeurs français et anglais, la casse est considérable.Ces jours derniers, par contre, il est passé, à plusieurs reprises, un certain nom-! bre de grosses pièces lourdes et du nlh-tériel battant neuf, venant d'Allemagne et j qu'on dirigeait sur le front de Picardie. Chose extraordinaire! l'excellente nouvelle de la victoire remportée sur la Marne par les Français et les Américains a été connue ici très rapidement. On la savait à Charleroi dès le 23 juillet, et il est inutile de dire qu'elle y a causé une véritable explosion de joie. Le contentement était 6ur toutes les figures; et, dans maintes familles, on a débouché ce jour-là, en l'honneur de la victoire, une des dernières bouteilles de vieux Bourgogne, soigneusement cachées dans un caveau par c-rainte des réquisitions. A défaut de communiqué officiel, le nez que faisaient les officiers allemands suffisait à confirmer la véracité de la bonne nouvelle, qui était venue on ne sait pas encore comment. Et le lendemain matin, comme la malice chez nous ne perd jamais ses droits, on pouvait voir apposées sur la porte du ,,Melde-amt" et sur celle des bureaux du commissaire civil boche, Herr Doktor Heinrichen, des pancartes que des inconnus y avaient collées pendant" la nuit et qui portaient tout simplement: ,,Prochainement, locaux à « louer"! ^ Il n'y avait que les boches qui ne riaient pas. Les nombreux postes de soldats allemands { qui se trouvaient dans, les localités des environs de Charleroi, à Jumet, Gîlly, Lode- ' linsart, Marchiennes, Couillet, Châtelineau, Monceau, etc., sont fortement diminués par , suite du départ d'une partie de leur contingent vers des régions moins calmes,'c'est-à-dire pour le front. ] Inutile de dire que le départ manquait totalement d'entrain. Baras les Flandres ; Les Allemands voient partout des espions. ( C'est chez eux une phobie très répandue. Il y a quelques jours, sur le rapport d'un de leurs policiers, une forte escouade de 1 gendarmes faisait irruptiôji dans le bourg j de Grammene, entre Thielt et Deynzo, et commençait à opérer une perquisition en règle dans chaque maison, afin de pincer 1 et d'arrêter un espion des alliés qiu devait ^ se trouver dans la localité et s'y tenir caché. Chaque immeuble fut minutieusement fouillé du haut en bas; dans les granges, les écuries et les greniers, les boches explorèrent soigneusement jusqu'au moindre recoin. Ils 11e trouvèrent personne. Furieux • de cet échec, les gendarmes ne parlaient de rien moins que de mettre le l feu aux quatre coins de la bourgade. Ils étaient sûrs, disaient-ils, qu'un espion se cachait chez un' habitant. Finalement, après un échange de télégrammes avec Thielt et Gand, ils ordonnèrent de désigner dans chaque famille un homme ou un enfant, qui resterait incarcéré jusqu'à ce que l'espion leur fût livré. Force fut de s'exécuter, et le lendemain, dès le matin, un groupe de trois cents hom- 1 mes et jeunes gens, dont quelques-uns 1 n'avaient pas douze ans, prenait, encadré par soixante gendarmes, la direction de Gand où ils sont maintenant emprisonnés. 1 Il se produisit au départ des scènes dé- I chirantes," qui, paraît-il, émurent même le coeur pourtant endurci d'un certain nombre d'Allemands. Quelques-uns avaient les larmes aux yeux. On ignore absolument combien de temps les boches retiendront prisonniers tous ces J' innocents. * * * c Les Allemands s'occupent fiévreusement 11 de préparer et d'installer des locaux pour 6 y loger de nouvelles troupes venant d'Outre- ^ Rhin. A Anvers, Gand, Alost, Termonde, s St-Nicolas, etc., on s'attend "à voir arriver, dans lia délai assez prochain, paraît-il, — d probablement dans le courant de septembre F — une grande affluence de capotes couleur gris-pou. En différents endroits, on prépare t et on aménage des terrains d'instruction, d avec tranchées, épaulements, fils-de-fer d barbelés, etc . s Il s'agit là de l'arrivée de la classe 1920, d ou, du moins, de ce qui en reste, un certain 110mbre.de jeunes gens de. cette ' caté-gorie étant, comme on sait, déjà incorporés 1 en qualité d'engagés volontaires# * t Les opérations militaires. Les allés po&rsuivent îeir narche iktsriiiss Les Anglais prennent Albert et*avançant leur ligne au nord ch Baillsul. — Les Français atteignent la Divette et s'emparent de St. Aubin, Sélens, Sagneux, Epagny, Bieuxy, Vaurezis et Pommiers. 5000 prisonniers et 200 canons! L'offensive des Les Britanniques font pîus de (Communiqué ofj\ LONDRES,' 22 août. N' Albert. Hier et aujourd'l plus de 5000 prisonniers. Les Britanniques prennent Al sent sur la rive gauche de I de MerviUe et au nord c (Communiqué offi LONDRES, 22 août. Ce -5, des troupes londonnieni nés et originaires des comités sèrent à l'attaque des posi sur les hauteurs traversées p Bray à Albert. L'action ré ment. Nous atteignîmes rapi jectifs visés et nous progress les sur un front de 6 milles. Nous1 prîmes Albert. L' une résistance énergique points, surtout 6ur les peut Bray. Cette dernière localité un peint de notre objectif. Une contre-attaque ennem, teur, nous refoula plus tard La bataille continua quclqi Albert jusqu'à ce que nous e bernent 'purgé d'ennemis lé fîmes 1400 prisonniers et ca }ues canons. Nous étendîmes nos pro§ livers points au nord de VI L'ennemi lança de violent* idyers points au nord de l'A Après que nous eussions re iaque ennemie ce matin, d< l'ans le secteur de Miraumon louvela une attaque plus U lans nos positions, mais n< lélogcrent aussitôt par une ■ L'ennemi refoula uos pest l'Achiet-le-Grand mais nous lituation par une contre-att S00 prisonniers. Nous repoussâmes des atta Dourcelles et à l'est de Moye Nous fîmes le 21 et le 22 Prisonniers entre la Somme et Sur le front de la Lys n l l'est de Merville en direcl Berquin où nous contenons 1 îmes plusieurs prisonniers [uelques mitrailleuses. Au nord de^ Bailleul nous ignés sur un front de 1 1/2 plusieurs prisonnière. Nous repoussâmes uû raid ons de Dickebusch. -es Français alignent la Di Saint-Aubin, Sélens, Bagne Vaurezis, Pommiers et 2C0 canons (Communiqué offu PARIS, 22 août. Les Fr eut leurs progrès dans la je; e front de combat. Entre le ls atteignirent la Divette de ►ouchure jusqu'à Evricourt. 'Oise ils avancèrent leurs lig L6ière de Quierzy. Entre l'Ailette et l'Aisne i laîtres de Saint-Aubin, SéL î-pagny, Bieuxy, Vausrezis el Les Allemands abandonné] iel considérable entre l'Aisi )epuis le 20 août nous déne e 200 canons capturés. La prise d'Albert LONDRES, 22 août. (Rei ïmands ne tentèrent pas de 1 ligne conquise hier. Nou D-mpl èt emerut deux contre-; landes, la premibre vers Mi: jconde vers Courcel-les. L' auteurs entre Albert et Bra^ accès particulier. Nous fîme: er de prisonniers. Ce qui nou e 5000 prisonniers, avec les ' ar le général Byng. La conquête d'Albert est mco capitale. Il suffira de 'oeil •sur la carte pour se i e la portée de ce succès tac ir le flanc de6 fortes positic e Thiepval. Si l'on compare notre pro£ îilles à celle de 30 milles r( allemands vers la fin de mars bv que les Allemande attacii]. alliés. de 3 hommes contre 1, tandis qu'actuell: ment la force des effectifs respectifs es 5000 prisonniers égale. ciel) En Flandre nos troupes étendent gra >us avons pris du®Uement leurs progrès vers Bailleul. mi nous finies - ?u<ï:es d hlof et d'aujourd'hui on ete réalisés avec des pertes très légère-Bien que nous ne capturâmes pas beaucou-iw»rt At ue P^ériel, nous savons que l'enmeani e perdit plus que nous n'en prîmes, car nou Anore, à l'est Urnes prisonniers quelques artilleur qu le Bailleul nous racontèrent qu'ils venaient de fair expl°ser leurs pièces. 71 el ) matin, à 4 h. _ ^ La marche l'armée Mangin. ies, australien- spé^kf d!frE', J3 ^ ^ co,;resPonda11 spécial de Bouter près de l'armée français orientaux pas- annonce en date du 22 août au soir: tions ennemies marche de l'armée Mangin eut liei ■ar la route de T*. Uû6 vers, midi ses troupes se trouvaient à 11 assit complète- Kilomètres au delà de la ligne d'hier. Xe dement les ob- , , c'),1fJ.rids avaieut sans doute été surpris âmes do 2 mil- d^nùlnl^n'^ ^ ^ ï* oes ponte sur 1 Oise etaient restés intacts .Parmi certains détachements ennemis le dés smneïrid opposa crc|re regne. Nos progrès eurent lieu ave> sur plusieurs rapidité qu il fut difficile à déter mmer encore la ligne exacte. Nos troupe es au nord de j furent précédées de patrouilles d'avant ne formait pas §ai*de^ qui avancent habilement en harce lant l'ennemi sans interruption. La -cavalerie avance à travers le chaint ïe, dans ce sec- ouvert et explore les forêts et les fermes. Oi de 500 yards. |f vc.it disparaître au galop pour s'abriter 1 ie temps dans J?!?6 à n6utf® afin de tirer'«u r11™ ,de Proflt que possible des accidents di lissions comple- terrain et de servir d'éclaireurs aux cama i ville où nous rades. pturâmes quel- 7^ iom-me^ des tanks sont couverts d'huil, v de,,P°1IBSÎiere- V Partout les taillis suivent i artillerie de près pour exterminer les nid: rès au sud de do mitrailleuses. Derrière les tanks les bat incre. oc<=upent leurs nouvelles positions. - i,. plusieurs de ces batteries ne restent m< s réactions sur longtemps sur place à la suite de la march< VTe* foicee de îios colonnes. Les chariots n'ap' poussé une at- Portenfc plus les munitions au trot mais . bonne heure, Srf P' b, l'ennemi re- Ce qui est encore plus remarquable c'esl .rd et pénétra coopération étroite avec "les avions. Les ,s troune« l'en fran?ais' ^ sont particulièdemenl ^ nombreux, attaquent sant pitié les appareils :ontre-attaque. ennemis qui font leur apparition. Ncs avion; es au nord-est tx>moardement précèdent et lancenl rétablîmes la . BUÎ' 1?3 colonnes et les convois i. f alleman a s et regalent les troupes dispersées aque et fîmes d une pluie de projectiles. Un prisonnier allemand déclara : :mes à l'est do ,T "Le même ne résisterait pas à cela JNous ne savons plus où nous cacher." aneviue. La marche en avant sur la Somme ei plus de 5000 d autant plus importante que les Allemands Moyenneville. accoptorent^ la bataille et qu'il ne peut avoir question de surprise. pus avançames L'ennemi s'était puissamment organisé et ion de Neuf on comptait qu'il offrirait une résistance 'ennemi. Nous aCl-^rnee. II^ recula cependant déjà la se-+i * conde journée sous nos coups et actuelle- Bt capturames ment il se replie sérieusement-et av&; moins d'ordre qu'il ne l'aura espéré. avançâmes nos Vers j>AiIette. mille et fîmes LONDRES, 23 août. Reuter apprend du quartier général français en date du 22 cou-. rant: -s enV1" Hier la poursuite continua pendant toute après-midi et pendant toute la soirée. Nous yetîe oncunpnt atte'gnimes l'Oise et Sempiguy juste au ' 11 moment ou l'ennemi fit sauter les ponts. jx, Epagny, I lus au sud les Allemands commencèrent capturent a replier en désordre quand îious eûmes occupé Petit Maupas. Pendant toute l'après-. ,. niidi on aperçut de nombreux trains sur u ' 1 autre rive de l'Oise qui se dirigèrent à ançais étendi-- grande vitesse vers lo nord. Les arrière-gar-iruée sur tout 8S ennem^es combattirent' avec acharnement ^ ta- ^ pour sauver la grande quantité de niatériel Matz et 1 Oise de guerre, mais tous leurs efforts furent puis son em- vains. A la tombée de la nuit nos troupes A l'est de marchèrent sur St. Paul. D'autres régi -,. , ments qui suivirent trouvèrent une niasse nés jusqu a ,a considérable da matériel d'artillerie lourde et do mitrailleuses. Notre artillerie et notre ls se rendirent cava,eno continuèrent leur marche. Bientôt on constata que la resistanco de l'ennemi, uns, iiagneux, se défendit principalement au nioyeiî , Pommiers. de mitrailleuses, diminua, quoique sur cer-■ent un maté- tains P°jnts resta très acharnée, notam-ment près de St. Aubin, au nord de la cote le et uise. 54g, 0ù des combats à coups de grenade mbrâmes plus eurent lieu. Pendant toute la nuit les prisonniers arrivèrent en groupes. Il est encore impossible de donner des chiffres, mais leur nombre doit s'élever à plusieurs milliers. Lterï Les Al •L'6nEemi eçmsidère que les positions occu-iWtirm» imr p^es ^ 5es divisions sc>nt très incertaines et .f il fonde par conséquent son espoir sur ses s repoussâmes divisions de seconde ligne qui ont reçu ordr? ittaques aile- do tenir à tout prix sCe ^ nJg cont;. aumont et la nuâmes notre marche vers l'Ailette à tra-iction sur les vers front rompu de l'ennemi. r remporta un i un bon mil- Un apQrçu de3 opérions. s fait un total LONDRES, 22 août. (Reuter.) Entre le iOOO faics hier 15 et le 17 août les troupes françaises et britanniques ont réalisé certains progrès "des d'une impor- deux côtés de la route d'Amiens vers Royo jeter un coup où elles se sont emparées de nombreux vil-endre. compte lages et où elles ont avancé leur ligne jus-tique réalisé j qu'à près de la lisière ouest do Roye. ns du secteur j Les Français réalisèrent aussi des pro " " i sur plusieurs points au sud do l'Avré et , ression de 15 cupèrent tout le massif de Lassigny, tandis ialisée par les qu'ils prirent plusieurs localités au nord de » il faut ajou- ce' massif. Ils entreprirent égal ment une srent à raison attaque locale réussie dans la fipfiU'éç d'Vvu-:

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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