L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 31 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fn10p0xw75/
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4Cme'Annèe IV® 1376 S cents MeïcirÈm si juillet i9ïs L'ECHO BELGE L'Union fait la Farce. Journal eï&ïotidïÉera «3as mai in ers fïoSljartcîe Belge est notre nom île Famille. Toutes les lettres doivent Être adressées au Rédacteur en CiieS: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollando fi. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les i i».ireaa de «-édaction: IV. Z. VOORBURCWAL 334-240, ... I Charles Berr.ard.tlenÊ Chantbrï. militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable I ^^stERDAM. Téléphones; 2797 et 177.*». , Comité cfle RMactlon : } Emile Painparé ' par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames; 30 cents la ligne. L'efsasim k Désespoir [ Dans la nuit du 19 au 20, comme cous ■ quenrc immédiat© de la victoire de Fo ■entre l'Aisne et la Marne, les troupes de v< ■ Bohm, qui avaient franchi cette demie I rivière le 15 et qui, depuis^ avaient vain ■ ment tenté d'étendre leur tête de pc-nt, r ■passaient sur la rive nord. Ils abandonnai©] ■environ 70 kilomètres carrés de terrain, ga ■principal de la cinquième grande offensr ■allemande dont nos ennemis attendaient v ■résultat décisif. Dans la nuit du 26 au 2 ■ exactement huit jours plus tard, von Boh ■ commençait, un mouvement de repli gener ■ et <e retirait de la Marne sur l'Ourcq. Cet; ■retraite forcée ne paraît pas s effectuer dai ■les conditions ni dans le temps que voi ■draient les Allemands, et il n'est pas.>w ■cert;. !i qu'ils puissent s'arrêter là où Ludei ■ dorff a décidé qu'ils s'arrêteraient. A ! flUiiprre on est toujours deux et Ludendor ■éprouve à ses dépens que Foch a égalemei Bgou mot à dire. C'est ainsi que Ludemdorf ■dans son communiqué du 29, commet l'in ■prudence d'assigner l'Ourcq comme limite d Hrepli allemand, dans le même temps que 1< ■Français franchissaient cette rivière à J ■hauteur de Fère-en-Tardeuois et s'empî Baient de cette ville. Les Allemands euj Binômes auront ainsi reçu l'impression que i ■retraite de la Marne est moins volontaii ■que le grand .quartier général ne veut bie K le dire. ■ Depuis plusieurs jours, obéissant à certai ■mot d'ordre, les critiques militaires allemand ■ les plus autorisés préparaient leurs lecteui là l'idée de ce mouvement de ,poncent-ratio ■en arrière"., Ils observaient facétieusemeu: ■ qu'opérant très ayant en pays ennemi Hin Ëdenburg et Ludendorff avaient de la plac ■derrière eux. Ên effet. Mais ce raisonneanen ■ne tient que pour autant que cette cancer ■tiration a lieu sans l'intervecition de l'en f rémi. D'autre part, la théorie du gage, en Icore récemment exposée par M. , le comte d ■Hertling au sujet de la Belgique, est tre' I solidement partagée par chaque boche pou I qu'il n'éprouve pas comme un dctmmag I personnel à la diminution de' ce gage. Dimi [ îiution temporaire? C'est qu'il ne croit plu f en l'infaillibilité de Hin-denburg ct^ di [ liudendorff. Il pleut des plaintes, des récla [ mations et aussi des conseils de ceux qu( Bffindenburg appelle avec mépris les stratèges do brasserie dans les bureaux de rédaction. l'A quoi les journaux se contentent de répon-fdre: non* ne sommes pas l'état-major. I L'Allemand sait, il sait, peut-être mieux ■quo nous, que Ludendorff. a été battu. Nous ■ sommes convaincus cependant que, malgré Isa défaite, ou plutôt à cause de se défaite, ILudesdorff attaquera. Il n'a pas recu'é pour fmieux 6auter, comme les critiques militaires lallemands voudraient le faire croire. Mais, [ayant été obligé d'abandonner le tremplin [de la Marne d'où il se proposait de ne faire qu'un bond jusqu'à Châlcnis, il va ohpisir un autre tremplin et risquer un bond nou-:Veau. En effet-, si Ludendorff retire de la [poche entre Sodssûns et Reims quarante divisions qu'il y avait entassées, ce n'est pas jpour les renvoyer dans .leurs dépôts. Ces fcuarante division», augmentées d'une ving-Itaine d'autres qui n'ont pas encore donné, ■rant se ruer sur un point'du front où le haut commandement allemand espère renouveler .la surprise du Chemin-des-Dames. Cette sur-feri^e est la dernière carte qui reste à Luden-'derff et il faut qu'il la joue tout de suite. Mai? l'offemsive sur la Marne et en Champagne devait c.tre également une surjïrise. Imn sa^ c& ^"i en advint. La sagesse do Foch avait tout prévu. 0ette fois, la sagesse de Foch est senne par une armée que la v.ie-Sfeim éloctrise; elle est également «ervie par Ja[démoralisation qui s'est emparée, de l'ar-gnée adverse. Et, cependant, si minime que soit la chance de Ludendorff, il faut qu'il la wurre parce que chaque jour qui s'écoulo la rend encore plus précaire. _ armée américaine s'est, en effet, révélée ». Ludendcrff dans sa qualité. De l'aveu des Allemands, six divisions américaines otat pris part a la bataille entre l'Aisne et la Marne, jpes six divisions ont fait 6000 prisonniers et pris cent canons. Elles ont montré un cran Bon les poilus français ont été émerveillés et gui a fait la stupéfaction de leurs adversaires. Demain ces nouvelles troupes se révéleront à Ludendorff d.ains leur nombre. Car fes six divisions qu'il a eues en face de .lui pe représentent pas la dixième partie des pFme.es ^américaines déjà fermées en France, >as la vingtième partie des armées qu'il trouvera devant lui avant le début du printemps prochain. Et comment prévenir leur inter-renitien m es n'est par une nouvelle offén-ive, par une sorte de coup de désespoir qui ■este sa dernière porte de salut ? f Offensive^du désespoir, c'est bien le mot. plie peut être, elle sera très certainement leriicle. Mais point si terrible dans son déploiement que n'a été celle du 21 mars, >cint si terrible par les conséquences d'un jeureux début que n'a été celle du 27 mai. j une et 1 autre ont été arrêtées cependant; ■ supposer le pire pour nous l'offensive al-emande de demain sera arrêtée également. alors ? ; Ainsi, même si par un retour de fortune ^probable l'Allemagne remportait une vic-oirfc demain, elle n'aurait fait que reculer n peu notre victoire qui est certaine. Mais 'oah, aujourd'hui, ne se contente plus de arer les coups, il riposte du tac au tac et vec quelle-vigueur ! Et, quel que soit l'en-roib choisi par Ludendorff, dédi-eux do refendre l'initiative à un adversaire qui pré-sid la conserver, pour frapper son coup, 'och saura l'y suivre si même il n© l'y pré-, Le 18 juillet' dernier a marque un enversement dans la situation militaire et, ;W>i qu'il^fasse, Ludendorff est impuissant «•armais à redevenir le maître de l'heure. Chartes Bernard, j Iss Belges et las prisonnier; „ alliés en territoire «hé. & >n Aiissi pénible soit leur condition, les Belge re du territoire envahi n'en secourent pas moin e- les prisonniers alliés. Cet extrait, tiro d'uni e_ relation de la vie à Saint-Servais (Namur), ci ^ fournit une nouvelle preuve : n compatriotes savent donc ce qu'il ci coûte de vivre sous la hotte allemands. Il: voient toutefois journellement de plus mal P heureux qu'eux. J'entends parle des, prison i, nier s russes. Il y en a dans notre région. Commi m ils cont maigres, affamés, tristes et. . roués d( il coups 1 ,,Lorsqu'ils passent dans la rue. ils vous fon 1S pitié. Leurs regards ne se détachent de veuî l_ que lorsqu'ils ont reçu quelque chose. ,,On ne comprend que trop hien ce qu'ils n n'osemt même pas demander librement. C'esl 1* en cachette qu'on leur passe" quelques pommes, a des bonbons, du pain d'épices fabriqué avec [f du son, des cigares, du ta bac et parfois des it tartines (mais celles-ci sont si rares en ce mo-p ment). ,,Leur reconnaissance pour les :.ôtres_ ef?t sans bornes'et ce no sonfc certes pas ls prison-u niers russes occupés chez nous oui auraient :G- tendu aux Allemands un rameau d'olivier! a ,,11 y a eu aussi plusieurs convois de prison-.- niers italiens. La plupart d'entre eux mou-raient littéralement de faim. Ils priaient, sup-a pliaient qu'on leur passât quelque nourriture; ^ ils jetaient des montres, des chaînes, des bagues, des guêtres par les portières pour obtpnir n quoi que co soit. ,;On fit l'impossible pour leur venir en aide, n mais on leur rendit tous les objets précieux s qu'ils avaient offerts. Que c'est triste, nous ,6 dit-on, d'avoir un garde-manger presque vide en présence de pareille détresse !" t t—«'O '■ 'SB i ; [ [e monopole lie la presse réservé : aux „altiïistes" flamingants. e P 1 D'après le compte rendu très sommaire de r la-séance du 6 juin 1918 du pseudo-Conseil de 3 I Flandre un: ,,M. A. Brijs, fondé do pouvoir - f pour les affaires de presse (!•?), a fait un rap-3 ,■ port complet sur la presse do propagande poli-) tique et documentaire dans le pays et à . l'étranger, ainsi que sur l'institution d'un très ; important service d'archives*"de la press», mis ; à la disposition du Conseil". Ainsi donc l'argent des Belges, aussi biefa celui que l'envahiseur prélève légalement que celui qu'il extorque, par la force, aux administrations provinciales belges, est mis à la. disposition d'une assemblée do comparses, ne tenant son mandat que d'elle-même. Or, ces usurpateurs, non contents d'applaudir aux rigueurs de l'ennemi qui a réduit au silencp toutes les voix de l'opinion publique, | s'emparent du bien des opprimés pour organiser, contre eux, une offensive intellectuelle faite de sophismes, de paradoxes et do mensonges.On no peut imaginer do conduite plus do-loyale, de plus noiro trahison. Les Belges, pourtant, âuroîit été réconfortés en lisant, dans cette même presse, les déclarations du ,,chargé de pouvoir pour l'industrie et le travail". Ce personnage a déclaré que le service des brevets, des marques de fabrique et des marques commerciales "subit un retard considérable, de deux années au moins, à cause de l'attitude ,,faussement patriotique" (sic) des fonctionnaires qui ont fait grève plutôt que de collaborer à la manoeuvre séparatiste. La grands illusion. La ,,Kolnische Volkszeitung" reproduit le 23 juillet la déclaration catégorique et loyale de M. Cooreman, .président du Conseil des Ministres de Belguo, que les Centraux doivent considérer comme éciite sur le granit de la volonté nationale belge : ,,La Belgitfue ne veut pas d'autre paix qu'une paix do l'honneur et du droit. Elle repousse l'audacieuse théorie, prononcée dernièrement au Rc.ohstag, de faire de la Belgique un gage entre les mains de son débiteur, qui demande de la Belgique des garanties contre son agresseur. Au sujet de la réorganisation des relations entre les Etats, la- Belgique ne se prononcera qu'en accord complet avec les puissances, qui luttent avec elle pour la cause dû dro;t." Le journal allemand ajoute: .,Si le premier ministre belge devait avoir hésité peut-être de faire, de sa propre. initiative, la déclaration ci-dessus, les grands alliés de la Belgique lui auraient bien fait comprendre ce qu'il convenait de dire. Comme M. Cooreman, ce qui n'est d'ailleurs pas étonnant, exprime la^ fidélité absolue à l'accord avec l'Entente, à notre tour nous exprimons catégoriquement la Vieille vérité qu'une future Belgique ne peut être créée et no sera pas créée sans que l'Allemagne ait dit un petit mot important dans cette question. ' Ou M. Cooreman en doute-t-il parfois?" Que les Allemands peuvent s'en référer à de ,;vieilles vérités", c'est là leur grande illusion. Tous les Belges ont la foi profonde que la statut futur de leur pays ne dépendra en aucune façon de ceux qui ont violé îa neutralité belge mais qu'il sera dicté de commun accord avec les mandataires réguliers du peuple belge par les Alliés victorieux. Croix Rouge de Belgique Vciiic de cartes-jxtstaies illustrées et Pr.G Belgica du Bur. de pro- j pag. patr. ,,A. p. 0." de Zwolle: 8e versement pour 1 lit d'hôpital fl. ô.OO ■ — m lliil^1' " Q ■ iplBiim ■ // y a un an 31 juillet. 1917: Les Français occupent Bixschoote, les Britanniques Labasseville, ' & t (. en stracte, Verfi - en. IloeJ:. Frczenberrj, { Saint Julien, Pilken, Hoogc, Wcsthoeh et : Hollebeke. ] Les Roumains enlèvent les positions ennemies sur la rive dro>itç de la Fouina, dans ^ la région cle Boy ana «i En Belgique. La Fête Nationale eo lelgip occupée, L'indéfectible patriotisme des Belges restés au, pays n'a pas changé depuis tantôt quatre ans, et leur confiance dans la vic-1 taire finale et dans le retour à la liberté n'a L pas diminué. On peut le constater ernvoyant ; avec quelle touchante fidélité, avec queelle constance ils célèbrent chaque année notre Fête nationale. 5 Pour être entourée de moins de pompes ■ que jadis, pour constituer une manifestation moins éclatante même qu'au début de la guerre, pour être plus discrète, elle n'en reste pas moins touchante et n'en affirme peut-être que davantage 1 immuable persistance du patriotisme belge. On sait avec quelle sévérité les envahis- ! seurs répriment en Belgique occupée toute manifestation des véritables sentiments de-la part de nos populations; on se souvient de ce qui se passa en 1915... Cette année, les,!-autorités allemandes avaient, par crainte d'une surprise, pris les mesures les plus rigoureuses pour empêcher ou pour étouffer ' toute manifestation publique. Interdiction absolue au clergé, et cela sous els menaces les plus sévères, de célébrer les exercices du culte; fermeture obliga- i toire des églises; défense de former, dans les ; ' rues, des rassemblements de plus de cinq per- ; 1 sonnes; défense d'arborer publiquement rien ; < qui rappelât plus ou moins nos couleurs na- | ( ticnales; défense de circuler sur la voie pu- j blique pendant la soirée, etc., etc., telles ] étaient, dans les grandes villes du moins, les i dispositions prises par les boches. A Bruxel- 1 < les, à Liège ailleurs encore, les cafetiers ; avaient reçu l'ordre de retirer leurs terrasses « pour toute la journée du 21 juillet. De plus, j i les garnisons étaient partout consignées dans 1 1 leurs casernements et toutes prêtes à mar- ! 1 cher au premier signal.. je Empresscais-nç'us d'ajouter que tout ce f c luxe de précautions a été parfaitement inu- t tile. % Car eliLes^ont été impuis Gant sa à em- c pechea* le peupîe belge opprimé de célébrer c — à sa façon — mais de céléibrea* tout de j J même notre Fête nationale. j c ' Il n'y a pas eu de cortèges, il n'y a pas eu ! s de Te Deum, il n'y a pas eu de drapeaux, il { ( n'y a même pas eu aux boutonnières et aux ; c corsages le moindre petit insigne aux cou- j t leurs de la Belgique. | n Mais on a cessé tout travail, et l'après-midi on s'est preanené dans les rues de nos ! a villes en affectant de considérer ce jour-là ' ' comme un jour férié. On n'a pas manifesté, i p mais chacun avait arboré sa toiletté la moins ; o défraîchie», sa plus propre défroque, sur la- , quelle on a.vait épingle soigneusement une ! n fleur naturelle. Et la fête était sur tous les | c, visages, qui ravonnaient d'espoir. ' v Le soir, comme on ne pouvait sortir, < chanta la Brabançonne, le Lion de Fland et la Marseillaise chez soi, en famille, me les fenêtres grandes ouvertes, pour que 1 boches n'en perdent pa6 un mot ! Grâce à la prudence et aù bon esprit d populations, on ne signale nulle paît d'i cident regrettable. Pourtant, nous savo: qu'à Bruxelles, clans le quartier de la ri Haute, deux policiers boches en civil q voulaient pénétrer dans une maison où l'c chantait se firent rosser d'importance p< les'habitants de l'immeuble. 'Mais est-ce bie là un ,,incident regrettable"? Au Litnbourg L'ancienne et si pittoresque petite vil. do Léàu, qui attirait autrefois les vieiteu; et les archéologues par ses grâces archaïqu< et dont plusieurs édifices étaient d'une il contestable antiquité, vient d'être malhei reusement dépouillée- de quantité d'ol jets de .la plus haute valeur et qui const buaient pour les étrangers des curiositf inappréciables et pour les habitants eu> nêmes de précieux souvenirs du passé. En pressons-nous de dire que les voleurs n >ont autres que les autorités allemandes. C'est dans l'église Saint-Léonard, qi late clu XIIo siècle et qui contient, comm m sait, de nombreuses et anciennes oeuvre l'art, que l'instinct- de vol et de rapine qr lis-tingue tout particulièrement la rac : celle s'est manifesté dans toute son an >leur. Les misérables ont réquisitionné pou itre enlevés et livrés à la fonte tous les ol ets en métal — et ils sont nombreux — jui faisaient de ce sanctuaire respecté un nerveilieuse galerie d'art. Sans égard pou eur caractère sacré, non plus que pou eur mérite artistique, ils n'ont pas crain le s'approprier le grand bénitier eu cuivr [ui se trouvait à l'entrée et qui était d-reizième siècle, un' bel ouvrage en fer forg ui décorait la voûte et représente la Vierg-ntourée des anges, un magnifique chande icr lampadaire à plusieurs branches, hau !o six mètres et tout en cuivre, décoré d-tatuett#3s d'une expression, merveilleuse e ue.l-ou attribue à Renier van Thienen, e-e nombreux objets dé .diuanderie qu lisaient de la sacristie un véritable peti' îusée : encensoirs, lanternes, chandelier! e toutes formes, dont plusieurs étaient trè nciens, et enfin une superbe et grand< r°ix en cuivre do?it on se servait dans le: rocessions solennelles et qui remonte, dit-n, an douzième siècle. Les boches, on le voit, n'y vont pas de îain morts ! Inutile de dire que l'émotion lusée à Léau par ce vol éjionté, est/ trèe ive. ' • L®s opérations militaires. Les Allemands reculent encore, Malgré la résistance de l'ennemi les Franco-Américains progressent ■quand même. — Srand-Roioy, Sugny, Sergy, Ronchères et la colline de Chalmont sont occupés. — Viilc-sn- ïardanois est menacé. — Le Iront se trouve déjà à 20 kilà~ mètres de Château-Thierry. — Un butin considérable abandonné par les Allemands. — L 'opinion de tord Curzon. Un succès britannique vers Morlancourt. La situation sus* tes autres fronts. La confre-offensire des alliés. Los Français enlevant Grand Rozoy, Cugny ia colline de Chalmont, Sergy et Konchères. Les Ecossais s'emparent du château et du parc de Buzancy. (Communiqué officiel.) PARIS, 29 juillet. La journée fut mar quée par de très violents combats sur toul le front au nord de la Marne. Les Âlle mands, dont la résistance s'est beaucoup accentuée, nous ont disputé le terrain piec par pied et tentèrent de nous refouler pai de nombreuses contre-attaques. Mais nos troupes repoussèrent toutes les attaques et réalisèrent de nouveaux progrès. A la lisière du village de Bezancy le3 Ecossais se rendirent maîtres du pârc et du château et ils maintinrent leurs positions en dépit des tentatives réitérées des Allemands en vue.de les refouler. A l'est de Plessier-Heleu et d'Oulchy-le-C'hâteau les Français dépassèrent la route de Château-Thierry, enlevèrent Grand Ro-îoy et Cugny et s'emparèrent par une attaque brillaiite de la collinfc de Chalmont, où ils firent 350 prisonniers. Sur la rive droite de l'Ourcq les Français étendirent leurs progrès au nord de J?ère-gn-Tardenois et pénétrèrent dans Sergy. Plus au sud "ïtonchères tomba entre leurs mains. Sur l'aile droite les Français dépassèrent !a route de Dormans à Reims, au sud de Vil-ers-Agron, et gagnèrent du terrain à l'ouest-le Bligny et de Sainte-Euphraise. En Champagne des attaques allemandes, iu sud du Mont-sans-Nom, demeurèrent .ans résultat. Succès britannique vers Morlancourt. ( G ommu n iqu é o f fi ciel. ) LONDRES, 29 juillet. Dans la nuit du Î8 nous fîmes 143 prisonniers et capturâmes !6 mitrailleuses dans de petites opérations Dien réussies dans le secteur de Mari an-;ourt. .Nous atteignîmes tous nos objectifs ;t nous repoussâmes trois contre-attaques lu cours desquelles nous infligeâmes des >ertes à l'ennemi. En dépit du temps nuageux nous lan-:âmes le 28 dix tonnes de bombes sur des •épôts de munitions, des gares et cantonne ments vers Douai, ArméntièreSj Bapaume et Châulnes. Neuf appareils ennemis furent abattus. Quatre avions britanniques ne rentrèrent pas au camp. Les Américains enlèvent Sergy. (Communiqué officiel américain.) LONDRE'S, 29 juillet. De furieux combats sévirent sur la rive septentrionale de i l'Ourcq. Le village de Sergy, pris et repris à quatre reprises, demeura finalement entre nos mains. v Le commentaire Havas. PARIS, 29 juillet. La retraite des Allemands au.nord de la Marne continue. Sur l'aile gauche l'armée Dégoutte réussit à prendre pied1 sur la rive nord de l'Ourcq. L'ennemi tendit des efforts désespérés pour arrêter l'avance des alliés dans ce secteur en détruisant tous les ponts et en disputant le terrain pied par pied'. Mais cela n'empêcha nullement la chute de Fère-en-Tar-cleno-is, qui constitue une bifurcation de voies ferrées très importante. Sur l'aile droite les progrès furent tout aussi importants.- Les fantassins français Icngént la route de Reims à Dormans et ont approché les abords de Ville-en-Tardenois. La libération du Tardenois avec ses deui centres Fère et Ville est donc imminente, en dépit de la résistance systématique de l'adversaire. . Par l'occupation de Fère Château-Thierry se trouve actuellement à 20 kilomètres du front. Etant donné que la Marne a été nettoyée sur une bonne profondeur, la voie ferrée de Paris à Nancy pourra être à nouveau employée.Il faut ajouter que le butin fut partout considérable, surtout en locomotives du génie. Les Allemands purent emporter les pièces de calibre léger, mais ils durent abandonner les. pièces lourdes. Les troupes alliées trouvent d'importants dépôts de munitions que l'ennemi ne détrui- ! ?it pas avant sa retraite. Les récents succès alliés. PARIS, 30 juillet. La retraite de Penne- • mi continua hier sous la pression irrésisti- i bie des troupes alliées. Nos progrès quoti diens représentent en moyenne 3 à 5 kilo mètres. Il est impossible de fixer les limite de cette retraite, mais elle 6'arrêtera pro >n bablement aux hauteurs boisées sur la Vesle re Les résultats obtenus, dont les comm uni •is1 qués .parlent avec beaucoup de modération £3 sont absolument satisfaisants. Sur l'ail gauclie les Allemands tendirent tous leur efforts pour arrêter l'avance de nos armée 1_ en détruisant tous les ponts et pontons con ls duisant vers Fère-en-Tardenois et en nou disputant chaque lambeau de terrain. Mail 11 leur résistance opiniâtre fut vaine. Nou 11 pénétrâmes dans la ville par l'ouest et pa: Lr le sud et nous nous y consolidâmes. llx A droite nous étendîmes nos progrès ver: Ville-en-Tardenois, d'où nous ne somme plu: éloignés que d'un kilomètre et dans laquelli nos éléments avancés auront certainemenl c pénétré peur le moment. •3 Le nombre restreint des prisonniers aile ,3 mands s'explique par le fait que nous avan-L_ çons avec une prudence extrême et que les L_ Allemands ne font couvrir leur retraite que par de faibles effectifs, voués à un sacrifice -certain et auxquels ils donnent ordre de ;3 tenir jusqu'au bout, pour donner l'occasion a ugres de l'armée de se mettre en sécurité. Les pertes de l'ennemi sont donc plus fortes Q en morts et blessés qu'en prisonniers. Il abandonna" en outre un butin considé-i rable, surtout des outils appartenant au gé- 0 nie et aux dépôts de munitions. Il abandon-3 na également des pièces lourdes mises hors 1 d'usage. 0 Le président- Poincaré visita le front liiei après-midi. M. Clemenceau se rendit hier à Epernay, où il remit la fourragère au 33e r régiment colonial, qui, après avoir contenu vaillamment l'ennemi, eut une part glorieuse dans les combats qui sauvèrent Eper- 0 nay-. l" r Los troupes franco-américaines découvrent les k fondations d'un cancn à longue pcrtéo. 3 LONDRES, 30 juillet. (Reuter.) On an- J nonce de Paris : 5 Le „New-York Herald" signale que les 3 troupes franco-américaines ont découvert _ hier les fondations d'un deuxième canon a t longue portée, cette fois à Nanteuil-Notre- 3 Dame. Tout démontre que le cànon a été 1 enlevé en toute hâte. Les fondations - se l trouvaient dans une excavation de 5 nôtres [ de profondeur et 14 mètres de largeur. Un jeune aviateur américain descend l'appareil , mônté par l'auteur de la cltuîe de Cuynemer. ! LONDRES, 30 juillet. (Reuter.) On an-. nonce de Paris : L'y,Echo de Paris" publie une correspondance du front qui décrit comment un jeune aviateur américain, nommé Avery, au front ' depuis à peine quelques jours, abattit le 2o iuillct, au cours cle son premier combat aérien, l',,as" allemand Menkhoff, qui avait déjà remporté 44 victoires. , Menkhoff ne fut pas blessé et fut étonné lorsqu'il apprit que son a-ppared avait été abattu par un Américain occupant un ,,spad" français. Menkhoff provoqua la chute de Guynemer. Il rendit hommage à cet aviateur français et déclara qu'il appartenait à une classe spéciale. Il avoua ensuite que, si la mitrailleuse-do Guynemer avait fonctionné normalement, le jeune héros n'eût certes pas été abattu. Le retour vers les régions reconquises. LONDRES, 30 juillet. (.Reuter.) On mande de Paris en date du 29 juillét : £<',,Excelsior" annonce qu'un grand nombre de réfugiés se préparent à retourner vers les régions reconquises et que les autorités militaires ont déjà accordé l'autorisation pour le retour des réfugiés vers les districts de Marolles, Aiitfyeuil-en-Valois, Villeneuve-sous-Thury, Anthilly et Gore. Plusieurs commissions qui s'occupent du rapatriement sont accablées de demandes pressantes de personnes qui désirent retourner vers leur maison et leur foyer et reprendre, si possible, leurs occupations antérieures.L'opinion de lord Curzon sur la victoire des alliés. LONDRES, 29 juillet. (Reuter). A un banquet à Londres lord Curzon déclara, en j réponse à un toast en l'honneur du cabinet de guerre, que les événements des deux dernières semaines sont d'une signification mondiale. Cette campagne n'est pas moins significative et probablement plus significative que la première bataille de la Marne. L'Allemagne ne réussit pas à porter le knock-out. Il est encore prématuré de parler d'une victoire, mais le soleil luit à présent à l'horizon qui fut d'abord nuageux.M. Curzon rendit hommage à la brillante stratégie de Foch et au travail des Américains. Il parla de l'attitude du peuple et du gouvernement britanniques et croyait qu'on pouvait être unanimement d'accord pour déclarer que la fermeté demeure inébranlable après quatre années de guerre. La guerre a accéléré la solution de la question de la fédération impériale. Les. nations-soeurs doivent avoir voix au chapitre dans les grandes décisions, tout comme leurs soldats ont une par dans les grandes décisions sur le champ de bataille. * Commentant les événements des deux dernières semaines, lord Curzon dit que l'enne- ( ! mi avait perdu durant les premières heures t de la mêlee plus de p/risonniers, de blessés et de morts qu'on ne pouvait se l'imagine^. Il perdit l'initiative et le-moral ainsi que le prestige de ses troupes fut entamé. Nous autres, poursuivit lord Curzon, nous avons sept millions d'hommes sous les armes et trois millions qui servent à l'étranger. "Les alliés ont trouvé leur génie en Foch. Nous avons toutes les raisons d'être fiers de nos alliés américains, dont l'intervention fut accueillie avec tant de mépris. Cette intervention eut une influence électrisante. Elle fut d'une valeur morale pour les alliés et aura encore de plus grandes conséquences pour l'ennemi. Lord Curzon rappela l'aide importante que l'Angleterre apporta aux alliés. L'An-3 gleterro a alimenté, vêtu, financé les alliés et fut leur fournisseur général. Nous avons fourni aux alliés tout ce dont ils eurent besoin. Nous vendîmes et .mîmes , en gage nos valeurs dans ce but et subîmes i beaucoup de pertes. Quand nous envisageons 3 | nos services industriels il faut avouer qu'il j est remarquable que notre armée soit si - grande. î Au terme de quatre années de guerre noua ; aspirons à la paix, pourvu que ce soit une 3 paix honorable. Mais après quatre années : on nous retrouve décidés comme au premiier jour et nous manifestons avec nos amis et > alliés une vitalité qui n'a pas faibli un 6eul i instant. Nous poursuivons notre route avec > une confiance inébranlable dans la justice de notre cause. Les opérations en Albanie. Vaines tentatives ennemies. (Communiqué officiel.) » ROME, 29 juillet. Près du pont du Kucx nous brisâmes de nouvelles tentatives ennemies en vue de progresser. Les opérations en Sibérie. Nouveaux succès des Tchéco-Slova^ues. — Ils ocoupent SJmakovka. VLADIVOSTOK, 27 juillet. (Reuter.) Les Tchéco-Slovaques ont ooeupé Sjmakov-ka, à 200 verstes au nord de Nicolaiëfsk. Ils capturèrent plusieurs mitrailleuses ainsi que de nombreux qbus, des bombes, des appareils pour gaz asphyxiants et 200,000 cartouches. La position d'Horvath, VLADIVOSTOK, 27 juillet. (Reuter.) Dans une proclamation du général Horvath publiée aujourd'hui il est ordonné à tous les départements officiels administratifs, judiciaires, financiers et autres de la province côtière de reprendre leurs travaux et do s'adrosser, au besoin, au cabinet du général Horvath. La compétence de plusieurs départements étant discutée depuis des mois, cet ordre peut provoquer un différend entre Horvath et les autres gouvernements provisoires en Sibérie. Des élections communales ont "lieu. Les trois-partis en présence sont ; Jes bolsche-i viks, qui sont partisans du rétaMisseraent du soviet; les socialistes modérés, qui appuient le gouvernement provisoire; et les cadets, qui appuient Horvath. Les opnr?tirr?«î en Palestine Succès des Sikhs. (Communiqué officiel.) LONDRES, 29 juillet. Sur le littoral en j Palestine les Sikhs réussirent un raid, firent des prisonniers, capturèrent du butin et infligèrent des pertes à l'ennemi. Les opérations en Arabie. Succès arabo. (Communiqué officiel) LONDRES, 29 juillet; Au sud de l'Hed-jaz, les Arabes attaquèrent un-détachement turc. Ils en anéantirent une partie et firent prisonnier le reste. iwiir r* " o * «in■ —' i Ess Oelglsiite Un télégramme du Roi Albert, LE HAVRE, 29 juillet. Le Roi Albert répondit de la sorte aux télégrammes des -parlementaires belges: # > ,La Constitution octroie un rôle essentiel au Parlement. Je constate, avec bonheur, que des membres du Sénat et ae la Chambre sont venus collaborer au Havre avec le gouvernement et qu'animés de cet esprit d'union, dont nos compatriotes en territoire occupé donnent un exemple vraiment admirable, ils travaillent à préparer la solution des problèmes qui assureront la restauration de la patrie." En France» L'affaire CaJIIaux. LONDRES, 30 juillet. (Reuter). On lit daus le ,,Petit Parisien": Le bruit que la juridiction militaire transmettra l'affaire Caillaux à une Haute Cour circule avec persistance. Néanmoins aucune décision officielle n'a été prise encore à ce sujet. * * * Le procès Malvy. M. Viviani comme témoin à décharge. PARIS, 29 juillet. (Reuter). Au cours des débats de l'affaire Malvy M. Viviani fit une déposition à décharge. Il déclara qu'il avait été appuyé pleinement par le ministère de l'intérieur et que M. Malvy appliquait rigoureusement la loi sur la dé-nâturalisation. A ce sujet il cita de nombreux cas, tel que celui d'un Allemand qui avait dans son domicile un appareil de télégraphie sans fil et des pigeons voyageurs et qui fut dénaturalisé, bien que le ministre de la guerre s'y était opposé sous prétexte que l'individu était fournisseur de l'armée. Au sujet des diverses accusations formulées contre Malvy, notamment celle qu'il aurait appuyé financièrement le ,,Bonnet Rouge" et qu'H avait été l'ami d'Abnerey-da, M. Viviani déclara qu'il avait fourni ces fonds lorsque le Bonnet Rouge" menait encore une campagne patriotique et que les subsides furent retirés dès que.îe journal commença à manifester des sentiments germanophiles.Viviani déclara enfin qu'on entachait la gloire de la France par de pareilles poursuites.M. BriancL déposa également , un témoignage.M. Ribot défendit ensuite la politique de son gouvernement et déclara que, dans les

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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