L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1332 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 11 Dezember. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cj87h1fq00/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

15cii,c Annee : p^o. 779 & cents i^narscis il ÊBécerrafor© ïï&flQ L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal Quotidien du malin paraissant en Hollande Belge est noire nom de Fammt. l u si s u n tan su ruiner «J" ■""" UXJI Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: j »•"*««•• Charles Herbleî, ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration eu journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdsm Téléphone: 177S. Abonnements; HcSîande H. 1.50 par mois. Etranger H.2.00 par mois Annoncées 15 cents, la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. De la force La prise do Bucarest a provoqué dans toute l'Allemagne des manifestations enthousiastes. Il ne s'agit point là cependant d'un événement militaire d'une portée capitale et là retraite de l'armée roumaine laisse intactes les forces de la France, de l'Angleterre, de la Russie et de l'Italie. Ce sont ces forces que l'Allemagne devrait battre avant de pouvoir s'attribuer la victoire.- Or, se3 offensives à l'Ouest se sont brisïes sur la Marne, sur l'Yser et sur .Verdun, et son offensive à l'Est s'est enlisée dans les marais de la Pripet. Recommencer une fois encore à pousser le rocher de Sysiphe au sommet de la montagne pour l'en voir redescendre au risque d'être écrasé par son poids est une entreprise que l'Allemagne n'envisage pas sans effroi. Aussi la joie des Allemands est causée bien moins par les perspectives de guerre que leur ouvre la prise de Bucarest «t qui sent nulles, que par cette pensée naïve et quasiment attendrissante que ce succès incline les allés à consentir enfin à le rs conditions de paix. , Les alliés n'y, pensent pas. Et pourquoi y penseraient-ils? Trop de sang a été versé, oui, mais c'est ce sang même qui féconde la résolution unanime des pays de l'Entente à tenir jusqu'au bout. Parler de paix, dans les conditions actuelles, .c'est un outrage à nos morts comme l'a dit récemment à la Chambre française M. Briand. Ces morts, êj. effet, ne veulent pas avoir versé leur sang en vain. Ce sang a coulé pour la cause du Droit et de la justice; il faut que la Justice et le Droit triomphent. Qui ne voit que la force oppressive de l'Allemagne, en un de ces moments comme celui-ci où lui sourit la fortune des armes, ne se justifie aux yeux de l'immense majorité des neutres par son seul succès? Les exactions,' les meurtres, les incendies, les pelages,tous les crimes de l'Allemagne, bien loin de manifester son infamie, manifestent au contraire son génie d'organisation et sa volonté tenace de gagner la guerre. Au contraire, les mesures hésitantes et tardives que prennent les Alliés dans un but de conservation sont exploitées contre eux sans vergogne. Quand les Allemands coulent un navire avec son équipage et ses passagers on se dit : ce sont les horreurs de la guerre. Mais que les Anglais s'avisent de retarder ii. courrier et voici un tollé général contre ces tyrans qui attentent aux droits les plus sacrés de l'humanité. Certes, la violation de la neutralité de la Belgique était un crime. On serait mal venu de contredire là-dessus M. de Beth-mann-Hollweg lui-même. Mais, grâoe à ce crime, l'Allemagne a failli réussir. AH ! si elle avait réussi tout à fait, c'est-à-dire si ce crime n'avait pas été en même temps une. faute, comme on eût tôt fait de l'appeler un coup du génio. Au contraire la lamentable | et risible aventure grecque ameute contre I nous oes amis universels du suoccs.. A cha- j que sûreté que l'Entente demande au cabinet d'Athènes c'est un sabbat infernal ! dans toutes leurs gazettes. Et cependant la situation était bien simple. Le jour où il plût aU roi Constantin de tenir pour un cnui'on de papier le traité d'alliance de la Grèoe et de la Serbie, il eût fallu supprimer ça gouvernement qui se déclarait notre ennemi. L'Allemagne n'eût pas hésité un moment et, vingt-quatre heures après, ses troupes eussent occupé Athènes. Aujourd'hui? Quelques centaines de marins français et anglais sont allés donner dans le lâche guet-apens tendu par Constantin et ses agents. Ce3 ,,vêpres athéniennes" ont coûté la vie à deux cents de nos braves et à un millier de Grecs. "Est-ce les [victimes qu'on plaint? Non, la sympathie va aux bandes féroces qu'on a vu le couteau et la matraque à la main se répandre par les rues aux excitations des popes, des officiers et des fonctionnaires criant: ,,Tue! tue!" pour la grande gloire de Constantin. Et cela c'est notre faute. Le jour où : tous aurons infligé aux fauteurs de ces troubles, sans en excepter les instigateurs j si haut placés qu'ils soient, la punition adéquate à leur crime, ce jour-là nous aurore avec nous cette opinion flottante qui s'attache aux forts. Non point que nous ne la méprisions profondément, mais nous 21-e pouvons par notre faiblesse lui donner droit de mépris sur nous. Considération accessoire si l'on veut. Nous lie nous y attardons un moment que parce qu'elle est intimement liée à la seule consir dération qui compte : vaincre. Pour vaincre, pour jeter bas un adversairé qui a su agglo- j mer en un bloc, mû par une seule volonté que n'entrave aucune loi morale, des nations guerrières qui représentent un réservoir d'hommes quasi inépuisable, il nous faut, par plus d'unité et par plus d'éne'r-gie, coordonnant à notre tour les résistances inépuisables des puissances de la coalition, Apposer la force à la force, la volonté à la volonté et la rigueur à la rigueur, ne laissant pour compte de nos ennemis que la barbarie qu'il nous répugne de pratiquer et qui, par surcroît, e6t toujours une faute politique. Déjà cette unité de commandement sur i ■ l'unité de front avait commencé de donner J j d'excellents résultats pendant l'été dernier. ; ( La participation de la Roumanie à la guerre avait été comme la récompense d'une tac tique qui nous avait valu des victoires importantes à l'Ouest comme à l'Est. Pourquoi, dans la directio'n même où s'engagèrent les armées de la Roumanie, a-t-on paru s'écarter d'un principe inflexible? Ce n'est point le moment de ratiociner là-dessus et l'histoire qui se forge pendant la guerre ne s'écrit qu'après. Cependant les mécomptes ont été tels qu'il n'est pas possible que la leçon, une fois de plus, soit perdue. Les événements politiques en Angleterre et en France font naître les meilleurs espoirs. La guerre commence — et ce sera la seule façon de la finir au plus tôt. Charles Bernard. ■ i -rg n Pour la Noël et les Et rennes ù'e nos soldats au front Montant des listes 'précédentes: fl. + 722.90 fr-s. Pour que le professeur Robert Macaire apprenne à jouer au jacquet 0.50 fl. E. P. 0.25 Pour le Dutbeltje Belge A l'occasion de la dissolution du Football Club d'Onde-Mirdum au départ du Gaas-terland 6.25 fl. tes déportations ie Slips Du ,,Journal des Débats" : La protestation indignée do M. Vanderveldo trouvera un écho répété chez tous les peuples civilisés, dans toutes les classes, sans distinction d'opinion. En sera/t-il de même chez les social-démocrates allemands? En s'adressant à l'Internationale officielle qu'il dirigeait jadis, M. Vandervelde invoque une divinité morte. Ce n'est pas nous qui le disons; cette fin de l'ancienne internationale est proclamée à la fois par la majorité et lu minorité extrême des partis socialistes austro-allemands. Dans un article du ,,Kampf", Félix Adler écrivait ironiquement que l'internationalisme n'avait plus qu'uno existence factice dans les archives de M. Huysmans: toute sa vitalité s'était réfugiée à Kienthal. Et au moment même où M. Vandervelde fait entendre le cri de sa conscience d'homme et de socialiste, M. Scheidemann, le chef des majoritaires allemands, dans une interview accordée à un journaliste hongrois, tout en annonçant que la guerre est appelée à renforcer considérablement en Allemagne 'le parti : socialiste, ajoute imprudemment ,,queia démo-j cratie socialiste s'est aperçue qu'elle avait ' exagéré l'importance do la pensée internatio- ; naliste, en méprisant la valeur des questions nationales", ce qui revient à dire que la solidarité internationale était un masque que les social-démocrates allemands appliquaient à leur visage, mafeque sous lequel, pour les esprits clairvoyants, transparaissait l'impérialisme teuton. Scheidemann ajoute „quo le' rêve de l'internationalisme n'est ■ pas entièrement détruit" mais qu'il aura peine à renaître, et surtout à se réaliser ! : Légende vraie. Il y avait une fois — dans Un petit bourg noyé dans les brumes de l'Yser — une grande bataille. S.coué par une main invisible, le sol trem- ; blait et s'ouvrait de déchirures béantes. Los tonnerres de choc crachaient, dans un tracas terrifiant, des gerbes do feu. Les soldats rivés à la dernière parcelle do terre do leurs aïeux mouraient mais ne reculaient pas. Derrière eux, les masures du village s'écrasaient sur !e sol ensanglanté, et, la nuit, siniàtrement, dans les ténèbres inquiétantes, les meules blondes devenaient d'imm>;nses torches. Dans les ruines fumantes, il ést une ombre encore, noire, spectrale, qui se meut. C'est le vieux curé do St-Georges que la rafale n'a pas emporté. Il a vu, de ses yeux meurtris pai les larmes, brûler les maisonnettes de sa petite paroisse,, chanceler et s'abattre la tour en ' aiguille de sa coquette église, s'écraser sur le sol les joyeuses cloches çie bronze qui jadis ! sonnaient ao\ jours de fête. Il a vu la mort partout et sa pauve raison s'en est allée Lo vieux curé eot devenu fou. 11 va, maintenant, sans but, lamentable, inconscient. Ses lèvres murmurent des mots incohérents, où l'on distingue des commandements militaires et des ,, Dieu vous bénisse" et ses longues mains décharnées tracent dans le vide de grands gestes mystérieux. Durant six longs jours, sa silhouette sombre so découpe sur les restes croulants des chaumières ot dés fermes, sur la route surélevée de Xieuport, que battent les fusils et les mitrailleuses, sur la digue de l'Yser, près des héros du 7e de ligne. Partout il défie la mort qui le coudoie, la mort qui saute, danse et papillonne autour de lui comme les feux follets dans lo> petit cimetière ravagé, la mort qui l'effleure toujours , mais ne l'atteint jamais. Un matin pourtant, un obus est venu frapper un pan de mur, qui s'est écroulé sur le pauvre vieux. La tête fracassée, il gît sous un moulon de briques, la face contre terre, écrasé, mutilé comme son église, comme son village, comme sa raison... Il reposé maintenant dans le cimetière, tout \ côto de son temple, près des héros du 7e qui tous Vont connu et qui ont été les artisans [le sa prophétie, lorsqu'il disait: ,.Les Allemands n'auront pas Saint-Georges!" . Carinc. En Belgique. So sprache von Bissing! Nous l'avons dit! A date fixe, von Bi sing fait proclamer dans l'un ou l'aut journal allemand qu'il est le plus grar homme du monde et que sa polit que en territoire occupé de Belgique es évidemment, sans rivale. Nous sommes < cet avis ! Mais von Bissing saisit jalousemei toutes les occasions de faire parler « lui. Comme si les déportations ne suffisaie] pas ! Nous trouvons dans une, gazette < Munich un article filandreux et dithyran bique où l'autour prétend que le vieu I gouverneur de Belgique est un ,,de ces o | ractères distingués prussiens" (sic)— ce qu à tout prendre, n-çus paraît être de l'h-i raour et d j meilleur. Nous côtoirons Partie et question sans en donner la traductioi D'après le journaliste bavarois il faut di tinguer dans l'oeuvre du gouvernemei boche en Belgique deux périodes distincte Lorsque von Bissing -débarqua à Bruxelh il étudia la situation du pays dans tous s; détails, Période de labeur qui amena vieux général à se renseigner surtout par lu même. Nous apprenons, ensuite, que von Bissir fit une découverte à coté de laquelle cel de Christophe Colomb est une douce pla santerie. En effet, le gouverneur découvr que, parmi les neuf provinces belges, quati étaient purement flamandes: les deux Fiai dres, Anvers et le Limbourg! Il n'arrêta pas au pays flamand ses décoi vertes déconcertantes et, à la suite de dur< nuits blanches, fit venir le chef de divisio du département de l'intérieur et lui ai nonça gravement qu'il y ayait aussi, en Be gique, quatre provinces wallonnes. — Mais, ajouta-t-il tout de suite, la pix vince de Braba-nt est pour la plus grand part flamande. Et il indiqua, au fonctioi naire un peu décontenancé par tant o science, que Bruxelles et Louvain • étaler des villes purement flamandes. Le fonctioi naire pensa: ,,Si Manneken Pis pouvai parler!", mais il se retint de rien dire. Imperturbablement, le vieux bavar< continuait. — A Bruxelles même, 150,000 habitant no savent pas un mot de français. Von Bis sing oublia de dire que 300,000 habitant ne savaient pas un mot de flamand. Comme on voit, von Bissing est de parti pris. C'est un défaut qu'il faut pardonne à son grand âge. ,,Bref, conclut-il, il y chez vous une proportion -entre Flamand et Wallons comme 4 est à 3. Puis il congédia le chef de division qu s'en retourna un peu étonné de ces éton nantes révélations ! Le journaliste poursuit : von Bissing in nom aussitôt. Comme les Flamands étaien en majorité, il'publia le texte de se3 procla mations en allemand et les fit traduire d'abord en flamand, ensuite en français C'était une importante victoire, car jusqu'à lor3 on avait fait le contraire. Puis, il té moigna à la presse flamande -1- qui ne &en tait, naturellement (sic), aucun enthou siasnle pour nous, un bienveillant accueil II s'occupa de connaître les désirs des Fia mands, de favoriser l'agriculture dans le centres flamands et de donner son atteu tion aux situations sociales, surtout à l'in dustrie en_ chambre. Il alla plus loin en core, — car von Bissing caresse toujour de grands projets. Comme il apprit qui sous le gouvernement de M. de Broquevil le il était de vigueur de n'exécuter jamai les lois créées en faveur de la partie fia mande du peuple belge, il fit examiner h possibilité d'appliquer ces lois. Il reçul l'approbation des Flamands pour les effort; qu'il tentaset prit la peine de les averti: qu'il ne fallait pas rêver d'un grandiose avenir,, mais qu'il était plus sage de fixe: leur attention sur l'importance de la petite industrie! L'âme de Jef Lampens, l'anciei: huissier préposé à la porte du cabinet qu'oc cupe von Bissing, remua dans l'ombre d'une teriture poussiéreuse: ,,Ce ne sont pas les plus beau?: oiseauj qui chantent le mieux", ricana-t-il. En effet. Von Bissing a l'air d'un oiseau ie proie et il chante, pour employer l'expression de feu Lampens, comme les vautours et les condors, d'une voix qui n'a rien de. musicale. v Le journaliste munichois, imperturbable suait sous l'avalanche de paroles qui descendaient sur son crâne luisant, comme ur puissant jet d'eau. Il nota que l'Allemagne soutint le sentiment national (sic) flamand envers et contre tous et qu'elle opéra quelques changements, nécessaires, dans e corps des fonctionnaires belges. Poui iliaque fonctionnaire wallon, en pays fla-nand, qu'on remercia, un fonctionnaire flamand fut nommé (voir no. de la ,,Miin-ïhener Neueste Nachrichten".) Le but était l'empêcher le gouvernement belge, à 'avenir, de pouvoir travailler contre la îationalité flamande parce qu'il sera diffi-:ile .de la déloger d'une position conquise !;. acquise légalement. lit ce sera impossible >crce que l'armée belge, quand elle rentre-a, comptera dans ses rangs 75 % de sol-lats flamands. Une constatation : von Bissing est donc >ersuadé que la Belgique restera belge et lue l'armée rentrera, le fusil sur l'épaule, dans le pays reconquis? Nous le remercie d'avoir formulé publiquement cette déc s_ ration re Plus j'avançai, dit von Bissing, plus çj mo parut nécessaire de marcher la ms dans la main avec les organismes flamant t mais il faut regretter cependant que ^ deux Flandres, qui appartiennent au ter ^ toire d'étape, ,,ne tiennent pas aussi for [e ment à cette administration qu'il le fa drait". Nous remercions encore une fois v ^ Bissing d'avoir fait ouvertement cette cc ^ statatiôin. Le3 Flamands des deux Flandi envoient donc promener les flamingai ^ brouillons sur lesquels l'Allemagne appi sa tyrànnique domination. 1' Savourez encore oe passage: ,,L'effe * principal porta sur. la lumière qu'il falh e apporter aux masses brutes flamandes. E l* sont devenues, en effet, grâce à l'action i 3' gouvernement français, très brutes, et il < ' difficile de les faire sortir de cet état, par '• que.le clergé, auquel le peuple tient bea ^ coup, vit plus ou moins dans la crainte < :s Cardinal Mercier ! e II faut cependant dire que beaucoup d'e 1_ clésiastiques flamands, et notamment i père jésuite, ont su se dérober à la pressi S riàp Malines et collaborent à la résurre ;e Won de leur nationalité. Le travail princip f- pour éclairer le Flamand est laissé à lt charge d'un comité, formé par l'administr e tion civile et le département politique. L" Le principe pour lequel von B sing travaille peut se résumer comr i- suit: il ne s'agit pas seulement < >s créer des circonstances qui réveillent d n espoirs, mais qui ^ préparent u: i- politique plus stable pour l'intérieur de 1- Belgique. On travaillera dans oette dire tion sans relâche. Quand on ajoute q->- von Bissing se donne la peine, sans toutefc e montror aucune faiblesse, de rendre su .- portable à la population le joug étrange 0 qu'il a mis en marche pour la plus grain t partie l'industrie totalement abattue; qu .- maintient la vie régulière d'un Etat so t les conditions les plus défavorables, on pe se faire une idée de la force et de la prude: lf ce qu'il a prodiguées à la Belgique pendai i ces deux années." s Si la situation n'était aussi pénible, no- - achèverions la lecture de l'article des ,,Mu: s chener Nachrichten" dans un formidab éclat do rire. Les neutres peuvent juger do la façc r dont les populations allemandes sont re: 1 seignées ! Et nous allons ici-même, en que s ques lignes, résumer l'oeuvre de von Bissii en Belgique, depuis le 2 décembre. 191-1 i réquisition d'un milliard de francs, de cir milliards de vivres et de matières première ruine du commerce et de l'industrie; obi - gation pour les ouvriers de chômer; meu t tre de miss Cavell, du capitaine Fryatt « . de plusieurs centaines de patriotes ; co: , damnations de millier;? de citoyens de toi âge et de foutes conditions à la prison < aux travaux forcés, instauration de l'escl, vage. Nous passons les méfaits de moindre in portance: tentative de jeter les Flamant contre les Wallons, manquement à la p; rôle donnée, visites domiciliaires avec fra ture de coffre-forts, etc. En un mot, von Bissing a ruiné un pa1 jadis florissant et, ayant pris tout ce qi pouvait servir les Allemands et l'Allemagn-il^ arrache, aujourd'hui, à leurs foyers 1< pères et les maris. Il est vrai qu'il a une excuse: ,,Je r suis, Messieurs, que l'exécuteur des haut< oeuvres. Les responsables sont ailleurs. C'est ce que nous avons toujours écrit. Ç ne diminue en rien la responsabilité de l'e clavagiste. V A SpuxeîHes Mark von Salm, l'ancien Belvaux d ,,Patriote", sollicite du gouvornement bocl: (qu'il sert avec une servilité touto prussienne une décoration ! Pour obtenir ce ruban de ! trahison — après l'argent qu'il touche chaqi mois de la Kommandantur — il a comment la publication d'articles en l'honneur de ,,Gui laume II, empereur méconnu" (sic). Si le kaiser savait par qui il est défendu s'empresserait d'ordonner que cette public: tion cesse. * * * Des informations erronées, concernant 1 mise en liberté de Nestor Wilmart, ont cil culé. Voici exactement la situation. So état de santé, plus que précaire, avai nécessité son transfert de la prison d Saint-Gilles dans un sanatorium particulie des environs du bois de la Cambre. U nouveau rapport, demandé par M. le proci reur général à M. le docteur Iléger-Gilberl médecin légiste du parquet, a provoque un nouvelle mesure de faveur. Nestor Wilmai a été autorisé à séjourner dans une maiso amie à Laudelies (Hairiaut), où il a trouv les soins familiaux que réclame son état. La mesure dont il a été l'objet ne cor stitue ni une libération conditionnelle, r une réduction de peine et n'a pas non plu le caractère d'une grâce. C'est une mesur prise à titre purement humanitaire et don les prisonniers bénéficient souvent dans de cas déterminés. C'est une interruption dan l'exécution de la peine. Nestor Wilmart ; déjà subi 1,277 jours d'emprisonnement. 1 i lui reste à subir exactement 1 an 8 moi et 12 jours de prison, si son état de sant permet à nouveau son internement — moins qu'une faveur sous forme de grâc n'intervienne. Mais, actuellement, cett éventualité n'a pas encore été envisagé< s Vers la mi-décembre, Nestor Wilmart ser - à nouveau examiné au point de vue médicé dans sa résidence actuelle. 1 i A Anvers ' A. Van Rooy et P. Van Aerde, qui avaier 3 commis un assassinat à llyckevorsel, ont ét condamnés : le premier à 'J0 ans de travau forcés, le second aux travaux forcés à perp< - ■ tuité. i * * * Aux magasins du Comité national, per 3 dant le mois de décembre, on peut obtenii s jusqu'à plus ample informé et en ayan 3 égard aux nouvelles dispositions, les prov: sions suivantes : saindoux, une ration d b 300 grammes par mois à 69 centimes. Son b exclus : les producteurs de lait et de beurra } les éleveurs de bétail et de porcs, les bov i chers, charcutiers, les négociants en beurr i et graisses. Haricots, une ration de 25 î grammes pour une quinzaine, à 25 centime? - lliz, une ration de 250 grammes pour un i quinzaine, à 17 oentimes. Céréalme, un ration de 200 grammes pour un mois, à 1 eentimes. Savon dur, une brique pour 1 personnes, à 20 centimes la brique ; il n 1 peut être délivré une brique entière au ' personnes habitant seules, mais deux per sonnes seulement, présentant ensemble, peu vent recevoir une brique pour elles deux Les deux cartes seront estampillées. L deuxième personne habitant seulé pourra s présenter exceptionnellement an jour fix 5 pour la première personne. Il n'es ' pas permis de présenter. ensemble deu: | cartes de ménage portant chacune u: nombre impair de personnes (par exempl 3 et 1, 3 et 5, etc.). Pour les cartes de ménage portant ui nombre impair de personnes, il ne peu être délivré que la ration attribuée au nom bre pair précédent. Torréaline, une ratioi , de 250 grammes, à 25 centimes ; mêmes dis positions que pour le savon dur ; les pa quets cachetés ne peuvent être , ouverts sou aucun prétexte, chaque paquet pèse 50( grammes. La vente de jeune maïs en boî ' tes sera continuée «aux conditions fixées Biscottes, fljênie observation, sauf que, pou prévenir les abus, l'ancienne réglementa tion sera de nouveau appliquée, c'est-à-dir< qu'on délivrera deux paquets pour troi; jours. Aux magasins de ravitaillement de 1î Ville on délivrera en décembre: Bouil Ion en cubes, 5 cubes par personne (pou: un mois), à 13 centimes. Sel de soude, 8( grammes par personne (pour un mois), i 3 centimes. Sel, 5 kilos par ménage (pou: un mois), à 30 centimes. Confiture : les per sonnes qui n'auraient pas reçu, aux moi: de juillet et d'août dernier, du sucre cris tallisé . pour la préparation de confitures pourront obtenir, par personne, de la con fiture de pommes ou de prunes, au choix du poids d'un demi-kilo, au rrix de 60 cen times (ration, d'un mois). Chicorée: ceu? u ai n'ont pas reçu ert novembre leur ratior du mois de décembre recevront 125 gram mes par personne, à 9 centimea. Sucre. pour la distribution de décembre, il n'esl pas encore disponible. A Les traîtres flamingants seront punis sévè> rement. Le gouvernement a commencé sor oeuvre saine et utile. Nous avons publié les extraits du ,,Moniteur" qui frappent ces individus. Peut-être ont-ils échappé à certains de nos lecteurs; c'est pourquoi nous les publions, de nouveau, sous une autre rubrique : ,,Pa-r un arrêté royal en date du 14 novembre 1916, rendu par application de l'arrêté du 10 octobre 1916, est rayé des Ordres de Léopold et de la Couronne M. Vernieuwe (T.). directeur général au Ministère de l'Agriculture et des Travaux puiblics. Par des arrêtés royaux en date dii® 14 novembre 1916, MM. Haérëns (E. P. J.), ingénieur en chef directeur de 2e classe des Ponts et Chaussées, professeur à l'Université de Gand, et Ivimpe (R. J, P.), conducteur des Ponts et Chaussées, sont rayés du Corps dés Ponts et Chaussées. . Ces fonctionnaires-ont pris une part, active à la fondation do l'Université von Bissing." A Gand. Do quoi s'étonnerait-on? L'urologue Ten Horn, nommé professeur à la ,,von Bissino Hoogeschool"4 était chirurgien à la suite des armées boches. Il va quitter les hôpitaux pour une université où il sera infiniment mieux payé, — avec do l'argent qui sort de la poehe des contribuables belges! A Xoiarsrassi La partie du district militaire de Tournai, située à l'ouest de la voie ferrée Renaix-Leuze-Péruwelz-Condé. étant entrée dans la zone d'Etapes, les bureaux de . postev ouverts par l'Administration dans les communes suivantes sont donc fermés : Anseroeul, Antoing, Anvaing, Barry-Maulde, Calleçelle, Celles (Hainaut), Ere, Escanaffles, Froyennes, Gaurain-Ramecroix, Havinnes, Hérinnes-lez-Pécq Kain, Maubray, Uon-troeul-au-Bois, Pecq, Péronnes-lez-Antoing, Pipaix, Pottes, Ramegnies-Chin, Roucourt, j Rumillies, St-Légek* (Hainaut), Tàintignies, ; Thumaide, Tournai I, Vaulx-lez-TourUai, Velai-j nés, Veron èt Warcoing. , On a conservé le bureau de poste n. 2 à , Tournai (station) pour le service des troupes | et des autorités, ainsi que pour îa population. T1 sera remplacé plus tard par une installation ; de Feldpost, Jt Hens&Zoon jj âv) PARDESSUS | m'h D'HIVER 1 J ! V depuis fl. 27.50. | Hlofweg 11 I la Haye. y—TT*—W Les services d'encaissement, de protêts, d'envoi contre remboursement, d'abonnements aux journaux, de chèques et de colis postaux, fonctionnant dans la partie ainsi séparée du uver-•nement général, ou bien entre cette région et le reste du gouvernement général et l'Allemagne, sont interrompus. Dans cette région, ou dans son trafic avec io reste du gouvernement général et le territoire d'Etapes ae la Belgique occidentale, on n'acceptera plus : a) Que les lettres ordinaires, cartes postales ou échantillons (taxés, etc., comme auparavant) ; b) Les mandats postaux — ceux pouf l'Allemagne également (taxés comme plus haut) ; c) Les envois aux prisonniers de guerre (idem) ; d) Les télégrammes écrits en langue allemande.A Huy Un groupe de petites Huttoises, envoyées en villégiature en Hollande, vient de revenir, enchantées de l'accueil qui leur fut réservé et beaucoup mieux portantes. Quelques-unes d'entre elles avaient augmenté de cinq, voire de sept kilos ! « O » Q i fi m , les «laps ienis. M. Jules Roche réplique à une calomnie de la ,,Deutsche Tageszeitung". Ce journal écrivait : On peut ajouter à cela la déclaration du député français Jules Roche faite récemment.,,11 a dit: La Belgique future ne sera plus neutre: elle devra fournir un million de soldats qui seront à la disposition de l'état-major français. Si le Parlement belge reculait devant les dépenses nécessitées par cette mesure, la France et l'Angleterre se chargeraient de tous les frais. ,,Le Michel allemand sait maintenant à quoi s'en tenir". M. Jules Roche répond:, En lisant cette ,,déclaration" je dois avouer que je n'ai pu m'empêcher de rendre hommage au génie d'invention du journaliste allemand qui en est l'auteur. Charger un homme politique, s'il est adversaire, encore plus s'il est un ennemi, de tous les forfaits — rien de plus banal; c'est la règle du jeu, partout où se livrent, à coups de feuilles imprimées, les batailles politiques; — personne n'en tient compte. Mais attribuer à quelqu'un qu'on sait au loin, dont on croit pouvoir employer utilement le nom pour propager toute une doctrine, tout un système, — cela exige une réplique, quelque superflue qu'elle puisse être en fait lorsque les opinions de celui qu'on cite sont bien connues de ceux qu'on veut tromper. > En pareil cas, la forme l'emporte sur le fond. Aussi, quelque connaissance que mes nombreux amis en Belgique aient depuis longtemps de mon admiration et de ma profonde amitié pour ce noble pays, si laborieux, si résolument attaché aux idées maîtresses de justice et de liberté qui sont lajvraie gloire et la vraie force des nations, je m'empresse de faire cette ,,déclaration" exacte, celle-ci: Dans la prétendue citation du journal allemand, il n'y a pas un mot, pas une lettre, pas une virgule, pas un point sur un i, qui pi o vienne de moi: ' ,Bien loin de penser que la Belgique doive nous fournir obligatoirement un million de soldats, même qu'elle doive rester soumise aux restrictions qu'entraîne fatalement une neutralité, je considère comme un devoir pour les alliés de lui rendre, après la victoire dans le règlement futur, le sûr et plein usage de ses forces, de son génie national, si voisin du nôtre certes, mais* si personnel, si digne d'une entière indépendance. « Cette oeuvre de réparation la plus légitime, de justice élémentaire ne sera pas d'ailleurs moins profitable aux voisins de la Belgique qu'à elle-même. Je ne puis vraiment que remercier 1a ,,Deutsche Tageszeitung", de Berlin, de m'avoir fournir l'occasion de dire ici ce que je n'ai cessé de penser, de plus en plus fortement, depuis que j'ai eu l'honneur de m'entretenir officiellement, il y a vingt-cinq ans -- et librement depuis — avec les hommes éminents qui l'ont représentée en France. ■■ il US» i !■ // y a un m II décembre 1915. — Le général J offre nomme le qénéral de Castelnau comme chçf de son état-major.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume