L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 15 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sj19k4728q/
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génie Année ïv«rï4t.©3 â ceni venareoi 1S rioveimtosre L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. . w,r* mimm «aï irrsjFS-f! în msta r,;Fa?i«B,<sK#5isni!- P41 Hollî^îrirlff* Belge est notre nom tiç Famille. I bureau de rédaction: N. Z. VOOHBURGWAL 334-240 iltlSTERDAM. Téléphones: 3Ï97 et 1775. I Rédacteur en Chei: Gustave Jaspaers. Charles Bernard, René Chambr comité de Rédaction : j Emlle Painparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour !?s militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La fête du Roi nfiïicïtf prochain, le jour même où la ation loyaliste avait coutume de célé-la fête clu Roi, le. Roi-fera son entrée îxelles. Il fera son entrée dans sa ca-i comme nous nous le sommes toujours né, à cheval et à la tête de son armée. >our acclamer ce Roi- qui revient en ueur, dons son pays qu'il a reconquis nit de quatre années d'une guerre ef-Dle, tout un peuple sera debout dè3 la , un peuple innombrable, venu là.pour >nter dans ce Roi l'image de sa propre nce et de sa loyauté. Moment unique l'histoire de ce peuple, dans la vie de >i, moment sublime qu'il n'est point snts élevés, assez puissants, assez pro-pour le célébrer. is dirons seulement que ce moment-là Dt au delà tout <yj que ce peuple a en-par attachement pour ce Roi, tout ce e Roi a souffert par amour pour ce î. Il pa}7e les Belges d'avoir, pendant 3 années de suite; dû célébrer la fête Roi en cachette, il les récompense r célébré cette fête, quand même, à la de l'occupant et en dépit de sa dé-avec une fidélité émouvante qui a l le monde de respect et d'admiration, récompense aussi ce Roi d'avoir eu nce dans la loyauté inébranlable et e patriotisme de ce peuple qui a don né au monde l'exemple des plus magnifiques vertus. En pensée, du fond de notre exil, qui va bientôt finir et qui ne'nous a jamais paru plus cruel puisqu'il nous empêche d'être les témoins de cette scène exaltante, nous mêlons nos acclamations au peuple libre de Belgique et tous nous crions à l'unisson: Vive le Roi/ "• • * * On télégramme a-j Ko; En cette heure du triompha S'Echo Belge prie respeoJueusemeni r a Ma" jesié d'agréer son iiomsnage-c:"} imi-raîîon eî de reconnaissance, rot.ou-voie ses senSimeriîs indéfccOies d'attachement à la cîynasiio e£ erne dos voeux ardents de bonheur j is uno pa ïx féconde ci prospère. * * * Mis aux Mps d'Smsferdai A l'occasion de la fête de S. M. la Roi Albert un registre sera déposé au Consulat général de Belgique, Leldschestraat 33, Amsterdam, aujourd'hui vendredi 15 novembre, de h. à midi et de 2-V h. à 5 heures. Tous les . Belges résidant à Amsterdam et aux environs sont instamment priés d'aller signer ce registre. r Sa remise en expios-ion lies terres belges ravagées Ministre de l'Agriculture et des Tra-publics a eu l'honneur de recevoir de le Roi la lettre suivante: La Panne, le 17 octobre 1918. Cher Ministre, ireux de stimuler la remise en état oitation de3 terres belges ravagées par rre, je .mets à votre disposition une > de vingt-cinq mille francs pour ré-nser l'auteur belge du meilleur projet ue. fez-moi, cher Ministre, Votre très affectionné, ALBERT, conditions du concours à organiser publiées incessamment. suple île Bruxelles a manifesté i joie de la défaite allemande ; irticle para dans ,,Do Toekomst", ,,aktiviste", qui «n remplacé ,,De van Brussel", à la date du lo i • 1918, sons le titre: „L'Evacuation du 1 ire occupé", se termine par l'appel 16 voulons ajouter un mot à cea quel- , ques considérations. C'est un appel au calme ot à la dignité. Que, de ci do là, à l'occasion do la paix imminente, la joio exubérante se soit extériorisée, parfois en manifestations pathétiques, qui jusqu'ici, en général, conservèrent un caractère d'ordre, cela est compréhensible. Cependant, nôtro peuple, et plue encore ses autorités légales, doivent se rendre compte de la gravité do l'heure présemte et considérer que, dans les conjonctures actuelles, la dignité et le calmo continuent à mieux con-| venir qu'une tapageuse excitation et des clameurs do fê»te. L'avenir commence seulement à s'éclairer et n'est pas absolument propice à la célébration de la fête". Il est clair, pour qui sait lire entre 1ns lignes, qu'il y a dans cet appel au calme un aveu et l'expression d'une - anxiété. Aveu de la haine profonde du peuple pour l'envahisseur et aussi de son aittachement à la Patrie belge. Anxiété de3 traîtres qui rédigent ,,De , Toekomst" et qui appréhendent, avec leurs semblables, de voir la foule, au cours des manifestations do sa joie, so souvenir tout à coup des crimes des ,,aktiyistes'\ De là à châtier les coupables avant, qu'ils aient eu le temps de mettre une frontière entre eux et la justice belge, il n'y a qu'un pas. Pour Ses évacués. De la part de A. 0. V. A. (produit de la vente de cartes Pro Bel-gica du bur. ,,A. pr. 0." Zwdlo 2.00 fl. H y a un an 15 novembre. M. Clemenceau accepte de former: un cabine^ En Belgique. Les troupes taries en Belgique ni la [évolution (D'un correspondant, particulier.) On devine l'impression qu'a produite er Belgique occupée la nouvelle dés événements qui Viennent de se dérouler en quelques jours eu etvov> uiie si grande soudaineté en Allemagne. Le bruit que la révolution avait éclate c-m*» ennemis a couru ave< la rapidité de l'éclair, dans les grandes villes du moins; du coup, on a compris que la libération, qu'on savait prochaine, depuis qu'on avait appris que l'Allemagne avait sollicité des alliés un armistice, n'était plus désormais qu'une question de jours. C'a été partout une immense explosion de joie: à Bruxelles, à Anvers et à Liège, les rues ont, depuis cette série d'heureuses nouvelles, pris un air d'animation et de gaîté qu'elles n'avaient plus depuis longtemps. Nos compatriotes sont tout rayonnants d'espoir; et samedi soir, un groupe d'hommes et de jeunes gens a, à Liège, parcouru le centre de la ville en chantant la Brabançonne et la Marseillaise. Les Allemands ont laissé faire. Ils ont d'ailleurs autre chose à faire qu'à réprimer l'enthousiasme patriotique des Belges. Depuis deux ou trois jours, il semble que la plus grande confusion — pour ne pas dire plus — règne parmi nos oppresseurs. Les événements d'Allemagne ont eu ici, et plus rapidement qu'on ne l'aurait crti, une répercussion manifeste. A Bruxelles et à Liège, les immeubles occupés par l'autorité allemande et qui étaient jusqu'à présent gardés maUtairement se 6ont trouvés subitement veufs de leurs sentinelles habituelles; et dans les rue», ùe nombreux soldats désarmés se promènent, les mains dans les poches, et se ie>ums»ènt en groupes pour cUscuter avec animation. Il paraît qu'à Liège les hommes de garde à la gare des Guillemins et à celle de Long-doz ont abandonné leur poste subitement, comme à la Réception d'un mot d'ordre. D'autre part, le service des trains entre Liège et Aix-la-Chapelle a subi d'énormes retards ; et dans la nuit de samedi à dimanche il n'est arrivé en gare de Liège aucun train venant d'Allemagne. A Verviers, les soldats boches auraiert jeté bas les,armes et la plupart seraient partis en groupes vers la frontière allemande, les uns à pied par Limbourg et Baelen, les autres en envahissant tout simplement et sans autre forme de procès un train qui se trouvait en gare et allait partir pour Herbes thaï. Un télégraphiste boche a raconté à Liège que les garnisons des petites villes belges proches de la frontière allemande, comme Stavelot, Gouvy, Vieil-Salm, avaient déserté pour passer sur territoire allemand. Samedi soir il y avait à Visé des soldats qui avaient quitté Tongres sans tambour ni trompette, et qui disaient: ,,Maintenant la guerre est finie; nous Vllons chez nous!" Des bruits plus graves arrivent du front allemand: on affirme que près de Givet plusieurs régiments auraient refusé tout service, élu des ,,Conseils de soldats" et se seraient mis en état de rébellion contre leurs officiers. La dernière infamie aktivlste Pour rendre à leur oeuvre abominable un regain do popularité, les traîtres du ,,Conseil des Flandres'' ont maintenant le front de jouer la comédie du patriotisme et de se draper dans les plis du drapeau belge. Leur plus récente infamie — la dernière qu'ils auront 1e temps de commettre — ?. été de promener, à travers le pays flamand, deux ou trois de ces malheureux qui, pour pouvoir quitter les camps où "tant de nos soldats sont retenus prisonniers en Allemagne, ont fait acte d'adhésion au mouvement aktiviste et qui, revenus au pays natal, servent à nos flamingo-tfoclies do pitres qu'on exhibe comme des phénomènes. Quelques jours avant quo les troupes du Roi Albert fassent leur entréo triomphale à Ostende et à Courtrai, Ja bando do misérables qui ont essayé de' vendre la Belgique à nos ennemis avait encore organisé dans ces deux villes des manifestations où, sous couleur de rendre hommage à nos héros de l'Yser, elle a tenté d'exciter les populations à la révolte, contre le gouvernement légal du pays. A Bruxelles même, à Saint-Nicolas, à WilLebroek, ailleurs encore, la même comédie infâme,a été jouée, sans, d'ailleurs que nos compatriotes, dans leur bon sens patriotique, s'y èoient laissé tromper. A Ostende la cérémonie avait été organisée au théâtre par lo propagandiste local du parti aktiviste un sieur Eugène Everaerts, qui doit êtro actuellement sous les verrous. On avait fait venir, grâce aux facilités accordées par les Allemands, des gens de Bruges, de Heyst, de Breedene, de Snàaskerke, de Gistel, de West-kerke, d'Eernegem, attirés d'ailleurs surtout par l'espoir de voir des soldats belges en tenue. La foule fit donc fête à ces derniers, ou plutôt à leur uniforme, symbole de la glorieuse armée belge; mais les orateurs aktivistee, lo trop fameux Richard Do Cneudt et le professeur Crauls, do l'Athénéo d'Ostende, n'eurent que le succès que leur garantissait Ja présence d'une escouade de policiers allemands. Même, sur leur passage et à leur entrée à l'hôtel Saint-Georges, des bordées de sifflets les accueillirent. A Courtrai, alors encore pleine do troupes boches, on obligea nos malheureux prisonniers de guerre et beaucoup d'hommes de la ville à venir écouter les discours enflammés d'un certain Hasard, qui tonna contre le gouvernement du Havre, et de deux échappés du camp do Gôttingen, le nommé Léon Van Cleemputte, qui' eut le toupet de raconter que la vie dans le?, camps de prisonniers en Allemagne n'était comparable qu'aux délices de Capcue, et le nommé Do Sohaepdrijiver, l'auteur d'une brochure infâme, intitulée ,,Le Chant de Douleur des Flamands à l'Yser", dont il suffit do dire, pour eu donner une idée, que les boches l'ont fait imprimer pour la répandre Pai* ïftilli^rs ^d'exemplaires fia Belgia^ft A Willeibroek, la journée avait été organisé* par un sieur L. J. Smets, qui "vit, au vu et ai su de tous, des appointements que lui paye lt ,,Propaganda centrale" fondée et entretenu par les hoches; un agent du bureau de propa gan.de de Malines, nommé Antoine Wol-fs, ; présenta les deux mêmes individus, qui ont 1î prétention de représenter l'armée nationale o" qui paient la liberté que leur ont rendue Icî Allemands en insutlant notre Hoi et ses soldats Ce sont eux d'ailleurs — car on comprend qu'or n'en trouve pas beaucoup pour jouer parei rôle —, eux, toujours les mêmes, avec -en outr< un ancien séminariste qui a eu des malheurs l'ex-brancardicr Charles Van Santé, que l'or i retrouve, affuiblés de l'uniforme kliaki, ai théâtre de Saint-Nicolas, où les exhibe Josepl Van Wetteren, l'orateur aktiviste, qui, dans son .discours, demande aux assistants'de s'opposer au retour du gouvernement belge er faisant des barricades et en tirant sur nos soldats, et plus récemment encore, à l'Alharaibrï de Bruxelles, à la sortie duquel les grand; ckefs du parti, Borms et les autres, durent avoir recours à la protection des baïonnettes allemandes pour n'être pas lapidés dans la rue par les patriotes de la capitale. Il nous a semblé utile do publier les noms des misérables qui se font les comparses de la petite bande de traîtres auxquels unb fuite précipitée pourra, seule, faire éviter le poteau d'exécution. Bluff et fanfaronnades que tout cela. Tous ces chefs puissants auxquels quelques amis pro-bocho-néerlandais prêtaient si volontiers une armée puissante se sont empressés, dès la première alarme, d'oublier et leurs coups de fisil et leurs barricades. Le jour ijiêmo où les vaillants soldats du Roi Albert se sont mis en route pour la libération du territoire, ces traîtres ont senti que toutes les baïonnettes boches no seraient pas capables do les protéger contre la juste fureur de ces Flamands qui auraient dû former leurs légions. Pleutres et vils, ils se sont empressés de s'enfuir en Hollande où déjà ils ne se sentent pas trop en sûreté car depuis leur séjour en ce paye hospitalier ils ont pu s'apercevoir que, malgré l'ambiance de neutralité qui forcément rogne ici, les Belges n'ont rien perdu de leur ardent patriotisme. Déjà Rapli. Verhulst a dû s'enfuir de La Haye, Adelphons Hendrickx n'a pu rester à Roosendael et les fameux herr professor de l'Université boclio de Gand, avec Clauss et de &eersmaecker en tête, ne savent où cacher leur hideuse personne. Et toijs ces tristes individus n'espèrent plus que sur la clémence de ceux qu'ils ont si lâchement trahis! Ils escomptent l'amnistie générale. Comme si le peuple belge, qui a tant souffert, et en grande partie par la faute de ces individus indignes du beau^ nom de Belge, permettrait le grand coup d'éponge! Ah non alors, oo serait trop bête. A. ffSrïBsreSîos On so souvient du crime commis au début de l'été à Hal par un nommé Victor De Dob-beleer, qui tua sa maîtresse, Marie Goossens. âgée de 33 ans, à coups de barre de fer sur la tête. Le drame s'était déroulé dans une maison de la rue Saint-Roch. L'assassin, 6on coup fait, était allé se jeter dans la Senne, mais on avait pu le retirer à temps de la rivière. Il vient de comparaître devant la Cour d'Assises du Brabant. A ^'audience, a manifesté le plus profond repentir ; il a mis son crime sur le compte de la jalousie, ayant appris que Marie Goossens avait été courtisée par un sous-officier allemand. La Cour a condamné De Dobbeleer à 10 ans d'emprisonnement cellulaire. • * # La salle ,,A la vue de la Cité" dans la rue du Vautour, près du Boulevard d'Ander-lecht, est le quartier-général du parti flamin&o-boche. Tous ces derniers temps, les âktivistes bruxellois s'y réunissent presque chaque soir; les nouvelles du front, qui réjouissent si fort l'immense majorité des Belges, inquiètent fort, cela se conçoit, la petite bande de traîtres qui se sont mis à la 6olde des boches. Chaque soir, des groupes de patriotes attendent la sortie des riisérables pour les huer. Des rixes très violentes' se sont produites, dans lesquelles quelques-uns de ces sinistres personnages auraient été très malmenés si les •• gendarmes allemands ne les avaient pris sous leur protection et reconduit par prudence jusqu'à leur porte. • • t Depuis les premiers jours de novembre la gare du Nord à Bruxelles voit partir quotidiennement par les trains en direction^de la frontière allemande une grande quantité de civils boches, que la guerre avait amenés dans la capitale et que la défaite des armées impériales ramène précipitamment outre-Rhin. Ta A tôt ce sont des négociants, qui filent . après avoir fernlé boutique ; tantôt, ce sont les familles des hauts fonctionnaires du Gouvernement Général eu de quelques officiers supérieurs, qui plient bagages et quittent les somptueux appartements du quartier Louise et du Parc Léopold dans lesquels ils campaient depuis quatre ans. Rue Neuve et autour de la Bourse plusieurs magasins occupés par des commerçants boches ont clos leurs volets depuis quelques jours. C'est quo ça sent mauvais pour tous ces gens-là I A Anvers A plusieurs reprises ces jours derniers, on a entendu dans la banlieue lo bruit formidable d'explosions, venant de la direction do l'ouest. Ce sont des dépôts de munitions que les Allemands font sauter dans la région de Gand et du côté de la frontière hollandaise. Dans la journée de jeudi ces explosions se sont fréquemment répétées. A Tamise et à Bornhem on peurt voir, chaque nuit, dans la même direction, le ciel illuminé d'une immense lueur rauge, causée par des incendies ;4 on pense que les boches mettent le feu à toutes leurs * installations proches du front actuel : dépôts de matériel, hangars et parcs d'aviation etc. i» » # Par Beveren et Zwijndrecht arrivent sans cesse du pays de "Waes d'interminables troupeaux do vaches, de boeufs, de moutons et de chevaux que les Allemands évacuent de la Flandre et qui, après a\'oir traversé l'Escaut et contourné la ville par le suc^, sond dirigés par Bouchout et Lierre vers le Limbourg. Ceux qui ont assisté à ce spectacle s'accordent à dire que les boohes ont littéralement vidé et mis à sac toute cette partie de notre malheu-*eus pavsj Après la fin des hostilités. ; ['exécution les conditions ie ianisik L Une rencontre des délégués sur mer. — Les navires allemands à livrer. — Des délégués alliés à Spa. L approvisionnement de l'Europe. L'évacuation de la Belgique. Lo ,,Algemeen Handel&t>lad" écrit: ,,Nous apprenons de bonne sourcé que, du côté belge et allié, les décisions suivantes ont éto prises : Les alliés resteront dans leurs positions actuelles pendant trois jouis : A partir du troisième jour ils avanceront régulièrement lu kilomètres par-jour'. Les Allemands doivent donc tous les jours évacuer le terrain sur uno profondeur de .16 kilomètres. On peut s'attendre à ce que dimanche' les Belges soient à Bruxelles et à Anvers pour la fête du Roi. Nous pouvons ajouter que, dans l'armée belge qui est contente de pouvoir aller prendre possession de tout le pays, la plus grande union règne. • Une reunion de délégués allemands et alliés à Spa. BERLIN, 14 novembre. (Wolff.) A Spa des représentants de l'Entente sont arrivés pour délibérer avec les délégués allemands sur les questions en rapport avec l'armistice. Les conditions de l'armistice. BERLIN, »13 novembre (Wolff.) La délégation allemande pour l'armistice a reçu le traité complémentaire suivant : Comme suite aux derniers événements il est ajouté aux conditions de l'armistice: ,,Si les navirel n'auront pas été cédés dans lo délai fixé, les gouvernements des alliés et des Etats-Unis auront le droit d'occuper Heligoland pour assurer leur livraison." Les protestations allemandes. PARIS, 13 novembre. (Hsbvas.) Le ,,Petit Journal" fait les remarques suivantes au sujet de la déclaration des plénipotentiaires allemands et de l'appel du docteur Soif relativement aux clauses de l'armistice: ,,L'Allemagne, tombée au fond du précipice en raison même do ses crimes contre l'humanité, fait vibrer maintenant la corde sentimentale. Les plénipotentiaires, chargea de la signature de l'armistice, et M. Soif, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, dans son appel au président Wilson se lamentait sur les conditions de l'armistice (remise des moyens de transport et continuation du blocus) qui, disent-ils. vont jeter le peuple allemand dans l'anar^/j et la famine. Cette tentative d'apitoiement est sans portée. L'Entente n'a pullement l'intention de réduire l'Allemagne à la famine. Ainsi' rjve '3 dcolnrait mardi M. Clemenceau: ,,Nous ne faisons pas la guerre contre l'humanité, mais pour l'humanité". C'est en vertu de ce principe que les Etats-Unis et l'Entente s'occupent déjà de pourvoir au ravit-aillement de l'Autriche et de la Bulgarie et c'est pour le même motif qu'ils s'efforoeront d'atténuer la crise alimentaire dont l'Allemagne souffre. Mais il est évident que nos ennemis ont donné tant de preuves de mauvaise foi que ce serait - commettre une faute grave de renoncer aux conditions de l'armistice, qui constituent la ifteilleure garantie de la paix définitive. L'article 7 de la convention ae l'armistice. PARIS, 14 novembre. (Havas.) L'article 7 de la convention d'armistice oblige l'Allemagne ^ livrer aux puissances associées cinq mille machines montées et cent cinquante mille wagons on bon état de roulement. Le dr. Soif a cru devoir protester contre cette clause par un télégramme adressé à M. Lansing et où il se plaint que les exigeiides de l'Entente sont ,,de nature à rendrp pour l'Allemagne la question du ravitaillement désespérée et signifient la famine de millions d'hommes, de femmes et d'enfants". Le ,, Journal des Débats" écrit au sujet de cette protestation: Le président Wilson, dans son message au congrès, a par anticipation noblement répondu aux inquiétudes du docteur Soif: il a fait entendre comme toujours la voix de la justice. La signature de l'armistice n'a pas effacé d'un trait de plume les désastre^ et .les misères causés par l'Allemagne ni les crimes qu'elle a perpétrés On ne l'a pas connue jusqu'ici tellement at-tentivo à épargner les femmes, les enfants, les vieillards. Si les familles des bourreaux, et qui l'ont été jusqu'à la dernière heure! ont droit à quelque pitié, les victimes sont autrement intéressantes et c'est elles qu'il importe de secourir d'abord. Nous devons songer avant tout à ravitailler les malheureuses populations de6 régions libérées et c'est à cette impérieuse nécessité que répondent les stipulations de l'article 7. Elles n'ont rien d'excessif et pour s'en rendre compte il importe de ne pas oublier qu'en réclamant 5000 locomotives et 150,000 wagons nous nous bornons dans une largo mesure à demander la restitution de ce qui nous a été volé, soit qu'il s'agisse du matériel roulant des chemins de fer français retenu de l'autre côté de la «frontière au moment de la déclaration de guerre, ou des milliers de wagons appartenant aux réseaux belges et français dont les empires centraux se sont emparés pendant les hostilités. Il n'est que juste que ce matériel soit rendu à 6a destination première et serve à adoucir les souffrances infligées par les Allemands à des populations innocentes. V Pour préparer nos conditions de paix. PARIS, 12 novembre. (N. R. C.) Les prési-, • dents des Conseils des Ministres des puissances alliées se réuniront prochainement à Versailles . pour examiner Jes problèmes ayant trait à la | paix L'armistice et la propagan^i a!:; . 3 PARIS, 14 novembre. (Havas.) .D'aprèi une information de Genève les agenccs télégraphiques qui servent la cause allemande raoontent aveo insistance qu'à la suite de l'armistice les troupes des. alliés ont fraternisé en de nombreux points avec les troupso allemandes. Le ,,Temps" écrit à ce sujet: ,,11 est à peine utile de démentir l'es bruits impudents que lance la propagande allemande. Le bombardement in extremis clé Charleville et de Mézières indique assee quel genre c!e ,,sympathie" l'Allemagne s'est appliquée à conquérir jusqu'au dernier instant", L'Angleterre désigne les navires de guerre allemands à livrer BERLIN. 13 novembre. (Wolff.) Par rapport au 23o point du traité d'arm.;2t:co< concernant l'internement de navires alle-nands dans des ports neutres ou alliés, l'Angleterre a désigné pour commencer les navires de guerre suivants: ,,Bayera", „Koenig" Grossen Kur-fiïrst", ,,Kronprinz WilhSlm", ,,Mark-graf", Friedrich der Grosse", „Kon:g Albert", jjKaiserin", ,,Kaiser", ,,Prin-3 T2-gent Luitpold", ,.Iiindenburg", ,,Derflin-ger", Seydlits". ^Moltke", „von der 'ann", ,,Brummer", ,,Bremse", ,,K.oln", ,,Dresden", „fimbden", ,,Frankfurt", ,,Wiesbaden" g/ô 50 des torpilleurs les plus récents. Le départ doit avoir lieu avant le 18 novembre à 5 heures du matin. On ne connaît pas le poino de destination, l^es bateaux Vivent naviguer ^vec un équipage réduit et san-- munitions. V ™LMSHA*^N, 13 novembre. Cet pres-midi, a 1 heure, le petit croiseur ,.I£o-• fsbarg" est parti aveo les plcnipoten-*£ airas du soviet la flotte à bord qui so à la ro ■ •f.rô des représentant» de 'amirauté anglaise. Les délégués, le môtelot ■ e - - e classe W iïhelm Yv angora, le premier ^monier Alfred J ans et Té machiniste tor-, p«diste de Ire classe Mohrmjann, sont por-eurs de pleins pouvoirs. La livraison der la flotte allemande WILHELMSHAFEN, 13 novembre. (Wolff) n}ut dermère le chef de la flotte britannique donna des instructions au chef de la flotte allemande de haute mer pour qu'il se rendre n bord d un croiseur vers un certain endroit en yue de commencer les discussions sur l'exécution des conditnons de l'armistice. M. Wiîson et . les centraux W ASHINGTON, 13 novenubre. (Reuter). Sur la demande du chancelier d'Allemagne. 11. wilson rédigea un message pour rassurer.le peuple allemand. Lo président promet d'envoyer des vivres et do soulager les misères. Il demande m échange l'assurance que l'ordre public sera maintenu en Allemagne et la o-a-rantio d une répartition équitable. t Un messase do M. Wilson. WASHINGTON, 11 novembre, (llcuter.) Bans le message par lequel Wilson transmet les conditions de l'Armistice au Congrès il dit: Les^ glandes nations qui se sont associées pour détruire lo danger qui pesait sur le monde ont à présent pour , but commun de fairo régner une paix telle qu'elle donnera satisfaction aux aspirations du monde entier vers la Justice et dont lrv base sera infiniment meilleure et plus durable que la rivalité ambitieuse des grandes puissances. 11 est inutile d'insister encore sur les buts de guerre des vainqueurs. Ils les ont non seulement dans l'esprit, mais dans le coeur. Leur but connu et commun est de protéger les faibles et d'assurer aux forts ce qui leur revient. Les délégués des: puissances à Versailles l'ont prouvé d''uno manière fort pratique; ils ont donné l'assurance aux représentants des puissances centrales quo tôut ce • <jui pourra se faire dans les conditions actuelles sera tento; pour mettre un terme à l«v famine qui rcene -par endroits. L'aide sera Organisée de. la mcn?e, • menièro qu'en Belgique occupée. L'emploi d.u itorinago allemand immobilisé permettra une rapide amélioration et enlèvera la crainte' d'une fr.mino complète, libérant les pensées et les forros de -Allemands pour la tâoho dangereuse de reconstruction politique qui leur incombe. La fn:m ne permet pas de restaurer, mais crée.les folies, les mauvaises passions, les désordres. La période entraînant la chute dec anciens régimes , qui pesaient lourdement sur le- centraux a non seulement amené des transformations politiques, mais une révolution qui jusqu'à présent tend vers une forme définitive et ordonnée. Toutefois, nous devons nous demander avec quel gouvernement et quelle f rme de pouvoir nous aurons r. éta/blir les conditions do paix et quelle garantie nous possédons que ce pouvoir sera durable et survivra aux accords internationaux qui auront été faits? Nous sommes ici devant une grande cause d'inquiétude. Soyons entièrement sincères et reconnaissons que cette question ne peut encore être entièrement résolue. Ceci 11e veut pas dire qu'il y ait peu d'espoir de donner uno raison satisfaisante. Nous devons nous montrer patients et prêter assistance et penser par dessus tout à la confiance et aux grands espoirs qui sont enfermés dans ce qui so produit en ce moment. l,*s excès no produisent rien. La preuve en est donnée par la malheureuse Russie. Le clé.-: ordre se détruit lui-même. Si des c:;-ès se produisaient et que le ' désordre 'naissait, une période de restauration suivrait bientôt avec notre ajJpui, mais non pas si ncMs nc\is opposons.nrésent et tout ce qu'il contint '&T>p9r-tient aux nations qui conservent leur sang-froid , et Jetirs gouvernements d'Qrdrp, kâ conquête

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