L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1471 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 14 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z31ng4j225/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

4fi<ne Année r\" 142! j s cetiîs jSameai a<<& septembre 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal cgMotlîîleta «Sas tmalSsi paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Touites les lettres doivent être adressas ai» bureau «Je rédaction: N. Z. VOORBUBGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en CSief: Gustave Jaspasrs. Comité rie Réduction:! Sh£ïfleê Bernard.René Chambry, ^ Emiie JPa-4 ira paire?. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Eîrsnger fl. 2.00 par mois. Pour les , militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois peyabl* par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. „No Gentlemen": Inélégance Lorsqu*bn vint apprendre, au ro d'Angleterre, que Guillaume II n'avait pa craint d'amener aveo lui, sous couleur d< secrétaires, trente espions triés sur 1 volet, au château de Hiegliffe, à l'insu & gon cousin, dont il était l'hôte, le roi di au ministre qui le renseignait cette simph parole: No Gentleman I Suivons, au travers des péripéties de lî présent© guerre, quelques-uns de ces gens d'Allemagne, flétris par la' forte épithète dr roi Georges, et relevons leurs traces, ccmm< le chasseur relève, à des marques non équivoques, le passage de certaines bêtes. Et d'abord, connaissez-vous cette anec dote» de l'avant-guerre? Une Parisienne est descendue à l'Hôte Ba-uer, à Berlin. De bonne heure, c'est-à-dire vers dix heures du matin, poudrée; parfumée, eUe sort. Un marchand de fleurs l'aborde. Il lui offre des roses de 6on é vent aire. Elle les porte à 6on nez mutin et recule. Des fleurs qui puent I — Non, merci 1 fait-elle, dans le pluf pur allemand, qu'elle connaît d'ailleurs à merveille. Vcs roses ne sentent pas bon, mon ami. Et l'autre, humble, comme ils l'étaient tous, quand ils nous faisaient l'article, avant 1914: — Excusez, Madame, ce ne sont pas mes fleurs qui puent, c'est moi. Mais la Parisienne s'est sauvée. Elle est loin, déjà. A cette anecdote ancienne peut servir de pendant celle-ci, toute chauds encore de la bataille de Picardie: Un territorial ramène à l'arrière une douzaine de prisonniers boches et il énonce tout haut cette considération qui est d'un bon physiologiste, que ses sens ne trompent pas : — Qu'est-ce qu'ils mangent donc pour puer,comme ça? Avant d'aller plus avant dans mon sujet, j'ai une précaution à prendre vis-à-vis du lecteur, qui entend êtro respecté, j'avais songé d'abord à écrire oet article en latin. Lo latin dans les mets brave l'honnêteté. Ainsi agissent les théologiens, qui disent, dans cette langue, tout ce qu'il est difficile d'écrire dans un français décent. Oui, mais tout le monde ne connaît pas le latin ! é J'ai pensé aussi à conseiller à. nos lec-:eurs, pour. la méditation de cette chronique, l'emploi du masque contre les gaz asphyxiants.. Foin du latin et du masque! Je me suis lit que nous sommes en guerre, que quatre racées de catastrophes nous ont un peu >rcnzé l'âme, et que vous supporteriez avec m courage de poilu que je vous dise pour-luojaleo boches sont de sales boches. C&mme tant de mes compatriotes j'ai dû ubir. sous mon toit, la .présence do l'Aliénant. Ils ne sont demeurés chez nous, que rois;i.jours, et cependant, malgré portes et onêtres largement. ouvertes, on sentait en-xfmàlp boche huit jours après. Pourquoi? ^onyiient? LExplication SQïpiyifique de ce fait, dont ee Allemands d'ailleurs tirent vanité, a été longée par le processeur Bérillon. Lès bo--de race, ont le thorax étroit, et la ca-rité,^abdominale exagérée. Ce double dé-faut, aggravé encore par un régime alimen-aire dans lequel dominent la bière, la chou-:rout-a et le porc, a pour conséquence natu-e!io ce que les savante appellent la bromi-Ircss (sueur fétide) : de là cette odeur qu'ils dissent partout derrière eux et qu'on devait bien appeler l'odeur gffcmanique. Tous les torrents d'eau, dite de Cologne, et tous lé? savons-du monde sont impuissants a enlever cette senteur sui gsneris, et a faire que ]es boches ne soient pas, en somme, de ,,sales boches". 'h pourrait diro, à la rigueur, et pour feurexcuse, qu'ils n'en peuvent mais; qu'ils entent mauvais parce qu'ils naissent à existence avec les gaz asphyxiants dans a peau. Non seulement ils ne présentent pas cette lieuse qui leur tiendrait lieu die circon-tance atténuante, mais ils ont tenu, tout b long de cette guerre, par une scrt9 de a&tanc-a vile et pathologique là aocroître, 'il go pouvait, cette réputation malodo-ante.Il est impossible d'ouvrir un seul livre ocumentaire sur l'invasion allemande sans evoir, à tous les chapitres, 6e boucher le ez au moins une douzaine de fois. Les do-uments officiels les plus graves, les plus oUloureusement austères, répandent jus-u'à la nausée cette affreuse odeur germa-•que. Ces sales boches ont à la lettre trans-H"mé l'histoire en un mauvais lieu. I.? barde Bctrel, dans sa chanson des ptns, demeure beaucoup en dessous de abominable réalité. I<a France a 6ubi les ravages, Messieurs, de trois hordes sauvages, i Gcths, Ostrogoths et Visigcths, Il lui manquait les Saligoths. Pauvre France ! Elle les a eus, et nous les 'ens eus avant elle. Partout où passent les armées germanises, elles ne se contentent pas de piller, 3 tuer et de détruire: elles souillent. Il Bible même que ce 6oit la grande et la 'emière préoccupation : souiller, salir, stte. race, qui 6e dit la race élue, celle qui t au-dessus de toutes les autres, tient à •guenll de se signaler par les^lus abomina-es saletés. Rappelez-vous la description des traoes issées, 6ur le passage des Allemands, dans ue maison M, Pierre Orte, secrétaire Ide la commission d'enquête belge, a visitée. Les officiers allemands — portez, arme; 1 prétentez, arme, — (je dite un texte) allèrent juequ'à déposer leurs excréments en plein salon, dans des coupes de cristal ou d'autres objets précieux. i A Montmacq ils ont rempli d'ordures le 3 pot à eau bénite et se sont -essuyés avec le i I linge d'autel. 3 i Joseph Bédier, dans son livre: Les Crimes , allemands d'après les témoignages alle-- niands, cite ce fait: , ,,L'un d'eux est entré dans une saoristie fermée à chef, où était le Saint Sacrement, écrit un soldat allemand du 12o d'infanterie de réserve. Par respect, un protestant ; avait évité d'y coucher; lui, il y déposa de larges excréments." , La revue le ,,Correspondant'' publiait, l'autre jour, une relation de l'occupation de Saint Quentin par les Allemands. Voulez-vous encore une citation? C'est une scène prise au départ de ces „sales boches": „Mme G... est débarrassée de ceux qu'elle a lcgé3. La rue se vide. Nous ouvrons la porto pour gagner l'escalier. Une odeur abominable nous pique aux narines, nous soulève le coeur. Aucun relent de ménagerie n'en peut donner l'itiée. Cependant, au rez-de-chaussée, Mme G... a déjà ouvert portes et fenêtres. Des chemises, des caleçons immondes traînent sur le parquet. Le matelas du sous-officier est souillé d'excréments. Quels êtres ! La bonne déclare qu 'elle ne touchera rien de tout ça. - Voilà comment ils se conduisent chez l'habitant."Si je ne craignais de soulever les coeurs de dégoût, je pourrais multiplier ces citations non par quatre, mais par centaines, mais par milliers. t Deutschland iiber ailes ! Il semble que ces gens-là aient tenu à honneur d'affirmer à jamais qu'ils étaient dignes et inséparables de leur ignoble et flétrissant adjectif : les sales boches. La saleté physique ne suffisait pas encore à leur sale gloire. Ils ont cultivé de toutes leurs forces la saleté morale. Ici les exemples se pressent comme les épis d'un champ ou les vagues d'un océan : Miss Cavell, le capitaine Fryat, la ,,Lusitania", 6000 civils belges fusillés, de3 milliers de I prisonniers de guerre massacrés, les navires-hôpitaux torpillés, la Belgique entière condamnée aux travaux forcés. Faut-il préciser? Je prends trois faits sur cent mille. t Le-22 août 1914, près de Saint Médar.cl, en Belgique, le capitaine Coustre, du lOSe régiment d'infanterie, damait à boire, à un Allemand blessé qui le tua net d'un coup de revolver dans la poitrine. Le même jour, aux environs de Neuf-château, un officier ennemi blessé demande à j boire au capitaine Le Sourd, du 50e de : ligne : au moment où ^celui-ci se penchait pour, lui présenter son quart, l'officier allemand lui brûla la cervelle. Dans le courant du mois de septembre, enfin, pour nous en tenir à ces trois cas, le soldat Dejean, aide-pharmacien incorporé au 341e, ayant rencontré pendant le combat un officier allemand blessé, 6'empresse de le secourir : or, au moment où il s'apprêtait à < le panser, ce dernier lui tira un coup de « revolver dans le bras. En lisant de pareils traits, d'une indis- | cutable authenticité, et qui attestent toute la vilenie de l'âme allemande, est-ce que ne E montent pas à vos-lèvres, comme un cri de < dégoût, cent fois justifié, les mots de fié- : trissure : ,,Sales boches". Auger de Busbeck, ( Persécutions et manoeuvres perrao-e!i-îivisîes contre 'es Flamands, prisonniers ds onerre à Sëilinp. D'un ancien prisonnier belge do Gcettin-gen, ces lignes suggestives traduites du flamand : ,,Ce qui rend le camp de Goettingen particulièrement détestable, c'est le 'service d'espionnage et de dénonciation. Et puis le ,,système de représailles" par lequel tout ce qui ne veut pas faire chorus avec l',,ak-tivisme" et la politique allemande doit, sans pitié, prendre le chemin de Cassel et de Langen-Salza. Pour de vrais Flamands, convaincu^ que ï%,aktivisme" est sorti des mains du diable, pourrais-je dire, mais plus j justement de celles de l'Allemand et qui, pour cela même, restent Flamands de coeur et repoussent toute coopération allemande sur ce terrain, refusant de marcher dans les voies de l',,aktivisme", la vie dans le IV camp n'est pas réjouissante. 11 Et cela d'autant plus que Cyriel Rous- d seeuw, le délégué du ,,Conseil de Flandre", a habite dans le camp et rend la situation r< beaucoup plus difficile. On retrouve son d influence dans ,,Onze Taal" et dans les d-détestables mesures prises contre quiconque le ne veut pas collaborer. Mais n'exagérons G rien. La plupart sont d'esprit droit et q restent, fidèles à leur patrie. Goettingen d n'est point le camp ,,aktiviste", ainsi qu'on en a répandu le bruit. Cela ressemble bien à Y un cercle vicieux. Lorque Borms prend la n parole à Goettingen, il s'appuie sur les fc milliers d'adhérents qui, prétendûment, le si suivent en Belgique; revenu en Belgique, il fait état des milliers do prisonniers do u: Goettingen qui suivent son programme afin n< de créer, par ce moyen, un courant en u; Belgique. La Belgique, ainsi, sert d'amorce d< à Goettingen et Goettingen sert d'amorce ei à la Belgique. il y a m an d' lJf. septembre 1917: Les Britanniques cc progressent au nord-est de Saint Julien, di En Belgique. La jjOazet van Brosse!" Depuis le 1 r. septembre, René De Cleroq a abandonné la rédaction en chef de la .jGazet van \Brussel", laquelle a passé en d'autres mains. Nous nous empressons d 'ajouter que ce sont des mains d'aktivistes, de sorte qu'au point de vue des intérêts belges il n'y aura pas grand' chose de changé. Le nouveau directeur est le déserteur Rietjens, beaucoup plus homme d'affaires que journaliste, mais qui, par les relations cordiales qu'il entretient avec les Allemands depuis longtemps, est "arrivé à se faire imposer par eux à la tête de la nouvelle combinaison.Les causes de ôette petite révolution de palais? On 6ait qu'avec René De Clercq la .,Gazet van Brussel" était l'organe de la fraction : que, dans le parti aktiviste, on appelle les ,,Unionistes" et qui constitue le clan modéré, par opposition avec les ,,Jeunes- flamingants", qui sont plutôt les extre-mistes de la bande. Ces derniers reprochaient vivement à la feuille du boulevard Anspach de soutenir trop exclusivement les premiers au déÊriment des seconds et de faire litière du programme de ceux-ci. En un mot, on accusait René De Clercq de semer la désunion et la zizanie au sein de la^ bande fla-mingo-boche, ce qui constitue un comble dans la bouche de gens dont le but avoué est de dresser les Belges les uns contre les autres ! Malgré sou titre do premier viqè-président du bureau du ,,Raad van Vlaaixderen", René De Clercq, qui n'a d'ailleurs pas pour lui la majorité de cette collection de traîtres, a dû céder la direction politique de la ,,Ga-zet" et 'se retirer sous sa tente. Le poète revient à la poésie ! La nouvelle direction a, parait-il, tout un programme de tranrformations... en perspective: Agrandissement du format du journal, installation dans le centre de la ville d'une imprimerie perfectionnée, etc., etc., tout un plan aussi superbe que ,,kolc6sal", mais que le nouveau ,,dire'kteur" de la feuille ,,akti-viste" fera bien de 6e dépêcher à réaliser s'il veut 3e faire avant le départ des boches et la fuite des traîtres à leur solde. A Bruxelles Le Muelbeek ne îuamjue pas la moindre occa- . >ion de jouer son vilain tour habituel aux riverains. cje.ce maudit ruisseau. A la suite des pluies torrentielles," les habitants de Ja rue des Doux Tours, ont vu à nouveau leurs caves envahies par les eaux. Les dégâts sont assez importants. lies pompiers do la commune se sont -endus sur les lieux avec le matériel nécessaire pour vider les caves en question. * * * Une heureuse décision vient d'être prise en raveur des affiliés de la Ligue Nationale contre a tuberculose. Tous les subsides accordés à cette jeuvre ont été fortement majorés. En considération de l'énorme bien réalisé par les réfectoires pour tuberculeux et pré-tuberculeux et dans e but de favoriser la création de nouveaux jrganismes similaires, le Comité National a lécidé de porter dé 50 csntimes à 1 franc le sub-ide alloué par repas servi aux malades des dispensaires fréquentant régulièrement les réfeiv oires. D'autre part, ayant constaté l'impoi^ance ans cesse croissante des sanatoria pour tiiBer-:uleux, il a décidé de porter de fr. L50 à fr. !.50 le subside accordé par journée do mznado * * * E/n: Au service de l'hygiène publique communale, [ui a été récemment organisé sur d© noxtVélles iasc3 à Molenbeek, vient d'être adjointe-une î section aya»fc particulièrement pôur but de | visiter les habitants mal logés dans les quartiers insalubres et d'élaborer des projets de travaux d'assainissement à y faire exécuter d'urgence.A cet effet, le Conseil communal a voté un crédit spécial de 25,000 "fr. D'autre part, un grand nombre de ruelles et d'impasses seront démolies des que la communo de Molenbeek commencera les travaux de transformations et d'aménagements des nouveaux quartiers projetés, notamment ceux do Saint-Jean-Baptiste, du Beekkant et du JSeep. Ces travaux seront entrepris dès que la paix sera siguée. * * * A l'exemple de l'administration communale de Schaerbeek, celle de.Laeken a décidé de faire poursuivre les travaux de décoration intérieure et extérieure de sa nou-: velle Maison Communale. ! On achèvera d'abord la décoration de la 'salle du Conseil ; déjà, dans plusieurs pan-. neaux, des tableaux allégoriques ont été pla-| cés ; les panneaux restants seront bientôt également garnis. Ensuite sera faite la décoration de la salle de mariages. Cependant, la décoration extérieure sera parachevée; les socles de la façade principale qui n'ont pas encore de statue en auront sous peu, "le eculpteur Dosmaré venant d'achever tout un nouveau lot de postures destinées à l'embellissement de la Maison Communale de Laeken. * * * l Sous la présidence du bourgmestre Reyers le Conseil communal de Schaerbeck s'est réuni jeudi soir. On approuve rapidement des comptes de fabriques d'églises, "le rapport, sur le service financier de lia commune pour le 4e trimestre de 1918 prévoyant un nouvel emprunt à conclure avec, la Société du Crédit Communal pour assurer le paiement du personnel et le fonctionnement du Bureau de Bienfaisance, l'acquisition du matériel scolaire nécessaire pour lo dédoublement de plusieurs classes dans les écoles, un crédit supplémentaire» do 20.000 fr. accordé au Comité local de salubrité publique, différents crédits urgents pour des services communaux et ratifio l'ordonnance prise par le bourgmestre défendant la cir-cul-ation dans les champs et les colonies urbaines après, la tombée de la nuit. Une prp-position du conseiller Adam», demandant i que la commune se constitue en société d'assurance pour garantir elle-raeme ses ouvriers contre les accidents de travail, est renvoyée à une commission spéciale. D ans le feues, ira a tut Le 1er octobre la nouvelle ligne viciuale établie entre Gilly-Haies et Masses-Diarbois sera inaugurée, au grand contentement' de la population de la région. • * * Un jeune garçon de 12 à 13 ans, Louis Derèze, d'Ecaussines, commit l'imprudence, après avoir mangé, de se baigner dans la carrière de M. Payen. Pris de congestion, le, pauvre garçonnet fut tôt englouti dans le fond du précipice d'où il ne fut plus retiré qu'à l'état de cadavre. • • » Chaque commune boraine a son exposition. Dimanche dernier, Quareguon exposait près de 500 lapins de race. Dimanche prochain, lo septembre, ce sera le tour à la Commune de Ninjy. L©§ opérations militaires. Us bel exploit des Américains. | Les „daiighhoys" réalisent des progrès importants dans la contrée de St. Mihiel el font plus ds 8000 prisonniers. Nouveaux succès anglais. Un briUani assaut des Belges dans la région de Papegoed. L'offensive des aillés. Les Britanniques occupent Trescault, Havrincourt ainsi que la partie de la li§ns lindsnfcurg entre ce village et le Canal du NorcJ 1000 prisonniers! (Communiqué officiel.) LONDRES, 12 septembre. (Reuter.) [algré le mauvais temps, nous poursuivies ce matin avec succès nos opérations ans le secteur d'Havrinccurt. Des troupes ugiaises attaquèrent ïrescult et conqui-iiit ce village ainsi que les anciennes lignes e tranchées biâtanniques à l'est et au nord 5 ce village. A leur aile droite les Néo-Zé-ndais progressèrent à l'est du bois de ouzeaucourt, opération au cours de la-lelle nous vainquîmes la résistance tenace une division de chasseurs allemands. Près d'Havrincourt la 62me division de orkshire, qui avait pris ce village le 20 Dvembre 1917, attaqua pour la seconde iis sur le même terrain et avec le même iccès. D'autres troupes anglaises entreprirent îe attaque au delà du Canal du Nord au >rd d'Havrincourt et s'emparèrent, après i combat opiniâtre, de ce village ainsi que i la partie de la ligne Hindonburg située itre 1e village et le canal. Des troupes *du Lancashire achevèrent la nquête de Moeuvres, au nord de la route i Bapaume à Cambrai, de même après un IV combat. Nous fîmes en tout 1000 prisonniers au ur$ de ces opérations. Sur la partie nord i front nous progressâmes au sud du canal de La Bassée et au nord-ouest d'Armen-tières.Los Français progressent à l'ouest de ' iSt'Quentin. — Les opérations dans la région de SMVIihiel se développent favorabSement^ (Communiqué officiel PARIS, 12 septembre. (Reuter). Les Français, en coopération avec les troupes britanniques, ont progressé à Touest de St. Quentin jusqu'à la route de Holnon à Savy. L'armée américaine a commencé, une attaque ce matin dans la région de St. Mihiel. Los opérations se développent favorablement.j L'avanccatteint 8 kilomètres. 8000 prisonniers! Communiqué officiel américain.) PARIS, 12 septembre. (Reuter). Nos troupes réalisèrent ce matin un gain de terrain considérable dans le secteur de St. Mihiel.Appuyées par des forces françaises, elles brisèrent larésistance ennemie et progressèrent en certains points jusqu'à 5 milles de -nrofondeur dans les lignes allemandes. Nous avons dénombré jusqu'à présent 8000 prisonniers. Les opérations se poursuivent. L'activité dans les airs. (Communiqué officiel.) LONDRE'S, 12 septembre. (Reuter). De fortes averses et une violente tempête entravèrent les opérations ; nous bombardâmes néanmoins avec de bons résultats les J voies ferrées près de Coùrcelles et de Verny. j Les Américains atteignent Dommartin-la-Montagne. LONDRES, 12 septembre. Reuter apprend que les Allemands occupent encore le fort appelé Camp des Romains, situé au sud de St. Mihiel. Les Américains, qui attaquèrent au nord de St. Mihiel, atteignirent la lisière occidentale de Dommartin-la-Montagne. C'est la ire armés américaine du général Pershing qui attaqUe. LONDRE'S, 12 septembre. (Tél.) Ce fut aujourd'hui à nouveau une journée pleine de joie, après que la température eût interrompu pendant un court espace de temps la série de succès. Ce sont à présent les Américains qui in-gent un coup sensible aux Allemands. Le correspondant particulier du ,,Times" donne les détails suivants: La Ire armée fligent- un coup sensible aux Allemands, de la plus forte concentration de troupes américaines que l'on ait vu usqu'à ce jour sur lo champ de bataille européen, entreprit ce matin à cinq heures, en coopération avec des détachements de troupes françaises, une attaque dans la zone de St. Mihiel, la position avancée entre la Moselle et la Meuse. Les Allemands ont occupé là pendant longtemps une ligne très fortifiée. Ils s'attendaient à une attaque, mais 6ans connaître exactement l'endroit où elle se déclencherait. Les Américains avaient concentré ici une formidable force aérienne. A une heure du matin la préparation d'artillerie commença et quatre heures plus tard l'attaque se déclencha des deux côtés du saillant. Une autre information annonce que le6 Américains avaient progressé l'après-midi en quelques points sur une distance de cinq milles. Thiaucourt, Pannes et Nonsard furent pris. D'ici la ligne court vers le bois do Gargantua. Des patrouilles américaines se dirigent vers Vigneullcs et ont atteint la route au nord du bois Coramauaux. Au nord de St. Mihiel les mnéricains se rendirent maîtres de Combres et ont atteint les faubourgs occidentaux de Dommartin-la-Mcntagne. Les Français se trouvent, suivant les informations, à la lisière occidentale de St. Mihiel. Les Allemands résistèrent encore toujours l'après-midi dans le fort dit Camp des Romains. Lss Britanniques progressent tf'envsron 1 kilomètre sur un front de 6 kilomètre. LONDRES, 12 septembre. (Reuter). Une attaque réussie des Anglais amena la conquête d'Havrincourt, à l'exception de la lisière nord-est. La progression des troupes britanniques comporte 800 mètres sur un front de 6 kilomètres. Le but do l'offensive américains. LONOiîbS, 13 septembre. (Servie© spécial do Reuter.) Le correspondant du „Mornin<* Post" au front américain annonce eu date du 12 septembre : Ce îpatin, à 5 heures, la première armée américaine, commandée^^r le général Pershing, ouvrit la première of^nsive américaine par une attaque sur le saillant de St. Mihiel. i Quoiqu'on se serve également de troupes mon-çaises.. qui forment une partio de l'année de Pershing, la grando majorité des troupes montant à l'assaut fut composée d'Américains et les opérations furent menées par des Américains.Cette offensive a un caractère purement local et ne vise qu'un but strictement limité. Le bombardement préparatoire commença, à 1 .heure du matin et continua pendant 4 heures avec line abondante artillerie et une concentration d'avions comme jamais il n'y en eut lieu au front occidental. Les positions ennemies en cet endroit comptaient parmi les plus puissantes. On employa quatre ans à les construire èt à les améliorer. Comment l'attaque so déclencha. LONDRES, 12 septembre. Le correspondant spécial du ,,Times" près de l'armée américaine, qui vient de visiter le front, a appris que les Américains ont pris plusieurs villages. Le bombardement qui précéda l'attaque fut très violent. On perçut le grondement de l'artillerie à plusieurs milles de distance. Sur toutes les routes qui conduisent vers le front le tir des canons innombrables annonça l'attaque prochaine. Dès le lever du jour des flottilles entières de tanks, conduits et équipés par de solides et jeu-nos Américains et Français, sortirent de leurs j abris et précédèrent les assaillants. Les Allemands n'offrirent que peu de résistance. L'in- 1 fanterie américaine suivit en champ ouvert, courant dans la boue, peu gênée par^ le faible ] feu d'artillerie de l'ennemi. Le flanc droit dos Américains fut exposé au feu des •mitrailleuses et au feu des fusils automotiques des Allemands, mais les tanks et l'artillerie dirigèrent vite leur feu dans cette direction et les Américains progressèrent graduellement. Vers sept heures les tanks disparurent au milieu de nuages de fumée. Entre-temps les gre-riades sifflèrent au-dessus des têtes des Américains. Les artilleurs des Yankees servirent toutes espèces de canons qui poursuivirent leur travail dans un' rythme mécanique. Les grenades furent chargées et lancées vers l'ennemi tandis que des wagons légers de chemin de fer amenaient sans cesse de nouvelles munitione. Les tanks américains. LONDRES, 13 septembre. (Service spécial de Reuter.) Le correspondant du ,,Daily Mail" au front américain annonce: Jamais jusqu'à présent une concentration de troupes américaines aussi importante ne fut faite pour une seule opération et jamais les Américains ne prirent aussi complètement la direction de leur propre opération. Le terrain où les Américains se battent offre de grandes difficultés. Des crêtes élevées et des bois épais permettent à l'ennemi de bien cacher ses mitrailleuses, tandis que sa ligne de .résistance, qui a tous les avantages de 6on cété, est puissamment organisée. En dépit de cela les Alle-rutndci n'offrirent qu'une faibîo résistance. L'infanterie américaine suivit les tanks en ordre de bataille en se frayant un chemin à travers la boue, mais peu génée seulement par la faible résistance de l'ennemi.-Sur un point, où les Américains se battirent d'abord désespé- ; rément et où ils furent attaqués dans la flanc : droit, les tanks et l'artillerie intervinrent* | J rapidement, après quoi les ,,doughboys" purent | continuer leur marche. L'ennemi a concentré ' apparemment sa force principale dans la seconde ligne, qu'il défendra prohableinent avec plus do ténacité. Son artillerie tira de derrière la J crête qui se trouve devant la ligne américaine J mais nos tanks poursuivent l'ennemi. Sur. un j point où 45' tanks se trouvaient, en action un tank seulement, qui s'enlisâ, fut perdu. L'artillerie américaine. LO'NDiRlES, 13 septembre (Service spécial de Keuber). Le correspondant du ,,Daily Chroni-cle" au front américain annonce qu'à 1 heure précise du matin les canons américains ouvrirent 1e feu. Jamais, depuis les jours de la bataille de Verdun, on n'entendit pareil tonnerre dans la vallée de la Meuse. Lee Américains ont réalisé des progrès sur la ligne qui, de Pont ;ï Mousson, se dirige à peu près vers le sud-ouest et ils ont occupé plus de six villages. La résistance rencontrée dans la première ligne allemande, quoiqu'elle ne fut pas tout à fait sans importance, ne fut pas énergique et les j,poughboys" (poilus) purent se frayer un pas-sago à travers la seconde ligne avant l'heure fixée, ici cependant les Allemands offrirent une résistance plus acharnée et.les combats et, les escarmouches le§ plus violents so développèrent. Cette lutte retarda la marche mais elle n'effraya nullement les Américains qui, courageusement, continuèrent leur marche vers le nord. Rien n'impressionne tant que la capacité avec laquelle les Américains dirigent leur feu d'artillerie. Non seulement leur bombardement causa des ravages importants mais il fut aussi particulièrement précis. Quand, 1.3 minutes après le bombardement américain, les Allemands essayèrent de réduire l'artillerie ennemie nu silenre, il no fallut que 35 minutes aux artilleurs des Etats-Unis pour imposer le silence aux batteries allemandes. L'esorit combatif ces Américains NEW-YORK, 12 septembre. (ReutetrV Dans toutes les parties des Etats-Unis i'rns-crictiou se- caractérise par des témoignages de patriotisme. Des hommes de 45 ans et des jeunes gens de 20 ans marohaieut daua les rues pavoisé,es^ derrière dés corps de musique pour répondre à l'appel de leur pays. Dès lo matin- des - miniers de personnes se dirigeaient vers les bureaux de recrutement où, pendant toute la journée, une grande foule se pressait. En choisissant les homme* pour le service militaire on évitera autan»; que pcseible de nuire au programme étendu pour l'industrie de la nation. 9500 prisonniers et 60 canons LONDRES, 13 septembre. Reuter apprend que, jusqu'à présent, les Américaine iirent 9o00 prisonniers au cours de leur attaque dane la contrée de St. Mihiel. Us capturèrent également 60 canons. Stsr le front fesSge. Un nouveau succès pour nos troupes. — Eltes occupent le bois et la ferme Papegoed, progressent d'environ 1 kilomètre sur un front ce 2 kilomètres et capturent p?us de 70 prisonniers et un butin considérable. LE HAVRE, 12 septembre. Le correspondant particulier du ,,N.'R. Ct." annonce : L'armée belge a remporté un nouveau succès dans la nuit du 11 eeptembre. Ses troupes d'attaque ont pris d'assaut les positions ennemies dans la région de Pape-» gced. Après une formidable préparation d'artillerie les soldats se cramponnèrent aux retranchements allemands. L'ennemi "se défendit ' énèrgiquemeait: La lutte corps à corps, qui dura deuX iheures, se "termiiia toiÀ à l'avantage des Belges: Tous lés objectifs furent atteints dans la matinée et une avance de 800 mètres sur un fïont de deux kilomètres avait été réalisée. Le- total des prisonniers est de plus de 70 hommes, tandis que de nombreuses mitrailleuse» et un butin considérable sont tombés entre les mains • des Belges qui occupent solidement le bois et la ferme de Papegoed. I Sur la front Italien. Succès locaux. (Communiqué officiel.) ROME, 12 septembre. (Agence Stefani). A l'ouest de Mori des patrouilles s'introduisirent dans les positions ennemies et s firent 12 prisonniers. Elles s'emparèrent également .d'une certaine quantité d'armes. A l'embouchure ds la Piave un détachement mixte, composé de soldats et de marins, passa sur la rive gauche. .Pendant son raid réussi il fit prisonniers 1 officier et 11 hommes et captura une mitrailleuse. Dans la vallée de l'Ornic et près de Jener sur la Piave, d'autres patrouilles infligèrent dos pertes à l'ennemi et lui enlevèrent du matériel. En Vallarsa et sur le plateau d'Asiajjo, ainsi que dans la contrée d'Asolone, à différentes reprises l'artillerie déploya une grande activité. Au cours des combats aériens 3 avions ennemis furent abattus. Les opérations en Albanie. Combats focaux, (Communiqué -officiel.) ROME, 12 septembre. (Agence S,tefani.) Entre l'Osc-um et la crête de .la collins de Tomorie l'activité de combat reprit. Au sud-est de Berat de vifs combats se produisirent hier entre des forces ennemies et nos détachements albanais qui occupaient les avant-postes. Eni Macédoine des détachements ennemis, puissamment appuyés par leur artillerie, qui essayèrent d'approcher nos positions à l'est de la cote 1050, furent arrêtés avant d'avoir atteint nos lignes et subirent des pertes sérieuses.La situation en Russie. Les contre-révolutionnaires seraient maîtres da Pétrograde(?) LONDRES, 12 septembre. (Reuter). Un télégramme de Copenhague aux journaux annonce qu'on y a reçu la nouvelle, via Hel-singfors, que Pétrograde aurait été conquis par les contre-révp.lutionnaire»^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume