L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 23 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6t0gt5gf0x/
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[ Aeme Annee rsi" I3S9 " ,iS cents 1 _ /endred'23 août 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Jotsrna! quotidien du malin paraissant en Holland* Belge est notre nom de Famille. Toutes Ses lettres doivent Être adressées «i* Rédacteur en Che!: Gustave Jaspaei's. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Eiranger fl. 2.00 par mois. Pour les tîe rédaction: M. X. VOMîailHGWAL 334-340, ( <»I,».-<,*«. li ,*,.-1.1 î-jl René Chambrl. militaires au tront et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payablo ^fiTEBDAM. Téléphones: 2797 et 177.*. Comité de Rédactlon:j ]Te ®£uSparé? I par anticipation. Annonces : 15 cents la ligne. Réclames : 30 cents la ligne. Deux Stratégies le plan du maréchal Focli'se développe lajnionieueement. Il marche avec une mé-hcde sûre vers son but qui est l'anéantissent des forces ennemies. Et cependant, uelles n'étaient pas les difficultés de sa âche? Il suffit pour s'en^rendre compte de i0 reporter à la veille du 18 juillet, la date formais fameuse qui marque le retour de a fortune sous nos drapeaux. Foch sent que son heure est. venue. Il ne peut plus laisser avancer l'ennemi d'un pas ^Tis livrer à 6a merci des points vitaux du territoire français, dont la conservation est auëà indispensable au point de vue ùioral qu'au point de vue objectif. Quels que soient ses moyens, il faut qu'il les emploie. a pour lui son génie qui est tout de •volonté, croire à la victoire quand, même, son intelligence pénétrante qui lui indique Lee une magnifique clarté les conditions de h bataille. Il joue la terrible partie; il ^ Il gagne contre qui ? Contire Hindenburg ►t Ludendorff, qui passent pour les deux plus grands capitaines d'aujourd'hui, il '2gne contre la redoutable urinée allemande, ontre cette infanterie à propos de laquelle ,n pourrait reprendre les éloges que fait îossuet, dans sou oraison funèbre de Marie lenrietto d'Angleterre, de la célèbre infan-erie espagnole que défit le grand Condé. Et 'est ici qu'un parallèle s'impose entre ce u'onfc fait Hindenlburg, Ludendorff et les allemands, depuis le 21 mars jusqu'à la ti-juillet, et ce qu'a fait Foch et son armée ans les ci&q semaines qui s'écoulèrent dénis. _ . , Le problème qui se posait aux chefs enne-is était la destruction des armées franco-itanniques. Ils étaient servis par toute la iis6ance de la machine de guerre^ alle-aaide. Un million de soldats retirés du ont de Russie ainsi qu'un immense maté-îl leur assuraient la supériorité du noni-e, de6 hommes aussi bien que des boudhes feu. Ils. avaient devant eux quatre mois hiver pc*!ir mûrir leurs plans, instruire i chefs, entraîner les troupes. Quand, en-i, le 21 mars, ils donnent le signal de ttaque, la fortune les seconde merveil-i6ement. Les bataillons d'assaut renver-it les obstacles de la ligne anglaise bien us facilement qu'on ne l'avait prévu; von itier presse ses hommes comme emportés ns une avalanche de courir à la mer. C'est alors, dans les conditions les plus fales que l'histoire dira un jour, que «armées françaises orientées vers d'autres onts, préparées pour d'autres soins, im-rovisent une nouvelle bataille. L'armée ritannique se ressaisit. Des barrières se ressent devant Amiens. Combien de jours lendront-èJles ? C'est à ce moment que Fcch .scume le commandement suprême. Hinden->urg et Ludendorf f vont trouver devant eux me volonté unique, un seul chef. Mais ce iheif, lui, n'a pas eu l'occasion de rien pré-arer; on le place devant une situation :ute faite, une situation critique; on .lui 3ime pour y parer une armée vaincue, faut subi d'énormes déchets en effectifs et î matériel, et une armée fraîche, obligée pendant* pour venir au secours de la pre-ière d'allonger et par conséquent d'affai-ir 6cn front, le total de ces deux armées ant bien loin en dessous des forces enne-iei dont la victoire multiplie l'élan et >uble le poids. Et Fooh, pour commencer, va trouver le oyen de no pas se faire battre. Hinden-xrg et Ludendorff assènent encore quelques iups furieux sur le front britannique, puis énoncent à leur plan primitif: couper les :mées alliées l'une de l'autre, jeter les An-iais à la mer. Ils vont 6e retourner contre armée française. Servis par les mêmes cir-înstances favorables, ils ont, au Chemina-Dames, plus de succès encore qu'au ca-ial Crozat. Von Boelrm, d'une haleine, pous-® jusqu'à la Marne. Foch recule, donne du hamp, trouve encore le moyen de ne pas se lire battre. Mais l'armée française, elle &§i, a 6ubi d'énormes pertes et ses réser-$ s'épuisent. Derrière un front proifondé-ent creusé, les meilleures' lignes de commu-cation sont inutilisables sous le feu de nnemi. A l'intérieur d'un front en angle oit, l'ennemi, au contraire, augmente sa issance par d'infinies possibilités de ma-euvre. Il se sent assez fort,-il croit l'adver-re suffisamment affaibli pour frapper le ip décisif. Guillaume II, comme il l'avait t le 21 mars, monte sur un promontoire et me le signal de la ,,kaiserschlagt" qui t décider du 6ort du monde. On sait com-nt les 15, 16 et 17 juillet la ruée boohe brisa contre la ténacité des troupes de uraud, Berthelot et de Mitry. Fcch entre scène. A. ce moment l'appoint fourni par les néricain6, si précieux qu'il soit, n'est en-e que minirç^. Un million de^Sammies se uvent en France. A peine une demi dou-oe de divisions prennent part aux com-■3. La réduction de la poche de la Marne, mière partie du plan de Fosh, est l'oeuvre l'armée française. Le'8 août, l'armée tannique entre en scène. Le général Raw-5on, aidé par un concours de circonstan-beureuses, enfonce le flatnc des armées i Marwitz et Hutier. Les Français le tiennent à sa droite, puis l'intervention l'armée Humbert, sur le côté sud du sail-t, aohève l'opération si brillamment indurée. La poche de Montdidier est réduite on tour. En deux batailles, se succédant ïingfc. jours d'intervalle, Foch enlève à fonemi en même temps que l'initiative le Jt d'une campagne offensive ininterrom-s de quatre mois. Enfin, il y a deux jours, Çn lance la lOme armée de Mangin, le 1er de l'année française, contre de centre *emi, 6ur le front entre l'Oiee et l'Aisne iréunit les deux grands champs de ba-at. cLs^ ui-swa».. Xoi risquons d'entrer dan6 le domaine interdit des prévisions et des hypothèses. Il est suffisant de faire ressortir que cette manoeuvre est la conséquence logique des deux manoeuvres qui l'ont précédée et que le succès des unes est une garantie du succès de l'autre. Il est aisé de conclure. Que voyons-nous dans l'un et l'autre camp? Chez l'ennemi, malgré la supériorité initiale des ressources, de la disposition. des lignes intérieures, du choix du lieu et du moment de l'attaque, une stratégie brutale mais tatillonne qui ne conduit qu'à,un gaspillage inutile d'hommes et de matériel. De l'autre côté, en-dépit de6 circonstances les plus défavorables, une pensée féconde et organisatrice qui supplée à tout, un génie souple uni à une volonté ferme, une direction qui vi6e à l'unité dans ses desseins, à l'harmonie dans leur exécution.En dehors et au-dessus même de l'accroissement continu des forces matérielles des peuples unis pour la cause du droit, tels sont les facteurs les plus sûrs de la victoire. Charles Bernard. ■ Pour l'Université de Louvain Le 26 août, quatrième anniversaire de IJincendie de la Bibliothèque de l'Université de Loiivain, il y aura réunion au Havre des hautes personnalités des nations alliées pour la reconstitution définitive du Comité International pour la Restauration de la Bibliothèque. Le gouvernement recevra les membres de la commission à déjeuner puis en séance officielle au Grand Théâtre. Les orateurs 6eront: M.M. Etienne Lamy, secrétaire perpétuel de l'Académie française, Imbart de la Tour, des sciences morales et politiques, Rensch, délégué du comité anglais présidé par Lord Bryde, Van Dyck, délégué du Comité •américain, De-ploige, président de l'Institut supérieur de philosophie à Louvain, et Poullet, Ministre des Sciences et des Arts de Belgique. t Q » 'Cm». Les horreurs lies camps lie prisonniers civils en Allemagne. Il résulte" de récentes déclarations d'évadés belges que les Allemands ne cessent de maltraiter les prisonniers civils. Leur nourriture est extrêmement mauvaise et tout à fait insuffisante. Les prisonniers travaillant à la "Wagons Fabrik, à Urdingen, avaient par jour, depuis le 16 juin 1918, de 150 à 160 grammes de pain et 2 fois un litre de soupe aux navets, rutabagas ou betteraves, soupe liée avec de la farine de glands et immangeable d'ailleurs. L'administration du camp de Urdingen recevait par semaine 19 kilog. de viande pour les 200 prisonniers qu'il renfermait, mais c'était le feldwebel et les sentinelles qui la mangeaient. Par jour aussi les prisonniers avaient droit à 2 seaux de pommes de terre provenant de culture dans les marais. Ces pommes de terre étaient impropres à la consommation ; les Allemands, sachant qu'aucun détenu, même mourant de faim, n'aurait pu les manger, s'en servaient, après les avoir présentées à leurs victimes, pour engraisser des porcs qu'ils élevaient dans les dépendances de l'usine. Aux charbonnages Jacoby, à Oosterveld, même régime: 200 grammes de pain par jour, 2 fois un litre de ,,soupe" et par mois un tout petit morceau de mauvaise saucisse gâtée. Partout les prisonniers sont fort maltraités. Ils sont roués de coups, privés de leur peu de nourriture ; en divers endroits ils sont mis au poteau s'ils ne fournissent pas assez de travail. Même les sentinelles et les porions civils les battent à coups de bâton, uniquement par plaisir. Aux charbonnages ,,Jacoby", à Oosterveld, il y avait un prisonnier anglais qui, à force d'avoir été maltraité pour le plaisir de ses gardiens, tomba dans le désespoir et s'étrangla au moyen d'une corde dans son lit pour échapper à ses tortures. Aux mêmes charbonnages, dans un convoi de 145 prisonniers italiens, il y a eu au mois de juin 15 décès après 8 jours de servitude. Au camp attenant aux travaux d'agrandissement des usines Krupp, à Essen, les coups de crosse et de baïonnette pleuvent également 6ur les déportés ^récalcitrants". Un témoin oculaire rapporte le fait qu'un Belge, qui refusait de travailler, fut mis au caohot durant 71 jours, avec 250 grammes de pain quotidien pour toute nourriture. Ce fait n'est pas isolé. C'est la règle, à Essen, d'enfermer les malheureux qui refusent le travail. na ■ » ■ ■ m» La liberté sons ie régime „aktivisîe" La petite presse ,, aktiviste" flamingante de Belgique occupée reproduit, avec une évidente satisfaction, le texte d'une interview d'un M. Brijs, qui ee dit ,,ministre" de Flandre. A propos du vote obligatoire prévu par la loi électorale belge, M. Brijs déclare: ,,Ceux qui ne jureront pas fidélité à la Flancîre n'obtiendront pas le droit de cité. On permettra d'opter pour un autre pays, mais celui qui ne jurera pas fidélité à la Flandre, et par conséquent à l'Etat auto- ! nome ,,aktiviste" flamand, ne peut préten- i dre au droit de cité et ne peut, par con6e- ; quent, obtenir le droit de vote". En d'autres termes, les quatre-vingt-dix- ' neuf pour cent des Flamands devront subir, ! si l'Allemagne se maintient en Belgique, la ! volonté plus ou moins libre d'une infime I minorité. C'est de cette façon que l'occupant et ses | complices entendent faire application du principe suivant lequel les peuples disposent j libremsr M (i'éauEju En Belgique. Dans Se camp aktiviste. Il n'y a pas de petits profits. Le trop célèbre De Decker, dont le Conseil des Traîtres a fait, pour quelque temps seulement d'ailleurs, une caricature de ministre et qui prétend en cette qualité régenter l'instruction publique en Flandre, vient, en vue de la rentrée de6 classes — dans les localités, du moins, où les boches ne se sont pas emparés des locaux scolaires — de rédiger une circulaire où il recommande au personnel de renseignement de s'adresser, pour toutes les fournitures de classes et pour les livres scolaires surtout, au secrétariat que les flamingo-boches ont organisé à cet effet sous le titre de ,,Klasboeksekretariaat", 136, chaussée de Wemmel, à Jette-Bruxelles. Cette circulaire ministérielle, qui a bien plutôt les allures d'un simple prospectus commercial, indique les différente prix des livres — brochés eu reliés — avec ^les diminutions consenties pour le6 corn/mandes importantes. Mais, à la fin, le commerçant disparaît pour laisser la place à l'aktiviste, protégé des boches: le simili-ministre menace, en effet, les maîtres qui s'adresseront ailleurs de les signaler aux foudres du pouvoir occupant. Telle e^t la liberté sous le régime de ces flamingo-boches, qui se prétendent les défenseurs de la liberté de% Flandres ! * * * Un moyen de propagande discrète qu'emploient nos aktivistes, c'est l'organisation de conférences du soir sur des sujets d'art, de littérature, d'économie sociale, et au cours desquelles ces messieurs • glissent plus ou moins adroitement des allusions à la question qui leur est chère et font l'apologie du Conseil desFlanidres et de l'empire d'Allemagne. C'est ainsi qu'on attire les . travailleurs bruxellois à la fameuse ,,Vlaanisch Huis" de la Grand'Place ou en tel autre repaire de la bande des traîtres, comme la salle de la Bienvenue, rue de la Rivière à Ganshoren. H arrive toutefois que les auditeurs interrompent bruyamment certains conférenciers ou conférencières, comme les sieurs Anger-rnille et Jef van den Eynde, ou comme Mlle Verhuyk, quand ceux-ci se livrent à des éloges déplacés et ridicules des gens qui les paien. Ces soirs-l(, la conférence se termine en réunion publique et contradictoire,- et l'on cogne quelque peu sur les aktivistes. * * * Tous les moyens sont bons aux aktivistes pour faire de la propagande et s'attirer des adhérents. A Gand, ile ont organisé dans un local de la rue Volder des cours publicâ et gratuits de musique et de chant. Pour y être admis, il suffit d'adhérer au ,,Vlaamsohe Ver-bond". Les gens signent... et n'en pensent pas moins ! A Anvers, ils fournissent à leurs adhérents, en .prévision de l'hiver, du bois de chauffage, et cela dans lés prix doux. Paris valait bien une messe; une provision de bois pour les jours froids vaut bien qu'on signo leur chiffon de papier, pensent les Anver-sois. Ça ne veut pas dire qu'on passe au parti de la trahison. Bien loin de là ! Et il y a tout de même des gens qui refusent les fagots flamingo-boches. Plutôt crever de froid que d'avoir même l'air de pactiser avec les vendus- A ÊSrïirsrsïîle» Le Conseil communal s'est réuni sous la présidence de M. Steens. Celui-ci commence par faire l'éloge funèbre de M. A. Bastin, le grand philanthrope décédé la semaine passée, à l'âge do 95 ans. M. Steens porte ensuite à la connaissance du Conseil l'acquisition de l'immeuble situé rue du Chêne, appartenant à feu M. le chevalier de Hoffman, et renfermant un véritable trésor artistique do boiseries; il propose d'y créer un musée ; cette proposition est admise en principe et renvoyée, pour la question du crédit/ à la Commission des Finances. 11 donne ensuite lecture d'une modification de l'arrêté en faveur du personnel de la 6e division : promotion de chefs et eous-chefs, oom-mis, etc. Le Collège s'est mis d'accord sur cette question qui a été beaucoup discutée. M. Max Hallet donne ensuite lecture des comptes des écoles primaires 15 et 16, demande des crédits supplémentaires pour d'autres écoles, pour l'église Ste-Gudule, pour des travaux à exécuter au Wàux-Hall, etc. M. Pladet fait encore diverses communications au sujet des hospices et de la bienfaisance et annonce notamment l'acceptation d'un legs fait à l'Hospice des TJrsulines. Il demande un crédit supplémentaire de 700 fr qui sera appliqué à des indemnités de vie chère à accorder au personnel de l'église Ste Gudùle, et termine en établissant les budgets des communautés is-réalito et évangélique. Un crédit supplémentaire de 10,000 fr. est , accordé à l'oeuvre ,,Aide et Protection aux 'Sans-Logis". Tous ces comptes et crédits sont adoptés en douze minutes. A Liège Des malfaiteurs ont pénétré dans l'immeuble de la firme Heinr. Stoecher, rue Tour-en-Bêche. Ils ont fracturé la porte donnant sur la rue, puis ont fait main basse sur tout ce qu'ils ont découvert, argent, vêtements, vivres, etc. C'est la femme à journée qui, en venant' faire l'ouvrage le matin, à 6 h. •£, a trouvé la porte de la rue ouverte. Un matelas avait été placé entre la porte et le chambranle. Deux employés, qui logent au troisième étage, n'ont rien entendu. * * * En vue de se prémunir, contre les vols qui deviennent de plus en plus fréquents dans la région liégeoise, les habitants du quartier du nord viennent de créer des brigades nocturnes do civils qui seront chargées de patrouiller dans les rues de leur ressort. » + i:- Gratifiée d'une température extraordinaire et d'une journée, sans prét-édent dans les annales des Qwatte Mattys, les Liégeois ont profité *1as. loisirs &•&> tew offrait U> é^èmacc traditionnel en l'honneur de l'Assomption, pour ' rendre un nouvel hommage à nos soldats morte pour la Patrie. La commune do Loncin, notamment, consacrait cette fête par des cérémonies pieuses et des . pèlerinages en souvenir des braves ensevelis sous les décombres du fort en 1914. Par ailleurs, la tombe do Raboséo faisait peau neuve; bref, un peu partout, les nécropoles militaires étaient fleuries, fraiches, avec un peu d'orgueil que leur prêtait la nature elle-même. Un grand soleil do gloire illuminait tout' cela. C'était beau et solennel. A Arlon La vie est toujours très chère. Cependant, on peut se procurer presque à volonté du pain et des pommes de terre, mais la viande, le sucre et le tabac sont d'un prix réellement exorbitant. Les cigares coûtent 1 fr. à 1 fr. 25 pièce. Les comités de ravitaillement continuent toujours à fonctionner très régulièrement. Les rations mensuelles et par personne de riz, café et lard sont de 100 gr. seulement. Le pain, composé principalement de son et de farine do maïs, est réellement mauvais. Récemment, lés Allemands sont venus réquisitionner 1© cuivre qui se trouvait dans les maisons privées. Les Allemands continuent toujours les déportations; do plus, ils forcent les civils à travailler près de la ligne de feu pour établir des voies ferrées dans les environs de Carignan cb de Montmédy. Le salaire qu'ils leur donnent est dérisoire. A M is y Mme Vve Leroy, originaire de. Clavier, tenait depuis peu un magasin boulevard du Nord, à Huy. Elle était paralysée et elle habitait avec sa fille. Cette dernière s'étant absentée momentanément, avait laissé sa mère seule à la cuisine péndanfc que chauffait le dîner. La pauvre vieille voulut s'approcher du feu, mais elle ne s'aperçut pas que la flamme s'était communiquée à ses effets. Sa fille, sentant une odeur de brûlé, descendit à l'étage et trouva sa mère entourée de fumée et de feu. Elle lui porta secours, mais elle avait de très graves blessures sur tout le corps et après plusieurs heures d'atroces souffrances la malheureuse est morte la nuit. Ata Braisant A Soignies toutes les pierres se trouvant sur les cliantiers de la région ont été enlevées et réduites en macadam. Le couvent des soeurs franciscaines, rue de la Station, a été évacué par ordre do l'autorité allemande. La première communion des enfants a eu lieu le 17 mars dernier. Etant donnée la pénurie du drap d'habillement, tous les garçons étaient revêtus de la tenue d'enfant de choeur pour cette cérémonie. Dans Ses F'Etasîsïres Les Allemands offrent 25 marks pour une journée d'ouvrage derrière le front. Les Belges n'acceptent que contraints et forcés. Le 15 juillet, on a requis les cairastères d'imprimerie de l'imprimerie Delille à Maldeghein. Les machines ont été inscrites. Les réquisitions de laine continuent dans lo » pays de Moerkërke. Los Allemands disent qu ils utilisent la laine à la confection de chaussettes pour les militaires. Une tentative de meurtre sur un policier allemand s'étant produite à Saffelaere, 150 personnes ont été déportées. Au IPasr® Wallon Le fermier M..., demeurant à Mehagne, constatait que, depuis quelque temps, tous les fruits qui garnissaient les arbres de ses prairies disparaissaient méthodiquement. Il organisa une surveillance afin de pincer les voleurs. Or, il advint que trois jeunes gens de Vaux péné-; trèrent dans un champ gardé appartenant au fermier M... en vue de couper de l'herbe pour [ leurs lapins. Appréhendés par les gardes, qui voyaient en eux les voleurs, ils, furent rossés d'importance et, finalement, parvinrent à s'enfuir. Deux furent rattrapés et le troisièmo disparut dans un bois voisin. Ce dernier, parti le matin, ne rentra chez lui que vers 7 heures du soir. Entretemps, le fermier M... s'apercevait qu'il n'avait pas affaire aux voleurs, car les fruits furent découverts dans des magasins de Vaux et les auteurs du vol appréhendés. Les suites de cette grossière méprise n'en sont pas moins grav;ps. L..., qui s'était sauvé dans le bois, est mort la nuit suivante, probablement de peur. Une enquête est ouverte sur cette . affaire, qui est vivement commentée dans la région. » * * Afin d'assurer le ravitaillement des villes . pour l'hiver prochain, une nouvelle réglementation sera mise bientôt en vigueur. Jusqu'à présent tous les cultivateurs étaient obligés de livrer aux autorités à un prix déterminé. 1 l'entièreté de la récolte. Dorénavant, les ad- « ministrations communales rurales serviront 1 d'intermédiaires. Elles ont reçu les instructions qui leur prescrivent de réunir les quantités qu'elles ont à fournir, en taxant les planteurs suivant l'étendue du terrain qu'ils cultivent. On suppose que ce nouveau règlement sera plus avantageux pour les habitants des villes. * * * Nous apprenous la mort, survenue le 8 août ' h Chevron, de M. Jules Alexis Smal, veuf de Marie Joseph Giles, instituteur pensionné et i secrétaire communal à Chevron. < Dans le Hainaui Un vieux bateau avait été acquis par M. Gillion-Gravis, fermier-éleveur à Marche-lez-Ecaussines, pour abriter son bétail en pâture « près du bois do Courrières-lcs-Ville. La nuit dernière le bateau fut détruit par lo feu. La perte représente plusieure milliers de francs. On croit que le sinistre est dû à des mains criminelles, qui voulaient anéantir tout le bétail do M. Gillion par esprit de vengeance. La police 1 recherche les auteurs de ce forfait. // y s usi m 23 août 1917 : Les Britanniques progrès- ] sent au, sud-ouest de, Lens et au nord-est LajifjçmçgJir y V Les opérations militaires,^ L'avancefranco-britannlquecontlnue. Les Anglais occupent plusieurs villages et atteignent le chemin de ter Albert-Arras. — Les „poilus" gagnent également beaucoup de terrain et s'emparent de Lassigny. — Nombreux détails. — Noyon menacée. L'offensive dss alliés. Lss Français enlèvent Lassigny, libèrent une vingtaine de villages et progressent do 8 kilomètres. (Communiqué officiel.) PARIS, 21 août. Entre le Matz et l'Oise les Allemands, en dépit de leur résistance, ont été refoulés sous la forte pression des Français. Lassigny est tombé. Plu6 vers lo sud les Français ont pris pied dans Piémont, 1© bois d'Orval' et avancèrent leurs positions jusqu'à la lisière de Chéry-Ourscamps, à l'est de l'Oise. Les Français étendirent leurs succès dans la journée. Sur rafle droite ils occupèrent le bois de Carlepont. Ils atteignirent l'Oise à l'est do Noyon, entre Sempigny et Pontoise. Plus vers l'est ils dépassèrent la chaussée de Noyon à Couchy le Châtpau et s'emparèrent de Gamelin, Fresnes, Blérancourt et avancèrent leurs lignes jusqu'aux lisières de Saint Aubin. Depuis hier les Français libérèrent une vingtaine de villages et réalisèrent une progression de 8 kilomètres. Les Britanniques occupent deaucourt, Puisieux, Bucquoy, Abiainzeville, Moyenneville, AchieHe-Petit et Courcelles-le_Comte, (Communiqué officiel.) LONDRES, 21 août. Notre attaque d'hier matin sur un front do 10 milles entre l'Ancre et Moyenneville remporta des succès. Sur out le front d'attaque nous pénétrâmes profondément dans les positions ennemies et nous fîmes des prisonniers. Les Anglais et Neo-Zélandais, accompagnés de tanks, passeront, a la faveur * du brouillard, ( l'assant des premières lignes allemandes et enlevèrent Beaucourt-sur Ancre, Puisieux, Bucquoy, Abiainzeville et Moyenneville. Des divisions anglaises étendirent leurs progrès jusqu'aux environ de la voie ferrée d'Arras à Albert et enlevèrent Achiet-le Petit, le bois de Logeast et Cour Celles le Comte. De violents combats sévissent sur plusieurs points 6ur la voie ferrée précitée, ainsi qu'à l'ouest d'Achiet le Petit. Une violente réaction ennemie fut repous sée. Nos patrouilles furent très actives contre Thiepval et au nord de notre front d'attaque. Nous avançâmes ncs lignes entre Bois-leux, Saint Marc et Mercatel, ainsi que sur le front de la Lys aux environs de Letouret, à l'est de Paradis et entre Merville et Out-tersteene. Nous fîme3 138 prisonniers dans ces entreprises. Vaines tentatives ennemie dans les Vosges. (Communiqué officiel américain) PARIS, 22 août. De petites attaques ennemies dans les Vosges, au nord-ouest do Toul, furent repoussées avant qu'elles aient .pu atteindre nos, lignes. Hier nos aviateurs réussirent à bombarder la ^are de Flabuaville. Ils entrèrent indemnes. L'aérodrome de Pfcaletnpin bombardé. (Communiqué officiel.j LONDRES, 21 août. Lundi nous abattîmes L4 appareils ennemis et contraignîmes 7 autres l'atterrir désemparés. Dans le secteur de Merville nous détruisî-nes 4 ballons captifs allemands. Lundi, à laube, nous lançâmes de nom-jreuses bombes sur l'aérodrome de Phalempin, m sud de Lille. Nos aviateurs volèrent à une :aible altitude. Do grands incendies éclatèrent l*ns les hangars. Dan6 la journée nous lançâmes 15i tonnes le bombes. Les Français occupent Laval. LONDRES, 21 août. Suivant le correspon-lant de Reuter au front les Français réalisè-•ent d'importants progrès dans la région de >oissons. Us enlevèrent Laval, au bord du ilateau de Juvigny. Us firent quelques mil-iers de prisonniers au cours de la journée. Le résultat des attaques de Mangin et d'Humbert. Le correspondant de Reuter près de l'arméo rançaise annonce, en date du 21 août, qu'à 'ailo droite du front de bataille, près de Sois-,ons un gain de terrain important a été réalisé, [^es troupes françaises, marchant dans la direc-ion est en partant de la ligne Tartiers—Osly ^ourtil, au nord de l'Aisne, et de Pommiers ît en exécutant un mouvement enveloppant i un 1 mille de Soissons, ont occupé Javal, situé à 2 milles au nord-ouest de la îisîère du bateau de Juvigny. Au cours de la journée ?lles firent des milliers de prisonniers. D'après les rapports reçus un seul corps d'armée en ;it 1060. A l'aile gauche les troupes du général Mangin ont atteint l'Oise entre Sempigny et ?ontoise. Pendant toute la nuit elles continuèrent leur marche à travers 1% Bois de Carle-)ont. Le matin l'attaque générale fut reprise. Les troupes marchèrent sur l'Oise et s'emparèrent de la hauteur importante de la Pom-meraye, lo point le plus élevé au nord-ouest lo Cuts. D'ici on domine d'une hauteur de >50 pieds la route de Cuts—Pontr.ise—Noyon îinsi que toute la vallée de Vise, cj sorte que ; e terrain de retraite de l'ennemi se trouve j ïxposé à notre observation. i La liane ,ollemande sur le massif de Thies- | court, menacée par les troupes de Humbert de front et par celles de Mangin dans lo flanc, s© trouvera par conséquent fortement menace© des que l'artillerie française se trouvera en position près de l'Oise. La bataille d'Artois LONDRES, 21 août. (Reuter). La. 17a annee allemande (général Otto von Bulo-w) vient de reoevoir un, rude coup sou- .m fronti breux ™ ? 6°- Art0is- Nos nom- ■ suooes ta<>tique8 amenèrent à ^ longue un important résultat stratégique li AHemaJ3 "PP0601"®0' ^ résistance, t™ntr?^S aPPnreBt à connaître nœ poupes tout en subissant les plus lourdes - piâiTbLTT 5iW inap préciables, le brouillard disparut nlus S ravfT POUr -M Ouvrir .es rayons une joumee glorieuse. tertbleîeiW^f1,emand? Subit ^ perte, mandaient à cor e?à ^ A,l6™ands <*°-noeuvrr Lefl •aJCri T SUCTre de ma-dan, une do™= battus également ssS&^Asssst ^qaufT0;n.^ Moyenneviï]e, Petit et de traUIeuS? abomd+ai™ ®araie duesprrV^S^ ^ remWai d6f- teri^ou^5 C£°ne all6m^es. ^ s—8 tent également que bien, m, Ni* J; • .C(>n 4-6jo^S. Sfwatin- « t-ions. "S ql" dmS'aiuént vers leurs posi, msUns i?r's°m"el'6 <?ui tombèrent entre nos «contei/ oilT JWrS' <la"s ,es Flàndrœ! JZ; propI° artiUeri6 W Qu'ils X&A- % tirèrasser wM •'î® Pouvaien1) plus ,, / 111 • L ennemi éprouve encore df lus k enTr quj ^ caS cartouohes ^nditTuToîa^T"^ d ^claratio; quW?^/^ur^en core ces risques par dessus le marché. P. A T? TR 9? Cûmmcn*aire Havas. LT^â=/6t le haœeau lotlto'd6: Vz te&î4"*"'qui dePuis Bût «m maximum mies an DS 86 n,ercnt sur les positions enne-La première rencontre fut d'autant plus vjo_ leiLA"Ta,lds trouvaient sur leur dïppuf qU ^ occuPaient PIus letfrs lignes La résistance fut acharnée, mais nos trou pas réussirent a la briser; c'est pourquoi il fallut J.e servir do larme blanche sur certains points. Le terrain d'approche fui également dangereur, car il était couvert de bois épais et de lauus profonds et partout l'ennemi défen-P-atoa" a," no/en de mitrailleuses. ïîos tâche a s acquitter d'une lourde tacho et elle aurait cte sans doute encore plus rude », le M et fe. 18 août, ils n'avafent pas occupe des positions avantageuses pour commencer 1 attaque. 1 Après avoir franchi sur Une largeur de 9000 mètres lo plateau d'Autrèclies et avoir "repoussé une contre-attaque locale ennemi© près de Iracy-le-v al, nous avançâmes nos lûmes au delà de Nouvron—Ingre—Audignicourt—. Morsam. Nous nous emparâmes en outre do Pimprea et du Bois de Rigoles, près de Bailly où nous fîmes 2000 prisonniers. Ces deux opérations servirent de base 'à notre marche rapide 'à travers le ravin de Vassens. A l'est nous nous introduisîmes dans Tartiers et nos mitrailleurs prirent poste s"r !rP cC.ro, mets do la montagne à l'ouest du village et sur le plateau de Croate. Les prisonnier;» eommoii-cèrent à arriver. Entretemps des attaques répétées et un violent corps à corps se produisirent à. l'aile gauche, près de l'Oise. Du côté do Tracy-le-Val et de Puisaleine, près de Four-à-Verre, à Nampcel, près do la Ferme d© Thiolet, les nôtres rentr.rent en contact avec uno division bavaroise qui avait été amenée en automobile et avec une division d© chasseurs, composé© de chasseuts alpins. Ici la résistance fut particulièrement acharnée ©t, du fait quo presque continuellement l'ennemi lança ses meilleures divisions de <&mbat au fen, il résulte combien les Allemands attachent de l'importance à la possession do Ro^e et de I^ssigmT,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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