L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 02 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wh2d796m7f/
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y-eine Annee r%i a^-^o %y „ S ceni Samedi 3 novemnre L'ECHO BELGE L'Un.on tait la Force. »Jcsi!tsî*îrs£sS c?i3ot?.£iIein du m)«f5lisn fstsfaissasiit esi f^ollarxcle Befgs P5f fio/î'e /o/n es Fa m Us. I'^^Ttes les «ettres -Vivent etr.«dre*.^» ou Këdadeur e« Chef: 0«*'«- JasP-e™. CHambr„ mUSSSSrSM'L'f'lS MS/."!»» »Sn2V^.7^^^isP^a^ 234-24"' CC"^ ^ g^irr?^gp"?SC8'Ke"6 I Annonce. : ,5 onts „ lian, Réclamcs, 30 cen.g „ lig„e.P LavaRt-dernîère capitulation Au début du mois d'août 1914, quand éclata la guerre, il y avait dans la Méditer rariée deux navires de guerre allemands, le grand croiseur do bataille ,,Go©ben" et le Jetit croiseur-éclair eur ,,Breslau". Ces deux unités mirent 1e cap sur Oonstantinople, et, 6i l'amiral Boue de Lapeyrière qui comman-d»it alors la flotte française put invoquer une excuse pour n'avoir pas capturé ou coulé ces deux vaisseaux, c'est qu'ils filaient près de trente noeuds. Far exemple, il aurait pu forcer le passage des Dardanel-iç3 derrière eux et Les attaquer au besoin en ■jde de Constantinople. C'eût été un peu rif, mais on & fait observer que beaucoup fo' lalbeu'rs eussent été évités par là. En effet. Le comité Union et Progrès, qui, pour .o malaour du p^ys, dirige les destinées de la Turquie, était vendu à l'Allemagne. Sous le prétexte que la Grande-Bretagne refusait de livrer au gouvernement La Sublime Porte deux cuirassés en achèvement sur les chantiers anglais,^ ce qui était son droit en vertu du contrat même, les Turcs rachetèrent le ,,Gceben" et le ,,Bres-lau" à l'Allemagne, qui voulut bien consentir à les vendre. Peu de temps après ia Turquie déclarait la guerre à l'Entente. Par là s'ouvrait un des chapitres les plus mouvementés de la grande guerre. Tout l'Orient asiatique s'annexait au^vasto champ de bataille européen. La Russie, occupée à lutter avec toutes se3 foroes sur ses frontières occidentales, devait détourner son attention vers le Caucase. La Grande-Bretagne, dont Kitchener levait et préparait les armées, dut regarder vers l'Egypte. A Londres on sonjea à écraser la tête du poulpe turc qui allongeait si dangereusement ses tentacules. '.'expédition aes Dardanelles s'organisa.' Un fiasco. Elle absorba des forces qui eussent pu être a leurs d'un grand secours et coûta la vie à des dizaines de milliers de braves soldats. C'est en vain que les cuirassés français et anglais se lancèrent dans le gpulet des Dardanelles. Ils n'y trouvèrent qu'une fin épique. Constantinople parut imprenable. . C'est grâce à cette résistance des Turcs, servis par un terrain merveilleusement adapte pour la défense, que les Centraux purent ■ déterminer l'ex-roi Ferdinand à faire cause commune avec eux. La Serbie fut écrasée. L'Allemagne saluait les trains pavcisés qui, de Berlin, roulaient vers Constantinople. Le rêve des pangermanistes et des par- : tisans du .Mittel Europa de Naum,ann devenait une réalité. La puissànoe germanique s'établissait sur la ligne Ostende-Ba.gdad comme sur l'axe du monde. Mais les alliés surent prendre de magnifiques revanches en attendant la revanche finale. Les Russes prenaient Erzoroum et Trébizonde. Les Britanniques vengeaient . leur échec de Kout-el-Amara et s'empa- j raient de Bagdad en même temps que d'autres armées traversaient les déserts du Sinaï et s'ouvraient rn parcage juncru'à Jenraa-lem. Si la déchéance de la Russie permit aux Turcs ae ^occuper i'Armoxue, Li a informée en un immense àharnier, les Britanniques étendirent encore leurs succès. Le . jour où le soleil de la victoire se leva sur les champs de bataille d'occident devais scelle*; la défaite de la Ture^uie. Aujourd'hui Constantinople est tombée ' entre les mains des alliés comme un beau fruit mûr. Nous tenons les clefs de deux continents- Comment la défection du troisième et dernier complice sera-t-elle accueillie en Aile-magne? Il est Un moment dans l'adversité, i où l'annonce de nouvelles catastrophes ne provooue même plus de réaction. L'cpinion publique allez^ande, qui a réagi très vie- ; iemment contre la déchéance de l'Autri- I cho-Hongrie, et pour c-use, accueillera I assez froidement la nouvelle du ,,lâchage" j turc. En somme, il .était escompté. Il n'en reste pas moins que l'Allemagne se trouve aujourd'hui isolée et qu'elle doit très cruellement ressentir les eifets de cet isolement au moment où elle attend de connaître les conditions d" armistice du comité de guerre interallié de Versailles. Sans doute les ar- ! mées allemandes représentent encore une puissance organisée redoutable. Peut-être 6ëra-t~elle en état de tenir encore pendant un certain nombre de semaines le ,,glacis" j de la Belgique on avant des frontières aile- j mandes. Mais ce n'est plus sur le Rhin que l'Allemagne est menacée. L'Autriche-Hon- I grie, qui gardait sa frontière au sud, n'est | p.us et voici que, par la remise des forts des Dardanelles et du Bosphore aux marins britanniques, la barrière qui gardait ses frontières orientales tombe à 6on tour Plus n'est besoin de passer sur le ventre de l'armée j Hindenburg pour arriver au coeur de l'Allemagne; il est d'autres chemins q.ui y mènent par Vienne et par Constantinople et la Mer Noire. Ainsi l'Allemagne est perdue et j elle se ©ait perdue. On peut croire qu'elle so résignera à tirer la conséquence logique des trois grandes capitulations qui l'ont mise à la merci du vainqueur. Charles Borrprd. . e . s» Pour nos œuvres Vente de c::rt*s ill., timbres et Prn Belqica du bur. ,,A. ï?r. 0." de. Zwolle. lo. A l'oeuvre de la Soupe Sco-loire d'TJarderwyl:, en reconnais-wncc de la collaboration de son dévoué président, le colonel du gé- ù* V. De Fauw . 10.00 fl. ; 2o. A la Croix Rouge, de Bclqù <ï*e, 13e versement fr. 1 lit d'hô-2W& , 6.00 fl. . Aux Beiges réfugiés on Hollande. La Commission pour le Contrôle des rentrées de fonds, instituée à La Haye par M. le Ministre de l'Industrie et du Travail de Belgique, porte à la connaissance des Belges réfugiés aux Pays-Bas que seuls les établissements financiers Résignés ci-dessous sont actuellement autorisés d'une manière générale à faire des transforts de fonds en pays occupé ; Banque Belge pour l'Etranger, YVijnhaven 100, Rotterdam. Informatie Kantcor du Crédit Anversois, Wijnstraat 12ôa, Rotterdam. Tony Decker s, Kneuterdijk 16, La Haye. Office Hollando-Belge, H^erengracht 42a,, La Haye. Banque d'Epargne et de Crédit, Engle-bert van Nassauplein 139, Brida. Les Belges qui feraient des envois de fonds, titres ou valeurs à l'intervention d'un autre établissement bancaire sans y avoir été préalablement autorisés par M. le Ministre de l'Industrie et du Travail ou par la. Commission s'exposent à des poursuites judiciaires,- en vertu de l'arrêté-loi du 36 octobre 1917 et de l'arrêté royal du 9 novembre 1917. Arrêté-loi du 28 octobre 1917. ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, SALUT. Vu l'article 26 de la Constitution qui confère l'exercice du pouvoir législatif au Roi, à la Chaînbre des Représentants et au Sénat ; Vu l'inipôssibilito de réunir les Chambres législatives ; Sur la proposition de Nos Ministres des Affaires Etrangères, de la Justice, des Finances, de l'Industrie et du Travail, de la^Guerre, et de l'avis conforme de Nos Ministres réunis en Conseil, Nou.s avons arrêté et arrêtons : Article 1er. Pendant la durée du temps de guerre, le Roi peut soumettre à des' mesures de contrôle et de surveillance tout envoi de fonds, titres, valeurs, denrées et marchandises-en territoire belge occupé par l'ennemi. Il peut déléguer l'exercice de ce contrôle et do cette surveillance aux autorités qu'il désigne. Article 2. Les infractions aux arrêtés pris en exécution' du présent arrêté-loi seront punies des peines qu'ils prévoient et. dont le maximum ne peut dépasser un emprisonnement d'un an et une amende de lO,0QCf francs pour autant que les faits constitutifs de ces infractions ne tombent pas sous le coup d'une disnosition pcnale plus sovère. Toutes les dispositions du livre I du Code pénal sont applicables à ces infractions. Celles-ci, lorsqu'elles ont été commises à l'étranger, peuvent être poursuivies en Belgique, môme si l'inculpé n'y est pas trouvé. Tout tribunal correctionnel belge peut, dans ce cas, être saisi de la poursuite. Promulguons le présent arrêté-loi, ordonnons qu'il soit revêtu du sceau de l'Etat et publié par le ,,Moniteur Belge." Donné en Notre quartier général, !e 26 octobre 1917. ALBERT. Arrôté royal du 9 novembre 1917. ALBERT, Roi des Belges, A . tous, présents et à venir, salut. Vu la loi du 4 août 1914 et l'arrêté royal du 19 février 1917; Vu l'arrèté-loi du 10 décembre 1916 et l'arrêté royal du 11 décembre 1915; Vu l'arrêté-loi du 26 octobre 1917; Sur la proposition de nos Ministres de l'Industrie et du Travail, des Finances, , des Affaires Etrangères et do la Guerre. Nous avons arrêté et arrêtons : Article 1er. Les envois de fonds, titres ou valeurs en territoiro belge occupé par l'ennemi sont subordonnés à une autorisation préalable dru Ministre de' l'Industrie et du Travail. Sont assimilées aux envois, les Opérations des virements de créances, de transferts de oomptes, d'échange en nature et toutes autres dout le résultat économique serait le même que celui de Venvoi. Art. 2. Seront punis d'un emprisonnement de trois mois à un an et d'une amende de 100 à 10,OCX) francs ou d'une de ces peines seulement, toute personne se trouvant sur lv territoire belge non occupé par l'ennemi et tout sujet belge se trouvant en dehors du territoire des puissances ennemies ou des territoires occupés par elles qui, sans autorisation, auront directement ou par personne interposée contrevenu à la disposition qui précède. Art. 3. Les attributions qui relèvent de la police du commerce avec l'ennemi, notamment celles relatives aux prohibitions d'exportation et de transit, aux mesures concernant soit l'importation en Belgique non occupée, soit la surveillant des personnes, firmes et sociétés suspectes de -"Ater au rôle d'intermédiaire, oom-me aussi les attributions prévues par l'article 3 de l'arrôté-loi du 10 décembre 1916, sont rattachées à un service ressortissant au Ministère de l'Industrie et du Travail, auquel les différentes administrations intéressées apporteront leur co 11 aboration. • Art. 4. Nos Ministres de l'Industrie et du Travail, des Finances, des Affaires Etrangères et de la Guerre sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du tvrésent arrêté. TV/mn4 rm Notre Quartier général, le 9 novembre 1917. Les Belges et les évacués français. Nous recevons la lettre ci-dessous que nous publions volontiers. Elle montre combien les Belges, malgré leurs propres misères, compatissent aux douleurs des autres: Monsieur le Rédacteur, Nous prenons la liberté <^e vous demander de vouloir bien inaérer dans votre journal l'article suivant : Nous sommes évacués du Nord de la France et notre voyage à travers la Belgique ne nous a laissé qi * de bons souvenirs. Partout le bon accueil que nous avons reçu de la part des Belges nous a réconfortés. Arrivés en Hollande, au camp de Zeist, les scus-officiers et les soldats belges internés dans ce camp se sont mis à notre entière disposition, et grâce à leur dévouement désintéressé ils ont adouci notre situation. Chaque jour, malgré la f alloue et les privations, ils continuent leur rôle de bienfaisance. Notre reconnaissance sera éternelle pour ces braves soldats, et nous no désirons qu'une ebese, c'est do le3 conserver dans notre caisp jusqu'à la fin de notre exil. Nous espérons que Messieurs les officiers hollandais accueilleront notre demande et nous les laisseront le plus longtemps possible. Recevez, Monsieur le Rédacteur; avec nos. remerciements, anticipé^, l'expression «i,e nos oililités empressé^. En Beigique. ! Propagande „in extremis" Avant qu'ils n'aient été tous engloutit dans la grande débâcle de leurs maîtres ei amis, qu'ils ne se soient enfuis à l'étranger, comme Raf Verhulst et les professeurs de : l'Université flamingo-boche de Gand, ou que , les plus imprudents. d'entre eux, restés après | le départ des boblios, ne soient pendus ans 1 coins de rue par la Justice populaire, il est i peut-être bon de dire quelques mots des Akti-vistes et de signaler les dernières manifestations d'existence de la petite bande de ratês: d3 fous, et d'ambitieux, qui, par cupidité, ou tout simplement pour le besoin, de faire parler de soi, ont trahi leur patrie et ont tenté de la livrer à l'ennemi. On . dirait que, jugeant leur cause perdue par la défaite ohaque jour grandissante de-Allemands, les gens du ,,Raad van Vlaande-ren" aient voulu, pendant les derniers jours qui les ecparent encore du plongeon tmaJ. multiplier leurs provocations à la trahison cl leurs appels à la violence et* à la révolution, i Dans la plupart des réunions publiques qu'ils | ont organisées en ces derniers temps leurs orateurs n'ont pas craint, en effet, d'allei jusqu*à inviter leurs partisans à défendre leur cause le fusil à la main et à empêcher, en élevant des barricades au besoin, le gou-j vernement régulier et légal de rentrer dans la Belgique enfin libérée. Car tel est, avec quelques variantes, le thème ordinaire des plus récents discours incendiaires prononcés par le docteur Borms à , Bruxelles, par le sieur Bellefroid à Saint-| Nicolas et à Malines, par Lambrichts à Scliaerbeek, par Isidcrri Vn.n Be.ughem à Peuthy, à Koekelberg et à Houtera, par René De Clercq à Louvain, par Waternaux à An-! derlccht, par Van Mieghcm à Laeken et s J Malines, par Jailes De YVit à YY illebroeck. pai ' l'ex-anarchiste Prenau à la 'Salle du Miroir i de Turnhout, au Cinéma Joiïrdan à Ixelles. à Louvain sous la présidence du nommé Ursi. par De YVolff à Anderlecht, par Helvig à Uccle, par Plovoets à Koekelberg, par R. de Cneudt" à Etterbeek, par l'avocat Van den ' Broek à Malines et à Hasselt, par le professeur Van den Brande à St. Nicolas, et à Alost, par cet infernal bavard qui s'appelle Simoens à Laeken, à Stroomboek, à Schaer-beek à W.olverthem, à Gand, à Campenhout. par une dame Lemaire-Dens à Anderlecht, etc. i A Anvers même il y a à chaque instant un ,,debat-avond" sur un leit-motiv identique: tantôt c'est à la Sallo Thalia, rue Carnot, que pérorent Isidore Yr?,n Bouchera, | I© docteur Vrijdagbs, YVolfs et Fritz Mertens, • tantôt c'est à la Salle Hercule, Digue du Viaduc, que Jof van Extergem fulmine contre les alliés, tantôt c'est à lft Salle Apollon, rue I de Bréderode, que YVaterneaux ou le jeune Bob van Genechten, un étudiant qui se croit un grand orateur, déclament .quelques insanités antipatriotiques. Nos compatriotes ne s'y trompent point : cette activité dans le propagande de leurs infâmes théories, ce sont les derniers sursauts do vie d'un parti qui n'a pas do racines dans 1e pays et qui a été créé par l'ennemi pour servir ses desseins, c'est le spasme suprême de la bande de traîtres qui, pour quelque argent, se sont vendus corps et âme aux Allemands et ont essayé.'de lui vendre en même temps la Belgique. Le jour est proche où cous : d'entre eux qui no Geront pas partie à teenps j se balanceront au bout de la corde que le I peu oie des Flandres leur aura passéo au cou. i A L,Sô?|e L'enthousiasme suscité à Liège et dans tous les environs par l'annonce de la prise I successive, par les troupes du Roi Albert, ; d'Ostende, de Bruges, de Zeebrugge, de Lille, de Roubaix et de Tourcoing et de j l'avance victorieuse des alliés dans les Flandres est réellement indescriptible. Plusieurs gîàts de suite, dans les voies du centre de la ville, généralement peu animées depuis le début de la guerre, 011 semblait être revenu aux grandes fêtes de jadis, tant la foule y était considérable. Piace Verte, place du I Théâtre, place St.-Lamber, les groupes, nombreux et compacts, s'entretenaient avec , animation des nouvelles qu'on avait appri- t ses dans la journée et qui font prévoir la prochaine libération du reste de la Belgi- , que. . _ ! ' C'est surtout ces jours derniers, quand on a su l'entrée du "fcci à Bruges, que l'enthousiasme a été débordant. A un moment donné, dans la rue du Pont d'Avroy, on a < même pu croire qu'une manifestation pa- , triotique allait se produire et les gens pru- ] dents «commençaient à craindre de voir les , ; boches en profiter pour se livrer à leur bru- j , talité habituelle. j ] Heureusement, toijt s'est borné à de& ; . chants patriotiques et à des cris nombreux > de: ,,Vive le Roi! Vivent les alliés!'' Les ( boches ont eu le bon goût de ne pas in ter- | venir et même de s'abstenir de paraître. j ] Par exemple/ l'un de ces derniers ma- ( j tins, les passants ont pu admirer une ma- | j gnifique caricature du kaiser, dessinée sur ! ] une immense feuille de pat)ier. et que l'on : avait pendant la nuit collée sur la porte du •: bureau de la ,,Paszentrale", place du Tbéâ- j < tre: on y voyait l'impérial de Berlin se sau- ; < vant à tontes jambes, avcc en dessous, com- j i me légende: ,,Bon voyage, M. Dumcîet!" j ] Par suite d'un hasard, sans- doute, cette c'a- ; < ricatirre est restée apposée sur l'entrée du j s bureau des passeports jusqu'après neuf heu- 1 res du matin, heure à laquelle les boches, ayant constaté son existence, l'ont arrachée \ avec fureur. ^ i 4 ' Le comp de prisonniers de geurre belges j que les. Allemands avaient installé à Cour- 1 trai et qu'ils ont dû évacraer lors de l'offen- : i sive récente des alliés est transféré à Liège. Nos malheureux et héroïques soldats prispn-niers sont arrivés dernièrement à la gare de ' j Longdcz, où ils ont été débarqués ; ils ont été conduits ensuite au fort de la Chartreuse.| • * # 1res Allemands v:eTir>ent de renforcer considérablement leurs batteries anti-aériennes, t installées près de l'Observatoire du parc de J Cointe et sur la partie la plus élevée du bois î du Val-Benoît. , < On difc "aussi à Liège qu'ils remettent en J * état les forte et construisent de nouvelles ' , batteries sur la rive droite do la Meuse. I j Les opérations militaires. IVIC 8J8 OS lil # jj I , < 5B.Q8Q priso n ers ei 3B0 canons. \ ■ La situution sur les autres fronts. ■ , 1 Sur le front baigs. Les Belges eocispent la rive occidentale tiu canal de la Lys et enlèvent Daalmcn (Communiqué officiel.) LONDRES, 31 octobre. Comme résultat d'opérations locales, nous avons pris pied ores-quQ partout sur la rive ouest du canal do déiCvatioo. de la Lys et conquis le hameau de Daalmen. Succès britannique au sud>-ouest d'Aucfenaercfo 1000 prisenriiers! 82 appareils ennemis hors combat fCommuniqué officiel.) LONDRES, 31 octobre. La 2o armée britannique! entreprit, ce matin, une attaque au sud-ouest d'Audenaerde. Elle atteignit complètement son objectif et fit 1000 prisonniers, i Nous abattîmes hier 67 appareils allemands efc oontraignîmes 15 autres d'atterrir. Progrès des alliés en Flandre, ((Communiqué officiel.) LONDRES, 31 octobre. (Reuter.) Sur le front en Flandre les armées belge, française ot anglaise réalisèrent quelque progrès et firent un certain nombre de prisonniers. L'offansive des alliés. Succès français sur le plateau de Saint-F^rgeux (Communiqué officiel.) PARIS, 31 octobre. Au cours do la journée les oexm/bats continuèrent tfès violents, sur les ! pentes occidentales du plateau de Saint-Fer-geux. Ils se terminèrent à l'avantage des Fran-. çais et les mirent en mesure ele faire encore | 120 prisonniers. Les Américains occupent Brleulles, (Communique officiel) LONDRES, 1 novembre. (Router.) Au nord de Verdun nous chassâmes l'ennemi de Brieulles, à l'ouest de la Meuse. Sur tout le front de violentes aertions d'artillerie se produisirent. Nous abattîmes 7 avions ennemis. / | Lo ministre de Suède, sur lo front français. PARIS, 31 octobre. (Havas.) Le comte Ehrensvard, le nouveau ministre do Suède, vient de »asser 'deux jours sur lo front, accompagné d'1 Iwinm Alstroemer, conseiller de la légation. Il a visité Château-Thierry, Reims, v boissons, Cofupiègne, £Uuiij Uhauny, I ! St. Quentin et l'ancienne ligne Hindenburçr -j L'esprit de fraternité existant entre officiers et soldats, l'enfthousia&mo général dont sont ani ^ mées les armées de la victoire ont particulièrement frappé le comte Eh rencard. Le ministre de Suè'de a également été très impressionné par les ravages causés par les Allemands dans les régions qu'il a visitées. I Les Portugais à Lille. ' PARIS. 1 noveenbre. (Havas.) Les Portu- ; gais ont fait dans la région du nord un j excellent travail. Leur artillerie a beaucoup ; j aidé à la reprise de Lille. Aussi, quand les ! alliés occupèrent la ville reconquise, un ré- j giment portugais partagea-t-il avec les trou- , pes anglaises les ovations émues de la population. t Lo pillage des églises françaises. PARIS, 1 novembre. (Havas). On trouvera ci-dessous la traduction d'un document secret officiel allemand émanant de l'état-major de r la 3o armée, qui montre avec quel froid cynis-me a été organisé le pill&rçe clos églises des pays envahis: Q. G. A. le 20/5/10. Secret. Il a été établi que dans nombre d'églises et de chapelles les prêtres français et la population c civile ont l'habitude de cacher elf.s valeurs, des 1 objets précieux, de l'argent, des armes, des c munitions et toutes sortes d'objets, qui doivent c ( être confisqués. Il a été établi d'autre part que t ces édifices renferment une quantité assez con- ' f sidérable d'objets en méWl qui no sont pas 1 absolument indispensables à l'exercice du culte, t Ces objets ne sont ici d'aucune utilité, alors qu'en Allemagne on en a le plus frrand besoin S pour les fabrications de guerre. En exécution r el'e la note secrète no. 2562, du 30 octobre 1917, i des perquisitions auron't lieu lo 10 juin 1918. ! à 8 heures élu matin, dpns toutes les églises et ! chapelles de la zone de l'armée. On s'assurera i dans la mesure du possible de la collaboration i des aumôniers militaires.* r Les perquisitions seront faites de la façon l suivante: lo. Recherches aux abords et à l'in- : térieur da chaque église, lr>s passages secrets et • les souterrains; l2o. Vérifier méthodiquement ( la sonorité du sol, des murs, des plafonds, des" ' piliers, en vue de rechercher les cachettes ; 3o. j Toutes les parties de l'egliae, les plafonds, les ' charpentes, les dépendances et presbytères attenant à l'église devront être soip;uousomem. visités; 4o. On ne devra pas excepter les ! autels, les confessionnaux et autref parties t de l'église, dont l'accès n'est permia par les règlements qu'aux prêties seulement; 5i>. De 1 nême, les perquisitions s'étendront aux statues, ' :ux vêtements sacerdotaux, aux vas'es sacrés, ■tant donné que ces objets, sont utilisés de )référence comme cachettes. Les objets do outes sortes trouvés élans ces cachettes, de aême que ceux qui ne sont qu'accessiores pour 'exercice du culte et ne peuvent être consi-lérés comme indispensables, devront être gar-lés à la kommandature ele chaque localité. En rue dé ces opérations les dépôts de recrues leront mis à la disposition des directions l'étapes. Pour le groupement Porthes, les per-[uisitions seront fixées aux 10 et 11 juin. Cet >rdre doit être tenu strictement secret, afin [uo les objets recherchés ne soient pas transités dans d'autres cachettes ; les comman-lants de groupements et inspecteurs d'étapes levront. recommander aux officiers chargés de e servioe d'éviter au cours douces perquisitions out ce qui serait ou pourrait être considéré :omme une atteinte à l'exércice du culte. Pour e commandant de l'armée: Mangoldt. L'organisation du pillage par les Allemands PARIS, 31 octobre. (Havas). L'ordre tHemand cd-d«ssous, en date du 22 août l918) émanant du quartier général de Mé-Jières-Qharleville, a trait à l'organisation lu pillage de® usines françaises et à l'enlèvement méthodique .des métiers à tissage, Q. G. Mézières-Charleville, le 22 août .9.18: ,,Lee enlèveaneaite.précédemment exé-mtés par quelques armées ont démontré que, lans cette opération, on ee heurte à de sé-■ieuses elirfficïultés. Rien que pour l'enlève-nent du 6tock d'une seule usine, plusieurs vagons sont souvent nécessaires. L'usage >our lequel des cardes sont prévues n'aura on plein reandeimenb que si on les emballe oigneusem«nt dans des caisses et des sacs pii seront numérotés. Vu le manque de pro-essionnels et de matériel d'emballage, cela l'est pas possible pour le moment. Les novens dont on dispose actuellement seront >lus utilement employés à récupérer d'im sortantes matières premières. On est deno >rié de différer jusqu'à nouvel ordre aux. nesures énoncées au paragraphe 5 du dé ; jret mentionné ci-dessus et -de ne 6'occuper jue des cardes déjà saisies. Par contre, ii y tura lieu de renvoyer comme vieux mate- j iel le3 eîardes Jacquard abîmées au point j le ne plus pouvoir être utilisées dans les tis âges. Pour le major général, signé: V. Mul ea"". Cet ordre infirme d'une façon catégoriquo es déclarations du chancelier allemand au iledahétag, le 22 octobre 1918, aux .termes Lesquelles les actes de cette nature reprochés à l'année allemande ne seraient que des nesures nécessitées par les opérations militaires ou des ♦ faits isolés exmume on en a oujours œnetatés dans toute armée. Sur le front italien. -es Italiens occupent le massif cE'Amber Fol-liroa, le défilé de Serravalla, les cols Caprile, ! Benato, i'Asdone et les monts Prasse-Ean et Spinuccia 5000 prlson-ntera, 300 canGns (Communique officiel.) R0j\IE, 31 ootobro. Lo.succès de nos armées 'accentué do jour en jour. L'ennemi bat en etraite à l'est do la Piavo et ne réussit qu'à prand' peine à résister à la poussée énergique le nos troupes, sur le front, dans les mernta-jnes.Sur le plateau do Vénétie et au pied des Alpes ■énitiennes nos armées s'avancent irrésistaliènent vers les objectifs assignés. Les masses oinomies s© précipitent d'une façon désordon-iée dans les vallées et tentent d'atteindre lo ?agliamonto. , Les prisonniers, canons, le matériel, les magasins et dépôts tombent presque intacts entre los mains. La 12e arméo compléta la' conquête du massif lo Cesen et combat actuellement dans le défilé io Quéro. I^a 8e a.rmée continua, dans un brillant élan, le déployer la manoeuvre qu'on lui confia. Elle mlcva le massif d'Amiber Follina sur la Piave, e'défilé do Serravalla et maxcihe sur Piano del >)Tisiglio et Poixîenone. La 10e arméo atteignit la Livenea. La 3e armée réaliso. des progrès et refoule 'ennemi qui résiste opiniâtrement. I /es troupes t oh éco-âlo vaques coopèrent avoc los troupes. Dans la région dm Gra/ppa nos troupes re-touvolèrent Leurs attaques ce matin et enlevè-ont les cols Caprile, Bonato, l'Asidone, le mont 'rasselan, le saillant de Solarvio ett le mont Spinuccia. Sur le plateau d'Asiago nous liacelâmes l'en-temi par des .coups de main bien réussis et en-retînmes un feu violent.- La brigade do Campania (13oe et 136e régi-neaits), la brigade de bersaglieri (3e et 13©,, égiments) ont mérité une citation particulière. En dépit du mauvais temps l'action aérienne [emoure vive. Nous*détruisîmes 2 appareils en-Lemis et un ballon. Le nombre des prisonniers dépasse 50.000 et elui dos canons 300. Plus do 50.000 prisonniers et 303 canons (Communiqué officiel.; ROM"E, 31 octobre. Le nombre des prison-tiers. faits sur lo front italien, dépasse 50.000 t celui des canons capturés 300. Co quo tfi&mt les oommuniqués autrichiens, ROME, 31 octobre. (Stofani.) Les commur.: ués autrichiens donnent une idéo exacte do 'importance de notre maiclie et de la violence :e la résistance de l'ennemi. L'armée autri-hienne coml>at avec acharnement et la grande lataillo qui se livro on ce moment sur notre ront donne lieu à des commentaires en Au-riche qui coustitiient un hommage aux quali-és militaires de notre armée. C'est ainsi quo le communiqué autrichien du 8,. par exemple, rend hommage aux troupe* ui se sont particulièrement distinguées et il ndique les régiments qui ont couffert lo plus. *arlant de la violente lutte sur la Piave et de \ percée près de Papadopoli, Mezzo et San >o\o di Fiave, on dit que les Autrichiens dé-endirent le terrain pied à pi>ed. Ces eom-aentaires en disent long sur la vaillance et la ravoure de l'armée italienne. Les opérations en PMsopotsnm .es Britanniques font 7000 prisonniers sur le Tigre (Communiqué officiel.) LONDRES, 31 oototy'ô. La violente bataille, léclenohée sur le Ti^çre le 24 octobre, se termina ' 3 30 octorbro par la eaptui'e de toutes les forces urques, engagées sur ce front. On évalua le nombre oexs prisonniers à 7000. Jne grande quantité de matériel fut captivé. [a capitulation turque. La capitulation des troupes d'ismail Hakki LONDRES, 31 octobre. (Reuter). Suivant l',,Ecvening Standard", 1e général Ismail Hakki, commandant le groupe d'ramées turques engagées sur le Tigre, s'est rendu prisonnier avec une division tout entière et la meilleure partie do deux autres divisions. Les déolarations de M. Cave LONDRES, 31 octobre. (Reuter). M. Cave fit à la Chambre dos Communes, les déclarations suivantes: Ii y a quelques jours le général Townshend fut remis en liberté, pour lui permettre d'informer l'amiral britannique, commandant l'es- • cadre de la Mer Egée, que le gouvernement turo avait demandé do nouer immédiatement des négociations en vue de la conclusion d'un armistice entre la Turquie et ies alliés. On répondit que si des plénipotentiaires, envoyés par la Turquie, se rendaient auprès du vice-amiral Catljorpe, celui-ci avait été autorisé de Ictur communiquer le>3 conditions sous lesquelles ils ceaseraient les hostilités et accorderaient un armistice. Au^ début de la semaine les plénipotcntia.ires arrivèrent à Mudros. L'armistice fut signé au nom des alliés, par le vice-amiral Cathorne, hier soir, et entra en vigueur cet après-midi. (Ovations prolongées). (j II n'est pas possible encore de publier complètement les conditions de l'armistice, mais elles comportent lo libre passage des flottes alliées vers la Mer Noire par le Bosphore (ovations), l'occupation des forts des Dardanelles et du Bosphore pour assurer le passa®© et le rapatriement immédiat de tous les prisonniers alliés. (Ovations prolongées). La situation à Constantinople. Le Bureau arménien d© correspondance de La Haye apprend d'une 6outc© bien informée que l'anarchie rè£ne à Constantinople et dans toute la Turquie. Des centaines de milliers d© soldats déserteurs se sont réfugiés dans le3 montagnes et vivent de vol et de rapine. Même h Constantinople la démoralisation est grande dans l'armée; le bolechevisme a fait son apparition 6ous la forme d'indiscipline générale. A l'exesopifcion d'un petit nombre ele privilégiés la population de la capitale est littéralement affamée ; elle souhaite et attend aveo impatience l'arrivée des Alliés. Te papier-monnaie est déprécié à tel point qu'A né vaut rjue le septième de sa valeur en or. . - Dans les hauts milieux turcs on c«ît convaincu que les Alliés no pardonneront jamais à la rurquie les torribles massacres commis sur los Arméniens et qu?* de toute façon l'Arménie sera détaohée d© la Turquie et proclamé indépendante. On redoute également la. perte de Constantinople pour la Turquie, ce quo la population toute entière considère comme un grand bienfait. Les cernnîentaires de la precœ anglaise. LONDRES, 1er novembre. (Reuter.) Presque toute la campagne <îe Turquie, écrit le ,,Daily Chronicle", fut menée par l'empire britannique. C'est notre action aux Dardanelles, malgré lo prix élevé qu'elle nous coûta, qui porta aux effectifs turcs un coud dont ils ne devaient plus se relever. Commentant le concours important des Indes da'rs Ws opérations qui causèrent la chute de l'empire ottoman le journal déclare: ,,On peut d'iro que [es Indes anglaises vainquirent les Turcs." Le ,,Daily Mail" exmstate également que D'est l'Angleterre presque 6euîe qui remporta cette victoire sur la Turquie, tout en combattant encoro sur sept autres frontes et oela aveo la fermeté de fer qui caractérir-e le peuple anglais. La mer Noire est accessible actuellement à notre flotte et dans quelques jours elle se trouvera sur le Danube et devant Sebas-topol.Commentant la dislocation des armées autrichiennes, lo journal remaroue que les Italiens victorieux pourront imposer désormais uno capitulation sans conditions. L'Allemagne devra combattre sur un nouveau front' et Munich se trouvera exposéo aux attaques des aviateurs italiens ; sur le front Ouest les alliés seront bientôt en mesure de porter le coup de grâce à l'Allemagne. Constantinople est actuellement une T*lle sans défense, écrit le ,,T>aily Telegrppb", et son sort se trouve entre les mains d^s vain-cjueurs. Après 460 années le hont^ dn l'F-urone s'est effacée et les jours de la barbarie sont comptés à Constantinople. L'heurre qu'ont désirée tant ele générations a enfin ?onné. Le ,,D.iilv Express" s'exprime de la soHe: Dès eiue la flotte britannique nas%?r!l lefi Dardanelles l'aube de la délivrance poindra pour les Syriens, Arabes et Arméniens. La nrincinr,!e condition pour un armistice fivec l'Autriche sera le passée par son territoire pour les armées alliées. Lorsque Ta Bavière «e trouvera expiée a un» attaque par le sud, la vo'onté du peuple allemand saura bj^n forcer la Prusse îi poyer n'importe quel prix pour la pa'x. Pour le ,.Morning Post^ la Turquie fut induite en erreur .elle a droit par conséquent à un autre tracement ou» ^rtc^'o^s alliés. Mais l'empire ottoman d>it demeurer limité à l'A"iemineure et l'infl»enoe allo-tnande doit y ôtro anéantie. Par contre VAntricc T"érî+« ^t Tes oonditir'r'c; dic.-ées r>a» vTtal'ie peront complètement rat:fiéos par le- alliés. Le Times" ouo la (Turquie ne <T>oi- t-ula pas à la suite derniers «vô--«T-rr : ~ < v Europe mai* parce quW. a été battue et qu'elle ne oouv.'Tt espérer do cecnr-s de .la part de ses alliés, également battus. T«e journal ro demande si une rupture styr^ la Turquie rut pu être évitée, étant do^^é influence de l'Allemasmo sur co *pays. E^ fors ras, njoute-t-îl. les pli r- errent ^ison d'»-occire les hostilités vers l'Orient et' ^os no sont pas tcmK--s, en vain aux - -■ v car ce fut la meilleurs nartie des s~«#*eis t"r-oues dont oï' brisa la fore© sur re fr^r4-. v e nlan pangemianist© en Orient est rtnéanti nour rTe lion. T7ne des premières con^értîjences dp rmTyy-bulation turque^era nrobabloment uno bar.?»'"!7* navale dans la mer Noir». Te c^'t'oue milit?ire d11 r^visnrr© ra pos«'bi'ité d'uno ooep^'t'^n r>our entrer de lo s^rte °n r"'"'1 » À * ^ at menacer la frontière orientale * l'A" ' magno. // V 8 UR 2 novembre. 1917: Les F-"vais nrcv//' -it Co/irtecont Çerny, Ailrcs et C.9 eux.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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