L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 17 Dezember. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rx9377747k/
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Vendredi Y7 dfiBcemftre 1915 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer ^Mwwrii du maUn. est Hoîiande Belge est notre nom tàe Famille. '-'- ' ■ . ' 1 == , x _ _ . Four les annonces, abonnements et vente - ,„„ lettres doivent être adressées Rédacteur ert Chef: Gustave Jaspaers. au numéro, s'adresser à l'Administration du Toutes tes lettres Journal: M.Z. Voorburgwal 234-»^40, Amsterdam au bureau de rédaction. « «crr'«r>» •, , . „, , .. I Charles Bernard, Charles Herbie., Téléphone: 1775. N.S6. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Comité de Rédaction : Htir,£ chamtory, Elîî3,o Fainparé. Abonnements: Hollandefl.l.SOparmois. Etran^rfl.2.00parmois Téléphone: 2797. 1 Annonces: IS cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. — ■ " îmr^==~ -^=———■—————K«cmw—a——M—am—————<*»=———:mma——— Et l'Amérique? L'expédition de M. Ford sombre dans Je ]' ridicule. On sombre comme ou peut et c'est p 1© seul mal que nous souhaitions aux pas- p sagers de l',30scar II"., qui ne sont pas en- p eore définitivement à l'abri des sous-marins c boohes. Espérons que ceux-ci auront le bon goût; de ne pas finir en tragédie un vaude- si ville qui a si joyeusement débuté. d Donc la discorde règne sur cette nef parée rr de rameaux d'olivier et qu'on s'imagine t.: traînée par des colombes. On s'y est même lj battu un peu et la vaisselle a passé un m au- a vais quart d'heure- Cruelle ironie dont "I; même un cerveau enfantin comme celui de ce marchand d'automobiles avide de réclame doit comprendre la portée. Et s'il est vrai qu'il ait été sincère un moment,^ le pauvre homme aura perdu ses illusions bien avant d aborder cette Europe inhospitalière où depuis seize mois Mars promène son courroux. '.si Si l'on compte qu'au départ les passagers ,7f de 1',,Oscar II" comptaient parmi les par- tl lis an s les plus résolus de la paix malgré ^ tout, en Amérique, puisque leur devise d parut être: pacifistes jusqu'au grotesque, d ou arrivera à cette conclusion que, si même r. parmi eux il s'en est trouvé plusieurs pour sj approuver les nouveaux projets militaires de d M. Wilson. ces projets rencontrent aussi d l'adhésion de tous les Américains ï>atriotes et clairvoyants. Et c'est là où nous voulons en venir, tt Nous comprenons que, malgré les objurga- t< tions éloquentes de M Roosevelt^âme ar- et dente et généreuse, le gouvernement des u-Ebats-Unis n'ait point soutenu notre cause, au risque d<e prcrvtKjuer un conflit armé avec l'Allemagne, Au moins le peuple de l'Union a-l-^-l ^i-Loigné une sympathie qui n a eu a^gale que son inépuisable générosité. :Le5 Belge© lui en demeurent profondément reconnaissants. . s Un-Etat -n'a de devoirs qu'envers lui- si même. Dès qu'il fut. touché à la vie d'un d Américain, l'Amérique devenait elle-même ^ partie dans le grand duel que livrent les peuples de civilisation contre les nations de proie. J Nous connaissons le processus des relations germa-no- américaines, l'échange successii L cle notes diplomatiques de plus en plus précises dams le fond et d'une rédaction de plus en pjus ferme par quoi l'Allemagne fut acculée finalement à une réponse qu'elle 1 n'a pas encore osé faire a l'heure qu'il est. Sans doute si l'Allemagne est prudente, I' et pour ca/use, on a pu dire que ce n'est pas la prudence non plus qui a manqué au gou-veraement de M- Wilson. Il importe ce- L pendant de considérer quels sont les moyens militaires dont dispose cette grande nation de près de cent millions d'iiabitants et si elle est en mesure d'appuyer par les ar- « ânes les graves décisions que d'aucuns s'attendaient à lui voir prendre. Non, sans doute, et c'est pourquoi le président Wilson a soumis au Congrès un ensemble de me-t^oxes qui permissent a l'avenir aux Etats-Unis de conserver la paix, oui, et au besoin de 1 imposer. ■ Cependant il n'est pas possible de conserver des relations diplomatiques, signe ^ .extérieur de l'amitié qui lie deux Etats, lors-que cette amitié elle-même est foulée aux: pàeds de la façon la plus outrageante. On M demande à, malgré sa longanimité, le . çouvflmf-injsnt, de Washington peut conser- » ver des relations officielles avec, un pays L comme l'Allemagne qui complote ouverte- I 7ne.1t conrfare les lois américaines, contre les TjSehs et les personnes des citoyens des Etats-Unis. Le renvoi de'certains personnages j Jioolies, consuls et atutrea, revêtus de man- G date ofificieilE, paraît être an premier pas v <tans ce sens. Qu'il soit prouvé, et déjà b les récoits procès ont jete la-dessus d une certaine lumière, que l'Allemagne officielle ait trempé les mains dans les ex- 1 plosions et les incendies d'usine, eï M. e Bernstoi-îf pourra aller rejoindre M. Dum- 1 ta. non pas comme particulier, mais en sa ti qualité d'ambassadeur de Guillaume II. Survient, rignoble tragédie de l'.jAuco-na 1 le vapeur coulé par un sous-marin autri- (-chien dans les circonstances qu on sait, d Remarques que l'Autriche, le ,,brillant se- 1. cond" a touijoui-s joué aux côtes de ^Allemagne'. dans les relations de cette puiœan- ^ ce avec les Etats-Unis, un rôle particulière-mont bouffon et odieux. On connaît la note grotesque que le cabinet de "Vienne • aéras» à Washington, pour faire écho a rne note de Berlin, sur la liberté des mers L'histoire de Uumba fournit, un deuxième incident, d'un irrésistible comique. Mais j l'Autriche a la spécialité de mêler le drame c à la farce. Avec l',,Ancona", où péritent ^ afsassinés trois cents femmep et enfants, on 'ne rit plus. Et les Etats-Unis ont, signifié j à Vienne, comme on a pu le voir dans la 6 dernière note du président Wilson, que, j cette fois, c'était terriblement sérieux- H „ ne reste plus au gouvernement orgueilleux f-e Vienne qu'à se soumettre, à accepte; c d'êtro appelé un assassin, ou à courir le n i iaque d'une rupture qui peut avoir pour o te qui reste de la prospérité économique de o l'empire les plus graves conséquences. s Catte éventualité, le cabinet do Vienne l'accepte d'un coeur légor. Sa réponse à la v oto du président Wilson n'est qu'imperti- t l'ente.. Sa Majesté Impériale et Boyale a d un sursaut d'altess? d'opérette devant le d langage ferme du simple honnête homme c u'est le représentant de la démocratie méricaine. Elle n'accepte pas de leçon, soit, lais, qu'elle l'accepte ou non, la leçon n'en este pas moins donnée. Pour l'honneur de humanité, oomme pour l'honneur du dra-eau étoilé, nous formulons l'espoir que le résident Wilson, qui a derrière lui tout le euple américain, saura relever l'insolent éfi de la Cour de Vienne. Ainsi, fatalement, les grands peuples >nt attirés dans le présent conflit où se écide vraiment le sort du monde, la supré-tatie d'un ordre moral et.social, l'instaura-on ou non d'un régime de justice et de berté d'où seul peut dépendre une paix ue M. Ford lui-même n'a pas trouvée à ord de 1',,Oscar II"... Charles Bernard. iiimii f~l iitll» Pour nos soldats au front ■ On. amvonce une nmtn'ellc grarui.c offen-ve des Allemand^ vers l'Yser. Il est dome rgent- d?envoyer à braves poilus les m-oigikhges de-, notre gratitude et- de noire, empathie, de leur donmer èru quelque sorte u> coeur au ventre, quoique ' leur moral im-eure aussi bon* que possible. Noiis v'c-n> yidons co<m-mc preuve que ces queJ-qipes n-rituelles définitwits que rtwus envoie uni 5 nos amis qui, là-bas, attend Vadversaire s pied ferme. La pelle. Maintenant, le meilleur cavalier la prend rus les jours. Autrefois-, elle ne fréqueiv-vit que les sapeurs... Depuis la guerret le a étendu ses relations, et Von se méfie n peu d'elle, car elle se. met toujours du, lté dît manche. Jja patience. FMc a grandi. Elle ne sert plus à faire riller les boutons, mais , La mitrailleuse. En cas de danger, elle se démonte et-emporte. Clœz les autres personnes, ce mt là d-eux, défauts. -Chez- die, -e.e sont zs qualités. (ontant des listés précédentes 10J/3.70 fl. + 1875.SO frs. ]e la part de M. Simon Sal- monu (2e versement)..* 3.00 fl. 'n faveur de Ch. Vtrschuren, S. M. A. 183, IVme esc. A. B., do la part de M. et Mme Jos. Merlin-Deboungne 2.00 ,, >e la part de Mme Vve Jean Merlin: > 2.00 „ our que les réfrcaotaires soient durem.ent traites à la rentrée au pays 0.60 ,, t pour que chaque Belge comprenne dès à présent son devoir vis-à-vis de ces traîtres 0.60 „ ue nos braves soldats forment une ligue pour n'épouser que des jeunes filles ayant travaillé pour eux pendant la guerre; celles qui passent leur temps à des frivolités, telles que broderies, sports, etc., ne sont dignes que des froussards et des carottiers qui- se cachent en. Hollande 1.00 7, ue les ,,sexagénaires" enire 18 et 30 an<s c(ui font les discours patriotiques donnant Vexemple 0.25 ,, — I a a» 'our les jeunes sens de lia/bans Consulat de Belgique à Breda. Canton de Breda comprenant: BaarTe, reda, Chaam, Dongen,a Etten et Leur, eertruidenberg, Gdnneken en Bavel, Hoe-0ii, Made, Oosterhout, Prinoenhage, Rijs-ergeai, ;s-G-ravenmoer, Teteringen, Terhey-en., Wagenberg, Zundert, etc. En vertu de l'arreté-loi du 6 novembre 915, les Belges résidant à l'étranger (nés atre le 1er janvier 1890 et le 31 décembre 396); sont appelés à faire partie du con-ngent de la levée de milice pour 1915. Ils doivent se présenter le 20 décembre 315, munis de leur pièces d'identité, à la hancellerie du Consulat de Breda, 6 Aca-emie Singel, entre 9 et 16 heures, où il iur sera fourni les instructions nécessaires. Sont dispensés de se présenter les Belges isés oi-dessus qui auraient appartenu effec-.vement à J."a<rmée. Toutefois les volontai-2s de guerre, dont l'engagement a été relié depuis le début des hostilités, sont mus de comparaître. Agence consulaire de Belgique à Tilbourg. Canton de Tilburg. —* Alphen et Riel, ^aarle-Nassau, ( et Baarle-Duc), Berkel ,a., Gilze et Rijen, Goirle, Oisterwijk, Til-ourg, Udenhout. En vei'tu de l'arrêté-loi du 6 novembre 915, les Belges résidant à l'étranger (nés utre le 1er janvier 1890 et le 31 décembre 896) sont appelés à f aire partie du 'continent de la levée de milice pour 1915. Ils doivent se présenter du 16 au 20 déambre 1915, ce dernier jour avant midi, Lunis de leurs pièces d'identité, à la Chan-sllerie de l'Agence Consulaire à Tilbourg, li il leur sera fourni les instructions néces-lires.Sont dispensés de se présenter, les Belges isés ci-dessus qui auraient apparteuu effec-vement à l'aotmée. Toutefois le3 volontaires e guerre, dont l'engagement a été résilié epuis le début des hostilités, sont tenus de emparai tre. En Belgique. Le régime de fa terreur Condamnations et exécutions Pour 3 a première fois le conseil de guerre allemand a condammé à mort un Belge, soi-disant pour trahison — comme si Belge pouvait trahir l'Allemagne! Cést toujours le même ridicule motif que le gouverneur von Huehne, lui aussi, indique clans sa proclamation affichée sur tous les murs de la ville d'Anvers,et qui- provoque — ainsi qu'on _se l'imagine — une intense émotioèi: ,,Le Belge Léon. Parrant est ' condamné à mort pour crime de trahison par le gouvernement de la place fortifiée d'Anvers.-Il,a constamment envoyé des soldats et des volontaires de guerre à l'année ennemie. Il se trouvait aussi en relations avec des esp$cfl)s français; il a accordé assistance à un espion et l'a caché chez lui. #,,L'exécution a eu lieu le 8 décemibre dernier. ' ' * * * Depuis quelques semaines, une .femme est écrouée à Bruges. Elle refuse énergique-ment de reconnaître les faits que les Allemands lui reprochent. Voici son histoire: Elle sortit, un soir, en compagnie d'un officier allemand qui, en cours de route, s'enivra. Rien jusqu'ici que d'assez naturel, n'est-ce pas? Mais, le lendemain, le boche eut peur d'avoir trop parlé la veille. Ce fut fini de l'amour! Il fit arrêter et incarcérer la femme, espérant savoir, par elle, comment fonctionnait une agence d'espionnage qu'il s'imaginait exister en Flaaidre. Mais la Brugeodse prétendit ne rien savoir et refusa énergiquement de parler. En vrais Kultdvés, les boches essayèrent de l'affamer. Elle jeuna^ mais ne parla pas. A certains moments,, les juges-bourreaux lui ouvrèrent de force la bouche, en criant: ,,Parlez". Mais elle se tut. Elle subit toutes les tortures, sans broncher, tortures dignes de l'inquisition et de l'Allemagne moderne. A présent, la malheureuse est dans un tel état qu'on doit ila sustenter à l'aide d'une sonde. Les boches voudraient, par elle, découvrir un complot, quel qu'il soit, pour se justifier des tortures qu'ils ont infligées à cette pauvre mais héroïque femme qui continue à souffrir, — mais à se taire. * « * Relevé sur les murs de la ville de Gand cet avis allemand: Gand, 7 décembre. Dans la commune d'Ophassalt, située dans la Kommandantur de Grammont, un fil de fer barbelé, haut d'un mètre cinquante, a été tendu à travers la chaussée, le 7 octobre, à la tombée de la nuit, dans une intention malveillante. Par suite de ce fait, un motocycliste allemand a été blessé, entre 8 et 9 heures dù soir. Les autorités communales n'étaient pas sans ignorer que plus d'un jeune homme se livrait à de tels actea Pour cette raison, elles auraient dû redoubler de surveillance. Leur négligence les rend par conséquent partiellement responsables. Par leur attitude, au cours de l'enquête, les habitants n'ont montré aucune bonne volonté pour aider à découvrir les coupables. Vu la gravité particulière et la bassesse de l'attentat, la commune d'Ophasselt est condamnée à une amende de 10.000 marks en vertu d'un ordre du commandant supéri^ir de la 4e armée. Ceci est porte à la connaissance du public. Le chef de l'administration civile Von Keudell. On remarquera que von Keudell a mis deux mois avant de signer son avis.... et de réclamer 10.0001 marks à la commune d'Op-hasselt. On avait besoin d'argent-, sans doute, à la Kommandantur de Gand? * * * Bruxelles, condamné à trois ans de prison, a été conduit en Allemagne. Le peintre décorateur Teirlinck, de * * » M. C. Monbaliu, de Wèstcapelle, convaincu, .— disent les Allemands —• d espionnage, est condamné à cinq années de prison et à 5000 marks d'amende. De la même commune, le courrier connu .sous le sobriquet de ,,Wit-te Jules" est également frappé de cinq ans de prison. ^ Le propriétaire du café ,,l)e Vrede", a Knocke, a été condamné à cinq mois de prison pour injures à l'adresse du kaiser! * * * Un nommé De Keyzer, de Deynze, était venu à la , .Kommandantur" demander un passeport pour Thielt. Quand on lui demanda son nom, il répondit: ,,De Keyzer, van Doynze." (Ce qui veut dire ,,L'empereur, de Deynze") Immédiatement il fut arrêté et conduit au conseil de guerre, qui se trouve à côté de la ,,Kommandantur." Là, le malheureux fut condamné à trois mois de prison pour avoir insulté leur empereur et, malgré ?es protestations, il fut jeté en prison. A Anvers. Depuis quelque temps un courtier eïi bijoux et 2>ierres précieuses offrait en vente, chez les joailliers et bijoutiers de Bruxelles, un stock de brillants, de pierres précieuses et de bijoux des plus riches. I! se donnait pour un nommé B... Cet individu exposait à ceux à qui il se présentait que les bijoux qu'il offrait en vente étaient ceux de ia duchesse de X... qui, étant gênée par la situation actuelle, voulait s'en défaire pour se créer des ressources et qui l'avait chargé de les vendre. Ces allégations étaient mensongères. Les exploits du courtier parvinrent aux oreilles de Mme la duchesse de X... et elle porta plainte à la police de Bruxelles. M. l'officier de police judiciaire Walleghem fut chargé de l'enquête. Après des recherches ardues, le policier vient de mettre la "main sur l'individu en question. C'est le courtier d'une maison de pierreries et de bijouteries d'Anvers. H avait pris un faux nom et c'est afin d'écouler plus facilement sa marchandise qu'il laisait passer celleci comme appartenant à une personnalité bien connue dans le monde. Ce singulier courtier a été mis à la disposition du parquet. SL5 ia KM Le commandant d'étape von U-nger publie la communication suivante: ;,En dépit deme3 avertissements, des personnes adressent des requêtes directement au Comrnan- ; dant du 4e corps d'armée, au lieu de me les envoyer. Les cas deviennent de plus en plus fréquents. Si mon dernier avertissement n'était pas pris en considération, je me verrais forcé d'agir avec sévérité. ,,Toutes des directions officieles belges et ; les fonctionnaires de la légion des étapes, j pour autant que la franchise postale leur est | cctroyée, doivent se servir de la mention — j sur leurs envois postaux — ,,Staatsdienst- i sache—Staatsdienstzak'en" et 'non plus de j l'inscription: ,,Staatsdienstsache—Service ; d'Etat". Les mots français sont sévèrement ! interdits. ' ' Tel est le dernier avis de Barbe-bleue von Unger. Quen pensent ceux qui prétendent que. les Allemands traitent sur un même pied nos deux langues nationales: le français, et le flamand? Voici la preuve — indéniable — que les Boches pourchassent ceux qui parlent le français, qui est j leur langue maternelle cependant. N'insis- ! tons pas davantage. Les gens de bon sens j nous ont compris. 'f * * * Le Half Kluitjes werk qui, en octobre der- j rier, secourait 121 familles, est arrivé au- ] jourd'hui à pourvoir aux besoins, de 950 mé- ; nages. Daass Se® IFIssradSres. Le comité de Wetteren a décidé d'augmenter les ressources des familles nécessiteuses en leur accordant, durant, tout l'hi- i ver, un secours supplémentaire hebdoma- ! daire de cinquante centimes par enfant âgé de moins de 14 ans. * * * Le conseil provincial de la Flandre orientale, indépendamment des séances préparatoires pour régler le paiement des emprunts de guerre, se réunira prochainement en séance extraordinaire, d'une durée de deux jours, dans le but de discuter le budget de l'Etat pour 1916. Les députât-ions permanentes désirent être approuvées pour leur gestion, depuis 1914. La séance extraordinaire sera convoquée par von Bissing et ouverte en son nom ! Les séances ne seront pas publiques, nonobstant les. termes de la loi belge. La présence du [gouverneur de la province — obligatoire d'après cette même loi — n'est pas jugée nécessaire par M.M. les Allemands. Les décisions seront valables, quel que soit le nombre des conseillers présents, ceci encore en contradiction avec les termes de la loi régissant le9 réunions des conseils provinciaux.Les budgets seront donc adoptés sans discussion. Formalité pure que cette réunion. * * * On signale des réquisitions de graiu et de bétail. Certaines localités sont remplies de soldats. La canonnade s'entend, avec grande netteté. Beaucoup de blessés arrivent à. Bruges. * * * Les sapins et les pommes de pins sont employés dans les tranchées allaanandes, principalement aux environs de Gand. Au Pays de L,?é#te L'accident qui s'est produit au tunnel de Wonck a amené à l'endroit fatal une "foule considérable. Les curieux n'ont rien pu voir, bien entendu, mais ils sont restés quand même devant le9 masses de terre, échangeant leurs impressions plutôt fâcheuses pour lès Allemands, coupables d'une négligence impardonnable. Ceux-ci n'ont cure, d'ailleurs, de l'accident. Ils racontent que le 24 décembre les IU. Ci Y V*u. UUUUtl owicvca tîu ^ cet événement local sera fêté avec enthousiasme-Des victoires de ce genre ne sont pas difficiles à remporter! Encore celle-ci a-t-elk failli coûter la vie à plusieurs pauvres diables qui voulaient gagner leur croûte, coûte que coûte. Au Pays Wallou. L'autorité communale de La Louvière a fait exécuter de nombreux travaux de voirie pour occuper un grand nombre de chômeurs. La rue de la Poterie, rectifiée, permet à présent la circulation réguliére des voitures. * * ■» Le cimetière de Waudres-lez-Binche va être agrandi. * * * Malgré les arrêtés, les avis, les recommandations, des personnes continuent d'extraire du charbon illicitement. Le tribunal correctionnel de Charleroi a voulu faire un exemple et, dernièrement, plusieurs prévenus, condamnés à des peines sévères, ont été arrêtés à l'audience. * * * La crue de la Meuse continue d'inquiéter vivement tous les riverains. On essaie d'édifier des barrages, mais le niveau du fleuve est déjà trop élevé pour que cette mesure de protection puisse porter ses fruits. A Namur, de nombreuses caves sont inondées, de même qu'à Liège. Les tramways des quais ne peuvent plus rouler sous le poiit Magliin. Un grand nombre de ponts construits par les Boches ont été enlevés, notamment à Givet, à Amay, à Argenteau. Heuieusement, les dernières nouvelles sont plus rassurantes, car le fleuve semble baisser de quelques centimètres. Aux frontières. A Selzaéte, dimanche dernier. Trois amis, en promenade, s'arrêtent à la fenêtre de la Kommandantur pour lire un télégramme. S'amènent deux' soldats boches, âgés de 17 à 18 ans. Ils s'adressent à nos compatriotes et leur demandent s'ils comprennent l'allemand. Ils répondent affirmativement, mais poursuivent leur chemin, tranquillement. Les soldats les suivent pendant, environ trois quarts d'heure, jusqu'à ce que les Belges entrent dans un café où les suiveurs essaient de lier connaissance. On parle, on boit ensemble. La nuit tombe lentement. On décide de regagner Sebaete et, chemin faisant, le groupe prend encore un verre dans un cabaret de la grand' route. Mais, plus loin, dans un estaminet, on dansait à l'occasion de la St. Nicolas. Les Belges, un peu montés, demandent aux deux boches s'ils oseraient en guise de plaisanterie entrer, baïonnette à la main, pour faire sortir tout le monde. Nos braves Teutons n'hésitent pas un moment, foncent dans la salle de danse en criant que tout le monde doit sortir sur le champ. Une panique, bien compréhensible, s'empara, des danseurs qui s'enfuirent à toutes jambes, les uns par le jardin, les autres dans la cave, qui à l'étage, qui au grenier. Les deux Belges racontèrent aussitôt aux danseurs surpris ce qui s'était passé et les rassurèrent tant bien que mal. Les Boches — leur bon( ?) tour joué — remirent leur baïonnette au fourreau et acoeptcrent de prendre un verre, avec le sourire ! Finalement, les deux soldats se mirent à crier à pleins poumons: ,,Vive la Belgique. A bas les Boches !" Mais, le lendemain, ils avaient rejoint le front ! * * * De Selzaete, on entend toujours le ca.uon. On voit distinctement les lueurs des obus. // y & un ml Jeudi 17 décembre. Progrès des alliés sur le front belge; avance des A n-gl-ais vers Ar-mc-nfiières; autour d'Amas, les Français prennent Auçhy-lez-la Bassec et Loos, et plus d'u.n kilomètre de tranchées ennemies à Saint-Laurent et à Blamgy; sur le reste du front, attaques allemandes repoussées. En Pologne, les Russes poursuivent les Allemands autour de Mlawa, Soldau et vers la frontière de Prusse; sur fa rive gauche de la Vistule, défensive allemande; dans la région de Lowitch-Ilof, retraite des Russes vers Peirokof; en Galicie, l'investissement de Przem.ysl se resserre. En Asie-Mineure, les Turcs sont harcelés par la cavalerie russe. Sur la mer Egée, dans le golfe de Xyros, bombardement des forts et des casernes de la côte turque par les Anglais. Haut commandement turc: maréchal von der Goltz, gouverneur de Ccmstamtinople, ministre de la guerre; contre-amiral Souchon, ministre \ de là marine; E river pacha, commandant des troupes d'Ana<telie; 1) je mal pacha, ce; m man-1 dant des troupes de £|Ëjk- Disgrâce du généralissime autrichien - tiorck, rappelé 'par François-Joseph. En Allemagne, rap-| 77cl des classes nées en 1875 et antérieures. j Dan* la Baltique, le croiseur allemand ! ,,Friedrich-Karl" conté par une mine. * # » j 17 décembre 1865. — Avènement au trône de LttSpo'.d 17, second Roi des Belges, succédant à sou père, Léopold 1, mort le 10 décembre 1865. rtir tamiser rExportation lelae Le conseil national économique belge à Londres discute en ce moment la question de l'augmentation des consuls de carrière, beaucoup de centres importants étant actuel, lement totalement dépourvus de postes cou. sulaires ou bien notre pays n'y étant représenté que par des consuls marchands. En principe on ne peut qu'applaudir à cette -idée, car, si dans les principaux centres nous sommes très bien représentés par nos consuls de carrière, nous sommes peu secondés par nos consuls marchands, dont plusieurs, même en Europe, ne connaissent que bien imparfaitement notre langue. Cela est désagréable, cela va de soi, mais, ce qui est pis encore, c'est que dans certains cas il peut se faire que les consuls marchands aient eux-mêmes des intérêts opposés à ceux de l'industriel ou de l'exportateur qui s'adresse à lui pour se documenter.^Les considérations, précédentes étant admises, une question se pose : } point de vue commercial et industriel, l'accroissement du nombre de nos consuls est-il ^suffisant pour donner plus d'expansion à nos exportations à l'étranger? Pour^ répondre à cette question, je me bornerai à citer le passage d'une lettre de M. A. Delcoigne, notre ministre à Rio de Janeiro, dont la compétence ne peut être mise en doute. ,5 Dans les couloirs parlementaires on a cru trouver la panacée dans l'augmentation du nombre des consuls; on oublie que les agents de l'Etat ne constituent et ne peuvent constituer qu'un cadre et c'est à ce cadre que l'on persiste à s'en prendre, alors qu'on n'a pas recruté un seul conscrit. A proprement parler, le commerce extérieur de la Belgique n'existe pas, en ce sens que les opérations commerciales auxquelles nos fabricants donnent lieu sont aux mains des étrangers et enrichissent les étrangers. Nous sommes peut-être la nation du monde qui gagne le moins sur ce qu'elle produit, nous abandonnons à autrui des gains sur les transports maritimes et aussi des bénéfices commerciaux qui représentent deux ou trois fois les profits réalisés par nos usines. ' ' Mais alors, objectera-t-on, quel, est le moyen pratique de remédier à cette situation ? Le meilleur moyen est d'exporter directement par nous-mêmes et de se passer des courtiers cosmopolites (qui absorbent le plus clair de nos bénéfices) en envoyant des voyageurs ou en créant des comptoirs de représentation à l'étranger. Naturellement, c'est' mieux que rien, mais, les relations personnelles tendant à prendre de plus eu plus d'importance en affaires, il est certain que l'homme qui est journellement en contact avec la clientèle emportera presque toujours les commandés sur l'inconnu de passage. A moins que ce voyageur ne fasse des séjours prolongés, ce qui équivaudrait à une représentation constante, sinon il aura grand' peine à conserver sa clientèle battue eu brèche par ses concurrents. Il ue faut pas peidre de vue que lia tâche de voyageur belge simplement dfe passage sera bien ardue. Et autrement difficile que celle du voyageur allemand, par exemple, qui, lui, trouve partout une colonie organisée, prête à lui fournir tous renseignements qui pourraient lui être utiles. Reste le second moyen : celui de créer des comptoirs de représentation à l'étranger.Mais voilà! beaucoup d'industriels hésitent à ouvrir des comptoirs à l'étranger, non seulteçmemt à cause des fiais qu'en-' traîne pareille représentation, mais aussi et surtout à cause des longs crédits à consentir aux acheteurs. Et tous leurs efforts se brisent contre cette difficulté quasi insurmontable (surtout pour les industriels de moyenne importance) : payer à courts termes en Belgique et faire de longs crédits à l'étranger. La solution du problème serait la création dans les principaux centres du globe de comptoirs financiers belges qui seconderaient les efforts de nos nationaux en leur permettant de conclure des marchés avec paiements à long terme. Il n'est pas contestable que le grand développement pris par l'industrie allemande est dû en grande partie à ostte politique des longs crédits impossibles à ceux qui n'ont pas à leur disposition une organisation bancaire aussi parfaite que la leur. Le remède est là, décider nos établissements de crédit à faire, toutes proportions gardées, ce que les banques allemandes faisaient. Jules dc î'Escaille Ahennements pour 1916 Tout lecteur qui prendra un abonnement de 3 mois à partir du ter janvier 1SH3 recevra le journal gratuitement à partir d'aujourd'hui jusqu'au 31 décembre 1915.

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