L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1914, 21 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cz3222s88w/
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Ijêre Année N r**" ' 1 — N°. 29. KO Centimes Samedi 21 Novembre 1914 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant â Amsterdam. y* Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: V N.Z. VOORBUHGWAL 234-240. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbiei, Comité de Rédaction: < Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Palnparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOOBBUHGWAL 234-240. Téléphone: 177S. Abonnement < En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation \ Etranger II. 2.00 ,, „ Classés! pas pour les autres pay6 — les Allemands iô sont rendus odieux. Cela ne leur suffisait pas. Ils viennent de se rendre ridicules. Ils avaient entendu dire que les Chambres- belges auraient bien pu 6e réunir au ; gavre. Là-dessus ils se sont emparés de la liste des Réputés et sénateurs des arrondissements du AVord de notre pays et ils ont signalé à leurs hommes de la frontière qu'ils n'avaient pas à laisser sortir... M. Paul Segers, ministre, jjui est au Havre et le leur fait bien savoir par ses employés des postes et télégraphes... Jl. de Broqueville, notre excellent président du Conseil qui, avec notre vaillant Roi, i leur a fait» ,,parler belge" par les nobles [ fib de notre pays, soldats de notre armée. I Ce qui est plus comique encore, c'est qu<! Içs vingt-trois membres de la Chambre et du Sénat qui figurent 6ur la liste ne peuvent pas rentrer 6ans être appréhendés... alors que cinq ou six d'entre eux n'ont pas quitté Anvers et que certains, comme Louis jranck, sont en rapport constant avec eux ! Qucs vult perdere Jupiter, prius demen-fcat...,* * * Et vous, me dit-on, que pensez-vous de la présence de votre nom sur la liste des personnes bonnes à prendre et bonnes a garder î Moi ? Eien du tout. — Comment cela? — Voici: Je ne crois absolument plus rien do o© que racontent les Allemands, .qu'ils soient ministres ou portefaix. Ils ont érigé en méthode et en système l'hypocrisie et le mensonge avec leur suprême expression, l'espionnage. Ce qui nous révolte, nous, ils le trouvent tout naturel. Ils affirment une chose, ils jurent et rejurent leurs grands dieux que c'est bien ainsi... puis, quelques heures après, le plus honnêtement du monde, c'est le contraire qui est vrai. Tenez, voici des extraits de documents officiels: A la séance du 29 april 1913 de ]a commission du budget du Reichtstag un membre du parti social-démocrate dit: ,,En Belgique on voit avec appréhension s'appro-pher une guerre franco-allemande, car on craint que l'Allemagne ne respectera pas la. neutralité de la Belgique". I. M. de Jagow, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, répondit: La neutralité de la Belgique est déterminée par de6 conventions internationales et l'Allemagne est décidée à respecter ces conventions. II. Cette déclaration ne satisfit pas un autie membre du paiti social-démocrate. M. de Jagow observa qu'il n'avait rien à ajouter aux paroles claires qu'il avait prononcées relativement aux relations de l'Allemagne avec la Belgique. III. A de nouvelles interrogations d'un membre du parti social-démocrate M. de Heeringen, ministre de la guerre, répondit que la Belgique ne joue aucun rôle dans la justification du projet de réorganisation i militaire allemand ; celui-ci se trouve justifié par la situation en Orient. L'Allemagne ne perdra pas de vue que la. neutralité belge c*t garantie par les traités internationaux. IV. Un membre du parti progressiste ayant encore parlé de la Belgique, M. de Jagow fit remarquer à nouveau que sa déclaration concernant la Belgique était suffisamment claire. V. M. de Bethmann Hohveg, chancelier à la suite d'une intervention du département belge des affaires étrangères de 1911 fit répondre qu'il avait été très sensible aux sentiments qui avaient inspiré notre démarche. Il déclarait que VAllemagne n'avait pas l'intention de violer notre neutralité...VI. M. de BuJow, représentant de l'Allemagne à Bruxeles, déclara le 31 juillet 191Jf qu'il était certain que les sentiments exprimés à cette époque n'avaient pas changé. Et le 2 août* arrivait l'ultimatum disant: ,,Le gouvernement allemand regretterait très vivement que la Belgique regardât foomme un acte d'hostilité oontre elle 1» fait que les mesures des ennemis -;e l'Allemagne l'obligent de violer de son côté U territoire belge Est-ce que cela ne suffit pas? Pour tous les Belges, comme pour tous beux qui examinent les faits impartialement, sans idée préconçue et aussi 6ans «ainte égoïste, les Allemands sont classés. Dr. M. TERWAGNE, député d'Anvers. Jacques Pecher. Jacques Pecher, un grand, beau jeune homme au regard bleu, droit, franc. Il est mort... Il est mort sur l'tser, sur ce coin de terre sacré où s'est repliée l'âme indomptable de la. Belgique et où coule le sang des héros, tellement, que jamais terre au monde n'en fut à ce point imprégnée. Jacques Pecher est mort en héros. Son nom, ses vingt ans, sa vive intelligence le désignaient à ce q.u'on appelle dans le monde un brillant avenir. Aurait-il été avocat, ingénieur, commerçant comme tout le monde? Je ne me suis jamais préoccupé de le savoir bien que je suis sur qu'il aurait excellé dans tout ce qu'il aurait entrepris. Avec les ans il serait certainement devenu un homme considérable dans sa cité, dan* son pays; il aurait été ce qu'on appelle un personnage, influent, hon-oré et décoré. Qui sait, il aurait eu sa statue. Comme la pauvreté, le navrant ridicule de tout cela éclate devant ce destin brusque, tout auréolé de véritable gloire et que Jacques Pecher a choisi. M'en doutai-je? Les rares fois où j'eus l'honneur de la voir, de serrer la main de ce grand, beau jeune homme, dans ce je ne sais quoi d'ardent qui s'émanait de lui, mouvements d'une âme qui sait mal se contenir, on pressentait je ne sais quoi d'extraordinaire et, qu'avec lui, ce n'était pas comme avec les autres. Il était chasseur-écldireur à là garde civique. Un jeune homme comme lui ne pouvait pas s'imaginer que de s'exercer au métier de la guerre, même par manière de passe-temps, ne devait point uniquement servir à la sotte ambition d'un major qui, depuis... Anvers tombée, il sollicita et obtint l'honneur d'aller combattre au premier rang. Il ést mort. Pecher... Ce nom, à Anvers, sonne comme le ralliement de toutes les vertus civiques. Les Pecher furent toujours à l'honneur parce qu'ils furent partout où les appelait le devoir. Mais il manquait à cette famille de bourgeois cette gloire du soldat que scelle le sang versé, cette marque suprême de noblesse. Jacques Pecher, le plus jeune, le plus grand de la famille. Il est mort pour la patrie, pieusement, comme • dit le poète, tenant ouvert sous les étoiles cet oeil clair ât bleu qui avait regardé l'ennemi en face. Dans ces moments où sous de mauvaises influences, le coeur de ceux qu'on avait cru les plus fermes et les plus droits a pu défaillir, où des mémoires courtes ont pu oublier et ce qu'on doit à l'honneur et ce qu'on doit à ceu-x qui sont tombés pour Vhonneur, j'aime à croire que son frère Edouard saura se souvenir. CHARLES BERNARD. « i ^ les mortiers allemands à l'ouvrage Nous empruntons à un compte-rendu du docteur Arthur Mùnzer dans la „Klinische Wochenblad" la description suivante du fonctionnement d'une batterie allemande de 42. „Sur un espace assez limité deux pièces ont été solidement installées et non loin d'elles se trouvent les projectiles monstres. Pendant un moment .de répit nous avons l'occasion de pouvoir admirer d'abord le placement d'une de ces pièces-. D'après les descriptions qu'on nous' en avait faites, nous nous les étions figurées plus formidables, plus gigantesques qu'elles ne le sont réellemeut. Seul, le canon braqué, vers l'horizon, nous semblait se dresser vers on ne sait quelle menace de mort et de destruction. Une foule d'officiers courent, affairés, dans tous les sens cependant que leurs hommes manipulent les munitions. Par mesure de précaution contre la détonation insoutenable nous nous bouchons les oreilles au moyen de petits tampons d'ouate, puis nous nous mettons à 20 mètres de la pièce qui va tirer la première. Un officier commande „garde à vous!" Un homme placé sur la plate forme du canon lève la main, l'attention est tendue à son degré le plus ardu. „Feu!" une colonne de feu jaillit de la gueule du mortier, un vacarme épouvantable, un choc violent, un sifflement qui parait interminable, puis la pièce se courbe vers le sol soulevant un brouillard de fumée et de vapeur. Au premier moment l'on éprouve une sorte de stupéfaction analogue à celle que l'on éprouve devant une chose incompréhensible. Mais cette impression disparait petit à petit. Douze minutes après, un autre coup part. Et ainsi de suite automatiquement, ce jeu horrible fait son oeuvre de carnage et d'anéantissement. ■ mm. Avis aux Belges. On nous prie d'insérer l'avis suivant : Afin de faciliter les recherches, tous les Beiges se trouvrant en Hollande sont priés d'envoyer sur une carte leur adresse présente en Hollande avec leur adresse en Belgique, au comité central de renseignements 25 Nassau Dillenbourgstr'aat, La Haye. u— ■ 1i En Belgique. m fBUVOlÎQ'g L® Service des trains fonctionne d'une ^ façon défectueuse. Il n'y a plus que trois t . • j 1 ,m 'ia trains partant chaque iour de Roosendal à Le jour de la f et e,du Roi, il avait eta destin.atIion 6.3o h. et 10.30 1.. aecide que des Te Deum seraient chantes du matin et à 2 50 h< de 1?après midi En aux églises de Ste Gudule, de St. Jacques- sens inverse, de Merxem, les départs s'effec- sur-Caudenberg et du Sablon. Les Aile- tuent trois fois par jour régulièrement et les mands, qui avaient eu vent de ces différen- trains doivent être en corrélation à Roosen- tes cérémonies, arrivèrent à temps et empé- dael, avec les ,,directs" partant à 10.01 h., obèrent e service à la cathédrale, mais lors- 2-01 h •«* ?•«• h- Mais correspondance n'est qu'ils se présentèrent à Caudenberg et au pa^gas™ fait de is Esscllell par le8 Sablon, les Te Deum etaient tehmines. Allemands. • * % Deux des principaux magasins de la rue Nous lisons dans „Le Telegraaf" que les d'Arenberg, ce même 15 novembre, avaient personnes dont les noms suivent ne peuvent arboré des drapeaux belges et congolais, ni sortir d'Anvers, s'ils y sont encore ni Un peleton de soldats s'est présenté aussitôt y rentrer s'ils se sont réfugiés à l'étranger: eb a fait enlever les pavillons. Léo Augusteyns, député; de Broqueville, • * * ministre; Van Cauwelaert, député; Van Cau- , .. , -, wenberghe, id.; Duysters, id.; Franck, Louis, Pour les collectionneurs de documents, w He°de'rickx Aâelfons, id.: E. de Kerck- vo.ci le genre de nouvelles publiées par le hove d,Exaer(| i4.; Lamborelle, id.; gouvernement militaire allemand: Lefebre, id.; De Jleester, Emm. id.; Orte- Francfort A/M. 4-11-1914. La Gazette t ^ L' ; id peoh Ed ;d,; de . rancfort annonce de Constantinople : | Gustave, id.; dé Schuttàr id.; Paul Aujourd hui au lever du soleil une escadre Segers, ministre: Tenvagne, Modeste, député; franco-anglaise composée de 9 navires a Van dé Perre, id.; Verachter, id.; Versteylen, ouvert, a une aistance de quinze kilométrés, y Van Eeeth y yan de Walle sénateur. le feu sur les forts des Dardanelles Les Ceg 23 g'onn membreS du Gonver- forts turcs riposteront au bombardement n0me ^ Chambre et du Sénat ap-piiJ._ qui cessa au bout de vingt minutes sans tenant & t£mg jeg .;g e(. & t(mteg jfeg avoir rien endommage. circonscriptions de la province d'Anvers Leiprag 4—11-—1914. Le L-eipziger âge- gon|. ^signées comme otages si les allemands blatt reçoit de Copenhague la nouvelle, sui- oourraien6t d„ darig6r ^ Envers. vante : La Berlinske Tidende apprend de ^j6g intéressés ne l'apprendront pas sans St. Pétersbourg que le Ministre de Perse a étonnement, et certains, comme MM. Van remis au gouvernement russe la demande Cauwelaert et Terwagne résidant en Hol- de rappeler sans retard les troupes russes lan(}ei ave0 j0iej car cette liste qui ne date des régions persanes. que de deux jours, est absolument secrète. Londres 4—11 1914. Le Daily lele- es^ sUrprenant seulement que M. le graph annonce : Prochainement un emprunt Bourgmestre De Vos n'y figure pas? de guerre va^ être émis ; il s élèvera à 200 par COntre M. Louis Franck, présidant la millions de livres^ sterlings (5 milliards de Commission intercommunale s'v trouve en francs). Il sera à .4 % et remboursable au bonne place, lùi qui s'est donné tant de pair en dix ans. _ # peine pour faire comprendre aux fugitifs On voit combien la population bruxelloise anversois qu'ils n'ont rien, absolument rien est exactement renseignée 1 à craindre des Allemands." * * * • » • Apprécions aussi ceci: toute personne qui propagande de M. Louis Franck porte obtient connaissance de la présence de militai- geg fruits: les officiers allemands sont en- res, a l'obligation d en onner avis a a „ om ^eg rapp0rts qu'ils entretiennent mandatur . Si les Allemands connaissaient u mteus les Belges, ils sauraient que ce para- avec la population dont ils esperent bien graphe restera sans effet, car chez nous, la conquérir les sympathies raj/dement et de- délation est considérée comme une infâme» finitivement. * * * Certainement, ces officiers ont tort. Us L'autorité allemande devient chaque jour s'apercevront tôt ou tard que le quarteron plus exigeante. Elle a exprimé le désir for- dWersois oublieux de leurs devoirs, sont mol d'être mise en possession des planches Ioin de former toute la population anversoise. de billets de banque de la Banque Nationale * * * et a été on ne peut plus blessée de ce que La Société des Maisons do Zurenborg a cette extraordinaire demande lui fut réfusée, .éprouvé les... désagréments du bombardement: # ^ .17 de ses maisons sont entièrement démolies, 52 fortement endommagées, 200 légèrement at- Toutes les banques sont décidées à fermer teintes. leurs portes si les exigences allemandes con- * # * tinuent. En dessous de 3o ans, les hommes ne peuvent * * * plus quitter l'enccinte fortifiée. On dit ici qu'environ 50,000 jeunes gens Désormais, les femmes ne pourront plus ont répondu à l'appel du Boi et se sont Anvers> saUs^passeport, engagés. r - Les Anversois qui n'auront pas paye leurs contributions avant le 15 décembre s'exposent A Anvers. j à de graves difficultés de la part des autorités Les réquisitions se font de plus en plus nom- allemandes. « • * breuse6. L'un des courants à l'Hôtel de Ville .. „ , , . ' , . prétendait se plaindre à l'autorité supérieure, . Les agents de police feront bn?n de ne plus parce qu'il est parfois difficile de satisfaire à chiquer L un d eux, appelé par un officier tant de demandes et qui se suivent et qui se allemand, et ayant, pour pouvmr lui repondre renouvellent avec une diversité et une rapidité P!u= Gisement, crache sa. ch.que, s est vu ac- qui font le plus grand honneur à l'intendance «""der six semaines de suspensmn de traite- allemande! Mais M. Franck et ses amis, — ment' R * » l'autre courant — l'ont emporté. Et les réqui- / . sitions continuent! Sl c«'a continue la rue des Beguines sera, * * * comme la prison de Bruxelles, le rendez-vous r i i • „ select des Anversois. Pour un oui, pour un Les boulangers trouves en .possession de ^ x ^ „ , , • , .s non, pour une opinion dite a voix un peu ele- farme ou de pains blancs déjà cuits sont sevè- * ,.. i f i i x i • o "^ee, le couperet fonctionne: lo jours, deux rement punis, beuls, les petits pains, nos . .v' ■ ' ..pistolets" (les seuls que les Allemands nous <•» prison au cho.x... du juge alle- permettent) sont faits de froment. mRad- AnTOrs 634 ^^euse! * * * T i *11 j i jj-i- 7 Une des premières visites faites à leur en- lorsque les Allemands, après la redd.t.on do P ^ autorités allemandes, la ville, firent leur entree, fifres et tambours caVdinai Mercier. Les Allemands, en tete, ils crurent de bonne foi que la majeure for/déférents demandèrent l'autorisation de partie de la garnison était restée ici. Des re- célébrer un service militaire à la cathé- giments se prec.p.terent dans les casernes ^ autorisatioa ,eur fut _ natureUe. d'autres foullerent es forts. Ils ne trouvere.it _ accordée. aumônieI. (pui d'ailleurs que quatre ..piottes» et le général ^erbrouck, tient à la nationaUté suisse, parait-il) chef d'etat-major, qui avait contresigne 1 acte p^nonça a„ eours de ce service un fort émou- de reddition. _ . , Vant discours, où il disait en substance: Le général von Besseler _ entra dans_ une N.oubHon3 pas que œ qui arrive aujourd'hui colère bleue: -, ..Bien joue, bien joue! ne ± ut aj-river demain à une cité aile- cessait-il de répéter^ Quatre ..piottes! Mais ^ • », donc le a0UÏ nous con. le communique du Wolff Bureau no. porta.t-.l ici comme nmls Voudrions que l'on pas que 1 armee allema-nde avait fait de nom- ^ condu;se che!î nous. Remercions notre Dieu breux prisonniers. # ^ # qUi nous donna la victoire et nous laissa la _ . , , v , , , j vie. Songeons que les 'habitants de la cité que Les avis sont très partages sur le sort du occupons en ce moment pleurent presque général De Guise, ex-gouverneur mibtaire de ^ ; ,m1J -re m fiIS; un mari. Soyon5 la place d Anvers. Les illustres allemands qui ^'alitant plus magnanimes, que la Belgique reproduisaient son portrait au lendemain de la fut eâtjainée malgré elle, dans cet effroyable reddition disaltent: ,,prisonnier de guerre en con£]jt n Allemagne." Pourvu que les soldats, que ces paroles tou- Des personnes bien informées nous affirment hèrent for't dit-on, suivent le conseil modéré que du fort Ste Marie ou il se tenait avec le „énéreux'de leur aumônier. . , général Maes, il a pu rejoindre le gros de & * * * notre armée. , . , v , .. , La dernière nouvelle est qu'il est interné En voici une autre, due a la prolixité au en Hollande. Bref, à Anvers, nul ne sait ce gouverneur impérial: qu'il en est. Jl a été constaté qu'en plusieurs endroits * * * meubles, effets d'habillement, literies Encore une proclamation : eîï autres objets ont été enlevés des maisons L'accès de toutes les dépendances des che- j ar les sujets" allemands et autri- mins de fer de la Position fortifiee d'Anvers ' r •> est défendu, à, la population. Tout acte pou- chiens expulses. , vant compromettre le service 6ur des lignes Les habitants d Anvers, qui detienn ^ ferrées sera sévèrement puni. Les gardes voies de pareils objets, sont sommes, par la pre- feront usage de leurs armes à feu. sente, de restituer ceux-ci sans ie moindre Le Gouvernement Impérial. regard. La police sera chargée de faire des • * * perquisitions et les personnes trouvées en Avant de vous laisser casser en Hollande, possession d'objets dont ils ne pourront les soldats demandent la raison d» v^re ^ provenance — les objets achetés vovacto- 4 r manifestement en dessous de leur valeur ' seront considérés comme tombant sous cette rubrique — s'exposeront à des peines sévères. Au Pays Wallon. La Causse Générale d'Epargne et de Retraite établie à l'agence de la Banque Nationale à Namur rembourse 50 fres. par quinzaine aux titulaires des livrets immatriculés. Les bureaux sont ouverts de 10 à 12 heures, chaque jour. : * -x * Le manque d'eau et d'essence à Leuze, ne permet plus de iaire marcher les moulins. C'est une grosse perte pour de nombreux habitants de la région. On échange de ce fait farine contre froment. Et ainsi des échanges s'établissement pour beaucoup d'autres denrées. Pour bien des malheureux, ce sera sous peu la famine. * * * A Mornimont-lez-Moustier, le comité de ravitaillement offre deux sacs de sel par sac de froment! Voila où nous en sommesl * * * A Soignies, la ville est tranquille. Elle est toujours occupée par des troupes allemandes qui ont établi de solides tranchées dans tout le périmètre. * * * Un lecteur namurois nous fait remarquer l'une des petites annonces de „L'Ami de l'Ordre": „0uvrier allemand cherche pension dans bon ménage". Alors pour ces messieurs, nous dit notre correspondant, l'occupation est définitive? Comme cynisme, c'est un peu là! * * * A Gembloux, le sucre ne manque pas, Chez Stévenaerfc frerès, Hambursin & Cie. on en trouve à soixante-cinq centimes le .kilo pris par quantités inférieures à 100 Kos. « » * De »Namur on va à Bruxelles en voiture. Le voyage dure sept heures et coûte huit francs. * * * A Dinant, les 427 otages qui avaient été emmenés en Allemagne, et internés à Cassel sont revenus par petits groupes. L'Ami de ; l'Ordre, qui publie cette nouvelle, remercie, avec humilité, le général-major chevalier von Longchamps—Bérie.v, gouverneur allemand de la province de Namur sur les instances duquel cette mesure a été prise. * * * A Vedrin, mercredi 11 novembre à 3 heures de l'après midi, des marins allemands ivres escaladèrent le mur d'une maison et déjà ils se rendaient à la cave lorsqu'un habitant de la commune leur demanda ce qu'ils allaient faire dans une propriété privée. Résultat: le courageux citoyen faillit etre embroché. Des cas identiques se sont fréquemment présentés dans tous le villages de la province de Namur. * *, * La maison de M. Mattard, boulevard Cau-chy à Namur, s'est effondrée la semaine dernière, sans entrainer d'accidents de personnes.* * * A Tongrinnes, un habitant à force de persévérance (ses efforts ont duré plus de deux mois) est parvenu à obtenir un sac de 50 Kos de sel fin. Pour vous dire combien la situation est précaire, ce commerçant annonoe à tout venant qu'il pourra enfin leur vendre du sel au prix de dix centimes le Kilo ! Ainsi les choses les plus usuelles et d'un usaga jadis courant prennent une -importance de miracle ! A Bastogne. L'existence est absolument normale. Mais 'il commence à faire très froid! Le problème du chauffage va donc se présenter, angoissant, à l'esprit de b'eaucoup de pauvres. Il n'y a aucun détail intéressant concernant Bastogne, sinon que la farine et le pétrole y font défaut. — i a om La Vérité sur Louvain. Nous avons publié, voici quelques semaines, le récit du sac de Louvain; d'après le rapport de la commission d'enquête. Pièce officielle établie par les soins d'hommes probes et consciencieux, basée du reste sur des témoignages contrôfés, dignes de foi. Mais, parce que cette pièce se devait d'être l'exact ,,résumé" des faits saillants qui ont trouvé place lore du sac de la ville, elle ne pouvait donner une physionomie du douloureux calvaire qu'ont gravi ses habitants." Elle restera la photographie type de l'ensemble des événements. Or, nou6 av*ns pensé qu'il serait peut-être intéressant de raconter en détail l'histoire de l'occupation allemande, depuis l'entrée des troupes impériales jusqu'au jour où, retombé dans le silence et l'oubli, Louvain a pu panser ses blessures. Ce récit, nous en garantissons l'authenticité. Il est l'expression la plus pure de la. vérité. Ceux qui nous l'ont fourni, à présent arrachés par des parents hollandais aux souffrances morales d'une résidence dans une ville où. coulèrent tant de sang et tant de larmes, sont prêts à en témoigner devant les membres de la commission d'enquête que l'Amérique, sur la proposition de M. Rockefeller, parle de nous envoyer* £ * Le mardi 18 août, au soir, un calme impressionnant s'appesantit sur Louvain. Après avoir été tremblante de fièvre patriotique et toute sonore du passage des vaillants soldats belges, la ville brusquement se trouvait vide, silencieuse, comme endortnie» Des masses de Louvanistes l'avaient traversée, se dirigeant vers la gare et les routes conduisant à Bruxelles et Anvers. L'évacuation des blessés soignés dans nos hôpitaux, avait décidé les plus optimistes à faire leurs préparatifs ou à sé tenir prêts à toute éventualité. Nous pressentions un grand drame. Dans le courant de la journée, des coups de canon avaient été comme le dernier adieu de cette héroïque armée dont nous avions hébergé l'arrière-garde et que nous avions appris à connaître et à aimer. La nuit fut donc calme. Mais le lendemain, comme un coup de tonnerre imprévu, l'armée allemande foulait notre pavé. L'entrée s'était faite de trois côtés à la fois, par la porte de Tirlemont, la porte de Diest et la rue de Malines. A l'intersection du boulevard de Jodoigne et de la route de Tirlemont, trois soldats belges veillaient encore. Deux d'entre eux, devant les forces allemandes qui grossissaient dans le loin- * tain, se retirèrent vers Tervueren. Le troisième, brave jusqu'à la folie, préféra la mort à la retraite. Un coup de feu vint bientôt l'abattre!... Les uhlalns avançaient toujours, avec prudence- L'un d'eux, carabine au poing, parvint jusqu'aux premières maisons de la rue des Joyeuses Entrées et, s'apercevant que tout était calme, cria à ses camarades: ,,Ailes J6t frei!" Alors commença le défilé d'une nombreuse cavalerie, pendant que rue de la Station, fifres et tambours scandant la „Wacht ara Rhein", une infanterie nombreuse faisait son entrée. On m'affirma que, devant les vainqueurs, marchaient quelques prisonniers belges. Je n'oserais l'affirmer, n'ayant pas voulu assister à un défilé qui nous broyait le coeur. Peu de Louvanistes, d'ailleurs, en furent les témoins. Les habitants des rues choisies par les envahisseurs pour . leur ,,parade marsh'' avaient' clos leurs volets, mus par un même sentiment patriotique. -Et les autres, accablés, étaient restés chez eux. Je crois utile de préciser ici un fait de la plus haûte importance. L'administration communale, avant l'entrée du premier Allemand, avait sommé les habitants de lui remettre toutes les armes qu'ils pourraient détenir. Nul ne s'était soustrait à cet ordre., La preuve en sera faite aisément. Aussi bien, les gardes civiques avaient-ils été licenciés et désarmés. Quelques courageux gardes se refusèrent à mettre bas les armes et et rejoignirent leur collègues d'Anvers qui, pensaient-il6, seraient appelés à coopérer à la défense de leur pays. Le député Claes, à la tête de plusieurs chas-seurs-éclaireurs, était de ce nombre. Voici donc îles envahisseurs dans la place, installés bientôt en maîtres à l'Hôtel de Ville. Les autorités civiles, qui n'avaient pas déserté leurs postes, proposèrent aux officiers allemands de mettre les casernes et les écoles à Heur disposition. Ceux-ci refusèrent net. Ils exigèrent que la troupe soit logée chez l'habitant et le collège éche-vinal n'eut qu'à s'incliner, :— ca qu'il fit du reste. Nous habitons rue Léopold, au ooeur même de la ville, et bientôt nous dqvions faire connaissance avec les premiers Alfle.-mands. Sur le coup de huit heures, un formidable coup de sonnette retentit. Comme nos futurs notes trouvaient, saito doute, que nous tardions à ouvrir, un. coup de crosse vint ébranler la porte. U» officier, qui tempêtait sur le trottoir, nous cria : ,,Logement pour 50 hommes". Il n'avait aucun billet de logement, du reste, mais toute discussion était inutile : il fallait se soumettre. Cinquante hommes, cQmme si notre maison était nne caserne ! Mon père persuada l'officier de l'impossibilité d'une telle requête et nous convînmes d'en loger 25, dont 4' sous-officiers. L'officier accepta et, revolver au poing, entra dans la maison dont il.visita chaque chambre en détail: ,,Wenn es nicht gut geht, ailes kaput!" Telle fut sa conclusion. Notre maison est vaste, sans être une caserne, comme je vous le disais. Mais l'officier ne voulait pas que ses hommes couchassent dans l'arrière maison; ils devaient être logés dans les cinq chambres disponibles, les sous-officiers, à part. Par chance, ceux-ci étaient aimables. ,, Allez tranquillement coucher, nous dirent-ils. Une sentinelle veillera à la porte de la rue qui, par ordre, doit rester ouverte." Aucun de ces 25 hommes ne parlait français. Nous leur donnâmes de quoi se laver et toute la nuit nous Seur servîmes du café, du pain, de la viande. A tout instant, les soldats disaient: ,.Die Belgon sind unser Kameraden, aber die Franzosen niàht!" Nous allons directement à Paris, ajoutaient-ils.Nous if'avons donc eu aucun sujet de nous plaindre. L'un de ces soldats cependant avait été piller la cave d'un voisin; il était revenu avec plusieurs bouteilles. Mais en ville les portes de plusieurs maisons inoccupées avaient été enfoncées, les caves vidées et, en guise de remerciements, on retrouva le lendemain des ordures dans tous 'les coins. Nos hôtes partirent donc le jeutfi matin, à 7 heures, en nous remerciant. Nous allions vivre tranquilles' durant six jours. (A suivre.} C.*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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