L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 01 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tt4fn1215g/
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2&t«e Année N°. 55o S cents flO Centimes? Lundi I mai 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force i _ — •Journal Quotidien du iratin paraissant en Hollande Beige est notre nom de Famille. i ^^=== . Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. x. VOOHBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave .laspners. _ . , . , ( Charles Bernard, Charles Herblet, Comité de Rédaction: î , . _ . , ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente-au numéro, s'adresser à l'Administration d<< Journal : IV. Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Holiandef!.l.5Qt>armo:s. Etranger 11.2.00gapmoio Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Casement C'est une aventure tout à fait extraordinaire que celle qui vient d'arriver à Roger Caseroent, une aventure qui, même au plus fort de la plus effrayante des guerres, ne perd rien de son caractère exceptionnel et dramatique. C'est du bon théâtre, et qui eût fait plaisir à Francisque Sarcey. La péripétie y est abondante, le rebondissement imprévu, et le comique un peu macabre y alterne constamment avec le mélo. Enfin, il y a un ,,traître" authentique, et qui est puni au dénouement. D'Ennery et Montépin n'eussent pas fait mieux. Casement n'est pas pour les Belges un inconnu. Avant de trahir son .pays, il avait déjà trahi l'Etat indépendant du Congo. i Etant consul à Borna, il y a une quinzaine d'années, il rédigea contre le gouvernement congolais un réquisitoire passionné et injuste qui ameuta pendant quelques mois l'opinion anglaise, sciemment égarée, contre Léopold II et contre les Belges d'Afrique. Dans son oeuvre de dénigrement, Casement était aidé par Edmund Deville Morel; à eux deux, ils avaient bieh juré de voir la fin de l'Etat du Congo, et pour des raisons que seuls les événements récents ont éclairées avec violence. On s'imaginait à Bruxelles que Casement et Morel travaillaient pour les ,,marchands de Liverpool." Sir Alfred Jones, un grand ,,marchand de Liverpool", lui aussi, et un dés amis les plus clairvoyants que la Belgique ait jamais eus en Angleterre, s'inscrivait en faux contre cette assertion. Nous savons maintenant que c'est pour les marchands, certes, mais de Hambourg et de Brème que travaillaient les ennemis de la future colonie belge et que l'humanitarisme des deux compères, qui trompa beaucoup de Belges d'ailleurs, recouvrait la trame d'une conspi- . ration odieuse, qui, au surplus, n'a mené à ( rien... A rien qu'à réexécution" de j Morel, mis au ban de l'opinion et de la j presse anglaises, et ,,brûlé" à Londres { omme à Paris et à Bruxelles; à rien, qu'à ^ a capture de Casement dans les circonstan- € oes ignominieuses que l'on sait. c Ce n'est pas le moment d'accabler Case- r ment. Il est à terre. Il appartient à la justice c militaire anglaise. Il va être jugé. Et il y a lieu de supposer qu'il sera jugé avec sévé- j rité. Voilà un ancien fonctionnairç anglais ( qui, dans le moment où son pays se trouve c en lutte avec un ennemi qui a juré sa destruction comme celle de toutes les nations r assez audacieuses pour s'opposer à ses pro- j jets misérables d'hégémonie mondiale, — j voilà un homme qui, ne consultant que c d'anciennes rancunes politiques — dérisoires c en vérité en présence du cataclysme uniVer- ]. sel d'aujourd'hui —, entreprend de vendre I son pays d'origine au gouvernement qui cherche à l'annihiler! Depuis le commen- j cernent de la guerre, Roger Casement habi- j tait l'Allemagne. Il allait de Hambourg à ], Munich et de Koenigsberg à Metz, procla- s mant la perfidie d'Albion, et attestant que j tous les Irlandais, comme lui-même, étaient E pro-Allemands et n'attendaient que l'occa- c] sion de tirer dans le dos de l'Angleterre, si } j'ose ainsi dire. Bien mieux. N'a-t-il pas E offert au gouvernement allemand de libérer t tous les prisonniers irlandais actuellement en Allemagne et d'en faire une troupe ]\ irlando-allemande qui ne demanderait qu'à ] se battre dans les tranchées boches en atten- c dant de capturer, toujours pour le roi de c Prusse, les côtes verdoyantes d'Erin... c Le ministère de la guerre prussien déclina ^ cette offre scélérate, — et un peu folle. Il c savait bien que Casement n'était en Irlande qu'une exception et que les prisonniers j irlandais l'avaient vomi, lui et sa propa- j gande, avec dégoût, avec horreur. Mais ^ Casement ne se tenait pas pour battu. Il a y avait en lui de l'aventurier en même 0 temps que du traître. Sur ce cerveau E ardent, mais évidemment déséquilibré, les ^ événements de la guerre devaient avoir une influence débilitante, affolante. Et ils l'eurent. Il songea à débarquer en Irlande, avec v des armes. Il se voyait, revêtant l'armure de n Guillaume — le Conquérant, pas l'autre a ~ et il mêlait à sqn désir de n libération de l'Irlande je ne sais quelles machinations théâtrales, qui sentent n l'opéra comique et la féerie. En quoi il g. rappelle beaucoup son maître actuel. -j On lui promit "en Allemagne de l'aider dans son dessein. S'imaginait-on à Berlin que cette folle entreprise eût la moindre ~ chance de succès? Je ne le'crois pas et rien ne me fera penser qu'on n'ait pas eu, en aidant Casement, le ferme propos de s'en débarrasser, et, pour celà, dé le faire tomber entre les mains de ses ennemis. L'avenir nous fournira s^ir ces tripotages ténébreux les éclair- j cissements nécessaires; mais on voit d'ici ce ' machiavélisme, qui est assez dans le goût ! L allemand : Casement n'étant plus bon à rien à Berlin, il fallait le faire disparaître. Les ^ Allemands ont probablement dû sentir — un f' peu tard, mais tout de même, — tout ce qu'il y avait de répugnant pour eux à se *1 servir d'un homme qui, ouvertement, fran-chement et sans la moindre honte, avait trahi son pays. Que cet homme leur rendît des services, même des services utiles, le bé-sefjce serait pour eux, certes, mais aussi la honte de l'avoir dû à un traître. Et que Casameiït ne leur en rendît point — c j c était le cas —, il n'était vraiment pas neçessaire de garder à Berlin un individu f| aussi inutilement compromettant... De là ^ * entreprise suz les cotes d'Irlande. De là la | capture de Casement — trahi à son tour par ses amis... Les journaux allemands que j'ai lus lui consacrent de bien maigres éloges. C'est le lâchage, sans phrases. Et, dans sa prison de la Tour de Londres, Roger Casement doit faire de bien mélancoliques réflexions. Il doit se demander s'il a réellement servi i la cause de l'Irlande en en vendant Erin à ['Allemagne. Aujourd'hui encore l'Irlande est partiellement abusée et voit en Casement une victime de la politique anglaise. Mais le jour n'est pas loin où, l'Allemagne stant battue, et Casement mis hors d'état de nuire, l'Irlande reconnaîtra ses ennemis véritables et ses véritables défenseurs. Ce n'est pas pour asseoir à Dublin la domination prussienne que les régiments irlandais se sont battus comme des lions à Ypres, à Loos, à Neuve-Chapelle et à Charleroi. Et, malgré la trahison d'un Casement, l'Irlande dans son immense majorité combat d'un même coeur indomptable, comme l'Angleterre, et avec elle, pour sa vie propre, pour l'avenir de ses enfants et pour sa liberté... René Feibelman TO ■ 9 ■ A bon entendeur. Los lecteurs de l',,Eoho Belge" connaissent, par les critiques précises de notre ami Charles Bernard, l'oeuvre néfaste à laquelle î'3 livre M. Jean Bary dans sa ^Belgique [indépendante". Toutefois elle a un mérite (documentaire en quelque sorte) qu'il n'est pas permis de dissimuler. La revue de M. Bary •«produit, en langage français, tout oe que ios ennemis, depuis dix-huit mois, ont oublié d'ignominies contre le gouvernement Delge et nos alliés anglais. ( A oe titre, on ne peut assez.en recomman- , 1er la lecture à tous les Belges. Le surplus, < lui appartient en propre à M. Bary, est le ( )roduit de renseignements approximatifs ôu < aux, d'exagérations stupides, de falsifica- , ions conscientes, d'une imagination déré- : ;léé et d'un esprit aigri qui n'a rien oublié ] t croit,- bien à tort, que la Belgique de t demain sera pareille à celle d'hier, l'intolé- c anoe, le fanatisme et l'esprit de division z ontinuant à y célébrer leurs fastes. ( Et tout cela fait de la précieuse copie f •our les journaux de nos ennemis qui consi- < [èrent les divagations de M. Bary comme es oracles propres à être télégraphiés par < Volff aux quatre coins du monde et à être c eproduits dans tous les journaux germano-- < hiles des pays neutres. Et même, n'y a-t-il £ as en ce moment à Genève Un correspon- ant de journal hollandais pur allemand, { omposant des ,,Lettres de Paris" où il sert 1 » rancunes personnelles de M. Bary contré ^ /ouis Piérard et Charles Bernard. j Comme M. Bary a soin d'envoyer des dé- ^ ôts considérables de sa revue aux libraires, 0 □sque dans les coins les plus reculés de Hol- ^ mde, nos lecteurs pourront se la procurer r aus difficultés. S'ils étaient en Belgique, i s n'auraient rien à débourser, les Aile- ] îands se chargeant d'y répandre en abon- 2 anoe la pensée de ce Belge que le vil Wert- y eimer traite de ,,bon patriote" et d',,hom- j îe d'honneur" dans la „Vossische Zei- ] ung" du 28 mars dernier. r Depuis trois mois que paraît la revue, -] I. Bary n'a eu des paroles de haine qu'à € adresse des Anglais et de certains de nos ompatriotes les plus éminents. Il a r>arlé r es Allemands dans le ton qu'il faut pour -ç ue ceux-ci n'en prennent pas ombrage, j Cependant il les traite d',,ennemis", mais c 'est sur une petite fiche, collée au verso de c i couverture du 5e numéro de la „Belgique i ndépendante", et qui porte: ,,La Belgique y ndépendante" ouvre deux ou trois pages c e chaque numéro à tous ceux qui voudraient c ttaquer nos ennemis". Procédé pratique, c râoe auquel il y a des chances que le 5e 1 uméro soit distribué en Belgique, la fiche r la déclaration hardie en moins, bien en- a mdu. j Récemment M. Bary écrivait: ,,Un jour v iendra qui non seulement tout paiera a îais où les Allemands devront, nous en a vons la conviction, rendre un solennel hom- iage à la Belgique". t Il y a des Belges pour qui cet ignomi- d ieux hommage d'un assassin à ga victime 1 îrait un outrage. M. Bary n'en est pas. s lant pis pour lui. r Charles Herbiet. — f n II y a un an J 1er mai 1915. — Dunherqu-e reçoit à nou- c eau de-s obus de 380 lancés par un carton à ti mg-ue portée allemand. Près de Bagatelle Argaime), deux attaques allemandes re~ oussées. Dans le bois Le-Prêtre, plusieurs 'anchées ennemies enlevées par les Fran- lis. Sur la côte anglaise, apparition de à aubes et de Zeppelins. En Egypte, nou- <1 "lie tentative avortée des Turcs sur le canal P z Suez. * . d AVIS. " Nous serions reconnaissants à nos abonnés ], reçoivent leur journal par la poste et dont i abo ement expire le 30 avril da bien à j.oir nous envoyer un mandat poste de 1« . 1 50 en mentionnant sur le mandat poste: Renouvellement d'abonnement. En Belgique. Un hommage des Universitaires italiens à MMLPirenneetFredericq Notre correspondant de Rome nous télé-grap'hie : ,,L'Association des professeurs d'université italiens vient d'envoyer au ministre des Sciences et Arts belge au Havre la dépêche suivante:,,Aux collègues de l'Université de Gand, II. Pirenne et P. Fredericq, qui surent placer avant tout autre sentiment le suprême intérêt de la patrie et auxquels le noble refus de se faire fo'mentateurs de rivalités nationales a valu l'odieuse condamnation de la puissance teutonique, les professeurs universitaires d'Italie expriment leurs meilleurs sentiments do solidarité et de fraternité avec le souhait do les voir bientôt rendus à leur libre pays et à leur enseignement, exemple au monde de la façon dont doit être comprise la dignité de la chaire." Von Bissing lyrique La mort du pacha von der Goltz a rempli von Bissing de tristesse. Mais elle lui a révélé qu'il appartenait à cette race des soldats poètes dont le lyrisme est né des avènements de la guerre. D'ailleurs M. von Bissing, qui a fait flanquer à la porte de Belgique von der Goltz pour prendre sa place, devait bien à oelui-ci un éloge [unèbre. C'est peu, mais c'est de bon coeur. C'est pourquoi, dans les quelques paragraphes ju'on va lire, la plume de M. von Bissing îst triste; il l'aura certainement trompée lans un flacon de larmes de crocodile. Mais [ue lui importe. Tout le monde n'est pas au :ourant des intrigues qu'il noua à Berlin >our faire envoyer le pacha au pays des narchands de nougat et de raha-loukoum. ues gens impressionnables (il y en a même >armi les soldats allemands) croiront à la incérité du cavalier sénile qui juge bon, .ujourd'hui de couvrir la dépouille funèbre lu pacha boche de fleurs abondantes, de leurs rares, — 'mais qui ne sont hélas que les fleurs de rhétorique. Le gouverneur général en Belgique donc lédi© dans une édition de la ,,Feuille des lécrets militaires du gouvernement général le Belgique" à son prédécesseur les phrases uivantes : ,,Au quartier général de son armée urque, dans l'Est lointain, le général ma-échal von der Goltz a succombé, le 19 -vril de cette année, non aux projectiles en-Lemis auxquels il s'exposa si souvent, mais une maladie maligne. Le gouvernement énéral perd en lui son premier gouverneur énéral. Le 20 août 1914 les troupes allemandes sont entrées à Bruxelles; le 25 août s général maréchal von der Goltz a pris a fonction, pleine de responsabilités, de ouverneur général de Belgique, lui confiée ar Sa Majesté l'empereur et roi. Trois mois (•lus tard, le 28 novembre, il obtempéra à 'appel pressant qui lui était adresse de se endre sur le front de notre alliée la 'urquie qui lui était familier par un travail e nombreuses années. Tous ceux qui, sous les ordres de ce ma-échal demeuré toujours jeune, ont tra-aillé pour le gouvernement général ou our le6 autorités qui lui 'étaient adjointes, u out servi dans l'armée placée sous son ommandetment, garderon/t un souvenir nouibliable de cette figure milita-ire si simule, si distinguée et droite, nature sans peur ouée d'une science militai^ profonde et 'une véritable bonté de coeur à un rare egré. Seul un homme pareil pouvait jeter 23 bases de l'édifice considérable que ^présente actuellement l'administration llemande en Belgique, et êtr-> pour ses troues, dans les premiers combats devant An-ers et dans les Flandres, le chef qu'elles cclamaient et qu'elles suivaient au combat vec enthousiasme. Son exemple lumineux sera pour nous dus qui le connaissions un encouragement e donner le meilleur de nous-mêmes à empereur et à l'empire, dans l accomplis-ament fidèle de nos devoirs, sans épargner os propres personnes." Si, après la lecture de cette oraison .inèbre, tous*ïes Belges dans le pays occupé e s'empressent pas de porter le deuil pen-ant au moins six mois, cvest que nos com-atriotes sont vraiment par" trop ,,inclécrot a>bles'', comme von Bissing lui-même l'a mstaté un jour avec cette délicatesse teu->nne qui le distingue. A Bruxelles Le département do l'agriculture va mettre la disposition des cultivateurs d'importantes uautités de maïs à planter. On ne disposera as de maïs blanc du Natal, mais uniquement a maïs jaime de La Plata, tel qu'il sert au-mrd'hui pour l'alimentation humaine. Les administrations communales viennent de écider la fermeture des chauffoirs publics ni avaient été ouverts pendant l'hiver. L'établissement de la rue Haute, à Bruxel->s, a particulièrement joui de la faveur popu-tire. Cette organisation modèle a servi d'asile des familles entières durant les rigueurs de . mauvaise saison. » * « Eaviron 12,000 soldats ont passé par ici. -'étaient des hommes dp la „landstfurm" et des fusiliers marins, venus de Courlande. Ils sont chargés de garder la côte de Knocke à Nieuport'. * * * On vient de terminer, au cimetière de Bruxelles, la nouvelle décoration florale des soldats morts pour la patrie. Les anciennes ornementations de bois ont été repeintes et chaque tombe a reçu une nouvelle garniture de plantes printanières, lesquelles alternent avec les pierrailles de couleurs. L'ensemble présente un aspect très sobro et très décoratif. * * * Malgré la guerre, la police de l'agglomération ne paraît pas avoir beaucoup de loisir, si l'on s'en rapporte à une statistique qui vient d'être établie pour l'exercice 191o par l'administration communale de Laeken. En effet, il résulte de ce relevé que la polic^ de ce faubourg^ est intervenue dans la constatation d'environ 9,000 contraventions : tapage noc-» turno, cabarets ouverts après l'heure, mauvais : traitements envers les animaux, ivresse publique, etc. En outre, la police de Laeken a eu à s'occuper de la collocation de vingt-neuf aliénés. Si l'on ajoute à cela les nombreux cas où l'intervention officieuse de la police a été sollicitée — et il y en eut plus de 800 — il £st facile de se rendre compte que la profession de policier n'est pas précisément une sinécure. * * * Pendant le mois de mars écoulé, les écrous à l'Amigo se sont élevés au nombre de 3,402, se décomposant comme nuit: vagabondage, 1; vol et vagabondage, 36; pour une nuit, 6ur leur demande, 3,206; par mesure sanitaire, prostituées et autres femmes se livrant à la débauche, 39 ; par mesure de police, 61 ; pour ivresse publique, 56. * * * Le Conseil communal de Soliaerbeek s'est réuni à l'hôtel communal, sous La présidence de M. Bertrand, échevin des finances, remplaçant lo .bourgmestre, indisposé. M. Bertrand a communiqué au Conseil le rapport de îa société le Foyer schaerbeekois, dont la situation est excellente. Après la lecture du procès-verbal 'de la dernière séance , le Conseil vote successivement sans opposition un crédit supplémentaire au budget de 1916 pour la part d'intervention de La commune dans les frais pour le service des moeurs, un transfert de crédit pour l'églisç Sainte-Thérèse et Elise, ' la compte de l'égliçe Saimt-Rooli pour 1913, ainsi que les comptes1 du bureau de bienfaisance et des hospices civllo. Le Conseil ratifie l'ordonnance de police, concernant la vente du pain et des denrées, pris par le bourgmestre. Le président présente au Conseil le rapport concernant la construction die locaux d'écoles et un projet d'emprunt d'une somme de 2,500,000 francs pour l'érection de nouveaux bâtiments d'écoles. ^ M. Foucart demande qu'on prélève sur l'emprunt la somme nécessaire pour la construction d'une école provisoire dans le quartier de la gare de Schaerbeek ; il dit f!u® les enflants de oe quartier sont trop éloignés dios écoles existantes. M. Simoens combat le projet de construction d'écoles provisoires ; il trouve que c'est du gaspillage. M. Flamand approuve. L écfbevin Fischer donne des explications au sujet des projets élaborés pour la construction de nouvelles écoles. L'amendement de M. Froucart, mis aux voix, est adoptés. Il donne alors lecture des différents postes les plus importants diu budget pour 1916 qui sont adoptés. La question de l'application du barème pour le traitement des employés communaux est longuement discutée. Plusieurs conseillers demandent que ce barème soit appliqué en 1916 et que l'arriéré de 1915 soit payé après la guerre. M. Bertrand demande que le Conseil se mette d'accord pour renvoyer cette question au comité secret. > Le Conseil approuve enfin le cahier des cliarges pour l'entreprise die menuiserie d'art pour l'hôtel communal et l'ameublement des cabinets de M. le bourgmestre et des éohevims, ainsi que celui du bureau du secrétaire communal. A propos de l'usine d'incinération, M. l'échevin De Craon déclare que les travaux de construction commenceront dans un mois et que ceux do l'usine d'électricité A Anvers Le chocolat, comme toute autre chose, a 1 considérablement augmenté de prix. Les ' tablettes qui se vendaient (bonne marque) 10 et 12 centimes, sont aujourd'hui à 18, 20 et même 22 centimes. Inutile de dire que les magasins, qui avaient encore des stocks importants, ne se font pas faute de suivre le mouvement et font des bénéfices relativement énormes. * * * Le vélodrome de Zurenborg a fait sa réouverture les dimanche 23 et lundi 24 courant, avec un programme de choix. Le dimanche 23 avril, 75 kilomètres en trois manches de 25 kilomètres, 3 classe- , ments chaque manche, avec la participation ' de Tuytten, Yan Isterdael, Beths, Machiels, ' Tyck, De Graeve, Van "Wetter, De Belder, Apostel, Maes, Block, Dingemans et Ro-vius.Il y eut en outre des épreuves pour débutants avec une vingtaine de participants. J Le lundi 24 avril, 100 kilomètres avec dix classements, pour lesquels les mêmes coureurs furent inscrits. En outre, course par élimination pour débutants. On conçoit que la réouverture de Zurenborg a été attendue avec impatience, d'autant plus que la nouvelle direction "avait élaboré . un excellent programme pour les journées pascales. * * * Le bruit a couru que M. A. Teughels, propriétaire de l'hôtel de 1',,Industrie", aurait été fusillé par les Allemands. Ce bruit çst dénué de tout fondement. A JNaîïi&as* Dix Namurois sont morts du typhus, après avoir bu de l'eau de la Meuse. Esi Campine t "4" ïï°utvenne, près de Westerloo, des individus masqués ont enviaihi la' ferme de Mme Antoinette Naets, âgée de 53 ans, et, tendis que deux des assaillants maintenaient la malheureuse, un troisième, en lui mettant un revolver sur la gorge, l'a obligée d'indiquer l'endroit où se trouvait son argent. Mme Naets 6'est évanouie de frayeur. Quand elle a recouvré ses sens, les bandits avaient disparu avec leur butin. Tout le corps de la victime était couvert d'ecchymoses. C'est la police allemande qui instruit l'affaire. A Casterlé, des individus, masqués aussi, ont commis un attentat sembaible. Ils ont fait irruption dans la ferme .des époux Wil-lems-Thys. Le fermier est interné en Allemagne comme prisonnier de guerre. Le valet de ferme, chose surprenante, n'a rien entendu. La pauvre fermière a donc été à la merci des bandits qui l'ont, elle aussi, forcée à leur remettre tout l'argent qu'elle avait chez elle, soit une somme dJun millier de francs. La fermière a été tellement effrayée qu'on craint pour sa raison. Le parquet a pu mettre la main sur les coupables, dès le lendemain, grâce aux indications d'un habitant de Turahout, qui les avait vu partir pour Casterlé dans des circonstances qui Lui parurent suspectes. H paraît qu'ils ont fait des aveux. < A Zammel, autre attentat criminel de la 1 même espèce. Dans le Centre Le samedi 15 courant s'est ouverte, à Ju-met, 1 exposition des beaux-arts et arts appliqués, au profit des oeuvres philanthropiques de la commune. < Après un beau discours de M. l'avocat Bier-naux, le public select, qui avait répondu à l'aimable invitation des comités organisateurs, j s?cst répandu dans les magnifiques salles réservées aux exposants. La place me fait défaut pour analyser le salon d'art jumétois, qui méri- -te certainement plus d'une visite de la part do ' tous les amis des arts et des philanthropes. ' Cette exposition fermera ses portes lo 14 mai ' prochain. ( * * * J La place, laissée vacante h l'Académie de 1 Oharleroi par le décès du regretté maître Bia- [ rent, était à conférer la semaine dernière. ' Plusieurs candidats étaient en présence, dont " M. Poulin Marchand, un enfant du pays de f Oharleroi, fils de ses oeuvres, chef de musique ^ réputé. '' Le choix du'Conseil communal s'est porté ^ sur M. Lutzen, 1er prix do Eome. Cette nomination fait grand bruit en Wallonie, où l'esprit de clocher existe toujours; un peu trop parfois. ' * * * ( Un comité vient de se former, qui comprend r ^es délégués de Châtclet et des délégués de Châtelineau, lesquels vont organiser, avec c l'autorisation des autorités occupantes, une exposition technique et d'arts industriels, avec sections de peinture, sculpture, architecture, enseignement, antiquités, etc., f séances en plein air, concours. Cette exposition, î qui aura lieu du 1er juillet au 7 août, dans 1 l'ancienne propriété de M. Oscar Bolle, rue do , Douillet, est plus spécialement réservée aux artistes locaux ; les bénéfices éventuels de cette ] sntreprise, qui est appelée à obtenir le plus J ;rand succès, seront versés très probablement à î nos oeuvres locales de la Protection de l'enfance.* * * Le tribunal de Oharleroi a rendu son juge- C ment dans l'affaire du scandale de la céréaline. Le secrétaire communal de Viesville, un nommé 1 Bureau, principal accusé, a été condamné a * 3 mois de prison et à une amende de 50 francs. ^ 1 1 Les mensonges allemands Depuis le début des hostilités les Allemands c l'ont cessé de mentir. Ces barbares mentent c lans leurs journaux, ils mentent dans leurs * communiqués officiels, suivant du reste en cela ^ m exemple qui leur est venu de haut. I Nous donnerons ci-dossous, dans leur ordre ïlironologique, trois échantillons des men- 1 songes boches qiy sont vraiment de taille. l?out le monde sait qu'en Espagne les Aile- I nands se livrent à une propagande ,,colos- 1 ;alc", sans aboutir au demeurant à un résul- f >at bien tangible. Les Toutons inondent litté- 1 -alement la péninsule ibérique de journaux, I le circulaires et do brochures gratuits. ^ Parmi ces dernières, il en est une, ayant un 1 caractère officiel, portant le timbre de l'em- t pire allemand, et intitulée ,,Efemerides de las £ îoticias officiai es alemanas de la guerra nundial". Cette publication relate les événements, au jour le jour, dans un sens nous ne lirons pas purement allemand, ce serait trop seu expressif, mais audacieusement allemand, ï'est-à-dire au point de vue historique, ultra- 1 :antaieiste. 1 Veut-on savoir comment cet épliéméride J parlait de.la bataille de la Marne? 1 Nous citons textuellement. Ê 1E0GENS £ ZOOM Hofweg 11 HAYE. lif Costume ijjpi sur mesure 'gir depuis f 27.50 — 3 septembre. — I)« patrouilles de l'ar-iTparis1'™ arrivent jusqu'aux portes tw+Tiii10 — Commencement de la. hSv i.tîi Marno- Victoire du prince héritier d Allemagne au Sud-Est de Verdun —. 14 septembre. _ U. tentath-e effectuée par les Français de rompre la ligne allemaa-ae est repoussee. ' Voilà comment est rolats dans un éphémêri-de officiel allemand un dœ plus gros éréne-ments de I histoire! Il n'est pas étonnant après =ela qu il y ait eu des Espagnols osant enooro mer, au mois do fevrier 19M, la victoire do la Marne, c est cependant ce qu'écrivait à cette époque le „Correo Espagnol", organe officiel S^nianopmlie en Espagne. Si les Boches se permettent en Europe de telles licences avec la vérité, on devait s'atten-ro a ce qu ils débitassent en Afrique des bour-JeStfantastiques, et c'est bien ce qui s'est pro- !dr0=1<:? le *1^ extraTagant du télégramme laresse par le gouverneur allemand du Came-.oun aux autorités du district à la suite de la eddition de Donala, lo 27 septembre 1914 II par lo ministr0 dos colonies ïnre^ff-8' 11 n° Provenîlit point do cette >ource officielle, on pourrait le prendre pour monumentale facétie, même en connais Mutent' iff-d'mP"d.ence auquel les Allemands SrTV C r°- R,cn De vaut !a lecture in--egrale do ce document savoureux .Comme la «ddition de Doualâ no saurait ester ignorée de nos indigènes et que les caravanes risqueraient d'en exagérer la nouvelle -n la colportant, j'autorise les autorités du iistnet a annoncer cette nouvello sous une for-no appropriée a chaque région. Notre empereur . est empare de la Belgique à laquelle apparient le Congo, Nous occupons tout le pays et ious en avons chassé le Roi. Puis l'empereur h iL°T? s?5 soIdats au cœur de la France II bombarde la grande ville où habite Te gouver-eur des Françaus. Les Français n'ont.plus '<-P°r°Ur- Emp°reur a. capturé le général Îtchoner que les Anglais regardent comme eur meilleur général. Lord Kitchener éteit le >11 e ennemi des mahométans noirs. Il a mj. *t"u pays au Srand sultan. ..Nous avons détruit tant de navires aux Vnglais que maintenant ils n'en ont pas plus lue nous. Nos ennemis, ne pouvant pas ifous >attro chez nous, essayant do nous dépouiller m -Afrique, nous et nos indigènes. L'Afrique St plus éloignée de l'Allemagne que de la •rance et do 1 Angleterre; il s'ensuit quo les aisseaux ennemis arrivent ici plus vite quo les mtres. Les Anglais n'étaient pas assez forts lour prendre Douala. Ils ont dû appeler les J ra.nçais. I,ous avons dû perdre la ville parce u elle contenait beaucoup de femmes et d'en-ants blancs. D'après les lois de la guerre «raine ville ne peut être brûlée, ni ses habil ants maltraités, si elle est livrée sa-ns combat." Edermaier, gouverneur du Cameroun . , Edermaier, qui pourrait rendre des points au Marquis de Craque, ne semble pas Q , av?s Çue 1® «sinistre Mantheufel lui a brûle "Louvain ! . Co n'est pas seulement à l'étranger quo les eutons montent, mais, ainsi quo nous le usions au début do cet- article, ils ne s'en font ias faute chez eux également. Les journaux boches, sachant .que leurs let> eurs n ont pas l'intellect très développé, ne e genent aucunement pour publier les plus jrossiers mensonges et se "contredire à tout nstant. C'est ainsi que dans la revue illustrée ,,Fiirs laus" du o décembre 1915 on pouvait voir une >hotographie représentant une quinzaine de oldats et deux officiers belges prisonniers, ^ette gravure était accompagnée de I'articu-et suivant: „ A vec les épouvantables batailles qui ont eu teu en Flandre l'armée belge s'est fondue tout loucement. Les restes de cette armée se trouent sur la rive gauche do PYser où sont i igées leurs defenses. Si on ne leur rappelait •as do temps à autre qu'ils sont sur lo champ le bataille, et qu'ils doivent se battre on lublierait tout à fait les soldats belges. Mais I 110 s'agit en réalité quo do combats de >atrouilles. On voit sur l'image ci-jointe une ►atrouille belge > capturée, conduite- par deux fficiers ,,français" !" Il est bon do remarquer que la publication le cette gravure, et naturellement des lignes lui l'expliquent, est autoriséo par l'Etat-Major ;énéral royal prussien à Berlin (mit Genehmi-;ung des Ivgl. Preuss. Generalstabs zu Ber-in).Mais, tandis que la ,,Fiirs Haus" du 5-décem-»ro 1915 prétendait que l'armée belge n'existait >lus qu'à l'état de souvenir, la „Gazette lopulaire de Cologno", critiquant, dans son luméro du 31 décembre 1915, l'organisation do* rméea britanniques, déclarait sentencieuse-nent quo celles-ei étaient les moins craintes lar les troupes allemandes, les troupes belges enaient ensuite et les Français étaient les >his habiles. Nous n'attacherons aucune impor-ance à ce jugement, parce que chacune des rmées alliées a ses qualités propres, tandis ue le courage de toutes est lo même. Mais ce ui est tout à fait piquant c'est de voir, de ouveau, l'armée belge citée, non plus à titre o spécimen de muséum, mais comme une forco rganisée et redoutée. Si les lecteurs des feuil-ps allemandes se rendaient compte de ce qu'ils isent, ils finiraient par la trouver mauvaise, -lais, crue voulez-vous, les Bodfaea eoat si >alourds !

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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