L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 20 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qz22b8wn3z/
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I ^ iinnee iy<> 1*5? S cents Dïniandie so et limai 21 ocîowe î©SS L'ECHO BELGE L'Union ta il la Force. %Iournal «ataotscSierj du matin paraissant ers Hollande. Belge est noire nom de Famille. 5£==_Tou4e3 les lettres doivent être adressées au „,.MO de rédaction: IM. Z. VOOKSURGWAL 234-240, ÏmsTESîOAM. Téléphones: 2707 et 177S. Rédacteur en Cîie£: Gustave Jaspaers. f> -, - . v , . , -■ ( Charles Bernard, René CJ»amiiitjry. eoin.té de Hédact.on:j Bswile Palnparé. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Elranfjer II. 2.00 par mois. Pour les militaires au Iront et les militaires internés en Hollande 11. 0.75 par meis payable Eiar snticinatïon. Annonces: 15 cents la liane. Réclames: 30 cents la ligne. jfrop tard? \ Nous sommes à l'heure de la réparatio: et du châtiment. Un à un, devant le triom «lie des peuples libres, les autocrates et le •empires du passé qui avaient cru pouvoi forger de nouvelles chaînes pour le moud tombent en poussière. Aujourd'hui l'Autri ,f]ie, demain l'Allemagne. La Double Monarchie n'est plus. Héri tière du Saii)t Empire Romain Germani ;QUe> l'Autriche perpétuait dans le centr :je /'Europe une sorte d'Etat moyennageux un3 féodalité qui avait gardé tous les dé 'faute du régime et n'avait conservé aucun de ses qualités. Macédoine de nationalités 'soitode puzzle paradoxal deraces, un lie] k'-é pa-r la tradition, noué au temps di j,j plaisir des rois où les mariages autan i ,3 fes conquêtes des princes décidaient d" | ^ des peuples, tenait ensemble Aile n:ads. Tchèques, Polonais, Ruthènes, Ita ];eus et Yougo-Slaves qui n'avaient de corn 'pu aucun intérêt ni aucun idéal et qu vouent- l'un à l'autre une haine féroce L'étonnant n'est- point que ce lien soit en fin brisé ; l'étonnant c'est qu'il se soit mon tré si solide et si durable qu'il n'a pas falh ino-as quo la grande secousse d'aujourd'hu iqui a fait trembler le monde sur sés base ipeur le dissoudre. L'ultimatum à la Serbie du 25 juille []91'4 aura été le dernier crime — la der înjèfe faute aussi — de cette détestable bu realicratie autrichienne qui prétendait éten 'dre sa tyrannie toujours plus loin et inté :grer à l'empire composite des Habsbour des peuples toujours plus varies et plus nom hjeUX. Déjà le coup de l'annexion de 1 Bosnie-Herzégovine en 1909, par leque S. M. Apostolique feu François-Joseph fai sait entrer dans la communion bigarrée d ses sujets des sectateurs d'Allah, avai failli provoquer un grand conflit européen La Russie tsarist-e, affaiblie par la guerr d'Extrême-Orient et par les troubles réve lut iovtn aires qui éclatèrent peu après, du laisser- faire. Quand, c'-ng années^ plus tard spéculant sur le crime de Serajevo, l'Aï triche prétendit asservir la Serbie, la Rue sie opposa son veto. Il apparut tout de su: te qu'il .ne s'agissait point d'une de ce questions diplomatiques à débattre entr gouvernements de proie, mais que la libei té des peuples elle-même était en jeu. Der j rière Vienne, qui n'était qu'un instrument agissait Berlin. Même quand Vienne, dan un accès- de peur devant la formidable res ponsabilité assumée, fit mine de se r-etirei Berlin lui barra la route. Les dés se miren à rouler. Au bout de la olus terrible parti de jeu que l'histoire du monde eût jarnai connue, le destin vient de prononcer so arrêt: Austria Delenda. r- Si, vis-à-vis de l'Allemagne, les buts d guerre de l'Entente consistaient à renverse la caste militaire et à la libération des tei ritoires non-allemands qui avaient été inté grés à J'empire yfir la for<?S des armes, vie à-vis de l'Autriche ils tendaient à rendre eux-mêmes les peuples durement meurtr: sous la serre de l'aigle bicéphale. L'entré en campagne de l'Italie au printemps d 1915, de la Roumanie à la fin de Pautomn de 1916, vint confirmer ce caractère de 1 grande guerre. En reconnaissant les Tchécc Slovaques comme nation belligérante, a début de la présente année, les gouverne ments de Paris, de Londres, de Rome et d Washington ont sanctionné le voeU des per pîcs delà Double Monarchie de régir leu ; propre destin. Il n'y a plus pour non d'Autriche; il y a seulement les peuple j qui, naguère, composaient l'Autriche. Et voyez: sous la pression des événements ■ devant l'inéluctable nécessité, le gouverne ment de l'empereur Charles lui-même s hâte d'adopter les solutions les plus radier h. Dans le manifeste à ses peuples, dat ! 17 octobre, il accorde aux différente «tonalités, qui composent l'empire, un aafanomie complète. La réforme qu'il ir sfeure, dit-il, aura pour but de favoriser le intérêts communs et de résoudre dans un union de toutes les forces les grands problc mes qui sont issus de la guerre. Et il tei ®me par ce voeu: ,,Puisse notre ^patrie, foi te par l'union des peuples qui la composer surgir comme une* confédération de natioi fibres de la tempête de la guerre." Evidemment, un avenir très prochai dira ce qu'il y a dans ce ve>eru d'optimism excessif. Les coups de l'extérieur ont pre Voqué à l'intérieur de la Double Monarch: Un ébranlement tellement profond que c'e« nar l'intérieur et non par l'extérieur qr la dislocation commence. Jusqu'où s'étei dra-t-elle? L'ennemi de l'extérieur n'a p£ fini de frapper. Encore hier le comte Bi rian se flattait de l'amadouer. Peut-êtn mais à quel prix? Est-ce que cette libert que l'empereur Charles accorde à ses pei pics, un peu tard en vérité, peut être rée (enient féconde? Pour porter tous ses frui il faudrait au contraire qu'elle fût issue d sein de ces peuples ihêm-es. Le pacte enti et les Habsbourg n'aura de vertu qi 6'il est renoué par eux. Aussi ce n'est p; ^vec la monarchie des Habsbourg, ma avec les différentes nations qui la comp< sent que les alliés conclueront la paix c demain. Charles Bernard. // y a un an , 20 octobre 1917: Lés Français fcpcnfàs&i '*** attaques allemandes dans le secteur de i famé Memvejea>rû et les 'Britanniques l ouest de Lens . octobre 1917: L es Britanniques réussi tint des raids au nord-est de CroisiUes et a dm bois dp Pplygwe»; Avis au» réfugiés belges La Légation de Belgique à La Haye nous T communique : Eu égard aux brillants suocès remportés par les armées belge et alliées, les réfugiés belges 3 envisagent la possibilité d'un prochain retour r au foyer. Certains d'entre eux 6e mettent B même déjà en route, s'exposant à de vaines et lourdes dépenses ou se mettant ainsi à charge des institutions charitables belges ou françaises déjà surchargées. Le Gouvernement belge doit mettre ses compatriotes en garde contre cette précipita-3 tion excessive, contraire à leur intérêt bien > compris. Il croit utile de leur faire savoir que leur rapatriement sera nécessairement subor-3 donné à des accords à conclure, au rétablisse-, ment de? communications et à l'organisation 1 du ravitaillement dans les territoires recon-1 qilis. . , Le rapatriement doit être une opération méthodique, dirigée.par les autorités responsa-1 i bles, et non un retour entrepris dans le - i désordre au gré des initiatives individuelles. - J Des délais sont donc indispensables. Ils repré sentent un dernier sacrifice que les réfugiés doivent sagement supporter. Ceux qui voudraient s'en affranchir en se mettant en con-: tradiction avec des instructions des autorités belges s'exposent aux pires mécomptes. Les mesures qui seront prises en vue du rapatriement seront portées en temps utile à i la connaissance du public. s Un office de rapatriement fonctionnera prochainement à Paris, Londres et La Haye. Les j. intéressés y trouveront tous les renseignements et le concours nécessaires. '■ i itiiJT» n ii «ifî"1 ui ■ ■■" —■ ï la Belgique, pivot du problème moral de ; la guerre. 1 . e Le journal suisse ,,Bund", qui passe pour b officieux, a publié un article intitulé : r,,Comment cala cloit-il fihir?" L'auteur e examine la situation générale telle qu'elle se présente après quatre années de guerre, t puis passe en revue les grands facteurs mo-, raux qui ont joué un rôle prépondérant ait début du conflit et qui gardent une importance décisive aujourd'hui, au moment de laî discussion de la paix. Il écrit notam-s ment : e ,,Au commencement, il y avait la Bel- - gique, et la Belgique est actuellement, et - le sera jusqu'à la fin, le pivot du problème , moral de cette guerre. Ni les injures, ni le s silence ne peuvent rien y changer. L'avantage d'une attaque contre la .France par y territoire belge pouvait, en quelque sorte, t être évalué par kilomètre de marche. Au e point de vue technique militaire, le calcul s était exact et l'invasion eut lie.u conformé-î ment aux plans, et quelques obstacles qui n'étaient peut-être pas prévus avec certi-e tude n'ont pu que le faire retarder. Au r bout de peu de temps les armées allemandes étaient en France et elles s'y trouvent - aujourd'hui encore. Mais pendant quatre - ans, elles ne réussirent pas à se frayer un à chemin jusqu'à l'autre bout. Aux critiques s militaires compétents d'établir, au moyen e de l'addition et de soustraction, le bilan de e l'opération. Nous voulons simplement rap-e peler que l'invasion de la Belgique possède a une signification qui devait échapper aux stratèges ordinaires". x L'auteur montre ensuite l'intervention de la Grande-Bretagne qui s'est manifestée e par l'enrôlement volontaire de cinq millions d'hommes, un fait qui détruit l'argument r de l'hypocrisie anglaise que d'aucuns font s volontiers valoir. ,,Lès motifs de cet enrôle-s ment^désintéressé sont, dit le Bund> d'ordre religieux plutôt que mercantile, et quelle ; que soit la dose d'égoïsme qui, par la suite, ait pu venir s'y ajouter, la source première e de tout ce fleuve de forces morales ou, met-tons, sentimentales, se trouve en Belgique. q Un traité déchiré, un peuple violenté et s les garanties nécessaires pour assurer aux e traités internationaux de l'avenir une auto-_ rite durable et par là écarter tout danger s futur de guerre, tels sont les éléments sim-6 pies, trop simples peut-être pour le politi-cien critique, mais pas moins répls pour cela, dans lesquels les foules saignantes de Grande-Bretagne puisent constamment la ■ volonté nécessaire pour poursuivre la ^ guerre. ,,C'est surtout l'exemple de la Belgique n qui a fourni au peuple français la force de 0 résistance, car cette force est inséparable du sentiment de lutter pour un idéal super-e national, pour les intérêts de l'humanité. ,j. ,,L'exemple de la Belgique a eu d'autres g effets, il a agité les esprits au delà des mers. L_ La guerre sous-marine à outrance et les 9 intrigues mexicaines constituèrent égale-ment des actes qui devaient assurer des avantages militaires immédiats, mais pro-^ duire, d'autre part, des effets moraux con-tradres".[_ Pour parler de la paix, dit l'organe officiel suisse: ,,...11 faudra avant tout retirer de l'âme des peuples l'épine belge. C'est là notre conviction profonde. Tant que l'occupant |s veut faire de la Belgique, occupée uniquement pour des fins militaires, un objet do marchandage, l'entente ne peut réussir ^ parce que la réconciliation est impossible". nra». e ' -C33»- _ Renseignements au sujet de militaires belges. L'Office de Renseignements au sujet de militaires belges, Lange Voorhout, 17, Lî a Haye, rappelle aux Belges résidant aux Pays-Bas qu'il se tient gratuitement à leur disposition en vue de leur fournir des informations relatives aux membres de leur famille el à leurs amis se trouvant au iront et qui n'onl u I plus donné Us leurs nouvelles depuis un certair i temps. En Belgique. La déhâele aiiemaside su Belgique (D'un correspondant particulier.) Bruxelles et Anvers offrent depiis quelques jours le spectacle le plus cudieux, et, par certains côtés du moins, analogue à celui qu'ils présentaient il y a quatre ans. Seulement, cette fois, ce sont les allemarrls qui se hâtent de prendre le large; et si l'on n'avait pas sous les yeux la vue de centaines et de milliers de no3 malheureux compatriotes des Flandres que les boches, en se retirant, ont poussés devant eux et ont amenés jusqu'ici, en serait tenté de rire de l'em-presseiiKnv aussi fébrile que . comique avec lequel les fières armées du kaiser décampant c».vaut les soldats de F'-cn. Dans cas deux villes, en a assisté tous ces jours-ci à l'arrivée de généraux et d'états-majors entiers, précédant leurs soldats dans la retraite. A Bruxelles, en particulier, on a remisé au Parc dans une seule journée une centaine d'autos militaires, qui avaient à toute allure amené ces messieurs de la région de Lille et de Courtrai. A Anvers se sont réfugiés les grands chefs qui commandaient encore récemmeut à Ostende, à Bruges et à Gand, le trop fameux amiral von Schrôder à leur tête, lequel est moins brillant quo lorsqu'il terrcçis'ail les malheureux Brugeois. Les voies ferrées sont encombrées de trains pleins de matériel, de eîanons et de munitions; les gares sont sévèrement gardées par des poste3 militaires, de même qut les ponts, les aiguillages et les croisements de lignes. Tous ces convois prennent, dans une fuite qu'en sent éperdue, la direction de l'est. * » * En même temps, sur toutes les lignes de chemin de fer qui relient Bruxelles et Anvers aux Flandres, par Saint-Nicolas, par Termonde, par Alost, défilent sans cesse des trains de bestiaux et de chevaux, quxon évacue sur le nord du pays, sur le Limbourg, sur Liège. C'est le troupeau belge qu'emmènent avec eux les Allemands. On peut, sans craindre de se tromper, affirmer qu'entre le littoral et l'Escaut il ne reste plus actuellement une seule tête de bétail. Tout a été réquisitionné et emporté, mais rien, ne l'oublions pas, n'a été payé. Les Allemands, dans ces tout derniers jours, ne donnent même- plus à leurs victimes l'illusion de payer avec des bons sur le Trésor de l'empire, lesquels, d'ailleurs,^n'auremt après la. guerre qu'une valeur toute relative. Il est passé à Alost en cinq jours de temps plus de trois cents wagons de bestiaux, venant des Flandres, et que l'on dirige sur Liège ou plus loin et qui n'auront coûté à l'ennemi— que la peine de s'en emparer. On n'était pas il y a quelques jours sans être surpris de voir également des centaines et des centaines de fourgons remplis à craquer de meubles en tous genres; dés bois de lits, des pieds de chaises, des coins de matelas, visibles pi*r les portes mal jointes, faisaient croire à un déménagement général. Il s'agit tout simplement des mobiliers qu'avant de quitter les Flandres les boches raflent consciencieusement dans nos villes et dans nos villages et qu'ils emportent che2 eux sans plus de cérémonie. Au dire d'un soldat allemand, qui accompagnait un de ces trains, il ne reste à Thielt età Ardoie, ainsi que dans toutes les localités environnantes comme Meulebeke, Ruis-selede, etc., pas une maison dont on n'ait déménagé, de la cave au grenier, tous les meubles, quelle qu'en soit la valeur. Dans certaines demeures de notables habitants, surtout, les escouades spéciales de déménageurs, sous la conduite de gradés, ont emporté des mobiliers anciens d'une grande valeur; nous devons dire que, dans ces cas-là, ils ont procédé à un emballage très soigné de leur butin ét qu'ils ont poussé les précautions jusqu'à „capitonner" les fourgons où devaient voyager les objets les plus précieux. Le même soldat a raconté à Anvers «fa'il a vu mettre sous ses yeux, dans des caisses cadenassées, pour plus d'un demi-million de bijoux de toutes espèces, qui ont été rapinés ^ns les immeubles abandonnés de forœ par leurs habitants ! * * * Avant de partir, les Allemands ont miné un certain nombre de points stratégiques et de travaux d'art, dans le but de coupei les communications en différents endroits, C'est ainsi quo le bruit court à Gand que lis deux points sur lesquels le chemin de traverse la Lys, l'un près de Grammene. au sud de Deinze, l'autre entre Assels el Tronchiennes, seraient prêts à sauter ai; premier signal. On dit aussi que, près de Bruggewijjv, les boches. auraient tout disposé pour rendre, à brève échéance, le canal de Gand à Bruges impraticable. Les tribunaux boches Les tribunaux boches en Belgique occupée, organisés par un arrêté de von Falcken-hausen en date, du 30 mai, viennent seulement de commencer à fonctionner régulièrement. Le recrutement des magistrats» qu: les composent a-t-il été particulièrement difficile et a-t-il exigé de Schaible, le che'i de l'administration civile pour les Flandres; de laborieux efforts? On l'ignore, mais toujours est-il que ce n'est que depuis un moij que Jes cadres en sont au complet. Les derniers magistrats arrivés de Bochie sont i même à peine installés. Et dire qu'il leui . | va bientôt falloir déguerpir ! , I Avant qu'ils ne soient partis — ce qui n( ^saurait tarder; •— donnons, à titre documen taire, la composition des différents tribunaux boches en Belgique, qui n'auront vécu que ce que vivent les roses. Le président du Tribunal Suprême Impérial (Aaiserliche Obergericht) est le conseiller Kôenige. Le Tribunal d'arrondissement de Bruxelles (Bszirksgericht) a pour président le prussien Forstmann, conseiller secret de justice; il est ^n outre composé du bavarois Heslenfelcl, du prussien Wrodc, du saxon Heubner et du badois Wolfhard. Le Parquet ( Staatsanwalt) de Bruxelles a pour chef le herr doktor Tittel, un saxon prussien Wunderlicli, le bavarois Bitter et prussien Hesse. le hessois Bendlieim, le prussien Wunderlich, le bavarois Ritter, et de saxon Kaiser; plus les assesseurs Kuttig et Strzodza. Il y a à Bruxelles deux Commissariats de Justice (û'ustizkommissariat), le premier di-rigé par le vvurtembergeois Debler, avec pour adjoint un prussien du nom de Gold-oiann, qui eut, avant la guerre en Allemagne où il était notaire, de très gros ensuis et fut révoqué ; le second a à sa tête le ,,«Tnstizrat" Marxheimer, doublé par le badois Ullmer. Le tribunal d'Anvers a pour président Je doctor Bartels, qui nous vient de Hambourg, où il était conseiller au ,,Hanseati-! sche Obcrlandsgericht'' ; les juges s'appel-j lent Schubert, Ivennecke et Kuntze. Au parquet siège, comme ,,Erste Staatsanwalt", le nommé Hbllaender, avec, sous . ses ordres, le hambourgeois Fromm et les ' sieurs Klockgether et Steinbohmer, deux êtres parfaitement désagréables, qui étaient précédemment l'un à Brème, l'autre à Lu-, beck. Comme ,. Justizkommissar' ', Anvers a l'ineffable bonheur de posséder un certain j Daugardt, qui a laissé en Alsace, d'où il vient, les plus tristes souvenirs. i Voici la composition du tribunal de Lou-' vain : le juge s'appelle Iiertzog et est ba-! varois ; le procureur Schumacher, également bavarois, et son assesseur Borner, qui est i bien, en effet, le plus borné des prussiens. | Enfin, à ïïasselt, c'est le dénommé List, originaire des environs de Munich, qui est juge d'arrondissement, tandis que le lierr doktor Mielke et son assesseur Erich Schultee, le premier un poméranien, le second un authentique berlinois de l'espèce l la plus repoussante, siègent au parquet, i Tels sont les individus qui rendent actuellement et provisoirement, pour le compte et au nom du kaiser, un semblant de justice en Belgique occupée. A Liège Depuis le 10 octobre il est passé en ga?e i de Liège un nombre considérable de trains ; venant d'Allemagne et amenant les jeunes I recrues de la classe 1920. Beaucoup d'entre I eux. étaient dirigés sur le camp de Bever-j loo ; d'autres allaient à Diest. Enfin j plusieurs trains sont allés dans la direction de j Namur et Charlèroi. Après un supplément j d'instruction, qui sera, paraît-il, extrêmement bref, tous ces exmscrits iront renforcer les unités - combattantes, qui ont dans certains secteurs du front atteint un véritable état squelettique. A la gare de Liège de sévères mesures sont prises pour que personne, pas même les j soldats allemands qui sont en ville, ne puisse approcher de ces trains. L'attitude i des recrues qu'ils transportent est d'ailleurs singulièrement morne et sans nul entrain. On le voit, la guerre ne leur paraît plus ,,fraîche et joyeuse"! A CSnarleroi Quand la nouvelle de la victorieuse offensive belge en Flandre a été connue ici — pas par Wolff naturellement — ç'a été une véritable explosion d'enthousiasme patriotique. Sur les places du Centre et du Sud, dans les rues de la Montagne,, de la Station et du Collège, des groupes se formaient, qui commentaient bruyamment la [ bonne nouvelle. Le soir, malgré les policiers I boches et pour ainsi dire à leur nez, on chantait à tué-tête, dans les rues, la Brabançonne et la Marseillaise. Dans le passage de la Bourse les Allemands ont arrêts une bande de jeunes gens qui avaient déployé le drapeau belge, * * * De nombreux officiers, formant l'état-major d'un groupe d'années qui est actuel-: lement en retraite, sont arrivés il y a quel-' ques joure, avec un nombreux matériel. Pour les loger, l'autorité allemande a fait évacuer un certain nombre de maisons du boulevard Audent. * * * Les Allemands viennent de placarder une affiche informant les habitants que toute personne convaincue d'espionnage ou de complicité avec des espionsj ou même coupable de donner asile à un espion, serait immédiatement passée par les armes, sans autre forme de procès. « * » A Solre-sur-Sambre un groupé de femmes et> d'hommes sont occupés aux travaux do la campagne. Ils ont pour chef de brigade un nommé Thomas Robert, âgé de 2-5 ans, marié et nèro de famille. j Le br;ut circulait qu'il entretenait des rela-tiens coupable nveo une nommée Isabelle Bali-: gand, âgée de 28 ans, épouse de Dessort Fer-iLOind, de Ha.uto3 "Wibéries. Cet dernier fut in-! etruib de la ohoee et, interpellant Robert Tho-; mas, il kii reprocha ^.a conduite. j Au cours de la discussion, Dessort porta à 1 sou adversaire un violent coup do gourdin, i Thomas tomba, le crâne fraoassé. } Le meurtrier a été mis à la disposition de la ! îustice. ' , * * * Mercredi matin. Mme veuve Baillez, rue de la Montagne, a été délestée rl^ *a facoche ren-r fermant une somme de 15.000 francs, alors ■ 1 qu'élis passait rue Puissant, Les opérations rrsiSffaSres. Les Âïlemands aux abois. Nouveaux progrès des Belges. — Les Français à Thielt. — L'ennemi chassé de Le Quesnoy. Nombreux prisonniers. Sur 5e front beSgs. Les Belges passent le canal d'Ostende—Bruges. ( Communiqué officiel.) LONDRES, 18 octobre, (lteuter.) La journée a été marquée par une résistance acharnée de l'ennemi sur la ligne de Bruges-Ocstcamp-Wyn-ghene-Thielt-Ocst-Roe>sebeke. A l'est d'Ocst-camp, entre Wynghene et Thielt ainsi qu'à l'est d'Oost-Rcosebeke cette résistance fut brisée cependant. Au sud-ouest de Bruges l'armée belge réalisa des progrès importants. Elle franchit le canal de Bruges-Ostende sur plusieurs points et avança dans la direction nord. L'infanterie belge occupa Oostcamp et atteignit les environs-de Bruges. La seconde armée britannique améliora ses positions au sud de la Lys et passa sur plusieurs points le chemin de fer de Courtrai-Moucron. Dans l'après-midi des troupes anglaises occupèrent Itoubaix et Tourcoing. Les""Belges atteignent la ligne Ostentte—Saint Michel, les lisières est d'Oostkamp et de Ringbeek et occupent Oost Roosebeke 400 prisonniers. (Commwniq ué officiel. ) LONDRES, 18 e>ctobre. Les Franco-Bri-tanniqu.es reprirent leur marche. Les Belges atteignirent la ligne 0stende-Oudenbui'g-Ettelghem-Varssenaere-Stander, Saint Michel. Les Allemands opposèrent une résistance acharnée. A l'issue de vifs combats nous • atteignîmes les lisières est d'Oostkamp et de Ringbeek. Nous occupâmes Oost Roose-beke et progressâmes d'un kilomètre et demi dans cette région. Nous fîmes 200 prisonniers environ. Au cours de sa marche sur Bruges notre cavalerie fit 200 prisonniers. Les Françris prennent Thielt, LONDRES, 18 octobre. (Reuter.) Les Français ont pris Thielt. Le3 alliés pénètrent <ians Ecoloo. Plus de sentinelles allemandes sur le canal de l'Ecluse. L'ECLUSE, 18 octobre. Des patrouilles alliées ont pénétré dans Eecloo. 6000 Allemands environ se trouvent acculés à la frontière. Eecloo dedt avoir été conquise. On prévoit qu'un grand nombre d'Allemands vont être faits prisonniers par 1*3 alliés ou internés ©n Hollande. Aux environs de l'Ecluse de fortes colonnes allemandes se retirent vers l'est aveo beaucoup de canons et d'autos. Les sentinelles allemandes sur le canal de l'Ecluse sont parties.Les Britanniques atteignent les faubourgs cte [Vlcuscrcn LONDRES, 18 octobre. Des détachements de cyclistes britanniques atteignirent les faubourgs de Mouscron. Les Britanniques marchent sur De-nain, Marchiennes et Orchies,sur la route de Tour- . nai à Yalenciennes. L'ennemi se retire lentement vers La Fère, mais en ne sait pas avec certitude jusqu'eù il s'est replié. Il oppose une résistance acharnée entre Bruges et Courtrai, mais plus vers le sud. il ne livra aucune bataille. Détails sur l'ooupation d'Ostende. LONDRES, 18 octobre. (Reuter.) * L'amirauté publie le rapport suivant reçu du vice-amiral commandant de Douvres: Le matin du 17 la situation militaire entre-Nieuport et Ostende fut incertaine. On ne savait pas encore exactement si l'ennemi s'était retiré de la côte. Ni à Middelkerke, ni à Ostende on aperçut des incendies. Une flottile de torpilleurs, accompagnée d'avions, reconnut la ejôt-e. Vers 11 heures du matin elle arriva devant Ostende et un de nos avions atterrit 6ur la plage où une grande partée de la population se trouva réunie. A lli heures j'entrai -dans le port à bord d'un de nos petits navires et je fis jeter l'ancre. La ville n'était pas encore complètement évauée par l'ennemi. Une batterie légère à Le Coq ouvrit le feu sur •nos navires. Deux bombes tombèrent sur la plage tout près du groupe d'habitants. Une batterie de quatre canons lourds, clans la direction de Zeebrugge, ouvrit le feu sur les torpilleurs. Comme la présence de notre flottille pouvait entraîner la nécessité de bombarder Ostende, ce qui aurait été dangereux de nombreux habitants se trouvant dans les rues, les navires' furent renvoyés. Je montai de nouveau à bord et sous un violent feu d'artillerie je me rendis jusqu'à l'est" de Middelkerke. Quatre bateaux à moteur restèrent à Ostende pour le servioe de patrouille du port, mais surtout pour tranquilliser la population qui craignait le retour des Allemands. Le Roi de la Iieine des Belges avaient exprimé le désir de rendre une visite à Ostende, soit en bateau, soit en avion. Vu la difficulté pour l'atterrissage ' et la situation encore incertaine il fut déci- , dé qu'ils feraient le voyage à bord d'un tor- j pilleur battant pavillon belge. Le plus an- i cien officier des navires de patrouilles bri- j tanniques au quel s'étaient joints aussi ! quelques navires français — rapportait que tout était calme depuis quelques heures. | Leurs Majestés débarquèrent alors et se rendirent à l'hôtel de ville. Partout elles fu- ; rent reçues avec un enthousiasme indescrip- ! tible. Vers 10 heures du soir elles retour- ; lièrent à Dunkerque. La flotte britannique ne subit pas de pertes et ne fut pas en- ; dommagée. La prise de Bruges. LONDRES, 18 octobre. Le correspondant de Reuter prè:» de l'armée britannique annonce: La cavalerie belge atteignit Bruges hier après-midi, mais, comme le pont était détruit et que de la ville on tirait des coups de mitrailleuse, elle se retira. Plus tard l'infanterie arriva ét aux cris de joie des habitants celle-ci s'introduisit dans Bruges. La nuit dernière les Allemands livrèrent encore des combats d'arrière-garde sur la ligne de Courtrai-Aelveke-Guerne. Us furent violemment bombardés par nos batteries à l'est de Courtrai, mais ailleurs les trompes alliées ne rencontrèrent que peu de résistance. Ce matin la seconde armée avança sur la ligne passant presque au nord et au sud de Courtrai,tandis que vers le sud la cin- ; quième armée continua sa marche à l'est dp Lille. La ligne actuelle passe environ par. Ostricourt, Fosse, Thumeries, Wahagm.es, j La Beuvrière, Martineart, Haan, Wencte- i ville, à l'ouest ele Ronchin jusqu'à Lille, i L'attaque de la quatrième armée hier fut couronnée d'un succès complet. Nous avan-'l çâmes notre ligne de 1J à 2 milles sur un j front d'environ 9 milles. Le soir on avait j compté plus de 3000 prisonniers. Nous J avons dépassé Douai sur une distance jm-i , portante. L'attaque sur Zeebrugge. LONDRES, 18 octobre. (Reuter.) L'amirauté publie un long rapport sur les opé-. ' rations à la côte belge. Un bruit était parvenu de la côte que les Allemands avaient enlevé les batteries lourdes, mais au cours d'une reconnaissant ce des obus tombèrent partout dans l'eau.: Une seule fois des éclats tombèrent sur le pont. Les petits bateaux à moteur qui • développaient des nuages de fumée continuèrent à croiser calmement devant la côte, ; tandis que leur équipage, au moyen de fi- ] lets, repêchait les poissons qui furent tués ; par les explosions. Le soir les canots à moteur rendirent une visite à Zeebruggè où se trouvait le ' ,,Brussels", dans le but de couler le navire, i Des avions lancèrent des bombes et à une j distance de 400 mètres des torpilles furent ! lancées. On constata qu'une des torpilles 1 toucha le pont. Nous ne subîmes pas de pertes. La lutto dans les Flandres LONDRES, 18 octobre. Le correspondant i de Reuter au front britannique signale: Les j Allemands 6e retirent aveo tant die régularité devant la grande offensive des alliés ; vers le nord que les opérations se bornent à ' maintenir le contact avec l'ennemi. Les opé- ' dations emt été reprises ce matin sous des ; conditions climatériques fave>rable6 efc elles i se déploient d'Une façon satisfaisants. La résistance de l'ennemi est très faiblei. ! Le fait montre que nous avons brisé la force i de l'ennemi. En Belgique et en Flandre la progression ! s'effectue aveo toute la promptitude avec ! laquelle ncs troupes sont en mesure de se déplacer. Le terrain est entrecoupé de nom- j breux cours d'eau. L'ennemi en retraite a détruit tous les ponts. Il va sans dire qu'on perd beaucoup» de temps à construire des ponts de fortune. Il faut ajouter que les chemins sent très fortueux, de sorte que, pour progresser sur une profondeur de 3 milles par exemple, on doit franchir parfois le double de cette distance. Mais les alliés avancent sans interruption. Si •l'on tient compte que l'avance d'une grande armée n'est pas limitée pàr la pronup- : titude avec laquelle l'infanterie peut se dé- ! placer, mais qu'elle dépend du transport de vivrerc et de munitions par des lignes de coni- \ munications que l'ennemi s'efforça de détruire dans la mesura du possible, afin- de retarder notre grande offensive vers le nord, on ne peut s'empêcher d'admirer l'organisation administrative de nos armées. L'échec de la grande offensive a toujours été attribué au fait que les Allemands s'éloignent toujours trop promptement de leurs lignes de communications et de leurs dépôts de ravitaillement et pourtant l'ennemi n'atteignit jamais la promptitude aveo laquelle nous avons progressé ces dêmières journées. La délivrance des Flandres. PARIS, 18 Octobre. (Hav :».') Le critiqua -militai ro du ,,Journal des Débats'' montre que les événements du 17 octobre, si manifestement importants en eu>---mêmes, peuvent l'être encore davantage par leurs conséquences. ,,La prise de Lille a pour résultat d'entamer sur un point essentiel la ligne do tepli allemande. Toutes les positions ennemies que 110113 connaissons s'appuyaient sur Lille. La dernière même do ccs positions, celle qui passe , •par Valenciennes—Le Quesnoy—Landmoïc*. ct s'achève vers Mézières, commençait elle-même a Lille ; elle se trouve débordée par l'avance dos alliés, non seulement en raison de la prise do Lille, mais en raison aussi de la rçrise de Douai qui ouvre la vallée de la Scàrpo et la route entre Tournai et Yalencienses. D'autre part, la prise d'Ostende, qui sera suivie nécessairement de l'abandon do Zeebrugge, prive les Allemands de la côte belge-Ce n'est pas seulement pour l'ennemi la fin^de sa base sous-marine dans la Mer du Nord, c'e>st la fin de toute occupation du littoral belge, c'est la division navale britannique se présentant devant Ostende. Le front allemand cessera de s'appuyer à la mer et c'est un événement considérable. La retraite allemande, commencée le 18 juillet, a dû continuer, s'amplifier, se généraliser sous les coups répétés «t raison-nés du maréchal Foch. Elle est le grand résultat de l'effort militaire des alliés. Elle est plus généralement 1© résultat du labeur Immonde qu'ils ont accompli, fabrication du matériel de guerre, transport des troupes américaines, resserrement du bio-us qui privait l'ennemi des matières premières. La demande

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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