L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 03 März. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ws8hd7q280/
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«tâine AJUÏÎttie '1VO~Î22:£5 it 1S5S7 s ccms Dîstiancae 3 et lareos ^ rsissrs sçsso L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal aiioîldien dis niatin t?**r«5s»£int era îr2©SS£sra<îte Belge est noire nom de Famiilo. milieu «es lettres doivens êti-s aaresst-'-s au ^.e^ deréda.iion = N. * VOORBUROWAL 334-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et Rédacteur en Chel: Gustave Jaspaers. „ ^ | Charles Bernard, René Chambrï, Komité de Rédaction: Abonnements: HoKande il. 1.50 par mois. Etranger II. 2 00 ^par nioic. Pour feo .militaires au front et tes militaires internés en Holinr.de ti. 0.7e» par mois psyabio par anticipation. Annoncus: 15 cents la ligne. Reçûmes: 30 cent;; ta ligne. Gslii pi ne paris pas. H y a quelque part dans un très grand navs, un trœ grand pays plus encore par ms' vertus que par son étendue, un hoanme, qui est le chef du gouvernement, qui est en Même temps un chef tout court-, ce qui est infiniment rare, et dont les agenças ne nous apprennent rien ou peu de chose. Qu auraient-elles à rapporter de lui, les agences, ' puisqu'il no parle pas? Tandis que le inonde retentit de discours, que les stations [ dô télégraphie sans fil d'Amérique, d'An-«leterre. d'Italie et même de Russie, comme L> stations d'Allemagne et d'Autriche, en-K -raient de par l'espace des nuées de mots_et S' <3e phrases, cinglantes comme une grêle ■ d'orage ou tristes comme une pluie d'hiver, I la tour d'Eiffel reste muette. Nous mar- ■ <èans écrasés sous le poids de tant de dis-B cours, amis ou ennemis, qui ne nous appor-j teint, les uns que la répétition parfois moins F heureuse de formules connues, les autres du F mensonge et de l'erreur. Et nous voudrions, [ pour confondre cette erreur et ce mensonge, entendre s'-élever dans les pays alliée un^ de ces mot6 qui ne soit pas seulement qu un BPot. un mot clair, précis, net, un mot plein de sens qui ne rende pas seulement le ton | d'une musique mais qui traduise réellement ! un acte. Qu'est-ce que dit Clemenceau ? Mais voilà. M. Çlemenceau ne dit rien. M. Clemenceau a parlé une fois, qiiand il a pris le pouvoir et quand il a dit pourquoi il prenait le pouvoir. Pas de phraséologie, pas d'académisme,- pas de oes mots de six pieds dont se moquait Horace. ,,Je veux vaincre" a dit M. Clemenceau. Quel autre discours, même le plus long ou le pdus beau, contient un programme plus vaste? Et quelle suite d'images ou de métaphores, pressées, ardentes ou majestueuses dans la bouche de l'orateur le plus puissant a jamais ouvert à l'intérieur de nôus-memes des horizons plus vastes et plus éblouissants ? Je veux vaincre... Un frisson nous prend en, un vertige nous emporte. Et_ pourtant... Il n'y a pas de pourtant. Y a-t-il quelqu'un parmi nous, y a-t-il quelqu'un dans les pays de l'Entente qui trouve la formule t- h.-tardée ou prétentieuse? Certes, M. le pré-l sident "Wileon rédige des messages qui sont ■ des modèles et l'art oratoire si vivant d'un F Llovd George est conme l'iode et le sel de F ]ft mer. On peut se délecter de l'un et de I l'autre mais il est certain que la magnifique f énergie de la Grande-Bretagne, ban-dé© dans i un euprêmè effort, comme l'immense acti-| vite de ce pays aux ressources inépuisables f qu'est l'Amérique, ne 6e traduisent ni dans K les harangues de M. Llovd George, ni dans | les manifestes de M. Wiison, avec la même E intensité que l'effort français, la vertu et K l'admirable confiance française ne s'expri- ■ ment dans la brève formule de M. Cleman-I ceau. Et, puisque l'Angleterre et l'Améri-I que elles aussi veulent vaincre, il n'y a plus K à discourir mais à agir. M. Clemenceau a agi, il a agi dans toute I la nature de 6es forces et de ses moyens. [ Avec une logique tenace il écarte de sa [ route tout l'accessoire et il vise seulement le I principal, la victoire. A-t-il pu faire triom-! p-her ses vues à la dernière conférence de I Versailles? Sans doute en grande partie. I Dans la part où il n'a pas réussi il faut voir I la funeste influence du préjugé parlemen-I taire d'un Asquith avec qui Llôyd George I r.'cse pas rompre de front. Nous connais-I sons le récent débat de la Chambre des K Communes, les obstacles qui s'opposent à ■ la réalisation parfaite de l'unité d'action ; K' indispensable. En ce moment même où la K Russie capitule, où les délégués du peuple I lusse, moins fiers que jadis les Saumites j vaincus, se rendent à Brest-Litovsk pour y I pa-ôer sous les fourches caudines, une nou- ■ velle intervention se présente en notre fa- ■ veur: celle du Japon. Puisque vaincre est ■ le but ne faut-il pas renforcer ncs moyens ■ de vaincre et accélérer cette victoire quand i | nous le pouvons? Lb Japon semble disposé I à v tor dans la balance des centaines de ; I malle hommes de troupes fraîches et intré-[ pi des. Clemenceau l'y pousse car il ne s'ar-i rête pas à la pensée du péril jaune, lui qui K veut avant tout sauver le monde du péril , allemand. Il faut aller au plus pressé, pour le reste on verra bien après. Discuter avec l'Allemagne, du haut d'une tribune lui lancer des apostrophes émouvantes pour l'ame-, ner à reconnaître tout ensemble et son tort : et notre droit, non pas. Lui mettre sur le | poil un million de soldats de plus eans considérer s'ils sont blancs, ou noirs, ou jaunes, oui, cela c'est de la politique de guerre,, e' la meilleure. Puisse-t-elle être comprise à Washington et à Londres aussi bien qu'à Paris. Mais là où, pour agir, M. Clemenceau n'a besoin ni de Londres, ni de Washington, en France où, chef du gouvernement, il entend gouverner, son action impitoyable et tenace porte tous ses fruits. M. Clemenceau n'est pas un général d'armée, il laisse la stratégie à de plus compétents. Mais aue sert la science des généraux si le moral des soldats est attaqué par la trahison de l'ar-| rière? C'est cette trahison qui a jeté la I Russie impuissante aux pieds du boche, f c'est elle qui a ouvert devant les hordes allemandes la porte de la Vénétie. Elle ne i : leur donnera pas l'accès de la plaine cham-pinoise car Clemenceau l'a écrasée du talon. | ,,Je veux vaincre" a dit Clemenceau et il fait tout pour vaincre. Le reste regarde les généraux. Et à cette heure tragique où toutes les armées de l'Allemagne accumulant le poids de leurs millions d'hommes et d'un matériel immense s'apprêtent à exercer 6ur le front allié une pésée décisive, nous ne sentons que mieux toute la valeur de cette action qui a wndu aux soldats du droit, aux soldats de la justice ceite confiance en eux-mêmes qui eitft déjà comme le pressentiment de la vic-fcife®.(Charles Bernard. Le général Léman et ses braves écrivireni avec leur sang la préface de la marne La presse parisienne, à l'occasion du passage du général Léman dans la capitale, insiste à nouveau sur l'incalculable portee de la bataille de Liège qui dressa, devant l'ennemi, une digue de 1er et de fou. Dans 1',,Eclair" M. Georges Montorgueil écrit à ce propos : ,,Cette digue avait changé le cours de la guerre et peut-être la face du monde. ,,Le vainqueur de Liège, retour de captivité, est notre liôte. Paras se doit de saluer celui grâce auquel ses murailles, ses foyers et tant d'oeuvres, reliquaires de ses siècles d'art et d'histoire, sont restés inviolés, intacts et debout." Et M. Clément Vautel, dans ,,Le Journal", de Paris, s'exprime ainsi: ,,Car les Parisiens n'ont certainement pas oublié que Liège fut l'obstacle qui arrêta pendant de longs jours la ruée boche hach Paris. Là périrent 40,000 des meilleuis soldats du kaiser.... Sans le général Léman et ses braves, qui écrivirent avec leur sang , la préface de la Marne, Paris serait peut-être sous la botte.... „Souvenez-vcus des premiers jours d'août 1914, des péripéties de l'assaut furieux de Liège, de la croix de la Légion d'honneur décernée, dans un mouvement d'enthousiasme, à la vieille cité wallonne— Le général Léman a été l'homme de tout cela." «■■■JO ■ Q i tgiw Ce qui resie de la Bih'iethè^a de Lsufain D'après le résumé, publié par le quotidien hollandais ,,De Maasbode", de Rotterdam, du rapport du dr. Oehler, paru dans la revue allemande ,,Zentralblatt .fur Biblio-thekswesen, au sujet des fouilles effectuées dans les ruines des bâtiments de l'Université de Louvain, peu de chose pour ne pas dire rien de oe que furent les inestimables trésors de la bibliothèque a échappé à la destruction. L'incendie allumé par les troupes allemandes, sur l'ordre de leurs chefs, a tout dévoré. Deux techniciens allemands, en présence du commissaire civil (allemand) de Louvain, de M. Lemaire, professeur d'archéologie à l'Université de Louvain, et de ^M. Vingerhcedt, architecte de la ville,"ont eta-b.i que, en plusieurs endroits/ peu de temps après l'incendie, les ruines se sent effondrées jusque sur le sol. Par suite de l'effondrement des ruines, de grands amoncellements de cendres, de papiers et des livres entièrement calcinés apparurent, pour la plupart encore lisibles. Dans ces amoncellements, on découvrit aussi, de ci de là, des livres dont la couverture seule avait brûlé. N'ayant trouvé, dans les quatre déblaiements pratiqués, que des restes de volumes des plus récents, on procéda à l'ouverture d'un cinquième trou de sondage dans le coin Est de la salle. Mais, là aussi, on aboutit à un résultat décevant. Nulle part on ne trouva des livres de valeur que l'incendie aurait quelque peu épargnés. Il est donc plus qu'improbable que des oeuvres de ce genre soient encore enfouies sous les décombres. Après ces recherches, il a fallu 6e rendre à l'évidence: des volumes et des incunables de l'Université de Itou vain rien n'a été épargné. Par suite d'un malheureux concours de circonstances, le désastre a été aussi complet que possible; en effet, peu de jours avant la déclaration de guerre, professeurs et étudiants avaient été priés de remettre les ouvrages qu'ils avaient en lecture, parce que ri'on se proposait de réorganiser le classement de la bibliothèque. Sans cet appel, une partie, si petite eût-elle été, aurait échappé aux flammes allumées par les barbares incendiaires.Le journal hollandais termine cette relation par oes mot6: # ' ,,Puissent les établissements scientifiques et artistiques hollandais et les possesseurs néerlandais de livres s'intéresser au sort tragique de la bibliothèque universitaire et puissent-ils faire affluer largement leurs dens en volumes et en argent, afin que la célèbre bibliothèque soit bientôt réédifiée et rétablie, autant que possible, honorablement."o m Hommage aox Belges du Pays envahi. Les personnes qui désirent obtetiir des places numérotées à la grande manifestation patriotique organisée par la Presse quotidienne Belge do Hollande sont priées de retirer ces places à partir de lundi pro-[ chain au bureau Papestraat 5, entre 4J et 6 | heures. Ces cartes peuvent également être 1 retenues par correspondance. Disons encore qu'il ne sera pas envoyé d'invitations et que seuls seront admis à cette manifestation les Belges munis d'une carte d'entrée qui sera mise à leur disposition à une date à déterminer ultérieurement.—— ■ i r* ■ i ■ r i mu // y a un En 3 mars 1017. Les Britanniques 'progressent d'un quart de mille sur un front de 5 milles au nord de Puisieux-au-Mont et à l'est de Gommecourt. Jf. mars. Les Britanniques enlèvent des positions ennemies sur un front de 1200 gards ( l'est de Bouchavcsnes. Ils progressent de 1200 yards sur un front, de 2 milles à l'est de Gommecourt. En Perse les Russes occupent Mani Kali, jà 3o_ yerstes m sud-ouest de B.idiai* En Belgique. Proisstat o : io lasîive des asseoirions tiâiiiaiiiiss de Belgique. ! Le soi-disant ,,Conseil de Flandre", complice de l'Allemagne, a tenté de so faire p - 1 I pour le représentant de la population flamande | uans sa proe^iiia-ion de 1 iu^.t;c^aucj ue ia j Flandre. | Les principales associations flamandes de toute la Fiandre, outrées de cette usurpation de mandat, ont aussitôt adressé au Chancelier impérial la protestation vibrante dont suit ia traduction : (Traduction du teste flamand). Anvers, le 30 janvier 1913 Excellence, ! Lors de l'envahissement de la Belgique par le3 Allemands, tcus les partis politiques ont décidé de faire taire leurs di.féren s pour, au contraire, consacrer tous leurs efforts à secourir le peuple si fortement éprouvé. Les Flamands se sont, d© tcut coeur, associés à cette ligne de conduite, et malgré toutes les a.t^aques et toutes les calomnies dirigées oc- fre !é JU u vement flamand par quelques-uns de ses adversaires, le peuple flamand, dans son im renso majorité, est resté constamment fidèle à la parole donnée. Un pet:t .croupe de fanatiques s'et écarté de cette ligne de conduite et a essayé d'obtenir le concours du pu voir occupa.nt d'abord dans l'affaire de l'Université de Gand, en-uite j pour l'introduction de la séparation administrative, maintenant dan,s la quest:on de l'indé-. perdan e po'itique des régions flamandes. Toute opposition contre cette agitation est : intr'*dih-: rnr su'to de 'a cor n p des :-ur-; naux, de la dissolution de toutes les a--s cia-i tions politiques, drs restrictions apportées j à la liberté de réunion, les soi-disant activistes ont pratiquement seuls le pouvoir d'éxprimer leur pensée. Malgré cela, malgré toutes les difficultés | qu'on lui fait, le peuple flamand a fait con-j naître ses opinions par tous les moyens légaux encore à sa disposition : il n'a d'aucune faoon approuvé ni accepté les tendances activistes. Quand le bruit courut que Jes prisonniers civils flamands éta'rut r-menés d' A l^nia rno avant les prisonniers wallons, immédiatement il fut déc'rré do la port ''"S Flamands que tout effort pour diviser les F'a^ands et les Wal-, Ions et pour les traiter différemment no pourrait trouver chez eux que la desa^ probation la plus vive. Quand le projet do flamandiser l'Université de Gand fut publié, immédiatement, et quoique cette réorganisationv fit l'objet des aspirations i de tous les Flamands, ceux-ci, par une protestation en date du 8 janvier 1916, manifestèrent leur vive désapprobation au sujet de cette immixtion du pouvoir occupant: les signataires, tous partisans convaincus de la flaman-disation do l'Université de Gand, déclarèrent j qu'ils ne désiraient ni n'acceptaient cette inter-i vention ; que les Allemands n'avaient point à s'occuper de ces questions politiques intérieures.,;L'iionneur et la dignité, disait la protestation, sont aussi pour un peuple occupé des ,,biens inappréciables. Comment l'histoire nous ,,juger ait-elle, nous autre s Flamands, si, à „une époque où nos fils combattent encore dans ,,les tranchées, nous acceptions des avantages ,,des mains du conquérant, même sous forme „de rétablissement du droit? Dans le passé, ,,notre peuple a toujours tenu à régler lui-même, dans son propre pays, ses propres ,, affaires." La protestation se terminait par la formule olaire que voici: ,,Nous autres Flamands, nous nous plaçons uniquement sur le terrain de la nationalité belge".. Quand, en mars 1917. à Berlin,.des délégués d'un soi-disant „Conseil des Flandres" ont été reçus par votre prédécesseur, immédiatement une protestation fut adressée à ce dernier dans laquelle, entr'autres, on insistait sur le fait que la séparation administrative ne faisait pas partie du programme du mouvement flamand, que le soi-disant Conseil des Flandres n'avait pas le moindre droit de parler au nom du peuple flamand, que ses actes étaient, sans réserve, condamnés et profondément désapprouvés: ,,Nous tous, disait, la protestation, i Flamands et Wallons, n'avons en oe moment qu'un seul désir, une seule volonté, une 6eule pensée: La patrie belge une et indivisible.!" Outre ces documenta, nous pourrions insister encore sur de nombreuses manifestations par lesquelles ici même et à l'étranger l'attitude des soi-disant activistes était énergiquement condamnée et oes manifestations s'exprimaient malgré ' toutes les entraves que la guerre apporte à la libre expression des pensées. (Requêtes et protestations des Conseils communaux d'Anvers, de Maiines, de Turnhout, de St. Nicolas, etc.... de la Députation permanente d'Anvers, des députés flamands Van Cauwe-laert, Cam. Huyamans, Arthur Buysse, Per-soons, de Bunne, etc....). Ces protestations expresses et répétées n'étaient pas des actes individuels, mais émanaient des chefs reconnus du mouvement flamand et des organisations flamingantes, ainsi que des mandataires publics du pays flamand et de ses administrations les plus favorables au mouvement flamand. Incontestablement, elles exprimaient l'opinion du peuple tout entier. La démission des fonctionnaires, tant flamands que wallons, des départements ministériels, et leur refus de collaborer à la séparation administrative, ont prouvé combien généralement répandus étaient ces sentiments. Comme, malgré ces faits et ces protestations, le petit groupe des activistes continue, sans aucun droit, à se dire l'interprète du mouvement et de la population flamande, nous autres présidents, administrateurs, dirigeants et représentants d'associations, d institutions et de groupes flamands, nous tenons à répéter que nous désapprouvons énergiquement et sans réserve leur attitude. La séparation du pays en deux gouvernements, avec deux capitales, deux séries de ministères, et, demain peut-être, deux parle-monts, ne peut qu'affaiblir à l'intérieur et vers l'extérieur notre chère patrie Belge, et cet affaiblissement no peut conduire qu'à une catastrophe pour les Flamands oommo pour les Wallons, sans distinction. Pour satisfaire aux exigences linguistiques des Flamands, il existe suffisamment de moyens qui, contrairement à celui-ci, ne con-i duisent point à la séparation et à la discorde La séparation est en contradiction avec tout notre passé historique; par les temps de bonheur comme do misère, au milieu tles difficultés les plus grandes, depuis des siècles, les Flamands et les Wallons ont toujours partagé le même sort et fait partie de la même organisa tion politique. Par cette guerre, les liens qui les unissent n'ont été que scelles d'une façon plus forte encore, et maintenant le sang que no3 soldats ont si héroïquement versé aurait seiyi à faire disparaître la patrie belge! \"os intérêts politiques et économiques les plus sacrés sont menacés "par ces plans absurde»..je tout organique qui a fait de la Belgique par son commerce et son industrie, ses fleuves, se-, ports et ses chemins de fer, 6on agriculture et ses admirables ouvriers, tous travaillant ensemble sous un même gouvernement, en quelques dizaines d'années, une puissance économique de* premier ordre, serait dissous, artificiellement affaibli par des influences contradictoires, énervé par des directions divergentes. L'étroit particularisme qui, dans le passé et dans le présent, a fait tant de mal, dominerait! L'équilibre entre les différentes tendances politiques, religieuses et sociales dans notre pays, serait rompu, la Belgique serait laissée dans un état do orne qui, pendant de longues années, rendrait à peu"1 près impossible le relèvement du pays et la guérison des blessures causées par la guerre. Plus profondément que jamais nous avons, pendant ces temps de troubles, éprouvé combien graves sont les inconvénionts qui, en ce monde où régnent la fcrco brutale et l'injustice, sont associés au fait qu'un peuple ne constitue qu'une petite nation. Nous ne voulons pas devenir plus petits oncore! Ce qui nous a sauvé c'est la volonté inéluctable de notre peuple tout entier, sans distinction do races ni de langues, de rester une, de placer son honneur plus haut que son sang et son bien. C'est dans "ce sens que nous sommes restés véritablement fidèles aux plus beaux exemples de nos ancêtres, à leur héritage de courage et do gloire, et c'est grâce à cela que nous avons acquis dans le monde entier une réputation et une sympathie qui restent pour nous, pour l'avenir, une garantie sans prix. C'est là un bien appartenant à tous les Be'.ges et rien no peut diviser ceux qui, ensemble, ont accompli ces exploits et, ensemble, sunoorté ces malheurs. Excellence, Les Flamands ne sont pas une nation conquise: ils possèdent lo même droit électoral que les Wallons, ils or. tous les moyens de faire valoir leurs justes revendications. Aussi le mouvement flamand n'est-il pas dirigé contre nos compatriotes wallons auxquels, à aucun prix, nous ne voulons imposer notre langue. Il n'est pas non plus dirigé contre la langue fra ç ise, que nous respectons comme le symbo.e d'une de-, plus grandes et des plus nobles nations de la terre. ud Mouvement flamand est l'expression du principe fond"mental que chaque pcpi"Jac:'on pes-ède le droit incl éncb'e de so développer' elle-même, suivant son propre caractère et .dans sa propre langue, ta vie et sa personnalité historique.j<a théorie, suivant laquelle une unité de langue imposée artificiellement psr méprise du Hï-mand serait favorable au développement do l'unité politique belge, est une erreur malencontreuse, condamnée par l'h stoire, cléme"tie d'ailleurs officiellement par notre lé~i 1 tion, et dont la réapparition après la guerre ne serait qu'un ridku'e anachronisme. Une administration flamande, un enseignement flamand tant primaire que supérieur, une justice flamande, le développement de toute la vie du peuple flamand dans sa propre langue sont, au contraire, une des garanties les plus sérieuses pour assurer l'épanouissement ie plus complet de notre patrie belge, et pour assurer le caractère impartial et la protection de notre race collaborant fraternellement avec les Wallons, au milieu de tous les peuples qui nous entourent.Sous l'impression virile des majeurs supportés en commun et de la liberté qu'ils auront reconquise ensemble, les Flamands et les Wallons se joindront avec un courage nouveau pour accomplir cette çeuvre do relèvement en acceptant tous cette devise éouitable: „A chacun ^a langée, à chacun son droit." Mais nous voulons régi r nous-mêmes nos pronres affaires, conformément à notre Constitution, avec nos propres moyens, da-s notre propre pays, sans l'a'de d'une intervention étrangère, et en assurant à non institut'ons nationales le respe t qu'elles méritent. Nous sommes profondément * convaincus que toute autre solution ne serait que l'expression d'une incurable faib'esse. Quant à la doctrine suivant laquelle tous les moyens sont bons pour s'a-surer l'obtention do son droit, nous la repoussons, nous la considérons comme immorale et comme ind'^ne de notre peuple. Nous protestons par conséquent expr-ssémont et énergiquement contre la proclamation du r"'-d' ant Conseil des Flandres du 19 janv'er 1918. Nous la repoussons sans résorves, ot nous dénions h cette institution tout droit de parler et d'agir au no^m de notre pays ou de la population flamande.Louis Franck, Prés;d. de la Fédération de^ .T-"i"tos flamands; Prof. Vliebergb, Présid. Général du ,.Davidsfe<nds" ; Aug. Vcrmey'en, Prrsid. de l'Assoe. des Littérateurs flamands; NTic. Cupérus, Présid. d'honneur do la L gue Libérale flamand0 (Anvers); Bor^-ig-on, Présid. de l'Assoe. Cath. flamande (Bruxelles) ; Dr. Nuye'ns, Présid. de la Ligre T' ioi*e (Anvers); Dr. Teirl:nck, Prcs;d. de la Ligue populaire libérale (Brnx~!les> : M. £aMr, Secrétaire du „Willemsfonds" (Maiines) etc. etc. (suivent i les s:2natures des présidents et d:ri~eants de sociétés flamandes dans tout lo pays.) Activistes malgré eux. Les Belges peuvent s'étonner qu'il se trouve assez de traîtres pour fournir des noms à la composition des députatiens et conseils activistes par quoi les boches prétendent remplacer nos assemblées et nos corps constitués, légalement élus. Un p>etit détail nous montre que, parmi ces noûvaux députés et conseilleurs provinciaux, il y en a qui le sont malgré eiîx, les uns par imprudence, les autres par faiblesse, et que les enrôlements dans la bande activiste ne sont pas tous volontaires. Nous avons nommé M. Edmond van Dier ren parmi les membres de la députation de Louvain au Conseil Provincial du Brabant. Or, il nous revient que M. van Dieren, flamingant convaincu mais loyaliste, avait commis l'imprudence de se rendre à la réunion activiste de Louvain où il devait être procédé aux élections. 11 protesta contre les agissements des organisateurs, déclarant qu'ils ne pouvaient agir à l'encontre des } conventions de La Haye, ni hors du cadre tracé par la Constitution. Or, quel ne fut pas son étonnement de voir paraître son nom sur la liste des soi-disant élus ! Il envoya aussitôt sa démission, si l'on peut appliquer ce terme en l'occurrence. On le voit, les boches et leurs complices activistes sont peu scrupuleux sur le choix des moyens. Combien parmi leurs partisans y en a-t-il qui soilt à proprement parler leurs victimes? Un premier pas dans une mauvaise direction peut mener loin et il est bon die'dire aussi r me le fait d'agir ou plutôt de se laisser manoeuvrer par faiblesse n'est pas une excuse. La faiblesse peut être coupable autant que le crime. A Envers A Anvers la population est très déprimée par la sous-alimentation. Les personnes de la I classe ouvrière sont épuisées. Les hôpitaux ne peuvent plus suffiro, tellement le nombre des malades est grand. Après la tombée do la nuit, les rues sont désertes à cause do l'obscurité qui est complète. A partir du 1er mars, les tramways cesseront de circuler, les Allemands réquisitionnant tous les f.ils électriques. D'Anvers à Hoboken le service sera fait par dos tramways à vapeur. Il y a encore un assez -grand nomibr© de soldats dans la ville, mais ce sont tous des hommes âgés. Ils s'emparent de tout le cuivre et de tout le bronze qu'ils trouvent. Les grandes portes de bronze de la gare centrale ont été enlevées. » * * Viennent d'arriver dans le port d'Anvers six allèges apportant 3,782 tonnes de froment et 450,4 0 kilos d'orge. Une nouvelle affaire très importante de vol au préjudice du Comité National s'instruit en ce moment. Il ne s'agirait pas de moins de 15,000 kilos de sucre qui ont été négociés pour la somme de. 82,500 francs. Une deuxième affaire de vol de sucre, qui était destiné au Nord de la France, est aussi en instruction. Il s'agit là d'une partie de 2,066 kilos. Au srs Sous peu, le Théâtre du Gymnase de Liège fera sa réouverture. On procède en co moment à d'importants travaux de réfection' af n de remettre en état la vaste s lie où tant do Liégeois passèrent de si a réab'.es soiré.s et qui était restée fermée depuis la guerre. Au Charbonnage du Bon-Buveur, à Jcmeppe; un tcrrfblc éboulémcnt do houille a enseveli vivant un travailleur, M. Jean Mor-.noy-y f-!s (je l'inapectiur du travail. Quanl.cn put en in le dégager, après de longs eiforts, l'infortuné avait cessé de vivre. A H ils y Une réunion plutôt mouvementée fut celle que- vient de donner dans la salle du Winter, rue Neuve, un certain Paul Ruscart, qui, dès avant 'la guerre, avait essayé de se créer dans tout lo pays liégeois une popularité facile et qui sc'est fait, dans ces derniers temps, 1e propagandiste du défaitisme le plus éhonki. Le public était nombreux dans la salle. On laissa d'abord l'orateur faire le tableau des horreurs et des misères apporté par la guerre a l'humanité;- mais quand il eut l'audace d'affirmer que tous les gouvernements, sans exception, étaient responsables de la guerre actuelle, ce fut un tonnerre do sifflets et do protestations. M. Ruscart put difficilement terminer par un appel à une paix immédiate, à une paix ,,à l'allemands", ce qui provoqua un tollé général. Différents contradicteurs lui répondirent; et le plus applaudi sans conteste futs M. Goujon, commissaiio d'arrondissement, qui, avec une grande éloquence et un rare courage, montra que la seule paix que devait et pouvait demander le peuple beige était celle qui assurera dans le monde le triomphé de la démocratie et de la liberté. Il fut chaleureusement acclamé-par l'assistance touto entière, co qui montre que les JL^uto s, comme l'immense majorité des Belges, ne oint pa^ encore près do s'incliner devant l'autocratie allemande ot que la propagande, payée par Berlin, des Ruscart et consorts n'a aucune Chance de porter ses fruits et d'abattre le courage et les espoirs de nos compatriotes do la Belgique occupée. * * * On annonce la mort de M. Georges van den Kieboom, industriel, conseiller communal et inspecteur général du comité hispano-néerlandais de l'arrondissement de Huy, décédé à 44 ans. — BinérosiSé litisii Pour la restauration de la bibliothèque de l'Université de Lmivain. Le grand quotidien irlandais ,,Cork Examiner" .reproduit, du ,,Daily Chronicle", l'article ci-après, signé H. Guppy, bibliothécaire à -la bibliothèque John Rynlands, Manchester: ,,L'Histoire payera à jamais hommage à la grande petite natiorr~qui a tout sacrifié, sauf l'honneur, pour conserver son indépendance et sauvegarder la liberté de l'Europe. Mais nous ne devons pas laisser à l'Histoire seule le soin de donner à la Belgique des compensations pour avoir retardé, à un prix si-terrible, la marche des barbares envahisseurs et frustré leurs plans. C'est d'un secours actuel qu'elle a besoin. ,,Beaucoup de ces méfaits, il est vrai, sont irréparables. Ceux qui éprouvent de la sympathie pour l'abnégation de notre alliée, à cette heure de son affliction, peuvent, toutefois, y porter remède en partie ou, tout au moin6, la mitiger. Avec ce but devant nous, nous désirons appeler l'attention de nos lecteurs sur un plan déjà organisé, visant à la restauration des ressources de l'Université de Louvain mutilée, la première des grandes institutions belges détruites par les mains de ceux qui se déclarent apôtres de la Culture.,,11 est improbable que, comme résultat de ces appels, nous soyons à même d'offrir à Louvain un équivalent de' ces milliers de manuscrits et dés eolbrtioris sans prix et irremplaçables, d'incunables et d'autres livres imprimés s'élevant à plus d'un quart de million de volumes, englobés dans cet ' acte de vandalisme. On doit exiger oet équivalent de l'Allemagne par une levée faite sur les riches collections de Berlin, Munich, Dresde et ailleurs, étant bien compris que l'objet de cette levée est réparation et non représaille. ,,Acceptant que la bibliothèque de Louvain soit restaurée par l'emploi d'une pareille levée, il appert, de toute évidence, qu'un, temps considérable s'écoulera avant la prise des mesures nécessaires, et c'est peur cela que nous de/vous considérer non comme un privilège mais comme un devoir d'assister les ,,sch'olars" dans leur oeuvre de reconstruction en les pourvoyant d'une bibliothèque moderne, capable de satisfaire à tous les points de vue les desiderata du moment, toute prête pour l'heureux temps où l'université, reconstituée, sera transférée dans son nouveau foyer, sur l'ancien emplacement ou ailleurs. ,,Le plan de reconstruction auquel il est fait allusion - ci-dessus s'élabora en décembre 1914, un peu plus de trois mois après la destruction de ce fameux centre d'instruction, avec le désir, de la part des directeur® , de la bibliothèque John Rylands, à Manchester, d'exprimer pratiquement leur sympathie aux autorités de l'université par un don de livres qui formeraient le noyau de la nouvelle bibliothèque. ,,Comme premier versement de ce don, 200 volumes furent offerts à quelques-uns-des professeurs exilés provisoirement, lew hôtes de Cambridge, et qui, en acceptant , avec reconnaissance le don, le décrivirent .comme ,,1'un des tout premiers actes qui tendent à la préparation de notre renouveau".,,Comme l'Université, avait été démembrée et n'avait plus de siège permanent, les directeurs de ,,Iiyland" entreprirent d'abriter les volumes jusqu'au moment où de nouveaux bâtiments seraient piêts pour le3 recevoir, et, ce faisant, conçurent l'idée d'un plan plus vaste. On avait le sentiment qu'il devait y avoir beaucoup d'autres bibliothèques et institutions similaires, aussi bién que des particuliers, qui .accueilleraient avec joie l'occasion de prendre leur part dans cette expression pratique de sympathie.,,Dans ce but, un appel fut inséré dana les pages de la publication1 trimestrielle ,,Bulletin de' la bibliothèque ,,John Ry-land", lequel, grâce à la publicité géné-; reuse et étendue lui donnée par la presse, ; reçut une réponse immédiate et encourageante de tcu^ps '-'«i classesv do là communauté, non seulement daiis ce pays maie clans différentes parties du monde, menue aussi loin qu'en Nouvelle-Zélande ! ,,L'entreprise comprend, la préparation, d'un recensement soigneux des donateurs en même temps que la notation de leurs dons, pour être présentés avec la bibliothèque et servir de document historique permanent rappelant le ipouvement. De plus, il a été décidé de préparer un catalogue do la «collection, quelles que soient les proportions auxquelles elle aUe.gne, de façon à ce que, lorsque le teinps du transfert dans un nouveau foyer arrivera, cette dernière puisse être placée sur les rayons préparés pour sa réception et être prête à un usage immédiat. ,,Quelques mois plus tard, un Comité , international pour la restauration de la Bibliothèque fde Louvain était formé, sous la direction du vicomte Bryce, en sa qualité de président de l'Académie britannique, auquel furent nommés des représentants de toutes les Sociétés savantes et institutions du pays, on vue d'une coopération avec l'Institut de France et de coordonner les efforts faite dans des directions diverses pour arriver au même résultat. Un Comité exécutif fut constitué, avec pord Muir Mackensie comme président, afin de donner effet aux propositions du plus grand corps et de coopérer avec les directeurs de la bibliothèque ,,John Rylands" dans la mise à exécution du plan. ,,Déjà plus de 10,000 volumes ont été reçus à Manchester et des promesses précises d'autres dons, s'élevant à plusieurs milliers de volumes, doivent encore se matérialiser tandis que chaque jour amène aveo lui des offres d'assistance nouvelles et bienvenues.,, Ces dons constituent un'excellent début pour la nouvelle bibliothèque qui, à la façon d'un phénix, renaît de ses cendres. Cependant, lorsqu'on s'entend rappeler que la collection de livres si barbarement détruite comprenait un quart de million de volumes, on comprend qu'il reste beaucoup plus à faire pour accomplir l'oeuvre de remplacement.,,En renouvelant et développant cet appel à l'aide, nous nous risquons à exprimer l'espoir que chaque université, chaque collège, chaque librairie, chaque société savante et chaque éditeur, pour ne mentionner que les principaux agents dont nous sommes anxieux d'obtenir l'appui, comprendra que cette collaboration n'est pas un privi lège mais qu'une obligation lui incombe de prêter la main à cette reconstruction, digne1 expression de la reconnaissance de la Nation . ,,En vue de parer à l'enVoi de dons analogues inutiles, ceux qui désirent participer à ce plan sont priés d'avoir l'obligeance de faire connaître d'abord à la bibliothèque John Rylands, Manchester, les titres de l'ouvrage dont ils désirent faire don afin que le registre puisse être consulté pour savoir si les livres offerts y figurent déjà". Pour nos œuvres De la part de Mlle Julia Grégoire à Ermelo : Pour les prisonniers de guerre... 0.00 fl. ,, ,, orphelins ,, ,, ... 0.60 ,, ,, le D'ibbeltje Bclrje . 0.50 ,, Pour l'abonnejrent po><r 1 i Cie du D. 81 front belae 0.75 tl•

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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