L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1117 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 26 Februar. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xp6tx36f3g/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

^èuie fisîsa • te sserats Mardi 2® KêvfSer IS5SS L'ECHO BELGE L'Union fait la For os. Journal quotidiens dus rrïs&ilat i3«ar^tssssrat esi HollarstSe Beige est notre nom de Famille. 'B .uates les S et très doivent etre adressas au 5,UPeârde rédaction: N. 55. VOORBUROWAIL 334-340, A/VlSTERDAiVI. Téléphones: 2797 et «775. I Rédacteur eau C!hi<s2 : Gustave Jaspaers. J Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les 0nm;#A Cïiarlles Bernard, S^ersé Cfuatntory, militaires au front et les militaires internés en Hollande II. 0.7S par mois payable i.osmte îne K^aacuon.j EmSUe S^aaflraoairé. ! Par anticipation. Annonces: 16 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Lettre d'Italie Dans le Friou! Noël d'ospoir Depuis trois mois, une cause nouvelle do { jympathië nous est venue, à nous Belges, f envers l'Italie, qui ne fut jamais plus i de que dans son récent martyre. Jusqu a la f fin d'octobre dernier, l'Italie était parmi 1 les plus heureuses des nations alliees. Il y ' avait même des choses qu'elle ne comprenait pas, parce qu'il y avait des souffrances qui lui étaient épargnées; elle ignorait certaines" extrémités de la liaine, parce qu elle gardait inviolée sa personnalité nationale. Depuis trois mois bientôt, il n'en est plus ainsi. L'Italie vide, jusqu'à la lie, la coupe des souffrances que peut infliger la guerre. (ÏJne des plus belles, des plus intelligentes ï parties du pays, qui fut la première dans . J'héroïsme, la plus obstinée aux revendica-tions^frémit sous le talon barbare! Udine, si aristocratique, aux monuments d'un style ei pur et qui centralisait la noblesse friu-]ane; Pordenone .qui donna son nom à l'un Ses peintres puissants de l'école vénitienne; fcividale, Gemona, ces derniers joyaux dangereusement proches de la frontière, connaissent la dure loi du vainqueur. Avec le [meilleur-sang italien, la brèche ouverte par Iss inconscients de Caporetto qu'égara la ■subtile propagande ennemie infiltrée dans leurs rangs; par cette brèche s'écoule la joie flambante de la conquête, l'orgueil nouveau de la jeune puissance r^yélée, dans la réalisation des désirs nationaux. Autant que d'Udine, l'Italie éprouve cuisante la perte des gracieuses petites villes trois ans Lredente", d'Aquilea romaine, dont l'admirable musée a connu maintenant le définitif saccage; de Gradisca, martyre dès la première heure; de Goritz, qui vécut quatorze mois d'un beau rêve, déchiré par les explosions d'obus; de toute cette émouvante campagne enfin, où les moi^idre^ pierres gardent le sceau émouvant du lion de St-Marc. » Un voile de fumée et de sang.s'est abaissé entre ce morceau d'Italie et ceux qui meurent pour le reprendre. De rares éclairs i centr-ouvrent; une lettre, un réfugié échappé en Suisse, apportent un peu de la vérité que ce voile dérobe. * Si cette vérité n'est pas aussi atroce que j l'histoire de l'invasion allemande chez nous, c'est que la réprobation universelle dont celle-ci les rendit l'objet ne fut pas entièrement perdue pour nos ennemis. S'ils n'ont point massacré en Vénétie et dans le Frioul, comme chez nous, ce n'est point que l'envie leur ait manqué. Mais à présent l'hypocrisie mitigé la brutalité. D'ailleurs l'effrayante réputation acquise suffit à maintenir lans la terreur les populations occupées; )lus n'est besoin d'y ajouter!! Le Frioul fut envahi, au lendemain de a victoire germanique, par -les éléments îybrides qui traînent dans les bagages de 'invasion: correspondants de journaux, les 'eux abrités derrière les lunettes bleues de 'optimiste ,,kultur", qui contemplent avec xtase les ressources du pays conquis; com-nerçants essayant de débiter la camelote [ui a moisi dans les greniers de Berlin; ac-apareurs prompts à rafler les opulentes Qarchandises laissées, hélas ! dans les pro-inces; enfin les inévitables petites femmes, dlemandes vêtues de couleurs criardes, Viennoises plus gracieuses et délurées. Nom-reux sont les juifs galiciens, aux longues arbes, aux traits prononcés, qui flairent les ossibilités de la riche contrée. La bombance ègne dans les restaurants où les officiers lastronnent à coté de leurs compagnes d'oc-asion; mais la désolation, la disette près- • ue, s'installent chez les habitants. Le premier acte du vainqueur fut pour kjuisitionner tous les vivres. Les magasins îrmés furent forcés et leurs marchandises lartirent vers le Nord. Les principaux cafés urenfc confiés à des gérants allemands, qui ' iront d'ailleurs très bien leurs affaires, car is officiers s'y attablèrent en compagnie 1 3 ces petites femmes qui, n'importe où, •1 irgissent du désordre d'une invasion. Une ' roclamation rassurant la population, ga- ' mtissant la vie et la propriété des habi- ( mts, fut affichée; mais en même temps le 5 Durreau, inséparable de l'armée autri- 1 tienne, fit son apparition! Cet indispen- ' .ble et sinistre personnage était revêtu ^ ailleurs d'un uniforme de major! En dé-ifc de la proclamation, les maisons et ma- ( isins abandonnés furent nettoyés par la c ldatesque, tandis que les habitants demeu- 1 6 étaient invités à remettre toutes leurs c ovisions à l'ennemi. C'est le 2 novembre, r ur doublement triste pour les pauvres Ita- . >ns opprimés, que commença la campagne i réclame pour.... l'emprunt de guerre f itrichien septième du nom ! Rougissons t avouer qu'il se trouva un journal, la jazetta del Veneto", pour se prêter à la opagande d^liennemi ! Car le Frioul a ses autres comme la Belgique. Des avocats c lustriacants" de Goritz, laissés malheu- ^ usement en liberté par les Italiens à la c ise de cette ville, arrivèrent dans les four- ] ns de l'invasion. Ils sont le gant de ve- j irs qui couvre assez gauchement la griffe q acier du vainqueur. Un émissaire de la 1 îazetta del Veneto" va trouver les plus portants négociants de la ville et les in- t -e par des paroles persuasives.... d'abord! ^ faire de la publicité dans le nouveau f, nmal ! i Autant le premier Noël de guerre avait j ti î. dans Udine,^ à l'âme bien trempée, ' vc. îin de ce récueillant qui fait sacrées les ■' a illées des armes; autant le second fut ! ultant des grandes choses réalisées, — tou- j a: i les espérances ne semblaient-elles pas per- j ses alors? — autant celui-ci, ce Noël im- : évu de la soudaine défaite qui a passé en 1 e] np de vent sur des coeurs si hauts, est ! gubie et misérable. Plus une étincelle ne'1, hi bsiste de l'éblouissement de jadis. Les ha- ! p Unis aui n'ont pu quitter la jille ne gçnt , ® l si [ point, à dire vrai, très nombreux. Des mil-I liers de personnes de toutes les classes partirent, le matin encore du 28 octobre, à pied, pour l'Italie libre; les balles ennemies escortèrent, même, au début, le lugubre cortège. Pour eux la situation était autre et moins triste que pour nous, Belges. Us sentaient derrière eux toute une patrie encore puissante, qui leur offrait un asile certain. Mais enfin une bonne partie des habitants fut, pour diverses raisons, dans l'impossibilité de quitter la ville. Imaginons-les, em ce jour de Noël qui met comme une clarté de fête sacrée et familiale dans les ténèbres de l'hiver, piétinant devant les débits où des soldats .autrichiens leur distribuent une maigre ration assaisonnée de mauvaises paroles et de regards insultants! Puis ils rentrent chez eux, furtifs, presses d'échapper au cauchemar maudit de leur chère ville occupée; et passent devant les restaurants, les cafés brillamment illuminés où le vain- , queur temporaire fait une bombance grossière, avec ses compagnes do hasard. Les portes verrouillées, dans la maison sans feu, j ils s'accablent, ignorant tout de la déli- ! vrance assurée, proche peut-être, courbés sous le intiment de leur impuissance comme sous une honte imméritée. Mais ils ne restent pas longtemps dans cette pros- I tration d'âme. Le bruit du canon frappe leur oreille comme une promesse de rachat. Dans les cendres éteintes du morne foyer l'espérance est restée blottië; elle s'en élance et nul qui en doute, car elle porte le visage de la justice. - Les Frioulans comprennent, sous la dure main de l'épreuve, que leur liberté pour un temps perdue n'est qu'un épisode dans le gigantesque conflit mondial et que leur destinée,, sur tous les champs de bataille du globe, doit se dénouer victorieusement. En cette croyance ils s'assurent, et y puisent la force de mépriser leurs vainqueurs. Junia Letty. 1 beiasgs à Im belge Notre excellent confrère Pa-ul Vergnet raconte dans la ,,Libre Parole" (no du 12 février) une visite qu'il vient de faire au front belge et d'où il a rapporté dea sentiments de profonde admiration pour notre armée. Citons notamment ce passage: ,,En dépit de la situation cruelle où il se trouve, ce petit peuple industrieux et légitimement empreoso à manifester en toutes circonstances son action personnelle tient à 'honneur de se suffire autant qu il 1q peut et de ne demander à ses alliés que le strict nécessaire. Ce serait line erreur de croire — et je le dis parce que beaucoup de Français le croient — que l'armée belge s'en remet à 6es alliés du soin de la ravitailler, de la pourvoir de tout ce qui lui est nécessaire. La. vérité est que les Belges, sur le dernier lambeau de leur territoire, se sont organisés et agissent en peuple libre, en nation indépendante. Contraint par l'assaut de la Barbarie de s'adonner aux travaux de la guerre, ce peuple pacifique s'y adonne de tout son coeur aveo toutes les qualités d'activité disciplinée, de persévérance méthodique qui ont toujours été les Caractéristiques de son tempérament. L'armée belge-a réalisé dans son secteur ftigrat, marécageux, dépourvu de tout, un labeur formidable. Les chiffres seuls en peuvent donner une idée, les mots n'y suffiraient pas." fEt après avoir cité quelques chiffres éloquents, M. Paul Vergnet exalte „la condition physique merveilleuse, l'endurance et l'entrain admirables dont témoignent les troupes belges qui vivent et comlbattent nuit et jour 3ans fJeau et dans la boue, là où, il semble, à première vue, inadmissible que l'on demande à des êtres humains de suibaister en bonnes conditions de santé physique." Hommage aux Bslges du pays occupé. ! Comme nous l'avons annoncé samedi ma- ] :<in, les journaux quotidiens belges publiés | ] m Hollande ont pris l'initiative d'organiser me grande manifestation belge en l'hon- ' leur du pays occupé. Cette manifestation ' tura lieu dans la salle du Jardin Zcfologi- • lue de La Haye, le mercredi 13 mars, à 8 \ leures du soir. Tous les cercles, toutes les 1 œuvres belges en Hollande sont invités à * 'y faire représenter. Dès à présent ils sont 5 >riés d'envoyer leur adhésion au bureau de ' a presse quotidienne, 126 Prinsegracht, La s J ave. I Aucun Belge, en Hollande, ne peut man- e [lier de participer à cette manifestation qui *■ onstit uera un hommage grandiose d'admi- c ation des exilés au courage et à l'énergie le nos compatriotes souffrant sous la domi- c lation teutonne. ê « <21-— x .es bagarres d'Anvers J M. Albert Milhaùd écrit dans ,,Paris-Midi" : f S'il était permis de philosopher sur le sujet d es bagarres anversoises contre les agents du t angermanisme plus ou moins inconscients, on bserverait que c'est dans une des villes de ^ riandre_ où le mouvement flamand était le c, lus actif et le plus influent avant la guerre r ue la foule a brisé le geste des partisans do autonomie des Flandres. La foule ne sait rien du passé lointain, des c éditions recueillies par les érudits et les liis- v jriens. Elle ignore si ses aïeux viennent des r isses plaines de l'Allemagne ou d'ailleurs. La b >ule sait tout de l'invasion des Allemands en à 314, de leur_ guerre actuelle, de leur prétenon de supprimer lo royaume, et de mettre la ^ ain sur le port, de tout accaparer, de tout jsorber. La foule comprend parfaitement, sans qu'on t besoin de l'endoctriner, que des concitoyens *] li travaillent d'accord avec l'envahisseur'ont ) en des chances de travailler pour l'envahis- ji iur, donc contre les intérêts nationaux, et d le réagit aveo force à sa manière. ç| La réaction qui vient de se produire sur les ^ >rds de l'Escaut, dans le grand port oonvoité j ar les Allemands depuis un quart de siècle, ; i ;t un événement d'une importance plus con- . -, dérable que bien fies faite d'arm^U En Belgique. Protestation des députés ei'ssnata do la Fiandre orientale. A son Excellence le Chancelier t- de l'Empire Allemand. Excellence, Un comité, sous le titre de ,,Raad.-van Vlaanderen", vient de proclamer l'autonomie des Flandres. Il agit, dit-il, au nom du peuple flamand. Il n'a d'autre mandat que celui qu'il 6e donne. " Lesc populations flamandes ont désigné leurs mandataires après des luttes ardentes, dans lesquelles toutes les opinions se sont librement exprimées et sous une législation qui garantit à chaque citoyen la liberté de son vote. Nous sommes leurs élus; séparés dans la lutte, divisés par nos programmes et nos aspirations, nous nous trouvons aujourd'hui unis, sénateurs et députés catholiques, libéraux et socialistes, dans une même pensée .de patriotique protestation contre toute atteinte à l'unité et à l'indivisibilité de la Belgique. Les Flandres, sont occupées par une armée étrangères, les sociétés politiques sont fermées, les réunions publiques interdites, la presse est soumise' à la censure préventive, les journaux sont supprimés, -défense est même faite de porter ou d'arborer le portrait du Souverain. Les populations spus ce régime ne peuvent pas manifester leurs volontés.Nous avons, Excellence, la conviction d'exprimer cette volonté lorsque nous affirmons que le peuple flamand entend maintenir l'unité et l'indivisibilité de la Belgique. Il n'a pour ce© hommes qui prétendent parler en son nom que les sentiment qu'éprouvent les citoyens de toute nation envers ceux qui désertent pendant la lutte et trahissent la Patrie. Les provinces flamandes et les provinces wallonnes sent unies par une longue vie commune; eHles ont subi ensemble pendant des siècles le joug étranger; ensemble elles ont conquis en 1830 une indépendance que les Puissances leur ont garantie par les traités solennels ; elles ont uni leurs effarte pendant près d'un siècle pour assurer la vie et ^ développement de la nouvelle Belgique. Flamands et Wallons aspirent aujourd'hui au moment où, étroitement unis dans la même Belgique indépendante, sous la dynastie qu'ils se sont choisie et les libres institutions qu'ils se sont données, ils pourront travailler ensemble, dans le respect des droits et les aspirations de chacun, au relèvement et à la prospérité de la Patrie belge. Nous avons tenu, Excellence, à vous adresser ces exposés, dans l'intérêt supérieur de la vérité, et nous vous prions d'agréer les assurances de notre haute considération. EJiî© Eetfr® dis sardiïîal tVIercier. Malines, septuagésime 1918. Chers Messieurs les Doyens, Chers Messieurs les . Curés, Vicaires et Professeurs. Lors des retraites ecclésiastiques, j'eus l'occasion de vou3 remercier de vive voix des adressses de sympathie que la plupart des doyennés avaient bien voulu me faire parvenir pour m'assurer que, dans les questions 3r Cil an tes du jour, le ole<rgé diocésain et 'évoque n'ont qu'une voix, un coeur et une inie. — Je vous dis alors combien votre oumission affectueuse me touchait, combien aussi elle me dédommageait des attaques injustes dont j'avais été l'objet de la )art de quelques égarés, que je veux croire )lus ignorants que coupables. Vos nobles sentiments,' vous m'en avez, en rès grand nombre, renouvelé l'expression à 'occasion des fêtes de Noël et du Nouvel In et les quelques rares doyennés qui .vaient jugé superflu de protester #de leur nébranlable unien à leur evêque, tant ils la rouvaient naturelle et au-dessus de tout oupçon, se joignirent à leurs devanciers vec la complète ouverture de coeur et une implicite touohante, si bien que, à l'heure ►résente, je suis en possession des adresses t du Yapitre Métropolitain et des Doyens, Jurés et Vicaires des cinquante deux oyennés du diocèse. Le personnel enseignant des Grands et es Petits Séminaires et de tous nos Colle- j es a imité votre exemple. Les exceptions ne comptent pas. — Il e faut pas regretter qu'il y en ait, — car lies attestent la liberté des signataires, — :>ntr air eurent à l'insinuation perfide que -srtaine presse a osé se permettre, et elles :>nt, d'ailleurs, si peu nombreuses qu'il ne aut ni os dix doigts, ni même les cinq oigts de la main gauche pour en faire le 1 )tal. j Les adresses sont au surplus presque tou- ] ;s solidement motivées: leurs auteurs ne i raignent pas de regarder les accusations en i ic? et de leur porter des coups droits. ? Même par une délicatesse que j'ai parti- ^ alièrement bien goûtée les témoignages ■ enus de la partie flamande du diocèse fu-mt rédigés en flamand, à l'effet de faire ( ien sentir que le6 coeurs flamands battent l l'unisson du mien. Du fond de l'âme je vous remercie, mes i ien chers confrères, et de la spontanité de c Dtre initiative, et d'e la cordialité de votre I ihésion, et de la constance de votre piété liale. Il n'est pas toujours aisé de préciser îsqu'où oblige en conscience, de par le roit canonique, la promesse de soumission il prêtre à son chef diocésain; mais il est alaise encore de dire, où s'arrêtent le res- -ect et la soumission d'un fils qui, pressant r s mains de sc.n père et recevant ses em- ; rassements, lui' dit devant Pieu et devant i \ l'Eglise: „Jë te promets respect et obéis sance". Le soldat n'a fait ni voeu, ni promess< publique ou privée, d'obéissance à se: chefs; mais le soldat sait qu'il'est soldat ei si, au moment de la bataolle, il s'arrogeaii le droit de discuter les ordres de ses chef: avant d'obéir il compromettrait la victoin et passerait aux yeux de tous pour un félon, Ceux qui détiennent une parcelle d( l'autorité savent qu'il, est souvent plus difficile de commander que d'obéir. — Aussi vous suis-je profondément reconnaissant de vouloir bien me continuer, ainsi que vos adressés me le promettent, l'aide de vos prières, afin que le bon Dieu me fasse la grâce de_ toujours connaître avec netteté mon devoir et de l'accomplir aveo décision selon le voeu si touchant du temps de l'Epiphanie: ,,ut et que sunt vide ant et ad im-plenda que vidorint convalessant". Après une expérience de 12 années, vous devez avoir constaté que je suis heureux de découvrir, quand je le puis, le fond de mon âme, mais il est des précisions qu'il n'est pas en mon pouvoir d'e vous fournir. Il n'est pas difficile de se prononcer sur la moralité de,,l'activisme" sans s'être concertés; tous les évêques l'ont apprécié d'une façon identique, et réprouvé avec la même énergie. Mais lorsqu'il s'agit de la création d'une université flamande neutre à Gand, du dédoublement des cours de l'université de Louvain ou deja oréation d'une seconde université catholique, les intérêts religieux, sociaux, scientifiques, économiques mis en cause sont beaucoup plus complexes et leur accord -est beaucoup plus laborieux, les problèmes qu'ils soulèvent ne peuvent être résolus qu'après un examen approfondi et par l'effort collectif des autorités compétentes et responsables. Def^nder de nous un engagement isclié, c'est vouloir nous faire outrepasser nos droits. Nous ne le pouvons pas. Faites crédit à vos. évêques, loyalement, jusqu'l ce qu'ils aient le moyen de se concerter, et comptez alcrs qu'à leur tour, avec la même loyauté, ils -feront ce que dernan-demt d'eux le3 intérêts, du peuple flamand, de la Patrie et de l'Eglise. C'est sur cette confiance réciproque que doit s'établir et se maintenir l'union sincère qui a fait jusqu'à présent notre force et notre joie. Encore une fois, mes bien chsrs confrères, je vous remercie du réconfort que vos témoignages d'affection et de filiale soumission m'ont apporté; je vous-offre mes voeux de sainte année, je vous renouvelle l'assurance que vous avea la plus large part à mes humbles prières et à mes quotidiennes sollicitudes et que je vous porte à tous, sans exception de personnes, la même affection, le même respect, la même reconnaissance, le même inaltérable dévouement en Notre Seigneur Jésus Christ. . D. J. Card. Mercier, ' Archevêque de Malines. ProtestafSora de H1gr. FEvêque d© Gand. Etant donné que le clergé de notre diocèse s'est toujours distingué par ea fidélité à la Patrie belge, qu'il considère l'amour de la Patrie comme un devoir et une vertu chrétienne, je crois dévoir déclarer en mon nom et en celui du clergé du ddocèse de Gand que nous ne sommes absolument pas d'accord avec les agissements du Comité qui se donne le nom de ,,Conseil des Flandres'' et que nous considérons comme un devoir de rester fidèle à nos liens envers la Patrie belge, son I^oi et eon Gouvernement. A Vervïsrs Le prix clos oeufs vient de tomber rapidement do fr. 1.2o pièce à fr. 0.70. Le maga-sin de Ravitaillement est très fourni en ce moment ; les Verviétois croient nager dany tmo relative abondance. Voici ce qu'ils reçoivent actuellement : Lard, la ration de 2C0 gr., 1 fr. ; saindoux3 la ration de 400 gr., 2 fr. ; riz;, la ration de 600 gr., fr. 0.90; gruau de maïs, la ration de ?00 gr., fr. 0.20; café, la ration do 50 gr., fr. ).40; torréaline, la ration de 500 gr., fr. 0.80; choucroute, la ration de 500 gr., fr. 0.62; miel artificiel (pour les non-assistes par le comité 3e secours), le verre, 1 fr. ; sirop de bette-•aves (pour les porteurs de carnets de chèques :ecourus par le Comité national), le verro, fr. X7o; farine pour crêpes, lo paquet de 200 gr., ;r. 1.50; fleurs de fèves, le paquet de 200 gr., rr. 1.50. Le magasin de ravitaillement de la ville de Verviers informe en outre les blanchisseurs et teinturiers de ce qu'ils peuvent obtenir lu carbonate de soude destiné à leur industrie. A. sa nm. si ir Selon une feuille teutonisée on vient d'arrê-;er plus do deux cents individus, hommes et emmes, qui ont été incarcérés à la prison de ^arnur, dans le courant do la semaine der-îière, du chef de vois et détournements cornais dans certaines gares de la ligne de l'Ourthe, lu détriment du Comité national, des particu-iers, du ravitaillement dès troupes et se chiffrant, paraît-il, à plusieurs centaines de mil-iers do francs. Parmi les personnes arrêtées on cite les noms le personnalités honorables de la région famé-toise, des commerçants. Le siège principal des opérations était Ha-aoir-sur-Ourthe, pittoresque localité bien onnue des touristes, située aux frontières des rovinces de Liège et de Luxembourg. // y a un m 26 février 1917: Sur la Somme les Brxiart-'■iques occupent Varlencourt, Eaucourt, lu. utte de Varleneourt et atteignent le* abords '<* Puiscux, Lcbarqucs et Ides. En Mésopotamie 7f-s Brit&îmiQuez occu~ >ent Kut-el-Amara.. Les opérations militaires Les alliés repoussait Mm tàpt usas. ' Les Allemands continuent à sonder! le terrain à l'Ouest mais les troupes Iranoo'anglaises enrayent foutes leurs tentatives et infligent des pertes importantes à l'adversaire. \ Violentes actions d'artillerie. La situation aux autres fronts. Sur le front belge. Communiqué bsi&a hebdomadaire du 15 au 22 février 1918. Au cours de la semaine écoulée la lutte d'artillerie a été moyennement active; elle s'est manifestée plus intense dans les régions de Ramscapolle, Dixmude et Merckem. A diverses reprises les Allemands ont attaque nos postes au nord et au centre de notre front. Ils furent repousses par nos feux d'artillerie et de mitrailleuses. Dans la zone do Merckem, après un bombardement violent, l'ennemi tenta do s'emparer d'un de nos postes avancés vers Lippe. Il fut repoussé après avoir subi des pertes sérieuses qui nous permirent l'identification dos troupes opérantes. Malgré les circonstances t atmosphériques peu propices, notre aviation cï'est montrée assez activo. Sur le front occidental Vaine3 tentatives de l'ennemi. (Communique officielJ L0NDBE5, 23 février. (Houter.) Ce matin', de bonne heure, l'ennemi fit un raid sur nos positiens près de la cote 70 qui fut repoussé avec des pertes pour l'adversaire. Un autre détachement ennemi, qui attaqua au cours de la nuit dernière nos postes au nord de Poelca-pelle,_ fut dispersé à coups de fusil, avant d'avoir atteint nos , positions. Sur plusieurs points de notre front nos patrouilles firent dés prisonniers. Au cours de la journée l'artillerie ennemie déploya de l'activité "entre Gouzeau-court et la Scarpe, sur certains points entre Lens et Armentières et aû nord-est et au nord d'Ypres. L'activité dans les airs. (Communiqué officiel.) LONDRES, 2i février; (Reuter.) Sir Douglas Haig annonce : Le 23 février le mauvais temps* enfe*va les actions aériennes. Seulement quelque» reconnaissances furent faites. Des bombes furent lancées sur les premières lignes ennemies et dans la nuit du 23 au 24 février sur trois champs d'aviation allemands dans la vallée de la Lys. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Les Allemands poursuivent leurs attaques infructueuses. fCommuniqué officiel) LONDRES, 24 février. (Rieuter.) Au cours du -raid ennemi près de Broodseinde, qui échoua nous fîmes 15 prisonniers, dont 1 officier. De nombreux Allemands furent en outre tués. Le matin de bonne heure l'ennemi essaya d'atta-quest deux de nos postes près du canal d'Ypres—Comines, mais dans les deux cas il fut repoussé. "Nous ne subîmes pas. de pertes. Pendant la journée, 6ur plusieurs points, l'ar- ' tillerie ennemie entra en action, principalement aux environs de Sou chez et eu sud-est d'Ar- 1 •mentières, ' Actions locales. (Communiqua officiel.) > LOiSTiDBES, 24 février. (Ifceute'r.) Sir < Douglas Haig annonce: Au cours de la nuit nous repoussâmes une ; attaque ennemie près de Broodseinde. L'artillerie ennemie déploya -de l'activité près de Pafschendaele. Des tentatives ennemies sur < des pestes belges aux en-virons.de Merckem 1 furent enrayées. 1 Duels d'artillerie. ^ (Oommv/niquê officiel.) PARTS, 23 février. (Router.) Au nord-est de Be^onveaux et sur quelques points dans la Haute-Alsace de violents duels d'artillerie se produisirent. L'infanterie n'entra pas en ] action. j j Succès Icoaux français en Alsace. (Communiqué officiel) PARIS, 24 février. (H a v a s.) Dans la contrée de Vauxaillon et de Chavignon, dans Je seoteur de Butte de Mesnil eb sur la» rive gauche de la Meuse l'artillerie déploya une activité très intense. * Des raids ennemis sur nos petits postes au I sud de Corbeny restèrent sans résultat. t Dans la Haute-Alsace nos détachements s'in- c troduisirent dans Pont Aspach et dans un quar- c tier au nord-ouest d'Aspach-Libas.NIls détrui- j sirent les ouvrages de défense ennemis et plu- a sieurs abris. Notre artillerie abattit un ballon captif. f" Nos troupes infligèrent des pertes à l'ennemi * et ramenèrent 15 prisonniers et une mitrail- c Ieuse. s Partout ailleurs la nuit fut calme. c Bombardements. 4 c (Communiqué officiel.) j PARIS, 25 février. (Reuter.) Dans la eon- c trée d'es Chambrettes et du Bois d'Apremont, à ainsi qu'en certains endroits dans la Haute c] Alsace, l'artillerie déploya assez bien d'activi- c té. Partout ailleurs la nuit fut calme. s Les Américains en action. v 'PARIS, 25 février. (Reuter.) Samedi une € patrouille américaine et une patrouille fran- v çaise, commandées par un officier français, ri s'introduisirent dans les lignes allemandes p dans lo secteur du Chemin des Dames. Elles £ firent prisonniers 2 officiers et 20 soldats et -i s'emparèrent en o«utTe d'une mitrailleuse. Dans le secteur américain, au nord-ouest de Four de Paris, où l'ennemi renforça son artil- ^ lerie, de violents bombardements eurent lieu, r: Sur le front Italien a Vaine tentative ennemie sur la Srcnta, '' . . P (Communiqué officiel.) ^ HOME, 23 février. Activité modérée d© E l'artillerie et assez vive activité des patrouil- si les eur tout le front» Les patrouilles britannique? firent quelques prisonniers. Dans la vallée de la Brenta un détachement ennemi, qui tenta de s'emparer d'un petit poste italien,, fut repoussé à l'issue d'un vif combat. Trois appareils ennemis ont- été abattus, vers et à l'est de Salyaredo. Les deux der-» niers furent abattus par des aviateurs britanniques.Actions diverses. (Communiqué officiel) ROME, 24 février. (Agence Stefani.) De part et d'autre l'artillerie déploya une grand e activité, notamment a l'est de la Brenta et à® Judi carie. Sur le plateau d'Asia^o et dans la contrée du val de Montello, ainsi que sur la Piàvo moyenne et la Piavo_ inférieure, de nombreux coups de feu furent échangés entre des détachements de reconnaissance. . _ Près de Capo Sile une patrouille d'éolaireur» fit quelques prisonniers. Les opérations en Palestine La retrait© da l'ennemi. (Communiqué officiel.) LONDRES, 23 février. (Reuter.) En'Palea* tma l'ennemi, après avoir été chassé de la contrée de Jéricho, s'est retiré au nor<Kde Wadi Auja. Sur lo terrain élevé sur la riva gauche il laissa des postes. Dans la direction, est il passa le Jourdain où il continue à occuv per la tête de pont d'El Gharange. Pour le reste il n'y a rien d'important à signaler. Les succès britanniques en Palestine. LONDRES, 22 février. (Reuter). L'arrêt survenu dans les opérations militaires depuis le début de l'année do^t être imputa aut-emps pluvieux et à la nécessité de consolider les lignes de communication. La nouvelle offensive mit fin à cette- situation. Ella a pleinement réussi et elle nous assura d'importants avantages stratégiques. • ^Nous occupions déjà Irc collines à l'est de Jérusalem commandant la route, dé Jéricho. Pourtant les Turcs auraient pu nous encercler entre Bethléem et la Mer Mo-rte.-Ils occupaient une série de crêtes à 6 milles à, l'est de Jérusalem, -de part et d'autre de la route, où ils avaient aménagé des retrait* :haments en pierre pourvus de -nombreuses mitrailileueses. Nous résolûmes de refouler Les Turcs au delà du Jourdain pour assurer aore flanc droit. Le 19, au matin, des troupes du Pays de Galles et des détachements ondorriens passèrent à l'attaque, sur un arge front, au nord et au sud de la route de Jéricho, tandis que la cavalerie légère aus-rralienne, venat du sud, entreprit un mouvement enveloppant. En dépit dê la résistance acharnée! des rlires les Britanniques atteignirent leur objectif. Le 20, sous de fcrt'e's pluies, nos troupes progressèrent de 600Ô yards sur un front de .0 milles. jrlier l'ennemi évacua Jéricho. Au jour-i'huâ nous pénétrâmes dans la ville4 La dé-aite des Turcs nous met en mesure d'at-eindre le Jourdain et la Mer Morte. Le roi de l'Hedjaz nous prêts une aide >récieuse. Les troupes s'avancent vers le lord. La prise de Jéricho. LONDRES, 23 février. (Keuter.) pro-)os de la prise de Jéricho, lo ,,Times'y rap» >ello^ les paroles dites par Napoléon à ses innées en Egypte: ,,Soldats, songea que du taut de ces pyramides quarante siècles vous fooitemplent" et ajoute que les siècles qui ontemplèrent les vainqueurs de Jéricho ne ont pas 6i nombreuses, mais qu'on peut ont pas si nombreux mais qu'on peut )an3 ce mélange d'événements actuels et tassés, il y a quelque chose 'qui réveille no-re imagination. Les premières troupes qui ntrèrent à Jéricho furent des Australiens, [es fils de ce grand continent qui demeura aconnu si longtemps, des milliers d'années près que Jéricho avait vu la fuite et la apture du dernier- roi de Judce et l'éçrcu-;ment de cette nation. Mais la portée de et événement n'est pas d'une nature exclu-ivement historique. La prise de Jéricho ouronne le premier épisode de la campagne e Palestine. L'importance militaire do stte contrée fut déjà reconnue au temps es Croisades. Cinq grandes routes s'y ren-Dntrent. Une au nord conduit à Damas et ^eppo et plus à l'est au pont sur le Jour-ain, que nos troupes ont déjà occupé. De e point une route et une voie ferrée'condui-înt à l'Hedjaz. La voie ferrée court à une ingfcaine de milles à l'est du fleuve et il ;t probable que l'ennemi fait de3 tentati-es en vue do la détruire. En nous rendait laîtres de cette ligne de chemin de fer, nous ouvons empêcher les Turcs de recevoir des mforts, couper la retraite à l'ennemi eb - refouler vers l'Arabie. Cette opération est presque inévitable pi on compte entreprendre une offensive té-Buse vers le nord. On lit dans le ,,Daily Clironicle": Bien n'à la suite de la mauvaise administration ss Turcs Jéricho soit devenu une sort© de liage, la ville a joué dans l'histoire un :and rôle, grâce à la fois à son sol fertile, eon climat et à son impert&nc© militaire. Ile est située dans la vallée du Jourdain, ir le chemin prinoipad veuant du plateau de

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume