L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 03 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0k26970v6z/
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3ème Année Np. 9S3 et 954 scetws HBUagaBêS' et iBgai^lûIglgl? L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer «Journal Quotidien du malin p«r»âss£aïïî en Mpllansle Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: J^_ X,. VOORBURfiWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en CîieJ : Gustave J^spaers. ( Charles Bernard, Charles HerbSeî, Comité de Rédaction: | Rçné Chambry, Emile Painparé. four les annonces, abonnements et venta au numéro, s'adresser A l'Administration du journal: N.Z.Voorburgwai 234-240, Amsterda ni • Téléphone: 1775. Abonnements: Hollande fl.l.30 par mois. Etranger fl.2.00 par mo's Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Stockholm. M. Ribot, dont la figure grandit encore depuis qu'il a assumé le pouvoir dans des circonstances particulièrement difficiles, vient de parler une fois de plus le langage de la franchise et de la clarté, le langage d'un homme d'Etat. Au nom de la France il -i déclaré que les socialistes français n'iraient pas à Stockholm. M. Ribot a affirmé la foi du pays dans la victoire, la victoire qui, seule, lui donnera mie paix digne de l'héroïsme de ses fils. Ce a'est pas un parti, quel qu'il soit, ce sont les délégués du gouvernement, c'est-à-dire le la France, qui sont* seuls qualifiés pour îégocier avec l'ennemi quand l'heure sera i renue. Voilà un principe de gouvernement, i clair, si évident, si naturel, qu'il fallait « Taiment les conscienecs troublées de l'heure ] >réeente pour qu'il fût nécessaire de le rap- 1 >eler. Ce rappel a suffi. Les consciences se 1 ont ressaisies et nous fixons avec confiance * es yeux sur le grand pays où les hautes con- j options du droit et de la justice» s'allient E ,vec de saines vues politiques et de fortes j raditions gouvernementales. M. Ribot a s apporté de la clarté dans la politique fran-aise; la France apporte de la clarté dans t 'action des puissances coalisées contre la £ luplicité des Empires Centraux. Ceci dit, il importe cependant d'expliquer s s retour soudain qui s'est -opéré au ein > du parti socialiste français et t ui a rallié la majorité au point de vue de à a. minorité. Aussi longtemps que' le 1 yndicat de la paix allemande Soheide- _ îann-Troelstra monopolisait l'organisation u congrès sous le contrôle de M. Zimmer-îann, secrétaire d'Etat aux affaires étran-ères en Allemagne, l'attitude des 60cialis- , îs anglais et français fut intransigeante, iranting et Vliegen eurent beau s'entre- p lettre, plaider auprès de leurs camarades (j e France et de la Grande-Bretagne la né- ' >ssité pour eux de contrecarrer au congrès j îêine le travail germanophile de ses insti-atèurs, la majorité opinait pour l'absteii-ion. Il y avait a cela un motif de raison ^ ui se déduit de soi et un motif de senti- ' îent qui vaut surtout pour les Français. * fii Français ne consent pas à discuter aVec £ n Allemand aussi longtemps que la botte ^ u barbare couleur de pou souille le sol rançais. Là-dessus la grand© majorité des )cialistes était absolument d'accord. Cepen-mt, tout d'un coup, nous voyons le parti P jcialiste tout entier, Renaudel en tête, Re-audel qui avait, en termes vifs et cin-[ants, prononcé la condamnation du con- P rès et de ses parrains, se prononcer pour n adhésion. On comprend le. désarroi qui ^ est manifesté dans les milieux politiques u •ançais, la douloureuse stupéfaction et la 1 ' >lère des patriotes. Si l'opportunisme est haïssable comme G'ï n, il faut pourtant l'admettre comme " toyen. Il est à la base de la politique, cette tc dence du possible. C'est par des raisons P. 'opportunisme que l'on peut tenter d'expli-Lier lé brusque revirement qui /vient de se 1 roduire au sein du parti socialiste français. Les Russes, ces enfants naïfs qui croient a la panacée des mots en général et à la __ irole boche en particulier (l'expérience des îtres no sert pas. a dit un sage), ont repris affaire de Stockholm du syndicat d'orga-sation Zimmermann-Scheidemann-Troel-ra. Ceux-ci ont cru très' habile de passer i main. Ils se sont dit que des Anglais et îs Français ne pouvaient pas. refuser une ivitation émanée,des Russes. En effet. S lais les raisons qui ont tracé la ligne de C >nduite de Renaudel et de ses amis sont di us complexes. n Caohin et Moutet, retour de Russie, ont tpliqué l'état d'âme des compagnons rus- je s. Nous nous doutons bien de ce qu'il peut p; •re. Pour eux, le monde commence aux se aimées de février dernier. A la place de ci autocratie et de l'absolutisme, ils ont in- d< auré le règne des nobles formules et dès ce îlles phrases. On nous dit que leurs chefs ci ît l'éloquence de Lamartine. Leurs Mar- ~~ illaises de la paix sont insidieuses comme chant des sirènes et les socialistes fran-tis, anglais et belges, dépêchés en toute ite à Pétrograde, n'ont pas toujours réussi Servir le contre-poison nécessaire. Ivres q1 i-mots et confits de candeur, ils s'imaginent ii'ils vont entraîner les genossen. de Berlin &c < jour où ils se trouveront devant eux. Les auvres se feront rouler en cinq secs. _ P; C'est ce que les Français et les Anglais & retendent empêcher. Ils veulent aller à sa tockholm pour réduire les idéologies^ fil- — .euses en formules concrètes, mettre à la lace de ,,droit des peuples de disposer 'eux-mêmes" la restauration de la Belgi' ne et le retour à la France de l'Alsace-orraine. Les socialistes russes verront tout 9 suite si les Allemands sont sincères ou sie on. Devant leur refus d'adopter ces reven- tie ications de la conscience universelle, les T1 usses connaîtront enfin l'esprit despotique e l'Allemagne et ils seront les plus ardents le combattre. — Cette thèse peut se défendre. Les événe-îents de Russie ont créé une situation ouvelle dont il faut tenir compte et qui dge de la prudence. Mais peut-elle nous traîner jusqu'à la compromission? C'-est à que M. Ribot nous arrête. ,,Les Russes 'çji éprendront, dit-il, pourquoi certaines dissions île peuvent pas avoir lieu en ce mo-ient." En effet. L'absence des délégués so- qr ialiatea ii&ncâis à- Stockholm sera n-lus élo- tu quente que le plus beau discours, plus persuasive que le raisonnement le plus insidieux. Les Russes ont tenté de relever l'Internationale de ses condres. Les bancs vides dans la salle de la conférence montreront à quel point cette tentative a réussi. Il y a un trou dans l'Internationale. Ce trou, ce ne sont pourtant pas les Français, ce sont les Allemands qui l'ont creusé. Charles Bernard. — I propos è la conférence ie Stsckhoim. L'indication des points de fait ci-après est donnée de bonne source : La ,,Délégation hollandaise" qui a convoqué la Conférence n'a été adjointe, plus ou moins régulièrement, au Comité exécutif du Bureau socialiste international que provisoirement et pour la durée de la guerre. Elle a pris l'initiative de convoquer cette Conférence sans avoir même demande l'avis du Président du B. S. I., M. E. Vandervelde, et sans avoir consulté les deux autres membres permanents du Comité exécutif, les députés, socialistes belges Anseele et Bertrand. D'après une correspondance de 1' ,,Humanité"', M. C. Huysmans aurait déçlaré qu'il n'âc-compagne les Hollandais qu'en qualité de fonctionnaire du Bureau et pour se documenter sur le mouvement qui s'ébauche mais sans s'associer à l'initiative hollandaise. Quoiqu'il en soit, il est dès à présent oer-tain que la Conférence de Stockholm n'aura à aucun titre le caractère d'une réunion plé- nièro du B. S. I. ■ ® Une leçon pour les flamingo-boches. Vingt'et un èvêques irlandais — 18 catholiques romains et 3 protestants — viennent de lancer un manifeste demairud'ant que la question irlandaise soit réglée sur' la base de l'indivisibilité de l'Irlande. Voici comment ce doouiment est rédigé: ,,Nous faisons appel à tout le peuple irlandais, sans distinction de croyance ni <le parti : et nous demandons que tous ceux qui sont opposés au démembrement de l'Ir-' lanJ'.a nous envoient leurs noms. Notre demande n'iai pas besoin' d'être motivée. Un appel à la conscience nationale sur la question du démenbrement de l'Irlande ne peut' recevoir qu'une réponse négative. ,,Pour tout Irlandais, quel que sqjt sa religion, sa classe sociale ou son parti, la eeule pensée de voir son pays partagé comme une nouvelle Pologne ne doit Jtre accueillie qu'avec un douloureux serrement de coeur." Or, il est ici question d'une sorte de séparation . administrative telle que les Boches, avec le concours des aktivistes, ont instauré ■ en Belgique. Sans doute la langue n?est pour rien dans l'affaire du Home Huile mais, tout comme en Belgique, l'indivisibilité du , pays est en jeu. Les Flamingo-boches, qui citent à tout propos et hors de propos l'exemple de l'Irlande, trouveront sans ; doute, dans le manifeste ci-dessus, matière , ' à salutaires réflexions. mg JS> ■ 4 Uns lettre du Cardinal Mercier aux , membres sie l'Institut. ! . J i Il y a quelques semaines l'Académie des ] Sciences morales et politiques attribuait au 1 Cardinal Mercier le grand prix Audiffred de dévouement. Le cardinal a remercié par une lettre où il dit: ,,L'honneur de cette haute distinction, je le reporte, en toute justice, sur mes com- * patriotes dont l'indomptable énergie me soutient, je le reporte 6ur ncs alliés et spé- j cialement sur cette chère et noble France, dont l'héroïsme propage dans les âmes un s courant de vertu qui facilite à tous le sacrifice' '. " r ■ —_— un a 5 LA FAILLITE Le fameux ,,Nationaal Vlaamsch Comité" qui s'est adressé dernièrement au Roi au l nom de millions (!) de Flamands est dis- c sous par le départ de se membres. t Ceux-ci sont- allés occuper les places offertes ] par les' Allemands. Le dernier des Mohicans, c Kareli van de Oever, restant seul..., a dofîné r sa démission ! ! ! ! A l'instar des Boches. ; i Les autorités turques ont fait détruire plu- n sieurs localités de la côte de Syrie. Le quartier juif de Jaffa, la plus belle partie de la r ville, est maintenant en ruines. Kiamil pacha i déclaré qu'il poursuivrait contre les Juifs la d nême • politique que contre les Arméniens. s i TT3 ■ Il y a un an i 8 juin\ 1916: Les Italiens teprcmvéM la ^ position du} Bel Mofotô aw noT.dr-est du. s Ceriffiol h juin 1916: Les Russes cdmnwncent vm& qmndô o\ff&nsivq ordre Pjfyet et Içt, ft&nr >] tibW En Belgique. ASrusrÈlJes Nous avons dans nos murs, depuis le 3 mai, l'homme du chiffon de papier, de Betl: mann-Hollweg en personne. Le fameu chancelier pour lequel ,,nécessité ne connaî pas de loi" est venu se rendre personnelle ment compte des souffrances du peupl héroïque que l'Allemagne martyrise depui le é août 1914. Bethmann était accompagn du secrétaire d'Etait Héllferich, qui s'in téresse beaucoup aux établissements finan ciers belges et aux transàctions do ceux-ci Ces deux personnes ont rendu visite à vo Falkenliausen, gouverneur général. Les membres du ,,Raad van Vlaande ren" avaient déjà enfilé leurs redingotes e coiffé leurs légendaires hauts de forme mais on ne les a pas invités à la réception On les réserve pour un bieravond'. * * * Le mois dernier le chef d'orchestre Vol bach a consacré un concert à Beethoven. I avait engagé comme solis'te Mme Kwast dont la voix est aigre comme un citron. L; presse allemande ne semble pas avoir été trè satisfaite de l'exécutioil du programme L',,Information", reliée par fil spécial à li Kommandantur, parle de la ,,très noble ré serve de Mme Kwast". v * * * Le Collège échevinal vient de publier d( nouvelles instructions relatives aux visites d'avions, modifiant celles prises en 1915. Dès qu'il y a indication d'une attaque d'avions, y est-il dit, par exemple lorsqu'or entend les coups de canon de défense ou l'ex plosion de bombes ou bien lorsqu'une attaque est signalée par la police, les habitants doiven tous se rendre dans les maisons les plus voisines.Il sera défendu de stationner dans les rues, les places publiques, de se montrer sur les toits, etc. La circulation des tramways et des voiture! devra oesser. Tous les véhicules s'arrêteron sur-le-champ et leurs occupants' iront se réfugier dans les maisons voisines. En outre, si l'attaque se produit de nuit ou dans la soirée, tout un chacun se verra obligé d'éteindre la lumière ou, du moins, d'en voiler l'intensité, de façon à ce que les rayons n'en soient perçus à l'extérieur. * * * L'agence Havas communique: ,,'Sans pouvoir garantir l'exactitude des faits, on assure que M. Max, bourgmestre de Bruxelles, déporté depuis 1914 dans une forteresse et ensuite dans une prison cellulaire, aurait été jugé par un conseil de guerre, à Kildesheim, et acquitté. M. Max aurait été envoyé à Celle, où ï. se trouve en assez ibonne santé." * * * La gare du Midi est momentanément fermée au trafic des voyageurs et des marchandises. Les voyageurs pour le Ha-inaut doivent s'embarquer à la gare du iNord. * * * Le quartier situé entre le parc Elisabeth ît les abords de la chaussée de Grand va subir ie Iprochains- embellissements. Le Nouvel Hôpital — établi sur les terrains le la commune de Jette St. Pierre — don-îera à celle-ci une grande importance. C'est ce lue le. Conseil communal de la commune a fort jien compris. Les environs de la place Car-linal Mercier vont être améliorés, le quartier ritué entre la place Communale et le boulevard de Smet de Naeyer subira un nouvel alignement, une vaste avenue sera créée dans la -àllée du Maalbeek avec rond point qui reliera e centre de Jette à Berghem Ste. Agathe. Je la sorte la voirie de Jette fera partie des îouvelles voies de communivation qui embel-iront considérablement les quartiers situés à 'ouest de la capitale. A Anvers La semaine dernière la foudre est tombée ur un bâtiment de l'hôpital Stappaerts, au Liel, réservé aux tuberculeux. En quelques nstanta l'immeuble devint la proie des lammes. Les malades purent être mis en ûreté. Dégâts matériels importants. * * * Nous apprenons le décès de M. C. G. Hae-ien. d£ef de bureau à l'administration com-nunale d'Anvers où il fut en service de 1863 , 1916. Il avait vu le jour à Neerhaeren en .846. * * * On apprend la mort à Kruisland (Hol-*nde) de Mademoiselle Caroline de Gilman ie Zevenbergen, membre de la Congréga-ion de la Sainte Vierge, née à Anvers le 4 avril 1857, apparentée à la famille du hevalier MesdacTi de ter Kiele et à la fa-nille Ullens, de Schooten. A LrSége Une déchirure de puits s'étant produite au ommencement do l'année au charbonnage du ianneux, au faubourg St. Léonard, la fosse est i ondée et l'exploitation a dû être temporaire-îent abandonnée. Un ingénieur qui explorait les lieUx s'est oyé. Les boches exploitent uue houillère du pays e Herve pour leur compte. Les mineurs qui travaillent pour nos ennemis mt privilégiés: mieux j>ayés, bien nourris. Jean G., houilleur à Montegnée, retournait liez lui lorsqu'il fut attaqué par deux indivi-us qui lui jetèrent du poivre dans les yeux t le frappèrent d'un coup de poignard. La lessure n'est pas grave. Aucune trace laisse par les malfaiteurs, aucun signalement. De tels faits se répètent trop souvent. * * * A l'occasion du jubilé do Mgr. Rùtten un 'e Deum a été chanté dans toutes les églises u diocèse à l'isue de la grapd messe. De non»» breuses délégations sont venues féliciter l'évoque.I * * * > On a vu passer la semaine dernière par Liège j. trois grands bateaux pleins de lustres et de , pianos enlevés.par les Allemands à St-Quentin et qui ont été réexpédiés vers l'Allemagne. Le voilà bien le butin des déménageurs l 3 é ' A LomvsIM ' Les sommes recueillies N aux' Etats-Unis - pour la reconstruction de la ville s'élèvent . à 25 millions de francs. i A ft/iÊalSrses ^ Des voleurs se sont introduits dans une maison mortuaire. KLeizerstraat. Ils ont fait * main basse sur une somme de 20.000 francs. A Gand Le correspondant du ,,Telegraaf" aux fron-1 tières écrit qu'à Port-Arthur, l'avant-port de , Gand, d'eux jeunes filles âgées de 18 et de i 13 ans qui allaient chercher du bois aux entre-, pôts pour se chauffer furent aperçues par un groupe do militaires boches. Un feldwebol * ordonna à un soldat de tirer, tandis que les 1 fillettes prenaient la fuite. Le soldat' refusa. - Le feldwel^el arracha alors le fujsil des mains de son subordonné et fit feu. La plus âgée des petites fugitives fut tuée sur le ooup, l'autre . atteinte à la jambe. ,,Deutschland mùsz grosser ; sein". * * * i U y a peu de soldats à Gand. Mais, comme les casernes sont des dépôts de troupes, celles- . ci changent très souvent. , * * * > Près de la ville, aux bords de la Lys, un feld-grau a été trouvé littéralement décapité. La tête avait roulé à côté du tronc. Une prime de,3000 marks fut promise à ceux qui découvriraient ou dont les indications permettraient de découvrir les coupables. Peu après, trois ; frères, habitant un'village des environs, furent i mis^en^ état d'arrestation. Au retour d'une oxpédition nocturne, ayant pour but de frauder 'des marchandises, ils s'étaient heurtés au soldat allemand qui voulait les arrêter. Ils le tuèrent. Ils ont été fusillés en même temps. * * * De St. Denis on voit tous les' jours des escadrilles aériennes. * * * On travaille toujours près du canal de Gand à Terneuzen aux retranchements, tranchées, , abris,/ etc. Les Boches prennent des mesures de plus en plus rigoureuses contre un ennemi imaginaire. La peur d'un débarquement anglais a troublé leurs cerveaux. * * * Les quelques jeunes crétins qui fréquentent l'université flamande de Gand portent sur leurs casquettes les lettres ,,V. H.", ce qui signifie, disent les Gantois, ,,Vuile Honden'\ * * * Le ,,Belgisch Dagblad" jjfcnrend que les bureaux de la Volksopbeurin?^ sont installés rue _ du Poivre, à Gand. On- y recrute des ouvriers chômeurs pour l'Allemagne. Lo directeur du bureau, qui se trouvé sous les ordres du nommé Hippolyte Meert, secrétaire de l'„Algemeen Nederland'sch Verbond", fait venir les infortunés et leur fait miroiter les salaires de 6, 7 et 8 marks qu'ils pourront gagner en Allemagne en acceptant volontairement du travail. On leur fait comprendre qu'en cas de refus ils pourront être déportés. * * * Lé ,,Vorwàrts" annonce que l'échevin Anseele, députe socialiste de Gand, membre du comité exécutif de l'Internationale, se rendra aussi au Congrès de Stockholm. C'est le parti socialiste allemand qui fera les démarches nécessaires pourlui faire obtenir un passeport. Nous ne croyons pas à cette information. # Anseele est un bon Belge. Il ne voudra rien devoir aux ennemis de son pays. Bes Fîaïïdres (De notre correspondant particulier.) Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 11 h. ■£, une escadre aérienne alliée est do nouveau venue violemment bombarder différents points de la Flandre. Les premières explosions se firent entendre dans la direction de Gand. Elles furent formidables, si bien que tout le monde aux frontières fut éveillé en sursaut. Le bombardement continua dans la direction d'Eecloo et de Zeebrugge. Les unités de cette escadrille étaient certainement nombreuses si l'on en juge par le puissant bruit de moteur qu'on entendit. Immédiatement après la chute des premières bombes les canons anti-aériens se mirent à tonner, si bien qu'à certains moments, très distinctement, on vit les éclats d'obus éclater dans les airs. Un des aéros suivit le canal de Gand-Terneu-zen jusqu'à Sluiskil, puis il prit la direction de l'ouest. Du bombardement de lundi à Gand-fSt-Pierre il résulte que la gare a fortement souffert et que trois villas ont été détruites. Le nombre de tués civils serait de 5, les blessés au nombre de 15. Les morts et blessés boches seraient beaucoup plus nombreux. Le total exact est difficile à connaître, vu qu'immédiatement après l'attaque on fit le vide complet aux endroits du bombardement. Comme nous l'avons écrit l'usine à gaz et la scierie à vapeur Ilussia ont été atteintes. Dégâts très importants.* * * A Gistel M. Ludovique Vandenauwele, 76 ans, et Georges Mackelberghe, 31 ans, ont été blessés par des éclats d'e bombe. Les Roches sont furieux des raids d'aviateurs anglais. Ils publient des notes du genre de celle-ci: Au cours d'une attaque effectuée pendant la nuit du 30 avril au 1er mai sur la commune de Zarren, par des aviateurs anglais, les habitants suivants ont été blessés : 1) Valérie Verbanck, 60 ans (lé fils Achille est soiciat aans rarmee belge); z) Marie Ver-haeghe, 14 ans ; 3) Marcelle Verhaeçhe, 12 ans. Le 3 mai 1917 une escadrille d'avions anglais a jeté sur la commune de Lichtervelde plus de 40 bombes. Le petit Marcel Lattre, âgé de 8 ans. a été si grièvement blessé par des éclats ; de bombe qu'il a expiré quelques heures après. Les Allemands oublient de nous dire combien de Boches ont succombé et l'importance des dégâts apportés à leurs établissements militaires. Les Belges ne sont pas dupes de telles manoeuvres. A Tongres M. Joseph Schaetzen, membre du Conseil provincial, et son frère, le chevalier Ludovic Schaetzen, tous deux membres de la Chambre des Représentants, ont été autorisés par nos ennemis à rentrer à Tongres. Mais ils ont dû verser chacun une caution de 3000 marks. Ils avaient été condamnés en décembre dernier à 3 mois de déportation et à 2000 marks d'amende, leurs fils ayant rejoint l'armée belge. MM. Schaetzen ont été enfermés dans les prisons d'Aix-la-Chapelle et de Saarbriick. Ana Pays Wallon Certains fermiers ,ont une conduite scandaleuse. Tel est le cas d'un certain Léonard M., de Châtelet, qui refusait énergiquement de mettre un hectare de terrain à la disposition du Comité de culture communale. Convoqué par le Conseil communal, cet individu répondit grossièrement qu'il lui fallait de l'avoine et des betteraves pour ses chevaux, ses vaches et ses cochons et qu'il entendait ne céder à personne ses terrains. Scandalisé par cette attitude, l'échevin Bertrand mit le paysan à la porte, après lui avoir montré ce que sa conduite avait d'odieux. Lo Conseil communal, unanimement, a invité le bourgmestre de Châtelet à réquisitionner les terrains de ce mauvais citoyen. Conesi! ils applipen! la séparation ataiiisiratk Je viens d'avoir un entretien du plus haut intérêt avec un de nos compatriot.es évadés de Bruxelles, qui occupe dans l'administration un poste important et qui étail aux premières loges pour observer l'application de la séparation administrative. On aurait pu croire que les Allemands se contenteraient d'une menace ou tout au moins n'ambitionnaient que de semer la division entre Flamands et Wallons en décrétant la séparation, avec l'approbation d'une poignée de traîtres et de crétins activistes. Pas du tout : ils sont passés aux mesures d'application immédiatement et ils sont en train de poursuivre l'exécution de leur plan avec cette ,,Rucklosigkeit", cette impitoyable logique, cet entêtement à quoi on reconnaît la Realpolitik. Mais les Belges patriotes n'ont pas la tête moins dure, Les Allemands se heurtent à une résistance impressionnante. Tous les hauts fonctionnaires touchés par la mesure d'application donnent leur démission, contrairement à l'avis de M. Woest'e, qui considère que tous, en restant à leur poste, servent mieux la chose publique (??) Dès à présent la séparation administrative, décrétée fin mars, est déjà appliquée aux sciences et arts, à l'agriculture (sauf pour les ponts et chaussées), à l'industrie et au travail. L'application est imminente au ministère de la justice, où les Boches comptent bombarder comme secrétaire général pour la partie flamande l'un des sept misérables qui furent à Berlin. l'avocat Van den Broeok, un ,,zat-lap" de premier1 ordre. On sait d'ailleurs que la plupart des lumières aktivistes, avec un manque de pudeur total, se sont empressées d'accepter les fromages que leur offraient les Allemands, découvrant la bassesse des motifs qui les firent agir. Le sieur Vernieinve s'est laissé bombarder, secrétaire général du ministère de l'agriculture (partie flamande). U aurait au besoin accepté, nous en sommes sûrs, la partie wallonne, à condition que le traitement fût le même. Son complice Verhees a été nommé secrétaire général de l'Office du Travail, aux appointements de 30,000 frs. par an. Ses deux filles travaillent comme dactylographes depuis longtemps dans un bureau de l'administration civile allemande. A plusieurs reprises, ces temps derniers, il est arrivé que Vernieuwe et Verhees, rencontrés sur des plates-formes de tramways ou dans la rue par des Bruxellois qui les connaiséent, se sont entendus dire leurs quatre vérités. Ces lâches encaissaient et baissaient la tête, quitte sans doute à s'en aller dénoncer ensuite à leurs amis boches les patriotes qui venaient de les exécuter en quelques paroles vengeresses. Cette basse lèpre aktivaste fera bien, la guerre finie, .de disparaître avec la lèpre boche. Et que certains politiciens flamingants et autres ne viennent pas avec des idées de pardon, sinon le peuplé se fera justice lui-même. L'exécution de la séparation administrative au ministère des sciences et des arts se fit sous la surveillance du fameux Trimborn. MM. Klompers, directeur général de l'enseignement moyen, Maréchal, id., Renard et Sterckx, in- : specteurs. Arnoldy, chef de l'économat * des : écoles normales, démissionnèrent en protestant courageusement contre la séparation administrative.. D n'en fallut pas plus pour les faire arrêté et les faire envoyer en Allemagne, ; comme d'ailleurs M. Sauveur, secrétaire goné.- ^ ral au ministère de l'intérieur, dont les 66 ans et l'état de santé donnent des inquiétudes à ' tous ceux qui savent en quel état sont revenus d'Allemagne tant de déportés et de prisonniers 1 ci/vils. < Notre informateur a donné quelques détails ] intéressants sur le coût de l'administration -civile allemande. Les subordonnés du Dr. von ] Sandt s'entendent à faire danser l'anse du pa- 1 nier. On ne s'étonne pas que la contribution mensuelle imposée à la Belgique pour le payement de l'administration ait été augmentée de 10 millions dg francs et 6oit maintenant de 60 manions, oes gens sont d'une voracité!... Voulez-vous un exemple? Le service des postes, qui avant la guerre rapportait un joli sou au budget belge, est maintenant en déficit et coûte à l'Etat 20 millions de francs. Comme nous interrogions notre compatr'ot: sur les souffrances endurées dans le pays, à Bruxelles notamment, et sur la situation alimentaire, il nous montra comment lui-même s en était pressenti. Il pesait avant la guerre 73 kilogr. : il en pèse aujourd'hui 54. Nom pûmes constater de visu comment il flottait littéralement dans ses vêtements. Combien plus pénible encore la situation et les ravages de la faim dans les classes ouvrières et la petite bourgeoisie nécessiteuse! Malgré cela, nous dit M. X. avec force, nul ne veut entendre parler d'une paix boiteuse et la confiance des Belges dans la victoire finalo demeure inébranlable. Louis Piérard. (,,Belgisch Dagblad"). • cggj» » » Les anarchistes de flnternsflonsla Les socialistes qui composaient avant la guerre les sections de l'Internationale considéraient comme lien commun et essentiel la reconnais-, sance du régime parlementaire qui est lui-même l'application du principe de la souveraineté du peuple. Les gouvernements issus de ce régime constituent pour les socialistes les dirigeants normaux et réguliers des affaires du pays. Depuis la grande révolution russe on peut dire que tous les gouvernements des pays alliés représentent légalemènt les nations de l'Entente.Ils sont donc qualifiés et seuls qualifiés pour s'occuper dé la direction de la guerre, pour juger du moment de la paix. Ils en portent d'ailleurs la responsabilité devant leur parlement et leur peuple. Les socialistes hollandais, adjoints provisoirement au comité exécutif de l'Internationale, ont changé tout cela. Ils se substituent aux gouvernements et veulent régler la question de la paix, car après l'avoir caché longtemps ils l'avouent maintenant, ils le disent, ils l'écrivent et le signent . (Interviews et lettres de Troel-stra parues dans le ,,Volk".) D'après eux, le Comité Exécutif provisoire de l'Internationale... trois ou quatre neutres... doit montrer le chemin aux gouvernements du monde entier et spécialement à tous les ministres socialistes qui siègent dans les gouvernements des pays alliés. De là, la conférence de Stockholm qui vraiment fait plus do bruit qu'elle n'a d'importance. Mais si cette réunion de quelques personnalités . doit attirer l'attention des socialistes, c'est surtout parce qu'elle inaugure un système qui est le renversement de tout ce que professait avant la guerre le socialisme international. Les neutres qui veulent solutionner le grand et terrible conflit européen à coups d'ordres du jour et de motions de congrès veulent en effet former un Etat dans l'Etat, ne tiennent aucun conjpte des gouvernements légalement constitués et méconnaissent ainsi le principe qui est à la base do nos démocraties modernes. En un mot, c'est la pratique de l'anarchie. Supposez que les dirigeants des autres, courants d'opinion se mettent en tête d'imiter les socialistes néerlandais, pour no pas parler de leur secrétaire belge, et qu'ils provoquent des oonférences les uns pour avoir une paix libérale, les autres pour arranger une paix catholique.... Ce serait lo désarroi, la désunion, l'anarchie et il faut le constater et le redire: seuls nos ennemis, les Allemands, seuls les responsables de tout le sang versé, seuls les criminels d'o,utre-Rhin y ont intérêt. Quoi d'étonnant alors que ceux qui sont respectueux du Droit,, que ceux qui s'inquiètent de l'avenir" de la saine démocratie en Europe soient oonvaincus que les citoyens Troelstra, Van Kol, Albarda et Huysmans travaillent non seulement pour le Roi de Prusse mais aussi et surtout contre le système gouvernemental préconisé par les socialistes eux-mêmes ? Troelstra a tort do s'en plaindre en essayant de s'expliquer dans son journal le ,,Volk". Il restera établi qu'en 1914 il a violenté la volonté de l'Internationale en déplaçant le bureau à La Haye sans l'assentiment de toutes les sections. Il restera établi que les socialistes hollandais adjoints provisoirement au Comité exécutif de l'Internationale ont tenu leur congrès des neutres à Copenhague et à La Haye pendant la guerre malgré les socialistes . des pays alliés. Il restera établi que les mêmes socialistes ont poursuivi continuellement une action destinée à, gêner et à paralyser les gouvernements alliés et qu'ils ont entr'autres proposé aux socialistes alliés, et spécialement à' un ministre belge E. Vandervelde, de former une commission avec des délégués allemands, et cela malgré les refus répétés des socialistes français et anglais de se rencontrer avec les Allemands. Il restera établi qu'ils n'ont tenu aucun compte de la déclaration du Conseil général du Parti Ouvrier Belge, et que l'appel émouvant les ouvriers belges du pays occupé n'a trouvé :hez eux aucun écho. Il restera établi qu'ils ont voulu profiter des lifficultes créées par la Révolution russe pour 'orcer la main aux gouvernements alliés. Il restera établi surtout qu'ils se sont prêtés i toutes les manoeuvres de paix sans se préoccuper avant tout de la justice. Or, la paux, qui en elle-même est le bien suprême auquel nous aspirons tous, serait une )aix fausse, uno paix empoisonnée si elle l'était pas avant tout basée sur le Droit. Et le Droit... c'est la condamnation de l'Alle-nagne criminelle. Quand Troelstra et ses com- , jagnons feront cette déclaration... ils resteront lans la pratique du Socialisme. En ce moment ls agissent en parfaits anarchistes... surenchérissant sur Zimmerwald et Kienthal, dont ils >nt semblé craindre la concurrence. Lo Comité Exécutif provisoire de l'Interna--ionale a simplement fait preuve d'esprit de îarti. Il n'a pas su se hausser à la hauteur de a mission que le socialisme représentant le Droit et la Justice lui assignait. Il eût fallu )our cela mettre les socialistes allemands en iccusation dès le lendemain du 4 août 1914. M. Terwagne. Député socialiste d'Anven# [ („Indépendance -^Belge"),

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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