L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 29 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m32n58dp7r/
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jère Année N°. 18® 3 cents (1U Centimes) «Jeudi avril 19is{ L'ECHO BELGE l'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam -• %' ' , f -fit Bs!®s sst notre nom de Familfe,. fouies les lettres doivent être adressées, au bureau de rédaction : y N.Z. VOOHBIJRGWAL 234-240. Téléphoner 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Her-hïet, Comité de Rédaction : J Gustave PeeOaert, René Chambry, ( Emile Painpapé. - —**" pour ies annonces, abonnements est veiute au numéro, s'adresser ët l'Administration du journal: M.S. VOOKBUKOWÂL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement f En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation ( Etranger fl. 2.00 ,, ,, leitscMjto ailes Les; Allemands voudraient bien ;faire une ronde, en chantant le refrain de Béranger : Peuples, formez wne Sainte Alliance, Et dorwéz-voùé la main! OMjais, comme ils ont bien mauvais carac-, {ère, ils'se demandent: ,,Qùi en exclure? l'Angleterre ou la Russie V * A force de discuter à ce propos, à force de songer au meilleur parti à prendre, ils en oublient que personne ne les invite à participer au choeur harmonieux des nations alliées. C'est eux qui sont en pénitence ! H y a six mois — il y a seulement, trois mois — eût-on pu prévoir pareille attitude cèez nos ennemis ? Depuis que la ,,Gazette de l'Allemagne du Nord", interprète du gouvernement, a prié ses confrères de ne pas discuter les conditions de paix, jamais les colonnes des journaux allemands n'ont été chargées de tant de projets pour la paix à venir. Le détour que ces journaux emploient ne manque pas d'agrément : ils examinent quel, est le principal ennemi de PAllemagne. Les libéraux proposent une ligue des Etats de l'ouest contre le monstre russe, les conservateurs de leur côté suggèrent un groupement des Etats continentaux pour entreprendre la lutte contre l'Angleterre ,,que Dieu punisse") les Allemands n'en étant pas capables. Il y a.une troisième solution. Us n'y ont pas encore songé. Le statu quo? par lequel Dhiplice sera réduite à merci" par les Alliés victorieux... Les Alliés, victorieux... pour un citoyen de la blonde Germanie casquée, les Alliés ne triompheront pas. M. Sven Hedin l'a dit, et, en ce moment, M. Sven Hedin est le grand oracle, aux lèvres duquel tout le mende, depuis Cologne jusqu'à Budapest, est rivé. L'Angleterre n'est-elle pas bloquée par les sous-marins allemands qui ont déjà détruit toute la flotte marchande anglaise, au point qu'il ne leur reste plus qu'à torpiller les navires neutres? Les français ont-ils encore des soldats et comment t soutiendraient-ils leurs finances, si ce n'était par des tours de passe-passe ? Quant à la Russie, elle n'en a- plus pour longtemps, bien qu'elle ait quelques réserves- de blé à . vendre, mais c'est du blé enlevé de la bouche de ses pauvres serfs mourant d'ina- ( nition. Dans ces conditions, qui oserait, en Allemagne, douter que la- paix soit pro- ^ chaîne? Ûn des Alliés la demandera. C'est certain. Et l'Allemagne magnanime ne la Itli refusera pas. Il y a bien ce traité du 4 septembre par lequel les Alliés se ^ sont engagés à ne pas faire de paix séparée. Un traité? Hum! Un traité, n'est-ce pas?, j ça engage à si peu. On donne sa parole d'honneur et on la reprend. Un sourire de Germania y suffira efc on ne résiste pas £ au sourire de Germania. Elle sourit, malgré ses douleurs. Car i Germania est une martyre. On l'ignore i généralement, mais c'est une martyre et une c victime en cutre. Elle saigne et souffre < pour la défense des droits des petites na- c tions. Vous en doutez? Lisez donc le? déclarations de la/ chancellerie allemande ] et celles de M. von Bernhardi, qui est un. j fi brave homme et qui ne ferait pas de mal ( à une mouche- Courons donc nous mettre c sous la protection de l'Allemagne ! Vous ( hésitez? Gare à^vousl Vous allez vous c faire corriger par maman Germania et vous j savez comme elle a su châtier la méchante £ Belgique et ses habitants, francs-tireurs, z creveurs d'yeux, détrousseurs de cadavres, j rebut de l'humanité, racaille ! , r Il faut accueillir avec bienveillance et un £ peu de compassion les affirmation, des ré- t veurs qui prétendent que lorsque le peuple r allemand saura qu'on l'a trompé, il se ré- 1 voltera. C est bien mal le connaître. Il } repousse avec indignation toutes les accusa- c tions dont on l'accable. Il répète obstiné- n ment : mensonges ! calomnies 1 II est payé o pour le savoir, car tout ce que lui-même 0 reproche à ses ennemis et à la Belgique en c particulier est un tissu de mensonges et T de calomnies, et il le sait. Dévoile-t-on une 1 des ces infamies, sans sourciller il en invente une nouvelle. N'attendons-nous pas si toujours le premier cri de réprobation venu C de l'Allemagne depuis qu'on sait que les e abomina-blés histoires et de prêtres francs- é tireurs et de femmes belges crevant les yeux 1 à des soldats blessés sont une diabolique invention? A quoi bon alors, dira-t-on, le travail qui s'accomplit pour dégager la vérité, pyisqu'il n'aura aucune influence sur les P principaux intéressés? Il servira à fabri- & quer notre armature morale et intellec- ° tuellè de méfiance contre tout ce qui est allemand. Voici une nouvelle brochure: ,,le Livre — noir des méfaits de nos ennemis." Il est publié par la ,,Commission de culture de politique guerrière de la Société Richard iVagner, de l'Allemagne du Nord pour l'art >t la culture germaniques." Il contient les documents officiels, des témoignages * Plionorables Allemands qui ont raconté ' eurs épreuves lorsque la guerre les sur- vc tt'it en Belgique. ^ Le droguiste Otto St. qui était , établi à &xer3-a r.vu, ;sur -le ..chemisyde T 1 Avenue de Jieyser, vingt a trente cadavres d'Allemands qu'on venait de fusiller. Il a entendu quelques-unes des dernières déto-, nations. Devant la gare il a vu que la popu-* lace fusillait encore trois Allemands. Le. tourneur en métaux El., qui était à Bruxel-" les, y a vu un Allemand ,,réduit à l'état de marmelade." par la foule, sous les yeux de la police. Le témoin Willy H. a vu le cadavre d'un enfant qui venait d'être.jeté de la fenêtre d'un second étage dans la rue. La cuisinière K., en se dirigeant vers la gare de Liège a vu deux petits enfants de quatre à cinq ans, gisant morts, les yeux crevés. Une autre... Mais non ! En voilà assez ! Que,ceux, qui mentent avec cette impudence et ne reculent pas devant un faux serment portent à jamais le fardeau honteux de leur 'mauvaise conscience. Les Allemands savent ..fort bien que tout cela est. pure invention. Il y a des mois que les journalistes à la solde du. gouverneur général de Bruxelles le leur ont dit. N'est-il pas pénible que le chancelier de l'Empire, lequel doit être informé par M. von Bis-sing, permette la publication de pareilles infamies, étant donné que par la censure sa chancellerie est souveraine arbitre de ce qui peut être écrit et de ce qui ne peut pas l'être, et qu'ainsi tout ce qui s'imprime, c'est sous la responsabilité du gouvernement. Et voici la conclusion extravagante de cette ignoble compilation de mensonges: ,,Les cas relevés ne sont qu'un sélection des faits établis par' le commissaire d'Empire Just. Ces faits sont authentifiés par serment. Le sens de justice allemand exige réparation. Cela est possible maintenant que nous sommes maîtres de la Belgique. La Belgique, qui a perdu tout droit d'être comptée encore parmi les nations cultivées, a péché contre les biens et la personne de nos frères, de nos soeurs et de nos enfants d'une façon monstrueuse. Les autorités belges, les soldats belges ont laissé s'accomplir ces forfaits, s'ils ne les ont pratiqués eux-mêmes. Le chancelier allemand a déclaré que le sang d'aucun Allemand ne serait '/ersé sans qu'il, y ait expiation. Mais le aeùple allemand qui a fait, dans cette guerre, det> sacrifices inouïs en hommes et ?n argent, a le droit d'exiger que oesmots ne restent pas des mots. Ces crimes ne peuvent -rester impunis,, sans que la confiance que le peuple allemand, a en son gouverne-y-.ent n'en soit ébraailée. Les indications précises des témoins permettent de se saisir l'une partie des coupables. Nous réclamons ustice selon le mot de la Bible: Oeil pour >eil, dent pour dent." Indignation de commande et d'autant dIus odieuse qu'elle sert à couvrir les véritables desseins de l'Allemagne. Un écono-niste allemand n'a-t-il pas proposé d'ex->ulser de Belgique les Belges qui ne sont (ue des criminels et de les remplacer par des Uleniands? Une belle âme proposera bien ^eut-être un jour de nous tuer tous. Ce erait plus expéditif et ainsi l'Allemagne •éaliserait son voeu : garder la Belgique, ion pas, dit-elle, par droit de conquête, nais comme une chose qui lui "revient afin [u'elle soit en mesure d'exécuter sa. mission acrée : la libération des mers et le bonheur les peuples ! Il est bon que le voile d'hypocrisie que tes ennemis s'efforcent de tisser par dessus eurs actes et leur ambition soit parfois iéchiré par le cynisme de l'un ou l'autre [isciple de Bismarck. Ecoutez ce qu'écrit le omte Reventloiv, dont la patauderie est levenue proverbiale mais qui dit ce qu'il ►ense et ce que tous les Allemands pensent vec lui: ,,On fera de la politique allemande en obligeant la Grande-Bretagne, ion seulement, de reconnaître la liberté des fiers et en premier lieu de celles qui baillent nos côtes, mais de la respecter effec-Ivement. C'est question de puissance. Il ous faut à cet effet la base nécessaire sur 3 continent. Elle nous manquait jusqu'à iréseint. D'abord, il s'agit de détruire la Dalition continentale forgée contre nous et lise en mouvement par l'Angleterre. En utre, conserver notre position sur la cote ccideyitalc européenne, que nous avons con-uise par les aimes et de laquelle aucune uissance au inonde- ne pourra nous dé-îger si nous ne voulons pas." C'est clair! c'est, précis ! Cela explique ïlon la politique réaliste ce vers quoi la ommission de culture de politique guerrière bc. etc. tend par ses manoeuvres sur le plan shique. Le cynisme est aussi parfait dans un que dans l'autre cas. ,,Peuples formez une Sainte Alliance Et donnez-nous la main. Certes, mais sans l'Allemagne, pour ne lus parler de l'Autriche-Hongrie, laquelle grand' chance de ne plus exister d'ici peu, u train dont Vont les événements. Charles Herbiet. ■■ AVIS. Nous serions reconnaissants à nos abonnés li reçoivent leur journal par la poste et dont ibonnement expire le 1 mai, de bien uloir nous envoyer un mandat-poste de 1.50 en mentionnant sur ie mandat poste; en o uvellemen tjf'ahQn ne ment. En Belgique. f — A Brwxeîles. C'est le 5 mai qu'aura lieu le concert Weingartner, à la Monnaie. Lucile von Weingartner chantera du Wagner et, bien entendu, quelques compositions de son mari. Le pianiste Arthur Schnabel jouera un concerto de Beethoven, avec accompagnement d'orchestre. Les musiciens seront conduits par Weingartner lui-même qui ne doit plus espérer jamais, après cette manifestation, venir toucher de forts cachets en France ou en Belgique. * * * Le 3 mai, au Théâtre Flamand, aura lieu une seconde séance musicale, avec le concours de Mme Claire Friché et de M. Tho-mé. C'est l'oeuvre des grands concerts sym-phoniques, à laquelle s'intéressent Paul Gil-son, Brusselmans et Marcel Decoster, qui organise ce concert, consacré aux oeuvres de I Gevaert, Gilson, Rasse, Trémolle, Van Win- | ckel etc.... * * * Arrêté du gouverneur général et tempo- j raire en Belgique, en date du 18 avril: ,,La circulation des bicyclettes autorisée par mon avis du 18 février 1915 est, par suite d'abus, interdite dans tout le pays, à partie du 21 avril 1915. U ne sera délivré de permis de circulation que pour aller et revenir en vélo de sa demeure habituelle à l'endroit où l'on travaille toujours." Evidemment, cet arrêté, comme tous les arrêtés de von Bissing d'ailleurs, n'est pas applicable, dans le ressort des étapes. Et, précisément pour ennuyer von Bissing aVec lequel il est à couteau tiré, le chef de l'étape de Gand, par exemple, accorde des permissions qu'il sait devoir agacer considérablement le général de cavalerie, gouverneur temporaire du pays occupé ! * * * Le docteur Masoin, professeur à UUniver-sité de Louvain, secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Médecine .de'Belgique, est "'décédé à Ixelles, le 31 avril. • * * Le Cmité National vient de favoriser la* formation d'une oeuvre d'assistance pour les étrangers. Ceux-ci se trouvent dans une situation lamentable. En dehors des résidents de nationalité française, qui sont secourus à l'intervention de S. E. le marquis de Villalobar, ministre d'Espagne,les autres pourront, par l'intermédiaire des comités provinciaux, recourir à l'intermédiaire des comités provinciaux, recourir à l'oeuvre nouvelle, qui englobera toutes les oeuvres d'assistance et de secours concernant les étrangers dans notre pays. Celles-ci continueront à fonctionner, mais elles seront secondées efficacement par l'intermédiaire de l'organisme principal. Déjà, dans ce domaine, la section ,,Aide et Protection de l'Enfance" étend son action aux enfants d'étrangers, ' à tous les points de vue. * * Le 19 avril, plusieurs jeunes gens sont venu déposer quelques fleurs au pied du monument qui rappelle la perte du navire-école: ,,Comte de Smet de Naeyer". Voilà neuf années déjà qu'on apprenait dans toute la Belgique la perte avec une consternation profonde du premier de nos bateaux-écoles. Et la manifestation était touchante de ces jeunes gens qui vinrent pieusement déposer des fleurs, en souvenir de ce premier deuil national de la jeunesse belge. *. * * Nous apprenons le décès de M. Hippolyte Rolin, ingénieur civil, directeur au musée commercial du bureau de renseignements pour l'exportation des produits agricole. ♦ * * Le vicinal Overijssche—Hoeylaert—Groenendael a repris son service d'une façon intermittente. Il transporte surtout des marchandises et du charbon. * * * Le bruit courait hier à Bruxelles que la police d'Overijssche aurait arrêté des marchands de pommes de terre en train de charger sur le territoire de la commune, et saisi leur marchandise. * * * A Wroluwe St. Pierre, des fils téléphoniques ayant été coupés à proximité de la gare, douze habitants ont. été condamnés à surveiller pendant 10 jours et 10 nuits la ligne d'Auderghem à Stocke!. A quand la schlague ? * * * On vend les pièces d'or de 20 fres. à l'effigie du Roi Albert au prix de 35 fres. pièce. On en fait des broches et des breloques : c'est la grande mode. * * * Les dames portent toujours le bonnet de police des carabiniers. * * * Toute l'animation se porte sur les boulevards du centre et la rue Neuve. Chaque , |our s'ouvre une nouvelle pâtisserie. * * it On voit quantité de journaux allemands, ; quotidiens ou illustrés, que la population < n'achète pas. Cependant, un illustré en : :rois langues, en allemand, français, fia- ] nand J ,;Der Illustrierter Kriegs Kurier" est b^ucoup «demandé. m M. Charles Woeste, dans un cercle d'amis, a déclaré tenir de bonne source (on sàit que M. Woeste est généralement bien informé j( depuis le 18 août) que la guerre se termine- j rait en mai 1916. Dans les milieux finan- y ciers, on croit que la paix se conclura avant décembre prochain. * * * La nombreuse colonie allemande qui liabi- tait la capitale, avant la guerre, est re- z, venue au grand complet, bien entendu. Mais on a été surpris du nombre d'officiers ^ allemands qui séjournaient chez nous et se ^ livraient à l'espionnage. U y avait notam- S( ment un agent de change boche, pui habi- s: tait Square Ambiorix. Pour le remercier o des loyaux services rendus en temps de paix, l'autorité allemande l'a nommé bourgmestre s, de Valenciennes. y * * * A Bruxelles paraît chaque jour .,Le Messa- ' ger de Bruxelles" (31e année). A Anvers, d La Conseil Communal s'est réuni lundi e: dernier à 4 heures de l'après-midi. Bien fc que les frontières fussent fermées et que u l'autorité allemande fasse preuve d'une s sévérité sans, exemple, un courrier a pu ci nous apporter, malgré tout, les dernières nouvelles de Belgique. P Le Conseil Communal a eu à examiner k une'vingtaine de points à l'ordre du jour. £; En premier lieu des remerciements sincères li ont été votés à l'unanimité à l'adresse de la n Hollande, L'émission des bons de caisse et q la retenue d'un quart sur les traitements du personnel de la ville ont fait l'objet d'un t-i long échange de vues. Ce furent les objets si les .plus importants figurant à l'ordre du u jour, avec les achats pour le service du na'vitaillement, qui provoqua les interpel- c< la'tions des conseillers De Gueldre et Aal- ti ders. On a accepté les legs Van den Wijn- S1 gaert pourries églises St. Ëloi, St. Lambert,'* St. Laurent et St. Amand. d< ^ Le '■ Conseil examina ensuite les comptes c( de /19t13, pour les hosipices et le bure an de bienfaisance et discuta les budgets de .1915 pour1 ces deux institutions. ^ * * * ei La. Chambre de Commerce ayant appris pi qu'il est question de supprimer définitive- p] ment le moratorium belge au 1er juin pro- m cba.in, vient d'adresser à M. Strander, président wde l'administration civile allemande vi à Anvers, une lettre longuement motivée, appuyée sur-des statistiques et une argu- pt mentation fort démonstrative, en vue de g; signaler les conséquences néfastes qu'aurait pi P application de cette mesure. la Le moratorium, loin d'être la cause de le la stagnation économique actuelle, allège r dans de notables proportions les conséquen- 2 ces pénibles produites dans notre pays par il les ravages de la guerre. Il reste actuelle-r. eut dans le seul portefeuille de la Banque Nationale pour 750 millions de traites en souffrance, concernant évidemment les débiteurs les plus gênés, les plus atteints' par les événements, les moins capables de trouver, dans les circonstances présentes, cll lee ressources nécessaires pour les faire ^ redevenir solvables d'ici à deux ou trois sa mois. Après avoir relevé tous les faits qui ont so causé cet abaissement et qui empêchent ce telèvement des situations économiques par- ticulières, la lettre conclut que la suppres- ei1 »i°n du moratorium serait la multiplication sffrayaute des protêts, compromettant la lotion de l'honneur commercial dans la con- ^ fusion totale des détresses respectables et ies manoeuvres équivoques. r€ La situation est particulièrement à con-;idérer en ce qui touche Anvers, vu le grand îombre des réquisitions qui y ont été faites. 01 Beaucoup des traites sur Anvers en souf- ^ rance à la Banque sont même motivées 5 1 oar ce fait. ^es * * * au L'Association des petits commerçants m ver sois vient d'adresser une requête au onseil communal pour le prier d'accorder pe nie réduction de la taxe sur la vente de 30 'alcool et de la taxe sur les pianos mécani- po [ues pour l'année 1914. dé Les requérants font remarquer que les et hénements de la guerre, l'interdiction du sa iébit de l'alcool, l'obligation de fermer les pl; itablissements plus tôt, ont diminué dans de dii lotables proportions les recettes habituel-es des tenanciers de cafés, de restaurants le it d'hôtels. de eu  Liéie. On a célébré dans l'intimité les funérail- es de M. Charles Hauterra, chef de fa- un rication aux Fabriques d'Armes réunies, vo hcvalier de l'ordre de Léopold. * * » qu L'ancienne Société du Gaz vient d'assi- dit ;ner la Ville de Liège en paiement d'une jmme de 500.000 francs. Il s'agit de 1'^ éclamations résultant de la liquidation des cr< omptes de l'ancienne exploitation. La Z*e ociété prétend se faire payer au prix DÛtant les compteurs à gaz qu'elle a cédés mé la Ville. Celle-ci n'entend les payer qu'à nu îur valeur réelle. D'autre part, la Société revendique la av< ropriété des installations de l'usine de la u&.deé-'Baya'rds -et en réclamei4e^<nri^^L^y|-lei UC^JUW/ Xicuu iiuwu ai t.I-Vv ïivviuro audacieux filous qui cambriolèrent sa aison de la rue de Campine. Le vol, fort mreuseïEDent^ n'est pas très important. j La Commission for Relief in Belgium et: Comité de Sécours et d'Alimentation de province de Liège viennent d'envoyer ivis suivant aux communes : Les réserves en féculents (riz, pois) liants, fèves) permettent de distribuer l'en-mble de ces denrées aux habitants sur la ise de1250 grammes'par personne et par maine.- Chaque ménage pourra enlever, sur pro-îction de sa fiche, l'une ou l'autre de ces >nrées, ou un ensemble de deux ou trois rtes, suivant les disponibilités en maga-i : mais le total ne pourra jamais excéder >0 grammes par personne. Le Comité local d'Alimentation pourra, r simple décision, distribuer l'une ou tutre de ces denrées ou l'ensemble, chaque maine. Il est autorisé à distribuer la lantité nécessaire à chaque ménage pour ie période de deux semaines. Tous les ménages se composant d'une et :ux personnes pourront, si les quantités . magasin sont suffisantes, enlever en une is la quantité qui leur est. attribuée pour ie période de quatre semaines. Il sera tenu igneusement note dans un registre de s livraisons spéciales. Le Comité local d'alimentation écrira à mere rouge sur chaque carte de pain, sous mention ,,kilog. de pain par semaine ou rine", la phrase: ,,kilog. de riz, pois,1' ricots ou fèves à fournir pour iune^se-line", y apposera le^sceau et indiquera la 1 lantité à recevoir pour' une^ sem ai ne. Le nr de la distribution, on^fera une .indica-)n spéciale'sur la carte^cleupain f. montrant la quantité de féculent a'été%éiivrée'pour e. ou deux semaines. Le Comité local d'alimentation de chaque mmune peut décider dejaire^la distiibu->n un ou plusieurs jours par semaine, ivant l'importance de'la population. Il est rappelé que la liste des diverses nrées et leur prix de vente doivent"?',être ntinuellement affichés au magasin Vcom-înal et dans un endroit bien en vue. Le Comité local d'alimentation est tenu ifficher ces prescriptions en différents droits afin que les habitants puissent en sndre connaissance; en outre, d'annoncer isieurs jours d'avance à quelle date com-meeront les distributions." Voilà pour toutes les communes, mais la le de Liège va faire mieux encore. Outre le riz, les fèves, ,1 es haricots et les is, elle va mettre en vente dans ses ma-sins divers, produits alimentaires à des x raisonnables, notamment le sel, le son," semoule de maïs, la margarine, le lard,-i aindoux, le corned beef, le café vert et oulu. On dit que le lard se payera entre r.. 80 et 3 fr: le' kilo, alors qu'aujourd'hui coûte 3 fr. 60. A O a o «S. sTous lisons dans le ,,Daily Mail". — Un ge, qui occupe une certaine situation et l est arrivé récemment à Londres venant Gand, nous a communiqué les intéres-its renseignements suivants i --es Allemands deviennent de plus en plus ipçonneux à l'égard de la population ge qui incline à adopter une attitude plus en plus moqueuse à l'égard des rahisseurs. ^es journaux ont déjà raconté comment Zeppelin, qui avait fait un raid sur Bail-.1 au cours duquel cinq femmes furent ies, fut détruit lors de son voyage de our. Ce Zeppelin avait passé au-dessus Gand vers 9 heures, dans la nuit du 12 cil. Le matin suivant, au point du jour, put voir deux aéroplanes planant au-sus d'un endroit, près de Gand, comme s faisaient une investigation, et quand laitiers vinrent en ville, ils apprirent c habitants qu'un dirigeable s'était i/ttu à Aeltre, entre Giand et Bruges. re me rendis à cet endroit, mais il n'était ■mis à personne d'approcher à plus de )' yards. Avec des jumelles cependant, on ivait voir qu'il y avait une immense hirure à la partie arrière de l'enveloppe, que toute la carcasse était brisée. Les ins aussi trouaient le ballon à plusieurs ces. Je ne pus distinguer le numéro du igeable. Deux cents soldats allemands entouraient Zeppelin détruit, cL tous semblaient être très méchante humeur. D'autre part, les ieux belges étaient très- joyeux, ils riaient et riaient même ouvertement en ardant le dirigeable invalide. 'out à coup un des soldats se dirigea vers paysan et lui demanda: ,,Qu'est-ce que is avez à rir«2J' ,Je ris parce que c'est la première fois je vois un ballon aussi puissant," répon-le Belge en ricanant. ,11 n'y a pas de quoi rire à cela, continue llemand et vous n'allez pas me faire ire que vous n'avez pas vu; auparavant de vpelin.'^ ,J'en ai entendu un, repartit le Belge, is c'était la nuit, ce sont des oiseaux de t comme vous savez !" /©tte réponse irrita le soldat qui reprit c aigreur : ,Les Zeppelins volent quand ils le veu- ( utJoruiD. mais nous pouvons en construire de plus en plus. Comprenez-vous, Belges moqueurs, avec votre rire ironiqué:'i Sur ce, le Teuton s'en alla-» L'on racontait qu'il y avait dix-sept Èôiifr mes dans le Zeppelin3 dont onze furent tués> •MJais la sentinelle assurait qu'il avait eu quô neuf mort^ ' ' r ; \ Le plus triste incicftnt de3 cteïéefgg''^ mainês fut l'exécution par les Allemande dé M. Lenoir* . chef de division au Ministère des Chemins de fer à Bruxelles. Les Aile} mands l'ont accusé d'espionnage^ et, aprètf un procès sommaire devant une Cour martiale, il fut condamné à mort-. L'exécutibii eut lieu mercredi à 2 hêure's 3Û auj champ de tir communal de Gand, et 20Ô personnes furent forcées d'y assister, y compris la femme du condamné. M. Lenoir était prévenu que sa femme' se trouvait dans la foule, qui étaiti contenue par les soldats, mais il fit face au peloton d'exécution sans faiblir ét mourut avec un sourire sur les lèvres. Un recours en grâce adressé au duc def Wurtemberg, qui commande la quatrième armée en Flandre, avait été rejeté/Le jour qui suivit l'exécution, le 'duc yiht à'V.^'nd y faire une cure de repos. ■vf * * Ce qui suit est le récit d'un infcideiiiî pathétique qui eut lieu il' y a quelque teinps déjà. C'était en février, quand le petiple de Gand vit un soldat anglais à 1'.allure décidée et aux formes athlétiques qui mar-. cliait à travers les rues entouré de trois soldats allemands, baïonnettes au canon. 'Le troupier anglais était sans coiffure'* mais fumait une cigarette avec un plaisir jvisible. -Une femme s'avança cîans le buti de donner un couvre-chef au soldat, mais 'les gardiens la repoussèrent. Cela n'était pas permis sans ordres du quartier générale -Tous sympathisaient avec le prisonnier jusqu'à ce qu'à la fin une pauvre âemme éclata en sanglots au côté de l'Anglais. Le soldat s'en aperçut, retira sa cigarette de sa bouche et avec un. sourire lui dit. .,'Ner pleurez pas, mère; j'en ai tue vingt-cinq d'entre eux!" ,,Qu'est-oe que vous dites", lui demande un des Allemands ? Et le soldat répondit en mauvais français : ,, Je demandais lé ahemin pour Tipperary." ,,Un peu plus' loin, au bureau de îa kommandantur no. 6, lui répondit le garde satisfait." «B=- — Lettre d'une évadée de ielpue Nos Femmes. Dans les descriptions horrifiques que véus ramasserez; à la pelle dans las journaux allemands et qui mettent en scelle les dtrooités d» nos francs-tireurs ( ?) vous ne manquerez jamais de trouver en bonne place 1© typé-, devenu fâcheusement populaire outre-Rhin, de la fXantippe belge, crevant tes yeux, c»upânt les doigts, torturant de mille manières le pauvre ',,Feldgraue" trop confiant. Comme les légendes ont la vie plus dure que l'histoire, On peut prévoir qu'en Pan 1950 on jouera, dans les théâtres de Berlin, des mélodrames intitulés ? Blutsaugerin von Dinant" où l'on verra une jeune Wallonne, fiancé© de franc-tireur^ attirer plusieurs douraines d'uhlans d,ans un guet-apens et les saigner proprement l'un après l'autre. Les francs-tireurs! Dans chaque cas particulier, il est dûment établi qu'il n'y en a pas eu. Si des soldat» boches affirment en avoir aperçu, il ne peut être question que d'uaa hallucination collective, coîrnue en pathologie, qui relève du domaine dé la médecine, et à laquelle les savants pofîrTdnt» après la guerre, consacrer de studieux wisirs ét de gros mémoires. Si ^vite transformés en francs-tireui% le mur derrière lequel est embusqué un soldat belge, la balle anonyme qui siffle aux oreilles, la branche qui remue, le lambeau de linge qui sèche au vent! ,,Dan$^e doute, abstiens-toi", dit la sagesse natfoùs. ..Dans le doute, brûle .le village", dit la sagesse de la Germanie. La. campagne de ■prèfe» au sujet dès francs-tireurs et des ère veuves d'yeux, leurs dignes compagnes, >st li SÏiite logique de la campagne au au jet de la^légion étrangère, menée pendant près deux ^ijs. avant la guerre, avec un esprit de.suite dig^e d'une meilleure cause, par beaucoup de journaux allemands, et qui nvait porjr' mission dè préparer l'opinion publique "en vue <&/ja guerre. Calomnie», il en restera -toujours quelque chose". Les récits allemand^ pourraient finir par impressionner les ^ays ^etiires les plus éloignés et les plus ignorants de notre caractère. Nos dénégations, à nous, seront toujours et fatalement étouffées, arrêtées par la fronJ tière, cette muraille de Chine élevée srjlcur de la Belgique, et qui la mure vivant© dans un provisoire tombeau. Le ,,ivriegskn*i5f','-revue illustrée de la guerre, n'a-t-il paft eu toupet d'offrir à son public uwe gravure re-_ présentant: ..Les Xantippes belges tourmentant les derniers moments d'un blessé". Mal-» heureusement le ,,Kriegskurier" a été puni par où il avait péché..,, en eaU troiAlô. U a &u tort de vouloir la faire à 1'éeçnomie, /t de» reproduire simplement uile gravure pafue dans un illustré anglais avec la légende : ,.Femmes belges consolant un blessé à r#s derniers moments'\ Mal effacée, la légende anglaise se lisait encore au bas de la gravure. Do telles supercheries ne tromperont personne. Le truc inverse est plus répugnait encore. Celui <ïue «à mauvaise étoile esndaîïme aujourd'hui à voyager en Allemagne, s'il pé-aètr* dans un cinéma, entré autres a c t u a-lités de la guerr», assistera sur l'éeran m touchant spectacle d'un flirt prononcé engagé entre un soldat allemand ot une jeune Fille belge; ou bien, dans le ,,frohlichô Brue^er^U^^^^ b^^^b)ic^^ù <lcs

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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