L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 13 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0v89g5h92z/
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jere Armée N». 233 G cents (lO Centimes) Dîrftsnche 13 juin 1915 L'ECHO BELGE L'Utfion fait ta Force. Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam t!rx... • tomlùûIÊtot ■■- «®s»s^s!sss(ï4mv -. Beige est notre nom de Famille. t«t« «innrtn<><3>c n}«rkrïrgp>«nAntc nt- «r<3>*«4^ Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : N.Z. VOOIiBliHGWAL 234-24© Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. , „ ( Charles Bernard, Charles Herblei, Comité de Rédaction: < , , ( René Chambry, Emile Palnpare. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: IV".Z. VOOBBURGWAL 234-240. Téléphone : 1775. Abonnement I En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 M ,, 1 Respect aux internés! •Déjà mous avons parlé de ces cinq officiera belges internés en Hollande et qu'ur^ récent arrêté royal vient de réintégrer (lans leur grade. C'est là une réhabilitation qui ne touche pas seulement les cinq officiera visés par l'arrêté royal, mais tous les officiers et avec eux les sous-officiers et soldats internés en Hollande. Trop de bruits ont couru concernant Je passage de la frontière néerlandaise par une partie de notre vaillante armée. Trop de stratèges en chambre ont cru devoir donner leur avis et y mettre leur veto. B'au-. cuns, habilement instdgués par les émissai-| res de l'Allemagne, ont même cru pouvoir affirmer que pas mal de ces officiers étaient des incapables,.„ voire des déserteurs, jetant ainsi la suspicion sur des soldats qui tous furent des braves et dont plusieurs méritent d'être salués comme des héros. Cette calomnie ne restait pas sans effets eï si nous, Belges, nous n'avons jamais douté un instant de la bravoure de nos soldats, d'autres ont pu croire ces infamies. ^ Nos officiers internés ne l'ignoraient point et tous souffraient cruellement de cette suspicion.Aussi ne saurons-nous jamais crier assez Haut la vérité et démasquer ceux qui couvrent ainsi bénévolement d'opprobre des hommes qui n'ont pas une seconde marchandé leur vie lorsqu'il s'agissait de défendre le sol sacré de la Belgique. Surprise en pleine quiétude, alors que jamais personne ne pouvait prévoir que soudain la Belgique paisible serait envahie par la plus formidable arniée et transformée en charnier, notre armée manquait de tout. Aucun officier, aucun soldat, n'a cependant eu la moindre hésitation et pas un n a pu supposer qu'il eût été possible de donner une autre réponse que celle que donna le vaiUant Roi au colosse qui crut # pouvoir l'écrase^ sous sa botte. Si on n'avait pas de canons, pas de fusils et trop peu d'hommes, on avait par contre le courage qui fit que cette -poignée de braves résista victorieusement pendant des semaines à un ennemi dix •fois supérieur. . . , v Et c'est du courage de ceux qui furent a Liège, à Haelen, à Termonde,^ à Malines et de °ceux qui à Anvers risquèrent dix fois leur vie pour permettre à notre armée de campagne de gagner les plaines glorieuses de l'Yser, qu'on a pu douter ! Les fameux stratèges qui parlent si haut ont-ils jamais songé à la bravoure, a la témérité qu'il a fallu à la garnison d Anvers pour résister à l'ennemi au point que celui-ci put croire que toute 1 armee était encore dans notre réduit national ? Savent-ils seulement ce qu'était, au moment^ de la guerre, alors même qu'Anvers était^ déjà assiégé, ce fameux réduit dont une partie des forts étaient complètement désarmés, une autre partie déclassés et dont seul les forts extérieurs pouvaient resister quelques jours. Il y avait les nouveaux foTts, oui, les redoutes dont on disait merveille ayant la guerre et qui peut-etre auraient fait des merveilles si seulement elles... avaient été armées. Nous en trouvons une nouvelle preuve dans le discours prononcé il y a peu de temps par M. le général du génie Jamotte sur la tombe du regretté colonel De Pauw: ,, Promu au grade de ma-jor le colonel De Pauw revint au régiment commander un bataillon jusqu'à ce qu'il fut désigné pour être commandant du génie du 5e secteur de la position fortifiée d'Anvers- ,,C'çst dans cette situation qu'il obtint le grade de lieutenant colonel et qu'il fut chargé de l'étude de projets importants relatifs a'ux nouvelles installations nécessitées par la réorganisation de notre armée et aux ouvrages permanents à construire pour l'achèvement de la 1ère ligne de défense du 5e secteur. ,,Au moment où la guerre éclata, ces ouvrages de fortification n'étaient pas. entamés. Il fallait donc procéder, non seulement à la mise en état de défense des intervalles des ouvrages existants, mais aussi à l'exécution de travaux d'une étendue considérable, pour fermer la trouée' correspondant aux ouvrages permanents projetés- ,,Le lieut. colonel De Pauw, qui faisait partie de l'état-major du 5e secteurt fut chargé d'assurer l'exécution de tous ces travaux d'une importance exceptionnelle et dont l'urgence était extrême, vu que l'ordre de les exécuter ne fut donné que tardivement par l'autorité supérieure. ,,C'est dans l'accomplissement de cette tâche que j'ai pu apprécier les qualités supérieures de notre regretté camarade. ,, Grâce à son intelligence rare, à ses connaissances techniques multiples, à sa ténacité et à son dévouement, les travaux présentèrent rapidement un degré de résistance qui mettait fin à la situation critique du secteur. Mais, pour arriver à ce résultat, si le lieut. colonel De Pauw exigeait beaucoup de ses sous-ordres, il ne se ménageait guère lui-même, se réservant à peine quelques heures de repos la nuit. ,,Et même que de nuits dut-il consacrer "k des missions imprévues dont il fut chargé dans la région de Termonde, missives dangereuses souvent et qu'il accomplissait sans «sçorte avec une intrépidité remarquable. , ,,Le lieut. colonel De Pauw ne put recueillir le fruit de ses travaux, la défense du 5e secteur ayant dû être abandonnée dans des circonstances que je nrai pas à exposer ici. „Mais je signalerai qu'au moment où le commandant de la position fortifiée d'Anvers décida la reddition de la place, le lieut. colonel De Pauw fut un des deux parlementaires chargés de négocier oette reddition, missive délicate ,et non sans danger.- Par ces quelques paroles on Voit combien peu la position d'Anvers était en état de résister. Ce sont des ouvrages, hâtivement exécutés pendant le siège même, qui devaient tenir tête aux formidables 42 qui crachaient leur mitraille de toutes parts. Et c'est grâce à ces ouvrage de fortune que la garnison dut tenir le temps nécessaire pour permettre à l'armée de campagne d'exécuter cette retraite fameuse qui étonna le monde entier et en premier lieu les Allemands. Ceux-ci, au dire même de leurs plus grands généraux, étaient certains d'avoir pris toute notre armée comme dans une souricière. Après, ils" ont appris à leurs dépens combien ils se sont trompés et c'est à ceux qui ont dû passer la frontière que nous devons que l'armée belge est plus grande, plus victorieuse que jamais. Certes, ceux qui sont internés en Hollande n'ont pas vu les rives sanglantes de l'Yser mais en couvrant leur retraite ils ont permis à leurs frères d'y aller. Dès lors, une part de la gloire qui ennoblit nos héros en Flandre rejaillit sur eux. On leur avait dit de tenir jusqu'au bout. Ils l'ont fait et ce n'est vraiment pas leur faute à eux si Anvers est si près de la frontière hollandaise. Sans cela ils seraient eux aussi à l'Yser. Pas un de ces officiers, sous-officiers et soldats qui ne serait trop heureux de pouvoir se faire tuer dix fois au front où leurs frères plus heureux maintiennent haut le drapeau belge, symbole sacré de notre libeité et de la Belgique immortelle. Gustave Jaspaers. , ms< ■ Q ■ ■»'— Le rôle de l'armée belge. Appréotation d'un officier hollandais. Le ,,Vaderland" a rendu compte, dans son numéro du 12 mai dernier, d'une conférence donnée à Leyde, par le major d'artillerie hollandais Tonnet, sur la guerre. Le passage reproduit ci-après concerne particulièrement le rôle de l'armée beige: \ ,,Le major Tonnet s'est spécialement attaché à la défense d'Anvers et il a rendu hommage à la façon dont le Roi Albert a reconnu à temps, qu'à l'encontre des principes sur lesquels est basé le droit de défense de la Belgique, ce n'était pas à Anvers mais du côté de la France que devait se produire la dernière résistance de l'armée. Il rendit hommage au Roi valeureux et à ses soldats pour la façon dont ils ont réussi à se maintenir du côté de la mer dans leur jonction avec les Alliés. Les Belges et la Belgique méritent, d'après l'orateur, pour fruit de leur participation active et courageuse à cette guerre, à cette lutte qu'ils ont acceptée, repoussant avec fierté les offres qui s'attaquaient à la dignité de l'Etat, les Belges méritent que ce soit do Nieuport que naisse la victoire. ,,L'orateur a insisté sur un fait auquel personne probablement, il y a une année, n'aurait pensé en Belgique, à savoir, que les armées des petits Etats peuvent être amenées, dans la lutte pour leur indépendance, à sortir des frontières nationales. L'intérêt 4'une défense locale peut-être relégué à l'arrière-plan. Notre gouvernement et la direction de notre armée > devront également tenir compte do cette possibilité."«a--«--a. : lin cri d'aiarms qui en dit long. L'écrivain munichois Ludwig Ganghofer qui ; suit les opérations militaires à l'Est et à l'Ouest pour le compte de plusieurs grands journaux allemands a eu l'occasion, après la bataille de la Dunajetz, de prendre connaissance de tout un lot de lettres et de cartes postales trouvées sur les blessés et tués allemands. De la lecture de ces lettres et ces cartes il a ressenti un tel écœurement qu'il a éprouvé le besoin de pousâer un cri d'alarme: ,,Rarement, écrit M. Ganghofer, j'ai trouvé dans cette correspondance un mot courageux, secourabîe, réconfortant. Rien que des cris de misère, des plaintes ep des lamentations ! Sur quatre de ces lettres, il y en a trois qui disent la même chose; qu'il n'y a plus moyen de se procurer même à prix d'argent de la farine et qu'on va, au devant d'une ,,famine effroyable"! Et pourtant ce n'est pas vrai! Ce sont des niaiseries! . Comment peut-on é,crire des choses aussi insensées aux soldats en campagne? Est-il étonnant que parmi les braves qui se trouvent exposés au danger et au feu plus d'un se décourage à force d'entendre ces jérémiades absurdes! Vous qui êtes restés à la maison, soyez courageux vous-mêmes avant de demander aux soldats de défendre avec courage votre vie!" Ceux qui ont écrit ces choses n'avaient aucun intérêt à les écrire Le Munichois trouve prudent de les démentir. Qu'il démente donc. Cela ne change rien à la vérité. AVIS. Nous serions reconnaissants à nos abonnés qui reçoivent leur Journal par la poste et dont! l'abonnement expire le 15 juin, de bien ' vouloir nous envoyer un mandat-poste de fl. 1.50 en mentionnant sur le mandat poste ; Renouvellement d'abonnement* Pour la fête du Roi. ; Le Roi veut bien nous remercier du don que nous Lui avons fait pour l'achat j d'une automobile ambulance destinée à Sa Vaillante armée. Ces renier ciments s'adressent 8 par dessus nous à tous ceux qui ont bien voulu nous envoyer leur souscription. Ils c seront heureux et fiers de prendre connaissance de la lettre qu'ils liront ci-dessous: c -fjL % £ du- g 1 f c r i J 1 t -G -éjte'£/ /AU^ ZA&'/C. J . /fy^UJiZïê. ' 'x<aej£o.'/$4/p*. ^ Au/io j&u* . ^ fit//rfï ^ . Q/àlïÛfZCUT? ^ cfetSSx. Q-Sy tT&L&CI iKi *ï ^^ ^ -—J « S 1 ' La Panne, le S juin 1915. ^ Monsieur le Directeur, \ \ Le Roi a été très touché de l'élan de'générosité que votre gracieuse initiative a s suscité parmi vos lecteurs. c JDois-je vous dire que Sa Majesté a reçu avec joie le fonds si important que „VEpho c Belge" est parvenu à recueillir? A tous ceux qui ont eu à coeur de témoigner ainsi leur sollicitude à notre vail- l lante armée, le Souverain adresse Ses chaleureux remerciments et l'expression de Sa c sympathie. q Veuillez, Monsieur le Directeur, vous faire l'interprète des sentiments de Sa Majesté i et recevoir Vassurance de ma considération très distinguée. f Le Secrétaire, f (s.) J. INGENBLEEK. * ^ 1 t En Belgique. A Bruxelles. Un canard bruxellois se répand en lamentations sur l'ignorance et l'indifférence des fonctionnaires (qui devraient être compétente) pour "tout ce qui concerne l'industrie de la terre. Et le canard de citer des exemples de leur indifférence et-des résultats tout à fait nuls qu'ils obtiennent, alors qu'un simple cultivateur de Grivegnée a trouvé le moyen d'avoir quatre récoltes de pommes de terre par an en replantant, dit-il, quatre fois le même tubercule mère à des saisons successives! * * * Les Allemands viennent do remporter une victoire éclatante. Ils ont défendu la vente des produits italiens. S'ils croient que nous allons remplacer le macaroni par leur choucroute 1 * * * Le restaurant économique de l'Avenue de la Toison d'or est dirigé par la mère d'un de nos-confrères bruxellois. Le service est fait par des demoiselles /di nantaises, If illies d'un hôtelier ruiné. Pas de pourboires directs. Deux troncs seulement: l'un pour le'comité , d'alimentation, . l'autre pour le personnel. Le dîner se paie i soixante quinze centimes. Il est servi de midi à 2 heures et se coûipose d'un potage, d'un plat de viande, de fruits ou de fromage, d'une boisson: bière, café ou thé, au choix. On y rencontre beaucoup de fonctionnaires, de magistrats, d'avocats, etc. * * » Le 15 juin, les Allemands ont décidé d'orga- 1 niser une grande fête militaire à - l'occasion de l'anniversaire de l'avènement de Guillaume II | (1888). Mais ils craignent beaucoup la visite d'avions alliés et n'indiqueront l'endroit où la fête aura lieu qu'au tout dernier moment. * * * Les cafés qui devaient fermer à dix lieurea du soir ont reçu la permission de ne fermer qu'à minuit ('heure allemandé). • * • Le „Tolegraaf" publie ceci: ,,Dans des journaux hollandais qui sont vendus à Bruxelles avec l'autorisation des autorités allemandes a été publiée la nouvelle que le bourgmestre Max serait souffrant, à Glatz, d'une atteinte de tuberculose. Or, le correspondant à. Bruxelles du «Telegr^af" déwit ce bruit, les amis, °f du bourgmestre Max, dit-il, reçoivent souvent f' à Bruxelles même des lettres qu'il leur envoie c et qui indiquent qu'il est en bonne santé et -p qu'il a confiance — toujours — dans l'avenir." a • • • o , Le Docteur Vandepene raconte dans le ,,Bel- ]- gische Standaard" que, deux jours avant l'As- t cension, un officier allemand se rendit chez le Doyen de Bruxelles pour lui demander com- ° ment il se faisait que la procession des Roga- f tions ne sortait pas. t — Cela ne se fait jamais en ville, répondit d le Doyen. r — La Belgique est cependant célèbre par ses c magnifiques processions, riposta l'officier? —- Oui, nous en avons à la Fête-Dieu et au u mois de juillet. I —■ Et alors les musiques militaires accom- ^ pagnaient la procession? r — En effet. s —_ Alors l'armée allemande accompagnera r aussi la procession. —- Dans ce cas, déclara le Doyen, elle ne ^ sortira pas." s Et l'officier allemand dut subir cette nou- ^ velle défaite. t * * * A titre documentaire, pour ceux de nos t lecteurs qui collectionnent les arrêtés du g gouvernement temporaire allemand, nous \ publions celui-ci, qui se rapporte aux Italiens domiciliés à Bruxelles: s Tous les sujets italiens des deux sexes, ]. âgés de plus de 15 ans et se trouvant dan9 é l'agglomération bruxelloise, doivent se pré- s< senter en personne ç les 1, 2, 4 et 5 juin, ç entre 9 heures et midi et '3 et 6 heures de s l'après-midi (heure allemande), à l'Ecole t militaire, rue Léonard de Vinci, pour se faire inscrire sur la liste de contrôle et C être mis sous surveillance du ,,Deutsches h Melde Amt" de l'agglomération bruxelloi- J se, 10, rue du Méridien. Ils doivent appor- \ ter en même temps leurs passeports et inscriptions au registre de la population. ( Les personnes empêchées de se présenter I pour cause de maladie doivent en avertir L par écrit le ,,Melde Amt", 10, rue du Mé- c ridien, en envoyant un certificat médical I et indiquant lisiblement l$urs nom, pré- i] ioms, profession, date, lieu et province de aissance et leur domicile dans l'aggloméra-ion bruxelloise. Les loueurs qui logent chez eux des su-sts italiens doivent les déclarer par écrit u ,,Melde Amt", jusqu'au 4 juin, en in-iquant leurs nom, profession, âge et lieu .e naissance. ^ Celui qui n'observera pas la prescription i-dessus sera puni. • • * En date du 8 juin, le correspondant ►ruxollois du ,,Telegraaf" mande à son 3urnal : Hier, mardi, nous reçûmes la vi-ite d'un aviateur étranger—français, an-lais ou belge? — dès l'aurore. Il était •eut-être heures lorsque toute la ville ut réveillée par des conps de canon} comme n n'en entendit pas depuis longtemps. Haut dans le ciel, volait un biplan venu e la direction de l'Ouest. Il survola une •artie de la ville, dans la direction du parc osaphat et, de là, sembla avoir découvert q hangar à Zeppelins qui se trouve sur le erritoire de Helmet. Sans se soucier aucu-ement du feu violent dirigé contre lui, il urvola le hangar sans laisser tomber de ombes, cingla vers Etterbeek où il jeta un rojectile sur le hangar des aviatiks qui lanqua son but et reprit la route d'Helmet. -ette fois, il lança sur le hangar trois ou uatre bombes qui durent atteindre leur «ut, car on vit s'élever des flammes et des donnes de fumée. Il reprit la direction de Berchem-Ste-^gaftie non sans, en chemin, avoir lancé ne bombe sur une étable où plusieurs clie-aux furent tués. Plus tard, j'appris qu'à Helmet un diri-eable du modèle Parseval fut détruit de lême qu'une grande partie du hangar. ♦ * # M. Xavier Debue, questeur de la Chambre es représentants, a été remis en liberté. Il vait été condamné à 3 mois de prison pour voir, soi-disant, entretenu des relations ,vec le gouvernement belge au Havre. Les allemands ont enfin reconnu l'inanité d'une elle condamnation» A Anvers, Qui ne connaît le professeur de l'Ecole llemande de la rue Quellin, M. Pilate de Irinn Gaubast, Canadien-français ou Fran-ais-canadien (on ne sait au juste et, raisemblablement, il ne le sait pas lui-îême), renégat distingué, qui vient de se îontrer dans toute sa hide.ur à présent que 2s Allemands sont rentrés à Anvers, en laîtres r— pour quelque temps.; Jadis, 'était une façon de pédant assez encom-•rant, mais qui ne faisait tort à personne, inon aux écrivains, dont il analysait les euvres dans ,,Le Méphisto" en une série .'articles filandreux. Ses élèves belges cependant neN le ,,go-aient' ' pas et il nous souvient d'un chaihut rganisé au Théâtre des Variétés un jour ue, pour un cachet d'un Louis, Pilate de ►rinn Gaubast parla d'un grand classique rançais. Son entrée en scène avait fait user quelques rires aux galeries, puis, le aime s'était rétabli. La conférencej moralement ennuyeuse, avait versé le sommeil la majorité des spectateurs et, à part les Dussotements du monsieur qui s'ennuie et ssiste, malgré tout, à la fatigue, le calme vait régné avec la lassitude. Et Pilate de î réjouir, car les rires à son entrée lui vaient fait craindre une tempête, — lors-u'il termina se péroraison. Mais alors, ce ut le chahut, un chahut fantastique, les ris, les coups de sifflets, les lazzis, un ta-age d'enfer mené par tous les élèves (et Je& mis des élèves belges) de l'Ecole alleman-e où, vraisemblablement, de Biinn Gau-ast s'était conduit comme un Allemand. )e mémoire d'habitué du Théâtre Royal, ù cependant les chahuts atteignirent parus à l'expression la plus bruyante, on n'en-sndit un tel charivari. Dans la coulisse, le irecteur Paul Jorge conviait, avec un sou-ire maliceux, le pédagogue-conféren-er à revenir saluer ie public. Ce qu'il fit ne demi-douzaine de fois de suite, applaudi iar l'élément boche, sifflé par ^l'élément elge et, finalement, couronné de lauriers rar lés soins d'un jeune gamin allemand urgi de derrière un portant, avec une açon de couronne qu'il était' allé chercher, raisemblablement, au magasin d'acces-nres. Cette matinée fut unique. Car ce ut énorme, en vérité ! On en rit long-smps, et tandis que Pilate se plaisait, dans >s journaux de théâtre, à expliquer son atti-ude, à se poser en victime de quelques amins qu'il avait expulsés de son cours et polémiquer. Mais déjà à cette époque — et c'est à pré-&nt seulement que le fait nous frappe — ?s Boches lui étaient sympathiques et il tait sympathique aux Boches. On peut 3 demander l'attitude qu'eût dès le début e la guerre ce membre de la colonie francise qui vient de déposer son faux-nez et i barbe postiche pour nous apparaître dans oute sa laideur. Nous avons dit qu'il était rentré rue Quellin derrière le Dr. Gaster qui fut pu-liquement convaincu de faux témoignage, oli monde, comme on voit, auquel les An-ersois sont conviés à confier leurs enfants! Et voici qu'aujourd'hui Pilate de Brinn raubast va, enfin, convoler en justes noces. !t qui épouse-t-il ? Une Allemande. C'est > triomphe de sa carrière! Souhaitons-lui onc la grande naturalisation à bref délai. I a bien mérité de sa nouvelle patrie. Car , est} bien entendu, n'estrçe pas? qu'au. jour de la victoire il sera compris parmi ceux qu'on priera de vider les lieux. Et vous verrez qu'il s'en acquittera certainement mieux que de l'éducation de nos enfants,» # • Le reoeveur (le l'Etat à Anvers a fait parvenir aux contribuables qui ne 6e sont ras encore en règle le suivant avis: ,,Les contributions arriérées de 1914 doivent être payées, au plus tard, le 20 juin. ,,Cette dernière limite de paiement ne pourra pas être prolongée. ^Le produit du versement' de oeg contri-butibïss sera consacré excusivement pour le bien du pays (justice, enseignement, religion, pensions, ets.). D'autre part, ce versement devra permettre à la province et la commune de tenir tête aux forts impôts dont elles sont respectivement frappées. >>Le service auxiliaire des contributions espère que les contribuables feront immédiatement leur devoir. En agissant ainsi ils accompliront leur tache de citoyen. Ce sera un geste de noble et de pur patriotisme. ,,11 compte donc sut la bonne volonté des habitants et les prie, entretemps, de recevoir le témoignage de sa satisfaction anticipée."ALié g e." Un professeur de l'Athénée traduisait à la demande d'un voisin une dépêche publiée dans Journa! allemand affiché à l'aubette place du Theatre. ,,La dépêche dit que les Français ciaignent pour Calais.... Voilà plusieurs fois que les dépêches allemandes le disent, ajoute le professeur". Il prononce à peine ces mots qu un officier allemand le saisit pa.r l'épaule. ,, vous, ne pouvez pas faire do commentaire au sujet de nos dépêches, suivez-moi 1" Lo professeur est conduit à la Komman-dantur ou. on lui dit: „Vous connaîtrez la décision demain". Et le lendemain on lui annonce, sans qu'il ait été entendu, qu'il est condamné a un mois de prison ou à 300 marks d'amende! Il déclara qu'il ne pourrait payer, ayant à sa charge la femme et les enfants de son frère, fusillé au début de la guerre plus sa famille à lui. Et on lui répondit: ,,0n vous dira quand vous devez aller en prison!" Authentique. A Herve. Les travaux de refection de la route de la Clef avancent rapidement. Le 1er juin les ouvriers sont arrivés au lieu dit La-bouxhe-Mélen.:* * * Le Comité de ravitaillement s'occupe de nous faire parvenir, comme il fait à d'autres communes, du pain de Hollande à fr. 1.20 ou fr„ 1.25 les 2 kilos. La population ouvrière s'en réjouit à l'avance. • • « Au magasin d'alimentation le prix du lard a été haussé de fr. 0.25 au kilo. Il coûte donc fr. 3.25. A Huy. Dans les locaux du Mont-:de-Piété dont la suppression fut votée par le conseil communal quelque temps avant la guerre est établie l'Oeuvre doi vieux vêtement, m « « On a appris la mort à Londres du major Ulysse Guffens, qui a succombé aux suites d'une hlessure repue aux combats de l'YBer. Cet officier fut l'hôte des Hutois au début des hostilités. C'est à lui et à ses vaillants soldats du 8e de ligne que fut confiée, au commencement du mois d'août, la garde de notre vieux ,,Pontia" et le dangereux service des reconnaissances. * * * Le besoin de nickel se fait énormément sentir. Dans le but d'y porter remède dans la mesure du possible, l'Usine à gaz vient d'autoriser ceux de ses abonnés en possession de compteurs automatiques, à réclamer la monnaie relevée par les encaisseurs dans les appareils en échange d'une somme équivalente en billets de banque. Au Luxembourg, Il ne se passe en ce moment rien de bien important. A cerains endroits on entend le canon nuit et jour et on voit souvent des aéroplanes français. A „La Petite France", les Allemands ont ensemencé les terres abandonnées par leurs propriétaires qui ont quitté le pays. Maintenant, ils exigent que les communes leur en paient les frais. A Marbehan, se trouvent beaucoup de wagons chargés de grands arbres expédiés en Allemagne. Dans plusiers autres gares se trouvent aussi des wagons chargés de bois destinés aux charbonnages allemands. Les soldats qui reviennent du front et rentrent en Allemagne sont changés d'une foule de petits ,,souvenirs". L'autre jour, comme quelques-uns d'entre eux se trouvaient dans une auberge, ime dame leur demaneja où et à quel prix ils avaient acheté ces jolies choses qu'elle désirait se procurer elle aussi. Cette question suffit à les faire déguerpir aussitôt. On pourrait citer ainsi beaucoup de petits faits qui prouvent que pas plus en province qu'à Bruxelles, les Allemands no réussissent à intimider nos compatriotes ni à leur faire perdre leur bonne humeur et leur confiance. Dans les FlansSres. Soixante personnes ont été réquisitionnées à Saint-Laurent pour fabriquer les fils de fer barbelés qui serviront à fermer la frontière. Dana ces fils de fer passera un courant électrique; ils s'étalageront à 3 mètres de hauteur.

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