L'écho d'Anvers

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s.n. 1914, 17 November. L'écho d'Anvers. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rf5k932436/
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No. 38. Mardi 17 Novembre 1914. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois Direction=Rédaction : ARTHUR DE GERS. Paraît 2 fois a midi et 6 heures. Bureaux: Bergen=0p=Z00m, Boschstraat 68. a midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. «Vers le succès final"' Depuis bientôt deux mois que se .livre la bataille de l'Aisne, devenue successivement la bataille de l'Oise, la bataille d'Artois et la bataille des Flandres, l'activité des Allemands s'est dépensée en attaques, ou bien en contre-attaques, sur les différentes parties ou front immense compris entre Nancy et la mer du Nord. Tous ces efforts ont échoué et maintenant c'est nous, les Français, les Anglais et les Belges qui avançons en refoulant peu à peu l'adversaire. Des signes nombreux de découragement se manifestent chez l'ennemi. Le nombre de ses déserteurs augmente beaucoup depuis quelque temps et a pris des proportions qui inquiètent fort les généraux. On a_même vu en ces derniers temps des unités allemandes profiter du brouillard pour échapper à la surveillance du haut commandement et se rendre en masse dans, les lignes des alliés avec le but bien arrêté de se soustraire désormais aux périls de la guerre. L'empereur Guillaume avait annoncé son entrée à Paris pour la fin du mois d'août, et voilà que ses troupes qui croyaient pouvoir atteindre sans encombre les abords de la capitale se voient, après trois mois de campagne, contenues, battues .et refoulées dans la direction de la frontière. Cette guerre, l'Allemagne tout entière l'a voulue, entrainée qu'elle était par les pangerma-nistes devenus tout-puissants. Le kaiseï lui-même, après de longues hésitations et une résistance feinte ou réelle, a suivi le mouvement et, dès lors, s'est donné pour but non seulement l'écrasement de notre pays, mais encore la destruction de la race française. J'ai eu personnellement l'occasion d'approcher l'empereur allemand au mois de mai 1901, à Berlin, où j'avais été envoyé en mistion pour suivre les manœuvres de la garde prussienne. Jules Simon avait dit de Guillaume II qu'il était un grand charmeur. Pour mon compte, j'ai emporté de mes entretiens avec lui cette impression que le kaiser est un homme superficiel, tranchant sur tout et faisant de grands efforts pour plaire. Je connaissais déjà ce jugement porté sur lui par un Allemand au lendemain de la disgrâce du général deWaldersée: «L'empereur Guillaume veut être seul à commander, seul à diriger, seul à penser. Il ne veut ni ministies, ni généraux; il veut des subalternes et des inférieurs.» Un certain jour que j'assistais à une manœuvre de brigade sur le terrain de Tempelhof, je fis la connaissance du comte Schlief-fen, chef du grand état-major prussien, et au cours de la conversation je reçus cette confidence : «L'empereur est un grand impulsif. En général, il voit juste en matière de tactique, mais il manque de constance dans l'exécution.» Je me suis rappelé ces paroles quand la lecture des communiqués officiels de ces deux derniers mois m'apprenait que les attaques allemandes sur le front s'étaient produites, tantôt sur un point, tantôt sur un jautre, mais avuient été abandonnées au premier échec. J'en ai conclu que le général Schlieffen ne m'avait pas trompé. Depuis notre victoire de la Marne, le kaiser, sur qui retombe la responsabilité de la guerre la plus sanglante et la plus injuste de tous les temps, le kaiser, dis-je, promène ses angoisses, sinon ses remords, à travers l'Europe, et en quelques semaines il a vieilli de dix années. Son sort étant lié à celui de l'Allemagne, le châtiment qui l'attend sera terrible. (Paris). Général BONN AL. En Belgique. A Bruges. SLUIS, 14 novembre. Au sujet de l'arrestation de l'abbé Fonteyne, il se confirme que celui-ci a été arrêté au lit dimanche dernier. On sait que l'abbé Fonteyne est extrêmement populaire. Les Allemands l'ont emmené sans donner aucune raison à son arrestation. Bien plus, il est interdit d'en parler, car aussitôt que deux bourgeois stationnent dans la rue pour faire la causette un ordre allemand : « Weiter gehen» retentit à côté d'eux. A Roulers. SLUIS, 14 novembre (D.T.) Roulers doit payer 300.000 Marcs ; 20.000 ont déjà été payés. L'incendie a détruit 300 maisons ; 60 habitants ont péri en fuyant les flammes. On réquisitionne partout, le vin, payé en bons allemands à raison de 1.50 fr. la bouteille. La ville a dù livrer 20 otages, dont deux sont enfermés à l'hôtel de ville. La 4me réunion de la Garde Civique. Hier s'est tenue la quatrième réunion des gardes civiques réfugiés en Hollande. Une nouvelle lettre nous est arrivée de la légation de Belgique à la Haye, disant qu'elle ne pouvait pas nous donner des renseignements précis: du reste, l'exemple de nos camarades de Bruxelles et de Gand sont là, pour nous dicter la conduite à suivre. Le comité a décidé d'envoyer, sous peu, une pétition au gouvernement Belge au Havre, ayant trait aux intérêts matériels de tous les gardes réfugiés. Comme il est de la plus haute importance de réunir le plus de signatures possible, nous formons le vœu que dans toutes les villes de Hollande il se trouvera une personne désireuse de former un sous-comité et qui fera les démarches nécessaires pour recueillir les signatures demandées.Les personnes dévouées qui veulent se charger de cette besogne sont priées d'écrire au comité central In H Nederlandsch Koffîehuis. Grand.'place, Bergen op Zoom. Il leur sera envoyé on temps utile une copie" de la pétition, qui devra être retournée aussi promptement que possible. Enfin à l'occasion de la fête de notre valeureux Roi, le comité a envoyé, au nom de tous les gardes civiques Belges réfugiés ici, le télégramme suivant : A sa Majesté ALBERT, Roi des Belges, Le Havre. Les Oardes Civiques réfugiés prient Sa Majesté agréer expression leur profonde admiration assurance leur entier dévouement et leur confiance inébranlable dans destinées notre chère patrie. Nous supposons que ces paroles résumeront les intentions de tous les gardes Belges, confiants en leur vaillant Roi et dans l'avenir prochain de la délivrance de leur chère Belgique. Arïjiur de Gers. Nos Télégrammis. Communiqué Belge PARIS, 14 novembre. Le communiqué belge dit que l'attaque allemande contre la grande tête du pont de Nieu-port à échoué. Diverses tentatives d'offensive ennemie dans la région à l'est et au sud-est d'Y-pres, ont été arrêtées. Aux environs de Bixschoote nous avons progressé un kilomètre vers l'est. A l'Ouest. PARIS, 14 novemb. : 11 heures du soir. De ia mer du Nord, jusqu'à Lille, les résulats sont excellents. Les attaques des Allemands au Sud d'Ypres ont été repoussées avec des pertes énormes. La Tempête apporte 8 mipes. SLUIS, 14 novembre (D.T.) Huit mines flottantes ont été jetées par la tempête à Kadzand. Un officier de la marine s'est rendu sur les lieux pour les détruire.Départ de croiseurs Allemands YALPARAISO, 14 nov.(Reuter) Le «Dresden» et le «Leipzig» sont partis ce matin. Des Artilleurs Japonais arrivent. MARSEILLE, 14 novem. (D. T.) Il paraît que 17 navires de transport apportant des artilleurs Japonais sont en route et attendus ici à tout moment. La Grande Ducl?esse de Luxembourg. LONDRES, 14 novemb. (C.N.) La Grande Duchesse de Luxembourg dans son discours d'ouverture de la Chambre, a protesté au nom du gouvernement contre la violation de la neutralité du Luxembourg, qui avait été garantie par les puissances. «Quoiqu'ils aient été violés,» a dit la Grande Duchesse, «nos droits sont maintenus et existent. « Elle a ensuite remercié le peuple de son attitude digne qui a permis d'éviter de regrettables incidents. Les Allemands ne sont pas dans Lille même. LONDRES, 14 novembre. Après avoir occupé Lille pendant quelques jouis seulement, les Allemands se sont retirés de la ville et se sont retranchés des deux côtés de celle-ci pour attendre que les Français ou les Anglais tentent de les en déloger. Ces faits se confirment aujourd'hui par les récits des fuyards. Ils déclarent avoir appris de différents côtés que les Allemands ne sont restés que fort peu de temps à Lille. Les Polonais du Canada veulent combattre pour la Russie OTTAWA, 14 novembre. (H.) Le ministi e des travaux publics, qui revient de l'ouest du Canada, dit qu'il y a 22.000 Polonais qui désiient paitir pour aller combattre pour la cause russe. Le ministre dit que l'ouest du Canada pourrait, en outre fournir un nombre suffisant de Canadiens pour former une division. L'Allemagne a épuisé ses réserves. LONDRES, 14 novembre. (D. T.)-(H.) « Un Danois qui revient de Hambourg, où il est resté vingt ans, raconte que presque toutes les affaires sont suspendues, aussi bien à Hambourg que dans les autres villes de l'Allemagne, par suite du manque de main-d'œuvre.» Tous les hommes, dit-il, sont actuellement, soit sur le front, soit en route, et l'Allemagne ne dispose d'aucune nouvelle réserve. » Il n'y a plus en Pologne russe un soldat allemand LONDRES, 14 novembre (T.) (L.M.P.) « D'après des nouvelles de source privée, les armées austro-allemandes ont quitté Kalisz et Czentochow. Il n'y a plus maintenant en Pologne un seul soldat ennemi et les armées russes envahissent la Prusse orientale et la Silésie. » Un sous-marin qui pourrait rester un mois sous l'eau. PARIS, 14 novembre. Thomas A. Edison, écrit « L'Auto » après avoir étudié la question des sous-marins, aurait découvert le moyen de permettre à ceux-ci de demeurer sous l'eau aussi longtemps qu^il sera nécessaire sans avoir besoin de revenir à la surface pour prendre de l'air. Même si un accident de machine survenait, le sous-marin pourrait demeurer sain et sauf sous la surface de l'eau, la provision d'air se renouvelant d'elle-même. De même que les premiers inventeurs qui rêvèrent de machines volantes étudièrent le vol des oiseaux. Thomas Edison observa les poissons, L'appareil qui extraira l'oxygène de la mer n'est qu'un dérivatif, une imitation des trachées des poissons. Edison estime que. sans inconvénient, un sous-marin en bon état, muni de son nouveau dispositif, pourra faire des plongées d'un mois au moins. Les Allemands se préparent à la retraite. LONDRES, 14 novembre (D.N.) L'impression générale en Flandre est que les Allemands se préparent à la retraite. Ils creusent des tranchées en arrière de leurs lignes, dit-on ; mais ils ont été si éprouvés dans les récentes batailles qu'ils ont dû faire abandonner ce travail pour envoyer sur le front de bataille les hommes qui y étaient employés. Des retranchements ont même été établis jusqu!à dix kilomètres de la frontière hollandaisè. « Je ne pouvais pas m'expli-quer pourquoi ces retranchements faisaient face au nord, mais j'imagine que c'est pour empêcher un mouvement tournant de l'ennemi au cours d une retraite éventuelle. « J'ai rencontré des troupes nombreuses de réservistes allemands en vêtements civils et qui n'avaient qu'un bonnet militaire pour.les identifier. Pendant que j'étais sur le front, j'ai eu l'impression que très peu de réserves y sont arrivées, » Dépêches de Nuit. PARIS,'15 novembre, 3 heures. La journée d'hier a été calme sur tout le front. A l'E. et au S. d'Ypres les attaques ennemies furent repoussées.Les attaques allemandes de ces derniers jours n'ont visé que la prise de Dixmude, en ruines, isolée sur la rive droite du fleuve et difficilement défendable. PARIS, 15 nov. : 11 heures. Les Allemands ont été repoussés vers la rive droite du canal de l'Yser; la rive gauche est évacuée. Au Sud de Bixschoote, nous avons repris un petit bois. A la fin de la journée, une attaque contre le Sud d'Ypres échoua. Ils parient. LONDRES, 16 novembre. Le «Daily Mail» apprend que les Allemands évacuent Breslau et Kunigsberg. La Fête du Roi. Yoici le télégramme adressé, de Bergen op Zoom, à Sa Majesté le Roi des Belges: A Sa Majesté le Roi des Belges. Le Havre. Les Belges réunis à Bergen op Zoom se permettent de présenter à leur Souverain bien aimé l'expression de leur admiration et l'assurance de leur fidélité. Ils prient Sa Majesté la Reine d'agréer leur hommage respectueux et enthousiaste. Correspondance. Monsieur le Directeur, Résidant actuellement à Ny-megen, je donnerais volontiers, pour passer le temps, des cours des droits civil et notarial, à des jeunes gens qui ne savent plus .suivre les cours des universités. Si vous connaissez des personnes à qui cela ferait plaisir, vous pouvez donner mon adresse. Avec mes remercîments, veuillez croire, Monsieur, à mes sentiments distingués. F. Cardinaêll. Notaire Goesbeeksche weg, 87. Nymegen.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho d'Anvers gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bergen-op-Zoom von 1914 bis 1915.

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