L'écho d'Anvers

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s.n. 1914, 09 November. L'écho d'Anvers. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sf2m61cn3f/
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N"n_ 51. Lundi 9 Novembre 1914. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Direction=Rédaction : ARTHUR DE GERS. Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. Le président de la République et le roi des Belles BORDEAUX, 6 novembre (H.) Le président de la République accompagné du ministre de la guerre et du ministre des finances, est arrivé-à Dunkerque en automobile dimanche dernier vers 5 heures du soir. M. Ribot s'est rendu dans le Pas-de-Calais. M. Poincaré et M. Millerand se sont rencontrés à Dunkerque avec M. de Broque-ville, président du conseil et ministre de la guerre de Belgique, et avec lord Kitchener, ministre de la guerre d'Angleterre. Le président de la République et-les trois ministres de la guerre ont eu de longs entretiens, auxquels a pris part le général Joffre. Il a été constaté une fois de plus que l'accord est complet pour le présent et pour l'avenir entre les états-majors des trois armées alliées. Le président de la République a retenu à diner M. de Broque-ville et lord Kitchener. Ce dernier est reparti pour l'Angleterre dans la nuit de dimanche. Le président de la République, accompagné du ministre de la guerre, du général Joffre et du général Duparge, est allé, mardi 2 et., dans la matinée, saluer en Belgique le roi Albert et l'armée belge. Le roi, informé par M. de Broqueville de l'intention du président, a voulu venir au-devant de lui jusqu'à la frontière. M. Poincaré a dit au roi qu'il avait tenu à lui exprimer de nouveau la fervente admiration et les vœux enthousiastes de la France entière. Il lui a répété que la cause des deux pays était également sacrée à tous les Français. Le roi a chaleureusement remercié le président et a fait un vif éloge de l'armée française. Il a conduit M. Poincaré dans son automobile jusqu'à la résidence royale, où le président a présenté ses hommages à la reine, De là, les deux chefs d'Etat, accompagnés de M. Millerand et de M. de Broqueville, ainsi que du général Jofïre, se sont rendus dans la ville de Furnes, que les Allemands ont assez violemment bombardée lundi, mais sur laquelle ils se sont contentés le mardi, d'envoyer quelques Taubes. Des troupes belges et françaises étaient massées sur la pittoresque place de l'Hôtel-de-Ville. Le roi et le président les ont passées en revue aux accents de la Marseillaise et de la Brabançonne,Le roi a eu ensuite un long et affectueux entretien avec le président, le ministre et le général Joffre. Il a voulu reconduire M. Poincaré dans son automobile, pendant plusieurs kilomètres, et en se séparant de lui il lui a renouvelé l'assurance de son inaltérable amitié pour la France. Le président et M. Millerand ont passé l'après-midi en Belgique au milieu des troupes françaises qui opèrent dans la région d'Ypres et qui font preuve d'une bonne humeur, d'une endnra.np.fi pf H 'lin PAnrarrû Nos Tipanw. A l'Ouest. PARIS, 7 novembre. La situation à l'aile gauche reste excellente. A Dixmude les marins anglais ont repoussé une attaque allemande. A l'est d'Ypres il n'y a pas de changement; au nord-est d'Ypres, les armées franco-anglaises ont refoulé un corps d'armée allemand composé de troupes toutes fraîches. Les alliés en somme ont légèrement avancé. Au centre nous avons progressé en différents endroits et avons conquis plusieurs villages. Les Allemands ont tenté de prendre par surprise, les hauteurs qui dominent le Col de Ste Marie : ce projet a complètement échoué. A l'Est. PETROGRADE, 7 novembre. Sur le front de la Prusse o-îientale, les Russes continuent leur offensive avec succès, dans les environs du bois de Roment près de Lyck. L'arrière garde allemande, expulsée de M lama (10 kilomètres de la frontière) le 4 novembre dernier, a subi des pertes énormes.De l'autre côté de la Vistule, 4'ennemi continue sa retraite. La Belgique et la Turquie. LONDRES, 7 novembre. D'après un télégramme du llàvre au « Tirnes », le gouvernement Belge a déclaré la guerre à la Turquie, le vendredi 6 novembre. Rentrée d'internés à Visé MAESTRICHT, 7 novembre. Dimanche dernier, quinze citoyens âgés de Visé sont retournés de leur internement en Allemagne. Le plus âgé d'entre eux n'a pu survivre cette nouvelle émotion ; il mourut pendant le voyage. Sur le dos de leurs vestons on avait peint en lettres blanches : Kriegsgefangen, Miin-sterlager.D'attentat eontre le I^aiser. SLUIS, 7 novembre. D'après le récit d'habitants de Thielt arrivés en Hollande, les six aviateurs français et anglais qui ont jeté des bombes sur l'état major allemand à Thielt, ce qui a provoqué le départ de cet état-major pour Gand, croyaient atteindre en même temps l'empereur d'Allemagne. En effet, l'empereur avait traversé Thielt, où il avait passé la revue des troupes allemandes et il s'y trouvait encore vingt minutes à peine avant l'attaque des avions alliés. Nos Prisonniers. BERLIN, 7 novembre. — Voici les chiffres officiels des prisonniers de guerre (y compris les blessés dans les hôpitaux) : Français 3138 officiersetl88.618hommes Russes 3121 „ „ 186,779 „ Belges 537 „ „ 34.907 „ Anglais 417 „ „ 15.730 „ Total 7213 „ „ 426.034 „ L'attitude de la Bulgarie. ministre bulgare nia formellement que son . gouvernement serait convenu avec la Turquie de laisser libre passage aux troupes ottomanes à travers la Thracie. L'attitude de la Lybie. CONSTANTINOPLE, 7 novembre. — La Porte a conseillé aux mahométans de Lybie de ne pas inquiéter l'Italie, ^tant que celle-ci fce tient neutrê dans le conflit européen. Les pourparlers diplomatiques avec la Bulgarie continuent.Une note de la Suède. STOCKHOLM, 7 novembre. — La Suède a envoyé à Londres une note diplomatique protestant contre la clôture de la Mer du Nord .par la flotte anglaise et se réservant sa liberté d'agir. Le rôle de l'Af£bai?istai? CONSTANTINOPLE, 7 novembre. — L'émir d'Afghanistan menace, avec une armée de 170.000 hommes, la frontière nord des Indes anglaises. Echange de prisonniers. BERLIN, 7 novembre. — Le gouvernement anglais n'ayant pas répondu à ia requête" de libérer les sujets allemands en Angleterre, les sujets anglais en Allemagne seront internés dans un campement à Ruhleben. Rectification Anglaise. LONDRES, 7 novembre. — Le collaborateur naval du cc Times » exprime l'opinion que le croiseur allemand « Yorck» n'a pas péri sur une mine allemande, mais qu'il a été torpillé par un sous-marin anglais. La Révolution au Mexique EL PAESO, 6 novembre. — Une nouvelle révolution vient d'éclater au Mexique. Une bataille s'est livrée près d'Aguas Calientes entre les forces du général Car-ranza et celles du général Villa. Le Raid des Allemands en Angleterre. Dans une lettre qu'ii écrit au ,,Times" sur la question de l'invasion de l'Angleterre par des troupes allemandes, M. H. G. Wells, l'écrivain luetn connu qui publia, entre autres ouvrages remarqués, la ,,Guerre dans les airs", écrit : Franchement, je me crois pas à un raid allemand et je pensa que nous jouons le jeu des Allemands en nous y arrêtant. Je suis, supposé être doué d'unie* imagination fiévreuse. Eh hiein. ! même en laissant à cette faculté le plus libre cours, je ne puis pas, par ces 'temps de télégraphie sans fil, concevoir qu'une force allemande 'convenablement équipée, ou mêmb qu'uni effectif aussi faible: que 20.000 hommes, puissent me.ttre lei pied sur le sol britannique avec canons, automobiles, munitions eit vivres1. Je jne puis même pas 'me figurer un isimplei débarquement d'infanterie. Je croisi ,à ce raid encore moine qu'à uni ^raid de dirigeables, dont jli a été parié et qui fait que Jjcmdres: est dan® l'obscurité. J'admets le risque de quelques' bombes jetées (sur Londres par des aéroplanes, mais je me yoisi pas pourqùoi la population perait soumise ,à unie dangereuse obscurité et à; t,o[ujtee| sortep d'inconvénients etn raison de oe risque infinitésimal. Mais, supposons' qu'uni beau, 'matin nous trouvions des sioldaisi allemand» en Angleterre. Que nosi experts ne se fassent aucune illusion sur pe. que) nous, la population,, nous ferons. Nous nou$ battrons. Si nous ne pouvomijj pas nous battre avec des fusils, nous nous battrons avec des cannes à viemit, et si nous ne pouvons' pas nous battre guerre", apparemment faites, par Ile Allemands pour gêner les experts mi litaires britanniques;, mous nous ba,t trons conformément à notre: propn conscience. Beaucoup d'hommes, beau coup 'de {femmes aussi descendront daint la rue pour1 tirer isur lesi Allemands Après les histoires de .Belgique, riea ne pourra les en empêcher. Si MM les experts: tentent pédamtesquemeni d'intervenir, Inou® fusillerons les eix perts, et ,jsi les envahisseurs, coupéi de leurs bases par la mfer, 'mal équi pés comme aïs le seront certainemen et placés dans une situation désavan tageuse, Sont assez mal (avisés pou tenter de [nous terroriser par le moyen de représailles sur le modèle de. celle de Belgique, jncuus, les1 jrrégulieirs, nou massacrerons naturellement tous lei traînards allemands sur lesquels mou pourrons mettre la main. Parfaite ment. Ce procédé peut être sangui naire, mais c'est celui qui découle di sens commun ein pareille isituation Nous pendrons les officiers et fusille rons les hommes. Un Corps expédition na.ire allemand en Angleterre 'ne ser; paa combattu, il sera lynché. L< guerre est la guerre et les représailles les manoeuvres ;terroristes sont un jei qu'on peut jouer à deux. Quand il. sont ein fbu|iitia à une provocation suffi santé, les Anglais sont capables dji devenir extrêmement dangereux et noi experts, qui se figurent qu'une expédi tion allemande pourrait circuler, pa: exemple, dans le comté d'Essex sanj rencontrer d'autre opposition que cell des fbrees organisées, se leurrent. Dépêches de Nuit A l'Ouest. PARIS 8 novembre : 11 heure: du soir. Il paraît que l'ennemi a concentré toutes ses forces, au Nord aux environs d'Ypres, maissam obtenir de résultats. Partout, nous maintenons noi positions. Au N.E. de Soissons, à l'Aisne nous avons atteint le plateau d< Fraigny : nous n'y tenons pa; encore de pied ferme. Sinon, il n'y a rien de saillan à annoncer. Le plan allemand. LONDRES, 9 novembre. Le correspondant du Dailj Chronicle au nord de la France télégraphie que les Allemands ont décidé de tenter un nouve effort, et de percer jusque h côte française, à Boulogne sui Mer. Ils apportent de nouveau? renforts à cet effet ; l'attaque allemande sur Nieuport a échoue et la situation à la côte Belge est telle que notre armée dans quelques jours pourra se concentrer à nouveau à Ostende. A l'Est. PETROGRADE, 8 novembre (officiel). Nos troupes, en Prusse orientale, ont refoulé les Allemands des environs de Wirballen, el continuèrent jusque Stalupônen, A la rive gauche de la Vistule, la cavalerie Russe a continué jusqu' au delà de la frontière allemande et endommagea la voie ferrée près de la gare de Plor-chen, au N.O. de Kalicz. Dans les derniers combats sur la San nous avons capturé 125 officiers et 12.000 hommes. Au sud de Przemysl, nous fîmes vendredi dernier plus de 1000 prisonniers. Le partage de l'Albanie ? ROME, 9 novembre. Dans toute l'Albanie, l'anar-r chie règne: des troupes armées traversent le pays en pillant e en tuant. La situation du pays est la-mentable.Essed Pacha craint qu'un» guerre de religion éclate sous peu L'état actuel, d'après les avi; unanimes, amènera la cession du Sud extrême à la Grèce,Valom et ses dépendances à VItalie, Scutar et la -partie nord au Monténégro e la Serbie. Le centre formera un éta indépendant sous la directioi d'Essed Pacha. La Turquie et la guerre LONDRES, 8 novembre. Une troupe d'Indiens et un brigade de marine a occupé Fac à l'embouchure du Sjat-el-Arab après un combat d'une heure. CONSTANTINOPLE, 8 nov. Dans le Sjat-el-Arab, (Mésopotamie) il y eut une rencontn entre un moteur turc et uni canonnière anglaise, près d'A-badan.La canonnière fut endommagée et les tanks anglais : pétrole d'Abadan prirent feu. Le moteur Turc est rentri intact à Bassorah. CONSTANTINOPLE, 8 nov. Nos troupes ont franchi 1; frontière égyptienne. Comme la flotte russe si retirait dans les ports de guerre la nôtre a bombardé et endommagé Poti, un port importan du Caucase. Les troupes anglaises à Akabî furent détruites par notre gendarmerie et nos adhérents. Quatre navires anglais qui s'j trouvaient se retirèrent. jUn seu resta dans le port. LA HAYE, 9 novembre. La légation Russe à la Hay< annonce que dans la mer Noir< la flotte Russe a bombardé 1< port Songuldac et coulé quatr* navires de transport Turcs. El? Afrique. PRETORIA, 9 novembre. Le colonel Mentz et le commandant Opperman prirent respectivement 15 et 16 rebelles. Correspondances. G. R. — 1. Si au 15 novembre 1914 vous avez 18 ans révolus, vous devez rejoindre un des camps de concentratior en Angleterre ou en France. Si vous ne le faites pas avant le 15 novembre vous êtes passible d'une peine de 50 à 1000 frs d'amende, ou un mois à cinq ans de prison (loi sur les réquisitions militaires] . 2. Non. il leur est même défendu de rechercher les réfractaires. 3. Non quant à présent. Après la guerre, si la Belgique reste indépendante vous devrez cependant rendre compte de vos actes. Un lecteur assidu Malinois. Les travaux de campagne, l'intendance, le service de garnison, tout cela représente du service militaire. 11 est tout naturel que ces services-là, confiés maintenant à des soldats aguerris, seront donnés aux jeunes nouveaux venus, dont plusieurs ne savent pas encore efficacement manier le fusil. Vous ne vondriez quand même pas qu'on envoie „illico" au feu, en première ligne, des jeunes qui n'ont aucune notion du tir ? Il est logique me semble" t'il que les jeunes remplacent d'abord ceux qui font des tranchées ou convoient les vivres el munitions : parmi ces derniers, il doit y avoir des soldats „de métier" qui doivent pouvoir rendre au front de plus sérieux services. RHHOHOKS. Mademoiselle JOSEPHINE VAN D1N-GENEN vraagt inlichtingen over Flori-mont Heynderickx, serg.-maj. bij het 6e Regiment Unie 2/1. Zij verblijft te Halsteren, Holiand, bij Jan de Weerdt. 3

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho d'Anvers gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bergen-op-Zoom von 1914 bis 1915.

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