L'écho d'Anvers

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s.n. 1914, 24 Oktober. L'écho d'Anvers. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5t3fx74n07/
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No. 15. Samedi 24- Octobre 1914. 10 centimes. L'ECHO D'ANVERS Paraît à Midi. „ DireCion-Rédaclion : ARTHUR DE GERS. Paraît à Midi. Bureaux: £>ergen=op=Zoom, Boschstraat 68. L'Angleterre veut la guerre jusqu'au bout. Nous avons reproduit ici même plusieurs extraits de journaux germaniques où s'attestait, avec une rare violence d'expression, la haine profonde qui anime aujourd'hui le peuple allemand tout entier contre la Grande-Bretagne.Les Anglais, quoique plus modérés peut-être dans le ton, n'en manifestent pas moins de leur côté une irréductible intransigeance vis-à-vis de leur red > t table adversaire. Yoici, à ce sujet, un article significatif paru dans le Globe de Londres : Un fois de plus, on entend à Washington de vagues rumeurs d'après lesquelles l'Allemagne serait prête à conclure la paix à des conditions dictées par elle. L'Allemagne renoncerait avec magnanimité à son projet d'écraser la France, d'annexer la Belgique et de briser la suprématie navale de notre pays pour se retirer dans ses propres frontières ; mais il ne faut pas que l'on suggère le paiement d'une indemnité à la Belgique pour les maux qui lui ont été causés, ou à la France pour la dévastation de ses provinces du Nord-Est , et surtout;' il ne .faut pas demander à l'Allemagne d'opérer une réduction quelconque de sa puissance navale. Autrement dit, un acte d'amnistie doit couvrir toutes les misères que l'Allemagne a causées, et il faut qu'elle reste libre de saisir une autre occasion d'attaquer les libertés de l'Europe quand les circonstances seront plus favorables à ses desseins.Le fait même que l'Allemagne envisagerait la paix est une indication qu'elle reconnaît que sa tâche est au-dessus de ses forces. Mais l'Allemagne a encore une illusion à perdre si elle s'imagine que les alliés consentiraient à discuter la paix sans une ample réparation des maux occasionnés, et sans une ample garan- ' tie contre leur renouvellement. Le journal anglais termine en ces termes : Il peut se faire que la leçon à donner à l'Allemagne soit coûteuse, mais elle a mérité de la recevoir. L'Italie jugée par l'Allemagne Certes, lorsque le gouvernement italien eut fait connaître, au début de la guerre, sa ferme intention de maintenir la plus stricte neutralité, cette déclaration n'alla pas sans provoquer, à Berlin et à Vienne, une surprise plutôt amère. On est un peu revenu aujourd'hui en Allemagne de cette déception à en juger par l'article suivant, paru dans la Frankfurter Zeitung: «Le fait que l'Italie lors de l'éclatement de la guerre euro-péene s'est déclarée neutre a provoqué^ évidemment de l'éton-nement chez les alliés et nos ennemis en ont déduit une rupture de la Triplice. Du moment que l'on ne peut prouver que l'Italie était obligée d'aller avec nous on ne peut lui reprocher de l'infidélité. Au contraire on sait que des conventions spéciales conclues avec l'Angleterre et la France ont imposé sa neutralité. M. Delcassé a assuré il y a déjà 10 ans au parlement français que l'Italie resterait neutre dans le çp,s d'une attaque de l'Allemagne contre la France. M. Delcassé a lui même conclu en 1902 un pareil traité avec M. Prinetti et cet accord n'a pas été un secret pour les puissances centrales. Le gouvernement italien, le roi et la majeure partie du peuple italien ont agi jusqu'ici absolument correctement, malgré les alléchantes promesses de la Triple Entente et les menaces de certains aveugles dans leur propre maison.L'Italie sait qu'elle ne peut poursuivre de politique mondiale que dans les rangs des adversaires de l'Angleterre, de la Russie et de la France. L'Italie saura si et quand le moment sera venu pour une intervention éventuelle. En Belgique. La bataille dans les Flandres. SLUIS, 23 octobre (D. T.) Tout comme hier, le canon tonne aujourd'hui avec la même violence. Dans la Flandre occidentale, on se bat sur un grand tront, au Nord de Roulers, aux, environs de Thourout, entre Os-tende et Nieuport. Le public parle d'une retraite. On prétend même que des troupes alliées se trouveraient non loin d'Eecloo, à 35 km. à l'est de Bruges, et que la ligne Allemande est coupée, mais ces rumeurs ne sont pas encore confirmées. Les nouvelles de l'évacuation de Bruges et d'Ostende n'ont pas encore reçu leur confirmation officielle, mais il est un fait indéniable que les Allemands ont reculé. Hier soir un peloton de prisonniers Belges et Anglais rentrait à Bruges ; ces derniers saluaient le public d'un « Yery Well » layonnant, parlant sans doute de la bataille en cours. Des grandes charrettes, couvertes de bâches, arrivèrent à Bruges en une file infinie. Elles apportaient 4000 blessés. Le conseil communal dut les héberger ; les monuments publics étant insuffisants, on plaça des blessés dans des maisons particulières.Les Allemands étaient franchement inquiets en voyant ce triste cortège. Le terrain de la mer à 15 kilomètres sud est marécageux ; il devient sablonneux dans la direction de Thourout. Les endroits boisés soni aussi nombreux; dans plusieurs bois, des scènes terribles se déroulèrent. Des centaines d'Allemands furent tués dans le Leembosch, entre Gits et Cortemarkt, au Nord ouest de Roulers. Le bombardement de Slype, près d'Ostende, eut lieu à midi, tout le monde se mit à luire, abandonnant le bétaii, qui errait affamé ou fut abattu par l'ennemi.Le tram de Knocke à Ostende roule irrégulièrement ; à 10 heures le premier arrivea. Un officier Allemand et quelques soldats accompagnaient la voiture motrice. Près de Haan, les soldats demandaient aux voyageurs où ils allaient : on semble vouloir éviter la fuite générale d'Ostende. Les autos et les bicyclettes étaient défendues aujourd'hui. Les charrettes et les voitures doivent s'arrêter au premier signe de la polier ou des soldats allemands.Celui qui possède encore des armes, doit les remettre immédiatement aux autorité's à Zee-brugge, sous peine de mort. Lès Allemands évacuent leurs blessés SAS VAN GENT 23 oct. (D.T.) La ville de Gand est pour ainsi-dire complètement évacuée ; au sud de la ville les trànchées se dessinent et ici même aux frontières on constate un travail fiévreux chez les Allemands. Qui sait si dans quelques jours le cortège de réfugies ne se répétera dans nos parages ? Le bruit persistant court que les Allemands ont eu dans les Flandres un nombre incalculable de morts et de blessés. Les blessés qui se trouvaient à Gand ont été conduits sur Anvers, de même que ceux de Bruges. La seule nouvelle officielle qui nous est parvenue ici concerne la garde civique et ses officiers. Suivant une proclamation du Général Jung, pîeirn ||liprté est garantie à tous les gardes civiques, qui — sans armes — soit en uniforme, soit en civil, viennent se faire inscrire auprès des autorités militaires allemandes. Chez nous b> aucoup de personnes sont dans ce cas, mais cette invitation n'est pas écoutée. Tout le moude préfère attendre. l)i?e Université belge en Provence. La ville française d'Aix en Provence a cédé son université à l'usage des professeurs et étudiants belges. A Liège. Uu correspondant du «Daily Mail» qui pendant longtemps s'est caché dans un village prés de Liège et est ensuite' passé en Hollande, raconte ijue les Allemands se retranchent fortement autour des forts, Ils font tout leur possible pour restaurer les coupoles détruites mais n'y sont pas encore parvenus. Des allemands qui habitent le ville aident à réinstaller la machinerie. On rase les bois autour des forts et l'on creuse des retranchements de plusieurs milles de longueur renforces de lignes de fil-de-fer barbelé. Sur les ponts on a dressé des barricades et construit des barrages. Sur divers monuments publics on a iustallé des mitrailleuses.Les Allemands construisent également un nouveau garage pour Zeppelins au Nord de la ville, le garage provisoire qu'on avait d'abord érigé n'était pas suffisant. Les Brevets d'Inveijtioi?. Le gouvernement Belge établi au Havre y a également organisé son département de brevets d'invention. L'agence de brevets J. Gevers et Cie (d'Anvers) a en conséquence ouvert une succursale au Havre et s'y charge d'y déposer et maintenir les brevets d'invention. On sait que dans les circon stances actuelles il est impossible de prolonger le délai d'un an pour dépôt de brevets sous bénéfice de la Convention Internationale parce qu'il faudrait pour cela l'accord de 24 Etats formant la Convention. Les mesures prises par le Gouvernement Belge sont donc indispensables à la sauvegarde des inventeurs. Nos Télégraiiis. Incendies à Bornéo. BATAVIA, 22 octobre. — Un formidable incendie sévit sur des régions entières dans la partie occidentale de file de Bornéo. Des nuages compacts de fumée entravent la navigation entre Java et Singapour. Les phares sont invisibles, même de très près. Le vapeur »Tiomahi» de la «Java-China-Japanlijn» n'est pas arrivé à destination. On craint qu'il n'ait, fait naufrage dans le détroit de Banka à cause des nuages de fumée. LONDRES, 23 oct. — D'api ès les journaux anglais, voici la liste des navires capturés par l'«Emden» : «Benritohi » 4806 tonnes ; «Bu-resk»] 4350 tonnes ; «Chilkana» 5140 tonnes; «City of Winchester» 6800 tonnes ; «Clan Grant» 3948 tonnes ; «Clan Matheson» 4775 tonnes ; «Diplomat» 7615 tonnes ; «Exford» 4542 tonnes ; «Indus» 3871 tonnes ; «Kabinga» 4657 tonnes ; «Kîllin» 3544 tonnes ; «King Lud» 3650 tonnes ; «Lovât» 6102 tonnes «Ponrabbel» 473 tonnes ; «Pontoropos» 4049 tonnes ; «Riberia» 4147 tonnes ; «St. Egbert» 5596 tonnes ; «Trab-boch» 4014 tonnes; «Troilus» 7562 tonnes «Tymeric» 3314 tonnes.Le «Kabinga», «Pontoropos», et «St-Egbert» ont été relâchés. Les autres sont coulés. Sous-marin perdu. LONDRES, 23 octobre (R.O.) L'amirauté annonce que le sous-marin E 3 n'est pas encore rentré ; on craint qu'il n'ait coulé dans la mer du Nord. La brigade irlandaise. LONDRES, 23 octobre. Sir John Redmond, le leader nationaliste a obtenu que la seizième division de la nouvelle armée soit la brigade irlandaise dont on a tant parlé ces derniers temps à propos du .lome-Rule.Le quartier général de la division est établi à Mallow en Cork. La brigade comprend douze bataillons irlandais; les officiers sont pour la plupart des irlandais et leur commandant, le lieutenant-général Pearsons est un irlandais. Les volontaire Bosniaques Depuis l'entrée en Bosnie des colonnes d'opérations serbes et monténégrines, dont la concentration s'achève actuellement devant Sarajevo, en vue d'une attaque générale de cette ville, plusieurs milliers de volontaires bosnianiques se sont joints aux armées alliées et coopèrent activement avec les bandes de comitadjis serbes qui précèdent le gros des troupes. I Dès le début de la guerre contre l'Autriche, tous les comitadjis serbes, qui étaient rentrés dans leurs foyers à la suite de la paix de Bucarest, ont repris les armes. Leur nombre s'est grossi de très nombreux volontaires fournis par les diverses régions de la Nouvelle-Serbie.Actuellement, on peut évaluer à 15.000 environ le nombre des comitadjis serbes, Monténégrins ou Bosnianiques qui participent à la lutte contre les armées autrichiennes. Ces troupes irrégulières, dont les qualités d'endurance, d'innitia-tive et de coorage s'étaient si souvent manifestées au cours de la longue lutte soutenue contre la Turquie par les populations serbes pendant la période précédant immédiatement les guerres balkaniques, rendent aujourd'hui de précieux services aux Serbes. Leur tâche d'éclaireurs des colonnes serbe monténégrines est d'ailleurs beaucoup facilitée par les dispositions de populations en Bosnie-Herzégovine. Dépêches it Ifoil. A l'Ouest. PARIS, 23 oct. (officiel 3 h.) A notre aile gauche, de fortes armées Allemandes continuaient leurs attaques énergiques dans la contrée entre la mer et le canal de La Bassée. En quelques points, les alliés perdirent du terrain, toutefois ils progressèrent en d'autres endroits.Au nord et au sud de la Somme, nous avons légèrement avancé ; quelques succès également à signaler aux environs de Verdun et de Pont à Mouçon. PARIS, 24 octobre (officiel 11 heures hier soir). A notre aile gauche, notamment près d'Arras, La Bassée et Armentières, l'action continue énèrgiquement. Les alliés cédèrent légèrement près de La Bassée ; à Armentières nous avons par contre gagné du terrain. En général, en cette partie du front, la situation est inohangée. Au Nord de l'Aisne, notre artillerie détruisit trois batteries Allemandes. A l'Est. PETROGRADE, 23 octobre (officiel). Par une offensive énergique les Russes, traversèrent la Vistule rencontrant nulle part la résistance des Allemands qui continuent leur retraite. BERLIN, 23 octobre. Sur le front, les attaques des Russes à l'ouest d'Augustow furent repoussées, et beaucoup de mitrailleuses furent capturées. Au Sud-Est, rien de saillant. PARIS, 23 octobre.. Au sud de la Pilica (affluent de la Vistule), les Allemands sont toujours devant le fleuve ; ils ont évacué Ivangorod-Ko-rienice, poursuivis par les Russes.Toutes les tentatives des Autrichiens pour traverser la San, au nord de Jareslau, ont échoué et les Russes prennent fermement l'offensive.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho d'Anvers gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bergen-op-Zoom von 1914 bis 1915.

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