L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 25 Mai. L'écho de Belgique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pn8x923958/
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L'Echo de Belgique Abonnement: is4 6d♦ pour trois mois. Bureau: 21, Russell Square, W.C. gf lfp Subscription : 1S. 6d. for three months. — ^————«—i——H—m lre Année.—No. 16. Tirage: 4.500. JEUDI, MAI 25, 1916. g™ & p™-bL- ïa. Prix le LUTTE ACHARNÉE DEVANT VERDUN. L'OFFENSIVE AUTRICHIENNE CONTINUE. Politique réaliste. Il n'est pas rare de rencontrer dans des journaux français et belges des expressions comme celles-ci : " Nous devons avoir une politique réaliste. La seule politique efficace, c'est la politique positive ! L'expression " politique réaliste " est ambiguë. Elle a un sens très raisonnable et qu'il est toujours opportun de rappeler. Elle signifie que la politique est un art et une science, l'un et l'autre très difficiles. La politique opère sur des données positives, géographiques, économiques, psychologiques, qu'il faut connaître exactement. Elle diffère selon les peuples et selon les temps. Elle est assujettie à des lois plus souples assurément que les lois naturelles, mais lois tout de même dont la plastiscité n'est pas infinie et qu'on ne peut enfreindre gravement et longtemps sans grand dommage. Elle s'oppose à ce que Taine appelait l'esprit classique et Auguste Comte l'esprit métaphysique. Ces deux grands écrivains ont fait de la politique abstraite une critique définitive. Cette politique part d'aphorismes extrêmement généraux, abstraits, souvent faux, toujours incomplets pour construire des théories de gouvernement qui ne sont applicables à aucun peuple. Par exemple: Tous les hommes naissent égaux! Erreur profonde, l'inégalité est la règle. Les hommes naissent bons, ce sont les institutions qui le dégradent. Il y a foule d'institutions qui dégradent les hommes, l'histoire nous l'enseigne. Mais l'homme ne naît pas bon. Il le devient à force d'efforts par une gymnastique morale qui ne cesse qu'à la mort. Ou bien encore, la guerre est produite par les armements. Toutes les guerres, mêmes les guerres défensives, sont mauvaises. Il faut opposer à la guerre la résistance passive et le désarmement même unilatéral. C'est avec raison qu'on oppose à cette politique de métaphysiciens et de rêveurs dangereux, la politique sainement réaliste des hommes d'Etats. Mais il y a un autre sens au mot " réaliste" qui aboutit à des confusions d'un autre genre et qui ne sont pas moins dangereuses. Realpolitik ! Ce mot nous vient d'Allemagne, c'est la politique de Bismarck, de Guillaume II, des pangermanistes et des industriels allemands. C'est la politique dégagée de toute idée morale et de tout droit, qui ne connaît qu'une règle : l'intérêt de l'Etat pour qui tous les moyens sont bons si la fin obtenue est la grandeur de l'Etat, l'accroissement de son pouvoir. L'Allemagne a besoin de la Belgique, du port d'Anvers, comme elle a besoin de la Hollande qui détient l'embouchure du Rhin. Elle les prendra si elle peut. Ne lui objectez pas que la Belgique et la Hollande désirent rester libres et ont le droit de rester tels. Il n'y a pas de droit contre l'intérêt du plus fort. Les traités internationaux sont des chiffons de papier. C'est la politique de la dynastie prussienne, à laquelle l'Allemagne a consenti parce qu'elle pensait en profiter. Mais la naissance de cette politique est bien plus ancienne. Elle remonte à l'origine des grands Etats modernes. Elle a pour auteur Machiavel, et sous l'ancien régime elle a été pratiquée par tous les Etats sans le moindre scrupule. Non satisfaite d'avoir, durant sa formidable invasion, traité inhumainement la Belgique innocente, l'Allemagne entreprend de se disculper en nous accusant d'être l'unique cause de nos malheurs. A cette fin elle a publié un "libre blanc" sur la guerre populaire belge faite contrairement au droit des gens, livre dont votre Sainteté aura pris connaissance. après une étude longue, minutieuse et impartiale des faits qui se sont déroulés dans nos Deux diocèses—l'un et l'autre Monument élevé à Avon à la mémoire des soldats belges décédés au camp du Ruchard. C'est la politique émancipée de la morale. Il y a aujourd'hui dans le monde entier, dans les masses populaires surtout un immense désir de réconcilier dans la mesure où la faiblesse humaine le permet la politique et la morale. On est las de la politique réaliste pratiquée par des hommes d'Etats sans scrupules, glorifiée par les historiens, célébrée par les orateurs. On aspire à une politique qui trouve sa règle dans la morale et son but dans l'amélioration continue du sort de la classe ouvrière. X. o La Protestation de l'Evêque de Namur contre les crimes et les mensonges allemands. T.e gouvernement belge vient de publier son troisième livre gris en réponse aux accusations allemandes contenues dans le livre blanc du 10 mai 1915. Ce livre est une mine de documents à laquelle nous aurons plusieurs fois l'occasion de puiser. Une des parties les plus intéressantes et les plus vivantes est constituée par une longue note de Mgr. Heylen, évêque de Namur. Cets note datée du 31 octobre 1915 est adressée au Souverain-Pontife. On ne peut lire ce document, si éloquent dans sa précision objective sans être émerveillé du zèle ardent et éclairé avec lequel (Mgr. Heylen a su défendre l'honneur de ses prêtres et de ses diocésains calomniés. Nous donnons ci-après quelques extraits de ce formidable réquisitoire. La lettre au Pape. Très Saint Père, Aux souffrances que nous ont causeés, l'an dernier, les désastres de la guerre, vient s'ajouter une source de nouvelles et non moins amères douleurs, ÉTANT MIS EN CAUSE DANS UNE TRÈS LARGE MESURE—NOUS AFFIRMONS DEVANT DIEU, Mgr. L'ÉVÊQUE DE LIÈGE ET MOI, QUE LES ACCUSATIONS ALLEMANDES SONT DÉNUÉES DE TOUT FONDEMENT, QUE NOS DIOCÉSAINS, PRÊTRES ET LAÏQUES, SONT INNOCENTS, QU'ILS N'ONT LES MAINS SOUILLÉES D'AUCUN DES CRIMES QUI T.EUR SONT IMPUTÉS, EN UN MOT QUE LES BELGES SONT RESTÉS DIGNES DE LA FOI CATHOLIQUE ET ROMAINE QU'ILS S'HONORENT DE PROFESSER. Note du 31 octobre 1915. La légende des francs-tireurs. C'est à coups d'affirmations générales que l'Allemagne cherche à établir l'existence des francs-tireurs. Ses journaux et une littérature considérable y travaillent sans répit. Sans doute s'imagine-t-elle qu'à force de répéter cette accusation le monde y croira. " Mais tous ces efforts se brisent devant l'impossibilité de citer des faits précis et d'en faire la preuve." Pour nous, au milieu des souffrances que nous a causée la ruine de notre diocèse, rien ne nous a plus réconforté que la certitude qu'aucun de nos diocésains n'est coupable et que l'armée allemande n'a tué chez nous, comme prétendus francs-tireurs que des innocents. "Dans le diocèse de Namur, vingt-cinq prêtres et religieux, des milliers de civils ont été fusillés, souvent avec des raffinements inouïs de cruauté. Or les plus coupables, et le nombre en est extraordinairement restreint— n'ont pas à leur charge le moindre acte de mauvais gré contre les troupes allemandes. On a simplement trouvé chez eux une arme, des cartouches imprudemment conservées, parfois des douilles vides, un amusement d'enfant ! "Voilà les griefs les plus sérieux pour lesquels ont été fauchées tant de précieuses existences." Valeur probante du livre blanc. Quoiqu'il représente un effort colossal, le "livre blanc" sera impuissant à laver l'Allemagne des souillures dont elle s'est couverte dans le diocèse. Car, selon nous, ce travail porte sa réputation en lui-même, et, si défavorable sera l'impression produite, qu'il deviendra une preuve de culpabilité pour l'Allemagne.^ Le "Livre blanc" est d'abord incomplet, a coté des localités du diocèse qu'il cite, il en est plusieurs centaines d'autres où les Allemands ont commis des cruautés et causé, sans raison, de lamentables ru:-nes.Certaines omissions semblent voulues. Car elles se rapportent à des faits si graves, si connus, si divulgués même qu'on n'a pu'les taire ni par ignorance, ni par oubli. Relevons quelques-unes de ces omissions. Au livre blanc pas un mot de la scène épouvantable de Tamines. Sur la place de cette localité, des hommes au nombre d'environ 600—nous disons bien six-cents—dont pas un seul "n'avait été inculpé du moindre grief," ont été sans avertissement préalable, soumis au feu de peloton ! " Deux cents survivants de la fusillade dont un grand nombre sont des martyrs, raconteront un jour, dans le détail, les scènes monstrueuses qui se sont déroulées dans ce village, le 22 et le 23 août, scènes dont l'horreur dépasse toute vraisemblance."I.a note passe ensuite en revue une série de localités volontairement omises par l'enquête du livre blanc, puis elle continue. Affirmations sans preuves, témoins suspects. ^ Le livre blanc n'a aucune valeur probante. En effet ses déductions ne devraient s'appuyer que "sur des faits et des preuves " Or, chose à peine croyable, les centaines de rapports qui se succèdent, formant un ensemble fastidieux dont la lecture est déprimante, ne contiennent pour ainsi dire aucun fait précis, qu'il soit possible de contrôler même pour ceux qui ont une connaissance approfondie des lieux, ce sont toujours des affirmations vague9 et générales. C'est ainsi que dans l'annexe consacrée à Dinant, il est répété près de trois-cents fois en ces termes mêmes, ou en des termes équi-valents : " On a tiré sur nous !" Les allégations les plus graves reposent sur une seule affirmation. La note résume l'interprétation donnée par le gouvernement allemand de la tragédie de Dinant et continue. On ne saurait dire, tout ce qu'il y a à la fois de puéril et d'injuste à échafauder pareil roman sur de simples affirmations parfois sur une seule. Un gouvernement accepte donc sans discussion des récits—nous allions dire des rêves de soldats—écrits dans les tranchées à plu-sieurs mois de distance des faits et dont aucun n'a été soumis à une enquête contradictoire ! Tout cela est devenu parole d'évangile ! Lorsque nous demandons des noms des lieux, des dates, on nous répond : " Vous ne pouvez pas révoquer cela en doute, c'est un soldat allemand qu'il l'a dit! " Mais quelle valeur probante peut-on reconnaître à des rapports- similaires qui se bornent à répéter des affirmations générales sans précision, sans indications personnelles ou locales, sans autre preuve qu'un vague témoignage ! Et encore quelle "valeur probante peut-on attribuer à semblable témoignage?" Il ne faut pas oublier que les dépositions émanent de coupables, tout au moins d'accusés, qui s'attendent, sans aucun doute, à avoir à répondre de leurs actes si pas devant la justice de leur pays, du moins devant l'humanité. Aussi, à travers ces pages apparaît l'intention manifeste de s'excuser plutôt que de témoigner des faits. Et c'est pourquoi, nous disons à la justice allemande: "Vous encourez une lourde responsabilité, au point de vue de l'honneur de votre nation, en couvrant d'un silence approbateur les actes de votre armée que nous a ous dénonçons comme criminels." Si nous n'avions écouté que notre sentiment intime, nous nous serions borné à crier : " Mensonge, imposture ! " Mais la dignité et l'honneur de la Patrie attaquée exigent un effort plus sérieux. Nous serons long, voulant répondre point par point à l'ennemi qui nous calomnie. * * * La note très longue, en effet, 35 pages grand format, rencontre point par point toutes les accusations allemandes pour les disséquer, les discuter et les réduire à néant. De tout cet échaffaudage laborieux de mer-songes officiels il ne reste rien que l'amère impression, qu'après nous avoir laissé piller

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho de Belgique gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres .

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