L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1914, 25 November. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5q4rj49c2g/
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L'ECHO DE LA PRESSE PRIX : Bruxelles et faubourgs 5 centimes le numéro INTERNATIONALE PRIX : Provinces 10 centimes le numéro JOURNAL QUOTIDIEN Adresser les lettres et communiqués à la Rédaction. Les annonces et demandes diverses à l'Administration. RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 20, rue du Canal, Bruxelles ANNONCES : La petite ligne ou l'espace équivalent . . ' . 10 cent. On traite à forfait: Demandes d'emploi : 40 centimes l'insertion. Les " six jours „ de New-York LA GUERRE Communiqués officiels français PARIS, 20 nov. — Communiqué officiel de 3 heures. La journée d'hier a été caractérisée par une absence presque totale d'attaques d'infanterie par l'ennemi; les attaques d'artillerie ont été beaucoup moins violentes que les jours précédents.Dans le nord, le temps a été très mauvais, et il est tombé de la neige. Toute la région du canal de l'Yser jusqu'à Dixmude est maintenant inondée. Devant Ramscapelle, deux obusiers lourds du calibre 16 5 centimètres, qui avaient été abandonnés par les Allemands, ont été retirés de l'eau. La canonnade a été particulièrement intense au sud d'Ypres. Dans le centre, il n'y a aucun combat important à signaler. Dans l'Argonne, trois vigoureuses attaques de l'infanterie ennemie ont été repoussées. Sur notre aile droite, les Allemands ont réoccupé la partie détruite de Chauvoncourt. Plus à l'est, nous avons fait quelque progrès. PARIS, 21 nov. —Communiqué officiel de 11 heures du soir) : Rien de saillant ne s'est produit ce jour, sauf en Woevre,où cinq attaques allemandes entreprises en deux heures ont été repoussées par notre artillerie. PARIS, 21 nov. —■ Communiqué officiel de 3 heures après-midi : Le calme le plus complet a régné sur tout le front. Communiqués officiels russes PETROGRAD, 19 nov. — Communiqué officiel de l'état-major de l'armée du Caucase : Des engagements d'importance secondaire ont eu lieu dans la région deTchorokh. Dans la vallée d'Olty-Tchaï, une cglonne turque a été défaite et repoussée vers Rar. Dans la région d'Erzeroum, une action a été 1 engagée le long de tout le front, mais les opérations sont rendues difficiles par l'état des routes qui sont endommagées par les pluies. PETROGRAD, 22 nov. — Communiqué officiel du grand quartier général : Les combats entre la Vistule et la Warta continuent avec le plus grand acharnement. Nous avons obtenu quelques succès sur divers points. Sur le front Czenstochowa-Cracovie, il n'y a aucun changement dans la situation. En Galicie, sous la pression de nos attaques, les Autrichiens ont abandonné Neu Sandec (sur la Dunajec). Communiqués officiels allemands BERLIN, 23 nov. — Communiqué officiel d'hier : Sur le théâtre ouest de la guerre il n'y a pas de changement. En Pologne, on se dispute encore la victoire. Près de Plozk, dans les environs de Lodz et près de Czentchou, la lutte continue. CONSTANTINOPLE, 23 nov. — Le quartier général turque annonce officiellement : Les troupes turques sont arrivées près du canal de Suez. Dans une rencontre près de Kantara, les Anglais furent battus. Ils ont pris la fuite après avoir subi de grosses pertes. CONSTANTINOPLE, 23 novembre : Avec l'aide Je Dieu, nos troupes sont arrivées au canal de Suez. Dans les combats, entre Katusa et Kcrtebe (à 30 kilomètres à l'est du canal) et à Kantura, sur le canal même, le capitaine anglais Wilson, 1 lieutenant et beaucoup de soldats sont tombés. Beaucoup ont été blessés et encore davantage faits pri-soniers. Les troupes anglaises se sont retirées en fuite désordonnée. Des chameliers anglais et des gendarmes qui se trouvaient près des avant-postes se sont rendus. CONSTANTINOPLE, 23 nov. — Communiqué officiel : Les Russes, qui avançaient dans la vallée du fleuve Murad, ont pris la fuite en subissant de grosses pertes par suite de notre attaque. Nous leur avons pris 3 canons de campagne. VIENNE, 23 novembre : Les Alliés ont continué énergiquement et avantageusement les attaques en Pologne " russe. Notre aile sud est arrivée au secteur de Szreniana. Des attaques combinées de l'ennemi furent repoussées. Jusqu'ici les troupes austro-hongroises ont fait 15,000 prisonniei-s. Il n'y a pas encore de résultat. Il y a aussi de grands combats à l'ouest de Dunajec et dans les Carpathes. VIENNE, 23 nov. — Du théâtre sud de la guerre on annonce que nos troupes ont déjà passé Kalubora, mais l'ennemi résiste encore dans plusieurs positions fortifiées.Nos avances sont rendues difficiles mais pas arrêtées parle sol trempé, les cours d'eau débordés dans la montagne et la neige, haute de plusieurs mètres. Des détachements d'éclaireurs et des patrouilles ont fait les derniers jours 2,400 prisonniers. Le nombre des prisonniers faits depuis le 6 novembre s'élève à 13,000. MUNICH, 21 nov. — Le président du ministère bavarois, le comte Hertling, a dit hier à la réception de représentants de journaux italiens : « Je puis vous dire que la Bavière a mis toute sa force pour la guerre, à l'unisson de tout le peuple allemand. Toutes les affirmations contraires sont des inventions de nos ennemis. Nous, Allemands, nous savdns tous que l'Allemagne c.oit employer toute sa force pour la guerre, par laquelle l'Angleterre veut détruire noire essor économique et pour lequel elle abuse de la France, de la Belgique et de la Russie. Les Etats neutres comprendront de plus en plus les causes véritables. Déjà maintenant, l'Angleterre ne considère plus les droits légitimes de ces Etats. Les Etats neutres, et surtout l'Italie, ont des intérêts vitaux pour les suites favorables pour l'Allemagne, de cette guerre. La victoire anglaise ne sait être avantageuse pour ces Etats et encore moins pour l'Italie, si on pense à la position de l'Italie en Méditerranée. Au contraire, la victoire allemande donnera à l'Italie sa liberté dans toutes ses résolutions politiques. Vous verrez, dans le courant de votre voyage, que l'Allemagne possède des forces suffisantes pour soutenir encore longtemps la guerre. » La guerre sur mer Chaque fois qu'une guerre éclate, la vie des non combattants et celle des pays neutres est bouleversée par cette situation anormale. La guerre, en effet, n'est-elle pas l'appel à la force? Or, la force ne connaît d'autre loi que celle du succès des armes. Remarquons en passant que l'abus de la force risquerait de provoquer des complications, dont pâtiraienf les premiers ceux qui s'en seraient rendus coupables. De là est venue cette réglementation ou plutôt cet essai de réglementation de la guerre, si para doxale que ce semble, non seulement en ce qui concerne les adversaires en présence, mais encore en ce qui intéresse les tiers, dont la bagarre peut frapper ou affecter les intérêts. En parlant ici de la façon de faire la guerre dans les airs, nous disons n'avoir qu'une confiance relative dans les décrets du Comité de droit international, et cela, parce que la réglementation n'a rien d'impératif. Ne perdons pas de vue que, pour qu'une loi comporte un mandat impératif, il faut un tribunal pour l'appliquer, des sanctious pour la consacrer. Pour la réglementation de l'intérieur du pays, chaque état comporte des tribunaux, n'est-il pas vrai? Or, le droit international n'en connaît pas, d'où impossibilité de considérer les deux points sous le même angle. C'est dire que, quand nous discutons de très bonne foi, ce que nous croyons permis ou défendu quant à la guerre, nous risquons fort que la journée du lendemain ou peut-être le jour même vienne anéantir notre raisonnement. 11 est déjà assez difficile de nous y reconnaître quand on se bat sur la terre. Combien sont plus complexes et surtout plus fragiles encore les lois applicables à la guerre maritime, se déroulant sur un élément mouvant ! Plus que partout ailleurs, c'est la volonté de parvenir, le désir de vaincre qui impose. Circonstance au moins curieuse à relever, beaucoup de règles qui, actuellement, régissent la guerre maritime ont été dictées par la Grande-Bretagne. Nous ne devons pas négliger la connaissance de cet élément d'appréciation pour nous prononcer sur tels ou tels faits de la campagne maritime actuelle, campagne qui sera des plus dures, la plus dure que l'on ait vu jusqu'à présent peut-être. C'est l'Angleterre qui, dans les réunions internationales appelées à étudier les lois de la guerre terrestre, s'est opposée à ce que l'on examinât aussi celles de la guerre maritime. Le pourquoi de ceci est bien simple. En cas de guerre, elle entendait garder tous ses avantages et la complète liberté de ses mouvements. Nous ne devons pas nous étonner, car, pour l'Angleterre, la mer est son vrai champ de bataille. Quoi qu'ii en soit, ici comme dans la guerre sur terre — et ceci pour mettre nos lecteurs en garde contre eux-mêmes — on ne peut citer une règle sans évoquer aussitôt, presque mathématiquement, les violations qu'elle a subies. Sans doute, croyons-nous, dur comme fer, ce que nous désirons que soit, et ne manquons-nous pas de nous écrier lorsque les gazettes nous apportent le récit d'un engagement sur mer, engagement dont les moyens mis en œuvre ne sont pas, à notre sens, réguliers: — Telle puissance n'aurait pas fait cela. Un seul exemple que l'impartialité la plus élémentaire nous invite à montrer. La déclaration du 16 avril 1856 a supprimé la course consistant en ceci : par une sorte de délégation, les navires n'appartenant pas à la marine militaire étaient armés en guerre et chargés à leurs risques et périls de courir sus à la marine de commerce ennemie, moyennant une importante participation aux prises réalisées. Le Congrès de Paris, en 1856, supprima la course, accédant aux vœux de l'Angleterre, les Etats-Unis se refusant seuls à cette suppression. Donc, voilà, semble-t-il, un fait définitivement acquis. Le 24 juillet 1870, le roi de Prusse constitua une marine volontaire, présentant les caractères de la course, et le gouvernement français protesta en invoquant la déclaration de 1856. L'Angleterre, alors hostile à la France, refusa d'admettre la réclamation et le décret prussien fut déclaré valable. Il n'est pas superflu que nous soyons informés des exceptions, puisque nous discutons parfois les règles. (Messager.) E. Fonclos. Où sont nos fils? Un correspondant nous communique deB détails sur l'œuvre admirable de recherche patiente et d'assistance humaine qui se poursuit à Genève. Grâce à l'obligeance de M. Ador, conseiller fédéral et directeur de l'Agence des prisonniers de guerre, il vient de visiter à Genève les locaux du Musée Rath, place Neuve, où ces services sont installés. Voici une première salle où l'on reçoit aimablement toutes les personnes qui viennent elles-mêmes solliciter des recherches. Il en défile chaque jour 300 à 400, que la longueur et' la difficulté du voyage n'ont pas rebutées. En voici une autre où, sur des tables en ballots énormes, vient s'empiler le courrier du jour. C'est environ dix milles lettres qu'il faut, sous peine de se laisser déborder, dépouiller quotidiennement dans les grandes salles voisines.Si les demandes sont incomplètes, on s'empressera d'envoyer à l'expéditeur un formulaire détaillé, sinon une fiche manuscrite sera aussitôt dressée et classée à son ordre alphabétique.A l'heure actuelle, explique l'aimable secrétaire, particulier de M. Ador, il y a plus de 200,000 fiches en instance. 11 va falloir maintenant chercher des renseignements, consulter des listes (très longues à venir), se débattre au milieu d'erreur orthographiques, s'exposer parfois à des rebuff ades. Chaque jour, on affiche le nombre de résultats définitifs obtenus. Quelle émulation ! Il y a une quinzaine, on examinait utilement par jour 500 dossiers. Au moment de la visite de notre correspondant, les chiffres des deux derniers jours étaient de 841 et 834. 841 familles qui vont, le jour même, par lettre, être renseignées, être remuées, revenir à la vie ! Toutes les salles du Musée, tous ses vastes sous-sols sont déjà occupés. Comment fera-t-on par la suite ? M. Ador frémit d'y penser. Autour de lui, entraînées par l'exemple de son labeur incessant et méthodique, près de 300 personnes (hommes femmes, jeunes gens, jeunes filles), tous volontaires, s'imposent une rude besogne quotidienne. La visite est finie, et notre correspondant remercie de tout cœur son cicerone au nom de toutes les mères. Il sourit et s'esquive modestement. Leur récompense à tous, ils le trouvent à l'heure où l'on inscrit sur le tableau noir le bilan de la journée : 834..., 841... Le nombre 14 dans l'histoire Chose remarquable, les dates-se terminant par le nombre 14 se sont souvent montrées d'une grande importance pour la conformation de la carte d'Europe. Dans une revue italienne, le professeur Bione attire l'attention sur ce singulier caprice de l'histoire.Sans remonter à l'antiquité, voici l'an 814, date de la mort de Charlemagne et du partage de son vaste empire. En 914 s'éteignirent les Carolingiens et commença l'invasion magyare en Europe centrale, événements qui occasionnèrent un nouveau remaniement de la carte d'Europe. L'année 1014 vit mourir le grand-duc russe Wladimir, dont l'empire se démembra en douze principautés réparties entre ses douze fils, L'importance du nombre 14 terminant les dates ressort beaucoup plus nettement encore dans l'histoire moderne. L'année 1714 amena la grande transformation de la carte d'Europe, par suite des traités de Rastatt, d'Utrecht et de Bade. C'est alors que l'Angleterre conquit sa position dominante comme première puissance maritime du monte entier. Le royaume de Savoie, berceau de la future Italie, fut créé; en Allemagne, la Prusse se transforma en puissance militaire, d'où devait sortir un jour l'empire allemand. L'Espagne tombait en pleine décadence; elle dut se retirer d'Italie. La Russie, de son côté, commença à se rapprocher visiblement de l'Europe occidentale. Puis 1814 : le traité de Paris, succédant au rêve des Cent Jours, remania totalement la carte de l'Europe. Le grand-duché de Varsovie passa à la Russie, tandis que la Prusse et l'Autriche reçurent quelques territoires polonais. Le royaume de Hanovre, la Confédération allemande, le royaume des Pays-Bas Unis et le grand-duché de Luxembourg furent créés. La Suisse acquit trois nouveaux cantons : Genève, Neuchâtel et Valais. La Sardaigne s'agrandit de la ville et du territoire de Gênes. Tandis que les Bourbons réapparurent à Naples, l'ancien royaume d'Italie disparut. En 1714, l'Angleterre acquit Gibraltar. En 1814, elle obtint Malte. En 1914? En 1714, la puissance de Louis XIV fut définitivement ébranlée. En 1814, la France napoléonienne s'écroula. En 1914?... L'année 1714 marqua la fin de la domination espagnole. 1814 vit la fin de la domination française.Qu'amènera 1914? (Information.) : ! ! Pif A R |P! Charleroi et du Centre. Anthracite, briquettes. Remise en cave par sac et en vrac. UUAflUyAl k) H. DONNA Y, 18, ru© Ivan Gilkin. SCHAERBEEK lre Année. N° 19. MERCREDI 25 NOVEMBRE 1914.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1917.

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