L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1914, 01 Dezember. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x639z9192x/
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L'ECHO DE LA PRESSE PRIX : Bruxelles et faubourgs 5 centimes le numéro INTERNATIONALE JOURNAL, QUOTIDIEN PRIX : Provinces 10 centimes le numéro Adresser les lettres et communiqués à la Rédaction. Les annonces et demandes diverses à l'Administration. RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 20, rue du Canal, Bruxelles ANNONCES : La petite ligne ou l'espace équivalent . . . fr. 0.80 Réclame avant les annonces 0.60 Corps du journal 1.00 Nécrologie . t.00 On traite à forfait. LA GUERRE Communiqués des Armées alliées PARIS, 27 nov. (Reuter). — Communiqué officiel de 3 heures : Hier le feu de l'artillerie ennemie a été moins violent. Deux attaques d'infanterie, dirigées contre les tètes de pont que nous avons erigées sur le rive droite de l'Yser, au sud de Dixmude, ont été repoussées. Aucune action sur le Iront. Seule Reims a été violemment bombardée pen-dantla visite des journalistes des pays neutres. En Argonne, quelques attaques d'artillerie finirent par des pertes poïfr les Allemands. Nous avons recouvre quelques tranchées à la suite d'une contre-attaque. LONDRES, 26 nov. (Officiel) : Les navires de guerre qui ont tiré sur les Allemands à Zeebrugge, sont rentrés dans les ports anglais pour s'approvisionner ; tous avaient lancé un très grand nombre d'obus. Les aviateurs ont fait bonne besogne en explorant les positions ennemies, comme aussi les destroyers dont la présence a décidé les canons allemands à ouvrir le feu, ce qui a permis aux navires anglais de leur repondre eilicacement. L'ennemi a subi de fortes pertes, tandis que les navires anglais se sont retirés sans avoir subi de dégâts. Les torpilleurs allemands ont beaucoup souffert, contrairement aux affirmations des communiques officiels allemands, qui ont dit que les navires anglais n'avaient fait que des dégâts très peu importants parmi les troupes allemandes, tandis que leurs obus avaient tué et blessé un certain nombre de sujets belges. NISCH, 25 nov. (Communiqué officiel) : Dans la nuit du 24 novembre l'ennemi a tenté de traverser la rivière Kolubara sur le front Dragevatz-Vodenitza Staroleso.Nos troupes ont permis à une partie des forces ennemies de passer sur la rive droite, puis l'ont attaquée ; ils lui ont pris 7 officiers, 57 sous-officiers et 278 hommes. L'ennemi, quoique surpris et n'ayant pas eu le temps de prendre position, a tenté néanmoins, mais sans succès, de résister à notre attaque. Un de ses détachements a réussi à s'échapper, mais sans repasser la rivière ; les survivants ont quelque temps erré le long de la rivière, puis sesont rendusl'un après l'autre. Communiqués officiels allemands THORN, 27 nov. — Un ordre du jour du général Hindenburg déclare : « Dans de forts combats qui ont duré pendant plusieurs jours, les armées sous mon commandement ont arrêté l'offensive d'un ennemi supérieur en nombie ». L'ordre du jour relate ensuite le télégramme suivant reçuparHiudeuburg : «Votre conduite énergique et circonspecte, et la bravoure inébranlable et persévérante de vos troupes est à nouveau couronnée de succès. Dans de longues luttes supportées avec courage et fidélité dans, l'accomplissement du devoir, vos armées ont fait échouer les plans d un eunemi supérieur en nombre. La reconnaissance de la patrie vous est acquise pour la défense de la frontière orientale de l'empire. Je veux vous exprimer ma plus grande reconnaissance et mes remerciements impériales, que vous voudrez bien communiquer atfx troupes, en vous nommant comme feldmaréchal. Que Dieu accorde à vous et à vos troupes, habituées à la victoire, de nouveaux succès. Wilhelm I. R. » L'ordre du jour continue : Je suis fier d'avoir atteint ce grade militaire supérieur, à la tête de pareilles troupes. Voti'e courage et votre endurance ont, d'une manière admirable, infligé de grandes pertes à l'ennemi. Plus de 60,000 prisonniers, 150 canons et environ 200 mitrailleuses sont tombés entre nos mains, mais l'ennemi n'est pas encore détruit. Pour cela, en avant, avec Dieu, pour le roi et la patrie, jusqu'à ce que le dernier Russe soit tombé. Hurrah ! VIENNE, 29 nov. — On annonce du théâtre sud de la guerre : Encore hier il y eut des combats sur tout le front, et plusieurs positions retranchées furent prises d'assaut. Près de la position dominant Silljak, nous fîmes euviron 900 prisonniers et prîmes trois canons. Le Presbureau serbe annonce la victoire sur une colonne austro-hongroise près de Rogacica, mais est changé hier dans l'entrée de notre colonne à Uzics. Le petit-fils du voïvode Putnik, âgé de 16 ans, a été fait prisonnier dans un train que nous avons pris. Ordre a été donné, vu son jeune âge et les liens de famille qui l'unissent au commandant en chef de l'armée serbe, de traiter le prisonnier avec égard. CONSTANTINOPLE, 29 nov. — Nos troupes ont rejeté une sortie des Russes dans la vallée de Escherokh, à l'embouchure du fleuve. Les canons de la position près de Batum ont pris part, sans suite, au combat. Nos troupes ont avancé dans la région de Atschara, à 10 kilos mètres au sud-est de Batum. Les communiqué-officiels russes disent que nos troupes du Caucase, vaincues, se sont retirées de Erzeroum. Ces communiqués sont totalement faux. Nos troupes sont prêtes à l'offensive contre l'ennemi, qui ne tente aucun mouvement hors de ces positions fortifiées; au contraire, après des combats en rase campagne, il s'est retiré devant nos troupes victorieuses. GRIMSBY, 29 nov. — (Agence Reuter) : Des pêcheurs ont débarqué ici le capitaine et l'équipage du vapeur londonien Kharum, qui a heurté le 26 novembre une mine dans la mer du Nord. LONDRES, 29 nov. — Le Facamp-Telegraf annonce : Le vapeur anglais Prins a été coulé par un sous marin allemand à la hauteur du cap Antifer. L'équipage est sauvé. VIENNE, 29 nov. — Communiqué officiel d'hier : Les positions sont inchangées. La journée d'hier s'est passée généralement assez tranquille en Pologne russe. Quelques petites attaques des Russes furent repoussés.Les combats dans les Carpathes continuent. BERLIN, 29 nov. — Entre les prisonniers russes se trouvent douze hommes suspects de choléra. Ces cas de maladie, desquels quatre furent mortels, n'ont pas donné, aux recherches bactéologiques, des preuves de choléra ' asiatique. Toutes les mesures de sécurité ont été prises. L'impôt de guerre à Bruxelles Il n'est peut-être pas inutile de rappeler à la suite de quels événements la Villede liruxelles et les faubourgs viennent de decider d'imposer aux contribuables le paiement d'une contribution de guerre. 11 faut revenir pour cela de trois mois en arrière, c'est-à dire au moment où les troupes allemandes pénétrèrent pour la première fois dans la capitale. Lorsque M. Max et les membres du college échevinal vinrent recevoir le capitaine Kriegshein, délégué du général commandant le IV" corps d'armée, un protocole fut signé dans lequel l'autorité allemande faisait connaître son intention d'imposer à la ville une contribution de guerre de 50 millions et de frapper la province de Bra-bant d'un impôt de 45U millions. Cette dernière prétention fut abandonnée peu après, le général von Armin l'ayant jugée lui-même exagérée. De plus la somme de 50 millions réclamée de la capitale fut réduite à 45 millions. Sur cette dernière somme il fut convenu que la ville prendrait vingt millions à sa charge, les vingt-cinq millions restants devant être fournis par les autres communes de l'agglomération.Restait à examiner comment se ferait la répartition entre les communes et de quelle façon celle ci pourraient ultérieurement rentrer dans leurs fonds. La conférence des bourgmestres fut convoquée et elle décida de provoquer une consultation des échevins des finances des différentes communes intéressées. Après une série de réunions, il fut décidé que l'on demanderait aux banques de faire l'avance nécessaire. Un consortium dont firent partie les dix-huit principaux établissements financiers de la capitale fut en conséquence constitué ; il accepta de fournir les fonds contre la garantie d'une contribution de guerre à imposer à tous les habitants de l'agglomération bruxelloise. Mais comment arriver à répartir équitable-ment cet impôt entre tous les contribuables ? C'est la question qui fut soumise à la sagacité du collège des échevins des finances. Différentes solutions furent examinées. D'aucuns proposèrent de répartir les 25 millions entre les communes proportionnellement à la part qui leur revenait dans le fonds communal. D'autres proposèrent de répartir l'impôt d'après le nombre des habitants ; d'autres préconisèrent l'idée de prendre pour base le total des taxes communales perçues en 1912. Toutes ces propositions furent écartées successivement et l'on décida finalement d'établir la répartition d'après le chiffre des contributions directes payées à l'Etat : contribution foncière, contribution personnelle, droit de patente, taxes sur les sociétés anonymes créée par la loi du 1er septembre 1913. C'est cette dernière solution qui a été jugée la plus équitable; la conférence des bourgmestres a été unanime à s'y rallier. La part incombant à chaque contribuable dans la répartition, sera déterminée par le chiffre des contributions dont il est grévé mis en rapport avec le montant total de la taxe. On aura égard aux rôles se rapportant à l'année 1914; toutefois pour les sociétés par actions, leurs administrateurs, commissaires, liquidateurs, etc., il sera tenu compte des bilans arrêtés dans la période comprise entre le 16 juin 1913 et 15 juin 1914. Il est à noter que la taxe sera due par chacun des contribuables à titre personnel « sans qu'il puisse en faire retomber le poids sur autrui ». C'est la première fois qu'un impôt de répartition est établi chez nous. Jusqu'ici, nous avions toujours eu des impôts de qualité. La charge s'élèvera pour chaque contribuable à 150 centimes additionnels approximativement. Les banques devront être remboursées à la date du 15 juin 1915. Depuis quelques jours déjà,les employés des administrations communales se sont mis en rapport avec les receveurs des contributions et procèdent au relèvement des rôles. Ce travail demandera de deux à trois mois. BRUGES Bruges, ce précieux écrin artistique que nous laissa un passé ayant le culte de la beauté; Bruges, jusqu'à présent le but de tout voyageur ami des arts, le lieu chéri des poètes épuisés fuyant le monde, Bruges était devenu, il y a quelques semaines un point stratégique des opérations allemandes. Dans Bruges la morte, ce roman du poète belge Georges Rodenbach, dont le titre est devenu un «cliché» moderne,l'auteur,rempli d'un enthousiasme lyrique et d'un obscur mysticisme, a su découvrir le charme décadent de cette « sympathie du silence », et d'innombrables poètes, peintres et touristes se sont senti attirés dans la ville aux ruelles solitaires, aux canaux silencieux et aux ponts élancés, dans les églises gothiques aux riches décors, assombries par le temps, églises dans lesquelles flotte un nuage d'encens et dont les cloches rendent un son si grave. Il y a cinq siècles, ces lieux morts étaient animés par un commerce mondial; les navires de toutes les parties de monde remontaient alors le large canal, chargés des trésors de l'Orient, et remportaient au loin les toiles et le lin*des Pays-Bas. Les comtes de Flandre y régnaient et rivalisaient d'éclat et de pompe avec les plus riches seigneurs du commerce, et dans le chœur élevé et magnifique de la cathédrale,Philippe le Bon,duc de Bourgogne, instituait l'ordre de la Toison d'or, la plus haute distinction honorifique du monde chrétien de cette époque. Aujourd'hui seul le langage muet des pierres des puissants édifices nous rappelle cet éclat et cette splendeur. Voici les Halles au drap du XIIIe siècle, dont les étalages attiraient les acheteurs des contrées lointaines; au-dessus de leur arcades massives s'élance à une hauteur presque inaccessible le beffroi majestueux au carillon célèbre. Tout imposant qu'il est encore aujourd'hui avec ses tourelles pointues et son rempart de créneaux et de fenêtres,il ne s'en trouve pas moins sans tête depuis le grand incendie, et la flèche pyramidale entourée de quatre tourelles s'élevait autrefois encore plus haut que de nos jours. A cette époque remonte aussi l'édifice architectural de Bruges, véritablement caractéristique : l'hôtel de ville, commencé en 1377. Ce n'est pas l'œuvre d'une bourgeoisie à l'esprit fier, mais, avec ses hautes fenêtres et les fresques autrefois si riches de sa façade merveilleuse, il ressemble bien plus, comme il sied à cette ville pieuse, à une église qu'à un hôtel de ville. Les six tourelles élancées de la toiture, les statues dorées des comtes de Flandre, les vingt-quatre blasons aux multiples couleurs s'unissaient autrefois à l'architecture grandiose des fenêtres et formaient un ensemble merveilleux, détruit en 1792 par une restauration maladroite,mais reproduit depuis lors en ses caractères essentiels. Les tombeaux de Charles 13 Téméraire, dernier souverain de Bourgogne, et de sa fille Marie, à Notre-Dame, deux chefs-d'œuvre des sculpteurs flamands Jan Van Backere (1495) et Jacob Jonghelinck (1558), nous rappellent les grands jours de la domination bourguignonne. Une autre production admirable de l'art plastique de la pré-renaissance belge est la cheminée de la salle des échevins du célèbre « Franc de Bruges », le palais de justice actuel. Autour d'une paroi de marbre noir et d'albâtre se trouve une frise monumentale en bois dans laquelle sont sculptées en grandeur naturelle des figures de souverains, majestueuses et d'une ressemblance frappante, le tout dans un cadre riche et décoratif. Mais la production de la statuaire, que renferme Bruges, doit s'effacer devant l'abondance de tableaux admirables qui font de la ville l'écrin précieux de la vieille école flamande. A partir du moment où Jan van Eyck, « père de la peinture septentrionale », quitta Gand pour venir s'établir à Bruges, une école de peintres se forma dans cette dernière ville, et acquit une importance telle, que seules quelques écoles italiennes peuvent entrer en comparaison avec elle. Memling, le « Maître de Bruges », en est l'étoile, et sa grâce puissante, la délicatesse exquise de ses œuvres, ne peuvent être véritablement bien saisies que dans ces tableaux, que l'artiste malade acheva au vieil et vénérable hôpital de Saint-Jean, dont seules les salles et les jardins tranquilles pouvaient lui procurer le milieu favorable. Mais à côté de celle-ci, d'autres étoiles de l'art brillent encore dont on ne peut véritablement apprécier l'éclat qu'à Bruges. Par exemple: le pathétique et religieux Hugo van der Goes, le pieux et illuminé Gérard David, le magnifique Lancelot Blondeel, à l'inspiration puissante, le dffrnier de l'école de Bruges. Et si, ensuite, l'esprit rempli de ces augustes créations d'un enthousiasme intérieur et d'une glorification d'une vie pleine de lumière; si, ensuite, vous allez vous promener à travers les ruelles et visiter les églises de Bruges, ces visions artistiques se présentent à vos yeux « en chair et en os ». Alors les pignons pointus et les murs de briques aux teintes sombres vous saluent à nouveau; les voici, les perspectives pittoresques des ondes tranquilles, les cimetières avec leurs arbres aux couronnes puissantes, les cours des cloîtres discrets; les voilà,les formes noires aux vêtements de religieuses qui trottinent dans la rue, et les béguines du vieux couvent paraissent être les mêmes que les douces et aimables sœurs de charité que le maître Memling a immortalisées dans les compagnes de sainte Ursule. Les pertes de la marine anglaise D'après une dépêche de Rotterdam — et la nouvelle venait, disait-on, de source sûre —, un superdreadnought anglais, YAudacious, aurait touché une mine, à la fin du mois d'octobre, et aurait coulé. Ce désastre aurait été tenu secret par l'Amirauté anglaise afin de ne pas émouvoir l'opinion publique. L'Audacious est — ou était ? — un cuirassé d'escadre qui fut lancé, nous l'avons dit, en 1912. Quoi qu'il en soit, nous ne trouvons nulle trace, dans la liste détaillée des pertes anglaises, de la disparition de ce grand cuirassé armé de vingt-six canons et monté par 1,100 hommes. Dans le résumé que publie le Nieuwe llot-terdamsche Courant, nous relevons : La perte de l'Amphion, le 6 août, occasionnant la mort de 148 hommes ; celle du Path-finder, le 5 septembre, avec 250 hommes ; de l'Aboukir, du Cressy et du Hogue, le 22 septembre, avec, respectivement, 502, 535 et 360 marins; celle du Hawke, le 15 octobre, avec 499 hommes ; celle, enfin, du Good Hope et du Monmouth, avec 867 et 693 hommes. Rappelons que l'Amphion avait heurté une mine dans la mer du Nord ; qu'une torpille d'un sous-marin allemand avait fait exploser le Pathjinder, et que, dans la mer du Nord encore, l'Aboukir, le Cressy et le Hogue avaient été atteints par des torpilles lancées par un sous-marin allemand. Enfin, le Bulwark, comme nous l'annonçons d'autre part, a sauté le 25 novembre, à la suite d'une explosion dans la soute aux poudres. Le Bulwark était un cuirassé d'escadre du type Formidable et, avec le Prince of Wales, le Formidable, l'Implacable, l'Irrésistible, le London, le Queen et le Venerable, faisait partie de la première escadre de la deuxième flotte de cuirassés, montés ceux-là, au total, par 6,200 hommes. » Des aéroplanes anglais jettent des bombes sur Gand Vendredi matin, cinq aéroplanes anglais arrivèrent de l'ouest sur la ville, vers 11 heures. Deux restèrent à la périphérie, tandis que les trois autres survolèrent, à une hauteur considérable, le centre de la ville. Bientôt on les vit se diriger vers le quartier de Meulestede,où ils ne tardèrent pas à marquer leur passage par le lancement successif de neuf bombes. Dans tous les quartiers excentriques du Nord et de l'Est de Gand, le bruit des bombes a causé un grand émoi, tandis qu'il a été à peine aperçu dans le centre, par suite du bruit de la circulation. D'après l'endroit visé, il semble que les aviateurs aient eu l'intention de détruire les garages automobiles et les ateliers de réparation.Des investigations du Bien public, il ressort que la première bombe est tombée à Port-Arthur; la deuxième derrière l'école gardienne de la rue des Mouettes; la troisième sur un radeau, également à Port-Arthur. Une bombe est ensuite venue éclater derrière l'église Sainte-Thérèse; des débris de l'engin y ont fait des ravages dans les murs et boiseries. Une cinquième bombe est tombée à l'eau, à l'avant-port, et une autre, presqu'en même temps, au milieu des chantiers Delaloo. Deux sont encore tombées à la plaine Farman et enfin, la neuvième, est tombée encore à l'eau, à peu de distance de l'usine des Moulins, provoquant une véritable trompe d'eau et de boue de plusieurs mètres de hauteur. Celle-ci tombait à peine à vingt mètres d'un groupe de personnes dont faisait partie notamment M. De f A 11? BAirg Charleroi et du Centre. Anthracite, briquettes. Remise en cave par sac et en vrac. H. DONNA Y, 18, ru© Ivan Gilkin, SCHAERBEEK 1" Année. * N° 25. MARDI 1" DÉCEMBRE 1914. t>

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