L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 29 September. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6m3319t51p/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces In ligne. fr 0.5(): — Ann tiliane, (avis d'ass. de sue ), la ligne fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fi 1.00 — Faits divers lin), la ligne fr 1.25; — Faits divers (corps , la ligne lir 1.50 Chron. locale, la ligne fr. 2.00 — Hé >? •stipr.s judiciaire-. !a 'igue, rr. 2HH) fidminittratio»» et Rédaction 37-39, rue Fossés-Fleuris. Namur Bureaux de 11 à 1 h: et de 3 à 5 h Les articles n'engagent que leurs auteurs. J,r* manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois. fr. 7.50 l es demandes d'abonnement «ont reçues exclusivement par les bureaux el les facteurs des postes. L«s réclamations concernant I— abonnements iloiyent être adressée» exclusivement aux bureaux de poptt l-i GSLiJM, ïrecîeH^PnprlÉliiïï La « Tribune Libre » est largement* ouverte à tous. Notre Avenir Economique NOTRE AVENIR ÉCONOMIQUE La plupart des gens ne se font qu'une faible idée des bouleversements profonds que la guerre actuelle a causés dans notre malheureux pays.- Ils parlent de «Wallonie» et de « Flandre» comme si ces dénominations servaient encore à désigner les mêmes « entités » économiques et politiques qu'avant 1914. En réalité quand on dit actuellement a Wallonie » ou « Flandre », on parle de quelque chose qui diffère essentiellement de ce qui existait avant l'explosion du conflit mondial. On évoque des idées qui ont cessé de correspondre à la situation présente. La Wallonie d'aujourd'hui est à peu près aussi différente de celle d'autrefois que la Serbie l'est de la uisse. Elle est tin polynôme économique nouveau dont nous ne connaissons plus les composante? Elle a conservé, sans doute, la richesse de son sol et de son sous-sol, mais elle a perdu sa classe ouvrière et ses débouchés exoliques. N us parlons de la patrie wallonne, nous l'exaltons dans des articles, des discours et des manifestes mais je voudrais bien qu'on m dise ce qu'est devenue notre industrie trépidanle d'activité, notre main d'œuvre incomparable et notre vaste clientèle extérieure? Tout cela a disparu dans la tourmente, tout cela a été balayé par l'haleine de mort qui souffle sur le m >nde et la gaie, l'active, la féconde Wallonie de 1914 s'esl affaissée moribonde, au creux de ses vallons muets, entre ses usines silencieuses et ses entrepots \ides. \s»urément, toute activité n'a pas disparu, et. comme disait îiellferich, il y a même des endroits v où les cheminées fument et les rou-s tournent » Mais cette activité n'a pour but que de satisfaire es besoins locaux ou de répondre aux nécessités présentes. [je mouvement industriel n a pas complètement cessé : il a seulement perdu le mèr-veilleux ressort qui faisait l'adiniraUô» de l'Europe, et qui tenait surtout à la qualité de notre classe ouvrière. Çelle-ci a*é!é attirée à l'étranger par 1 appât des salaires élevés, ou a été avachi 1 sut-place par des comités de chômage et d s sociétés d'encouragement à la paresse: Quant à notre clientèle, elle a passé aux mains de nos concurrents. Le long blocus de notre littoral nous a isolés des marchés anglos-saxons et a complètement transformé les conditions de notre vie. Ensepiolon-geant outre-mesure, la guerre nous a obligés à collaborer avec l'Europe centrale et a trouvé chez elle un aliment à ce qui nous restait d'activité Par une ironie singulière, c'est précisément à l'heure où la lutte de l'Entente contre l'Empire atteint son point culminant que nous commençons à comprendre l'impossibilité absolue qu'il y a pour nous de nous séparer économiquement de l'Est-Europ en. Voilà la contradiction douloureuse où se débat toute l'histoire de la Belgique depuis un siècle : nous sommes rattachés à la France par nos fibres intellectuelles et morales les p us délicates et nous sommes intimement unis à l'Allemagne par les nécessités vitales de notre développement économique. Cette double orientation est la caractéristique la plus frappante de notre histoire contemporaine. Elle a laissé son empreinte profonde dans les conceptions de nos hommes politiques les plus éminents et de nos penseurs les plus sagaces Un Banning, un Woeste, u Frère-Orban, un Beernaert, pénétrés de culture française, ont toujours proclamé que la grandeur de notre pays était fondée sur l'équilibre de ces deux éléments : « L'influence intellectuelle française et l'influence économique allemande ». Il n'v a rien de curieux à cet égard comme la discussion qui eut lieu à la Chambre belge en janvier 189:' à propos du traité de commerce b ■ i go allemand Au curs de ces intéressants* débats dominant de très- ha t la politique électorale, Beernaert ministre des finances déclara : « Le gouvernement allemand a offert à divers pays d'entrer avec eux en négociations, la elgique a été de ce nombre e nous avons accueilli ces ouvertures avec l'empressement qu'elles méritaient. .Voici des traités qui nous assureront pend Hit 2 années et po r toute l'Europe' centrale le traitement de la nation la plus favorisée : nous sommes certains de voit grandir un marche dont la Chambre, cônnaîi maintenant toute l'importance. Et ces traités, il faudrait les repousser! Et la Belgique se repliant sue elle i me, devrait <1 îlarer une guerre de tarifs à I Uitrie -e et a l'Allemagne' Est-ce bien sérieux? Et parmi vous, en est i! un seul qui, si l'approbation des traités devait di pendre de son vote, oserait prendre la responsabilité de dire non? (Mouvement). » Monsieur Graux, ancien mi i.stre libéral, prit une part brillante à la discussion et.r quoique adversaire de. Beernaert, il n'hésite pas i affirmer que le traité avec !' 1' t tag e nous assuraU la s ab. i te qui est un ava il ige considérable et cet tain — Pour le commerce et l'industrie, dit-il, i la stabilité est une condition de succès et souvent même d'existence. » Monsieur de m t de Nayer émit à son tour l'appréciation suivante : « Je prétends que c'est un avantage consi- ; dérable pour l'Allemagne que de n'être séparée de la mer que par un Etat neutre et ami comme la Belgique et que ce serait de sa part une faute économique énorme que de ne pas tiref* profit de cette situation... Si j'avais été négociateur allemand j'aurais demandé au gouvernement belge de continuer à améliorer le port d Anvers, de mieux outiller les ports situés à la côte, d'assurer plus complètement encore les relations de l'Allemagne avec l'Angleterre .et avec les pays transocéaniques par l'intermédiaire des ports belges qui desservent une partie considérable du territoire allemand, f •Jonsieur Tack, vice-président de la Chambre, déclara se rallier au projet de traité douanier entre l'Allemagne et la Belgique en raison des importantes relations commercia-les existant entre les deux pays. « Notamment en ce qui concerne les chicorées, dit-il, nous faisions un énorme commerce avec l'Allemagne, et nous pourrons peut-être, grâce à un accord, ressaisir ce marché que nous avion- un instant perdu. » Un second avantage que M Tack reconnaît au traité belgo-allemand concernait l'importation des chevaux en Allemagne. « Nous tenons essentiellement, dit-il, à conserver ce débouche ». « Je.suis mu encore ajoutait-il, par cette considération que l'honorable ministre des finances (M. ' eernaert) faisait vab ir hier, à savoir : Que le mouvement général de nos affaires avec 1' \ 11 magne se chiffre, par un milliard 200 millions, ce n'est pas un petit chiffre. » Monsieur Broquet, député de Tournai, fit au cours de la même séance, des déclarations plus suggestives. « L'apparition du traité-a produit chez nos industriels et nos commerçants, dii-il, une vive et profonde déception. On s'attendait à tout autre chose. En voyant le gouvernem ni français s engager dans les voies d'une réaction économique insensée, on avait 'jetc 1rs regards vers l Allemagne.. Gel i ci, disait-on nous avait fait des avances; nous allions entrer dans leZollverein allemand! » onsie'ur ihélot, député catholique deNamur, "6t rapporteur du projet de loi, réitéia en ces termes la déclaration de Monsieur Broquet : « Apprenant que 1' Allemagne avait fait des concessions, beaucoup d'industriels sont accourus demandant : Quelle est notre part ? A plusieurs il a fallu répondre : Votre part. 1 Allemagne ne l'a pas encore faite; nous le déplorons comme vous, nous pouvons espérer en l'avenir,car l'Empire d'Allemagne a donné le premier coup de pioche à son édifice protectionniste. » àinsi donc en 1892, nos gens d'affaires envisageaient avec joie la perspective d'une union douanière avec l'Empire. Ils souhaitaient ardemment voir le vaste marché intérieur allemand s'ouvrir à nos produits et sacrifiaient sans hésiter leurs sentiments francophiles aux avantages plus positifs d'une alliance de l'industrie belge avec l'industrie germanique. Car il ne faut pas l'oublier, l'évolution économique de n.<tre pays nous poussait à nous rapprocher de nos , voisins de l'Est. Notre fabrication mise en péril par la fermeture progressive des marchés d Outre-mer commençait à souffrir d'une inquiétante pléthore. Notre surpopulation s'accompagnait d'une surproduction industrielle énorme. Ecrasés entre les grandsjjîpeuples producteurs qui nous entouraient,nous recherchions fiévreusement des débouches nouveaux au trop-plein de notre activité. Le Congo offrait, sans doute, à nos efforts un champ d'expansion illimité. Mais la colonie commençait à peine à s'organiser et, à la veille de la guerre, son budget accusait un déficit de plus de vingt millions. Stanley avait, d'ailleurs, déclaré que sans éseau de chemins de fer, notre possession africaine « ne valait pas un shilling ». Et il aurait fallu un crédit supplémentaire d'îi» milliard pour créer ce réseau. La Belgique étouffait donc en ses étroites limites bon marché congestionné par l'afflux d'une énergie trop vivace et d'ailleurs mal dirigée, présentait les symptômes précurseurs d'une véritable cri e organique. Il ne se soutenait que par un régime factice dont les deux vices essentiels étaient : 1 économie excessive, en matière d'outillage et le bas prix de la main-d'œuvre. .On conçoit la suite fatale d'un tel état de choses Elle se résume en deux mots la débâcle économique et la révolution sociale. évidemment on n'en était pas encore li, mais l'ossature de I organisme national avait déjà fait éniendre des craquements caracté-li tiques. Pour la Belgique industrielle, il n'y avait plus de milieu ou bien élever le salaire de l'ouvrier, renouveler complètement 1' utillage et succomber sous les coups de rivaux mieux armés; ou bien maintenir les conditions précaires du travail et tâcher de Vaincre l'étranger par le bon marché de nos produits | A la vérité il y ava I un autre moyen ue. : surmonter la cri. " effrovable qui nous mena- ■ ça i : c 'Hait de nous entendre avec nos eon-I eu:, 'ni et de constituer avec eux des syn'd -j cals d'achat de production, de vente, etc. l a plupar de nos industriels avaient com-j pris cette nécessité. C'est pourquoi, ils commençaient à s'orienter vers liMi-s confrères allemands et à nouer avec eux d étroites relations d'affaires. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux ConiiHuinqués des Puissances Cen'-rales Berlin, 28 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest Les Anglais ont attaqué en direction de Cambrai et plus au Sud. Les Français ont poursuivi leurs attaques en Champagne, les Anglais à l'Est des Argon nés. Entre Ypres et la Scarpe ainsi qu'entre l'Aillette et l'Aisne, des attaques et poussées partielles ont accompagné les grandes opérations offensives de l'adversaire. Groupe d'années Kronprinz Bupprecht ' et von Boehn ' Nous avons refoulé l'ennemi poussant vers nos lignes en plusieurs endroits entre Ypres et la Searpe. Des deux côtés cl entre les routes reliant Cambrai avec Arras et Péronne, 16 divisions anglaises et canadiennes se sont portées à l'afesaut après une lutte de feu violent De part et d'autre de Marquion, entre Mœuvres et Graincourt, ainsi qu'entre Ribe-court et Villers Guislain, la première vague ennemie s'esl écroulée devant nos lignes Près d'Inchy, l'ennemi 'a poussé de l'avant en direction de Bourlon et à proximité d'Ha-vrincourt vers Ple^quières. Dans le courant de la bataille, il a réussi à élargir 1\ ndroit d'irruption et à nous rejeter au Non' de la route d'Arras à Cambrai jusqu'à la . gne passant par Oisy-le-Verger-Haynecou . Au soir m Sud de la route, nous avons fini par m m tenir la ligne passant par le bois de iouido, et Ribecourt après des alternatives de cc îbat et des contre-attaques couronnées d( succès. Entre B .ecourt et Villers-Guislain, toutes les charge ennemies ont échoué devant nos positions Entre L :hy et Belhcourt, nous avons fait avorter de puissantes attaques "de divisions anglaises e. américaines En. fin de journée, près de Lempire, l'ennemi . tait refoulé pertout dans ses lignes de départ et 11' me au-delà de celles-ci Groupes d'armées du Kronprinz allemand et von Galhvitz Entre l'Ailette e(t l'Aisne, à l'Est de Vau-xaillon et à l'Ouest de Jouy, nous avons rejeté des attaques partielles de l'adversaire. En Champagne, les Français ont conlinué leurs puissantes attaques et les Américains à l'Est îles Argonnes, en mettant en ligne, en plusieurs endroits, des divisions fraîches. Ses attaques à plusieurs reprises renouvelées entre la Suippes et l'Aisne n'ont valu que peu de terrain aux Français. ■\u soir, nous tenions en combattant la ligne passant par Auberive, au Sud de Somme-Py, Graireuil, Bouconville et le bois de Cernay A l'Est des Argonnes, les charges américaines se sont enrayées au Sud de la ligne Apremont-Cierges. A la suite d'une manace de cernement, nous avons évacué Mont faucon. Les Attaques débouchant par Montfaucon et plus à l'Est se sont écroulées devant nos nouvelles lignes. Hier aussi, les Français et Américains ont de nouveau essuyé de lourdes pertes. Dans le courant de la journée d'hier, nous avons abattu 3 1 avions de l'adversaire. Le lieuteuant Runiev a obtenu sa 4e victoire.KVWKga Mil 11 ■■CTWHMHWMBMWWWMl Le souhait d'un rapprochement belgo-ger-manique dont M. Broquet, député du Hai-naut, s'était fait l'interprète un peu naïf en 1892, n'avait pas tardé à se réaliser. Deux ans après, en 1894, une entente s'était établie entre le syndicat Bhénan-Westphalien ces charbons et notre Syndicat des Cokes. Le fait est rapporté par la Revue belge qui paraît actuellement à Paris. En vertu de l'entente dont il s'agit, les producteurs allemands et belges se partageaient tout le territoire de vente du syndicat. Ce territoire avait été divisé en deux' rayons dont 1 un comprenait tout le territoire du Zollverein avec Je département de •' eurthe et * oselle et l'autre, la Belgique avec le département français du Nord. Il est évi lent que de tels rapprochements ne s'opèrei pas sans difficulté Ils sont cependant < ins la logique el je dirais dans la fatalité c notre développement industriel. Une popt ution dsnse comme la nôtre ne-peut stibve r à ses besoins que par un tn vail intense mais les produits de ce travail doivent troi /er acquéreur et c'est là le point difficile.' v ar comi nt lutter contre des rivaux mer-\ :ille isemt t outillés, appuyés sur une orga-! nisalion int rietire parfaite et disposant de tentacules tïônomiques qui . mettent à leur m >rci 'es g . nds marchés du monde ? Ni :ssai i nent, il faut compter avec ces conclurent ormidables, s'inspirer de leurs leçons, proti!er de leurs exemples et participer à leurs be.iefices. Quels qui soient les senUments qu'on • puisse, éprouver pour l'Allemagne, il convient j ¥ * B«rlin, 26 septembre. — Officiel : Depuis quelques jours circule le bruit de l'évacuation de certaines régions de l'Alsace Lorraine. Il y a lieu de dire à ce propos que le bombardement de Metz et d'autres positiens, effectué à distance et signalé officiellement, a fait prendre des mesures en vue de la protection de la vie et des biens des habitants, et comportant l'évaeuation éventuelle la plus rapide possible des loi alités exposées au feu des canons à longue portée. Ces mesures préparatoires seront continuées et plus tard exécutées méthodiquement pour autant que l'exécution en soit compatible avec les nécessités militaires. Sofia, §5 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'Ouest du Vardar, nos unités manhent vers leurs nouvelles positions dans la direction du Nord. L'ennemi a renforcé sa pression contre Istip. Sur le reste du front, combats locaux sans importance spéciale. * * t Constantinople, 26 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, les Anglais marchent contre nos nouvelles positions par delà Wabulus, dans la région du Jourdain. Sur le reste du front, le calme règne. C«minimitiés des Paissancas Alliées Paris 27 septembre (3 h.). L'attaque de nos troupes en Champagne s'est déroulée hier avec succès de la Suippe à l'Argonne; la première position allemande, formidable réseau de tranchées et de fils de fer de 5 kilomètres de profondeur, dont l'ennemi n'avait cessé, d'accroître les défenses depuis 1915, a été brillamment enlevée par nos troupes sur un front d'environ 35 kilomètres et dépassée en certains points La ferme de Navarin, la butte de Souain, les monts Muret, de Tahure et du Mesnil, les villages de Tahure, Ripont, Rouvroy, Cernay-e Dot-m - i s et Servon-Melzicourt organisés en points d'appui et formidablement défendus par l'ennemi ont été conqétis de haute lui te dans la première journée de la bataille Le chiffre des prisonniers jusqu'ici dénombrés dépasse 7000 dont 200 officiers. Au cours de la nuit, l'ennemi n'a tenté aucune réaction. L'attaque a repris ce matin et en dépit du mauvais temps elle se poursuivit dans des conditions satisfaisantes. « * Paris, 27 septembre, (il h.) Dans la journée du 27, nos troupes, appuyées par des chars d'assaut, ont réalisé une avance nouvelle sur tout le front de la bataille et brisé la résistance des allemands qui ont tenté vainement d'enrayer nos progrès Elles ont gagné du terrain entre Auberives et Sainte-Marie-à-Py, malgré plusieurs contre-attaques violentes. V A l'Est de Somme-Py, nous avons franchi la voie ferrée de Challerange sur une étendue de quatre kilomètres et progressés de plus de deux kilomètres au Nord. Dans la région au Nord-Est de Tahure, nous avons enlevé le centre de résistance puissamment organisé de Gratreuil, ainsi ce village plus à l'Est, Fontaine-en-Dormois est également tombé entre nos mains. A droite, nous avons porté nos lignes à 1 kilomètre au Sud de Rouconville et conquis les bois de l'Echelle et de Cernay. Depuis hier, notre avance atteint, en certains points, 8 kilomètres. Le chiffre des prisonniers que nous avons de rendre hommage à son immense supériorité de conception et de réalisation en matière économique. Des savants éminents comme Charles Gide, de l'Université de Paris, des hommes politiques comme Yves Guyot, ancien ministre français, des industriels importants comme notre compatriote Henri Lambert, mont pas craint de s'insurger pendant la guerre,contre tout projet de blocus industriel et commercial tendant à étouffer la force expansive de la race germanique. Le récent Congrès des Unions professionnelles anglaises s'est également élevé à une énorme majorité, contre toute idee de boycottage. Dans son manifeste du 5 juillet 1918, le Comité de défense de la Wallonie, à pris nettement position à cet égard en réprouvant « une guerre économique succédant à l'autre». En se prononçant dans ce sens-, le Comité de Namur a obéi à des raisons hautement patriotiques dont un prochain avenir démontrera par surcroît l'immense portée internationale.•D' H. HENQU1NEZ. ERRATUM Une erreur s'est glissée dans notre éditorial d hier, Chez Us Socialistes allemands : au lien de « ils demandent aussi la sup-pr< ssion de l'art. 9 de la Constitution de l'Empire qui prescrit que personne ne peut être membre du Reichslag et du l andtag en même temps » il faut lire « que pei sonne ne peut être membre du Reichstag et du i Bundesrat en même temps ». S faits dans ces deux jours de bataille, dépasse 10,000. Nous avons capturé un matériel considérable.* * * Londres, 26 septembre. — Officiel. Hier après-midi et la nuit, nous avons êfficacement poursuivi nos opérations locales au Nord-Ouest de Saint-Quentin. Nos troupes ont progressé d'une manière satisfaisante et se sont emparées d'un certain nombre de points énergiquement défendus à proximité de Selency et de Gricourt; elles ont fait des prisonniers. En liaison avec les contre-attaques déjà signalées et exécutées par l'ennemi hier ou Nord-Ouest du ï'avet les Allemands ont encore vainement attaqué par deux fois nos positions au Non! de Gricourt. Nos troupes ont exécuté hier des opérations locales au Nord-Ouest de La Bassée ; elles ont avancés leurs lignes et fait plus d'une centaine de prisonniers. Une contre-atiaque prononcée la nuit par l'ennemi à cet endroit a été repoussée; plusieurs prisonniers sont restés entre nos mains, Nous avons légèrement amélioré nos positions au Nord Ouest d'Armenlières et fait des prisonniers au cours d'engagements entre patrouilles entre Armen-tières et Ypres. Rien de particulier à signaler, en dehors d'engagements entre détachements d'attaque et patrouilles sur divers points du front, qui nous ont valu des prisonniers.Ces deux derniers jours, les lre et 6e divisions du IXe corps d'armée, commandé par le général Braiths-waith se sont emparées, au milieu d'opiniâtres combats et en subissant des pertes minimes, du labyrinthe de tranchées et de solides points d'appui, ainsi que des villages au Nord-Est de Saint-Quentin 1,500 prisonniers sont restés entre leurs mains. Au cours de toutes ces opérations, l'ennemi a prononcé un grand nombre d'énergiques contre-attaques que nos troupes ont repoussées avec vaillanceNous avons descendu 11 avions ennemis; 3 autres appareils, désemparés, ont été forcés d'atterrir. Ces dernières 24 heures, nous avons lancé 35 ton- . nés d'explosifs sur des voies ferrées. 3 de nos appareils manquent à l'appel. * * « Londres, 26 septembre. — Officiel de l'armée de Palestine : Dans le secteur septentrional, malgré l'énergique résistance des Turcs, la cavalerie britannique a occupé Tiberais, Samach et Assamra sur la rive du lac de Tibère. A l'Est du Jourdain, notre cavalerie a occupé Amman, sur le chemin de fer du Hedjaz, et poursuit l'ennemi qui bat en retraite vers le Nord de long de la voie ferrée. Depuis le début des opérations jusqu'au 18 au soir, le nombre de nos tués et blessés est inférieur au dixième du nombre de nos prisonniers. * Piome, 26 septembre. — Officiel : Violent due) d'artillerie dans les secteurs du l'a ubio, de la Cima di Valbella, du Col dpi Rosso et le lourde la Piave, entre Palazzon et Salntto. Nos batteries ont allumé des incendies et provoqué des explosions dans les lignes de communication autrichiennes du Pasubio et touché en plein une colonne de charroi sur le plateau de Foza. Nos patrioulles et nos détachements avancés ont dispersé des reconnaissances ennemies près de Bertigo (Asiago) et dans la vallée de l'Ornio. Â la Commission principale du Reichstag Discours de l'Amiral von Hintze (Suite et fin.) Dans la Russie méridionale, nous avons assisté à d'autres avatars de la vie étatiste. Dans le Nord du Caucase, le générai Alexêisf, le dernier chef de l'état-major de la Russie tsariste, a constitué une armée qu'il désigne sous le nom d'armée de volontaires. Elle est forte, dit on de 100.000 hommes, est bien armée et équipée, mais manque de munitiuns. La sphère d'activité de eette armée est dès lorg très limitée. En ce qui concerne les intentions du général Alexéief à l'égard des graves problèmes qui existent et surgissent chaque jour en Russie, nous savons tout simplement qu'il projeite de renverser le gouvernement pour le remplacer par un simulacre de l'ancien régime russe, restauré en tenant compte des possibilités du moment. D'autre part, nous savons que le général Alexéief est ententiste, qu'il travaille pour l'Entente et qu'il fait manœuvrer ses troupes dans cet esprit. 11 se trouve en ce moment dans une position très préi aire, puisque, ses communications avec nos ennemis étant i oupe.es, il n'en peut plus recevoir d'argent. Nous avons reconnu l'autonomie des cosaques du Don, et notre tâche se trouve de ce côté fort allégé». Nous avons du reste tout intérêt à ce que l'ordre règne dans ces territoires. C'est en effet dans la partie septentrionale des territoires occupés par les cosaques du Don qu'est situé le basin du Donetz, dont on counait les si riches gisements de houille. Les cosaques d'Astrakan, qui occupent la région située au Sud du Volga, se maintiennent à l'Est des territoires où se trouvent les cosaques du Don. Eux aussi revendiquent leur indépendance politique. Sur le rivage Nord-Ouest de la mer Caspienne, nous comptons un nouvel Etat de plus : l'Etat des cosaques Téreks. A ce qu'il paraît, les Anglais les ont adoptés et leur ont fourni des fonds. Il n'y a pas heu de pre»dre celle affaire au tragique car leurs communications avec les Anglais sont très difficiles et ne pourront vraisemblablement pas être réiablies. Autour de ces cosaques de Ruban et de Térek, les troupes bolchevistes se trouvent en lutte avec ces petits Etats qui se sont déclarés indépendants et cherchent à se fédérer. Ce qui se passe en Crimée a plus d'importance pour nous. La Crimée vient de s'offrir un gouvernemen* local et récemment elle a entamé avec l'Oukraine des négociations économiques qui ont abouti à dn résultat avantageux pour les deux partis. La Grande-Russie, à s'en référer à ce que disent les journaux, vit sous un régime de terreur. Il n'est pas niable que des actes terroristes ont été commis, mais il n'est pas à croire que ce mouvement ait pris l'envergure dont parlent les feuilles publiques.Dans quelle situation nous trouvons-nous maintenant vis à-vis du gouvernement bolcheviste ? A nous placer au point de vue du droit international, nous n'avons pas à nous immiscer dans les affaires intérieures de la Russie. Nous vivons en état de paix à l'Est grâce au traité de Brest-Litovsk. L'intérêt d'- l'Empire allamand et de ses alliés nous commande de maintenir cette paix aussi longtemps qu'il nous sera possible de le faire. Cett ' possibilité dépend en partie de nous, en partie d'- facteurs qui échappent à notre influence. Notre ligne de conduite est la suivante : 1<> Nous nous abstenons d» prendre des mesuras 4me anrwe. — 227 J(HIÏÏ1AL QPOr »IE!H — Le .J. 1Q Dimanche=Lundi 29=30 Septembre

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