L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 15 Mai. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5d8nc5tb3v/
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! L'Echo de Sambre & Meuse 0 Annonces la ligne 0.4 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1.0 Nécrologie » 10 Faits divers fin » 1.2 Faits divers corps » 1.5 Chronique locale » ii.O Réparations judiciaires » 2.0 JOURNAL Administration-Rédaction : ' J.-B. COLLARD 37, rueFossés Fleuris, Namur Les Ciiiiw des Belligérants —«0>— AUTRICHIENS. Vienne, 13 mai ^officie'). Dans le secteur de Pasubio, l'ennemi a attàqué avant-hier nos troupes de couver^ ture et a réussi à pénétrer lans nos positions les plus avancées sur le monte Gorno. Notre contre-attaque dédanchée hier en a chassé les Italiens. Dans les autres secteurs du front de Uftntigeev les détachements de reconnais* sance italiens ont été repoussés. Le pilote de campagne lieutenant Linke Craword a descendu lé 11 mai 2 avions, remportant ses 22* et 23* victoires aériennes.En Albanie, opérations plus actives ? à certains endroits. TURCS Constantinople, 10 mai (officiel). Sut* le front en Palestine, entre la côté et le Jourdain, violents due la d'artillerie à certains moments. Pour le reste, rién de particulier à signaler. Constantinople, 11 mai (officiel). Sur le front en Palestine, opérations peu actives de part et d'autre. Nôus avons dispersé un escadron ennemi qui cherchait A tâter nos lignes sur la rive occidentale du Jourdain. Pour le reste, rien d'important à signa-1er*ANGLAIS Londres, 11 mai (officiel). Hief soir, au Nord Eit de Locre, les troupes françaises ont légèrement avancé leurs lignes et fait quelques prisonniers. La-nuit.: nous avons exécuté d'heureuses attaques à l'Ouest de Merville; des prisonniers et une mitrailleuse sont reséî entre nos m*ins. A l'Est d'Ypras, notre canonnade a empêché le développement d'une attaque allemande. Une attaque tentée par l'e nemi près de Neuville-Vitasse a été repoussée. Après une trè* violente préparation d'artillerie, des troupes d'«ssaut allemandes ont attaqué nos positions établies dans le bois de Goune, au Sui-Ouest de Mailly-Raineval.L'ennemi.qui; grâce au brouillard, avait tout d'abord réussi à prendre pied dans une partie de notre ligi e au Nord du bois, a été repoussé par une brillante contre attaque de ros troupes, qui ont rétabli la situation primitive. Les Allemands ont subi de très 'ortes pert- s et ont laissé une centaine de prisonniers valides *,ntre no3 mains. El outre, nous avons pris 13 mitrailleuses etdu matériel de guerre. Duel d'artillerie assez violent dans la région d'O 'villers Sorel. Sur le reste du front, journée calme. Londres, 13 mai (officiel). Le 6 mai, le placeur de mines anglais < Stoop » a été coulé par un sous-marin allemand. 2 officiers et 12 hommes manquent à l'appel. ITALIENS Rome, 11 mai (officiel). Dans la Vallarsa, la nuit du 10 mai, après un violent combat, nos détachements d'assaut ont impétueuseoi^nt enlevé à l'ennemi la cime abrupte et solidement fortifiée du monte Gorno. Outre une centaine de prisonniers, 2 canons, 4 mitrailleuses et un impor ant matériel de guerre sont tombés entre nos mains. Dans 16 bassin de Ltghi, dans la vallée de la Freczela et dans la«valWôde l'Oraio, nous avons fait quelques prisonniers au cours d'engagements entre patrouilles. Sur la haut plateau d'Asiago et dans la région située au Sud Est du Mûntello, l'artillerie ennemie a été plus active ; nos batceries ont énergiquement répondu à son feu. Assez grande aotivité aérienne. Uq de nos dirigeab'e? a lancé une tonne d'explosifs environ sur la gare de Mata-relle. Les aviateurs anglais ont forcé un avion ennemi à atterrir; en outre, ils ont incendié un ballon captif autrichien au Sud de Gonegliano. Sur le front en Macédoine, un coup de main dirigé par l'ennemi contre nos positions établies sur la hauteur 1015 a échoué aous notre feu. LA GUERRE SUR MER — Berlin, 13 mai. Dans les journaux étrangers et parfois même en Allemagne, i'énumération du butin considérable, tant en munitions qu'en vivres, qui; ton b* enttfe nos mains lors-de notre cffbnaive victorieuse è l'Ouest, don ni lieu à supposer que l'action de nos sous-marins n'obtiendrait pas les résultât^ visés, car si cette action était réellement efflcao», le butin n'aurait pas, dit on. catte importance.' 11 y a lieu de remarquer que l'action des sous-marins n se fait pas sentir en toute premfère ligne au fi ont ou dans les étapes, mai* à l'intérie r dû p»ys de l'armée ennemie.Ch*que commandant d'armée accumule ses réserves derrière son front pour les avoir sous la main en cas de besoiti. C'est ainsi que le* rt liens disposaient sur risorzo d'entrepôts et d« magasins remplis jusqu'au toit, qui tombèrent *ntre nos mains au cours de notre marche en avant. Il en serait de même dans les lignes «Demandes si une offensive victorieuse se 4éolanekait de la part de nos ennemis; ili . y trouveraient des stocks considérables de vivres. Mais une telle victoire reste, pour les Anglais, dans le domaine des illusions. Pour juger de l'efficacité de notre guerre sous-marine en ce qui concerne l'Empire insulaire, il suffit de s'en rapporter aux paroles prononcées par M Churchill à la Chambre des Communes, à la séance du 25 avril. M. Churchill disait : — Au cours de cette année, nous aurions été à même de produire 30 p. c. de grenades en plus, ainsi que les canons nécessaires, si nous avions disposé d'un tonni ge suffisant. » — Rome, 12 mai. i D'après l'Agence Stephani, un accident qui s'est produit à bord d'un navire ancré dans le port de Corsica a ceû'é la vie à trois ingénieurs. Cinq autres ont été blessés. La guerre sous-narine et ses effets 1 II n'est guère difficile de se représenter i les effets et les résultats obtenus par la guerre sous marine, dit le contre-amiral Kalan von Hofe, dans la < Gîzette de Voss », quand on songe que chaque jour que Dieu donne, une bonne vingtaine de mille tonnes de jtuge sont détruites et que nombre de grands et petits navires vont dormir leur sommeil éternel sur le fond j de l'océan. 11 apparais dès lors, aux yeux des moins avertis que l'action de nos sous-nfarins exerce une irfl sience considérable sur la force de rédistance de nos ennemis, qûe le manque de tonnage doit se faire vivement sentir déjà en Argleterre, et que l'ennemi , qui, dans son île, se croyait à l'abri dès , calamités de la guerre, tout en imposant À notre propre peuple les privations les plus i dures, doit à cette heure, être convaincu que malgré sa défense, il n'échappe pas i plus que les autres à l'étreinte du Moloch. Qua nos ennemis s'efforcent par tous les moyens à ébranler l'espoir d'une victoire , finale des armes allemandes et i amoindrir les résultats obtenus par nos sous-, marins, il n'y a là rien qui doivent nous é.onaer. Bien au contraire, l'ardeur et le zèle , dont font montre les hommes d'Etat et la , Presse en Angleterre pour démontrer au monde l'inefficicité de notre action sous-marine, sont autant de témoignages que nous frappons juste et que nous avons [ trouvé le défaut de*la cuirrfase, lé point vnlrérable qui mettra en danger l'empire mondial argais. Et i'insist*nce que mettent certains politiciens dé premier plan à faire voir au , gouvernement anglais le danger de la tactique adoptée par lui, en fournissant au Parlement des données inexactes ou incomplètes au sujet des pertes de navires et en cachant la vérité aux élus de la nation, t démontre clairement que la situation de la flo'ta marchande est devenue précaire et que les prévisions de la guerre économi que ne sont rien moins que brillantes, si l'Angleterre ne parvient pas à se débar-1 rasser des sous-marins ennemis. Ce ne sont pas les voix monitrices qui ont manqué en Angleterre, en ces der-i niers temps, pour démontrer au peuple qu'il avait tort de s'illusionner plus lorg-temps par l'idée fixe d'une victoire finale efrd'affi'cher plr ailleurs, une indifférence totale, en prêtant- l'oreille à la chanson | optimiste de la «Irène gouvernementale. A notre grand regret, nous devons constater que la manière hsbi'e d'iÉduine le mondera eweaiMi'euf pas-restée aans iû-, fluenca en Allemsgae même, et qu'elle a ' troublé singulièrement la joie que nous | ressentîmes du succès et des bons résultats de notre guerre sous-marine. C'est une conséquence directe de la campagne de la Presse inaugurée par l'Angle-! terre et dont le succès s'explique par le fait qu'en Allemagne peu de gens sont à même de se faire une opinion propre au sujet des questions du tonnage et des con-, séquences économiques de la destruction , de navires, pour l'Angleterre et sts alliés. Mais ce qui est incompréhensible, c'est que des publicistes allemands, s'occupant | des chose» de la marine, prêtent leur concours à cette fallacieuse propagande anglaise en ajoutant une foi aveugle aux statistiques de l'Amirauté britannique qui " doivent tendre à démontrer l'inefficacité de la guerre sous-marine, que des écrivains ! de chez nous se laissent empaumer par les chifîVes fournis par Mi Lloyd George et t les données fantastiques des constructeurs de navires américains, tandis qu'ils sont enclins à douter sérieusement de la possibilité pour l'Allemagne de continuer avec ■ succès -la guerre sur mer. Il est à espérer, qu'aprèj l'exposé si complet de la question à la Commission > centrale du Reichstsg, cas messieurs modifieront leur manière de voir et ne demeu- i reront plus longtemps aveugles devant la i pression et le malaise que notre guerre sous marine provoque en Angleterre. S'ils ne le comprennent pas, la question i pourrait se pesér si, vu la disette de papier, ces pub icistes fournissent Un travail qui i est véritablement profitable à la nation. Pour le grand public, les indications au i sujet du tonnage et le nombre de navires i disponibles, n'ont guère une slgn'flcation de quelque importance. Même pour un homme de la partie, il en e-st parfois ainsi, car il doit se fier aux i données fournies par l'ennemi, qu'il ne i peut contrôîer. Ce n'es donc p*s sur d«°#h'ffres que prt.it' se fonder une opinion concernant l'efficacité sur le succèï de la guerre sous- < i marine. La meilleure pierre de touche, en l'oc-curence, c'est encore la Presse étrangère, les journaux anglais eux-rêmes, qui quoi- > que censurés, fiaissent tout de même, tôt i i ou tard, par manger la morceau. Derniers Cmunijués des BellinMs i ' ALLEMANDS Barlin, 14 mal. Théâire de la guarre à l'Ouest. Sur les fronts de bataille, l'activité du feu intense au xetft jour a ralenti au courant de la matinée. Dans la soirée, elle a repris en de nombreux endroits. i Après une violente préparation par le feu au Nord du canal de La Bassée, les Anglais ont tenté, dans la soirée, de puis-' santés attaques de détail Bur nos positions au Nord et au Sud de Givenchy. < Ils furent refoulés avec des pertes san g1 an tes. L'activité d'observation est restée animée.Rien de nouveau sur les autres théâtres delà guerre. Der arste Generalquartiermeister, LUDENDORFF. —«o»~- • FRANÇAIS Paris, 13 mai (3 h.). Activité des deux artilleries en quelques points du front au Nord et au Sud de l'Avre. En Lorraine, nos détachements ont pénétré dans les lignes allemandes au Nord de Nomény et ramené une vingtaine de prisonniers. Dans la région de St Dié un coup de main ennemi a échoué sous nos feux. Nuit calme partout ailleurs. m m Paris, 5 mai (11 h ). Aucun événement important à signaler en dehors de bombardements assez vifs de pirt et d'autre, notamment sur les deux rives de l'Avre. FRITZ ' LUNETTES •' PINGE-NEZ 82, rua Emile Cuvellar SEULE _ Maison d'Optique de Namur. La situation créée par nos sous marins en Angleterre apparaît clairementj des deux extraits de journaux suivants : « Sunday Times », 17 mars 1918. Le problème de l'heure — le problème le plus important de notre existence insulaire — est celui que pose la question de savoir comment nous pourrons continuer à supporter les charges toujours croissan-i tes de la guerre, quand notre flotte com-| merciale diminue de jour en jour d'importance.Le manque de tonnage se fait déjà sentir si vivement que notre ravitaillement en coton, en papier, en pétrole, en vivres est gravement compromis, et que même nos chemins de fer vont au devant d'une crise terrible. Cette situation est éminemment préjudiciable à la puissance militaire de l'Entente.Ea effet, le manque de matières premières pour les industries de guerre en sera la première conséquence. Si le nombre de nos navires coulés dépasse d'autant de fois celui des vaisseaux qu'il nous est possible de mettre sur chantier, il appert aux yeux des moins compétents où cet état de choses nous mènera en fia de compte. « Times », 20 mars 1918. La situation, en général, peut se résumer en ces deux mois : le tonnage disponible ne permet plus de satisfaire aux exigences de la nation. L'importation de produits qui ne sont pas de première nécessité est interdite depuis longtemps, La conséquence en est, indubitablement que chaque navire coulé représente un déficit dans le ravitaillement du pays. Le manque de tonnage apparaît déjà clairement aux yeux de tous, dans la vie quotidienne, et chaque heure aggrave encore la situation. De jour en jour il dev ent plus difficile de remédier au mal du moyen de tonnage qui nous reste. Il faut cependant avant tout que les exigences de l'armée soient satisfaites. Après seulement, il sera tenu compte des besoins de la population civile. Et il sera d'autant plus difficile de satisfaire cas besoins, que le chiffre des pertes n'a aucune tendance à s'affaiblir, bien au contraire. SUR LE FRONT A L'OUEST ) — Bâ'e, 13 mai. ] Le colonel Borel, qui a séjourné sur le front britannique, écrit dans la « Zurcher Z Mturg » : — Ypres n'est plus qu'un monceau de ruines Plus une seule maison n'est debout, et tous les habitants ont quitté la ville. • Un pan di mur est tout ca qui reste du spienlide hôtel de ville. Yprei est littéralement rasée. — Munich, 12 m!ai. La c >rrespondance Hofmann mande offi ciellement que S. M. le roi de Bavière es parti hier soir pour le grand quartie général et le front, en compagnie du m; nlstre des affaires étrangères, M. Dandl — La Haye, 12 mai. La revue anglaise « British News » an nonce qu'en réponse à une question la di rection de la guerre a dit qu'elle préfèr tenir le front occidental avec des troupe britanniques jusqu'à l'arrivée d'une gran de armée américaine plutôt que d'incorpo rer parmi les troupes anglaises de petit détachements américains médiocremen exercés. — Berne, 12 mal. Un officier supérieur de l'armée suisse qui visita le front allemand à l'Ouest su: l'invitation du commandement supérieur B'exprime ainsi dans un journal suisse : — Quoique l'offensive allemande subissi en ce moment un temps d'arrêt, on s'aper çoit sans peine qu'une marche en avant si dessine. Aux yeux des non-initiés, l'avance e l'arrêt des troupes allemandes semblen dépendre du sort des combats. Cette inactivité apparente fait partie di plan d'ensemb'e qui engloba les différent secteurs du front allemand. J emporte l'impression qu'en ce momen se prépare le plan le plus grandiose qui ai encore été conçu au cours de cette guerre Les Puissances centrales n'ont jamai attaché grande importance à ce que l'oi est convaincu d'appeler 1' « unité di front. » Nonobstant, les coups portés sur les dil férents points du front présentaient un en chaîaement tel qu'en vérité l'union de fron s'est trouvée réalisée. » — Berlin, 13 mai. On mande de Genève au « Loktl Anzei ger » : — On demande à voir mise au poin une information datée du 4 mai, reçue di la région du mont Kemmel et parue dan le * Temps ». Cette information disait : — A la suite d'un acte manifeste de dé loyauté de la part de prisonniers de troi divisions de mitrailleuses, ceux-ci ont éb enfermés dans une grange couverte di paille, près de Brûles, au Scherpénberg. Le feu ayant été mis à la grange, tou les enfermés périrent dans les flammes. : L'information est signée par le corres pondant du «Temps » le lieutenant Entra y gues, qui met cet acte inhumain à charg des grenadiers d'une division française. — Paris, 10 mai. De la « Petite République » : — Il faut avouer que les gouvernement de l'Entente se sont bercés jusqu'ici d'ui optimisme dangereux au point de vue de effectifs et que nombre de journaux en on parlé sur un ton vraiment puéril. Si l'on additionnait les chiffres de sol dats tués qu'ils ont publiés, 11 y aurai belle lurette qu'il ne resterait plus ui soldat allemand. » Après un blanc coupé par la censure, 1 journal ajoute : — Aux Anglais maintenant de faire le sacrifices qui s'imposent. » En Autriche. — Vienne, 12 mai. L'empereur Charles, accompagné di grand maréchal de la Cour, comte Hu nyady, du baron Burian, ministre de affaires étrangères, et du baron von Arz chef de l'état-major, s'est rendu au gram quartier général allemand. A son retour, le souverain se rendra ; Budapest pour y conférer avec les chefs de fractions parlementa res et entreprendr, ensuite le voyage, projeté depuis longtemp déjà, à Sofia et à Constantinople. Le fait que le secrétaire d'Etat voi Kiihlmann se trouvera aussi au' gran: quartier général, à l'arrivéa du comte Ëu rian, laisse entrevoir que des décisions di grande importance y seront prises, notam ment au sujet des questions d'Orient, et ei particulier de la question polonaise. Oa espère aboutir à une solution défini tive dans cette question épineuse, quoiqu'i ne soit pas certain qu'une communicatioi officielle sera faite à ce sujet. En Hollande. — La Haye, 12 mai. Répondant à un député, le ministre de: ailaires étrangères de Hollande a fait à li seconde Chimbre les déclarations suivan tes : — Si le gouvernement a cru pouvoii dire à la Chambre qu'il considérait li situation créée par les exigences alleman des comme excessivement grave, c'es parce que le ministre d'Allemagne lui avai déclaré, au nom de son gouvernement, qui les conditions de l'Allemagne devaien être acceptées < ne varietur » et que 1< refus en entraînerait pour les Pays bas lei plus graves conséquences. Néanmoins, la question du sable et di gravier a pu être liquidée à l'amiable, lei quantités à exporter restant inférieures i celles que nous avons fixées et le gouver nement allemand ay&nt pris l'engagemen explicite de ne pas les utiliser pour de: travaux militaires. Quant à la prétention allemande d'util! ser le chemin de fer limbourgeois, elli allait directement à rencontré de la pro clamation de notre neutralité et n'étal pas acceptable dans la forme où elle noui était présentée. C'est pourquoi nous décidâmes de noui y opposer. En faisant des concessions au sujet no tamment du transport de vivres destinés i l'armée, l'Allemagne s'est inclinée devan notre interprétation, et il n'y avait plua . lieu de persister dans notre opposition. >t Le gouvernement a l'assurance que les r gouvernements de l'Entente n'ont pas l'in-[. tention de créer de nouvelles difficultés aux Pays Bas à cause des accords conclua avec l'Allemagne. Ces gouvernements ont eu immédiate- - ment connaissance des pourparlers enga- - gés entre la Hollande et l'Allemagne et a des difficultés auxquelles les Pays Bas se s trouvaient acculés par le lait des exigences - allemandes. Les Alliés ont parfaitement compris s cette situation critique, et les ministres dé t France, d'Angleterre, d'Italie et des Etats-Unis ont fait auprès du ministre des affaires étrangères une démarche commune, déclarant que, tenant compte des circonstances, ils ne créeraient de ce fait aucune difficulté au gouvernement néerlandais, tout en maintenant entièrement leur point de vue de principe. En Suisse. — Barne, 11 mai. , Le Conseil de guerre de la 3* division vient de rendre son jugement dans l'affaire d'espionnage. Le lieutenant de dragons frar çais Maurice Mougeot est condamné à 10 ans de travaux forcés, le banquier français Georges Clairin à 6 ans de travaux forcés, le grand industriel français Alfred Breuvard à 6 ans de forteresse, et le fondé de pouvoir français Fernand Dreyfus à 4 ans d&travaux forcés pour crime de trahison contre la Suisse. Ces quatre condamnés, qui sont depuis longtemps en France, se voient interdire - à jamais l'e itrée en Suisse Le sergent-major suisse Albert Schaff-t roih est, pour tentative de trahison, condamné à 2 ans de travaux forcés et expulsé de l'armée; le sergent-major suisse Paul Kobtsehet à 4 ans de travaux forcés et à l'expulsion de l'armée. Ces deux militaires avaient fourni, au 1 chef de l'espionnage français Mougeot, des 3 renseignements sur les positions des trou-3 pes suisses à la frontière occidentale, etc. Le tribunal a condamné 14 autres inculpés à des peines d'emprisonnement allant ' jusqu'à 1 an. Le tribunal a donné 24 heures aux incul-' pés pour se pourvoir en cassation. En Russie 3 — Zurich, 12 mai. » On mande de Londres que, d'après le - < Daily News », la tsarine-mère Marle-• feodorowna est allée s'établir à Kief, la 3 capitale de l'Oukraine. — Moscou, 12 mai. Une armistice générale ayant été accordée à l'occasion du 1" mai, les portés dea s prisons ont été ouvertes et nombre de dô-î tenus politiques remis en liberté, s A Pétrograd, les ministres de l'ancien t régime et ceux de Keranski, à l'excaption de ceux condamnés pour haute trahison et - pour concussion, ont vu s'ouvrir devant t eux la porte de la forteresse Pierre-et-î Paul. Au total, 200 personnes environ, con-a damnées pour délits politiques, ont été libérées.8 — Berlin, 12 mai. M. Joffe, ambassadeur de la République russe, a fait la déclaration suivante au correspondant berlinois du «NeuesWiener Journal » : — Je suis absolument certain que le ra-! tour de la monarchie est absolument im-. possible chez nous. 3 II n'existe en ce moment aucun pouvoir en Russie qui pourrait nous renverser. { La Grande Russie ne dépend pas de l'Oukraine pour son approvisionnement en blé. 3 A la vérité, nous ne produisons pas t suffisammei t de blé pour pouvoir en ex- 9 porter, mais en Sibérie nous disposons de blé pour l'exportation. L Nous serons sans doute à même de four-1 nir du blé aux Centraux une fois que les . relations avec ces pays seront définitive-3 ment réglées. Da plus, nous pourrons mettre du ifiétal i à la disposition de l'industrie allemande et de l'industrie austro hongroise. Nous . avons de grands stocks de matières pre-i mières. l L'Allemagne pourra nous fournir des couleurs chimiques et surtout des médicaments et des machines agricoles. Tous les bruits d'après lesquels les Américains se seraient assuré des concessions en Russie pendant la guerre ou pendant la révolution sont inventes de toutes pièces. » — Stockholm, 12 mai. La vie recommence à devenir normale en Finlande. Petit à petit, les trains commencent à circuler; vendredi, la circulation des trains a repris sur la ligne Abo-Toijola. Dans les journaux, qui ont commencé à reparaître, on s'occupe principalement des travaux législatifs de la Diète nationale, qui est convoquée pour le 15 mai. Le programme de la Diète contient en premier lieu la question de la forme du gouvernement, ensuite la question militaire, celles des affaires étrangères, du drapeau national, du budget, de la législature, de la Presse, de l'alimentation, de la question agraire et de la réorganisation de la Banque d'Etat finlandaise. En ce qui concerne la composition de la Diètë, le nombre des députés à élire par la voie directe sera réduit de 200 à 160. — Stockholm, 12 mai. . On mande d'Helsingfors que le consul d'Angleterre en cette ville a proposé au Sénat de Finlande de se mettre d'accord sur un réglementation des rapports diplomatiques entre l'Angleterre et la Finlande.Le règlement final serait ajourné jusqu'après la conclusion de la paix générale, 41" année. — N* ill . Le N° : dLO centime» Mercredi 15 mai 1918.

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