L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 21 September. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3t9d50gw9j/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de H à i h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant le* abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. COLLHID, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. LES JEUNES MALINS Les Jeunes Malins Mon article «Patriotards et Humanitaires», para dans 1' «Echo», le 13 écoulé a eu l'heur de déplaire aux repus de la guerre actuelle. 11 m'a conséquemment attiré des reproches, des insultes et des sarcasmes. Je n'y relève que celte épi thète « de vieux fou » qui m'est adressée par un jusqu'aubou-tiste.Prolétaire en gilet blanc et lorgnons dorés, combien n'avez-vous pas d' « alter êgo » dans la Société, mais combien aussi est révoltante l'attitude de ces socialieux gouvernementaux qui jouent double jeu en vrais Janus, — trompant ainsi leurs partenaires ouvriers qui ont placé en eux toute leur confiance — de qui se compose la bande des jusqu'aubôutistes. Ah ! non ! citoyens ! ceux-là, ne sont pas de.vieux l'ous ? Ce sont plutôt de jeunes scélérats intelligents qui savent mettre tout en œu^re, dans le but de se préparer, pour après la guerre, une place de tout repos et du meilleur traitement dans un bon fromage gouvernemental. Ces bons socios, chercheurs de mandats grassement rétribués' n'ont qu'un souci. Parvenir à se faire agréer chez les beaux messieurs de la haute. Aussi voyez l'habilité de leurs manœuvres? Dans les comités, siégeant à portes closes, le peuple ne peut, ni voir, ni entendre ce qui se discute — on y va jusqu'à dauber « tous d'accords » sur les pauvres qu'on a eu soin de laisser depuis toujours croupir dans l'ornière de l'ignorance et de l'inéducation; les rouges essayent par tous les moyens de s'y faire pardonner le caractère aigu de leurs sentiments démocratiques dont la sincérité est ainsi rudement mise à l'épreuve. Ils en arrivent ainsi à pratiquer la surenchère patriotarde au 'point d'exhiber, pour cette patrie maratre, un amour qui n a pas son égal. Pour peu que vous fouillez au fond de leurs intentions, vous y découvrez sans erreur possible que de leur côté les enfants sont dignès de la mère car si la source de son lait venait à se tarir ils auraient tôt fait de lui dévorer les seins. Mais, malheureux arrivistes, vous ne voyez donc pas qu'en ce faisant vous .creusez entre le prolétariat et les vôtres un fossé infranchissable ? Comment? vous ne voyez donc pas qu'après avoir laisser spéculer scandaleusement les accapareurs sur le dos des parias « sans qu'un mot de protestation ne'soit sorti officiellement de vos bureaux hétéroclites » vous avez tacitement sanctionné l'exploitation du peuple belge consacrant ainsi, comme étant légale et irrépressible la conduite des conservateurs terriens. Je vous le dis sans peur ni reproche. Vous serez, avec raison, abandonné par la classe ouvrière qui vous dira clairement celle qu'elle veut, après la guerre. Mais relisez donc La guerre gui vient, publiée en 1911 par Francis Delaite dans l'a « Guerre sociale », et vous y trouverez les causes secrètes de cette boucherie interminable que vous empêchez de finir. Mais noil l? je prêche l'évangile aux Caraïbes et j'oublie, dans ma vieille folie, qu'il n'est pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Eh bien ! soit ! j'ai rempli mon devoir en jetant le cri d'alarme et si, comme je le crains, mon appel n'est pas entendu, je vous répéterai, en temps opportun : « Vous l'avez voulu, jeunes malins! » AUG. SIMON. les Opérations à l'Ouest Zurich, 19 septembre. — Le « Morgenzeitung » de Zurich, apprend que, dans les derniers jours, un conseil de guerre a été tenu au grand quartier général des Alliés, sous la présidence de M. Poincaré, auquel assistaient tous les principaux chefs des armées alliées. Le conseil s'est occupé du renforcement des effectifs italiens au front de l'Ouest. D'autre part, des mesures importantes auraient été décrétées en vue de la continualion des opérations.Paris, 19 septembre. — Une note de l'Agence Havas dit que la ma che en avant des troupes alliées, même dans les terrains évacués par les Allemands est dangereuse. Des mines sont dissimulées dans un grand nombre de maisons et elles ne font explosion qu'au bout de plusieurs jours. Ces engins ont déjà occasionné de très fortes pertes parmi les troupes. Paris, 19 septembre. — On mande d'Amiens au « Journal » : 5,000 maisons sont complètement détruites à Amiens et 5,000 autres endommagées. Le préfet a interdit le retour des réfugiés, car la ville ne peut nourrir que 25,000 personnes. Il faudra une année pour rétablir l'éclairage au gaz et à l'électricité. En outre, la ville manque d'eau. DÉPÊCHES DIVERSES Lyon, 18 septembre. — On mande de Paris au « Progrès » de Lyon : La récente attaque aérienne sur Paris a causé d'importants dégâts. La plupart des immeubles touchés parles bombes sont devenus la proie des flammes. Les nouvelles grenades incendiaires allemandes sont extraordinairement puissantes. On signale cinq morts et une dizaine de blessés. L'attaque a été d'une violence inouïe d'un bout à l'autre. Plusieurs aviateurs allemands ont survolé le violent feu de barrage; ils ont lancé des bombes sur tout le territoire de la ville. ♦ Bàle, 19 septembre. — Le « Daily News » annonce que le Labour Party anglais a convoqué les comités directeurs du- parti à Londres pour dimanche prochain, en vue de mettre à exécution les résolutions prises au Congrès des syndicats ouvriers de Derby et discuter les possibilités internationales de paix. Londres, 16 septembre. — Dans son discours d'ouverture du Congrès interallié ouvrier, le président a déc laré que les délégués ouvriers ne préconisent pas la paix à tout prix et qu'ils ne travailleront pas en faveur de la défaite, mais qu'ils aspirent à offrir au monde une paix honorable et durable. En ce qui concerne la note autrichienne, le président estime que les Alliés ont pour devoir de ne négliger aucun moyen de mettre lin à la guerre. M. Kerenski a assisté à la séance dans la tribune réservée aux étrangers. M. Henderson a dit que les délégués russes n'étaient pas encore arrivés, mais que d'après les affirmations du ministre Balfour des passeports leur avaient été transmis et qu'ils arriveraient par le prochain bateau. La Haye, 18 septembre. — A Belfast, l'autorité a porté' à la connaissance du public qu'au lieu des 30,000 volontaires que l'Irlande devait fournir d'après le projet de loi French, 3.790 seulement se sont enrôlés jusqu'au 4 septembre. A Belfast. 1.350 volontaires seulement se sont présentés sur 8,500 que cette ville aurait dû fournir. A Dublin, h proportion est beaucoup moins favorable encore : 1,125 sur 11,000 La Haye, 18 septembre. — Le « Telegraaf » annonce que sur tous les chemins de fer anglais la seconde classe vient d'être supprimée Rotterdam, 19 septembre — On annonce qu'un avion anghis a atterri samedi à Duroo. On ignore les raisons de son atterissage. Le même jour, un autre biplan anglais a atterri près de Souliourg, à cause d'une panne de moteur. Dimanche après-midi, à 4 h. 1/2, un troisième avion anglais atterrissait près de Cnszand et enfin, le même iour, à 5 heures un avion portant les couleurs françaises, mais ayant des Anglais à bord, a atterri près de Zierichsee. Berlin, 18 septembre. — Dans le? trois derniers jours, nos aviateurs et nos canons de défense de la marine ont abattus sept avions ennemis et en ont contraint quatre autres à atterrir en Hollande. Dans le même laps de temps, ftous avons perdu deux appareils. Baden-Baden, 18 septembre. — Le général von Deimling, ancien commandant militaire du Sud-Ouest Africain et chef du 15e corps d'armée à Strasbourg, a prononcé un discours sur la situation militaire à l'Ouest qu'il envisage avec la plus complète assurance.Concernant la paix, il a dit : — Une paix par compromis, telle que l'a esquissée M. von Payer dans son récent discours, nous est néressaire; elle nous jonnera la paix économique, tandis qu'une guen e de conquête renfermerait dès le principe les ger i.es de nouveaux conflits. » Berlin, 18 sep'' mbre. — L'hetman de l'Oukraine est reparti pou. liief. EN RUSSIE. Pétrograd, 18 septembre. — Les anciens officiers d'état-major sont invités à se faire enregistrer par les commissaires de la milice et des états-majors, mais ne pourront occuper aucun emploi à l'état-major général. Ceux qui refuseront de se rendre à cette invitation seront rayés des cadres de l'état-major et leurs noms seront publiés dans le journal « lnvestija ». Pétrograd, 18 septembre. — Le général Soleny a été fait prisonnier en même temps que le général Kouropatkine, à Milikija-Luki. Moscou, 18 septembre. — D'après 1' « Isvestija », M. Trotzki a adressé un appel aux Tchèques-Slovaques, oflrant à tous ceux qui déposeront'volontairement les armes, l'amnistie et la possibilité de vivre désormais en liussie comiffe citoyens libres. Zurich, 19 septembre. — La « Neue Zeitung », de Zurich, apprend de Moscou qu'une grande bataille a été liyree près de Nikolajevvsk entre les bolchevis-tes et les Tchèques-Slovaques, appuyés par les cosaques. Les troupes desSo- Isenson! sorties victorieuses; cil s ont fait un bu i considérable, dont 295 voitures de munitions. Les ennemis ont eu 1000 morts et 3900 blessés. L'arrivée des Soviets a mis en fuite 2 régiments dé cosaques et occupé la ville de Mainslowska. Londres, 18 septembre. — On mande de Vladivos-tock au « Llaiiy Mail » l'arrivée en celte ville, à la date du 14 septembre, du premier télégramme parvenu directement d'Ufa. Ce télégramme annonce au commandant des Alliés que les chefs cosaques des districts de Schutsk, Astrakhan, OrenJjurg, Semir et fscheptschensko ont eu, à Ufa, une entrevue avec les Tartares en présence de plusieurs députés de l'Assemblée constituante russe et des représentants des \illes de Sibérie, du district du Volga, des gouvernements de l'Oural et de l'Ësthonie. 11 a été question, au cours de leur conférence, de la constitution d'un gouvernement pour la Kussie. Constantinople, 18 septembre. — Des Anglais partis du Nord de la Perse qui étaient arrivés à Bakou à plusieurs milliers, en avaient expulsé le gouvernement des Soviets et y avaient installé une nouvelle administration,mais des volontaires tartares de l'Azerbeidjan les ont attaqués et ont réussi, après un violent combat, à les mettre en déroute et à reprendre la ville. Pétrograd, 18 septembre. — La « Prav'da » écrit au sujet de l'arrivée du premier navire allemand depuis la guerre dans le port de Pétrograd : — Le steamer « Anna-Marià Stinnes », ayant à boru un chargement de 2,550 tonnes de charbon, est entre au port. A son retour, le navire allemand prendra un chargement de mai ; handrses russes, que nous pouvons exporter sans que 11 population ouvrière en ressente le contre-coup, tel que du chanvre, du lin, ■des poils, du crin, de la laine, des dépouilles d'animaux, de la mitraille de cuivre et de fer et du bôis. En échange, nous avons sui tout un grand besoin de combustibles pour notre industrie et nos chemins de 1er. Nous attendons ces jours prochains un second navire avec 3500 tonnes de charbon. Malgré l'absence de grues au port, le déchargement du navire allemand avance rapidement. On chargera tout aussi vite les 100,000 pouds de mitraille de f'er que le « Anna Maria Stinnes » emportera en Allemagne. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux , 1 1 Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 20 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht Au Nord-Est de Bixschoote et au Sud d'Yp res, des combats d'infanterie se sont développés en notre faveur. Au Nord-Ouest de Hulluch, nous avons refoulé une poussée des Anglais. Près de Moeuvres et à proximité du bois d'Havrincourt, des entreprises locales nous ont valu des prisonniets. A Mœuvres, nous avons fait sauter de nombreux abris ennemis Groupe d'années von Boehn. Au petit jour, violente lutte de feu sur le champ de bataille. De puissantes attaques partielles dirigées à plusieurs reprises pat l'adversaire sur Gouzeaucourt et de part o|- d'autre d'Epehy se sont écroulées. . , A cette occasion, des régiments bavarois et des chasseurs prussiens, se sont particulièrement signalés. A la pointe du jour et vers midi, après un feu des plus violents, l'ennemi a dirigé une attaque générale contre nos lignes entre le ruisseau d'Omignon et la Somme ; aussi hier, tous les efforts ennemis se sont brisés devant nos lignes. Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Au Nord de l'Aisne, près de la ferme de Vaurains, et à l'Ouest de Jouy, nos propres entreprises nous ont valu 136 prisonniers. Grâce à notre feu d'artillerie préparant l'entreprise à l'Ouest de Jouy, une attaque projetée de l'ennemi n'a pu se développer et a été rejetée. Groupe d'armées von Gallwitz Plus petits combats dans. ,I.o. terrain devant nos lignes. Entre la Meuse et la Moselle, au-dessus du champ de bataille, l'escadre n 2°, commandée par le premier-lieutenant von Boenigk a descendu dans la période du 12 au 18 courafnt 81 avions ennemis. Elle-même n'a perdu que 2 appareils dans le même laps de temps. Le lieutenant Btiechner a obtenu sa 30e victoire aérienne. Berlin, 19 septembre. — Officiel. Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 29,000 tonnes brut. Vienne, 19 septembre. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre en Italie Violent duel d'artillerie dans les Sette Communi. Entre la Brenta et la Piave, après les graves échecs qu'il a subis ces derniers jours, l'ennemi a cessé ses attaques. Au nombre des vaillantes troupes qui, appuyées énergiquement par notre artillerie, ont victorieusement repoussé, lors des derniers combats, les assauts réitérés des Italiens, les régiments d'infanterie hongrois n s 39 et 105 méritent une mention toute spéciale. Près de San-Dona, l'ennemi a tenté de traverser le fleuve la nuit; il a été repoussé. * ¥ v Sofia, 17 septembre. — Officiel. Sur le front en Macédoine, dans la région de Bito-lia et sur plusieurs points dans la boucle de la Czerna, la canonnade a été assez violente par intermittence de part et d'autre. A l'Est de la Czerna, nous avons repoussé plusieurs fortes attaques dirigées contre nos positions près de Cerf Bechichte et sur le sommet du Triber. Dans la région de la Moglena, les Français ont attaqué notre position avancée près de Zberske; ils ont été repoussés au milieu de corps à corps et ont laissé entre nos mains des prisonniers, parmi lesquels 2 officiers. De part et d'autre du Vardar, nous avons dispersé d'importants détachements de reconnaissance anglais. Au Sud et à l'Ouest de Doiran,le violent duel d'artillerie a continué. * Pétrograd, 18 septembre. — Les représentants à Jassy des puissances de l'Entente qui, après la conclusion de paix entre la Boumanie et l'Allemagne, étaient partis en Russie, y ont été arrêtés par ordre du gouvernement maximaliste. 11 s'agit des représentants de l'Angleterre, de la France, de l'Italie et des Etats-Unis. * EN AMÉRIQUE. Amsterdam, 19 septembre. — Le ministère de la guerre américain a soumis a > Congrès un programme de dépenses militaires pour l'année prochaine se montant à 7.347 millions de dollars. Berne, 18 septembre. — M. Belisario Porras a été élu président de la République de Panama. Il avait déjà rempli ces fonctions pendant la ; période 1912-1917. ( Depuis lors, il avait été ministre plénipotentiaire à Washington. Rome, 18 septembre. — Le ministre argentin des affaires étrangères a déclaré, en réponse à une demande faite par la Commission du Sénat sur le projet 1 pour le renforcement de la flotte, que ce renforce- < ment n'aura pas lieu en prévision d'une guerre, car i'Argentine entretient des relations amicales avec toutes les nations du monde. * EN ITALIE. Londres, 18 septembre. — Le « Times » annonce ! que l'Italie souffre de nouveau du manque de charbon. J M. Salli, chef de la mission italienne en Angle- . terre, a reçu la nouvelle que, dans un grand nombre \ de fabriques de munitions, le travail est arrêté 1 entièrement ou en partie par suite du manque de combustible ] La situation est inquiétante. M. Sali a exprimé ( le vœu que l'Angleterre vienne à l'aide de son pays. Constantinople, 16 septembre. — Officiel. Sur le front en Palestine, l'artillerie ennemie a continué le bombardement méthodique de nos positions et de l'arrière de notre front. Nous avons répondu aux attaques d'artillerie par le bombardement des abris et des camps de l'ennemi.A l'Ouest de la route de Jérusalem à Nablus et sur la rive orientale du Jourdain, nous avons repoussé des détachements de reconnaissance et avons fait plusieurs prisonniers. Sur les autres fronts, rien de particulier à signaler. * ¥ ¥ Constantinople, 17 septembre. — Officiel. Tout le long du front en Palestine, opérations » plus actives et persistantes. Dans le secteur de la côte, l'artillerie ennemie de gros calibre, dont le feu était repéré par des aviateurs, a vainement bombardé nos batteries. Un avion ennemi a été forcé d'atterrir dans .'avant-terrain des lignes sous le feu de nos canons spéciaux. Grande activité de l'artillerie et des aviateurs sur la route de Jérusalem à Nablus. A cet endroit, nous avons repoussé des détachements de reconnaissance ennemis, Sur la rive orientale du Jourdain, duel d'artillerie 3t grande activité des patrouilles sur la route Jéri-sho-Tell-Ninnin.Dans l'Hedschas, un grand nombre de rebelles ont ittaqué, le 14 septembre, nos positions au Nord-Ouest de Médine; l'arrivée de nos renforts nous a permis de les mettre en fuite. Rien d'important à signaler sur les autres fronts. —(KO)»— Berlin, 19 septembre. — Officieux : Les échecs successifs qu'ils ont subis sur le front de Cambrai, entre Mœuvres et Epehy, avaient décidé les Anglais à suspendre provisoirement leurs attaques, mais après une pause de deux jours, ils ont dé- ] clanché une nouvelle et grande attaque depuis Ha- | vrincourt jusqu'à Holnon. L'acharnement qu'ils mettent à se battre s'explique en dehors des plans du général Foch, qui ne renonce pas à percer près de Cambrai et de Saint-Quentin, par le fait qu'en avant de notre position Siegfried, nous sommes encore installés partout dans nos anciennes positions, de telle sorte que, faute de réussir à nous les reprendre, ils seront forcés d'en construire de nouvelles sous le feu de nos batteries, dans un terrain dévasté et dépourvu de toute ressource.C'est à la môme raison qu'il fapt attribuer la reprise des attaques dans le secteur de St-Quentin. Le 17, une violente canonnade déclanchée à 5 h. 1/2 du matin," entre le ruisseau d'Omignon et la Somme, a été suivie de violentes attaques prononcées des deux côtés d'HoInon, que nous avons repoussées par contre-attaques, en faisant des prisonniers.D'autres attaques, prononcées à 9 h. 1/2, au Sud de Holnon, et l'après-midi, au Sud du bois de Holnon, ont échoué : nous avons refoulé dans ses positions de départ, par notre feu concentrique, un bataillon ennemi. Il en a été de même d'autres attaques, dirigées contre Essigny-le-Grand. Les Français ont continué leurs attaques entre l'Ailette et l'Aisne. Toutes leurs tentatives, en vue d'amplifier le mouvement de repli qu'ils ij,ous avaient forcés de faire la veille, près d'Allemant, au prix des plus lourds sacrifices, ayant échoué, ils nous ont attaqué l'après-midi en forces importantes sur tout le front, en mettant en ligne des chars d'assaut. Au début, leurs troupes, débouchant de Pinon, ont gagné du terrain, mais nos contre-attaques les ont ensuite repoussés : nos batteries de campagne s'étaient postées en rase campagne et avec la collaboration de nos mitrailleuses d'infanterie, elles ont forcé les vagues françaises à rebrousser chemin. Entre la Meuse et la Moselle, les Américains, malgré toute la grandiloquence qu'ils mettent à parler de la progression de leur marche en avant et des grands événements auxquels il faut encore s'atten-Ire, n'approchent que prudemment de notre position.Un calme relatif règne dans ce secteur comme sur les autres parties du front mais il n'est pas de nature i nous donner le change, et de fait, aujourd'hui :omme naguère, tout le front à l'Ouest est sous haute tension- Communiques «les Puissances Alliées Paris, 19 septembre (o h.). Dans la région de Saint-Quentin, nos troupes, continuant leur progression, ont pénétré dans Contescourt, où l'ennemi se léfend avec acharnement. Au Nord de l'Aisne, grande activité d'artillerie.Une forte contre-attaque allemande dans la région de la ferme Moisy n'a pas obtenu le résultats. Nos troupes ont maintenu toutes leurs positions et infligé des perles aux assaillants Sur le front de la Vesle, une attaque allemande au Nord de Courlandon a été brisée par nos feux avant d'avoir pu aborder nos lignes Nous avons repoussé des coups de main ennemis en Champagne et sur les Hauts le Meuse. Rien à signaler ailleurs. % * Paris, 19 septembre (11 h.),. Au cours de la* journée, nous avons poursuivi nos, attaques dans la région au Sud-luest, de Saint-Quentin et élargi nos gains, nalgré la résistance opiniâtre opposée paies Allemands. Nous avons dépassé Contescourt qui est .out entier en nos mains et nous nous sommes ;mparés de Castres. Plus au Sud. nous avons poussé nos lignes usqu'aux lisières de Beuay. Sur les plateaux à l'Ouest de Jouy, les Allemands ont contre-attaqué 'de nouveau tans succès. Nous avons brisé toutes les tentatives,, in-ligé de lourdes pertes aux Yllemands et tccentué sensiblement notre progression en 'aisant une centaine de prisonniers. Des coups de main allemands à l'Est de la Meuse, dans la région des Chambrettes et lans les Vosges n'ont obtenu aucun résultat. Londres, 18 septembre. — Officiel. Les opérations que nous avons exécutées dans la partie méridionale du front de bataille ont eu pour résultat de nous faire occuper le village d'IIolnon; en outre, nous avons fait des prisonniers. Nos troupes ont prononcé ce matin une attaque au Nord-Ouest de St-Quentin. L'ennemi, sous la protection d'un violent feu de barrage, a attaqué hier soir Mœuvres et refoulé nos troupes jusqu'aux abords du village à l'Ouest. Grâce à une heureuse opération locale, nous avons réussi la nuit à avancer légèrement nos lignes tout contre le canal de La Bassée au Sud. Ce matin, à 5 h. 20, les IIIe et IVe armées anglaises ont réussi complètement une attaque sur le front de 16 milles compris entre Holnon et les environs de Gouzeaucourt. Tout le long de ce front, nos troupes, avançant au milieu de fortes averses, ont pris d'assaut les positions ennemies; elles ont dépassé les positions que nous occupions au mois de mars 1918 et ont atteint et conquis de larges secteurs rie la ligne Hindenburg. Sur notre aile droite, des divisions, composées de soldats anglais et écossais, se sont emparées de Fresnoy-le-Petit, de Berlhaucourt et de Pontru. A ces endroits, elles ont rencontré et brisé la vigoureuse résistance que les Allemands ont surtout opposée à nos attaques à notre extrême aile droite. * Rome, 18 septembre. — Officiel. La nuit du 17 et hier, l'infanterie ennemie a attaqué nos positions à l'entrée de la vallée de Serena [Nord du Grappa) Cette attaque a été précédée et appuyée par une violente canonnade; elle a été repoussée et a coûté de lourdes pertes aux Autrichiens. L'unique résultat obtenu par l'ennemi a été de refouler un de nos portes avancés trop exposé à son feu Violent duel d'arti|lerie sur divers points du front de montagne et le long de la Piave; des dépôts ont été incendiés. Dans la vallée de la Sugana, ainsi qu'entre la Piave et le Tagliamento, nos aviateurs ont bombardé des rhamps d'aviation et des objectifs d'ordre militaire. Deux appareils ennemis ont été descendus. La Note Autrichienne Paris, 18 septemhre. — Le « Petit Parisien » et 1' « Humanité » disent que malgré les réponses de MM. Wilson et Clémenceau et Balfour à la note du comte Burian. on peut toujours s'attendre à une déclaration commune des Alliés. Londres, 18 septembre. — Le « Daily Express » signale que le Cabinet se réunira jeudi à midi pour prendre une décision au sujet de la proposition de l'Autriche-Hongrie. M. Lloyd George garde toujours le lit. Londres, 18 septembre. — M. Lloyd George n'est pas attendu ici avant dimanche. Il se peut néanmoins que le Cabinet de guerre se réunisse à la fin de la semaine. On s'attend à une convocation à bref délai du Conseil de Versailles et à la publication du texte de sa réponse à la note dans le courant de la semaine prochaine.Genève, 18 septembre. — Les délibérations des gouvernements des puissances de l'Entente concernant la note autrichienne ne commenceront qu'aujourd'hui mercredi. Les Alliés prendront officiellement position au plus tôt la semaine prochaine seulement Le « Temps » et le « Matin » répètent qu'ils sont nostiles en principe à la démarche de l'Autriche-Hongrie et sont d'avis que les Alliés demanderont lux Puissances centrales de faire des propositions plus précises que ne le comporte la note austro-tiongroise.Londres, 18 septembre. — Du correspondant lon-donnien du « Manchester Guardian » : — Le ton de la réponse lu président Wilson à la note autrichienne laisse l'impression que pour les Etats-Unis la question est dès maintenant entièrement résolue. Or, j'apprends de source autorisée qu'il n'en est pas réellement ainsi et que très probablement l'Amérique s'associera à la réponse commune qui sera discutée au Conseil de Versailles, où les Etats-Unis ;ont représentés. On prétend qu'en parlant comme il l'a fait, la façon dont le président Wilson a accueilli la note, M. Lansing n'a parlé que pour le peuple américain. »' Lugano, 18 septembre. — Le Pape a eu un long întretien avec le cardinal secrétaire d'Etat Mgr Gas-parri. D'après le « Messages », le Vatican agira 3eut-être comme médiateur désintéressé et se mettra i cet effet en contact sans engagement avec les gouvernements de l'Entente. Berne, 18 septembre. — Le journal genévois « La Feuille » annonce que le Conseil National a été saisi l'une proposition l'invitant n s'adresser à tçms les jelligérants en vue de la conclusion d'un armistice le trois mois pendant lequel des élections générales luraient lieu dans tous les pays. Le Conseil, National examinera cette proposition. Berlin, 18 septembre. — La plupart des journaux jarisiens commentent la note autrichienne. La Presse de droite et les journaux boulevardiers sont d'avis que l'offre de l'Autriche doit être carré-nent refusée. Des journaux socialistes, on ne connaît encore que es commentaires de la « France Libre » et du « Po-julaire ». La « France Libre » se montre aussi chauvine que es organes jusqu'aubôutistes et écrit que le seul noyen pour l'Entente d'entrer en relations avec 'Allemagne est de laisser la parole aux socialistes. Le « Populaire », par contre, estime qu'il est du levoir des Alliés de répondre à la note. Cette note, remarque-t-il. fait appel à des senti-nents avec lesquels on ne badine pas. Alors même que la proposition autrichienne ne 'ise que des négociations secrètes, il ne faut pas >erdre de vue que les Puissances centrales aspirent airtout à sortir du conflit. Il est possible qu'elles désirent sincèrement la >aix, mais elles s'attachent avant tout à dégager vis-l-vîs de leurs peuples leur responsabilité- en ce qui egarde la prolongation de la guerre. Quoi qu'il en soit, il faut de toute nécessité qu'une éponse soit faite à la note. Il ne sied pas de lui opposer un refus pur et simple. Il faut envisager lapossibilité d'une paix prochaine t les conditions auxquelles cette paix pourrait être onclue. Dans cet ordre d'idées, il faut s'inspirer du senti-aent de la masse du peuple et non pas des aspira-ions des classes possédantes, et avant tout, il faut aisir l'occasion propice pour s'adresser aux popula-ions des Puissances centrales. Amsterdam, 18 septembre. — Du « Nieuwe Rot-erdamsche Courant » : — Les amis de la paix devront suivre avec une ttention soutenue l'effet que produira la note autri-hienr.e conviant les représentants des puissances lelligérantes à des échanges de vues La proposition a ce, grand avantage d'offrir l'occa-ion d'échanger des idées au sujet des conditions de iaix. Même au cas où ces pourparlers n'aboutiraient pas 4me antiCe. — tv' 220 JOURNAL QUOrfDIEN — Le .j. lO m.rmes Samedi 21 Septembre

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