L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 24 September. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vd6nz8202h/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, Ir. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de il à 1 h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant lei abonnements doivent être adressée» exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. COLLHilD, Direclear-Propriétaln La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. UNIONISME UNIONISME Il y a donc, (le part et d'autre en Flandre et en Wallonie, des activistes « unionistes ». Ce sont ceux qui sont d'accord pour demander la réorganisation politique de la Belgique sous la forme d'un Etat fédératif. Nul ne peut douter du respect qu'ils ont pour le sentiment public puisqu'ils veulent assurer, suivant les principes élémentaires de la stricte justice et la politique internationale de demain, une vie propre et libre à deux peuples — la Wallonie et la Flandre — qui ont acquis ensemble, il est vrai, la valeur d'une entité économique, mais que nulle force n'est parvenue à fondre en une seule nationalité morale et politique. Et personne ne peut non plus contester à ces unionistes le sens pratique indispensable, puisqu'ils veulent maintenir entre les deux peuples d'origine et d'essence, de culture et de tendances morales différentes, l'union matérielle qui doit leur assurer, à l'avenir encore,le bénéfice d'une position économique exceptionnellement favorable, acquise au cours des temps à la faveur d'une activité commune spontanément et en quelque sorte instinctivement coordonnée. L'intention de ces unionistes est donc saine, patriotique et pratique. J'ajoute qu'elle est la seule logique. Puisque tout le monde — à commencer par eux — veut maintenir la Belgique, il est nécessaire qu'on profite de la tragique occasion de cette guerre pour en faire définitivement quelque chose de raisonnable, où tout le monde puisse vivre libre et heureux. Or, il se fait que — sapristi ! il faut que je revienne encore là-dessus ! — unionistes flamands et unionistes "wallons continuent à chanter la même chanson sans s'entendre. Quand on parle de la nécessité évidente d'établir, sous le régime nouveau, un organisme commun pour gérer les intérêts communs, on entend certains Flamands s'exclamer : — Pas de tout ça ! Vous autres Wallons, qui êtes si- malins, quand vous serez vis-à-vis-de nous, bons Flamands, qui y allons toujours à la si bonne-franquette, vous autres, Wallons, vous finirez très aisément par nous rouler. Et nous ne voulons pas nous exposer à cela ! De leur côté, certains Wallons ripostent : — Vous autres. Flamands, vous êtes plus nombreux que nous, et vous peuplez comme des lapins. Comme vous êtes très entêtés, vous en arriverez un jour ou l'autre, à propos d'un désaccord quelconque, à faire valoir la raison du nombre, vous voudrez être les maîtres et c'est nous qui serons les petits garçons. Alors, les bonnes gens qui entendent ces deux cloches, lèvent les bras en l'air et concluent : ■—Flamands,Wallons, c'est l'eau et te feu. A jeter l'un sur l'autre, on ne fera que de la vapeur! Il faut se gardi r des traits d'esprit et des conclusions hâtives. En réalité, les Flamands et les Wallons La Note Autrichienne Berlin, 20 septembre. — La réponse allemande à la note pacifiste austro-hongroise est conçue en ces termes : — L'ambassadeur impérial soussigné a l'honneur de répondre ce qui suit à la note si hautement appréciée du ministère impérial et royal de la maison impériale et royale et des alfaires étrangères, du 14 du mois courant. L'invitation adressée par le gouvernement impérial et royal à tous les Et ils belligérants leur demandant de se réuuir en territoire neutre pour y discuter confidentiellement et sans engagement les points fondamentaux pour la conclusion de la paix est absolument conforme à l'esprit pacifique et aux dispositions en laveur de la paix dont ont toujours fait preuve les hommes d'Etat responsables et les représentants autorisés des nations coalisées. Bien que l'accueil réservé par nos adversaires à des démarches semblables ne soit guère encourageant, le gouvernement impérial for i e les vœux les meilleurs et les plus sincères pour que l'initiative nouvelle inspirée au gouvernement impérial et royal par la conscience de sa responsabilité et un sentiment profond d'humanité trouve cette fois l'accueil désiré. Le soussigné a l'honneur de déclarer, au nom du gouvernera i' impérial, que l'Allemagne est _prête à participera l'échange de vues proposé. » Vienne, 21 septembre. — Le ministre de Suisse à Vienne a avisé le ministre des alfaires étrangères que le gouvernement français a accusé réception, par l'intermédiaire de la légation suisse à Paris, de la note du gouvernem nt austro-hongrois du 14 septembre.La réponse de la France à la proposition du comte Burian a été formulée dans le discours que le président du Conseil, M. Clemenceau, a prononcé au Sénat à 11 note du 17 septembre et dont le texte a été inséré dans le «Journal officiel» du 18 septembre. Vienne, 21 septembre.—On annonce de source diplomatique que le gouvernement des Soviets a décidé de se rallier à la note de paix austro-hongroise.Londres, 22 septembre. — On mande de New-York au « Morning Poït » : — M. Lansing annonce un message du président au Congrès pour motiver la réponse négative à la note de paix de l'Autriche-Hongrie. Lugano, 20 septembre. — De l'Agence centrale de Rome : — La note austro-hongroise, ac compagnéfe d'une lettre autographe de l'empereur Charles au Pape,est arrivée mercredi soir au Vatican. Dans sa lettre, l'Empereur rappelle les efforts faits par le Saint-Père pour ramener la paix et lui renouvelle l'assurance que les Puissances centrales sont sincèrement animées du désir de mettre fin à la guerre Toutefois, l'Empereur ne fait aucune allusion à la qui font de pareilles objections prouvent simplement qu'ils ne connaissent pas l'histoire contemporaine. Cette histoire, la voici : Quand a paru le Manifeste Wallon, où le Comité de Défense faisait valoir la nécessité pour la Wallonie de se dresser pour éviter, notamment, la prédominance de la Flandre seule debout devant la Conférence de la paix, les propagandistes flamands les plus autorisés se sont écriés à l'envi : — Vous vous émouvez à tort. Nous marchons pour notre compte, en vous laissant le droit de marcher de votre côté. Mais jamais nous ne chercherons à dominer la Wallonie, ni maintenant, ni alors, ni plus tard. Enchantés de cette déclaration, les Wallons attentifs à ces questions ont relu le Manifeste et ils ont vu que, de leur côté, notre poignée d'activistes, exprimant en toute évidence l'opinion latente de l'immense majorité de leurs compatriotes séparatistes, cherchaient à réaliser dans la Belgique restaurée, un régime fédéraliste sur le pied d'une égalité parfaite de la Wallonie et de la Flandre. Et qu'ils sacrifiaient donc carrément l'ancienne hégémonie que les Flamands se plaisaient encore à leur attribuer. En conclusion, les spectateurs impartiaux de la discussion se sont dit : — Les Flamands ne veulent plus dominer la Wallonie, et les Wallons ne veulent plus dominer la Flandre. Ça va très bien Nous y sommes. Ces gens-là vont s'embrasser de tout cœur. Ce sera l'égalité parfaite — nonobstant la « malice » des uns et la prolificité des autres. Là-dessus, on s'est frotté les mains et l'on a parlé d'autre chose. Mais les Flamands soupçonneux, et certains Wallons plus ou moins anti-séparatistes, se sont demandés : — Oui, ça va bien... en théorie! Mais, en pratique, comment assurer effectivement ce régime idéal ? Eh bien, j'en tombe -d'accord : c'est là le -hic de l'affaire. Eu politique, comme dans le mariage, les « mamours » n'ont qu'un temps. 11 faut prévoir la lune rousse, et, pour en éviter les conséquences, dresser d'abord un bon contrat.C'est ce contrat du mariage wallo-ilamand qu'il faudrait tâcher d'établir. Dé à plusieurs de nos amis, M. Foulon dans l'Avenir Wallon, du 2'i avril, M. Hen-quinez ici-même, n° 4(52, se basant sur les principes fondamentaux établis dans le Manifeste wallon ont précisé, dans la mesure alors utile, la manière dont ces principaux activistes wallons comprennent l'organisation très simple et très sûre de la Belgique nouvelle. Si cela ne suffit pas, qu'on précise davantage.Il me paraît que c'est le moment. Et, sans engager personne, c'est ce que je vais essayer de faire pour mon compte dans un prochain article; Henri de Dînant. Le Pape a lu attentivement lettre et note, mais n'a pas exprimé le moindre avis. » Paris, 20 septembre. — De l'Agence Havas : — M. Pichon a accusé à M, Dunan, ministre de Suisse à Paris, réception de la note austro-hongroise et joint à sa lettre un numéro du « Journal officiel » contenant le discours prononcé par M. Clémenceau au Sénat. — Ce discours, dit-il, constitue la réponse de la République à la note du cabinet de Vienne. Milan, 20 septembre. — Du «Corriere délia Sera»: — Les gouvernemenis des puissances de l'Entente ont déridé de répondre lumédiatement et en commun à 11 note de l'Aul he-Hongr ■!. Leur réponse sera c orme à ci ,le des Etats-Unis. Personne ne s-'étonne, a doncoiu'elle soit négative. Berne, 20 septembre. — La Presse française continue à s'occuper de la note autrichienne. En général, elle y oppose un refus ; cependant de nombreux journaux demandent qu'une réponse soit faite à la note 1/ « Œuvre » estime qu'une réponse s'impose impérieusement. — L'Entente doit profiter de l'occasion, dit-elle, pour faire une déclaration collective au sujet des buts de guerre des Alliés, car il est contraire à la vérité d'affirmer que ces buts de guerre sont de notoriété publique. Après l'entrée en guerre de l'Amérique et l'effondrement de la Russie, plusieurs gouvernements de l'Entente ont fait des déclarations séparées qui se contredisent sur des points importants. 11 est nécessaire de rétablir parmi eux l'unité de vues. » Le « Populaire » dit que, même si l'on ne voulait voir dans,la noie du comte 'Burian qu'une manœuvre habile, 'I ne suffirait pas, pour en annihiler l'effet, de lui opposer le silence. — L'occasion de parler au monde est, dit-il, on ne peut mieux choisie. 11 faut répondre. M. Wilson ne croit pas à la vertu du silence ét M. Baifoùr a déji répondu, il faut savoir si les gouvernements allies corroborent leur manière de voir. L' « Humanité » désire, elle aussi, qu'il soit répondu à la note et s'élève contre toute tentative qu'on voudrait faire de nouer des négociations secrètes.Dans 1' « Humanité », M. Sembatestimeprématuré le refus opposé à la note de Vienne par M. Wilson et réclame une réponse commune des puissances de l'Entente, qui leur évitera le reproche d'être responsables de la prolongation de la guerre. Il estime tellement maladroit le discours prononcé par M. Clémenceau au Sénat que les Puissances centrales auraient certainement intérêt à en faire afficher le texte malencontreux. Vienne, 21 septembre. — La a Nouvelle Presse Libre » rappelle qu'une propsilion identique à celle du comte Burian, visant elle aussi l'ouverture de négociations de paix sans conclusion préalable d'un armistice, fut faite et acceptée durant la guerre de Crimée et que la conférence qui s'ensuivit se tint à COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dermer communiqué français, douze heures avant les autres journaux Commimiqîiés des Puissances Centrales Berlin, 23 septembre : fhéàtre de la guerre à l'duest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht Au Sud de Neuve-Chapelle, une entreprise locale nous a valu des prisonniers. Entre Ypres et La Bassée, de part et d'autre de la Scarpe ainsi que dans le secteur du Kemmel, au Sud de Marquion, l'activité combative s'est ranimée. Groupe d'armées von Boehn. Dans l'après-midi, la lutte d'artillerie a repris une plus grande intensité dans les secteurs à l'Est et au Sud-Est d'Epehy ainsi qu'entre le ruisseau d'Omignon et la Somme. Des attaques d'infanterie dirigées par les Anglais sur nos lignes au Sud-Est d'Epehy, se sont écroulées. Ainsi que dans les deux derniers jours précédents, hier aussi, la 2e division de la Garde Impériale s'est particulièrement distinguée. Durant la nuit, un feu nourri n'a pas discontiné. Grâce à des charges nocturnes à l'Est d'Epehy, l'ennemi a pu prendre pied ■ Ians certains éléments de tranchées. Sur 1 Oise, combats dans terrain devant les lignes. Entre la côte Lorraine et la Moselle, la lutte d artillerie s'est passagèrement accentuée au petit jour. L'adversaire poussant avec des détachements plus forts contre Haumont, au Sud de Dampvitoux et en direction de Bembercourt et dont les détachements de reconnaissance ont tâtonné à plusieurs reprises vers nos positions, a été refoulé. A l'Ouest de la Moselle, nous avons quelque peu avancé nos lignes. Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Hier-, -entre l'Ailette et l'Aisne, l'activité de combat a ralenti. Escarmouches d'observation en Champagne.Groupe d'armées von Gallwitz. Le premier-lieutenanl,Loertzer a obtenu sa 42e victoire aérienne, le lieutenant Bâumer sa 30e. * * Berlin, 22 septembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : A l'Ouest de Fleurbaix et au Sud d'Havrincourt, des attaques partielles anglaises ont été repoussées; de fortes attaques exécutées par l'ennemi au Nord de la Scarpe ont eu le même sort. Les opérations que nous avons exécutées près de Mœuvres nous ont valu 45 prisonniers. Armées du général-colonel von Boehn : Après les vaines attaques partielles qu'ils ont prononcées les deux derniers jours, les Anglais ont de nouveau exécuté, hier, de grandes attaques d'ensemble ; elles avaiént pour but de forcer la percée de Cambrai. Sous la protection d'un épais rideau de feu, l'infanterie anglaise, accompagnée de tanks et d'aviateurs, a pris l'offensive à l'aube entre le bois de Gouzeaucourt et llargicourt. Dans l'attente de l'attaque ennemie, nous avons replié, dans la nuit du 19 au 20, notre ligne de défense du terrain ouvert à l'Est d'Epehy dans les anciennes positions anglaises entre Villers-Guislain et Bellicourt. Le feu de défense préparé par notre infanterie et nos mitrailleuses ti accueilli les colonnes d'assaut profondes de l'ennemi, dès qu'elles dévalaient des hauteurs vers nos lignes. L'attaque a été paralysée devant nos positions. Après une très violente préparation d'artillerie, l'ennemi a déclanché de nouvelles attaques ; son assaut, exécuté sur un large front, a aussi complètement échoué. Les Anglais ont pénétré passagèrement dans la partie Sud-Ouest de Villers-Guislain et dans la ferme de Wuennemont ; ils en ont été immédiatement rejetés par une contre-attaque. De nouvelles et violentes attaques ont encore succédé, le soir et la nuit, à une très violente canonnade ; nous les avons toutes repoussées. ' La journée d'bier a été pour nous une journée particulièrement fructueuse au milieu ries durs combats qui se livrent sur le front à l'Ouest. Des chasseurs allemands et des régiments de tirailleurs montés, des régiments de la Prusse Orientale et de la Prusse Occidentale, de la Posnanie, de la Basse-Silésie, de la Westphalie, de la Prusse rhénane et de la Bnvièse, ainsi que les troupes de la Garde, ont infligé hier une grave défaite aux Anglais, qui ont subi de très lourdes pertes tout le long de leur front d'attaque. Notre artillerie a eu une part prépondérante dans nos grands succès. Années du prince héritier allemand : Entre l'Ailette et l'Aisne, l'activité de l'artillerie a 'été modérée dans la journée : elle s'est ranimée le soir, en liaison avec les violentes att iqués partielles prononcées à l'Est de Vauxaillou, près de la ferme de Vaurains et au Nord-Ouest de Vailly. * j Berlin, 21 septembre. — Officiel du soir : ! Devant notre front Siegfried, entre le bois de Gouzeaucourt et llargicourt, de grandes attaques anglaises d'ensemble ont échoué avec de très forte? pour l'ennemi. Londres, 20 septembre. — De l'Agence Reuter : — La note austro-hongroise n'ayant pas été adressée collectivement à tous les gouvernements des pays alliés, mais à chacun d'eux séparément, on croit que les Alliés n'y feront pas une réponse commune.L'attitude des puissances de l'Entente vis-à-vis de cette note hongroise est suffisamment indiquée, au plus, par les déclarations des ministres responsables des gouvernements alliés européens et par celles du Président Wilson. Vienne, 21 septembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre en Italie. Nous avons étouffé sous notre feu destructeur les opérations dirigées par l'ennemi contre des parties de notre position du secteur du Tonale. En Judicarie, dans la vallée de Concel, près de Mori et sur le haut plateau, pelits combats locaux. Entre la Brenta et la Piave, après les échecs qu'ils ont subis ces derniers jours, les Italiens se sont bornés à exécuter de faibles attaques contre notre position du Tasson au Nord-Est du monte Pertica ; elles ont été toutes nettement repoussées. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Rien d'important à signaler aux armées impériales et royales. Théâtre de la guerre en Albanie. Opérations peu actives. Sofia, 18 septembre. — Officiel : Sur le front en macédoine, dans la vallée supérieure de la Skumbi, engagements entre patrouilles. Près de Bratindol, à l'Est de la hauteur 1050, d'importants détachements d'attaque ennemis ont été dispersés par notre feu. A l'Est de la Czerna, nos troupes ont occupé, par ordre, sans être inquiétées par l'ennemi, de nouvelles positions et s'y sont établies. Au Sud de Huma, nous avons dispersé un bataillon ennemi. Notre artillerie a incendié un dépôt de munitions ennemi sur le Vardar. Canonnades réciproques plus violentes par intermittences des deux côtés du lac de Doiran. Des combats acharnés se sont développés dans la journée au Sud et à l'Ouest de Doiran. Après une violente préparation d'artillerie, au cours de laquelle l'ennemi a lancé plus de 250.000 grenades de divers calibres, trois divisions anglaises et deux divisions grecques ont attaqué en masses compactes. Elles ont réussi à pénétrer sur plusieurs points dans nos positions avancées, mais en ont été immédiatement rejetées par une contre-attaque de notre vaillante infanterie, excellement appuyée par notre artillerie ; l'ennemi a laissé un grand nombre de morts et de blessés sur le champ de bataille. Plus de 500 prisonniers valides anglais et grecs, ainsi qu'une grande quantité d'armes et de matériel de guerre, sont restés entre nos mains. Simultanément, une division grecque a attaqué notre position au Nord-Est du lac. La laissant approcher sous le feu de nos canons, nous l'avons violemment bombardée et dispersée ; elle a subi de fortes pertes et laissé des prisonniers entre nos mains. A l'Est de la Czerna, le sous-officier allemand Fise-ler a remporté sa 17e victoire aérienne. * x ¥ * Sofia, 19 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, sur la Cervena Stena et dans la région'de Bitolia, canonnades réciproques, plus violentes par intermittence. Au Nord de Bitolia et dans la boucle de la Czerna, notre artillerie a repoussé des détachements d'assaut ennemis qui tentaient de pénétrer dans nos tranchées après une violente préparation d'artillerie. A l'Est de la Czerna, tout le long du jour, combat acharné à alternatives diverses. Entre Gevgeli et le lac de Doiran. l'ennemi a réitéré ses violentes attaques précédées d'une assez énergique préparation d'artillerie et de gaz. Après un opiniâtre combat, l'ennemi a réussi à pénétrer momentanément dans nombre de nos positions avancées, mais une impétueuse contre-attaque de nos troupes l'a repoussé et lui a infligé de fortes pertes ; des prisonniers, parmi lesquels plusieurs officiers grecs, sont restés entre nos mains. Sur ce champ de bataille, où nos vaillants régiments défendent depuis deux jours leurs positions dans des corps à corps acharnés, l'ennemi a subi des pertes extraordinairement lourdes. * * * Constantinople, 19 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, opérations peu importantes dans le secteur de la côte, ainsi que des deux côtés de la route de Jérusalem à Nablus . L'ennemi a aussi bombardé plus violemment hier nos positions. Nous avons repoussé des attaques de reconnaissance- Grande activité aérienne ennemie. Notre artillerie a bombardé efficacement les camps ennemis établis dans le secteur de la tête de pont Jéricho-Wadi-Audscha et dans la région de Mandesse. Notre corps expéditionnaire de Taille a rejeté les rebelles vers le Sud ; il est aux portes de Schobak. Pour le reste, rien de nouveau à signaler. * Consfantinople, 20 septembre. — Officiel. Sur le front en Palestine, l'attaque des Anglais, à laquelle f.ous nous attendions, a commencé. Après une très violente canonnade, la bataille s'est.• ngagée le 18 sepiembre au soir sur un large front à l'Ouest de la route de Jérusalem à Nablus. Le premier assnut de l'ennemi a échoué sous la vaillante résistance de nos troupes. A minuit, l'ennemi a envoyé de nouvelles troupes au feu et, alimentée sans cesse par des forces fraîches, la bataille a sévi toute la nuit avec la plus extrême violence A l'aube, nous avions brisé les assauts de l'ennemi et paré son offensive dans la ligne Dschalud-Vadi-Abu-Zerlta.Simul1 inément, les Anglais ouvraient aussi dans le secieur de la côte une très violente canonnade à laquelle participait l'artillerie de leurs navires. Après déux heures de préparation d'artillerie suivie d'un corps â corps acharné, l'ennemi a réussi à pénétrer dans uos positions entre la côte et le chemin de fer Lidtu-Kerm. Esquivant là pression de forces très supérieures en nom1 ire. uous avons replié nos troupes sur la position Tul-Kerm, où nous attendons de nouvelles attaques. Sur le .1 mt dain, nous avons efficacement pris sous le feu de nos canons des mouvements de troupes ennemies à Vadi luscha et dans la région de Jéricho. Sur la route Jéricho Tell-Nimri, grande activité des patrouilles et des aviateurs. Sur les autr s fronts, rien de nouveau à signaler. Communiqués <ies Puissances Alliées Paris, 22 septembre (3 h.) La nuit a été marquée par une assez grande activité d'artillerie dans la région de Saiiil-Qiientin et au Nord de 1' ùsne. Sur le front de la Vesle, nous avons repoussé deux coups de main ennemis. Nos détachements ont pénétré dans les lignes allemandes en Champagne et en Lorraine et ont ramené des prisonniers. Rien à signaler sur le reste du front. Paris, 22 septembre (11 h.) Dans la région, au Sud de Saint-Quentin, nous avons élargi nos positions, à l'Est Thinerourt et de Lyfontaine et atteint les abords Ouest de Vendeuil. Au Nord de l'Aisne trois contre-attaques allemandes ont élé brisées au Nord Dalle-mant sans avoir pu aborder nos lignes. Nous avons gagné du terrain à l'Est de s Saucv et fait des prisonniers. 3 * Paris, 21 septembre. — Officiel de 3 heures : \ Pendant la nuit, nos troupes opérant dans la 5 région de Saint-Quentin ont enlevé Bensy et pro-. gressé line contre-attaque ennemie sur Castres, i Activité des deux artilleries dans la région des i plateaux au Nord de l'Aisne En Lorraine, deux tentatives ennemies sur nos postes vers Arracourt et Anservillers n'ont pas obtenu de résultat. Rien à signaler sur le reste du front. * * » Paris, 21 septembre. — Officiel de 11 heures : Aucun événement important à signaler au cours de la journée. * Londres, 20 septembre. — Officiel. ; Nos troupes ont attaqué hier un peu avant midi ; dans le secteur Lempire-Epehy. Malgré la résistance acharnée de l'ennemi et le violent feu de son artillerie et de ses mitrailleuses, ; elles ont rapidement avancé de plus d'un mille au ; delà des lignes que nous avons déjà conquises dans , ce secteur. \ Le point d'appui connu sous le nom de « Ferme Malassise » a élé conquis lorsque nous eûmes brisé la résistance opiniâtre des Allemands; simultanément - nous avons pris un certain nombre de petits bois, de , postes et d'ouvrages fortifiés qui faisaient partie de notre ancienne ligne de défense. , Dans la partie septentrionale du front de bataille, ) nôs troupes ont attaqué hier soir Mœuvres et l'ont ; reconquis. ; Sur ce point, la résistance deTennemi a aussi été des plus acharnée, et l'on s'y bat encore. 5 Nous avons fait quelques prisonniers au cours d'engagements locaux au Nord-Ouest d'Hullueh. } Un détachement d'assaut allemand a été repoussé j au Nord de Lens. J Ce matin, des troupes écossaises ont achevé de conquérir Mœuvres après avoir brisé la résistance du détachement ennemi qui se tenait encore dans le 1 village.* Après un violent bombardement, l'ennemi a dirigé i ce matin une énergique attaque contre nos positions au Nord-Ouest d'Hullueh; il a été complètement repoussé et a laissé un certain nombre de prisonniers entre nos mains. Au Nord-Ouest de La Bassée, grâce à une heureuse opération locale, nous avons avancé ce matin nos lignes sur un front de plus de 2 1/2 milles jusqu'à hauteur des villages Rue-du-Marais et La Tourelle. Nos troupes ont fait plus d'une centaine de prisonniers et, après un violent combat, elles ont repoussé plus tard une contre-attaque allemande. i * * ' Rome, 20 septembre. — Officiel. Les opérations se sont surtout bornées à des ca-I nonnades 5 A l'Est de Garde, dans la Vallarsa et près du Mon-tello, la violente action de notre artillerie a paralysé { le feu concentrique des batteries autrichiennes. > A la sortie fle la vallée de Seren, au Nord du j Grappa, l'ennemi a de nouveau vainement tenté d'enlever nos avant-postes; il a été repoussé avec pertes et a laissé quelques prisonniors entre nos , mains. Sur les versants septentrionaux du monte Fenera, , une de nos patrouilles a surpris un détachement j ennemi, l'a dispersé et a fait des prisonniers. 5 Nous avons efficacement lancé plus d'une tonne d'explosifs sur l'arsenal, le chantier et les entrepôts de l'ola. ; Deux avions ennemis ont été descendus et trois ; autres, désemparés, forcés à atterrir. —«loi»— Berlin, 20 septembre. — Officieux : Les Anglais et les Français n'ont pas renouvelé le 19 septembre, dans la partie septentrionale du front £ d'attaque, les vaines et sanglantes tentatives faites par eux le 18 septembre, en vue de percer notre front. 11 n'y a plus eu depuis que de fortes attaques ; partielles. Le matin du 19, les Anglais ont été repoussés au Sud-Ouest de Villers-Guislain. A 11 h., ils ont tenté d'attaquer dans le secteur d'Epehy-5 Lempire, en mettant en ligne un grand nombre de tanks. Nombre de ceux-ci ont été détruits, les autres ont rebroussé chemin, et l'infanterie anglaise a ; reflué dans sa position de départ. Dans le courant de l'après-midi, des attaques partielles ont échoué pre- de Gouzeaucourt. Une atlaque en préparation, près du bois de Gauche, a été dispersée par le feu concentrique de notre artillerie. i Des attaques partielles, au Nord de Har^lcourt, n'ont pu, sous le feu de nos mitrailleuses et de nos ; fusils, prendre leur développement. ; Au cours d'une forte atlaque, renouvelée à 7 h. 15 du soir, entre Epehy et i empire, les Anglais ont i simplement réussi à se fixer dans une partie formant saillant de notre position, au Nord-Ouest de 3 Lempire. Sur la partie méridionale du front d'attaque, depuis 5 le ruisseau d'Omignon jusqu'à la Somme, les Anglais et les Français ont prononcé une attaque d'ensemble i après une canonnade décl.inchée à 5 heures du matin Prise sous le feu de notre artillerie, tandis qu'elle se préparait à avancer, l'infanterie ennemie a été 3 rejetée sur tout le front d. s sa position de départ i et a subi des pertes sensibles. A midi, les Anglais et les Français ont de nouveau lancé à l'assaut des vagues d'attaques profondément i échelonnées. Une fois de plus, elles ont été repoussées. Des troupes d'assaut allemandes, armées de' i grenades à main, ont poursuivi l'ennemi qui cédait, i ont nettoyé les endroits où ii résistait devant les 3 lignes allemandes et ont raniejié des prisonniers et un grand nombre de mitrailleuses. Près d'Essigny-le-3 Grand, nous avons réus-i a améliorer nos positions. > Entre l'Ailette et l'Aisne, une att que que nous avons prononcée entre 6 et 7 heures, s'est heurtée, à l'Ouest s de .louy, à un assaut français Les Français ont été repoussés au cours d'un combat opiniâtre. Berlin, 21 septembre. — Officieux. Au Nord de Nanteuil se trouvait une espèce de caverne-forteresse constituée par des hauteurs qui, autant par leur nature et leiu situation même que ' par les ouvrages d'art dont elles étaient flanquées, i avait jusqu'ici admirablemi nt > ésistê et fait office de brise-lames contre les vagues d'assaut ennemies. , S'avançant au loin aiiiM qu'un étroit éperon, cette 3 forteresse appelait de aïs • : ;s l'altaque ennemie et ne pouvait en réalité 1' rèter que pendant un 5 temps assez court. Au cours des violents combats livrés entre le 17 et le 20 septembre, l'ennemi a attaqué ce bastion qui constituait un véritable établissement militaire moderne.Six issues permettaient aux troupes de moins de cent hommes d'être rapidement prêtes à faire face de tous les côtés à la fois. , Les fidèles soldats d'Alton liurg étaient à leur poste 4me — ,m° 222 JOURNAL OUOTIDIEN — Le . lO centimes Mardi A4 Septembre

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