L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 05 Februar. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/513tt4gq75/
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f Ànflïiiices la ligne 0 4 £■' Acfn. fiaanc. (avis d'ass île soc.) » 1 01 , jv Nécrologie ' » 1 0' Faits divers fin » 1.8 Faits divers corps » 15 1 -Chronique locale » i 0 Réparations judiciaires » 2.0 A. ■ - — L'Echo de Sambre & Meuse ' A-: . JOURNAL QXJOXIDIKIV Adm'nis ration-Bédaction : ' J.-B. COLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur la situation Lé journal « La B*tffique * écrit : A Au demeurant, on s'est beaucoup moins intéressé cette semaine aux opérations militaires qu'aux événements politiques d'ordre intérieur, qui créent de graves soucis aux gouvernements des Etats belligérants, et même des Etats neutres. En Allemagne," il y a eu certaines manifestations. Aussi les « hourreurs de crânes », qui s'évertuent depuis trois ans à transforhier eu une poutre énorme chaque fétu de paille que les Puissances centrales . rencontrent sur leur chepiin, ont-ils eu beau jeirpour se livrer à ieurs fantaisies coutumières : — La révolution, clament ces gens qui ne comprennent pas le danger qu'il y a pour l'humanité tout entière à abuser en ce moriient de ce-mot terrible," la résolution a éclaté en Autriche et en Allemagne ! Elles aura tôt fait de donner à l'Entente la victoire que ses armes ont été impuissantes à forcer ! » Cette tactique de-,folle exagération mérite moins que jatoais d'être encouragée. De dures expériences nous ont appris qu'aussi bien au point de vue"poli-tique qu'au point de vue militaire, il faut placer les événements dans leur véritable jouF si l'ion vent arriver à en tirer des déductions logiques A examiner les choses^ de sang-froid, on constate tout d'abord, pif ce qui côtTcerne l'Autriche', que la grève qui a éclaté il y a quinze jours à Vienne et dans quelques autres villes, notamment à Prague, n'a duré que qutirante-luiit heures et n'a donné lieu à aucun incident regrettable. Il ne s'y est. agi en 'somme que d'tftre démonstration populaire,"provoquée aufelât par le désir d'une amélioration des ser-vices du ravitaillement — à laquelle le gouvernement ' a immédiatement promis de s'atteler — que par le ■ d'éfstp de lh conclusion la plus prompte possible d'une paix sans.annexions ni indemnités ». Quant Àï^dernter point, les déclarations catégoriques du comte Czernin ont.eu sur l'opinion publique 1414e influence à^ tel point irrésistible que les milieiK ouvriers se sont aussitôt apaisés. Contrairettiéiti àftx bruits qui se colportent encore, tout èétiutfncrenfré da ns l'ordre en Autriche-Hongrie, et si un certain énervemënt y subsiste dans les milieux populaires, on n'en trouve plus trace, du moins pourJ|jtijs(#uit, pas plus clans les communications officielles (pie dans les dépêches privées,. , Vêïïbns-en à ce qui se passe en Allemagne, ou pour y mieux dire à lierlin. Ici non plus la politique internationale n'a pas été étrangère au déclanchement du mouvement gréviste. Les partis avancés craignent que la formule de1 la jjaix sans annexions ni indemnité érigée en. principe par le fteichstag en juillet dernier, en vfëiih.e' finalement à ne pas être respectée. ■ * Toutefois, il est indubitable que les revén81càfio:ns de politique internationale n'intéressent les manifestants qu'à titre tout à fait secondaire Cà qùlayant tout ils cherchent, c'est la solution dVrtVqifcstidn de politique intérieure : celle de l'ins-- taurSÏRn^lù'Sùffragé universel. Cettç réforme électorale a été, comme on. sait, • solennellement promise à la Prusse il y a six mois : or,* la classe ouvrière croit découvrir dans les alter-moiements que la Diète prussienne apporte au vdte de cette réforme, une intention de l'ajourner et peut-être même de l'enterrer. 4 'fi'èst cette gravé question qui a fourni leur plate- • forme aux agitateurs; en l'espèce, lés socialistes V indépendants-qui ont estimé le moment propice.ço'ur proclamer la grève générale. En fait, leur tentative a échoué : la majorité des ' êuvrieriS.a refusé de suivre un mouvement que .n'u- * vaieiît pas décidé leurs syndicats : d'aprés des claf-1res officiels, deèkèpt m*il1tôris d'ouvriers mollis de dix pour cent ont momentanément fait grève. K Les grévistes de Hambourg, lvigl et Dantzig ayant dïoresvet déjà repris le travail, les minés et usines de "* lÏTè^On industrielle rhénane n'ayant pas cessé ile fonctionner normalement, la-grève ne sévit pliis guère qu'à Berlin. , Or, suc les 700,000 ouvriers que compte -cette agglomération, 180,000 ont abandonné le travail et ebhti-nfient à chômer à flïeure'aetùelle. Ils se SoBt livrés à des maiirfestatiôhs, mais l'intervention de l'autorité, qui dans les circonstances actuelles se croit tenue d'employer la manière forte, a, .? du j«ut au leniTemairi, rétabli f ordre. * " ■ 1k ; ' Cet exposé des faits, tels qu'il sont venus à nolfe y con-naifirpan&e-jusqn'ici, n'autorise -certairiémefH ' pas j papier de grève générale, de troubles, d'émeutes Oùrfè révolution : il n'autorise d'autant moins qu'aux * dernières nouvelles le nombre des grévistes décrojt -d'hriire en heure, et que des journaux allemands dont la circonspection est connue disent imminente |'.H fin du conflit. : •' ■ . . Est-ce à dire que ce mouvement, dont nous venons : j'analyâer brièvement l'origine et de mesurer le " développement, constitue un événement" dépourvu de signification et qu'il faille tenir pour négligeable '? En iaucime façon.- Bien au contraire, il est certain 1. que les dirigeants de l'Allemagne, tout comme ceux de l'Autriche-Hongrie, feront tout ce que la situation -■ exige. ' ir-giisiiei III HliM _ . ALLEMANDS. — Berlin, 3 février (officiel de ce raidi) Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feldmaréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : ' i Sur lé ffont en Flandre, violent duel ; d'artillerie l'aprèvmidi entre le . buis d'Houthulst et la Lys. Dans la région de Leis, sur les deux rires de la Scarpe et & l'Ouest de Cambrai, la canonnade est devenue plus intense à 1 certains moments. JPrèi de Monchy, une forte attaque de reconp»issance anglaise a été repoussée. v Armées du prince héritier allemand et dtt feld maréchal duc Albrech de Wurtem-. berg : - • r Sur le canal de l'Oise à l'Aisne, les Français dnt laissé, des prisonniers entre nos mains au cours d'une opération qui a échoué1. Le lorg de l'Aisne, dans le secteur de Reims, sur les Hauts de Meuse et près du Hartmannswailçrkopf, l'artillerie a souvent été active.. Natre infanterie a exécuté des reconnaissances sur la rive orientale dé la Meuse et su Nord de BadonviUers; elle est reatrée;dans nos lignes en ramenant quelques sqldats français, ■:l Front italien Violent duel d'artillerie sur le haut p a-teau d'Asiago] Rien à signaler sur les autres théâtres de guerre. Berlin. 3 février (soir) < Sur les différent théâtres da guerre, rien de nouveau à i i^naler. BULG A RES.^tS fia, 1er février {officie'). Sur le frqpt en M^cé'ioine, pré?, du Do-bropoye et ap.Sud du village d'Huma, canonnades plus violentes. Au Nord' de Doldjsn, courte sttsqre | d'artillerie. I Des deux côtés du lac de Doiran et dans , ' la vallée de 's Strouraa, d'importants dé ' tach^roents d« reconnaissance anglais ont » é'é wis en fuite k diverses reprises. Sur le front de la Dobroulschs, ar mistice t TURCS. — Constantirople, 2 février f#ffleiel) Sar le froat en Palestine, nos troupes d'attaque o t pénétré dans les positions ; anglaises sur dfiux pofats situés à l'Est de la routf» Nabîus-Jérusalem; elles ont infligé ] de sensibles pertes à l'epBemi et ont cap. - tu ré des srises et du matériel de guerre. > Par ailleurs, la situation n'a pas chscgé ! FRANÇAIS -- Paris, l0"" février(effleiel) ; L^ nomb e dps victimes de l'attaque ' férie^re exécute mercredi par des avia- | teurs ennemis est étab'i aujourd'h i : 36 » pRrse^Bes ont été tu^es, dont 22 4 Paris et i 14 dans les environs immédiats de la capi- I taie; 190 persenEes o»t été blessées, dont j 114 à PpHs et 76 dsn» Ips quartiers exeea-i triques P ircii les victimes, il y a us grand r ombre de femmes «t d'enfants. Trois hôpitaux ont été touchés parles j bombes^ un incendie a éclaté dans l'as e d'èntre eux Comme d'habitude, l'alarme a été donnée - immédiatement. Les services chargés de " secours se sont mis es mouvement avec b une rapidité surpranatate. D^ 11 h. 3/4 du so?r à 1 b. 1/2 du matia, ' l«s pompiers ont été réquisitionnés sur - 32 points de 1s cspitslf»; au?si bien à Paris s que dar.s !> s environs, il a été possible da i faire droit à toutr; lei exigences; 1p maté- ) riel était rendu sur les lieux dans le minimum de tempos et l'organisation des r sennurs a été parfaite. U e foixat taiae de nos aviateurs se sent e élevés et une trentaine ent tenu l'air aussi 10' gfnmps que l'attaqué ? duré, è Iajméliatemeat après l'alarme, nos esca- - drilles reefu çlient la patrouille aérienne qui croisait au-dessus de le capitale. Paris, 2 février (3 h ) Nuit calme, icarquée seulement psr un ; II peu d'activité de l'artillerie dâns )a région de lurnhaup !e-Haut. Un coup de msin effectué par nous au • Nord du bais Mortier nous a permis da ■- ramener quelques prisannieri1. [l Paris, 2 février (11 h ). ! Akêpz grands acMvi é d'artillerie datjs le '* sec'ear de G ^onne. f r 'e^deux rivps de la 'l- M «use, ainsi qu'en Woevre, dsas la région de Flircy. s t Sur le froat da bois des Cauriè^es. nous avo-jR ramené un détachement ennemi qui K. tect^t.d'^h%i?deî,rfi*s.li^n3s. j e.j Journée calme partout ailleurs. ' g, ANGLAIS —Londres. 2 février («fflclel). e - • • -La nuit dflrnJè 'e, un dé! acharnent de s ' iverpool a exécuté un h^ireux c»np da \ i m»in si'r les tranchées ennemies établies ;"t au SjI Est d'Armerjtié'esi; il a fait des prisonniers. . U e a'**que b"u?quée tentée pa»* l'en- - nemt au N»rd do P sçchenda<»i« a échoué. Ce matin, des troupes du We t Ridirg ont exo^ii^é une fructueuse stt*que au Sud Est de Moccby le Freux; elles ont fait e quelques prisonniers. A 'aube, l'ennemi a attaqué un da nos x postes établi au Nord Ei-t de Poeîcapelle; it dfiix de nos horfimps manquent à l'sppel. Is U t autrp détachement allemand a atta-e qué un noste anglais établi près du chamin q d« fer YpresS.sden; il a été repoussé, e Dsns ce sec'e r, nous avons fait aujour-u d'hui des prisonniers. La canonnade ennemie a été un peu plus " violente au Sud Oae t d'Epehy, dans les h environs de Gavrelle et dans le secteur d'Ypres. ITALIENS. — Rome, 2 février (officiel). (Les opérations^ se sont généralement bornées hier à des canonnades tout le long du front. La feu d'artillerie a été plus vio'ent i- dans la partie orientale .du h*ut plateau d'Asiago, où il y a eu aussi des fusillades entre avant-postes. Nos opération aériennes ont amené des r combats, au cours desquels denx appareils 1 „ennemis ont été descendus; l'un près il d'Asiago, l'autre dans la vallée de la s Brenfa. ■ Hier, au crépuscule, des aviateurs enne-£ mis ont bombardé Trévisa et plusie rs , centres habités situés au pied dfs monta-à gnes entre la Brenta et le Piave. j Les'explosions ont blessé quelques per-e sonnes et occasionné quelques dégâts matériel.ILâ guerre navale s ' - Barlin, 3 février (officiel) 9 Au large de la côte orientale de l'Argle-ft terre, mais très près de la côte et en dépit r d'une activa surveillance, nos sous marins 3 ont coulé récemment, outre 6 vapeurs, le remorqueur anglais « Désiré » et deux allèges à moteur. L«s vapeurs âvsiarit presque tous plein ® c' argaœènt; l'un d'euxétait chargé de bois. . — Barlin, 3 février. Il y a lieu de croirw que les navires qui ont été cou'ès à la côt« orientale anglaisa étaient surtoiît eh^rgés d'assurer le trafic L" av«c 'es pays scandmaves. L'Angleterre y allait chercher les gran-1 des quantités de b »is qu'elle ne trouve pas c*pz p11« et qui lui '•ont nécsssîir?s pour '•s ses • hsrbonn-ge-^, fps mi *OTt6t> deouis ia ', guerre, pour C6s bsrgquefbeins eà sont ' lofl^ ses soldats. ^ - - "i Eue se restent bR^ïicoup-, en ce oui re--'• garnie le bois, delà diminuMm du to nag i- Le comnoprca du boi s en A g'eterra eff, l- è en croire un journal spécial arg ais du 15 janvier, dans un marasme comp'et. ^ '' 1 Herniiirs CeamuiipiSs Sus Bdliq (rats ALLEMANDS Berlin, 2 février. Théâtre de la guerre à l'Ouest. E de nombreux points du front, activité d'artillerie qui s'est accentuée vers le soir surtout en F ardre, entre le bois de Houthamst et la Lys, de même que des ! deux côtés de 1* Scarpe. , A l'Ouest de Ballincourt, une puissante poussée d'observation des Anglais s'est écroulée. Sur l'Ailette, au Nord de Braye, les FraEçais ont passpgèremsnt fait irruption dans nos chîîties d'avant-postes. j Nos fantassins et génies ont ramené 19 prisonniers des tranchées fraeçaises au j Nord Ou^st de Bezanvaux. t Eu conab*t aérien et par la défense terrestre, 18 avions et 2 ballons captifs enne-t mis ont été abattus dans ces deux derniers jours. I Front italien Luttes d'artillerie ea nombreux en-' droits entre l'Adigs et le-Pia ve, Rien de nouveau sur les autres théâtres ^ de la guerre. , Dir erste Generalquartiermeister, : LUDENDORFF. ' — «o>— » J . FRANÇAIS. — Paris, 3 février (3 h.) Activité marquée des deux artilleries sur le front au Nard de l'Aisne et dans la s région du Four de Paris. Des coups de mains tentt3 par l'ennemi t ; sur nos petits postes au Sud de Lombaert-i zide et sur 1* rive droite de la Meuse, au Nord de la cô> 344, es Lorraine, au Nord de Bures et en A'sac« dans la région du 3 canal du Rhôae au Rhin on échaué. Paris, 3 février (11 h ). ®8 ns la matinée ua de nos détachements | 1 a exécuté dans le secteur Nord Ouest de 5 Ceurteeon (région de l'Ailette), un ceup i de main sur un petit poste allemand qu'il 1 a ramené tout entier dans nos lignes, faisant ainsi tre'z - prisonniers et capturant ' du matériel Ds renseignements complémentaires il j résulte qu« le coup de main allemand, ^ repoussé la nuit dernière au Nord de ! Bures, a été effectué par un détachement de <*eux cents h rames environ. 3 ' Les p «tries des Allemands ont été parti- i cuiièremeat lourdes, . { Le « Hiûde'sblad » du 16 janvier «ffirme de BOn cô:é que le chiffre des importations de b-is «n Angleterre est tombé de 1 million 480,000 mètres cub*s en 1916 à 750,000 mè'"as cibes en 1917, alors qu'il s'élevait à 1,750,000 taè'res eubes en 1913. Il n'arriïe p as de bois par les lignes suédoises de la Ëskique et seules la Norvège et la France eu exportent encore en Angleterre, mais en quantités fort inférieures aux besoins. L'application des mesures prises en ce qui concer e le bois par M Lioyd George n'a eu pour résultat que de faire disparaître les balles forêts du pays de Galles. — Paris, 1er février. O i mande de New-Y^rk au « Matin » : 9 Du 1er février 1917 au 1er février 1918, s 60 vspflurs américains, jaugeant au total r 151,000 tonnes, ont été coulés par des sous-marins allemands ou par des mines. Le nombre des vietimes s'élève à 300. Seize anciens transatlantiques allemands t font le sei vice avec la France. ? —Zurich, 2 février. . On mande de Washington à l'Agence Télégraphique de la Presse suisse : — M. B«ker, secrétaire d'Etat de guerre, déclare que son dernier rapport hebdomadaire qu'il faut s'attendre à une énergique ' action des sous-marins, qui pourrait avoir ' pour conséquence d'interrompre l'expédition régulière de munitions et de vivres aux Alliés. • — Amsterdam, 1er février. Oa mande de Londres au * Nieuwa Rot-" terdamsche Courant » : —. L'incendie qni a complètement détruit le navire-école « Wjrspite » a été allumé par trois mousses faisant partie de son équipage. Les incendiaires avaient déjà tenté de faire couler leur navire : ce sont des jeunes gens de 14 à 15 ans. t En Allemagne. j —Berlin, 31 janvier. La situation au point de vue de la grève ne s'est pour ainsi dire pas modifiée depuis hier Les journaux ont presque tous reparu. 1 D'après des estimations très prudentes, le nombre des grévistes ne dépasse certainement pas 180,000; les chiffres publiés les deux premiers jours avaient été fortement exagérés. i Malheureusement il s'est produit ce matin, à , Moabit, un incident regrettable, qui a dégénéré en bagarre. Les grévistes et les dirigeants, du parti sooialista qui les mènent déclinent naturellement avec indigna» - tion la responsabilité'de ce triste incident, mais leurs 8 protestations ne modifient pas le jugement, aussi [, sévère que justifié, porté sur eux par la population, ^ qui sait frè- bien qon en est responsable . L'opinion publique s'accorde à dire que les auto-1 rités manqueraient à lous leurs devoirs si elles n'agissaient aveç^la dernière énergie et personne ne ■d comprend pourquoi la majorité socialiste, qui a dé-1 claré elle-même qne cette grève absurde était une faute capable d'entrainer les plus graves conséquen-' ces et de mettre en péril les conquêtes du proléta- * i riat, s'abstient de faire connaître ouvertement son | opinion. fm V:ï:' •--1*- ■.■■s1.1."bus* Au surplus, l'incident de la séance à .Moabit ne peut manquer d'ouvrir les yeux au prolétariat et de ' lui montrer qu'on l'a trompé. j Vucune grève n'a éclaté ici ni dans l'industrie -charbonnière, ni chez les boulangers, ni dans les fabriques de papier, à imprimer, ni dans les usines s'oscupant de la manipulation des pommes de terre, ' ilu ciment, etc. j Quant aux nouvelles parvenues lie divers pays de j l'Empire, elles ne sont de nature à susciter aucune ■ inquiétude. Si l'on considère qu'il y a en Allemagne environ 7 raillions d'ouvriers et que tout au plus 640,000 ont pris part à la grève, on est dès aujourd'hui en droit de prévoir comme une quasi-certitude l'avortement du mouvement. — Berlin, 1er février. La situation Be s'est pas modifiée à Bar-lin et le nombre de« grévistes n'a guère varié : si de nouveaux ouvriers ont cessé le travail, d'autres sont rentrés dans les ateliers. Aucune manifestation ne s'est produite dans les rues. Le « Birlinar Lekal Anzsiger » annonce «rue les députés socialistes Scheidetnaan et Ebert se sont entretenu? avec les délégués du gouvernement; ces délibérations n'ont donné aueun résultat précis. — Berlin, 1er février. La situation s'est favorablement modifiée. Ce matin, le travail a repris partout d&rs <es chantiers ds Dantzlget de Kiel. A Hambourg, les chantiers travailleront de nouveaa demain. A Berlin, les services de transport public n'ont pas été entraîaés dans la grève. — Bsrlin, l8r février. M. Dittnann, député socialiste indépendant, a é'é arrêté cérame membre du oomité de grève ; il a pris la parole à Treptow à un meetiag non autorisé. Fris en flagrant délit d'infraction à l'état de siè?e, il s«ra poursuivi de ce chqf et de celui d'excitation à la trahison. — Hambourg, 1er février. I! y a encore 15 511 chômeurs, tandis que 11,901 ouvriers oat déjà repris la travail. — Easen, l«r février. Les rares grévistes ont presque tous repris le travail, de sorte que la situation | peut être considérée cemme redevenue : normale. — Dortmund, 1er février. Dans le bassin de Dartmund, sur 350 000 mineurs, 4 000 & peine sont en grève. — Breslau, 1er févrie \ Le mouvement gréviste n'a eu aucune , gravité en bilésie. Toutes les usines sont en pleine exploitation. — Bsrlia, 2 février. Les milieux grévistes prévoient la reprise du travail posr lundi prochain. Teuiufois, ju :qsi'à présent, on ignore si les grévistes ont pris une décision. Il est incontestable que la grève diminue d'intensité et, dans un grand nombre d'ateliers, les équipes ne cessent de s'accroî-> tre. Les rues soat beaucoup plus calmes et aucune collision grave ne s'est proiuite. Il n'y a pas eu hier le moindre trouble dans les faubouigs de la capitale. Les informations de toutes les parties de l'Em- _ pire signalent que le travail reprend par* tout. — Barlin, 2 février. MM Eb^rt. Haase, Ledebour et Scheide-mann, députés socialistes, ont été reças ce matin par le chancelier de l'Empire M van Payer, vfca chancelier, M. Wall-raf, secrétaire d'Etat de l'Intérieur et M. Drewd, ministre de l'Intérieur, assistaient & la conférence. Les députés socialistes ont demandé au comte von Hertlirg d'intervenir auptè3 des autorités militaires pour qu'elles autorisent les délégués des grévistes & se réunir en séance privée pour délibérer sur la situation créée par la grève. Le Chancelier leur a répondu qu'il estimait que le gouvernement ne pouvait autoriser une réunion de ce genre, attendu qu'elle approuverait ou interdirait des actes illégaux ! Da reste, même si pareille réunion engageait les grévistes & négocier avec le gouvernement, la situation n'en serait que plus grave, les autorités ne pouvant se ! prê er à pareilles négociations. En conséquence, tant que le gouvernement n'aura pas la garantie que les me-i neurs feront tout ce qu'ils peuvent pour mettre fia à la grève et que désormais les désirs politiques des ouvriers seront transmis au gouvernement par le canal par ementaire. il ae peut prendre la proposition des députés soeia istes en considération.i — Barlin, 2 février. La situation s'est beaucoup améliorée aujourd'hui. 1 Le nombre de? grévistes a diminué de 20 p. c depuis hier. Les ouvriers sont devenus plus calmes et plus raisonnables. Un grand nombre d'ouvriers se mettent en rapport avec leurs patrons pour reprendra le travail. On pense généralement que le travail [ sera repris psrtout lundi. — Cologne, 2 février. î Le travail a repris partout cb matin à j Co'rgna, où la grève peut è re considérée comme terminée. i —Hambourg, 2 février. 1 La g èva est terminée dans les chantiers ( navals de Mambsurg. - — Bochum, 2 février. Oa peut s'attendre à une nouve'le dimi-1 nution de la srrève, les ouvriers des charbonnage d« Sehirahorst et de Gnoisenau - î-yant décidé de reprendre le travail. s Q is nt aux ouvriers métallurgistes, ils ® s'ont pas participé à la grève. e — B/âslau, 2 février. Dans diverses usines où une suspension ~ partielle du travail s'était produite hier, le , I travail a été co-mpiètetnent repris ce ma'in. m. ne ; En Sibérie. de \ I — Pétrograd, 3 février. rie Oa mande d'Omsk, en Sibéris, à la j®® , < V;ast Narodaa » : ,.e j — Les maximalistes rèmont la torrour l danï la Sibérie. Toutes les «owmanlcatians de soit coupées avec Irkouttk qui se meurt, ne Les combats entre la Garde Reuge et i l'infanterie, d'une part, et les eosafues, d'autre part, ont duré dix jours; huit per-0;t sonnes oat été tuées. int On ne eesse de pillier et d'assassiner à I'kourtk, où la mitère est grande, faute de vivres et de combuatible. Ir* En Roumanie. re sé — Stockholm, 1" février. < es On mande de Jassjr : ,at — La séaace d'euverture du Parlement roumain a été troublée par dea scènes 60 orageuses. Le Roi, qui était extrêmement pâle, a lu és le discours duTrdne d'une re x tremblante. Bt Son appel traditionnel à l'union des partis n'a été accueilli que par de rares : « Tive le Roi ! ». M. Bratianu est ensuite monté à la tri-iut bune au milieu d'une grande surexcitation; des «ris de « Démission ! > partaient de tous les eoins de la salle. Après le diteours du président du Cou-IU. seil, fréquemment interrompu par lea r0 protestations de l'assistance, le Roi, sa suite et M. Bratianu ont quitté la salle. |Q. En Amérique. du — Chicago, 3 février. à De la « Chicago Tribune » : Il résulte d'ua rapport adressé au Sénat tat par le département des munitions que code lui ci n'a jusqu à présent livré aucun canon à l'armée américaiue. D'autre part, les troupes partiront pour lis l'Europe sans être au courant du manie-ment du fusil dont elles auront é se servir. La revue « Army and Navy > en conclut que les usines anglaises et française», déjà surchargées de besogne, devront encore p®" armer et équiper les Américains. on ue En Rnooie. — Paris, 1er février. Oa mande de Jassy : — Le gouvernement roumain a publié une note de protestation contre les attentats maximalistes. ne La note fait allusion aux excès commis >nt par les bolchevistos contre des citoyens roumains, au bembardomont de §alatz et à l'arrestation du ministre de Roumanie à Pétrcgrad. — Paris, 1" février. si Le gouvernement roumain a chargé l'ambassadeur de France à Pétrograd do ue défendre les intérêts roumains en Russie. — Londres, l«r février. Bt Oa mande de Pétrograd que M. Lénine a ordonsé l'ouverture d'un crédit de 20 )le millions de roubles pour organiser une ;n. armée d'ouvriers et de paysans. — Paris, 1" février. ir" De l'Agence Ha vas : O'i mande de Minsk que le commandant des troupes polonaises a porté effltielle-le* ment à la connaissance du grand quartier ce général russe qu'il se considérait comme étant en état de guerre avec les maxima-N* listes. M. int — Pétrograd, 1er février. Le « Rletch » annonce que la ville de au Kiel est tombée mercredi au pouvoir des maximalistes. to- iu- — Pétrograd, 2 février. la Le Conseil des commissaires du peuple a décrété la constitution d'une grande ar-ti- mée destinée à remplacer à un moment ait donné l'armée révolutionnaire. [eg — Londres, 3 février. Du correspondant du « Times » auprès on de l'armée roumaine : le — Les troupes russes se préparent à at-ue taquer Galatz et dirigent un violent feu se de barrage sur la route Galatz Perhea, de manière à empêcher les Roumains de perle- ter secours à la garnison de la ville. yr — K<ef, 2 février. lis Deux régiments oukrainiens se sont int rsngés du côté du Soviet avec toute leur îal artillerie et les autres régiments de la gar-[•o- nison refusent de m u-o e* contre lui. si- Lis troupes du Soviet de Samara ont occupé la gare de Syrt et approchent de Kigany, la dernière station ayant Oren-burg. L^s cosaques commandés par le '^® général Dutof reculent en débandade et jettent leurs armes. de Ds nruveaux renforts d'infanterie rt t d'artillerie sont envoyés aux troupes du Seviet. Prèi d'Orenburg, dei troupes een-tre révolutionnaires font usage de gaz asphyxiant et d'explosifs. — Pétrograd, 2 février. Le Comité exécutif du gouvernement de Meh'lef annonce que des légions polonaises, fortes de 2i 009 hommes et com-i à mandées par des généraux, ont occupé rée P^gatchef, dissous le Saviet, arrêté le commissaire nommé par le Conseil des paysans et repris ensuite leur marche dans la direction de Smolea&k. Ces opérations sent la première conséquence de la déclaration de l'état de guerre des belchevistes. ni- Ei guise de représaiilss, diverses per-ar- sonnalités éminentes du parti des Cadets tau et du parti bourgeois polonais ont été arrêtées. 5,8 On mande d'OIossa aux journaux bol-ehevistes qu'une bataille à laquelle ont pris part l'artillerie et les navires do ion gusrre s'est livrée dans les rues pondant i« la nuit du 27 janvier et que le pouvoir est » ,c i > • J _ V - 11 1^1 4-aimée N 129 ! Le N° 1,0 centimes Mardi 5 Février 1918

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