L'écho: journal régional hebdomadaire

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s.n. 1917, 13 Mai. L'écho: journal régional hebdomadaire. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m91835p4d/
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SEPTIÈME ANNÏ N° 19. Le Numéro : D) CENTIMES r DIMANCHE 13 MAI 1917. L'ECHO JOURNAL HEBOMÂDAlRE Rédaction cî Administration : 106b, Rue de l'Arbre-Bénit, 166b, Bixelles. - Service de vente et publicité : Montagne-aux-Herbes-Potagères, 52, Bruxelles. Directeur : Georges GHISLAIN. Abonnements : SIX mois, fr. 2.50 ; UN an, 5 francs UNE GRAVE AFFAIRE! s<cvue ac la semaine. - Les Ediles. - Au Pilori. Laitiers condamnes a 3 mois de prison et 500 francs d'amende. - Les Coins clairs. - L< Conseil communal d'Etterfoeek en séance. - La nouvelle Ligue contre es abus de Moekelberg. Avis à nos Vendeurs Le dépositaire général pour la vente de YEcI est l'AGENCE GENERALE DE PUBLICITE E DE JOURNAUX, 52, rue Montagne-aux-Herbes Potagères, Bruxelles. Lato delà Mai Un passage de l'article intitulé » le nouvel in: pecteur d'alimentation à Auderghem » nous particulièrement frappé : c'est M. Mulle, perce] teur des postes touchant entièrement ses appoir tements qui va donc palper chaque mois les 10 ou 150 francs attribués à cette fonction. Dans ces conditions, M. Mulle étant en act vité, que deviennent les prescriptions administr; tives qui défendent aux fonctionnaires non autor sés par arrêté royal ministériel d'exercer u emploi rémunéré quelconque? La désinvolture avec laquelle on traite actuelli ment à tous les degrés de la hiérarchie sociale le lois.arrêtés et règlements, nous a amené à étudie le statut des foncllonnaires et les conditions dan lesquelles certains d'entre eux sont simultani ment placés par devers l'Etat belge d'une pai et les administrations de guerre, le Comité Ni tional entre autre, d'autre part. A ce propos, nous avons entendu développe un de ces derniers jours, les arguments d'u fonctionnaire des chemins de fer en disponibil té mais affligé, en revanche, d'un emploi asse sérieusement rémunéré dans les bureaux d Comité National. Le bonhomme discutait avecu collègue moins heureux ou moins intriguant qu lui, et qui envieux peut-être du sort de son pa tenaire trouvait — et avec raison, selon nous qi sommes partie désintéressée à l'affaire — que 1 situation faite à certains cheminots était, à beau coup d'égards souverainement injuste, anarchi que même. La discussion était assez vive et les adversaire défendant chacun leur point de vue avec passion le diapason des voix s'était élevé au poin de nous permettre de suivre le développement de arguments réciproques avec autant de facilité qu d'intérêt. Et vous comptez faire admettre, disait le sans travail administratif, que sitôt la situation rede autre formalité l'arriéré qui nous est dû, que ce: crédits affectés aux années 1914 15, 15-16, 16-1' pourront être votés pour les départements qu ont chômé pendant la guerre ? Comment comptez vous faire admettre par les Chambres Législati ves et la Cour des Comptes que le travail qui vous effectuez à l'heure présente n'est pas asslmi lable, quant au but poursuivi, à celui que voui accomplissiez pour le compte de l'Etat Belge e la Nation par ricochet et que, partant de là le traitement dont vous jouissez à l'heure présent ne peut et ne sera pas défalqué de la différenc * qui vous est due, si, bien entendu, on liquid jamais l'arriéré. Et le cumulard de répondre : « Autant d mots, autant d'erreurs, mon cher. Il a été pass tacitement entre l'Etat et nous, un contrat d louage aux termes desquels il s'engage à nou servir jusqu'à la fin de notre carrière un traite ment fixé parles arrêtés organiques sur la matièr en échange de nos services et aussi longtemp que nous ne posons aucun acte contraire au intérêts moraux de l'Etat ou de la société e général. Jusqu'au moment de la signature de 1 paix, l'atat existe et il n'a jamais cessé d'exisie Nous n« sommes aucunement responsables de événements de l'heure présente pas plus qu l'Etat Belge qui Subit une contrainte à laquel nous demeurons non seulement étrangers, tna dont nous sommes victimes. A ces deux poin de vde, ces obligations de l'Etat restent entièn envers nous et il est tenu de nous dédommager. Quand au Comité National, c'est une admini tratlon de guerre absolument indépendante < l'Etat, avec lequel il n'a pas le moindre rappo diplomatique, juridique ou financer. Nous tr vaillons pour cette institution et nous ne lomm tenus de ce chef à aucun désistement de nos droi envers l'Etat. je ne partage vos vues en aucune manièr L'Etat Belge est placé Ici devant un cas de for-majeure et j'estime, étant donné la situation qi nous n'avons droit qu'à notre traitement <Je di ponibilité mais que cette réduction temporai n'exerce aucune influence sur l'avancement et taux de la pension de retraite parce que le cas i force majeure dérive de la personnalité politiq et juridique même de l'Etat. Cette jurispruden est tellement vraie, élémentaire que nous retrouvons l'application dans la mise en dispoi billtè pour cause de maladie, par exempie. Lorsque, après avoir attendu un certain tem pour se rendre compte de la gravité du mal do ce fonctionnaire est atteint ; après une pério d'essai l'Etat est convaincu que son agent a su une dépréciation physique telle qu'il n'est pl apte à remplir ses fonctions avec toute l'actlvi déslrable;l'Etat a-t-il le droit, se basant sur le c ds force majeure qu'il pourrait invoquer cont son agent, de le mettre en disponibilité d'abor de le pensionner ensuite. — Le cas est absolument différent. — Erreur, il est en tous points identique. ; point de vue de l'existence de l'Etat, la guei est une crise, une maladie dont il est impossiî de mesurer les conséquences : les rôles se donc, simplement intervertis. Encore uns fo cette théorie est tellement sensée que je v émettre, pour les besoins de mon argumentatic l'hypothèse la plus défavorable que nou» pubsio envisager au point de vue national. Supposo qu'il y ait un vainqueur assez puissant po s'annexer la Belgique. Dans les conventions c sanctionneraient ce droit de conquête, il ser évidemment prévu que les fonctionnaires l'Etat Belge passeraient au service d'un aui pays, sous certaines réserves. Mais croyez-vo que le preneur s'engagerait à réparer les domn ges que les nécessités de sa politique militaii nous a imposés? Pouvez-vous douter un momei 0 de la réponse. Et, cette situation admise, contre qui exerci riez-vous votre recours, puisque politiquement i juridiquement l'Etat Belge aurait cessé d'existi ■ par le fait de la signature des conventions me tant fin à la guerre? Par suite d'un cas de fore j majeure les effets du contrat intervenu entt j l'Etat et nous sont temporairement suspendu comme ils le sont durant la période de dispon bilité, en cas de maladie, lorsque le cas de fore 1 majeure découle de notre impuissance tempe raire. j Reste à examiner votre situation par desus 1 Comité National. En admettant votre thèse, savoir que l'Etat soit tenu de nous dédommage intégralement de la différence existant entre 1 ' traitement effectif et le traitement d'attente j'estime que les sommes émargées au Comit National doivent et seront défalquées de cett différence. Ne vous récriez pas ; il est matérielle ment Impossible qu'il en soit autrement. Dans le circonstances actuelles, le Comité National est u organisme privé et il ne peut en être autrement miis dans certains domaines il représent . l'Etat Belge absent avec la même autorité et c même pouvoir. Partant de là, la situation es nette. Un percepteur des postes qui travaille pou le pays sous la surveillance de l'occupant es r rémunéré par lui au même titre que vous qu i travaillez pour le pays au service d'une admlnis tration privée parce que son existence légale n : peut pas être autrement établie par la force mêm i des choses en échange d'un traitement convenu 1 Quel accueil serait-il réservé, croyez-vous, ; : notre percepteur des postes de tantôt qui vien dralt, lors de la signature de la paix, réclame 1 son traitement échu depuis 1914 parce qu'il ; i signé avec l'autorisation des autorités belges e aux termes exprès de la convention de La Haye une déclaration qui ne le lie à l'occupant que soui certaines réservei clairement spécifiées. Il serai i aussi mal accueilli que vous le serez plus tare quand vous tenterez d'ergoter sur la qualité juri dique du Comité National. Sous réserve de certaines modalités acceptées par le pouvoir occupant, le Comité National es dans la gestion de certains domaines, rigoureu sement limité», le mandataire de l'Etat Belge et, en ce qui concerne le paiement des traitements, î&ltuSSMttHé n.JvL..A» nation comme vous le faisiez autrefois at?3 chemins de fer, com ne le font actuellement les magistrats, les fonctionnaires, les professeurs e! emsloyés qui coopèrent au bien-être et à l'admi-nistration du pays sous le contrôle de l'occupant Telle est votre situation juridique tt financièn par devers le Comité National d'une part e l'Etat Belge de l'autre et j» défie qui que ce soi de venir me démontrer que ma thèse est indéfen dable ou absurde. , LES ÉDILES i Jamais MM. les mandataires publics qui son : revêtus de ce titre romain ne pourraient mieu: i qu'en ce moment s'inspirer des charges qu'un te titre comporte; on sait, en effet, que les quatr édiles de Rome avaient pour mission principal i d'approviiionner la cité; or, quel est actuelle mer c le besoin le plus urgent des cités si ce n'est d'êtr i approvisionnées. ' En vertu de la constitution et de la législatio belges, nos édiles ont de très grands pouvoirs s sous le couvert de l'hygiène ou de la police, il : peuvent prendre des arrêtés ayant une influenc i sur toute la vie sociale. L'autonomie communal 3 crée en Belgique autant de gouvernements parti s culiers qu'il y a de communes ; c'est pourquoi 3 d'ailleurs, on a toujours vu le pouvoir centri s'appliquer à la restreindre pour éviter, autar i- que possible, que son impulsion supérieure ne s e heurtât à une impulsion contraire. 4 Aussi, quand on entend un bourgmestre pre l" tendre qu'il manque d'armes pour combattre le s trafics dangereux ou malhonnêtes, on peut affi s nier, sans crainte d'erreur, qu'il cherche slmpli ment à justifier son apathie ou une bienveiiiane que d'aucuns taxent de complicité. e Au surplus, que l'en veuille bien s® reporte e au début de la guerre, alors que nous ignorior " encore le régime d'occupation; dans un affolemei e contagieux, chacun cherchait à se constituer dt e approvisionnemesnts et les débitants, saisissai e l'aubaine, haussaient leurs prix d'heure en heuri e M. le bourgmestre de Bruxelles, bientôt suivi p; :e ses collègues des faubourgs et des grandes ville n du pays, prit plusieurs arrêtés mettant un frein la rapacité des trafiquants et mit sa police e mouvement pour veiller à la soumission de ceu: is ci. A Liège, M. le bourgmestre Kleyer fit plus : ît interdit le colportage, en vue du commerce, c le toutes les denrées alimentaires et saisit, poi 3i être débitées directement à la population, Ii is' viandes déposées dans les frlgorifères de la vill é Nos édiles ont aujourd'hui les mêmes pouvoi 1S qu'autrefois. On pourra riposter : « Oui, mais e situation n'est plus la même. Aujourd'hui, ui 1» commission étrangère fournit les denrées et t Comité National les répartit. Les magistrats cor munaux sont donc déchargés de leur missic u d'édiles ». Faible riposte. Tout d'abord, les foi nltures de la Commisiion for Relief sont à le point insuffisantes que les communes de I'aggl mération bruxelloise ont dû fonder, pour y su pléer, une société coopérative intercommuns ls pour la création de magasins communaux. E , suite, soit en produits fournis par la commissio ,s soit en produits fraudés, soit encore en produ IS cachés, il se fait presque publiquement un tra ,r intense et pour un édile qui cherche à y mett ,i un terme, U y en a dix qui se croisent les bras it souriant à moins qu'ils ne les plongent dans jp vastes poches bourrées de choses ou de mm re raire illicites. is Le champ d'action des édiles reste donc t; a- vaste; en ne l'explorant point, en n'y abatt: e point d'une cognée vigouree les broussailes qui ît l'encombrent, en n'y écrant point d'un talon redoutable toutes les bêt immondes qui le souillent, ils donnent atndante pâture aux >t calomnies. On dit que la pl>art d'entre eux pos-;r sèdent de véritables grenis d'abondance con-[. stitués au détriment de laonsommation géné-e raie ; on dit que plusleui d'entre eux doivent e « chanter » comme sifflei leurs voisins qui, s bien informés, veulent ave leur part des abus ; on dit qu'un électricien d la Continentale fut e révoqué pour avoir jeté uicoup d'œil indiscret sur le grenier d'un magistr communal et avoir exprimé son effarement à qîlques personnes; on dit que si les denrées les ius recherchées sont ^ distribuées avant même lmverture des débits officiels c'est que les lions t leur cour y ont mis e la patte; on dit... on dit.S,on dit mille choses encore, et non point en chehotant mais à haute g voix, au coin des rues ou <:la fable d'un cabaret achalandé. Nous ne croyons pointféces accusations. S'ils s sont honnêtes, les édiles réprouvent naturelle-n ment tout acte malhonnête s'ils ne le sont pas, ; ils ont trop le souci ae 1è r dignité et de leur e écharpe que pour se compromettre. Qu'il y ait eu s faiblesse, négligence et mène incurie c'est cer-t tain; la crainte de l'électeu plural explique bien r des complicités morales. Qs'il y ait eu malversa-t fions, nous ne pouvons remettre. Seulement, i nous sommes surpris de 1; longanimité ou de la passivité de tous ces édiles (ui ne peuvent évidem-» ment ignorer les calomnies qui les salissent. « Nous voudrions les voir tous ou plusieurs d'entre eux déférer les calomniateurs à la justice et, ( comme les magistrats communaux sont fonctionnaires publics, la Justice ne manquerait pas d'admettre accusateurs et accusés à la preuve. ( Ou bien, si les édiles respectent encore dans les t calomniateurs des électeurs pluraux, nous voudrions les voir jeter des flots de lumière sur les j opérations des organismes d'alimentation. On a t lu Ici même qu'il existe maintenant une Ligue [ contre les abus. Pourquoi n'ouvrirait-on pas à une délégation de celle-ci, très largement, les magasins, le-» livres d'entrée et de sortie et aussi les fameux greniers où dorment, à ce qu'on prétend, tant de bonnes choses. La réponse aux calomnia teurs serait à la fois élégante et probante. Pas plus que la femme de César, nos édiles ne peuvent être suspectés ; ils,en sont probablemen' plus îonyaincus que nouft-jnêmes. Cependant montant aes acquenum uni autorité dont l'avenir dira les humiliantes consé quences. i Au Pilori t La bonne farine. Un bonhomme haut côté au commis ' sariat de la rue du Taciturne, âgé d< 35 ans, de grande taille, maigre, ayan la figure blême, moustache noire et 1; 1 bouche affectant légèrement la forme di i bec de lièvre, souvent vêtu d'habillé e ments foncés et coiffé d'un chapeau moi s a trouvé un moyen de se créer des rentes j II vient raconter à la victime su laquelle il a jeté son dévolu une histoir i émouvante grâce à laquelle il annonce l ; plus innocemment du monde qu'il peu 3 fournir de 3 à 4 kilos de farine qu'i l céderait à fr. 4.50 le kilo. Malheur à celui qui se laisse éblouit : La bonne farine n'est que du plâtr { recouvert d'une légère couche de farine e Que les victimes de ce « Monsieur se fassent connaître. Nos efforts combi " nés auront vite fait de mettre prompte .! ment fin au trafic du lascar dont l'identit r- nous est connue. Des laitiers condamnés à trois moi r de prison et 500 francs d'amende s it Le Tribunal Correctionnel s'est mor s tré particulièrement sévère ces jours dei niers contre les laitiers qui nous vende! îr de l'eau pour du lait : s Pierre JANSSENS de Boorth-Mee; * beek additionnait son lait de 55 •/„ d'eat j- il écope de trois mois de prison et c il 500 francs d'amende, le * îr » » ;s Henri VAN. ELEWYCK faisaif mieu; ~ il mettait 60 °/„ d'eau dans son lai la Néanmoins il attrape, lui aussi, tro ie mois de prison et 500 francs d'amendi In Est-ce bien puni? Oui et non, c; m nous le répétons ; Qu'est-ce 500 fran< r- d'amende? C'est une bagatelle pour v ce homme qui vend par jour 100, 20' 300 litres d'eau à 70 centimes!!! Il fa L dra que nos tribunaux élèvent enco: n- les peines et nous souhaitons même vo n> ordonner la confiscation du matériel ( laiterie et l'interdiction d'exercer pe re dant 2 ou 3 ans. Dès le lendemain < en leur condamnation ces laitiers doive de avoir recommencé et ils auront mis cet lé" fois 70 °/# d'eau dans leur lait. Il ne sa ès rait en être autrement.Toutes ces condai mt nations ne font aucun effet sur les 1; tiers voleurs. Mais nous y songeons, les juges ne s'aperçoivent-ils donc pas qu'ils boivent de l'eau et non du lait? Il est vrai que là, ils sont prudents. Trop de zèle. Auguste WAUTERS, demeurant rue des Vers, 75, était employé à la Maison de Secours, rue Haute. Il venait tôt, et restait tard dans la maison. Il y travaillait souvent pendant l'heure de midi. Bref, i! était zélé, on va voir pourquoi. Il volait diverses marchandises destinées aux malheureux. Il escalada même pour aller voler dans un refuge 200 kilos de pommes de terre qu'il revendit à son profit. (Il n'avait besoin de rien, lui, il soignait ses provisions régulièrement). Il comparaît donc sous le coup de plusieurs préventions et il s'en tire avec 5 mois de prison, il l'a échappé belle, il aurait pu avoir 2 ans. Les voleurs de pemmes de terre ! Louis PEETERS et Jean VAN CAMP d'Anderlecht ont volé des pommes de terre appartenant à la commune. Ils ont été pris et déférés au parquet qui ordonna leur renvoi devant le Tribunal correctionnel. Ils ont comparu cette semaine et ils sont condamnés chacun à 2 mois de prison et 26 francs d'amende. Odieux trafic. Louise-Thérèse PIERCO, 105, rue Haute, trafiquait des marchandises du Comité d'alimentation. Elle rachetait des denrées aux clients des Magasins d'alimenté . Elle a été pincée et la perquisition >rée à son domicile amena la ; ■-«£., 1P n n g ,i\t J P fl b'1*; raît devant îê"i J,bunai correcttonnèi où elle donne des explications embrouillées. • Le Ministère puoiic requiert une condamnation sévère contre cette accapareuse que le tribunal condamne à 4 mois de prison. Bravo 1 Une gravs affaire. [ Au moment de mettre sous press< j nous apprenons qu'une plainte vien j d'être adressée au parquet par un groupe de coopérateurs de la coopérative « L i Famille » dont la constitution fit tant de bruit, à charge de certain dirigeant d< cette société. Il s'agit d'un détournemen r de plus de 30.000francs. Nous enquêtons ; et donnerons les détails complets dan! j notre prochain numéro. j Un infâme paysan ! Un bravs; laitiar M. Alphonse Aerts tient une laiterie . crémerie, rue Joseph Hazard, 1, à Uccle 3 il a comme fournisseur de lait, depui: près de sept ans, le gros fermier Jeai » Berckmans habitant l'Espinette Centrale Samedi dernier, comme à l'ordinaire - notre laitier se rend chez son fermie é pour prendre son lait. Le fermier lui di après l'avoir servi : « Si demain, vous voulez encore avoi * du lait, il faudra payer fr. 0.75 le litr ® car je peux faire un contrat avec un autr h laitier pour ce prix pendant toute 1 •_ durée de la guerre. » it Le laitier répondit qu'il ne pourrai payer aussi cher sans devoir encor ■_ augmenter son prix de vente, ce à que [ le fermier rapace réplique : « En temp é de paix les gens de la ville se moquaier des paysans, aujourd'hui je prends m revanche ! » En même temps que nous adresson ici publiquement nos félicitations pou t- ses protestations au laitier Alphons is Aerts, nous envoyons au fermier Berci mans tout notre mépris. Oh! il prend s ir revanche ! Soit, laissons-le faire, ;s gagnera « sa revanche » mais après 1 n guerre nous lui promettons de jouer « 1 ), belle » et à double enjeu! Alors il aut j- vite reperdu son insolente fortune. Ah -e il prend sa revanche en affamant les ger ir et en haussant les prix continuellemeni le Rira bien qui rira le dernier, Monsiei n- le fermier!! ~' AVIS Nous rappelons à nos nombreux correspondaî L de bien vouloir joindre à leur envoi une obole, petite soit-elle pour notre caisse de secours ta li- de malheureux sollicitant notre aide. Les Coins clairs Nous savons^un ménage de fermiers qui faillit se désunir parce que l'homme voulait, comme tous ses confrères, rançonner la clientèle tandis que la femme s'en indignait. L'accord se rétablit sur une transaction. Le ménage réalise donc quand même des gains illicites et la femme les emploie autant qu'elle le peut à faire le bien autour d'elle. * » % Dans le pays mosan, un fermier dont nous regrettons de ne pouvoir citer le nom — ce nom est un prénom fréquemment usité et commence par A... — n'a jamais voulu vendre son beurre plus de 4 francs le kilogramme et prétend que ce prix est encore honnêtement rémunérateur. Malheureusement, en raison des arrêtés sur le commerce du beurre, ses voisins seuls peuvent en profiter. * » * Nous découpons dans un quotidien l'information ci-après : A Hermelle sur Huy. C'est avec la plus grande satisfaction que les habitants de la commune ont appris que le fermier Chabot avait mis 10 hectares de terrain, pour la plantation de pommes de terre, à la disposition de l'administration communale. Quelques cultivateurs de Ouffet ont fait une offre similaire à la commune, cette fois, il s'agit de 20 hectares. Tandis que les paysans se disputent à coup de billets de mille le moindre lopin auquel ils se promettent de faire suer de l'or, il se trouve donc encore des fermiers dignes qui se privent volon tairement d'un bien qu'ils auraient le droit de rendre productif. (à suivre). TERVUEREN Rationnement des restaurants La première qualité d'une grande administration est la régularité, l'uniformité. C'est tellement vrai que le défaut capital du parfait fonctionnaire est le manque absolu d'initiative ; ne lui demandez pas de sortir de l'ornière, il ne le fera, il ne. l'osera pas, si le cas n'est . ' a uans le regiemèiu, ou auiouac par les instructions générales, un ordre de service ou une circulaire. Mais il y a administrations et administrations allez-vous objecter en jetant les yeux autour de vous. Il y a des administrations régulières et des administrations de guerre. C'est là l'argument que nous attendions pour répondre : les secondes doivent savoir et oser prendre , d'autorité telle ou telle mesure que récla-f ment les circonstances parce qu'elles ont été créées pour parer à des besoins extraordinaires qui changent d'une année , à l'autre, d'une saison à l'autre, même ! d'une journée à l'autre. Les administra-i tions de guerre doivent faire preuve de ; la plus grande élasticité et savoir faire la . part des événements. Dans cet ordre d'idées, pourquoi pou-. vez-vous trouver une tranche de pain ' avec un ceuf, des huîtres ou du fromage - aux « Trois Couleurs » ou au « Rouge-, Cloître », alors qu'il vou3 est impossible s d'en trouver une miette aux « Quatre-i Bras », ni dans les hôtels-restaurants de . Tervueren même, ou à la gare. Entendons-nous bien, avant de conti-r nuer, sur la valeur du terme « pain ». Il t ne s'agit évidemment pas de permettre à certains restaurants mi-urbains, mi-ruraux r de fournir à la clientèle estivale de la e grande ville des centaines de tartines au e fromage blanc ou des milliers de cafés-a cramiques comme il s'en débitait autrefois. Loin de là est notre pensée. Mais il t s'agirait d'obtenir au bénéfice de Tervue-e ren la faveur dont jouissent les restau-^ rants du Grand-Bruxelles au nombre s desquels le Bois, la Grande et la Petite t Espinette, les Trois Couleurs, le Rouge-a Cloître et d'autres encore ont le bonheur d'être classés. s Dites-le nous cependant! Quelle diffé-r rence voyez-vous au point de vue prome-0 nade et villégiature entre les régions du Grand-Bruxelles que nous venons d'énu-a mérer et Tervueren? Qu'elle est l'origine i'i de la fortune de Tervueren? Le fait a d'avoir vu s'élever sur son territoire a l'Exposition coloniale annexée à l'Expo-a sition de Bruxelles. Depuis, la petite j bourgade s'est embellie, s'est développée, IS fait florès et, en été, est fréquentée par j des milliers de Bruxellois, «des habitants tr du Grand-Bruxelles, notons-le bien ». Tervueren ne vit que de sa clientèle ^ estivale qui lui est demeurée fidèle parce que la localité comprend notamment dix-sept cafés-restaurants confortable-lts ment installés. C'est donc un capital con-sidérable qui est menacé d'anémie et de ms>rt si la malencontreuse mesure qui

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