L'écho: journal régional hebdomadaire

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s.n. 1917, 22 April. L'écho: journal régional hebdomadaire. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rf5k933021/
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SEPTIÈME ANNÉE N° 16. Le NuméP : DIX CENTIMES [uimAiNv^nc, AVKIL îyi/. L'ECHO JOURNAL REGiCNAL HEBDOMADAIRE Rédaction et Administration : 106b, Rue de l'Arbre-Bénit, 106b, Bruxelles. Directeur responsable : G. GHISLAIN. 148 Kilos de Pain avec 100 Kilos de Farine !!! ïvue de la Semaine. - Notre Pain quotidien. - Incompétence ou Infamie. « Lettre ouverte au >nseil communal de Scltaarbeek. - Au Pilori - A Laaken, la nouvelle Ligue contre les abus. - La misère des Aaenfs femnoraires (Tlxelles. Avis à nos Vendeurs Le dépositaire général pour la vente de l'Echc est l'AQENCE GENER4.LE DE PUBLICITE ET DE JOURNAUX, 52, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères, Bruxelles. AVIS Nous recevons chaque jour un volumineux courrier. Nos correspondants comprendront donc que nous ne pouvons traiter immédiatement toutes les questions qui nous sont soumises. Le format du journal, ne nous permet pas de signaler chaque semaine tous les abus qui nous sont renseignés. Nous l'avons déjà dit, nous procédons à des enquêtes sur tous les faits qui viennent à notre connaissance. Il sera donné suite à toutes les correspondances, dans l'ordre de leur arrivée. Njus rappel >ns aux nombreux correspondants de bien vouloir joindre à leur envoi une obole, si petite soit-elle pour no re caisse de secours tant de malheureux sollicitant notre aide. La RgfBB du la Semaine Deux faits importants sont à retenir cette semaine ; le premier c'est la publication de l'arrêté pris le 7 avril, par le Gouverneur de Bruxelles et du Brabant. en vue de réprimer le commerce usuraire des denrées alimentaires dans lequel nous relevons cette phrase : pour empêcher les hausses injustifiées et afin que la population ne soit pas exploitée. Voilà un arrêté qui ne fait pas honneur aux autorités beiges demeurées au pays, qui n'ont su prendre, bien que suffisamment armées, aucune mesure capable de nous protéger et de nous défendre contre la rapacité de compatriotes qui n'ont eu qu'un seul souci : se remplir les poches le plus vite et le plus possible. A leur décharge, il nous faut ajouter, il est vrai, qu'il ne font que suivre le « bon exemple » que leur donnent certains cumulards de nos grandes administrations, car nous ne voyons guère de différence entre le fait de remplir plusieurs fonctions grassement rémunérées alors que d'autres qui sauraient les exercer avec tout autant si pas avec plus de compétence et de dignité crèvent de faim et celui d'accaparer un produit alimentaire pour en faire mousser le prix. Cumulards et accapareurs sont dignes l'un de l'autre et méritent également la corde du gibet. Nous ne savons si nous sommes autrement bâtis que d'autres ou si nous n'éprouvons pas les mêmes sentiments que nos compatriotes, mais cet arrêté froisse notre amour-propre de Belge. Nous estimons que tous sans distinction nous devons rougir, de voir l'occupant défendre la population contre la rapacité de ses compatriotes et l'incurie, l'avachissement de ses autorités provinciales et communales. A jamais maudit soit-il, le régime politique qui nous a pourvus de pareilles nullités et fasse le ciel qu'il se trouve, au moment de la signature de la paix, une poignée d'hommes politiques taillés sur le patron de ces constituants de 1830 qui ont jeté les bases de notre individualité nationale et capables de nous débarrasser de ces parasites qui ont vécu à nos crochets durant la guerre sans rien savoir ou oser entreprendre ou imposer dans l'intérêt général. Au Comité xNational, même constatation. Tout ce qui relève directement du Comité central ou des Comités régionaux marche assez régulièrement. Mais sitôt que l'on arrive à la gestion des départements placés sous la direction des bureaux ou des comités locaux, le gâchis. Comment voulez-vous qu'il en soit autrement? Là où il aurait fallu un épicier, un menuisier ou un boulanger, on a casé un rond-de-cuir en rupture de paperasses et de dossiers, un échevin ou un conseiller communal en quête de « petits » traitements s pplémentaires. Que leur importe à ces insatiables que des gens plus compétents qu'eux crèvent de faim pourvu qu'ils se remplissent le portefeuille ? Le second fait est non moins important bien que moins humiliant et amer. Le 9 avril, le Comité central d'alimentation pour l'agglomération bruxelloise s'est réuni sous la présidence de M. Franqui. Etaient présents : M VI. Janssen, Solvay, Hallet, baron Lambert, Bertrand, Sacré et les délégués de toutes les communes. M. Franqui annonça que la situa tion des farines était satisfaisante. Les stocks existants comportent encore 2,903,100 kilos de farine, ce qui, à raison de 220,000 kilos par jour, assure pour 15 jours le ravitaillement de Bruxelles.Concernant le fonctionnement de l'œuvre de la soupe communale, le Comité d'Alimentation a accordé, pour la période allant du 20 mars au 2 avril, les subsides suivants aux différentes communes : An-derlecht, 69,395 fr.; Auderghem,6,036fr.; Bruxelles, 112,752 fr, ; Etterbeek, 24,918-fr.; Forest, 20,183 fr.; Ixelles, 30,128 fr.; Jette, 14,217 fr.; Koekelberg, 13,55 i fr.; Laaken, 35,835 fr.; Molen-beek, 63,135 fr.; St-GiHes, 63,135 fr.; Saint-Josse, 11,197 fr. ; Schaarbeek, 118,068 fr.; et Uccle 20,630 fr. D'autre part, es subsides spéciaux pour les secours en charbon ont été alloués à Bruxelles (120,918 fr.) et Laaken (3,552 fr.). M. Franqui donna ensuite connaissance du relevé de la situation financière. Elle se solde en recettes et dépenses par 112 millions 750,917 fr. Q4. Ce qui frappe tout particulièrement dans ce relevé de subsides, c'est l'importance de celui attribué à Schaarbeek qui ne compte que 100,000 habitants de droit, 90,000 de fait dont 20 à 21,000 indigents secourus par l'œuvre de la soupe, alors que celui de Bruxelles avec ses 17^,000 habitants n'atteint que le chiffre de 112,752 francs. Explique qui peut, mais tels sont les chiffres. Avons-nous tort de dire que dès que Schaarbeek est en cause, l'extraordinaire est la règle et l'ordinaire l'exception? Et si l'on tient compte du fait que les assistés des cantines communales reçoivent régulièrement certaines denrées, de la viande hachée notamment, alors que Schaarbeek n'est jamais entré dans cette voie, il faut avouer que le phénomène est plus curieux encore. D'autre part, ajoute le communiqué, dans le chiffre des recettes sont compris 13.102,716 fr., produits par les différentes collectes. C'est là un magnifique résultat. Les communes sont intervenues dans les frais à concurrence de 26 millions 778,389 francs. Le Comité National a alloué 48 millions 158,068 francs de subsides extraordinaires, et pour 16,201,702 fr. de subsides ordinaires. Dans les chiffres des dépenses sont compris les secours aux sans-travail nécessiteux (23,180,296 fr.) les secours aux familles privées de leur soutien (21,863,230 fr ), le fonds intercommunal (2,769,189 fr.), le service des cantines (54,108,148 fr ), les restaurants bruxellois (1,466,197 fr ), les Petites Abeilles (2,843,218 fr.), l'alimentation de l'enfance (1.834,741 fr.), les subsides divers (2,186,327 fr.), etc. Ajoutons pour finir qu'il est regrettable de voir le Comité central produire des chiffres globaux. Un poste spécial se rapportant à chacune des communes du Grand Bruxelles pour le service de l'assistancé des sans-travail, des familles privées de leur soutien, au fonds intercommunal et du service des cantines serait des plus intéressant à consulter par ceux qyi s'occuperont un jour d'écrire l'histoire de la gestion des finances communales après la guerre. Dans le Grand-Bruxelles Notre pain quotidien semble soumis chaque jour à une rude épreuve si je m'en réfère aux extraits suivants empruntés au livre de rapports en usage dans une grande boulangerie du Grand-Bruxelles. Pour l'édification des intéressés — la suite prouvera que c'est le terme qu'il convient d'employer — je remarque que les clichés photographiques que j'ai sous les yeux révèlent que le papier est quadrillé.Chef 42, N'est-il pas possible d'atteindre le chiffre de 145 de rendement? Je dois en conclure qu'on n'étudie rien à la boulangerie pour atteindre ce but. 11 doit être apporté des changements à cet état de chose. Le Directeur, (Suit la signature). Chef34, Samedi vous m'enverrez Jean G... ainsi que C... (diux ouvriers boulangers). Le Directeur, (Signature). Chei, Soignez que le rendement s'élève à 145 kilos. Le Directeur, (Paraphe). Chef, Lundi prochai,i, second jour de Pâques, il n'entre pas de^arine. Nous devons donc travailler avec notre stock. Veuillez garder le rendement tel que nous l'obtenons maintenant, c'est-à-dire 147 kilos que vous maintiendrez pour la suite. Le Directeur, (Signature). P. S. — Je viens de voir que nous faisons 148. Bravo, voilà qui est bien! Le Directeur, (Signature). A cette communication le chef répond en français : Jean G... et C... passeront par votre bureau aujourd'hui pour ce qui concerne le rendement. Nous devons être prudent pendant quelques jours encore. (Je respecte le texte). Le chef. Chef 72, Vous soignerez que ncrus gagnions chaque semaine trois sacs de farine. 11 ne peut être travaillé autrement, « pour quelque motif que ce soit ». Le Directeur, (Signature). Réponse du chef ,çn français : Monsieur le Directeur, J'épargne 100 à 125 kilos de farine par chaque journée que nous travaillons double, que celà nous fait 330 à 400 kilos par semaine. (Signature). Pour comprendre le sens de ce style télégraphique, il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit du nombre de pains à cuire avec 100 kilos de farine, nombre que les instructions du Comité National fixent à 132 et non à 145, 147 et 148 kilos. Ce sont ces preuves matérielles qui arrachent à la personne qui m'a communiqué les documents ci-dessus, les amères réflexions suivantes : « Beaucoup de petits boulangers ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Bruxelles à des peines sévères du chJ de détournement de farine ou de fraude dans la confection du pain. En octobre, le parquet a ouvert une instruc- • tion à charge d'une boulangerie mécanique du Grand-Bruxelles. Cette enquête visait la modeste quantité de 20 à 25.000 kilos de farine détournée de son emploi, afin de réaliser un bénéfice usuraire. Jusqu'à ce jour cette instruction est toujours en suspens. Suffit-il donc d'avoir le bras long pour s'assurer la mansuétude des autorités judiciaires ? Le Comité National punit certains petits boulangers dont les magasins sont fermés par ordre pour six mois parfois alors que la grande boulangerie visée continue à servir (sic) sa clientèle. Comprenne qui peut, mais je réclame l'égalité et la justice pour tous et en faveur de tous ». (Suit la signature de ce brave homme indigné). Coopérative et Syndicats chrétiens. Voici le texte d'une circulaire qui a été envoyée à tous les membres des syndicats de la rue du Boulet, 20-22, à Bruxelles : « Cher camarade ! » La Boulangerie Notre Pain vient de commettre un nouvel attentat contre l'indépendance de son personnel resté fidèle à la Fédération des Syndicats Chrétiens de Belgique. Il y a quelque temps, elle jetait sur le pavé plusieurs pères de famille qui n'avaient d'autres torts que de vouloir maintenir intact leur honneur et leur liberté; aujourd'hui, elle vient de commettre le même acte envers notre président, M. Van Bever, mécanicien, congédié sous prétexte de suppression d'emploi, alors que le lendemain il était remplacé par un autre mécanicien. La seule faute commise par notre président, c'est d'avoir été correct lors de l'enquête judiciaire ouverte à charge de la dite boulangerie et d'être resté fidèle à l'organi sation syndicale chrétienne. En portant ces faits à votre co naissance, nous attirons à nouveau votre attention sur le fait que cette boulangerie s'arroge illégalement le titre de Boulangerie des Syndicats chrétiens : elle constitue une institution autonome. Les syndicats n'ont pas le droit de participer à sa gestion, non plus que de la surveiller. Ils ne participent pas davantage aux bénéfices commerciaux qu'elle peut réaliser. Aussi, des mesures sont prises pour interdire à cette boulangerie de porter plus longtemps la firme des Syndicats chrétiens. Les Syndicats ne possèdent que deux coopératives : Notre Combustible et La Centrale Economique, qui sont administrées par les délégués des Syndicats chrétiens. Nous sommes persuadés, cher camarade, que vous vous joindrez à nous pour faire connaître au public les actes de Notre Pain, afin de montrer qu'il n'existe aucune solidarité entre les Syndicats chrétiens et cette société. » Pour le Syndicat des Métallurgistes: » Le secrétaire, i » F. Van Loo. » Que signifie cette circulaire? Ces ter- 1 mes incisifs sont d'autant plut> surpre- 1 nants que, depuis sa fondation, la boulangerie Notre Pain et les syndicats de la rue du Boulet avaient toujours fait bon ménage. Comment voulez-vous qu'il pût i en être autrement? Cette pseudo-coopé-rative, entreprise capitaliste chère à i MM. Renkin et Carton de Wiart déguisée sous un faux nez coopératif, n'était-elle pas administrée par un conseil d'administration de neuf membres, « tous i démocrates chrétiens bon teint, parmi lesquels nous retrouvons : MM. le député Leyniers; le curé Jean Vossen, de Molen- , beek; J. Renkin fils et quelques compar- , ses ouvriers ou bourgeois que M. Wau- . quez, le bailleur de fonds, dirigeait à la manière de pantins dont il maniait les ficelles? Il y a un an environ, tous les membres du conseil d'administration donnèrent , collectivement leur démission et déléguèrent leurs pouvoirs à un expert- , comptable, M. Van Horen, d'Uccle. N'y aurait-il pas une étroite relation i entre cette démission collective et l'enquête judiciaire ouverte à charge de l'in- , stitution à laquelle la circulaire ci-dessus ] fait allusion, au procès civil introduit par les syndicats chrétiens contre la coopérative pour « lui interdire de porter plus longtemps la firme des Syn- j dicats chrétiens » ? Serait-il indiscret de , demander aux intéressés et aux magistrats, quelle suite a été réservée à l'enquête judiciaire à laquelle cette circulaire fait allusion. A Monsieur Max Hallet Il y a quelques temps, nous avons exposé ce qui suit : « A un mois de distance, M. Max Hallet remanie le prix maximun du sucre comme suit : Sucre scié, le 5 février, "fr. 1.03; le 15 mars, fr. 1.25; sucre cristallisé ou vergeoise : le 5 février, fr. 0.91; le 15 mars, fr. 1.15. » On ne s'explique pas cette extraordinaire hausse de 20 p. c. » Dans une publication technique allemande la « Deutsche Zuckerindustrie » nous avons trouvé la clef du mystère et nous nous empressons d'annoncer à nos concitoyens que la coopérative communale et son président, M. Max Hallet sont étrangers à cette hausse. Faute avouée est à moitié pardonnée, dit-on, aussi espérons-nous que s'inspi-rant de ce principe, M. Hallet acceptera l'expression de nos excuses. Incoipétenoe » Infamie? Un luminaux moyen de fa e payer le riz 50 % pius cher aux Magasi s Communaux. Opulence pour quel-qu s-uns, p iuvreté pour la masse. Les comités i compétents ou aveug es volontaires. Un confrère a appris, voici quelques jours, que de grands stocks de riz ont été mis à la disposition des comités de ravitaillement. Les rations de riz vont donc être aug mentées? Non! Car le même confrère nous apprend que cette tant précieuse marchandise va être transformée en flocons I Pourquoi? Dans quel but? Les promoteurs de cette idée trouvent que la fraude sera plus difficile lorsque le riz sera transformé en flocons que lorsqu'il est livré à l'état naturel ! Nous nous demandons où ces messieurs ont mis leurs idées. 1° Les flocons de riz auront quelque analogie avec la céréaline ou les flocons d'avoine, « qui ne sont pas interdits » et les spéculateurs pourront, à leur aise, les mélanger à ceux-ci sans grand danger, tandis que le riz en grains est. croyons-nous, plus facilement reconnaissable. La fraude et la confusion sont même impossibles! Et d'un ! 2° Le travail de manipulation, concas-sage et aplatissage exigé pour la trans. formation du riz en flocons, occasionne une perte de matière que nous n'exagérons pas en évaluant à 5-10 %. Et de leux ! 3° L'industriel chargé de la fabrication levra rémunérer son personnel, amortir 'usure de ses machines, en un mot couvrir tous ses frais généraux (15-20 °/0). Et de trois! 4° Il n'oubliera pas, naturellement, son bénéfice personnel qui ne peut être que gros — c'est la guerre, la vie est si chère — et peut-être aussi celui de quelques autres personnes, mais n'insistons sas. Tablons, quoique ce soit bien peu în temps de guerre, pour des bénéfices, commissions, petits profits person-lels, etc., sur 20 %! Et de quatre! Ce qui fait que le flocon de riz qui l'est pas plus nourrissant que le grain le riz est plus sujet à s'avarier, coûtera iux clients des Magasins Communaux 10-50 % plus cher que le riz originel, malgré son infériorité sur ce dernier! Il y a vraiment de quoi se demander î quoi servent les comités des magasins le ravitaillement? On les crée dans le sut d'obtenir pour la population des pro-luits nourrissants à bon marché et des projets aussi peu sérieux passent, sans écriminations. Nous nous élevons avec véhémence contre ce projet criminel. Nous ne vouons pas que des malheureux soient obligés de payer fr. 1.50 ce qui vaut 1 franc. Si ce projet est mis à exécution, nous ir reviendrons et nous envisagerons même es dessous de l'affaire. Au Pilori Les boulangers fraudeurs! Englebert MAES, boulanger, rue de a Pacification, 21, à Saint-Josse-ten-Moode;Isabelle TRAPPENIERS, son épouse; Corneille DEWANDEL, rue Van Ham-tne, 42; Catherine VAN HAMME, rue de la Consolation, 12; Adolphe GRYSELS, rue Le Titien, 15; ont comparu, lundi dernier, devant le Tribunal correctionnel, sous l'inculpation de vol de farine au Comité National, et de recel. Voici les faits : Chaque jour, celà résulte des témoignages d'un inspecteur du Comité National, le boulanger MAES détournait au moins 40 kilos de farine. Un agent a arrêté un complice du boulanger, le sieur Corneille DEWANDEL au moment où il transportait quatre sacs de cinquante kilos de farine volée sur les rations des malheureux clients du boulanger affa-meur. Cet ouvrier a déclaré que chaque semaine il était chargé de sortir la farine volée. Cette opération se faisait vers 5 heures du matin quand les chats sont encore gris. Isabelle TRAPPENIERS, épouse MAES était la complice de son mari dans ces belles opérations. Les autres prévenus, Catherine VAN HAMME et Adolphe GkYSELS étaient poursuivis pour recel. Le Tribunal rend le jugement suivant : Englebert MAES, un an de prison ; Isabelle TRAPPENIERS, six mois de prison;

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