L'étoile belge

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s.n. 1914, 09 Mai. L'étoile belge. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1n7xk85v0g/
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Lʼ 11 "«" l*» Samedi 9 mai 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : ! a an : IS fr.; C mois, fr. ti.ilO; 3 icois, fr. S.SSî POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. S.âO; 3 mois, 5 fr. bureaux : me des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le pria de l'abonnement au facteur Baromètre du 9 mai 5 heures Tempér. raoy» norm1®, le 3.11*5 Waximumdola veilli. 1"> 6 Minimum «le la '•t '/{!^\ nuit, 8 9 Bammét. !« 8. à 8 b- "752 Quantité d'eau // deHàtfh"*, (' ^//? ^ o>\ Pr!es2't^- lrarn3 Observations fj.j^ (fi \\ de midi Temirêrature, ( E5o/s \\ âi®Il 16°3 Baromètre, I \ i?/0r^ Il 733™™ l Humidité(100= Il Va, • §■] ^ § hum. fthsol.), 59 Ventdominan \\cî2 &/ S SW Déclin, ma_rn. Vv'] I2°53*3 Ephèmérides v ç^>// pour le 9 vuA Soleil : ^Lune : lever. 4 h. 04 levor« 19 &• 26 coucher. 1P h. 14 coucher. 3 h.15 Pr6v.de l'inst. météor.: Vent N.-W. modéré; pluie;refroidissement Service des malles Ostcnde-Douvrea Etat de la mer, le 9, à 4 heures : agitée. "GVS'î'firtVi r* F^,?;aA,™Pit,pïï®wlemaff,neet i 9fr. ] Pai:,tr'"?e»t™ W .. . , ANVONOE3 :45 c»" la lûjns: mttiinnTi 4 lignes, fr. 1.6(1. JliQIblOîl liollanue," 7 fr. — Grand-LJuché, 6 fr. I P mandat-poste0* S centimes la numéro 86, rue Neuve piraisjeat. le soir inê ue. ' ^ ETRABGER La question cî'Epire Cette question, qui devenait chaque jour plus grave et menaçait d'amener de nouvelles complications, paraît enfin entrer dans la voie d'un règlement amiable. On se décide à recourir à la solution que nous préconisions ici même à la lin du mois de mars dernier. La commission internationale de contrôle en Albanie, agissant au nom de i Europe, et déjà mandatée par le gouvernement albanais, vient de proposet au gouvernement provisoire épirote, présidé par M. Zographos, ancien ministre grec, sa médiation en vue d€ mettre lin au conflit qui a déjà fait de si nombreuses victimes. La commission a été chargée de communiquer au gouvernement provisoire épirote le texte des concessions auxquelles souscrit le gouvernement albanais. Elle demande toutefois la cessatior préalable des hostilités, promettant qu( la môme attitude sera observée du côtÉ albanais. Elle s'engage, en outre, £ veiller à l'exécution des concessions laites par le gouvernement albanais M. Zographos a répondu qu'il donnai d'ordre de cesser les hostilités et e annoncé qu'il était prêt à se rendre i Santi Quaranta pour recevoir la com munication annoncée. Nous ne connaissons pas encore les concessions offertes par le gouverne ment albanais. Elles ne peuvent toute fois s'écarter beaucoup des desiderat; formulés par les Epirotes il y a déjà sb semaines et dont l'adoption ou tout ai moins la discussion eussent évité le; regrettables violences de ces dernier: temps. Il n'est donc pas inutile de rappeler le programme des revendication! épirotes. Le voici : 1. Administration des districts de l'E pire annexés à l'Albanie par deux pou verneurs de nationalité suisse ou hollan daise, qui siégeraient à Koritza ou à Ar ;ïyrôcastro ; —• Institution d'uil conseil local auprè de ces gouverneurs; 3. Établissement d'une diète épirote sui te modèle de la diète croate ; ■4. Incorporation dans la gendarmerit chargée de maintenir l'ordre dans les dis tricts épirotes d'éléments chrétiens qui m pourraient être déplacés de l'Epire ; 5. Liberté complète assurée pour les écoles grecques, où l'enseignement de lf langue albanaise serait obligatoire; ue 6. Liberté religieuse complète; 1er 7. Octroi de garanties spéciales con-iîn cernant les questions d'ordre communal ; :nt 8. Constitution, dans les districts an-la nexés, de corps militaires chrétiens com-jcj mandés par des officiers hollandais ; □P 9. Soumission des Epirotes à tous les mI impôts ; çle 10. Chimarra continuerait à jouir de tous les privilèges antérieurement concé-)u.~ dés à cette région par les sultans. •er te Peut-être l'autonomie prévue dans le ni- programme ci-dessus est-elle un peu de trop étendue. Non pas que l'application sj du régime autonomiste ne se justifie pas complètement. Les Epirotes, au con-m_ traire, y ont d'autant plus droit qu'ils ire ont atteint un degré de civilisation de 1X_ ! beaucoup supérieur à celui de l'en-ba- semble du peuple albanais. Il serait sou-on verainement injuste d'asservir une mi-[Ue : norité déjà relativement avancée à une até majorité inculte dont l'état matériel et à ; intellectuel rappelle celui des popula-ms, tions européennes au moyen-âge. Il faut lis. donc assurer à cette minorité épirote des ait garanties et une certaine autonomie. a Cette autonomie, toutefois, doit être » à compatible avec les nécessités gouver-m- nementales d'un Etat né d'hier, dont les diverses parties ne s'étaient-, jusqu'ici, les guère senties solidaires, auxquelles, par ne- conséquent, il faut donner conscience te- de leur unité nationale. ata Les Epirotes obtiennent d'ailleurs d'a-six vance une satisfaction importante qu'ils au avaient vainement réclamée jusqu'ici. La 'es commission internationale de contrôle ?rs s'engage à surveiller l'exécution des lp" concessions faites par le gouvernement albanais. Jusqu'ici les puissances ne paraissaient guère disposées à s'immis-cer dans ces questions de gouvernement an_ intérieur et, sans doute, le gouverne-Ar- ment albanais n'était lui-même guère disposé à admettre cette immixtion. Les rès puissances et le gouvernement de Du-3ur razîo ont changé d'avis. De sorte que les Epirotes peuvent aujourd'hui renoncer irîe à quelques-unes des garanties qu'ils ré-iis- clamaient, puisqu'ils obtiennent la ga-^ rantie collective de i Europe, j On peut donc espérer que l'entente se la fera assez facilement et assez rapidement à Santi Quaranta. NOS DÉPECHES Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE L'assassinat de M. Calmette L'instruction de l'assassinat de M. Cal- ■ nette n'est pas terminée et la déposition i'un des témoins entendus vendredi par VI. Boucard va, sans doute, la prolonger ie quelques jours encore. Le docteur Ar- nand-Théophile Gautier dînait dans un ; *rand restaurant, le soir du drame, en :ompagnie de deux amis. Près d'eux se ! ;rouvaient différentes personnes, parmi ««aueli-as M. Boyer, fonctionnaire au mi- j nstere ues finances. Celui-ci déclara tout < îaut : « Ce qui vient d'arriver au Figaro \ le m'étonne pas, car ce matin, au minis- ; ère, Mme Caillaux a déclaré : « Il faut j jue cette campagne cesse ou bien je tuerai ] Jalmette et mon mari se suicidera en- < mite. » j Une confrontation entre M. Bayer, an- < sien sous-chef du cabinet de M. Caillaux, i ?t MM; Chevalet, Daydé et Armand Théo- i phile Gautier a eu lieu vendredi soir. j M. Bayer a reconnu avoir tenu les propos qu'on lui prête, mais, a-t-il ajouté, ces S paroles il ne les a pas entendues dans la i touche de Mme Calllaux. Elles résument £ les bruits qui couraient au ministère. Il ( faut les comprendre comme la traduction i l'une impression. c Quant à MM. Chevalet et Daydé qui i étaient ce soir là en galante compagnie ] et venaient de souper copieusement, ils s iéclarent ne plus se souvenir que vague- f ment des conversations tenues en leur pré- ] sence. • Le suicide de Mlle Devene S Léonie Savarez, mariée au nommé Besle, ie qui elle est séparée, interrogée vendredi après-midi au sujet de la mort de ] Mlle Dêvene, sa maîtresse, nie avoir si- c mulé un suicide ou y avoir aidé. D'nutre î part, on fait remarquer que, quelques j jours après le drame, Mlle Devene devait se rendre chez des parents. Il est vrai- i" semblable que Léonie Savarez, craignant £ l'influence de ce< parents qui auraient pu ( faire revenir Mlle Devene sur ses dispositions testamentaires, a préparé le sui- i s :ide. t Émules de Bonnot Jeudi soir, à 10 h. 1/2, deux jeunes gens i étaient surpris dans la maison portant t (e n° 28 de la rue de l'Etrieu. à Marseille, r au rez-de-chaussée de laquelle se trouve s un armurier. _ 1 Poursuivis, ils furent arrêtés sur les c toit? par les agents qui, revolver au poing, £ les conduisirent à la permanence où leur 1 identité fut établie. Ce sont les nommés c Chevet Pierre, dit Parson, de Paris, âgé c ào 18 ans, et Charles Housset, de Boulo- g £n<*-sur-Mer. &?é de 16 ans. i Tls ont déclaré qu'ils voulaient imiter i Bonnot et qu'ils voulaient cambrioler la boutique d'un armurier pour se livrer en- ^ îuite à divers coups de main. Tls étaient 1 porteurs d'un attirail de cambrioleurs. : 1 Ils ont été ?iis à la disposition du parquet. , c ALLEMAGNE ' AU REICHSTAO A propos de la manifestation contre la légion étrangère A une question d'un député socialiste, sur la participation de soldats allemands à la fête donnée à Berlin, le 30 avril, par la ligue contre la légion étrangère, un commissaire du gouvernement répond : Il est. exact qu'au programme de cette fête il y avait un morceau patriotique : La garde du Rhin. Conformément aux habitudes, les autorités militaires ont répondu à une demande de la société en permettant aux soldats qui se présentaient volontairement de participer à des fêtes sur le contenu exact desquelles elles ne savaient rien de précis. Dans deux scènes, où l'on s'occupait de la légion étrangère, les employés de l'établissement ont paru dans un uniforme qui ressemble à celui de la lé gion. Les autorités impériales, se sont déjà efforcées autrefois d'éviter dans une représentation publique l'emploi d'uniformes qui pouvait donner lieu à de re grettables malentendus de ce genre. Après ce qui s'est passé, elles s'attacheront de nouveau d'une façon générale, et autant que les dispositions en vigueur le permets tent, à ce qu'on procède de la même façon. Le gouvernement français a pris des mesures analogues touchant l'emnloi d'uni formes allemands pour les représentations publiques eoi France. (Applaudissements à gauche.) Sur le projet de transformation de l'armée en milice Le ministre de la guerre, général von Falkenheym, répondant aux orateurs socialistes demandant la transformation de 'l'armée en milice, dit qu'en réalité l'Allemagne, puisque tous les Allemands sont soumis aux devoirs militaires, a déjà une milice, adaptée, il est vrai, aux conditions allemandes. Les milices étrangères répondent aux conditions des autres pays. « Je ne veux pas critiquer lès milices suisses, ajoute le ministre, mais il est certain que le passage du pied de paix au pied de guerre se fait beaucoup plus lentement en Suisse. En outre, ces troupes ne sont pas aussi rapidement prêtes à porter les coups décisifs au pays ennemi que nos troupes et celles de nos voisins. Les socialistes n'ignorent pas non plus que l'Allemagne est absolument contrainte à conduire la guerre qui lui serait déclarép avec une offensive foudroyante, et qu'il lui faut aussi avoir des troupes capables de supporter des revers. Ils n'ignorent pas que l'adoption de ce système en Allemagne, au point de vue financier, n'apporterait aucun soulagement, mais au contraire, des charges nouvelles. » Etant donné, ce qui se passe chez nos voisins chez qui précisément maintenant le service militaire a été sensiblement prolongé et les cadres de première ligne beaucoup plus renforcés que chez nous, je dois aa—BBP——BBHHBBaBM 1 déclarer qu'une telle conception est tout simplement incompréhensible. Il y a des théoriciens et des fanatiques qui défendent parfois des choses incompréhensibles. (Applaudissements à droite. Protestations à gauche.) » Je reconnais qu'il est contraire à la Constitution en soi que des juifs ne deviennent pas officiers, mais cela n'est pas le fait de mesures ou d'institutions anticonstitutionnelles. » , Le ministre termine en affirmant qu'au lieu de combattre les associations qui essayent de donner un esprit militaire à la jeunesse, il se félicite vivement de leur existence et de leur action. Grâce à cette éducation, dit-il, notre jeunesse se rit des faux prophèies de la fraternité internationale aux dépens de la force de leur propre patrie. (Applaudissements à droite. Protestations à gauche.) Guillaume II en Alsace L'empereur s'est rendu vendredi matin à Evaiix en passant par Trois Epis pour assister à des exercices de montagne près ! de Colmar. Il s'agissait d'une attaque livrée par une brigade d'infanterie renforcée sur la ligne Unterzeil-Evaux contre les hauteurs au sud d'I-Ienzell. Les troupes des garnisons de Colmar, de Neu-Brisach et de Schlestadt prenaient part à cette manœuvre. L'empereur a déjeuné à Hoe-Koanigsberg.Les exerccices de montagne ont été effectués entre Orbey et la station climatéri-que des Trois-Epis, par les troupes du général von Deimling. Ils ont duré plusieurs heures. Après un combat très difficile, qui s'est déroulé en partie sur un terrain ressemblant à des glacis, un assaut a été donné sur le massif de la Rochette. Un aviateur de la station d'aviation de Strasbourg a évolué au-dessus des troupes, malgré une pluie continuelle et un vent assez fort. Lv.-s hostilités étaient déjà engagées lorsque les automobiles de l'empereur et de sa suite arrivèrent sur le promontoire d'où Guillaume II suivit les évolutions des troupes. L'empereur a félicité le général de brigade Balk de CoLmar qui avait pris la direction générale de la manœuvre. L'empereur a reçu à la portière de son automobile la municipalité de Labaroche et le clergé. Deux jeunes filles lui ont offert des fleur*. Guillaume II est reparti, à 2 h. 1/2, pour Hoe Kœnigsberg où il a été reçu à l'entrée du cjiâteau par l'ancien secrétaire d'Etat, le baron Zorn de Bulach. Après avoir déjeuné, l'empereur a pris, en gare de Schlestadt un train spécial qui doit le ramener à Carlsruhe. L'impôt militaire et les étrangers Un incident De Carlsruhe : Une société anonyme russe, qui fait le commerce en Allemagne et qui a une importante succursale dars le duché de Bade, s'est refusée à payer l'impôt de guerre voté par le reichstag pour sa fortune foncière et les capitaux d'exploitation quelle possède en Allemagne. Elle appuie son refus sur les articles 1er et ! 3 du traité de commerce russo-allemand suivant lesquels les sujets de l'un ou de l'autre pays sont exemptés des impôts de guerre. Un ballon militaire fait explosion Le Lokal Anzeiger annonce qu'un ballon militaire a fait explosion vendredi après-midi, à 2 heures, pendant un orage près de Wunsdorf. On l'a vu, de l'école de tir de Zossen, tomber par terre comme une colonne de feu. C'est un ballon captif à bord duquel ne se trouvait aucun passager qui a été frappé par la foudre. Ce ballon était utilisé pour des expériences de radio télégraphie faites par un bataillon de télégraphistes. Il a îété complètement détruit. Aucun des hommes n'a été atteint. Affaire d'espionnage L'ancien instituteur St-roh a été condamné vendredi à Leipzig à cinq années de travaux forcés pour espionnage. L'accusé avait reçu de l'argent d'un agent d'un bureau d'espionnage étranger à Genève. Dans une perquisition à son domicile on a Qécouvert une carte de Strasbourg sur laquelle quelques ouvrages fortifiés de la place tenus secrets avaient été indiqués. Stroh voulait transmettre cette carte à un bureau de renseignements étranger. Un jcli quintette de pickpockets Le 29 octobre dernier la police de Francfort capturait une bande de cinq pickpockets débarqués le même matin de l'express de Paris et qui, à peine arrivés, eurent l'occasion de montrer leur dextérité. Ils s'étaient rendus à l'hôtel des postes où Ils surveillèrent les guichets. Un garçon de recettes étant venu toucher une somme de 1,500 francs en billets de banque fut aussitôt filé par la bande qui le suivit sur la plateforme d'un tramway ; pendant le trajet l'un d'eux réussit, avec une extrême habileté, à lui enlever les billets contenus dans le portefeuille. Les quatre complices se tenaient autour de l'opérateur, lui servant de rideau et, le cas échéant, prêts à favoriser sa fuite. La police informée du vol surveilla l'hôtel des postes et deux heures plus tard elle capturait les malfai teurs au moment où ils allaient recommencer leur coup sur une autre victime. On trouva sur eux les billet-: de banque chiffonnés et des tickets de chemin de fer pour Leipzig. Les pick-pockets étaient les nommés Paul Baudonnet, de Bruxelles ; Mattéo Pvosenzo, de Bordeaux ; Jérôme Casson, de Reims ; Giovanni Berio, de Nice, et Pierro Etchecobar, de Paris. Un fameux quintette au demeurant : Baudonnet condamné en France à douze ans de prison, déporté en Guyane et évadé du bagne ; Rosenzo déjà condamné trois fois pour vol «à la tire», une fois à Dusseldorf à deux ans de réclusion pour brieandage ; Casson plusieurs fois condamné pour vol; Berio signalé par les autorité-: italiennes comme un habile spécialiste de vols en chemin de fer, déjà condamné en îtalie et en Argentine, et, enfin, Etchecobar connu comme faisant partie d'une bande de voleurs. Les cinq compagnons ont été condamnés à trois ans de réclusion et à la surveillance de la haute police. A l'expiration de leur peine, ils seront livrés aux autorités belges et françaises qui les réclament. L'aventure du professeur Reiner M. Reiner, professeur à l'école primaire supérieure de Wiss^nbourg (Alsace), arrêté ces jours derniers snu<a l'accusation d'être un racoleur de la feégion et un espion de la France, est r%enu dans sa fa- t mille et a pu raconter ses avatars sur s lesquels les journaux de Landau gardent un mutisme complet. M. Reiner, qui est originaire de Stutt-3 gart, est un admirateur convaincu de l'armée allemande et sur bien des points il i en remontrerait à un sous-officier en fait - de questions militaires. Dans une brasse-i rie de Landau, il avait rencontré quelques - réservistes attablés avec un sous-officier de l'active et il s était mis à les héberger, i puis à les interroger. Comme l'un des ré- - servistes dit avoir fait son service à Sar- 1 rebourg, M. Reiner se plut à énumérer ies " régiments en garnison dans cette ville, î puis, comme son interlocuteur savait quel-3 ques mots de français, le professeur usa - de cette langue. Le sous-officier, alors, de- - vint très ombrageux. Tout à coup, il quitta . l'établissement et revint avec deux policiers, qui emmenèrent M. Reiner au poste. Là il fut longuement interrogé sur sa famille et sur son passé et on lui reprocha même d'habiter Wissembourg depuis dix-huit ans et ne pas connaître une seule personne de Landau. Il dut passer la nuit au violon avec un agent qui servait de <c mouton ». Comme il ne pouvait dormir,, il s'amusa à parler au policier de la bataille de Gravelotte et il montra de telles connaissances militaires que le « mouton » se hâta de signaler le fait. Vers le matin, le prisonnier se rappela soudain qu'un de ses anciens élèves était officier dans un régiment de la garnison. Comme la police s'apprêtait à le faire venir, M. Reiner pria d'attendre le jour, pour ne pas troubler 2 le sonyneil de l'officier. Cette amabilité fut encore exploitée contre le professeur. A 8 heures du matin, arriva l'officier, qui reconnut son ancien professeur, mais 2 déclara en même tetnps qu'il ne pouvait ^ se porter garant pour lui. EnTin, dans la soirée, comme le bourgmestre de Wissem-bourg avait envoyé un rapport, le prison-L nier fut remis en liberté avec la recommandation de « ne pas recommencer ». = ITAL5E ? Les incidents de Trieste ? Nouvelles manifestations Les manifestations continuent à travers 1 l'Italie au sujet des faits de Trieste. Suivant les journaux, des incidents assez } graves se sont produits à Milan, où une 2 centaine d'arrestatibns ont été opérées. A Messine, un soldat a été blessé. A Vérone, des arrestations ont égale-r ment été opérées. A Cattanzaro, plusieurs carabiniers et >. des étudiants ont été blessés. AUJTRBCHE-HOftJGRIE La santé de François-Joseph Le bulletin officiel porte que la nuit de jeudi à vendredi a été bonne. Les manifestations bronchitiques sont moindres que jeudi. L'état générr' ast très bon. 3 RUSS5E - La douma et la défense nationale La douma a adopté en séance secrète et sans discussion les crédits destinés à aug-t menter temporairement les cadres des 1 écoles militaires supérieures, à compléter j les réserves de matériel d^artillerie et à » rendre plus parfaite l'organisation de la défense nationale. Elle a_ad_opté également après une courte discussion le projet de loi relatif au chiffre des recrues pour la , classe de 1914. L'immunité parlementaire La douma a discuté une proposition des ; constitutionnalistes démocrates demandant 1a. nomination d'une commission qui ; aurait à élaborer dans les trois jours une ' loi garantissant l'immunité des députés ; en ce qui concerne les discours que ceux-J c\ prononcent à la tribune. La douma a accepté la nomination de | cette commission à .une majorité considérable. Quelques membres de l'extrême-droite ont seuls voté contre la motion. On a décidé, en outre, d'accorder sept jours à la commission pour la préparation do son rapport-. Pour les armements Le conseil de l'Empire a décidé d'employer cette année 10 millions de roubles sur les 68 millions qui ont été réservés en 1912 pour l'organisation et l'aménagement des ports de guerre et de stations télégraphie sans fil. Sur ces 10 millions, ? millions seront affectés aux constructions, 310,000 roubles seront consacrés aux aménagements et 2,700,000 aux bassins de radoub de Cronstadt et de Séba^topol. Le conseil a ensuite adopté un projet de loi qui prévoit l'envoi des officiers de l'état-major à l'étranger afin de perfectionner leur connaissance des langues étrangères. Enfin il a approuvé le projet qui, sur les 481 millions attribués en 1912 à la réorganisation de la flotte, affecte 77,752,000 aux usages suivants : 63,800,000 roubles pour la flotte de guerre, 6 millions pour la construction de navires de guerre auxiliaires et de docks flottants, 6 millions pour les mines et pour l'artillerie et 1,500,000 pour l'aménagement des mines qui dépendent de l'amirauté. Le programme naval Le grand programme naval du ministre de la marine vient d'être approuvé par le cabinet. Cependant, afin de ne pas effrayer la douma par une demande de crédits de i presque 2 milliards de roubles, le programme a été divisé en troxs partie.^ de chacune cinq années. La première partie de ce programme sera déposée sur le bureau de la douma vers la fin de cette année.Grèves et lock-out à Saint-Pétersbourg Beaucoup de fabriques, entre autres les établissements de constructions mérani-ques Nobel et les ateliers Siemens et Hals-ke, ont répondu à la grève de protestation des ouvriers de Saint-Pétersbourg par le lock-out. Le nombre de^ ouvriers frappés par le lock-out est de 10,000. Les ouvriers des chantiers Poutiloff se sont joints également à la grève de protestation, de sorte que le nombre des ouvriers qui chôment atteint actuellement environ 20,000. ESPACNE Vifs incidents à la chambre La chambre discutait vendredi une interpellation a.u sujet du chemin de fer de Nogueras à Pallaresa, dont la construction, déclarent divers orateurs, fut indûment retardée afin de pouvoir construire le chemin de fer de Madrid à la frontière française. Le ministre des travaux publics, M. sur Ugarto, répond que la construction du ent chemin de fer direct de Madrid à la frontière française est simplement à l'étude et rtt- n'avait fait encore l'objet d'aucun pro- 'ar- jet, que par conséquent l'autopsie que ve- ; il liaient de faire les orateurs était celle 'ait d'un cadavre inexistant. ise- Sur ces mots, M. Castrovido, rép.ubli- ues cain, directeur du journal Païs, crie avec :ier violence : « Il n'y a ici d'autre cadavre fer, que celui de Ferrer, encore palpitant, ré- Vive Ferrer 1 » ar- M. Sobriano, républicain, debout et s'a- Jes dressant au ministre des travaux publics, Ue, crie à plusieurs reprises : « Vive Fen'er ! îel- Le coupable, l'assassin est là, au banc \ usa des ministres. » de- Ces mots, lancés à plusieurs reprises à itta pleins poumons, provoquent d'abord de la oli- .stupeur dans toute la chambre, puis de 3je. vives protestations de la majorité. De , nombreux députés qui se trouvaient dans ^ha les couloirs pénètrent dans la salle des , séances. Le tumulte devient de plus en , ule pius fort. Le cri répété de : « Canaille 1 » part L des bancs de la majorité. M. Castrovido s"écrie : « Les canailles *Ja" et les assassins, c'est vous et surtout cet ll€S homme là, dit-il en désignant le ministre ? " des travaux publics. » -1*1' M. Ugarto, impassible, reste debout à de la tribune, sans opposer la moindre pro- Fr testation. 1?e Le calme s'étant rétabli, le ministre des "a travaux publics poursuit son discours et |.^T il le termine en disant : « Ma conduite 'lîe s'est toujours inspirée de la plus grande ' ur- impartialité et de la satisfaction de tra- 1 LeT' vailler pour le bien public. » Le ministre al.® était procureur général du roi au mom?m' « a,1/' de l'affaire Ferrer et il fut chargé du rap- la port sur cette affaire. ;m- on- La grève des officiers de la marine marchande Une délégation des officiers et mécaniciens de la marine marchande s'est rendue à Madrid pour demander les bons offices du gouvernement pour résoudre le >ns conflit. Cette délégation a été reçue par le ers Pr®s^en^ du conseil, auquel elle a exposé qu'elle était informée que deux steamers espagnols mouillés à Rotterdam au mo-' ' ment de la déclaration de grève, et qui avaient été abandonnés par leurs équipages, avaient néanmoins pris la mer mon-ile- Par (^'es équipages étrangers et que d'autres navires étaient sur le point d'en ; x faire autant. M. Dato leur a répondu qu'il ignorait les faits, mais qu'il télégraphierait aussitôt aux consuls espagnols intéressés afin qu'ils refusent de laisser partir les navires dans ces conditions. fedge PORTUGAL 3ue Portefeuille refusé Les journaux de Lisbonne annoncent que M. Freire Andrade a refusé à nouveau le portefeuille des affaires étrangères., EGYPTE i et ug- Des aviateurs l'échappent belle les Un aéroplane turc est tombé à Telelke-à bir et a été entièrement détruit. Les deux la aviateurs qui le montaient sont sains et BI1t saufs. de ETATS-UNSS la La reprise du procès Becker J La cour de New-York s'occupe en ce mo- r ment de la revision du procès Becker, l'ex- 1 des lieutenant de police, condamné à mort l'an 1 an- dernier pour avoir fait assassiner le nom-qui mé'Rosenthal par quatre malfaiteurs qui c me furent électrocutés. tés UX- «M*- s. Lis éiÈMMts talSai!» ne- On Un mouvement révolutionnaire à Drama ^ La dépêche suivante de notre correspon-00 dant de Salonique explique sans doute la concentration des troupes grecques à la frontière bulgare dont parlait hier une dépêche de Sofia : >m- On télégraphie de Drama que les arres-les tations de Bulgares et musulmans impli-en qués dans le complot contre M. Venizelos ent continuent dans cette région. Près de " ilé- deux cents personnes seraient déjà sous '■ ■îil- les verrous. Des perquisitions opérées v ii9, dans diverses maisons ont amené la dé à n$- couverte de trente-deux fusils Manlicher et c ra- d'une grande quantité de munitions. Le t chef des tsiganes de Drama, un certain jet Hilimy, accusé d'être en rapports avec le = de comité jeune turc de Smyrne, a été arrêté c ec- et transporté sous escorte à Cavalla. On les m'assure que le mouvement révolution- c jet naire de Drama avait été préparé de Ion- b 912 gue date par le comité macédonien qui fJ cte serait parvenu à expédier des armes et a 300 des munitions aux populations musulma- - >ns nés et bulgares de cette contrée. ~ rre Les autorités militaires grecques ont ' ijj_ pris des mesures extraordinaires pour pa- et rer à toute éventualité. q les Troupes serbes en Albanie Selon une dépêche de Durazzo à la Cor- p respoiidance albanaise de Vienne, les trou- q tre pes serbes auraient franchi la frontière ^ le albanaise au nord-ouest de Dibra et au- fer raient occupé les hauteurs environnantes, f de qu'elles auraient fortifiées. 'd°e Une bataille près de Koritza c tie D'après un télégramme parvenu jeudi j] )u- soir au gouvernement albanais, un vio *- lent combat s'est déroulé jeudi à l'est de d Koritza entre les troupes albanaises et les d rg troupes rebelles composées en grande par- e tie de soldats grecs. Les Albanais se sont s, les avancés victorieusement et l'ennemi a ni- laissé 150 morts sur le terrain. On a rais- mené à Koritza un grand nombre d'uni- la- formes de soldais grecs et un sabre d'of- y 'ar ficier grec recueillis sur le champ de ba- a taille. p le Un démenti serbe se De Belgrade : On déclare inexacte la ^ ro- nouvelle publiée par la Correspondance c )u. Albanaise suivant laquelle les troupes ser- P mt bes ont franchi la frontière près de Dibra. n Des tribus albanaises limitrophes se li- 1< vrent à des combats, mais pas un seul à soldat serbe n'a passé la frontière. f, Les derniers événements G n in- De Durazzo : Avant l'armistice une ban- p de de d'environ 2,000 Epirotes brûlant et mas- p ic- sacrant tout ce qui se trouvait sur son ». iû- passage, a pénétré jusqu'à 8 heures au , ire sud de B-erat. ire Jeudi, Asiz pacha Vrinni, ministre de ^ l'agriculture et du commerce, a été chargé d M. par le gouvernement de se rendre à Bérat le u où lui et sa famille sont les plus puissants i- afin d'y organiser la résistance pour le ' cas où les négociations en vue d'une en->- tente échoueraient. i- Dans les environs d'Argyrocastro on a e combattu avec des chances variables. A Koritza qui tient bon il y a eu jeudi, i- malgré l'armistice, un combat acharné au c cours duquel 150 soldats grecs sont tom-e bés et beaucoup d'uniformes grecs ont été -- recueillis. La situation est là-bas si favorable pour les Albanais qu'ils ne veulent pas inter-s> rompre 1-e combat. ! Il n'est pas question d'une menace con-c tre Durazzo. à La question à des chemins de fer orientaux ® Suivant la Reichspost, le ministre d'Au- ® triche-Hongrie à Belgrade, M. Ugron, a ® demandé au gouvernement serbe la resti- ® tution des lignes orientales, du matériel roulant ainsi que le rétablissement du j statu quo. : Etats-Unis et lexipa ' Requête des compagnies pétrolières s américaines ^ Les représentants de 60 compagnies pé-e trolifères ont adopté une résolution priant à nouveau le président Wilson d'envoyer & des canonnières à Tampico pour proté-, ger les puits pétrolifères. Le pape appuie la médiation sud-américaine a Le cardinal Merry de! Val a adressé le " 6 mai, à l'archevêque de Mexico, un télé-. gramme dans lequel il lui affirme le vif . désir du pape que la généreuse initiative _ des trois républiques sud-américaines en g faveur de la paix apporte un appui effl-3 cace pour la tranquillité publique et la l prospérité du Mexique, Il ajoute que le s pape éprouverait une grande satisfaction que ses vœux et ses sentiments soient ma-j nifestés au président et à toutes les personnes influentes de la République mexicaine.e Préparatifs américains 1 Après avoir reçu une dépêche du général Funston, M. Garrison, secrétaire à t la guerre dans le cabinet américain, a eu " jeudi soir, une conférence avec tous les 1 chefs de l'état-major général. Cette conférence s'est prolongée jusque vers minuit. M. Garrison a expliqué ensuite que le général Funston lui avait communiqué des détails donnés par les réfugiés sur la situation à Mexico. Aucun mouvement agressif des troupes américaines n'a été or-\ donné. Selon les dires des réfugiés, le gou- - vernement du général Huerta peut s'écrou-i- 1er à tout moment et l'anarchie pourrait en résulter à Mexico. On sait que le gouvernement a l'intention de concentrer à la Vera Cruz ou sur des transports dans le voisinage de ce port des forces s'élevant de 50 à 60.000 hommes qui pourraient, le ~ cas échéant, être dirigées sur Mexico. t La violation de l'armistice M. Bryan a déclaré dans une interview que le gouvernement américain a reçu la note que le ministre des affaires étrangè-. res du Mexique lui a adressée par l'inter-. médiaire des médiateurs relativement à t la violation de l'armistice. Le gouvernement américain répondra à i cette note. vVV'VVWVWVlA/VWWWVWW^WWX'V'WVWWWWWVI'WW^ Voir plus loin nos Dernières Neuvelle-, d© la nuit. AVWl\WnUV\\U'V\TWVUVWlVWVlVWWVlVVWWWVl ALLEMAGNE ï NOTES BERLINOISES Berlin, 6 mai, La « révolution » à Cobourg , Il s'agit, bien entendu, d'une révolution j, de tout repos. Pourrait-il en être autre- ç ment dans cette charmante et poétique ; ville de Cobourg où tout le monde a l'air de marcher sur des sandales feutrées, tant - on y entend peu de bruit I Mais la révolu-I" tion est là tout de. même et il s'agit d'un , grave conflit entre l'élément « avancé », [ c'est-à-dire bourgeois, et la cour. ! Passons au déluge, s'il vous plaît. L'incident initial a été celui-ci. Le duc de Cobourg, qui est un proche parent du Roi 1 des Belges, règne sur quelque* 250,000 ; âmes ; mais il règne aussi sur un nombre beaucoup plus considérable d'arbres. Les forêts de la Thuringe sont célèbres par leur beauté et par leurs souvenirs et celles qui environnent Cobourg sont parmi les plus belles de la Thuringe. Le duc en est le propriétaire, presque exclusivement, un propriétaire bienveillant et magnifique et qui laisse ses féaux sujets aller et venir dans ses bois comme s'ils étaient chez eux, et peut-être encore plus librement que s'ils étaient ohez eux. Des abus furent-ils constatés ? Des déprédations graves furent-elles commises ? Je n'en sais rien. Toujours est-il que, voici quelques semaines, les bons Cobourgeois aperçurent, fixés aux arbres des forêts ducales où ils se promenaient, des avis annonçant que certaines routes et certains sentiers des bois seraient désormais fermés au public par ordre de la chambre des domaines ducaux. Fermer les routes des bois du duc! Quel forfait, aux j yeux des Cobourgeois. Et quelle atteinte au droit, sacré entre tous, d'abîmer la propriété d'autrui! < Immédiatement, on protesta. Le président du conseil, le Dr von Richter, mis au courant, décida qu'il tiendrait avec les protoi tataires et, renouvelant à sa ma- i nière le Dix-Huit Brumaire, il fit enlever les pancartes qui faisaient tant de peine i à ses chers administrés. Offensé dans sa j fonction et dans ses pancartes, M. von < Bassowitz, qui dirige la chambre des do- < maines ducaux, voulut s'aller jeter aux ] pieds de Son Altesse. Mais le duc était à 1 Florence. Le président des domaines s'en ] fut donc à Florence et expliqua les choses t à son souverain. Celui-ci tint naturelle- s ment avec lui et M. von Richter donna sa < démission. Elle vient d'être acceptée, et t le plus fort, c'est que M. von Bassowitz est i nommé lui-même président du conseil et ministre de la maison ducale ! C'est pour la cour, le « côté cour » comme on dit au théâtre, une belle victoire ; mais le peuple de Cobourg est navré dé voir son ministre favori définitivement écarté du pouvoir. La Diète va protester énergiquement, et contre les pancartes fermant les routes forestières, et contre la retraite imposée à M. von Richter. Et voilà Le jeune duc qui se trouve actuellement avec un excellent conflit constitutionnel sur les bras. Il faut lire les journaux de Cobourg pour voir à c.uel point leurs rédacteurs prennent la chose tragiquement. La guerre du Mexique, la révolte de l'Uls-ter et tout ce qui, dans le courant des choses, agite l'opinion européenne, tout cela n'a plus aucune espèce d'importance : Il n'est que ceci : le duché de Cobourg va réunir ses Etats-Généraux et veut prendre sa BastiLle, lui aussi. Attendons-nous donc à des événements considérables. La colère est telle à Cobourg que tout cela ne peut se terminer que par un éclat... De rire, probablement, X. PAYS-BAS [Correspondance particulière de I'Etoilb Brlg*^ Amsterdam, 6 mai-La situation financière et l'impôt sur le revenu Au moment où la seconde chambre discute le projet d'impôt sur le revenu du mi" nistre Bertling, il n'est sans doute pas* inopportun d'examiner la situation financière où se trouve actuellement notre pays, et les moyens qui seront employés poui? parer aux nécessités futures. M. Patijn l'a dit à la seconde chambre, et le ministre en a volontiers convenu : nous sommes tout bonnement dans le marasme et il s'agira, pour sortir de cette situation peu enviable, où nous nous enfonçons depuis 1908, de créer de nouvelles sources de revenus. Sous le régime précédent, les dépenses s'accrurent dans la proportion énorme de 30 p. c., ce qui est dû en grande partie à la faiblesse du ministre des finances d'alors, M. Kolkman. Celui-ci accepta, par exemple, au pied levé, on se le rappelle, un chapitre d'assurance sociale présenté par les socialistes, et qui exigeait sur-le-champ dix millions de florins par an. | Que faire ? A la loi discutée en ce moment succéderont des projets relatifs à une majoration des droits de succession, £ des droits d'accises sur la bière et le ta-oac. Le ministre annonce une revision des droits de timbre. M. Bos conseille d'imposer plus lourdement la propriété non construite. M. Patijn admettrait au besoin que l'on touchât à la réserve formée en vue d'une diminution des droits d'accises sur le sucre : cette diminution s'est envolée en fùmée, M. Bertling le reconnaît Et enfin, faut-iil le dire ? Ce sont les pro* jets douaniers de M. Kolkman que certains membres ont cru devoir indiquer, malgré la volonté des électeurs, comme l'unique planche de salut C'est étrange comme, malgré la volte-face de M. Kuyper à ce sujet. on se cramponne à droite à la fameuse < Tariefwet ». M. van Best n'a pas laissé d'en faire, une fois de plus, le panégyrique, montrant, contre M. Bos, que les petits pays n'ont pas à craindre de mécontenter les grands et que, mieux que certains impôts directs, les tarifs douaniers réalisent l'idéal d'une contribution selon la puissance de rendement de chacun. M. Koolen est même allé, lors de la discussion générale du projet actuel, jusqu'à produire une circulaire du ministère prussiem de l'intérieur, se félicitant des heureux résultats de la oampagne menée chez nous contre la loi Kolkman, par les importateurs d'outre-Rhin. Ajoutons que le président de l'ancien comité contre la dite loi vient de répéter, dans une lettre adressée au Nieuwe Courant, qu'aucun appui financier ne fut reçu de l'étranger par l'organisation qu'il dirigeait, On se demande cependant, vu la détresse actuelle de nos caisses publiques, s'il ne faudra pas en venir à l'augmentation modérée des droits d'entrée : malgré qu'ils en aient, MM. Tydeman, De Meester, Pa-tyn, les grandes notabilités libérales, ont émis cette hypothèse à la chambre, immédiatement désavoués, il est vrai, par quelques-uns des membres de leur parti, ainsi que par les socialistes. M. Bertling, lui, veut continuer de met« tre les impôts directs à la base de nos ressources financières. Voici comment il se figure à peu près les choses, en attendant la réalisation de son programme, pouî l'exercice prochain : 1915 donnera 235 millions de florins de recettes, exigera 25& millions de dépenses, d'où un déficit de vingt millions, détermine en grande partie par les lois sociales et le budget de la guerre, — en attendant les exigences de la marine! Les vingt millions seraient comblés de la manière suivante : trois millions et demi, approximativement, seront demandés à l'alcool ; deux millions viendront des centimes additionnels à lever sur les impôts directs actuels, de janvier à mai ; quatre millions et demi de l'impôt sur le revenu, qui entrera en vigueur le 1er mai ; quatre millions de la majoration des droits de succession ; quatre millions et demi de la majoration des droits de timbre et des droits d'accises sur la bière et le tabac. Et ce ne sera pas assez, pour qui veut faire l'addition : mais les économies ou Dame Fortune sont chargées du reste. Quant au projet actuellement en discussion, il est conçu sur la base d'une progression modérée, les grandes fortunes devant être assez atteintes par les droits de succession qui les frapperont bientôt. Les revenus résultant de la fortune serviront de base, tout comme ceux donnés par la profession. Seuls les revenus inférieurs à 650 florins seront exonérés : les socialistes ont essayé en vain de porter ce chiffre à 700 florins. Or, l'article contenant le barême applicable ayant été adopté hier, on peut dire, de façon défini- OS® sixajnué©. — 3>J° ±52i0

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