L'étoile belge

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s.n. 1914, 08 August. L'étoile belge. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/736m03zg9k/
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Samedi S août 1914 PFttX DE L ABONNEMENT : . POUR BRUXELLES : Cn an : 5-î fr.; 6 mois, fr. «5-5©; 3 mois, fr. 3-5® POUR LA PROVINCE : Un an : s41 fr.; 6 mois, fr. S-5«; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En jrovwce il su/fît de remettre le prix de Vabonnement au facteur Edition G OS* années — IM0 S20 L'ETOILE BELGE France. Angleterre Allemagne et I 9 \ par trimestre -.g, ANNONCES : 43 cm" la ligne: minimum 4 lignes, fr. 1.65. tous pays rte l'Union postale. )■ ' 1 payable d'avance ïlsL AAntl f" -19 nnivifl!<n Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. ) mandat-poste builUlSi'vb ! 0 iiulllui U 36, rue Neuve, paraissent le soir mêni3. Baromètre du 8 août 5 Saeai'cs Tempér. moyn® normt», le 7,17°8, Maximum de la ft R /veille, 2>°3, Minimum de la nuit' l^'4 Baromètre, le 7 //, ^ sâSli.f lôl^S Quantité d'eau // de 8 à 8 h"* ! f p' 24 b" l°mn>l Observations [IlS, fff 11 ô=>\\ de midi Température. jlSolfl 'à 2-1=° ^ Il 2I°0 Baromètre, S? 3|°--G fi 7f»9m®0 Humidité (100=; \\ zT. Va * ffj »>5/# lium. absr.l.), 64 Vent dominant \\cb J/f *S W Déclin, magn. & o^*&wt-*3î£^v*c^// 12°ô0\5; Ephdr.icrides pour !e S août Soleil: Vv#* , -> LunG: lever, 4h. 17 lever, 2 h.-* coucher, 19 n. 20 . "coucher, 5 h. 3S Prévisions de l'Institut météorologique : Vent V. modéré; pluie. .«Service des zuolles ©stemle-SSoovres Etat de la mer, le S, à 4 heures : agitée A la demande de l'autorité communal, I'Etoile belge a pris l'engagement de ne plus publier d'éditions spéciales.t e journal paraîtra régulièrement à 6 heures du soir et à 6 heures du matin. Souons dignes de nous Nous écrivions, l'autre jour^en apprenant la nouvelle de l'agression allemande : « Quand l'honneur est sauf, rien n'est perdu. » Non seulement l'honneur est sauf, mais l'armée belge s'est couverte de gloire. Les forts de la Meuse nous ont permis d'opposer. à l'envahisseur une résistance il laquelle il était loin de s'attendre. Que la reconnaissance publique aille à notre grand Brialmont et au général Léman, : à celui qui a créé les forts de la Meuse et à celui qui les a si vaillamment défendus ! Mais à côté du courage militaire, il y a le courage civil. Ceux qui ne sont pas à la frontière peuvent servir leur patrie en donnant l'exemple du sang-froid. Ne nous laissons aller ni à des ■ crises d'enthousiasme irréfléchi ni !i des crises d'abattement sans raison. Notre ' cause est juste ; elle est bien' défendue. Notre sort est dans de bonnes mains. Aidons-les autant que nous pouvons ; et ne contrarions pas l'œuvre de la défense inationale par les élans "d'une curiosité qui pourrait être dangereuse. A l'heure où nous sommes, la discrétion est la condition du succès. . Donc, gardons notre empire sur nous-mêmes. Soyons des hommes ! Et Vive la^Bîlgique indépendante et libre ! jibji ■ ull ' ' " " " ' ' LE PARLEMENT Le rôle des députés M. Debue, questeur de la Chambre des représentants, a demandé, au nom de nombreux députés, au chef du cabinet, si, éventuellement, les membres du parlement devraient suivre le gouvernement, au cas où le siège de celui-ci serait transféré à Anvers. Voici la lettre que M. de Broqueville vient d'adresser à M.' Debue, et qui a été communiquée à tous les membres de la Chambre : Mon clicr Collègue, Je ne crois -pas que la ■place des députés' 'soit à Anvers. S'il le faut, le pouvoir exécutif, qui a reçu du parlement tous les pou-. voirs nécessaires, ira dans la position fortifiée veiller au salut de la patrie. Mais les députés, qui ont la confiance et Vaffection des populations, me paraissent tout désignés pour maintenir, dans les régions où, ils ont de l'influence, le calme et le sang-froid. Le gouvernement restera en contact étroit avec les ministres d'Etat des éivers partis et leur présence me paraît suffisante pour donner au gouvernement la marque vraiment nationale qui lui est nécessaire. Dans ma pensée, seuls ceux-là qui y sont appelés par un devoir impérieux 'doivent quitter la capitale, ville ouverte et par conséquent non menacée, pour se retirer dans une forteresse. L'action des députés dans les arrondissements qui leur ont donné leur confiance peut être énorme et je ne crois pas pouvoir priver le pays de leur concours à l'heure tragique que nous vivons. Croyez, mon cher Collège, à mes sentiment dévoués. (S.) Baron de Broqueville. Le G août 4914. iL9é£,ât de siège Voici, à ce sujet, des renseignements de la plus grande exactitude. L'état de siège est actuellement proclamé dans les provinces de Limbourg, de Liège, de Luxembourg, de Namur et dans la position fortifiée d'Anvers. Toutefois, si l'état de siège n'a pas été proclamé dans les autres provinces, on y applique cependant le code militaire avec la plus rigoureuse sévérité. C'est ainsi qu'à la porte de Bruxelles, à Louvain, on vient, de fusiller deux espions sur jugement des tribunaux militaires. La loi martiale Le ministre de la guerre vient de lanser la dépêche suivante aux gouverneurs militaires et civils des prorinces : La Belgique est en état de guerre. — Le ïode pénal militaire sera appliqué dans toute sa rigueur pour faits d[espionnage. ! Les conseils de guerre fonctionneront en permanence. (S.) Le ministre de la guerre, DE BROQUEVILLE. La ville de Liège décorée de ia Légion d'honusur Télégramme de M. Poincarré an Roi des Belges M. Raymond Poincaré, président de la République Française, a envoyé hier au ' loi des Belges le télégramme suivant : Paris, Elysée, 16 h. 40. A Sa Majesté le Roi des Belges, Bruxelles, Je suis heureux d'annoncer à Votre Majesté que le gouvernement de la République vient de décorer de la Légion d'Honneur la vaillants ville de Liège. 1 tient à honorer ainsi les courageux défenseurs de la place et l'armée belge out entière, avec laquelle l'armée française verse depuis ce matin son sang ur les champs de bataille. Raymond POINCARÉ. Télégramme «Se M. EBîsBjos*. président «lu Stônat français aïs président du Sénat belge M. Antonin Dubôst, président du Sénat français, a adressé au président du Sénat î-lge le télégramme suivant : Assuré de ,traduire les sentiments unanimes de mes collègues, je vous adressé témoignage de leur admiration pour la lutte héroïque des troupes belges et des 'jeux ardents pour le succès et la gloire de 710s années. (S.) Antonin Dubost. LES OPERATIONS Un ordre du jour ûn Roi à Sa 3 division. Le roi Albert vient d adresser l'ordre du jour suivant aux soldats de la 3' division |Çt à la 15° brigade mixte : « Nos camaraoès oeta S-''divi'sloiia'âi'- ' mée et la 15* brigade mixte vont rentrer dans nos lignes, après avoir défendu,, en héros, la position fortifiée de Liège. » Attaqués par des forces quatre fois supérieures, ils ont repoussé tous leurs assauts. Aucun des forts n'a été enlevé ; la place de Liège est toujours en notre pouvoir. Des étendards, quantité de prisonniers sont les trophées de ces journées. Au nom de la Nation, je vous salue, officiers et soldats de la 3° division d'armée et de la 15" brigade mixte. » Vous avez rempli tout votre devoir, fait honneur à nos armes, montré à l'ennemi ce qu'il en coûte d'attaquer injustement un peuple paisible, mais qui puise dans sa juste cause une force invincible. La Patrie a le droit d'être fière de vous. » Soldats de l'armée belge, n'oubliez pas que vous êtes à l'avant-garde des armées immenses de cette lutte gigantesque, et que nous n'attendons que l'arrivé de nos frères d'armes pour marcher à la victoire. Le monde entier a les yeux fixés sur vous. Montrez-lui par la vigueur de vos coups que vous entendez vivre libres et indépendants. » La France, ce noble pays qu'on trouve toujours dans l'histoire associé aux causes justes et généreuses, vole à notre secours et ses armées entrent sur notre territoire. » En votre nom, je leur adresse un fraternel salut. » (S.) Albert. » Liège tient toujours Les Allemands ont bombardé la ville de Liège afin de jeter la panique au sein de la population et pour qu'elle intervienne auprès du gouverneur civil afin d'accor- : der la reddition de la courageuse cité. Mais, en l'occurrence, ce n'est pas le gouverneur civil qui est maître de la situation, c'est le gouverneur militaire. Et, lorsqu'on lui parle de reddition, le lieutenant général Léman répond catégo- I riquement : « Non ! ». ARMISTICE? Les Allemands auraient demandé un armistice, mais les défenseurs de Liège ne l'auraient pas accordé i j Les Allemands réclament un armistice \ de vingt-quatre heures! Telle est l'impbr- . tante nouvelle recueillie hier matin à une ] source bien informée. c Ce fait souligne éloquemment le succès ( des armes belges, qui ont tenu en respect ] la plus puissante armée du monde. ] De part et d'autre, les troupes prendront 1 un repos vaillamment gagné. : Vendredi, 5 heures. On nous assuré, de source officielle ju'aucune décision n'a été prise au sujet 3e la demande d'armistice formulée paa-es Allemands, un combat étant engagé ailleurs en ce morrjent. )*** Les Allemand* ont-ils réclamé un armistice de vingt-quatre heures) et cet ar-ni {[?• j-t } k-'•- v v " ■1 ' v?*•((= i il and e au grand (etat-major île l'armée belge. f 1 — Nous ne pouvons ni affirmer ni infirmer, nous a-t-on repondu. Jusqu'à ce moment (vendredi, 18 lli. 1 2) nous n'avons pas connaissance d'armistice. Les règles de l'armistice Nous empruntons à l'ouvrage remarquable de M. Ern. Nys sur le Droit iitterna-\ional les renseignements suivants relatifs i l'armistice : Les instructions rédigées pour les années des Etats-Unis, le projet de déclara-ion adopté par la conférence de Bruxelles ît le règlement rédigé par la conférence de La Haye consacrent des articles à l'armistice.Le règlement concernant les lois, et coutumes de ia guerre sur terre, adopté , en. 1899, contient au chapitre V de la deuxième section les dispositions suivantesr :< Article 36. L'armistice suspend les opéra-ions de guerre par un accord mutuel des parties belligérantes. Si la durée n'en est pas déterminée, les parties belligérantes leuvent reprendre en tout temps les opérations, pourvu toutefois que l'ennemi soit ivertr en temps convenu, conformément îux conditions d'e l'armistice. Article 37. — L'armistice peut être géné-•al ou local. Le premier suspend partout es opérations de guerre des Etats belligérants ; le second, seulement entre cer-aines fractions des armées belligérantes •t dans un rayon déterminé. Article 38. — L'armistice doit être noti-ié officiellement et en temps utile aux au-orités compétentes et. aux troupes. Les ! îostilités sont suspendues -immédiatement ! iprès la notification ou au terme fixé. Article 39. — Il dépend des parties con-ractantes de fixer dans les clauses de l'ar-nistice les rapports qui pourraient avoir ieu, sur le théâtre de la guerre,, avec les )opulations et entre elles. Article 40. — Toute violation grave de armistice par l'une des parties, donne à .'autre les droit de le dénoncer et même, m cas d'urgence, de reprendre les hostilités.Article 4.1. — La violation des clauses ie l'armistice, par des particuliers agissant de leur propre initiative, donne droit seulement à rédamer la punition des coupables, et, s'il y a lieu, une indemnité pour les pertes éprouvées. Il y a utilité à reproduire un passage de la publication du g\ra.nd éÛat-major illemand. Pendant l'armistice est-il dit, il ne doit être entrepris aucune action jui puisse être considérée comme une continuation des hostilités. Loin de là, et sauf mention spéciale d'exception dans le exte de la convention, on devra autant jue possible s'en tenir au statu quo. Cependant, les belligérants .ont le droit le tout faire pour améliorer ou renforcer eur situation à l'expiration de l'armistice >t à la reprise de la lutte. C'est ainsi que, )ar exemple, l'on peut sans hésitation exercer ses troupes, en lever de nouvelles, abriquer des armes et des munitions, se ►rocurer des vivres, déplacer ou faire ve-îir du monde. Les maîtres les plus écou-és du droit des gens répondent diverse-nent à la question de savoir si l'on peut >u non réparer des. fortifications détruites >u endommagées. Il est préférable de statuer sur ce point, lans chaque cas par une convention ex-iresse. de même que sur la mesure dans aquolle la place assiégée pourra être ra-ltaillée. » La dernière phrase rappelle [u'il n'y a pas de règle généralement ad-nise en ce qui concerne le droit de ravi-ailier la place assiégée. S'il n'y a pas de lause spéciale dans la convention d'ar-nistice, il faut se prononcer pour le droit le ravitaillement proportionnel à la durée [e l'armistice ; comme à l'expiration de a convention temporaire chacun des bel-igérants doit se trouver au même état que ors de sa conclusion, il faut remplacer les .pprovisionnemçcts qui se consomment. JN ^ FOURRIEB ET UN CAPORAL LIÉGEOIS ABATTENT DIX-SEPT UKLANS, DONT UN OFFICIER Au cours du cbinbat livré jeudi matin, à Aa*genteau, le sergent-foui rier Boomans et le caporal Collarcl, deux liégeois, du 12° de ligne, ont abattu dix-sept.uhlans, dont un officier. Ils se sont emparés des armes et cartouches des soldats ennemis et s'étaient mis en devoir de les fouille\ pour s'assurer qu'ils ne portaient pas de documents, lorsqu'ils durent se retirer devant l'apparition d'une cinquantaine de Lii. ans. Tous deux soir sortis indemnes de cette aventure». V- Nos héroj Les nouvelles les plus récentes des combats qui ont eu lieu autour de Liège dans les nuits de mardi et de mercredi permettent d'affirmer que nos soldats s'y sont conduits en héros c 125.000 Allemands y ont donné des assauts furieux qui n'ont pu réussir à entamer la ceinture des forts. Les trois corps d'armé^ que l'Allemagne y engagea — 7°, 98 et 10° corp- sous les ordres du général von Emrch —; sont décimés et paraissent immobilisés ' pour plusieurs jours. Notre petite armée aun rendu, par sa ténacité, le plus grand service aux armées françaises qui s'avancent à marche forcée et occupent, dès aujourd'hui, une grande partie de notre territoire. Des centaines de prisonniers allemands, surtout des cavaliers, sont dirigés vers le cœur du pays. L'esprit ;des soldats aile-' mands paraît peu brillant, : c'est sans enthousiasme qu'ils combattent les Belges, que leurs officiers essaient d'ailleurs de faire passer pour des Français. Un faux biiiit On a affirmé que la poju lation liégeoise avait tiré sur les troupes allemandes. De source officielle', on nous prie de déclarer ce bruit absolument inexact. La vérité, c'est que la garde civique contribue très patriotiquement à la défense du territoire. Les Allemands se mettent à l'abri Les troupes allemand: % après a.voir combattu à outrance et s être approchées tout près de Liège, ont jugé opportun de se retirer. Rester près de la ville était périlleux. Elles se sont n^â^^r^bri et ^e re- Les j h o m m il é s i f nous Une no4e La garnison^par^^^^^^^p le la position de Lié^e iu^BJB^^rmais aux forts seuls. yf " Voici la nots remise par l'état-major général à ce sujet : « Les troupes allemandes qui ont envahi notre territoire ont été arrêtées depuis deux jours par l'héroïque défense des défenseurs de la position fortifiée de Liège. » Cette placé, qui était garnie jusqu'à présent d'une forte garnison chargé'e de la couverture de la mobilisation, sera à partir de demain, vendredi, livrée à ses propres forces. Liège est une place d'arrêt, composée de forts, dont la constitution permet la défense isolée sans l'appui d'une garnison centrale. » La garnison renforcée, qui a soutenu ces jours derniers des escarmouches nombreuses, viendra donc rejoindre le gros de notre armée, qui s'apprête, de. concert avec 4les Français et les Anglais, à repousser l'envahisseur. » La situation à Liège Vendredi soir. Tous les forts sont intacts. Le moral de la garnison est excellent. On tiendra jusqu'à 1a dernière minute, telle est la déclaration formelle qui nous a été faite. C'est contre la 3° armée, composée du 7e, dii 9° et du 10° corps, sous les ordres du général von Emich, que nos braves soldats combattent devant Liège. On a constaté que les prisonniers allemands étaient presque complètement dépourvus de cartouches. Cette constatation permet de supposer que les Allemands manquent d'approvisionnements.Le ministre de la guerre visite la position fortifiée d'Anvers M. de Broqueville, ministre de la guerre, accompagné de plusieurs officiers attachés à son cabinet, a fait, vendredi, une visite très minutieuse de la position fortifiée d'Anvers. La plus grande activité règne partout. Les travaux d'armement et d'appropriation des forts, batteries, tranchées, ouvrages, 'sont terminés. Les troupes de forteresse composées des anciennes classes de milice ont été remises à l'exercice et à tous les travaux que comporte la défense de la place. Officiers et soldats sont animés du meilleur esprit. M. de Broqueville a adressé une allocution aux officiers, sous-officiers et soldats et leur a annoncé officiellement les succès remportés par la « division de fer ». Cette communication a provoqué des acclamations enthousiastes. De ce Gôté-là aussi nous sommes prêts à tout événement. Le général gouverneur Duîour a pris les mesures les pins rigoureuses à l'égard des espions. Des officiers et soldats allemands membres des équipages de navires marchands seront internés pendant tout* Ja durée de l'état tfe siège sur des bateaux conduits au large qu'il leur sera interdit de sortir sous peine d'être fusillés.Utile précaution O L'état-major a fait distribuer à tous les officiel^ et soldats belges des circulaires qui précisent les moindres détails descriptifs des uniformes de camDagne français et anglais. pes circulaires sont complétées par des clichés représentant l'infanterie de ligne, les zouaves, l'artillerie, le? cuirassiers, les dragons, les hussards et le génie de l'armée française, ainsi que las highlanders. les fantassins, les fusiliers, les cavaliers et l'infanterie montée de l'armée anglaise- LES ÉVÉNEMENTS A L'EXTÉRIEUR LlutncHeilé&lafeiapeiisàiaMssie Vienne, 3. — L'ambassadeur de Russie, M. Schebeko, a reçu ses passeports. M. Szapary, ambassadeur d'Autriche-Hongrie à Saint-Pétersbourg, a été chargé de demander ses passeports et de quitter la Russie si possible dès aujourd'hui. Ce n'est encore^ en réalité, que la rupture des négociations diplomiUiques, mais c'est le préludé de la défloration de guerre, qui n'est plus qu'une simple formalité.*De Paris : L'Autriche-Hongrie a déclaré jeudi la guerre à la Russie. De Londres : Le comte. Szaparj', ambassadeur d'Autriche à Londres, a communiqué au Foreign Office la note que voici : « L'Autriche, on présence du fait que d'après une communication de Berlin la Russie a ouvert des hostilités contre l'Allemagne, et que par conséquent l'Allemagne est en état de guerre avec la Russie, se considère également en état de guerre avec la Russie i partir de ce moment. » Douze heures avant la déclaration ! Do Saint-Pétersbourg : D'après des renseignements communiqués par l'état-ma-jor général les Autrichiens ont ouvert le feu contre un poste-frontière russe douze heures avant la déclaration de guerre. On annonce que la Russie peut compter sur {'attitude bienveillante de la Turquie. a/SlîïSâe reste neaati-e La légation d'Italie h Bruxelles nous communique la note officielle suivante : On no sait rien à la légation fd'Italie d'un prétendu ultimatum allemand. L'Italie reste et entend rester neutre. L'ATTITUDE DU JAPON Le Japon reste neutre, mais prendrait le parti de l'Angleterre si le sol britannique était envahi. Le ministère des affaires étrangères du Japon a publie l'avis suivant : La gouvernement impérial suit avec la plus grande attention la /situation politique et économique, ïésultaM des dentiers déve-m Ia Witif*v», européenne. Il *' M. lia... L i.1'ictauliei q.H, ia guerre ntf s'étendra pas et qufe le Japon pourra maintenir une attitude de stricte neutralité. Il est nécessaire, toutefois, de prêter la plus grande attention aux développements futurs de la sit.uat.ion. Dans l'éventualité de l'invasion de fa Grande-Bretagne, les termes de l'alliance anglo-japonaise entreront en vigueur et le Japon prendra les mesures nécessaires pour l'exécution des obligations découlant de ce traité. Le gouvernement impérial espère toutefois sincèrement que cette éventualité rte sa produira pas. Les navires Japonais embarquent du charbon On remarque beaucoup d'activité à la station navale de Kure. On rapporte que le croiseur japonais Chiyoda a rejoint l'escadre japonaise de la Chine méridionale. Les navires embarquent du charbon. UNE EXCELLENTE PROPOSITION M. Gabriel Hanotaux, dans le Figaro, adresse un appel aux puissances neutres et aux républiques américaines pour la formation d'un comité d'enquête qui surveillerait dès maintenant, la moindre violation du droit des gens : les incendies, les pillages, les fusillements, les assassinats feraient l'objet d'une protestation immédiate.Ce comité pourrait être composé d'hommes considérables, tels que M. Wilson, M. Bryan, les trois présidents de l'A. B. C., MM. Carnegie, Root, Bacon, Butler, qui surveilleraient de très près les événements de guerre, les faits militaires, la moindre violation du droit des gens, soulèveraient l'opinion américaine et exerceraient une action énorme sur le cours des événements. LES HOSTILSTÊS A LA FRONTIÈRE FRANCO-ALLEMANDE La concentration — Petits faits Un communiqué du ministère de la guerre, daté de jeudi, 23 h. 30. dit : Au-jotird'hui, le calme est presque complet sur tout le front de mobilisation. La concentration s'exécute sans incident. Les troupes françaises ont pénétré sur divers points dans la zone neutre séparant les deux armées et ont occupé Vie et Moyen-vie.Les chasseurs français ont capturé à Ventron, près de Belfort, deux officiers allemands en reconnaissance. Un certain nombre d'officiers péruviens accomplissant un stage dans l'armée française, ont sollicité l'autorisation de faire campagne dans les unités où ils sont détachés. Rencontres de patrouilles Soldats allemands prisonniers ou tués De Paris, vendredi : On annonce de No-meny (Meurthe et Moselle, à 28 kilomètres de Nancy) que des cavaliers français ont fait prisonnier une patrouille allemande ■n'ayant pas mangé depuis deux jours. On annonce de Lauw qu'une reconnaissance d'infanterie française a surpris une patrouille allemande. Sept Allemands ont été tués dont un officier. Les autres ont pris la fuite. Deux enfants fusillés par les Allemands A M'drfonlaine, près de Longwy, les Allemands ont fusillé deux enfants de quinze ans qui avaient prévenu les gendarmes français de l'arrivée de l'ennemi. somnais irauGO-aiiemanasttB cavaionc Vendredi, à 5 heures de l'après-midi, on annonçait — mais la nouvelle n'en était pas encore parvenue officiellement au ministère de la guerre — que des combats de cavalerie auraient eu lieu dans le Luxembourg belge, entre Français et Allemands. Les Français auraient fait de nombreux prisonniers. (Sous réserves.) A LA FRONTIÈRE AUSTRO-SERBE Le bombardement de Belgrade Belgrade, 7. — Le bombardement a causé de grands dégâts. 60 maisons ont été détruites. Tous les quartiers de la ville sont dévastés. Les Autrichiens ont bombardé la banlieue de Belgrade. §UR MER UN CROISEUR ANGLAIS SAUTI Londres, 7. — Officiel. — Ce matin, 1( croiseur anglais âmphion a heurté une mine sous-marine et a coulé. Il y a 131 morts. 152 hommes d'équipage ont pu être sauvés, dont le capitaine et 16 officiers. De Londres, vendredi soir : M. Winston Churchill, annonçant aux Communes la perte de VAmphion a déclaré qu'il n'y a ■pas eu d'autre perte, pas d'autre combat. « En général, l'emploi de mines dans les ports militaires ou les positions stratégiques peut naturellement amener la destruction non seulement de vaisseaux de guerre, mais aussi de navires marchands, sous pavillon neutre. L'amirauté n'est nullement alarmée, ni déconcertée par de tels incidehts, auxquels il faut du reste s'attendre toujours, mais les dispositions sont prises par l'amirauté pour les éviter le plus possible. » La chasse aux navires allemands dans la Méditerranée Les croiseurs allemands Goeben et le Breslau, auxquels des navires britgjmiques ont donné la chasse, se sont réfugiés dans le port de Messine. Comme l'Italie a proclamé sa neutralité, les deux croiseurs devront désanmer dans les 24 heures ou quitter le port. Les navires anglais les guettent pour leur donner à nouveau la chasse. Le Goeben est le navire qui, il y a quel-tjggrs, honilifiTtîj ,PMj9Bfvjl le lié) tandis que le firesldu bombardait Bône. La flotte française de la Méditerranée "Le Jean Bart et la France ont rallié l'armée navale de la Méditerranée... Vapeurs allemands capturés dans la Méditerranée Gibraltar, 7. — L'escadre anglaise a capturé une cinquantaine de vapeurs allemands.L'action navale franco-anglaise Les forces françaises et britanniques agissent partout de concert pour assurer la maîtrise de la mer. A Malte Un grand enthousiasme règne à Malte. La foule parcourt les rues avec des drapeaux de la triple-entente. Elle a fait une démonstration devant le cnnsulat français. EN ANGLETERRE Le prince de Galles Le prince de Galles s'est engagé aux grenadiers de la garde. Il ne tardera pas à rejoindre son régiment et fera du service actif. En attendant, il préside à l'organisation d'une souscription nationale en faveur des victimes de la guerre. Deux milliards et demi pour la guerre La Chambre des Communes a adopté à l'unanimité un crédit de 100 millions de livres sterling et l'augmentation de l'armée.Un moratorium M. Lloy'd George a annoncé un moratorium d'un mois. Sont exceptés du moratorium les salaires, les impôts, les paiements gouvernementaux et les affaires relatives à la défense nationale. Mesure Justifiée par l'intérêt national M. Churchill a fait allusion vendredi soir aux Communes aux faux bruits mis en circulation et qui résultent de la sévérité de la censure. Le gouvernement va établir un bureau de la presse qui fournira des renseignements dignes de foi fournis par les ministères de la guerre et de la marine, sans porter préjudice aux intérêts militaires et navals. Là chambre se réunira à nouveau lundi puis s'ajournera au 25 août. Les banques de Londres sont rouvertes Les 1,'anques sont rouvertes à Londres. Les affaires en banque se poursuivent normalement.La crise. — Mines fermées De ïvimberley (officiel) : A la suite 'de la crise financière, la compagnie De Beers a décidé de fermer ses mines locales jusqu'à nouvel ordre. La compagnie a fait dès arrangements pour approvisionner tous ses employés blancs jusqu'à la reprise du travail. Les ouvriers indigènes seront immédiatement renvoyés dans leiurs foyers. AUX PAYS-BAS Le passage des légations belge et britannique à Berlin Amsterdam, 6 : Un train spécial ramenant les légations belge et britannique de Berlin, est arrivé à 7 heures du matin, à Bentheim, près de la frontière néerlandaise.Les membres de la légation britannique ont continué leur voyage sur Londres viâ Hoek van Holland. Ceux de la légation de .Belgique sont arrivés à 11 h. 15 à La Haye où ils jont descendus. DANS LE LIMBOURG HOLLANDAIS Une patrouille allemande prisonnière On mande de Maestricht au Iiandels-blad d'Amsterdam : Près de Wilre, au sud-ouest de Maestricht, une patrouille allemande de vingt hommes est arrivée en territoire néerlandais et s'est rendue à la gare frontière néerlandaise, craignant d'être tuée p.ar les Belges. Les Allemands ont été conduits à Maestricht.EN FRANCE L'enthousiasme provoqué par la résistance des Belges Le Gaulois dit que le peuple belge est vraiment sublime. L'armée allemande, qui-fait trembler la terre entière, s'arrêie devant lui. Tous les journaux demandent aux Parisiens de pavoiser aux couleurs belges. Les journaux commentent encore l'héroïque résistance de Liège. M. de Mun, dans l'Echo de Paris, adres-., se du plus profond du cœur un hommage de reconnaissante émotion à la nation, belge, à son Roi, à son armée. L'exemple que ia Belgique offre au monde est. digne' de mémoire. Nous, Français, nous devons' aux Belges plus que de l'admiration : nous] leur devons une inoubliable reconnais-/ sance. Excelsior salue avec reconnaissance la vaillance de Liège, qui aura permis aux, troupes françaises de se concentrer sur la) j frontière du nord. Demain, Français efc Belges combattront côté à côte, en atteii-J 3ant la jonction des corps anglais. Pen-f dant ce temps, les colonnes russes corn" mencent à se mouvoir. Le Figaro raille le dédain que les Aile* mands affectaient tout récemment envers, l'armée belge. Il rappelle lès preuves de> L'indomptable esprit d'indépendance que) ionnèrent les Flandres durant toute l'His-j ;oire, contre César, Maximilien, Charles-. 2uint, Philippe II, le duo d'Albe, en mê-j me temps qu'elles contribuaient, parmi les., premiers peuples, au développement de la. culture universelle. Le Journal dit qu'on ne dira jamais assez quel service la vaillance des Belges etI leur vertu guerrière ont rendu à la civï-i lisation, menacée par l'irruption des bar-1, bares, l'outrecuidance germanique, sur-i estimant sa puissante organisation, méses.î imant les forces morales de ses adversai-f res. Elle s'est trompée et a trouvé devant; ;lle un peuple énergique et fier qui a tenu1 m échec la horde envahissante. Pour remédier à l'insuffisance • du numéraire; I.a Chambre de commerce, afin de remé4 [lier à linsuffisamee de numéraire, a dé& mandé au gouvernement l'autorisation d'é-i mettre des coupures au dessous de cinq! francs, toujours remboursables en billet^i le banque, Pillards condamnés Le tribunal correctionnel de Paris.a con-, lamné 45 individus arrêtés au cours deaj pillages des derniers jours avant que l'état] ie siège aij été proclamé. Les peines vontf) lusqu'à un an de prison.: EN ALLEMAGNE Violences anti-anglaises à Berlin De Londres : Un correspondant particu-, lier de l'Agence Reuter, qui arrive de Berlin, dit que l'annonce de la déclaration de: guerre a été suivie de l'attaque de l'ambassade britannique, La populace fit le siègaj de l'édifice durant plusieurs heures. Elle] brisa toutes les fenêtres. Dans la bagarrai deux Anglais et deux journalistes améri»J cains, arrêtés comme espions, ont été en-| suite remis en liberté par l'entremise de l'ambassadeur des Etats-Unis. Tous les sujets britanniques résidant en Allemagne peuvent y rester temporai-1 rement à condition de se présenter tou»! les trois jours à la police. Environ quarante Anglais sont enfermés dans la forteresse de Spandau. L'ambas-J. sadeur des Etats-Unis espère obtenir leur] mise en liberté. Parmi eux se trouve la* capitaine Holland, instructeur; anglais' dans la marina turque. EN RUSSIE La nouvelle de la déclaration de guerre de l'Angleterre à l'Allemagne Saint-Pétersbourg, 5. — Des bulletins portant en manchette : «Vivent le roi George et la vaillante nation britannique ! » annonçant la déclaration de guerre anglaisa sont vendus et la nouvelle se propage comme une traînée de poudre. L'ambassade d'Angleterre a reçu la dépêche annonçant: la déclaration à 5 h. 45 ce matin et les membres de la colonie britannique, en ap-, prenant la nouvelle par téléphone, pous-' saient des cris enthousiastes. Un amiral russe a téléphoné au correspondant de l'Agence Reuter : « Nous n'a-1 vons jamais douté de vous. Vous êtes de braves gens. Nous nous- battrons côte & ■ côte et nous vaincrons. » Mesures financières Le conseil des ministres a résolu 'de suspendre l'échange des billets do banque en or pendant la durée de la guerre. Il a auto, risé la Banque d'Etat à émettre, outre des billets de banque jusqu'à concurrence de 1 milliard 200 millions de roubles, des bons lu Trésor à courte échéance et à mesure jue les besoins de la guerre l'exigeront et si son avoir est épuisé. Les Japonais font des voeux pour le succès de la Russie Un télégramme reçu mardi 'de Tokio dit qu'un certain nombre de Japonais' ont envoyé des lettres à l'ambassade de Rus-, sie, déclarant leur forme espoir que la Russie, dans son combat pour la justice, arrivera à un triomphe final. Le télégramme ajoute que même le professeur Tomitson, qui était un russophobe acharné, a exprimé sa sympathie pour la' Russie. EU ITALIE Une lettre autographe de François-Joseph L'ambassadeur d'Italie à Vienne est arrivé à Rome porteur d'une lettre autographe de l'empereur .d'Autriche au roi d'tta- >

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