L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 09 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8p5v69989p/
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Année S cents (to ccnumi-M) Dimancne 9 mai Bg>ae» L'ECHO BELGE journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam L'Umon fait la Force. velue est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressée; au bureau de rédaction: N.Z. VOOHBURGWAL 234-340 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. | [ Charles Bernard, Charles Herbleé. Comité de Rédaction: < Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. VOOHBURGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement ( En Hollande fi. 1.50 par mois. nowahlo nan antininfliinn I Ftnannpp 13. 9-Ofl Le ,,Lusitania torpillé. il y a 1S500 victimes parmi lesquelles de nombreux Américains et 40 enfants en bas-âge. La presse hollandaise juge.... et ne ménage pas son opinion. La réprobation est universelle et les Américains furieux exiaent des réparations immédiates. Francs-tireurs ou Fran-nteursî Décidément, la cause de l'Allemagne doit être bien mauvaise si l'on en juge par tous les faux que les scribes officiels; au service du militarisme prussien, son' obligés de commettre pour trouver un semblant d'excusé à l'invasion et à la destruction de la Belgique. Après l'a faillite des fameux documents Barnardiston, si malkabilement faussés el auxquels plus un seul neutre n'accorde encore la moindre créance, il a fallu trouver autre chose. Alors qu'ils n'ont pas réussi à convaincre le monde de ce que la Belgique avait violé sa propre neutralité, il faut coûte que ce>ûte prouver que les Belges sont dee francs-tireurs. Si les armées allemandes ont violé, tue et massacré des milliers et des milliers de ! femmes, de vieillards et d'enfants, ce ne fut qu'un juste châtiment infligé à un peuple d'assassins et de bandits et nous pouvons nous estimer heureux, que von der Goltz pacha ait bien voulu, à l'exemple d'Alexandre, être le vainqueur magnanime de la Belgique sans quoi il aurait parfaitement pu nous exterminer jusqu'au dernier et brûler ce qui reste encore de ce pays de francs-tireurs. Aussi fallait-il a tout prix trouver des preuves, car l'Allemagne a tout de même fini par comprendre qu'on ne croit plus Wolff sur parole. Non découragé par les échecs successifs qu'il a essuyés un peu partout, le scribe officiel a creusé une fois de plus son cerveau rempli de mensonges et s'est rappelé le parole de celui qui demandait une seule phrase de éon ennemi pour le faire pendre. Avec une habileté remarquable et qui dénote une véritable méthode chez ces gens, ils ont pris de-ci de-là une ligne, une phrase, dans les journaux belges publiés au début de la guerre et réuni le tout en une brochure qu'à l'heure actuelle ils lancent par-milliers d'exemplaires sur les ,,marchés neutres" sous le titre ronflant de: ,,Dcr Frank t ire urlcrieg in Bélgien, Gestàndrvisse der bclgischen Presse, mit 4- Abbildun g en", éditée par la ,,Deutsche Verlagsaristalt, S t u 11 g a r t—B e rîin. ' ' Dans cette brochure il y a des extraits de journaux qui ont paru en Belgique jusqu'à la chute d'Anvers, entre autres du Matin, du Nouveau Précurseur, de La Presse, de la Métropole, du Handelsblad, de la Nieuwe Gazet, de la Gazet van Antwerpen, etc. Qui donc oserait douter encore ? Ces preuves, personne ne pourra les réfuter et pour cause ! La plupart des rédacteurs appartenant à ces journaux sont en Belgique et par conséquent muselés. Ce n'est pas eux qui oseraient démentir Messieurs les Allemands. Les autres sont dispersés un peu partout, en France, en Angleterre, en Hollande et ils sont eux aussi dans l'impossibilité de démontrer la fausseté des. accusations puisqu'ils ne possèdent pas les documents nécessaires.Qui donc a songé lors du bombardement d'Anvers à sauver de vieux journaux alors qu'il était si difficile de se sauver soi-même? Les auteurs de la brochure ont donc eu beau jeu et ont cru pouvoir mentir sans crainte de démenti. Cette fois, les neutres ne douteront plus. Minute! Le hasard qui bouleverse parfois les plans les mieux établis me permet de démontrer combien fausses sont les conclusions tirées d'un#article que j'ai publié sous mon pseudonyme de Pierre Corri dans le Nouveau Précurseur du 11 août 1914, no. 223, et que les Allemands me font l'honneur de reproduire en partie dans leur fameuse brochure. C'est en effet par pur hasard que j'ai pu me procurer ici en Hollande le numéro du journal contenant l'article incriminé et grâce à lui je suis à même de compléter le texte si magistralement tronqùé par les valets de plume teutons. Voyons le morceau: ,,Un article de Pierre Corri intitulé: ,,E?i route pour le camp français" donne bien l'impression de l'organisation sans scrupules du service des francs-tireursPuis la brochure cite: ,,Ce n'est pas pour rire. Tous ces gens, soldats, gardes civiques .ou villageois armés, prennent letar tâche au sérieux.-' C'est bien clair. Des villageois armés, donc des francs-tireurs, à moins que... ces gens ne fassent tout simplement le service de la police comme le démontre sans erreur possible 1* phrase que suit immédiatement mais que *1 AUemapcts put... mettons oublié de repro duire: On a signalé plusieurs automobile, avec des espions à bord et ceux qui garden les routes sont bien décidés à ne 2?as le, laisser passer. ) La brochure cite ensuite le passage sui vant : ,,La route de Namur est devan nous ,longue et belle. Là recommence le jei des sentinelles et des arrêts. Mais ce ne son , plus des soldats ni des gardes civiques ré guliers. La plupart sont armés de fusils d< chasse, plusieurs de revolvers, quelques-un ont en outre un ,,sabre". Quiconque lit ce passage s'aperçoit tout d-suite qu'il y manque quelque chose. On s< demande en effet de qui on parle lorsqu'oi dit ,,La plupart sont armés..." Les scribe ont en effet... oublié de copier la phras< principale qui dit: Ce sont des viltageoi volontaires on bien des hommes de la gard civique non active. Ils ont le bras entour d'un ruban tricolore et portent la cocard\ belge au chapeau. Tout le monde, y compris les Allemands sait que, par suite de la mobilisation, toute les communes du royaume ont dû faire appe aux volontaires et aux hommes de la gard< civique non active pour remplacer provisoi rement' les agents de police et les gardes champêtres appelés sou9 les armes. Au sur plus, plusieurs communes continuent en core, sous la domination allemande, à avoi: recours aux officies des policiers volon taires. Les Allemands ont préféré ne pas publie: cette partie du texte, et pour donner plu de force à leur mensonge ils ont simple ment ajouté un mais à ma copie, espérair ainsi mieux faire ressortir qu'il y avait 1; des francs-tireurs — et non pas des soldat: ou des gardes civiques. Il y a plus fort. Il y a un officier d< l'état-major de Namur qui nous auraii donné le conseil suivant : — Ah ! mais, si vous allez par là, faite: bien attention de ne pas tomber entre le: mains des uhlans dont les patrouilles sillon nent les routes. N'abandonnez jamais le re vol ver. Si vous les voyez, tirez dessus, mais ne vous arrêtez pas une minute, ce serait h mort. Cette fois, le texte est exact, mais encore une fois les bons copistes de Berlin on' oublié une ou plutôt deux petites choses: lo. Que ces conseils ne s'adressaient pas z moi ni à mon ami qui m'accompagnait mai: bien à un officier de l'armée belge qui nou: pilotait. Cela s'y trouve cependant bien claire ment: ,,Un officier preri'd le même chemir que nous et nous pilote". Le second oubli de ces messieurs concerne le fait que dans ce même article je dépion par deux fois ne pas être armé, non pa: pour faire le coup (le feu contre des soldat: réguliers, mais pour me défendre contre de: déserteurs allemands qui, pour se procure] des vêtements, civils, s'étaient improvisé: bandits de grand chemin. Cela s'y trouve aussi clairement que le reste : — Allez vous traverser la forêt à voùî deux seulement? nous demande-t-on. — Naturellement, pourquoi pas? — C'est que c'est bien dangereux. La forêt est silonnée d'uhlans allemands. I. n'y a pas nnè demi—heure, ils ont encore tiré sur deux automobiles pour dévaliser le: voyageurs, car ce sont des fuyards de Liège et ils n'ont pas d'argent. Ils veulent se procurer de6 habits civils pour se rendre en Hollande où ils espèrent être à l'abri di; danger. C'est ce que deux d'entre eux que nous avons arrêtés ce midi nous ont dit. Vous ferez donc bien de tenir le revolver au poing et de ne pas attendre qu'on vous attaque ... — Parfait, mais nous n'avons pas de revolver... Allons toujours, on verra après. Pourquoi-donc les auteurs de la fameuse brochure n'ont-ils pas reproduit ce passage?Le même numéro du ,,Nouveau Précurseur" contient d'autres preuves encore de 1',,organisation sans scrupules" de6 francs-tireurs belges. Dans un récit que ce journal reprend de ,,L'Indépendance Belge" concernant le massacre de Berneau, il y a en effet: Le curé du village fait le coup de feu du clocher de l'église avec un fusil de chasse. On le cerne, on le fait descendre et on le fusille. Avec volupté, des Allemands acejaparent ces deux phrases mais ils omettent d'en citer deux autres qui expliquent tout: ,,Des coups de feu sont dirigés sur les Aile, mands la nuit. Les Allemands les attribuent aux gens du village et veulent faire un véritable exemple" Du reste, le journal ,,De Tijd" n'attend pas pour prendre les " ussaires la main dans le sac. Il est incompréhensible, dit ce journal, qu'un Wolff-bure au accuse à nouveau le curé de Berneau après que le Ministère de la guerre allemand ait déclaré officiellement à la date du 13 février 1915: ,,L'enquête a prouvé que le curé de Ber-. neau n'a pas été fusillé et est encore en 3 fonctions en ce moment". i par ordre: (s.) Wagner, Bauer. i Si ce curé avait été franc-tireur les Aile-- mands n'auraient p~s hésité un instant à > le fusiller. s II m'est naturellement impossible de réfuter toutes les autres soi-disant preuve* î (?) que les Allemands ont accumulées dam î leur brochure, cela pour la bonne raisor 1 que j'ignore ce que d'autres journalistee s ont écrit et surtout parce que je n'ai pas le 3 texte original sous la main. s Je me suis borné à prouver qu'en ce qu: 2 concerne ce que j'ai publié moi-même ce< ; messieurs ont une fois de plus tronqué , le ; texte original pour fausser l'opinion dee neutres. D'après ces preuves-là les neutre: , pourront se faire une idée de ce que vaui 3 le restant de la brochure et nos ennemis er 1 seront, comme toujours, pour leurs frais, ) Après la faillite des documents Barnardiston, la faillite de la légende des francs-tireurs.Vraiment, les .quatre-vingt treize myope? ne sont pa6 forts. Gustave Jaspaers» ■«, Propos de Guerre. Le Châtiment. Plonge-t-on assez avant dans l'horreur't Et> ayant atteint les limites, l'Allemagnt ne reculera-t-elle pas, enfin! Voici quinze cents malheureux précipités à la mer parce que le vaisseau qui les portait arborait le drapeau anglais. ,,Fallait pas qu'ils y aillent", déclare tranquillement M. le comte Bernstorff, l'ambassadeur de S. M. l'Empereur d'Allemagne auprès de la République Américaine. En effet, fallait pas. Ets-ce que l'Allemagne n'est pas la Reine du , monde et tous les hommes, quel que soit le jtays dont ils se disent citoyens, n'ont-ih > par à se soumettre à son caprice? Pour '> l'avoir oublié voici des centaines de femmet et quarante bébés noyés. A ce signe nous . reconnaissons que Dieu, est toujours avec ; l'Allemagne, le Dieu qui jadis, à Tyr et > à Carthage, se faisait préparer des monstrueux festins de petits enfants. Ce Dieu punit durement l'Angleterre et aussi un ■ peu VAmérique. Les neutres diront là-dessus leur senti- > ment. Nous, qui ne sommes jjas neutres, > fious déplorons plus vivement encore d'autres • coups que l'ennemi nous a portés. Au • début de la guerre o'était l',, Aboukir" et ! deux de ses frères. Des vaisseaux de guerre ceux-là, traîtreusement peut-être, mais légi- > timement frappés. Hier c'était le „Léon Gambetta". Ces navires-là portaient des ' canons et de courageux marins animés de l'ardeur de vaincre étaient cachés dans leur flanc, qui maintenant dorment sow-s les algues. Ceux-là pouvaient prévenir des attentats comme celui qui, aujourd'hui, remplit le monde d'horreur, et, sinon, les venger. Leur perte, point suvenue dans une bataille, comme du ,,Good Hope" et du ■ ,, Bouvet'\ nous remplit d'une fureur 1 d'impuissance. Ou dit qu'entre marins, quelle que soit la nation à laquelle ils appartiennent, il existe une manière de code de l'honneur. Les Allemands comprendront-ils que, cette fois, c'en est trop et que s'il plaît à un gouvernement dont ils n'ont pas à discuer les ordres de leur imposer d'aussi ténébreuses besognes, ils ne peuvent pas oublier non phis ce qu'ils doivent à eux-mêmes? Ils n'ont pas que des sous- marin s, l'arme cachée qui frappe dans l'ombre. 71s ont aussi des cuirassés et des croiseurs, de fiers et beaux navires aussi forts et presqu'aussi nombreux que leurs adversaires. Auraient-ils peur, ceux-là, et, sinon, pourquoi se dérobent-ils? Cela n'est ni brave ni chevaleresque. Entendu et, au moins, ils est un reproche qu'on, ne pourra pas faire aux Allemands, c'est d'être naïfs.... Alors? L'impunité est-elle donc assurée à la nation prétendument élue, et re Dieu qui est avec elle est-ce vraiment Dieu tout court? Sans doute le peuple de Berlin, se réjouit de la destruction, du ,,Lusitania" que pleure le peuple de Londres et de New-York. Mais il a d'autres préoccupations. Il songe à la tempête que- la voix magnifique d'un poète a déchaînée sur un rocher de la côte, ligure. Cette tempête n'est encore qu'un point à Vhorizon. Mais voioi qu'elle accourt et déjà l'on sent que c'est la colère du monde entier, qu'elle porte dans ses flancs. Charles Bernard. En Belgique. A Bruxelles. Voici la liste des souscripteurs à l'emprunt de querre do 22-^ millions de francs: Société Générale de Belgique 4,995,000 . fr., Caisse G.én. de Hep. et Dépôts 4,995,000 fr., Banque de Bruxelles 2,430,000 fr., Banque Intern. de Bruxelles 1,440,000 fr., Banque d'Outremer 1,440,000 fr., Crédit Anversois 1,440,000 fr., Crédit Général Liégeois 1,440,000 fr., M. L. •Lambert 765,000 fr., MM. F. M. Philippson Se Co. 765,000 fr., M. E. L. J. Empain • 765,000 fr., MM. Cassel & Co. 225,000 fr., MM. J. Matthieu & Fils 225,000 fr., M. Josse Allard 225,000 fr., Banque Belge pr l'Etranger 1 225,000 fr., Crédit Général de Belgique 1 225,000 fr., Union du Crédit de Bruxelles 225,000 fr., Société de Dépôts et de Crédit ; 225,000 fr., Compt. d'Escompte de Bruxelles j £25,000 fr., MM. Nagelmackers, Fils Co. 22o,000 fr. * * * Pour venir en aide aux artistes musiciens, un concert historique sera donné aujourd'hui, dans la salle ele l'Union Coloniale, rue de Stas-sart. Le concert est patronné par le consul général d'Italie. On 3' entendra Mlle Zensfca, du Théâtre Royal d'Anvers, le. ténor Swolfs de la Monnaie et plusieurs autres artistes de renom. * * * Les funérailles de M. Georges Maes, écherin de la ville a eu heu au milieu d'une grande affluence. Le collège communal était au complet. M. de Villalobar, ministre d'Espagne, vint saluer le cercueil. Deux discours ont été prononcés, le premier par M. Lemonnier, f.f. de bourgmestre au nom de l'a ville de Bruxelles, le second par M. Vandersmissen, au nom du parti ouvrier dont M. Maes avait été le secrétaire. Une délégation ' des enfants de la ville ainsi que les corps enseignant assistaient aux funérailles. Tous les bourgmestres des faubourgs étaients présents. * * * On travaille toujours au chemin de fer de ceinture. Des trains chargés de ballast circulent sans cesse. Mais les trains de voyageurs attendent * * * Les loueurs de fiacres de St. Josse-ten-Woode ne devront plus payer de droits pour le stationnement de leurs voitures. * * * La police d;lxelles a arrêté deux bohémiennes qui avaient réussi plusieurs vols importants.* * * L'auditeur de la nonciature Mgr de Sarzana est rappelé à Rome. Il quittera Bruxelles in-cessamments.* * * La dernière mode pour les hommes, c'est le chapeau haut-de-forme, avec ou sans reflets. On fait ainsi l'économie d'un nouveau melon et, ma foi, les vieux tuyaux de poêle font encore leur petit effet. Mais parmi toutes ces cheminées en promenade on voit parfois de modèles extraordinaire qui font sourire! * * * Pour augmenter les ressources du Comité d'alimentation, l'administration communale aloue aux amateurs de pêche les divers étangs de la ville tel celui du square Marie-Louise. Tous les jours, on y voit des centaines de pêcheurs. On y pêche quelque fois d'admirables carpes. * * * Le jour du 1er mai a été célébré comme un jour de fête. Il y eut congé dans les écoles et les quelques ouvriers qui travaillaient. (ils sont rares) ont chômé. -s * * On parle, pour remplacer l'éclievin Maes, de Camille Huysmans, député socialiste do Bruxelles, secrétaire général de la ligne internationale socialiste. C'est un Limbourgeois, natif de Peer, docteur en philologie germanique. Il est l'un des signataires de la proposition tendant à créer une université flamande à Gand, projet que le gouvernement allemand a mis à l'étude et qu'il compte réaliser à la fin de l'année.... s'il est encore en Belgique! * * * M. Edgar de Prelle de la Nieffe, conservateur honoraire eles Musées du Cinquantenaire et de la Porte de Hal est mort. M. de Prelle, qui avait longtemps habité Nivelles, y avait organisé un musée archéologique justement apprécié. En même temps, il se devonait â l'administration des Hospices de Nivelles. M. de Prelle de la Nieppe, qui avait épousé Mlle Louise Verhaegen, était le beau-frère de M. Arthur Verhaegen, député de Gand, de feu Jules de Burlet, du major de Gerlache et l'oncle eïe M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, et de M. Auguste Mélot, député de Namur. Son fils aîné, M. Adrien de Prelle de la Nieppe, maréchal-des-logis au 2o guides, .a été tué au combat de Haelen. Son second fils Roger, maréchal-des-logis au mémo régiment, est actuellement élève-officier à Gaillon. « * * La correspondance est autorisée entre la Belgique une part et lo Danemark et la Bosnic-Herzéaovitia 3'autre part. T _ '. ..LT A Anvers. La Ville, sur la proposition de l'échevii des finances, a souscrit une somme d< 100,000 francs en faveur de l'assistance agricole; cette souscription a pour but d< mettre nos populations rurales à même d< faire l'achat de nourriture pour le bétail de pommes de terre, etc. * * * Le premier des tribunaux d'arbitrage n'< pas pu inaugurer ses séances, à cause de l'absence d'un des assesseurs. * * * Le tribunal correctionnel vient de juge: une grosse affaire de pillages commis dan; des maisons, abandonnées ou endommagée par le bombardement, sur les confins d'An vers et de Berchem, dans le nouveau quar t-ier qui venait d'être créé, peu avant 1« guerre. C'est une bande connue sous le non de ,,Bande de Sneeuwitje" qui a organisi ces pillages. Parmi les malandrins impliqué dans ces faits il y a des enfants de quinze ans ! Leur capitaine a été condamné à ^ années et 3 mois de prison. D'autres in culpés ont obtenu des condamnations de ! ans, de 15 mois, etc. * * * Comme on s'ennuie souvent, on se livr< au petit jeu eles prédictions. C'est la fin d< la guerre qu'il s'agit de pronostiquer avee précision. La dernière date en vogue es le onze novembre. Voici comment l'on pro cède. En 1830, l'on prédisait la date de 1; paix de la façon suivante: 1830 + 1831 = 3661 (3 + 6 =9 et 6 + 1 =7), ce qui fai' le 9 du 7e mois. La guerre de 1870 donnai lieu au calcul : 1870 + 1871 - 3741 (3 4 7 = 10 et 4 + 1 ±= 5) ce qui faitj le 10 di 5e mois. La guerre actuelle donne 1914 4 1915 = 3829 (3 + 8 = 11 et 2 + 9 = 11) donc, dit-on, la paix sera signée le lie joui du lie mois. • * # Une fête de remerciements à l'hospitalière Hollande aura lieu le 16 mai,dans- la sall< de l'Harmonie. * * * Le Syndicat des coureurs et la directior du Vélodrome de Zurenborg sont tombé: d'accord et l'on annonce qu'une réunioi sera fort probablement organisée dimanche prochain au Vélodrome anversois. * * * La Bourse est très suivie. C'est le lier de réunion de tous les commerçants, mai: on y parle beaucoup plus de la guerre e1 des moyens de parer à ses calamités que l'or 21e traite d'affaires. L'administration communale, devant le nombre d'entrées sans cesse plus grand, 1 fait annoncer qu'on exigerait désormais X l'entrée la carte d'aejcès pour l'année 1915 Ceux qui n'en ont pas, seront tenus d; payer un droit d'entrée d'un franc pai séance. • * • C'est à 11 heures (heure belge) que les' éta blissements publics doivent fermer et non z minuit, comme il a été dit. * .• • U y a beaucoup de monde chaque matin en tre 9 heures et midi à la caisse communale de h rue du Jardin où l'on paie les coupons d' l'emprunt 1887. * * » La porte d'Edegem est fermée aux cavalier: et aux voitures pour un délai de huit jours. Oi travaille à remettre la route en état. « • • Un collaborateur des ..Antwerpsche Tijdin gen" et du ,,Handelsblad'\ Lode Marchant vient de mourir, à l'âge de 22 ans. * * * Le comité d'alimentation vient de se rendr acquéreur de 20.000 balles de café. * * * Le barreau anversois compte 214 membres. 1 y en a 99 en ville actuellement. » . * Sous le titre. — ,,Devons nous nous taire" nous lisons dans le feuille: ,,Antwerpen Boven" „A l'école de la rue Guellin, 70 officiers sui vent les cours de néerlandais Tandis que le: Allemands reconnaissent l'utilité de notr< langue et se doment la peine de l'apprendre beaucoup de nos officiers supérieurs belges, don quelques-uns comptent au moins vingt ans d< service, n'en ont jamais trouvé le temps, biei que 65 pour 100 de nos soldats soient fia mands !" Voilà l'articulet. Ne trouvez vous pas que c'est le moment de critiquer nos officiers pou tresser des couronnes aux Allemands? Décidé ment, cette catégorie de Belges formée z l'école de Stijn Streuvels comprend, iutelli cemment l°tj^atriotisme! A Bruges. Comme nous l'avons annoncé, les plaques indicatrices des noms des rues, ainsi que les enseignes rédigées en français, ont été supprimées. Ce ne sont pas les Allemands qui ont provoqué cette suppression. L'idée émane de quelques petits esprits flamigants qui, profi-1 tant de la domination étrangère, ont prié leurs ' amis allemands de jouer de bon tour aux Bel-i g es. L'autorité communale voulait maintenir > le statu-quo. . Mais les Allemands enchanté , d'être désagréables aux vrais patriotes flamands et wallons, si unis — nous aimons à 1 croire qu'on nous comprend — ont ordonné immédiatement que les noms français disparaissent. Notez que c'est là une mesquinerie, que cette messure est absolument inutile et : qu'enfin les enseignes françaises seront repeintes sitôt les Allemands partis, n'en déplaise à quelques déments. Au Pavs Wallon. ' Voici des nouvelles du canton de Floren- " ville, données par un habitant qui l'a quitte récemment: la nouvelle ligne Bertrix-Sain- l te-Cécil-Messempré a été mise en exploita- t tion le 10 septembre, soit moins de 4 i semaines après le passage des Allemands. 5 Les civils ont été requis pour travailler à ) l'achèvement de cette ligne qui leur rend > de grands services. Dans le canton de Florenville, où on cuï- - tive énormément de pommes de terre, au 15 février, elles n'étaient pas encore réquisitionnées; on a pu les vendre en grande j quantité. ) On entend le ranon presque fous les jours ; et parfois il tonne très fort, soit de Verdun, 3 soit de Reims, Un journal, ,,Les Nouvelles du Jour", l est édité à Arlon, sous la censure allemande. On sait ce qu© cela veut dire! > Le ravitaillement est assuré par les Aîné-} ricains. Les Allemands ont fait signer aux cultivateurs des déclarations de ce dont ils disposaient en bétail, pommes de terre, avoi-, ne, etc. On trouve l'attente longue, dans le canton, mais 011 a bon espoir dans l'issue finale, comme partout en Wallonie. 5 A Dina'-ffit. Le comité régional contre les risques de 1 guerre est composé comme suit : président ^ 5 M. Alfred Dapsens, maître de carrière, à 1 Yvoir; membres: MM. le vicomte Eugène ! de Jonglie (Fontaine-Anhée) ; Maurice Everand (Jemelle) ; George Henry (Di-nant) ; Edgard Himmer (Dinant) ; Lucien Laurent (Dinant); Félix Leborme (Mariem-; bourg) ; Joseph Montens d'Oosterwyck (Fontaine-Emptinne) ; directeur: M. Fer- nand Vincent (Dinant). * * ■» Lo collège échevinal de la ville de Dinant s'adresse avec confiance a tous ses compatriotes et concitoyens poux reconstituer, autant ' que les circonstances le permettront, les archives, la "bibliothèque et les documents admiriis- • tratifs de la ville. H fait appel aux personnes qui pessèdent des livres ou brochures sur l'histoire de Dinant, des cartulaires, des comptes et rapports impri-. niés, des gravures de tonte époque, des ouvra-, ges, quels qu'ils soient, écrits et publies par des Dinantais sur l'art, l'histoire, la littérature, tes sciences, etc. etc. Prière d'adresser ces documents au Secrétariat communal. A TirSeïTsc&Fst. . TirlemOnt n'a pas trop à se plaindre jusqu'. ici: jamais nous n'avons été sans pain, écrit-on, le magasin des denrées est'pourvu de toutes espèoes do produits de très bonne qualité •>t d'un prix très avantageux. Pois secs, fr. 0.84 " le kilo; haricots bruns secs, fr. 0.6Ô; riz, fr. 0.66; farine blanche, fr. 0.70; farine de maïs, fr. 0.56; farine d'avoine pour enfant, fr. 0.62; pommes séchées, fr. 1.00 ; catfish sec, ï fr. 0.80; harengs salés, fr. 0.72 le kilo; lait condensé, fr. 0.70 la boîte; saumon, fr. 1.00 la boîte; pork and: beans, fr. 0.70 la boîte; lard, fr. 2.4Ô le kilo; sel. fr, 0.10 le kilo. . 1 - • « Dimanche dernier, tout Tirlemont s'était donné rendez-vous au Nouveau Théâtre pour assister à la matinée littéraire organisée par la Croix-Rouge. M. 1*3 professeur Georges Lam-" bert a fait la exmférence annoncée sur Henry 1 Murger, sa vie et ses oeuvres. Gros succès. ' O11 a interprété ensuite une comédie do Murg»?r, ,,Le Bonhomme Jadis", qui fut enle- - vé:> avec brio.par Mme Jeanne Plaj'S et MM ! Richard Plaj-s et Louis Van Mol. 1 La petite fête s'est terminée par le tirage • de la grande tombola. La Croix Rouge déploie une belle activité. » Les courfe qu'elle a institués 6ont. 6uivi6 par plus de 500 élèves qui passeront leurs examens ■ le 15 Mai. L'initiateur des ces cours est M. - Victor Springer* ^ -l~-'gW<JLJ!LLE"1 ! .J?

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