L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 30 März. L'écho de Belgique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/j38kd1s98q/
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Téléphone: Muséum 267. LEcho * Belgique Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement : îs. 6d, pour trois mois. Subscription : îs, 6d, for three months. lre Année.—No. 8. JEUDI, MARS 30, 1916. PP°Z £Prix ld. IMPETUEUSE OFFENSIVE DES BUSSES. A NOS AMIS. Nous prions tous nos amis et propagandistes de nous aider de leur mieux. Tous les journaux, anglais et belges, ont été obligés de réduire leur format. C'est au plein de cette crise que nous devons lancer notre "Echo de Belgique." Chacun comprendra les nombreuses difficultés auxquelles nous nous heurtons. De temps en temps nous nous verrons forcés de paraître sur quatre pages. Nous espérons que, grâce aux souscriptions qui nous arriverons, et au concours bienveillant de nos amis, ce ne devra être qu'exceptionnellement. D'autre part nous étudions un projet qui nous permettrait de paraître 2 ou 3 fois par semaine. Abonnez-vous, propagez le journal. u Pourquoi l'Allemagne a commencé la guerre en 1914. Nous venons de lire une étude fort intéressante de M. James Baker sur les raisons qui ont poussé l'Allemagne à déclarer la guerre en 1914. Nous croyons bon d'en faire connaître les idées essentielles à nos lecteurs, d'autant plus que fort peu de personnes sont au courant des événements qui se sont produits en Europe centrale et qui ont amené la guerre actuelle. Personne n'ignore plus que depuis de longues années, l'Allemagne s'est préparée pour une guerre qui lui donnerait la prépondérance incontestée en Europe, et par suite inême la domination sur le monde. Depuis longtemps déjà "Deutschland ueber ailes!" avait perdu son sens patriotique et honnête que l'Allemagne devait être la première en tout, pour ne plus signifier que ce que les paroles disent exactement : l'Allemagne au dessus de tout ! Et l'Allemagne comprenait l'Autriche, la seconde puissance militaire de l'Europe, avec le concours de laquelle l'Allemagne pouvait conquérir l'Europe. Mais depuis des années, le danger de voir cette Autriche se séparer de l'alliance devenait de plus en plus grand. En 1912, soudainement, le danger devint apparent—encore, qu'à part les dirigeants de l'Allemagne fort peu de diplomates s'en soient aperçus. En 1912, le congrès de Prague prouva d'une façon éclatante, la renaissance du Slavisme. Il n'y a pas une cinquantaine d'années la langue slave n'était pour ainsi dire pas parlée en Bohêmè ; à peine trois ou quatre personnes à Prague comprenaient cette langue ; mais en 1912 quelques cinq à six millions de Bohémiens conversaient dans leur langue maternelle, et leur capitale, Prague, était devenue une ville exclusivement slave. Tous les noms de rues y sont actuellement indiqués en Cech. Enfin, le congrès de Prague marqua le point culminant du mouvement slave. On y rencontra des délégués de tous les pays slaves, Bohémiens, Polonais, Moraviens, Russes, Galiciens, Ruthènes, Serbes, Bulgares, Bosniaques, Monténégrins, Herzegovins, et de toutes les villes où se trouvent des Slaves, de l'Amérique, de Londres, Berlin, Dresden, etc. En dehors de ces délégués, il y avait encore à Prague quelque 25,000 hommes exercés du Sokol. En tout la ville regorgeait de plus de 200,000 S Laves. Enfin, au cours du congrès, fut inaugurée la statue de l'historien slave Palacky, au milieu du plus grand enthousiasme. A la plaine de Letna plus de 22,000 hommes défilèrent militairement devant le bourgmestre de Prague. En Octobre de la même année, éclata la guerre balkanique quii trouva tous les Slaves unis, et leurs armes furent victorieuses. Mais aussitôt Berlin se mit à l'œuvre à Vienne et en juin 1913 elle remporta un premier succès^ La Bulgarie attaqua la Serbie, et brisa ainsi le bloc balkanique qui aurait détruit toui l'espoir des Allemands. Mais la défaite de la Bulgarie fit renaîtra le danger pour l'Allemagne. L'Autriche n'était-elle pas elle-même en train le devenir un Etat slave;? D'Allemagne avait déjà de grandes difficultés avec ses provinces polonaises, mais près de celles-ci se trouvait la Bohême, à peu près entièrement slave ; près d'elle on La France, pour lui, était désorganisée, avait la Moravie et la Galicie où les Aile- comme M. Ilumbert l'avait prouvé au l'arle- mands étaient fortement en minorité. Plus ment. loin venaient la Dalmatie et la Croatie, dont La Belgique ne comptait pas, ou serait la population était foncièrement slave. heureuse, d'épouser la cause de l'Allemagne. Si toutes ces masses se groupaient et Le gouvernement allemand ne songea pas s'organisaient il en était fait du rêve de à ce moment à une guerre possible avec domination allemande, et déjà le Sokol s'en l'Angleterre, qu'il croyait réduite à merci par chargeait non seulement par l'athlétisme, les socialistes et les égoïstes. Le R. P. Rutten actuellement à Londres où il se dévoue à la classe ouvrière belge en exil. mais par la musique nationale, l'art, la littérature et les journaux. Berlin perdit confiance en l'Autriche, ou du moins en François-Joseph. Celui-ci n'avait-il pas montré des velléités de faire de son Empire un pays slave? N'avait-il pas permis à la Bohême et autres régions slaves d'employer leur propre langue, d'avoir leurs écoles, leurs clubs, leurs associations propres. Quand il signa le livre d'honneur de l'Université Cech de Prague il le fit en Cech. Son vice-roi, le Prince Thun, prononça tous ses discour en Cech. Enfin l'annexion de la Bosnie et de l'Herzégovine renforça encore la prépondérance de la population slave. Tout cela détermina le Kaiser à précipiter la guerre sont il rêvait depuis longtemps. Il crut le moment propice pour écraser à la fois le slavisme serbe et le slavisme russe et asservir pour toujours les slaves autrichiens. Pour lui la chose était très simple : La Russie et la France seraient ecrasées en fort peu de temps; puis avec l'Italie, son alliée, les flottes de la Russie, la France, l'Italie et l'Autriche jointes à la sienne, sa domination sur le monde était établie. Mais 1s crime contre la Belgique, suivie de l'héroïque résistance de son armée, qui fit entrer l'Angleterre dans la lutte, détruisit le plan allemand et sauva le monde du joug de Berlin. Quelques réflexions à propos de l'alimentation de nos soldats. Quelques-uns de mes amis ont bien voulu me communiquer des notes, qui présentent un tel intérêt que j'ai cru Sien faire en les communiquant à la presse, non dans un esprit de critique, mais dans l'espoir qu'elles contribueront à améliorer le sort de nos soldats.REGIME Ai. Matin : Café, sucre?, un demi-pain qui servira pour les deux autres repas. Midi : Soupe, morceau infinités (0.80 gr.) de bouilli, jamais que du bouilli et jamais de sauce. Soir : Pommes de terre à l'eau, un peu de viande, dans une gamelle sur dix. Solde: 0.40 fr. par jour au lieu de 0.48, je pose 0.08 comptes de ces 4 ménages. 1.—Le gouvernement paye 1.54 poux la nourriture quotidienne de chaque homme. 2.—Ajoutons les 0.08 retenus sur la solde. Le chef de ménage touche 1.62 pour ses hommes. COMPARONS CE RÉGIME A CELUI DES SOUS-OFFICIERS. Ménage spécial des sous-officiers à 1.75 ou 1.54 au maximum 2 fr. Premiers frais : des cuisiniers spéciaux, des assiettes, des verres*, des tables. Matin : Café au lait, sucre (du vrai, pas au mythe), tartines beurrées—7-8-10—à volonté, et en même temps confitures variées. Midi et soir (la même chose parfois, sans potage, mais alors salade) : Potage et non pas soupe de troupe, bifteacks, rôtis de viandes diverses et fines, sauce, frites, légumes, pâtés, nouilles, macaroni, deux plats le dimanche ; toujours dessert. Conclusion.—Un soldat fortuné dépense par jour au moins deux francs personnellement en nourriture. Les autres sont nourris insuffisamment avec les seuls 2 fr. de l'Etat (ou 1.75 ou 1.54) les sous-officiers mangent comme chez eux ou beaucoup mieux. Même les riches d'entre eux ne vont pas au restaurant. Et cela pour la "même dépense" de la part de l'Etat qui représente nos familles absentes. D'où provient cette bi-quotidicnne différence de régime? Provient-elle de ce que la cuisine faite pour les sous-officiers peut être mieux soignée parce que leur nombre est plus restreint? Non, car il y a des casernes où la cuisine est faite pour 150 sous-officiers et cependant le menu est bien meilleur que celui des soldats.D'autre part, à la compagnie des téléphone et télégraphe à Calais, on fait la cuisine pour 350 hommes à la fois et le menu est excellent. Il consiste en: Matin: pain excellent, deux fois par semaine, sardines ou saindoux ; café, lait, sucre. Midi: 1) bifteacks rôtis ou carbonades ou boulettes. 2) pommes de terre. 3) sauce à volonté. Soir : soupe avec viande. Or dans cette compagnie 011 11e retient pas même les 8 centimesi sur la solde des soldats. La raison de cette différence dans le traitement est toute simple: c'est qu'à Calais les soldats ont le bonheur d'avoir un commandant qui soigne pour ses hommes. Je suis heureux de pouvoir ajouter que les soldats de Rouen et de Fécamp sont également bien traités comme il appert de plusieurs témoignages. C'est bien à regret que je ne puis dire la même chose pour toutes les compagnies, en particulier pour celles de par exemple. Le service y est mal arrangé par manque de soins, défaut de compétence, pour l'achat ou la comptabilité, défaut de contrôle, manque d'esprit commercial. Il me revient—le croirait-on?—qu'en cette localité on en est encore à payer le logement des soldats au jour le jour, alors que la troupe y est installée depuis une année. Pourquoi donc ne pas louer un local, ce qui reviendrait à meilleur compte et offrirait plus de confortable? Le remède? Une inspection plus sévère; la séparation du service des comptes du service armé; l'achat des aliments par des_hommes d'affaire. N'y a-t-il pas dans notre armée des commerçants dont on pourrait utiliser les services'? Dr. A. Vandeperre. Député.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho de Belgique gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres .

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