L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 11 Dezember. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9882j6971c/
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je""" Année N°« 15Q9 g cent mercreai u oeccmurc L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belga est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur Chef* Gustave Jasoaers. Abonnements; Hollande (I. 1.50 par mois. Eiranger fl. 2.00 par mois. Pour les (tureau de rédaction: !M. Z. VOORBURGWAL 234-240, * militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et f77Fi. Comité de Rédaction: Charles Bernard, René Chambry. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La Révolution à la Modo île Berlin. Il y a eu des troubles à Berlin. A li les dépêches qui contiennent 1e récit < l'échauffourée de vendredi dernier, qui co: tinue à faire les frais de toutes les conve sations, on se surprend à plusieurs repris à s'assurer du lieu de provenance: Berli: &n effet, il y a là plus d'opérettes viei noise que de drame et il faut nous report* l l'histoire déjà lointaine du capitaine < Kopenick pour nous faire souvenir, au so ir de la terrible tragédie où l'Allemagne plongé le monde, q.ue l'Allemagne est aus le pay6 de la farce la plus naïve et la pli grossière. Superficiellement il parait' y avoir tro partis en Allemagne: Un grand parti so 'disant d'ordre et d'union, les pangermi niâtes et les groupes, dits de Spartacus, qi sont à proprement parler des bolscheviste Ce» derniers paraissent sincères dans leu: revendications comme dan leurs agiss ments. Par là ils sont peut-être les moii dangereux. On sait ce qu'ils veulent, on ! doute où ils vont. Le reste, pour nous, n'e: plus qu'une affaire d'énergie. Il n'en e pas de même pour les deux autres parti Les pangermanistes ne se tiennent co qu'en paroles ; leurs agissements sont d'aï tant plus dangereux. Ils n'ont plus d'e poir que dans un chambardement oomph d'où pourrait sortir une dictature à lei profit. Comme on va voir, ce sont eux qi ont imaginé la mystification qui a coûl 1» vie à une quinzaine de manifestai dans l'affaire de la Chausseestrasse. Ph dangereux peut-être encore que les sect; teurs de Westarp et de Tirpitz 6ont les s< cialistes, parmi lesquels se recrutent la nu jorité des membres du gouvernement < autour desquels se groupent, mais dans ui attitude expectante et méfiante, les anciei partie bourgeois. Ces gouvernementaux, l'on peut les appeler ainsi, ont l'appui c l'armée de campagne, cette armée qui banni les cocardes et les drapeaux roug< et dans laquelle, après la secousse des pr< miers jours de la ré\t>lution, semble revivt de plus en plus vivace l'ancien esprit ail» nand. Voilà qui rappelle un peu l'histoii .e oe prisonnier qui prétendait n© pas U cher le gendarme. En effet, Est-ce qu Scheidemann, Ebert et consorts, plutôt qu l'entraîner après eux l'armée, le centre e les libéraux, ne se contentent pas plus sira plement de les suivre? Ebert, le gran homme du jour, sommé de se proclamer lui même le président de la république de Allemagnes, a refusé en des termes équi coques, qui ont décontenancé .ses plu :hauds partisans. Est-ce vraiment parce qu ?© président de syndicats ne se sent pa 'étoffe d'un dictateur ou bien rêve-t-il le connivence avec, ses collègues du gou /ernement, de jouer les Monk et de rame îer les Holienzollern ? Les hommes de Lieb mecht l'en accusent, mais les anciens par is bourgeois ne s'y fient pas. Ce sont ce lerniers qui ont accrédite la légende qu a France voulait à tout prix recommence a guerre et que FocJi prétendait marche ur Berlin, dans l'espoir que le peuple aile aand, affolé, remettrait entre leurs main 33 destinées. Le truc n'ayant pas réusoi iuelques-uns de leurs dirigeants, estiman ue dans la débâcle mieuxx valait sacrifie 'Allemagne à leurs intérêts particuliers a sont adressés à l'Entente. Quelque adustriels de la Westphalie, dont le fa neux Thyssen de Mulheim et Stinnis, on té arrêtés et conduite à Berlin, sous l'in ulpation de haute trahison. Ces messieurs it-on, voulaient amener les alliés à occu er militairement les régions industrielle u bassin de la Ruhr. La chose nous parai rop vraisemblable pour ne pas être vraie b nous n'avons point, quant à nous, à nou: li plaindre. Revenons à la tragi-comédie de vendredi In nommé Marten, fonctionnaire au minis bre des affaires étrangères, intime au feld ebel Fisher, au nom du gouvernement ordre d'aller arrêter, à la tête de ses ca îarades, les membres du ,,Vollzugrat" 'est-à-dire le bureau exécutif qui consti îe le lien entre le Gouvernement et 1< raseil supérieur des ouvriers et soldats 'isher se met en devoir d'exécuter l'ordre n'en bon Prussien qu'il est il ne songe n: expliquer, ni à discuter. La nouvelle se Spand dans les meetings des partisans de riebknecht: ,, Allons venger le Bureau Exé-utrif!" Un cortège se forme. Il se heurte hausseestrasse à un cordon de soldats. D'où ient l'ordre de tirer? On ne sait. La fusil-tde dure deux minutes. Une quinzaine d< îorts et quarante blessés restent sur le irreau. C'est le premier acte de la contre-révolu-on prétendent les gens de Liebknecht 'est le début de l'action bolscheviste, répli-uent les socialistes du gouvernement. Il 3 des deux. En dehors du coté pittoresque de affaire il n'y a qu'une chose qui nous inté-»se: l'attitude hésitant© du gouvernsmenl ni paraît aussi impuissant contre les me-ées de Liebknecht, qui harangue ses sicai-*3 armés de fusils et de mitrailleuses du lut de la statue d'Albert l'Ours, au Sie-jsallee, que contre les fumistes des anciens irtis conservateurs. Est-ce que ce gouver-pment qui gouverne si peu mourra de *i ou de cela? N'importe, mais il a des lances de mourir avant la réunion do cette imeuse Constituante, annoncée pour la mi-ivrier, et qui pourrait bien être remise à âques — ou à la Trinité. Qui ou quoi lui iccédera! Les alliés, en tous cas, sont sur urs gardes. En attendant, pour employei ne expression un peu triviale mais juste, n'y a qu'à laisser les Allemands cuire RM i*ur iu», (Kharlês Bweard. L'Unité desYougo-Slaves. La Légation de Serbie à La Haye nous communique le compte rendu de l'audience solennelle accordée par S.A. Royale, le prin-re ce héritier de Serbie, aux délégués des Série bes, Croates et Slovènes des anciens territoi-1- res d'Autriche-Hongrie, au cours de laquelle r- l'Etat yougo-slave a été constitué. ss Le 1 décembre au soir, S. A. le prince 1. héritier régent de Serbie a reçu en audience 1- i solennelle • à Salonique une délégation du îr conseil national d'Agram composée de 27 [c membres. La délégation a remis au prince r- héritier une adresse demandant la réunion a dans un nouvel Etat de tous les Serbes, si Croates, Slovènes habitant les territoires de ls l'ancienne Autriche-Hongrie avec le royaume de Serbie. S. A. le Prince Régent is Alexandre, entouré du conseil des Ministres i_ présidé par intérim par M. Protitch, a ré-t_ pondu à l'adresse soumise et accepté au nom û du Royaume de Serbie l'union de celui-ci 3> avec l'état des Serbes, Croates et Slovènes :3 habitant les territoires de l'ancienne Au-v triche-Hongrie. ls L'adresse de la délégation dit notamment: ^ ,,Le conseil national dér^e qu'on établisse •t provisoirement une représentation natioaia-le de commun accord entre le conseil natio-5> nal et les représentants du peuple du royau-[s me de Serbie. Le conseil désire qu'on éta-L_ blisse la responsabilité du gouvernement, j. selon les principes du parlementarisme mo-derne. Il faut que les principes oonstitu-r t-ionnels de responsabilité reçoivent leur q pleine expression. Les institutions adminis-^ tratives autonomes continueront leur activi-•s té sous le contrôle du gouvernement; elles ls resteront responsables pour leur fonctionne-L_ ment aux représentations autonomes dans cette période de transition. Le L_ conseil national estime qu'il faut créer des conditions préalables pour l'orga-e Jiisation définitive de l'Etat unitaire. is Le conseil national estime que, dans ce but, le gouvernement doit préparer e la oession de la Constituante, qui, d'après a la proposition du Coùseil national, doit être s élue sur la base de la représentation propor-^ tionnelle, du vote secret et du suffrage universel. Elle sera convoquée au plus tard six mois après la conclusion de la paix. Dans cetfc$ heure historique où nous nous présentoa® devant Votre A. R. comme re-e présentants de tous les territoires des You-^ go-Slaves de l'ancienne monarchie austro-^ hongroise, nous sommes profondément attristés d'être obligés de constater que de ~ grandes parties de notre sol national sont occupées par les troupes du royaume d'Italie qui est allié avec les puissances de l'En-s tente ou avec lequel nous ■désirons vivre dans de bons rapports d'amitié. Mais il ne s nous est pas possible de reconnaître l'oppor-& tunité de n'importe quel contrat, pas même s de celui de Londres, en vertu duquel nous » serions obligés — ce qui constituerait une violation du principe des nationalités — de céder une partie de notre nation à d'autres Etats. Le prince héritier prononça alors les pa-s rôles suivantes : En recevant cette commu-3 nication, je suis convaincu que par cet acte r je remplis mon devoir royal parce qu'à pré-r sent seulement nous réalisons définitivement ce qu'ont commencé à préparer les meil-3 leurs fils de notre sang appartenant à trois confessions, portant trois noms, habitant le k long de deux côtes, du Danube, de la Save et de la Drina, déjà sous )© règne de mon Auguste grand-père, le prince Alexandre, et sous celui du prince Michel. Cette réalisation correspond aux voeux et aux désirs. ' de mon peuple. Au nom de Sa Majesté le Roi Pierre 1 je proclame l'unité de la Serbie avec les provinces de l'Etat indépendant des Serbes, Croates et Slovènes dans le royaume unitaire des Serbes, Croates et Slovènes. Que ce grand acte historique soit , la meilleure récompense de vos efforts et 5 des efforts 4© vos collègues du conseil national et de tous vos collaborateurs qui se sont débarrasséss du joug étranger par leur audacieuse révolution. Il est la récompense des victimes de toutes les parties de notre nation représentées par le Conseil National; il forme les plus beaux lauriers sur les tombeaux de mes officiers et soldats tombés pour la liberté, et la plus » belle décoration sur la poitrine de leurs camarades plus heureux qui ont survécu à la victoire remportée sur le puissant ennemi, avec l'aide généreuse do nos grands alliés. ,,Fidèle à l'exemple de mon père, je 6erai roi uniquement des libres citoyens de l'Etat des Serbes, Croates et Slovènes, et je resterai toujours fidèle aux grands principes constitutionnels, parlementaires et démocratiques. Pour cette raison je demanderai votre collaboration pour la formation du gouvernement qui représentera toute la patrie unie. Ce gouvernement sera d'abord en contact permanent avec la représentation nationale, ensuite avec la Constituante. Il travaillera avec elle et sera responsable envers elle et envers le peuple tout entier. ,,Le gouvernement aura pour premier de-' voir de tâcher que les frontières ethnographiques de notre nation soient respectées. J'ai le droit d'espérer avec vou6 que nos grands amis alliés apprécieront judicieusement notre point de vue, car il répond aux principes qu'ils ont proclamés eux-mêmes et pour lesquels ils ont versé tant de sang. Je suis persuadé que l'oeuvre de libération du morale ne sera pas humiliée parce qu'on mettrait tant de nos vaillants frères sous un nouveau joug. J'espère aussi que ce point de vue sera admis par le gouvernement du Royaume d'Italie, car ce pays doit 6a naissance au même principe qui fut si brillamment interprété par la plume et par les actes de ses grands fils au siècle dernier." La réponse à l'adresse, signée par le prince rég»>nt, était contresignée par les j membres 4u Conseil des Ministre* En Belgique. A Bruxelles Ce n'est pas encore demain que l'on 6'épou-monnera devait l'appareil téléphonique, soit que la demoiselle ne réponde pas assez vite, qu'elle vous donne un mauvais numéro ou une ligne où la „friture" est vraiment trop infernale. Voici, en effet, les renseignements que ,,La Dernière Heure" a pu obtenir sur la repris© du service : En ce moment, l'hôtel des téléphones, rue de la Paille, est occupé par des soldats du génie, qui ont installé leurs auftos et leurs cuisines de campagne dans la cour. Ils ont mis immédiatement en service les postes que les Allemands ont laissés intacts, parce qu'ils durent en faire usage jusqu'à la dernière minute. Ce sont particulièrement ceux qui reliaient les ministères, les casernes et quelques localités des environs. Ils 6ont, au total, au nombre d'une centaine. L'autorité militaire les réserve exclusivement à l'armée. Quant au service public, son rétablissement demandera peut-être quelques mois. Les Allemands ne disposant pas de la batterie centrale; leur réseau étant trop restreint, se sont emparés, chez les abonnés qui avaient, plusieurs appareils, des installations complètes fonctionnant avec pile et magnéto, lesquelles leur étaient nécessaires pour leurs placements personnels. De plus, ils ont enlevé les lignes qui les reliaient aux poteaux de dispersion, et déplacé ou emporté certains commutateurs. Toutefois, le centre de la ville pourrait être rapidement raccordé, si les câbles ne sont pas volés, chose que l'on est en tram de vérifier. Il est donc possible que les communications téléphoniques locales soient rétablies plus rapidement» 1 * * * Mme Coels, du boulevard Barthélémy, blessée par l'explosion d'une grenade à main, vendredi dernier, rue Neuve, dans les anciens bureaux de la police allemande, est morte-hier soir à l'hôpital Saint-Jean où elle était en traitement. L'état de ses doux fillettes blessées dansées mêmes circonstances et soignées au meme établissement est iugé satisfaisant. * * * Un convoi de trois cents prisonniers allemands, comprenant un grand nombre d'officiers, internés jusqu'ici à la caserne des grenadiers, a été conduit à la gare du Nord, d'où il a été dirigé ' sur nos camps de concentration. Il était escorté par un détachement do gendarmerie.• » » M. D~.., avenue, Elisabeth, revenant de l'étranger j a eu la douloureuse surprise ^de con-[ stater que sa» maison avaifr été complètement 1 pillée. Le mobilier complet avait été déménagé et tous les objets de quelque valeur, de la cave au grenier, avaient disparu. On a volé, à la gare de Schaerbeek, sur un wagon, deux cents caisses en bois blanc, contenant une grande quantité de douzaines de briques de savon de toilette et appartenant à M". V...., rue de» Ailes. * * * Rentrant chez lui, hier soir, M. D....habitant villa Lacorte à Laeken, a été attaqué par des malfaiteurs qui l'ont fortement malmené et lui ont enleve son portefeuille contenant 1500 francs. Ils l'ont forcé ensuite à les introduire dans sa demeure où il a dû ouvrir son coffre-fort et se voir voler encore une somme de 2000 francs. Les malandrins ont emporté, en outre, du linge et des vêtements. 0 * • • •Un incendie, qui aurait pu prendre de grandes proportions, s'est déclaré à la caserne d'artillerie, au coin du boulevard Saint-Michel et de la chaussée de "Wavre, dans un ancien magasin à . fourrage, converti en dortoir. Aussitôt, les pompiers de Bruxelles, d'Ixeîles et d'Etterbeek sont arrivés sur les lieux et se sont rendus maîtres de,l'élément destructeur. Les dégâts consistent dans la destruction de la ! toituro et d'un© grande quantité de paillasses. • • tr Cinq individus, armés de revolvers, ont pénétré dans la maison que M. François Van Laer habite nie de Mortebeek, avec sa soeur et une servante. Pendant que les malfaiteurs liaient M. Van Laer, la soeur de celui-ci put se sauver I en appelant' au secours. Deux courageux voisins. MM. François et Joseph D© Graeve, accoururent aussitôt. M. De Graeve, avant voulu arrêter un deà malfaiteurs, fut blessé mortellement au coeur d'un© balle de revolver, après quoi les malandrins prirent la fuite. La police recherche activement les auteurs de ce crime, • * *> L'épouse Anselme Liénard, 27 ans, habitant Eugies, ayant trouvé une grenade, commit l'imprudence de vouloir l'ouvrir. Elle dévissa la capsule. La grenade s'emflamma et fit explosion. L'épouse Liénard eut la poitrino. ouverte et fut tuée sur le coup. * * * Mardi matin, les enfants de M. Surmont, administrateur-directeur de l'hôpital civil d'Etterbeek, jouaient dans le jardin de l'établissement, quand ils y trouvèrent un objet qui ne leur inspu-a aucune méfiance... C'était une grenade à main, évidemment placée par une main criminelle. Une explosion se produisit bientôt eb les enfants furent blessés tous quatre, de façon bénigne, fort heureusement. Mais des conséquences plus graves auraient pu se produire,. Nombreux sont déjà les petits garçons, les petite filles de Bruxelles qu'un jouet d'apparence inoffensive a privés de quelques doigts, voire de la main entière. ALiège Comme à Bruxelles, à Anvers et dans toutes les autres villes belges, le peuple de Liège 5 est vengé des accapareurs et de ceux qui pendant l'occupation avaient eu par trop de complaisances pour les boches. Voici, d'après un journal liégeois, quelques cas — il y en a eu des centaines, — des pillages et des destructions par une foule surexcitée qui, aussitôt que l©o Boches avaient disparu, s'est ruéo sur les habitations des mauvais patriotes: Tous les quartiers do la ville ont été le f théâtre de scènes violentes. La foule avait ' prémédité de saccager toutes les maisons à ' tendances boches et toutes les habitations des accapareurs. U arrive cependant que, dans sa colère, le peuple se montre peu clairvoyant. Des . gens sans aveu se mêlent aux justiciers et prp* i fitent d© la bonne apbain© pour organiser u pillage en règle et faire de bonnes petite affaires". * * * Place du Théâtre, M. Ghysens, successeur c M. Bekkers, qui tient sur cette place u magasin de tabacs et cigares, avait été préven le matin que sa maison serait pillée. Vers heures du soir, un monsieur très -.bien m: entra. Il reprocha au propriétaire sa conduit pendant les hostilités puis, tout à coup, Paide de sa canne, il brisà tout cé qui se. troi vait à sa portée. Ce fut le signal donné à 1 foule, nombreuse, qui stationnait en face de 1 maison. Bientôt les glaoes volèrent en éclats e les marchandises qui se trouvaient à l'étalag furent jetées sur le chemin. I La bande, organisée certainement, se dirige vers la maison portant l'enseigne „Au Princ . Of Wales", au coin ces rues de la Régence e ' de l'Etuve. Un individu harangua la foule e | accusa le tenancier do cette maison d'être 1 chef do l'espionnage allemand. On se rua littt ralement contre cette demeure. Les volets ft rent brisés. Les cols, cravates, chemises expe sées sur le pavé, et, naturellement emportée par les nombreux curieux. O11 monta jusqu'à 3e étage ; toutes les places iiidistinctemen reçurent la visite de quantités d'individus. Le vitres de toutes les fenêtres furent brisées; le meubles garnissant les différentes pièces furec projetés sur le pavé. Rue Royale, la taverne Lebert a de nouvea été livrée à un pillage en règle. Piano, mobilie de café, banquettes, tables, cuisinières ont ét lancés sur la rue. L'immeuble a été vidé jusqu dans les mansardes. U en a été de même d' café Henrion, maison joignante, où le piano gî sur le chemin, éventré. * * # Place des Carmes, la charcuterie Vidua a ét-complètement" razziée. Plus un carreau aux fe nêtres, plus un meuble ni aux étages, ni au rez de-chaussée. Le platras même de la façade es i arraché. * * * | Rue du Pont d'Avroy, au café Java, le cri] . que contenait les matelas se trouvant jusqu dans les. mansardes, le mobilier, meubles d café encombrent la rue. Plus rien n'est rest entier. Du linge de lit est encore dans la cor niche. j Au oafé Charles, même rue, la glace a auss été mise en pièces. * * * Rue St.-Gilles, la charcuterie Deby a été mis à sac. Rien non plus dans cette demeure n'es resté. Les charcutiers Winands. Welsch ont vi leurs maisons pillées et, évidemment, les glace brisées ainsi que les volets protégeant oeç der i nières." ~ ~ ' Il en a été de même de la boulangerie Hen rion. • * » Rue du Vieux MayeA, M. Vogt, carrossier dégâts dhez le charcutier Piette. * * * Rug du Vieux Mayeur, M. Vogt, carvossier a aussi reçu la visite de la bande qui a caus< ; des dégâts importants. • » » Boulevard d'Avroy, à la maison tenue pa Engelmann, et située au coin de la ru© Darchis les glaces ont été brisées du rez-de-chaussée aux étages supérieurs. "Les meubles jonchent 1; rue Darchis. * * * A l'Union Electrique, coin du boulevard d'A vroy et de la rue Jardin Botanique, des indi vidus sont entrés par une fenêtre donnant su cette-rue, sont montés jusqu'au dernier étag< et ont mis le tout à sac. Ici aussi les meuble; de bureau, papiers d'affaires encombrent 1 chemin. * * * Rue St..Véronique, M. Renard a eu tou-son immeuble endommagé ainsi que son mobi lier. F/ie St-Paul, la charcuterie Nussgens a ei sa glace en morceaux et les marchandises ©m portées. Au 110. 33, où un droguiste-herboriste est in stalle, la glace a été aussi brisée. * * * Rue St.-Séverin on a bnsé les volets et glace: du charcutier Smetz, enseigne Au coeur d'or" le magasin a été dévalisé. Il en a été de même à la boulangerie Thyssens, ru© Ste-Marguerite * * * On signale encore des déprédations, de; pillages et des vols chez des charcutiers rue: Féronstrée et St. Léonard, ainsi qu'au ooin de la rue Marengo; place des Béguinages; rue Entre-deux-Ponts, etc. etc. . Il y a un an 11 novembre 1917: Les BritamëqvCi s'emparent de Jérusalem. Em Mésopotamie aidés par Içs Rosses, ils occupent, Kara. Les Français tiennent les Allemands et échec dam le sectewr de Beaumoyit, près d< Bezcnuaiiix &t dam la région d'AniziJ-le C'hâteau>. Les Britanniques r€pomsent u<r raid enmini au- sud de Lens. Les conditions inacceptables des maxima listes font échouer les pourparlers dl'ar-màs tice avec l}Allemagne. Un échec autrichien sïir la rive1 gauche dt la Piawe. Le triomphe des révolutionnanres à Lisbonne. Un cabinet Paes au> Portugal. Avis aux Abonnés. Vu I0 rapatriement prochain noue avons décidé de créer des abonne ments bl-mensuels. Les abonnés tant civils que militaires, dont l'abon< nement expire le 15 décembre et qu désirent continuer leur abonnement jusqu'au 3! décembre sont priés de bien vouloir nous faire parvenir avam le 15 décembre le montant de fl 0.7S pour les civils et fl 0.37^ pour les militaires en un mendat ou timbres' poste. L'abonnement non renouvelé sera suspendu le 18 décembre. L'Armistice. Une allocution du général Degoute. PARIS, 10 décembre. (Reuter.) On annonc n d'Aix-la-Chapelle : Hier une division fiançai? s et des troupes amériesaines entrèrent dans 1 ville. La population sembla être "vivement in pressionnée. e Le général Degoute adressa la parole au n détachements franco-anglais réunis devant 1 u cathédrale. 7 | Voici ce qu'il dit entre autres: s Soldats! Il y a 1100 ans Charlemagne f 0 d'Aix-la-Chapelle le centre de 6es opération à militaires destinées à arrêter les invasions aile i- mandes. Jo ne puis pas les énumérer toute a mais je rappelle cependant celles de 1870 e a de 1914, quand la Belgique fut violée. t Je désigne comme le grand instigateur el e cette guerre, ele re crime qui coûta à l'human té 20 millions d'hv.-.mes^ Guillaume von Hoher zollern, qui, pas loin d'ici, attend sa p^mitio a inévitable. e Je m'incline devant la tombe du grand aïei t de nos rois qui doit encore avoir tressail t d'émotion dans sa tombe quand les drapeaux d e la France victorieuse passèrent par ici. Une foule considérable assista au défilé. L monument de Frédéric Guillaume était coi vert d'un voile noir. s 1 L'occupation de Cologne. t LONDRES, 9 décembre. (Reuter.) Le ® journaux parlent de l'occupation de Cologn t ' par les Anglais comme de l'événement 1 i plus sensationnel de la guerre et comm la preuve la plus absolue de la défaite com i ; plète de l'Allemagne. Actuellement le dra \ i peau de la ,,méprisable petite armée" flott e ; à Cologne et nos troupes parcourent 1 ® ville. Le sort de la flotto allemande. LONPRES, 9 décembre. Reuter appren î 1 après information près de l'amirauté que le . j a-iiiés n'ont pas formulé de nouvelles condi - I tions en ce qui concerne la flotte. Les dé t tails publiés en ce moment par les Aile mands ne sont que ce qui fut décidé par 1 conseil des alliés lors de l'armistice.Il est trè 1 probable que les autorités locales en Aile ^ magne ne.sont pas au courant des condition \ exactes du traité d'armistice, mais il est u: fait,établi que l'amiral Browning ne fai qu'exécuter les détails de ses instructions ori i ginales basées sur les conditions du trait d'armistice. * WKC Des troupes américaines du génie b à Coblence, g i WASHINGTON, 8 décembre. (Reuter. . Le général Pershing annonce qu'un corp américain de troupes du génie est parti pou Coblence afin de prendre des mesures pou la reprise des chemins de fer, des téléphone et du télégraphe. Les Français à Mayence. , MAYENCE, 9 déœmbre. (H. N.) Ce : après-midi, à deux heures, les premier Français pénétrèrent à Mayence. Un régi ment d'infanterie avec une section de mi trailieuses légères organisa une sortie ei I ville avec un corps de musique. Sur l'ordr l du commandant militaire français de Mayen ce tous les militaires allemands, officiers officiers de santé, fonctionnaires, sous-offi . c^ers et soldats, doivent rendre les honneur ■ prescrits aux officiers français. La désobéis : | sance à cet crdre\ sera sévèrement punie J j Dans la nuit de samedi à dimanche on intro j iuisit l'heure française pour les chemins d< fer dans la région de la rive gauche du Rhin La ligne occupée par les Américains. (Communiqué officiel.) LONDRES, 9 décembre. (Reuter.) L; t 3me armée poursuivit aujourd'hui sa mar . che et atteignit le Rhin de Rolandseck ; Brohl. A la tombée de la nuit elle occupai ■ la ligne générale Rolandseck-Brohl-Wausse nach-Mustermainfeld-Rijnbellen. " 5 L'armée roumaine s'empare d'un important 1 " butin. PARIS, 9 décembre. (Havas.) D< Genève: L'armée allemande, on so retirai! i de Transylvanie, abandonne un matérie » considérable, que les troupes d'occupatioi roumaines recueillent au fur et à mesure d< 1 leur avance. Ce matériel comprend, outre des armes et des munitions, des locomotives ' des voitures de toutes sortes chargées d< 'denrées diverses. C'est ainsi qu'une enn quantaine de wagons chargés de munition; et trente wagons réservoirs rempûs de pé trole, qui appartenaient à l'armée alleman de, ont encore été saisis par les troupes roumaines. Les sous-marins allemands remis à la France PARIS, 9 décembre. (Havas.). L'avise française ,,L'Yser", venant d'Harwich, es attendu mardi à Cherbourg avec cinq clia lutiers, ayant chacun "un sous-marin aile mand à la remorque. Dans ce premiei groupe de navires ennemis rends à h ! France figure un des grands croiseurs 6ub mersibles, du type le plus récent. Le pavillon allemand ne flottera plus jamais sur les unités de la flotte * allemandes qui se sont rendues. LONDRES, 9 décembre. (Reuter.) M Archibald Hurd écrit dans le ,,Daily Tele graph", par rapport avec l'opinion de cer i tains Allemands qui croient que les navire! de guerre allemands livrés seront rendus 1 l'Allemagne après la signature de la paix i ,,Ceci est naturellement une fausse notioi , complète en ce qui concerne les intention: I des alliés, car il est pins que certain que le pavillon allemand ne flottera plus jamai; i 6ur ces navires." i Après avoir discuté les différentes propo-k sitions faites au sujet de la disposition de ' ces navires M. Hurd conclut: ,,La seule 1 voie à suivre, c'est de les partager entre leî , ! alliés en raison de leurs pertes respectives I Quant aux sous-marins, leur destructior ! doit être décidée. Ils doivent être démolis e1 1 j les parties devront être employées pou] li'&utree .usa^ee.^ Les négociations de paix ° Pas de communications séparées, a Reuter annone» do Washington qu© le gou-l- vernement américain a fait savoir à Berlin et à Vienne cju'il ne désir© pas recevoir des com-s muuicatious séparées. Toutes les commfunica-a tions doivent être envoyées à tous les alliés. Le voyaga de M. Wilson. t NEW-YORK, 9 décembre. (Reuter.) Un s radio du steamer „George Washington", à bord duquel se trouvent M. et Mme Wil-® son, annonce que le navire a à lutter contre !fc une mer démontée et qu'il ne fait que 17 o noeuds à l'heure. Le ,,George Washington" ►_ arrivera à Brest le 13 déœmbre. l" Le retour de l'Alsace-Lorraine à la France et 11 l'opinion suisse. [1 PARIS, 9 décembre. (Havas.) Le ,,Jour-li .nal de Genève" écrit à propos dai voyage e présidentiel en Alsace-Lorraine : ,,Le retour de l'Alsace-Lorraine à la France répare l'un e des plus grands forfaits du siècle dernier, il établit la paix de l'Euippe sur uno base stable et, espérons-le, inébranlable. Il substitue un état définitif à une situation dont g tout le monde avait le sentiment depuis un B demi-siècle qu'elle ne pouvait durer sans que personne sût comment elle pouirait finir; il promet à la France une nouvelle période de prospérité économique et restaure dans sa situation légitime line grande puis- 0 I sance nécessaire à l'équilibr edu monde. En j un mot, il met le comble à nos voeux de patriotes suisses et de bons Européens." 1 En Belgique S Le Roi Albert chez le cardinal Mercier. MALINES, 9 décembre. (Reuter.) Accompagné clu président du conseil des ministres, 3 le Roi a rendu une visite au cardinal Mercier. ^ Dans une allocution Sa Majesté rendit hommage au patriotisme du cardinal et rappela l'attitude héroïque du prélat pendant les années s d'occupation. Lo Roi remercia ensuite pour i l'appui moral qu© le cardinal a donné à tout© t la population belge pendant les jours d'abattement ©t do misèr©. ^ li remit au cardinal 1© Grand Cordon de l'Ordr© d© Léopold. Le cardinal remercia le Roi et fit à son tour l'éloge de la vaillante conduite de Sa Majesté. * * * Hommage au cardinal Merclor, ) A tous les Belges. c La souscription spéciale ouverte par L, l'Oeuvre Ste. Elizabetr en vu© d'offrir à , S. E. le Cardinal Mercier les vêtements destinés à célébrer la messe solennelle d'actions de grâce à la libération du territoire a rencontré de toutes parts les enex>uragements les plus précieux et les souscriptions déjà ! reçues font augurer d'un résultat digne du | Grand Cardinal. Parmi les offrandes les plus touchantes ^figurent d'humbles souscriptions venues de " différents points de la partie dér \ libérée ( de la Belgique et cette Aanifestation . spontanée des Belges qui ont pu apprécier de près l'Oeuvre du Cardinal doit servir j d'exemple à tous leurs frères ! ] Cet appel s'adresse à tous ceux qui veu-j lent manifester leur admiration et j leur reconnaissance à l'apôtre 'du droit, au •grand citoyen qui, mémo aux heures les plus sombres, n'a jamais faibli devant l'en-; vahisseur et qui a toujours opposé aux pré-j tentions de l'ennemi les droits de la conscience individuelle aussi "bien que les droits civiques d'un peuple qui, même opprimé, i ne baisse pas la tête. C'est à l'évêque-patriote que les Belges i veulent rendre hommage et il faut qu'en - rendant l'action de grâce le grand Cardinal, . puisse sentir qu'il porte sur ses épaules un manteau dan6 les plis duquel passe l'âme nationale. Des artistes et ouvrières belges ont déjà entrepris avec ardeur leur travail a\tquel v ils apportent leur science et leur coeur • pour en faire une oeuvre digne de l'art [ belge. L Le Comité compte sur tous sans distinc- > tion d'opinion! Que chacun donne suivant > 6es moyens; les souscriptions les plus modestes seront reçues avec la même reex>nnais- > sance que les plus généreuses pour parfaire . l'oeuvre commencée. (37, Lawrie Park ? Road, Sydenham, London, S.E.) Madame Pollet, femme du consul géné-. j ral de Belgique, encouragée par les plu? ; I hauts patronages, a bien voulu se charger de centraliser les souscriptions. A tous ceux qui répondant à l'appel, le Comité envoie d'avance le plus cordic" merci ! • X- * La punition des criminels. — La 1/jlle de Bruxelles boycotte les produits allemands. BRUXELLES, 9 décembre. (Havas.) L'administration communale a adopté une proposition, émanant de l'échevin des travaux publics, disant que la clause suivante sera insérée dans les cahiers des charges pour les livraisons et les entreprises de la ville de Bruxelles: Aucun produit allemand ne peut olre employé dans les livraisons et les entreprises. Chaque infraction à cette règle sera punie d'une amende atteignant 25 % du total de la fourniture. L'échevin des travaux publics a publié en même temps un ordre demandant à ce que l'on veille à ce qu'aucune demande de prix ne soit adressée aux industriels et aux commerçants de nationalité ennemie on à ceux qui ont travaillé pour l'ennemi on ont fait du commerce avec lui et à ne pas faire de j propositions en faveur ddB dites personnes. Georges Antoine f. ! On nous annonc© la mort du jeune compositeur ' liégeois Georges Antoine, décédé à l'hôpital N. D. de Bruges ot inhumé au i cimetière de cette ville 1© 17 novembre dernier. ÉjeorgeB Antoine, fils <|g lio^ganiste d© la

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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