L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1135 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 15 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/348gf0nt26/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

gème Année N°. i02ï& S centts Mercredi is aoat S0S1? L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal caaaolSdien dis matin paraissant en Hollande Relue est notre nom tfe Famille* Toutes Ses lettres doivent être adresséss ÎUÎ lbaaa*ei*iï tle t*éc3£act£orB : N.Z.'VOORBUHOWAL 234-240, AMSTERDAM. TéîépïiOKies: 2797 et 1775. Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, CSiarles Herblel Comité de Rédaction: ^ René chambry, Emile Paiuiparé. Pour les airsinoirices, aR>orairieinnieffaîs et v©2itt stm oiaE-raér-o, s'adresser èi'il'ActnrE2jri2straitûOïTs cSt joaarrîaS : N.Z. Voorburgwal 234-240, AmrastejrcS<?a*Tr Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Pour les militaires au îront ei Ses militaires internés en Hollande fl. 0.7! par mois payable par anticipation. LE FAUX HENDERSON. Stockholm, c'est indéniable, fait coulei beaucoup d'encre. Mais les promoteurs de la conférence, et ceci est non moins indéniable, ont aussi atteint un autre but : celui d< . jeter le trouble dans les masses laborieuses des pays alliés. N'eussent-ils atteint que c< but-là .qu'ils auraient déjà bien servi te intérêts de l'Allemagne et mérité la reconnaissance de ses gouvernants. Voici la Grande-Bretagne, où le peuple naguère, était unanime à suivre le gouver nement de Lloyd George dans sa politique de clairvoyance et de fermeté, en proie c une crise pénible.Cependant HencLerson, qu a provoqué cette crise, écrib à Lloyd George auquel il adresse sa démission: „Je partage votre désir de continuer la guerre jusqu'à une issue victorieuse." Bizarre. Qui veut la fin veut les moyens. Henderson doit pourtant savoir que le chemin vers cette issue victorieuse de la guerre ne passe pas par Stockholm. Mais si le particulier Henderson, ou même si le chef du labour party a sur Stockholm des idées à lui qui stont loin d'être les idées du. gouvernement, comment se fait-il qu'il n'ait pas abdiqué sa qualité de membre du gouvernement avant la réunion où il a entraîné le vote des ouvriers anglais ? Ses paroles ont un poids différent selon que Henderson est ministre ou pas, même s'il parle comme simple socialiste, et l'on peut croire que beaucoup d'ouvriers qui ont voté: oui, auraient vote: non s'ils n'avaient été abusés par la double qualité du leader socialiste. Maître Jacques endossait son surcot de jardinier ou son habit de cocher selon qu'il ratissait le jardin d'Harpagon ou qu'il conduisait sa voiture. Il n'y avait pas à s'y tromper. Mais un ministre, quel qu'il soit et de quelque façon qu'il s'habille, ne se dépouille jamais tout à fait de sa fonction ni surtout de son prestige. M. Henderson a abusé de l'un et de l'autre. Mais M. Henderson a fait pis que cela. En omettant de donner connaissance à son auditoire de la déclaration du gouvernement russe, que lui avait transmise Lloyd George, il commettait un véritable faux. Comment? Toute l'argumentation des socialistes partisans de Stockholm tourne autour de la situation en Russie et de l'état d'esprit des socialistes russes et du gouvernement socialiste russe. Henderson, pour expliquer sa conversion au dogme de Stockholm et entraîner le vote de ses auditeurs, montre le danger qu'il y .aurait à laisser en tête-à-tête les Russes avec les Allemands et les neutres pro-alle-mands. Il insiste sur le fait que le gouvernement de Pétrograde attache à Stockholm une très grande importance et qu'il serait impolitique au dernier chef de heurter là-dessus le sentiment des compagnons de Russie. En somme, opposé en principe à Stockholm, il y va parce qu'il est opportun qu'il y aille. Et son auditoire — les Anglais sont avant tout pratiques — de faire chorus et de dire: allons-y. Or, il venait de se produire un fait nouveau qui aurait dû faire revenir Henderson à sa conoeption première et qui, certainement, aurait entraîné contre Stockholm une majorité aussi considérable que celle qui a voté pour Stockholm, s'il avait été connu dô3 travaillistes anglais. Lloyd George le révèle dans sa lettre à Henderson. Le gouvernement russe, sans envisager la possibilité d'empêcher les socialistes russes d'aller à Stockholm, déclare se désintéresser complètement de leur action. Il ne considère en aucune façon que les résolutions prises à Stockholm puissent en quoi que ce soit lier le gouvernement. Et celui-ci s'empresse d'en informer le chef du cabinet anglais, parce qu'il ne se dissimule pas l'influence que son attitude peut avoir dans les décisions des membres du parti ouvrier anglais. Or, Lloyd George s'était empressé de communiquer ce texte à Henderson — que ses collègues croyaient toujours opposé à la conférence — pour qu'il put s'en servir à l'assemblée générale des délégués ouvriers. En omettant de le faire, Henderson a sciemment trompé son parti. Encore une fois, il a commis un véritable faux. Les travaillistes anglais reviendront-ils sur leur décision? Nous sommes en présence d'un élément nouveau et rien ne serait plus équitable ni plus naturel. Mais voilà bien de l'agitation inutile, voire pernicieuse, qu'il aurait été sage d'éviter. Elle ne fait que le jeu de nos ennemis qui se sentent forts de nos divisions. Le plus pénible c'est de voir qu'un homme de la valeur d'Henderson a pu se faire le complice d'une telle manoeuvre dont se réjouissent des Troelstra et de# Huysmans. Et Henderson sent si bien lui-même que cette affaire entache sa probité qu'il a promis des explications. Par exemple, nous sommes bien curieux de les entendre! Pour le reste, l'attitude équivoque du député anglais ne doit pas détourner notre attention du fait capital qui est la volte-face du gouvernement de Pétrograde. Quand après les victoires d'Halicz'et de Kalucz le front russe se mit brusquement à fléchir, nous nous sommes dit: cela doit aller mal à l'arrière. En effet. La contre-révolution maximaliste éclatait à Pétrograde et nous ag/prîmes que Lenine guidait la nouvelle offensive Hindenburg. De même, aujourd'hui, après avoir pris connaissance des derniers communiqués, si encourageants, do l'état-major russe, nous avons pu nous dire: c^la va certainement mieux à l'arrière. Nous en avons la preuve aujourd'hui. En refusant de s'associer à l'oeuvre allemande de dissolution qu'est Stockholm, le gouvernement russe agit en gouvernement. La Russie, Etat anarchique depuis cinq mois, est de nouveau gouvernée. Charles Bernard. P. S. Ce qui précède était écrit quand nous , prîmes connaissance des explications de M. Henderson. M. Henderson n'a rien expliqué du | tout. En même temps que le néant des explica-1 tions de M. Henderson, le télégraphe nous transmet la déclaration de M. jBonar Law : Les gouvernements alliés refuseront les passeports aux délégués dé Stockholm. Voilà un acte qui met fin à toute discussion. Nous sortons de la > métaphysique pour rentrer dans la réalité, de l'incohérence pour revenir à la raison. C. B. L sgPapa59 Encore un brave homme, un vaillant confrère et un cher ami, que nous ne reverrons plue lorsque nous rentrerons en Belgique! Auguste Pantens vient de mourir. Et les regrets unanimes de ceux qui l'ont connu le suivront dans la tombe. Dans les milieux touchant de près au parlement et à la presse ces regrets seront poignants, car c'est là surtout que Pantens était connu et apprécié à sa valeur. Cet excellent homme aura donné une preuve exceptionnelle de constance et aussi de longévité. Songez que pendant près de cinquante années il rendit compte des débats de la Chambre des représentants dans 1',,Etoile Belge" ! C'est beau, oertes. C'est surtout inouï. Cinquante ans de tribune parlementaire, cinquante années de sessions, cinquante années de discours parfois excellents, souvent ennuyeux, plus souvent encore assommants. Et Pantens a survécu à tout cela. Il était naturellement le doyen de la tribune parlementaire et on lui avait donné .le surnom affecteux de ,,papa". Il était surtout le ,,papa" des débutants. Il les encourageait, les aidait, les conseillait. Mais, en dehors de cette mission que lui avait confiée l'unanimité de la sympathie de ses confrères, il était attaché à la sienne propre, celle dont l'avait chargé son journal. Il était la conscience même et, bien qu'il n'eut aucune •illusion sur le parlementarisme et surtout sur les parlementaires (dame, écoutez, cinquante ans !!...), il travaillait à ses comptes rendus avec un zèle, une application et une bonhomie surprenantes et admirables. Il était passé maître dans l'art subtil du ,,poignet", qui consiste à ,,prendre" dans un discours, et au fil de la plume, l'essentiel, la phrase typique et importante. Il faut à cela une grande expérience, une ouïe exercée, et — beaucoup d'indulgence. Pantens avait cela. Et, mieux que personne, il s'entendait à distribuer avec une subtile équité les ,,très bien à droite", les ,,protes-' tations à gauche", les ,,mouvements divers" et les ,,tumulte". C'est de ces choses-là, ne l'oublions jamais, que sont faites quatre fois sur cinq les plus solides réputations parlementaires... Et Pantens aura été dans f sa sphère une sorte dé Warwick du parlement belge. Ses camarades de la tribune l'adoraient pour son accueil cordial, sa malice, son optimisme, son esprit caustique et surtout pour sa bonté foncière. Lors de nos gueuletons annuels, c'était lui qui présidait, et, au dessert, qui remplaçait le discours d'usage — naturellement proscrit par ces victimes" de l'art oratoire — par un toasu de quelques mots pétillants, rapides, et cordiaux, qui contrastaient de la façon la plus plaisante avec la mine grave, l'aspect vénérable et les imposants favoris d'amiral -de notre excellent ,,papa". L'Etoile Belge perd en lui un collaborateur hors ligne, le journalisme bruxellois une physionomie originale et délicieuse, c'c ses confrères un ami sûr, spirituel et sage. René Feitoltnan faiie m talo On lit dans ,,1'Indépendance Belge'' du 14 juillet : Le rapport pour 1016 de la Disconto Gesell-schaft constate que cette banque bcohe a pu correspondre pendant l'exercice avec la succursale de Londres et seconder ainsi la clientèle pour la réalisation de ses valeurs en dépôt en Angleterre. Que faut-il penser de cela? , ■ Â médite!}*. De Gustave Hervé dans ,,La Victoire". ,,11 suffît pourtant d'avoir deux liards de bon sens pour coraprencire que, lorsque des armées supportent ce que supportent nos armées depuis trois ans. il est imbécile et criminel de faire miroiter à leurs yeux l'idée d'une paix prochaine qu'on pourrait obtenir par des palabres avec des socialistes allemands."Il en est plus d'un en Hollande qui ferait bien de méditer ces paroles. Il y a un an 15 août. Les Eusses occupent Jablonica, Vorochta et A rdgello-ur dans les Carpathes. Les troupes du général Broussïlof passent la Louzk et la Tseniowf (front de la Zlota Lipa>)%4 En Belgique. Le Réqime de Sa Terreur. Nous recevons les informations suivante! dont nous avons pu contrôler l'authenticité; disent .,Les Nouvelles": Le coureur Van Rentergem, de Gand, a été condamné récemment à mort pour espionnage". Le malheureux a été d'abord traîné à travers les rues principales dè la ville, attaché à une chaîne d'au moins 2C mètres de longueur, comme une bête fauve, et exposé à la curiosité et à la risée du peuple par des soldats qui le maltraitaient publiquement et lui crachaient à là figure. Les Allemands ont dit qu'ils avaient ainsi voulu faire un exemple. Et c'est ur exemple, en effet, qu'ils nous ont montré, un nouvel et monstrueux exemple de leui barbarie sans bornes et de leur insatiable et bestiale férocité. Le malheureux Van Rentergem . a été ensuite fusillé à Audonaerde. Il n'a pas poussé une plainte et est mort, en et-oï-que, courageusement. • M. Frank fusiSIé à Envers i Un vibrant appel aux Alliés Le même journal annonce que les Allemands viennent de fusiller à Anvers M. Frank, le négociant en tapis d'orient très connu. Ce crime et celui de Gand ont soulevé dans tout le pays, où la nouvélle s'en est rapidement répandue, une émotion considérable. Le peuple, excédé, crie vengeance. La décision des Alliés de ne pas exercer de représailles nous a stupéfiés. C'est sans doute admirable en théorie, mais en pratique ne pourrait-on tout au moins proclamer officiellement que les auteurs de ces inqualifiables attentats on seront tenus pour personnellement responsables? Ne pourrait-on dès maintenant constituer le tribunal qui les jugera et réunir des dossiers? Ces mesures, rendues publiques, exerceraient sur les Allemands un salutaire effet, mous pouvons l'assurer, car ils sont, pris en particulier, froussards dans l'âme. Il serait utile aussi qu'on annonoe qu'une clause du traité de paix s'occupera spécialement de leur châtiment et des réparations indispensables en bonne équité. La formule à la russe : pas d'annexions, pas do oen tri butions de guerre, pas de guerre économique, pas de représailles, pas de sanctions, pas de garanties, soulève ici une indignation générale et très vive, je puis vous l'affirmer. Il n'était pas besoin de cela pour que l'on sache que les peuples alliés, sincèrement démocratiques, seront, par bonté naturelle, enclins à la générosité au moment de déposer les armes. A voir la façon dont nous nous battons depuis le début, personne ne pouvait douter de nos sentiments humanitaires. Mais cette formule à la guimauve — la guimauve de Lenine ou de Huysmans — parait avoir été tout exprès inventée pour amener une recrudescence de brutalité chez nos bourreaux. De fait, une vague de sauvagerie exacerbée sévit depuis lors sur la Belgique envahie. Les peuples de l'Entente n'ont-ils donc aucune pitié pour nous? S'ima,gine-t-on chez nos amis que nous pouvons souffrir impunément,, que nous n'avons point encore assez payé de notre sang innocent le malheur" d'avoir été honnête et d'avoir eu du coeur? Ah! certes, nous ne regrettons rien. Mais nous ne voulons pas avoir tant souffert en vain. Nous demandons que les comptes soient tenus et bien tenus. Nous exigerons au jour du règlement final qu'on inflige à nos tortionnaires le traitement exemplaire qu'ils ont eux-mêmes appelé sur leurs têtes. Nous préférerions tous mourir jusqu'au dernier plutôt que de voir se conclure une paix qui ne nous donnerait point la saine et vivifiante satisfaction, non d'une revanche, mais d'une justice* rigoureuse et impitoyable. En d'autres termes, il faut que la justice ait la main plus forte que.le crime pour qu'à tout jamais ceux qui se sont abandonnés, sans retenue, aux plus bas instincts connaissent l'horreur de leurs actes et perdent l'envie de recommencer. Poiir battre monnaie Ces b rares Allemands continuent à battre monnaie^au détriment des Belges, et. cela sous 1© moindre prétexte. Voici que la kommandantur de Namur annonce : — Une amende de 1000 marks a été imposée à la commune de Mesnil-Eglise et une autre de 1500 marks à celle de Feschaux pour avoir dissimulé la présence sur leur territoire de trois soldats belges. Les communes de Vonêche et de Froidfon-taine ont été condamnées respectivement à 500 et à 200 marks. Motif: les communications téléphoniques ont été détruites le long du chemin de fer Vonêche-Gedinne. * * * La ,,Frankf.'Ztg" apprend de Bruxelles: Le nouvel impôt belge 6ur ]es biens mobi liers est appliqué depuis le 1er juillet. Cet impôt touche toutes les personnes domicilées k en Belgique et dontfles biens mobiliers s'élèvent à 20.000 francs au moins. L'impôt se calcule sur l'argent monnayé, les billets de banque, les rentes, les assurances sur la vie, l'argent placé dans des affaires commerciales, hypothèques, effets, etc. . Le montant minimum de l'impôt est 15 fr. pour un capital de 20.000 à 35.000 francs et s'élève à 3500 francs pour 1.500.000 francs de capital. Pour des sommes plus élevées, l'impôt est de 250 francs pour chaque 100.000 francs supplémentaire. Cette contribution s'applique à toute la Belgique occupée. A BPMseiies • Un mouvement contre l'organisation des courses de chiens se manifeste enfin dans diffé-, rentes administrations communales du Grand-Bruxelles. En,présence des. nombreux^ abus constatés depuis si longtemps et de la réprobation presque générale qui entoure ces entreprises que beaucoup estiment être malfaisantes, il est question de prendre de sérieuses mesures. Pour arriver à un résultat, il faudrait l'entente unanime de toutes les administrations communales. Différentes mesures sont préconisées. Elles seront discutées incessamment dans uno réunion qui se tiendra à l'hôtel de ville de Bruxelles et à laquelle seront conviés des délégués de chaque commune. * * # L'administration communale a'Uccle s'occupe activement d'un projet concernant l'édification d'un orphelinat. Il n'existe aucune oeuvre do ce genre dans cette importante commune. Récemment, un généreux donataire légua uno vaste propriété à la commune à l'usage des orphelins. Cela facilitera beaucoup l'exécution du projet au sujet duquel le Conseil des Hospices et le Collège échevinal se sont mis d'accord. * * * Un crime horrible a été commis le vendredi 3 août, entre 4 et o heures du matin, chaussée d'Helmet, 229, à Schaerbeek. Cette maison est occupée par les époux Vanden Eynde, cultivateurs, qui ont deux petits enfants, l'un âgé de quelques jours et l'autre de 5 ans, qui dorment habituellèmerit dans leur chambre. Quand les époux Vanden Eynde se rendent au marché matinal, ce qui était le cas vendredi, la servante vient se mettre dans leur lit pour rester avec les enfants. Vendredi matin, après le départ de M. et Mme Vanden Eynde, des individus se 'sont introduits dans la maison. Ils sont montés directement à la chambre où dormaient la servante et les enfants. La servante n'a pas eu le temps de crier. Ils l'ont bâillonnée et ligotée et lui ont lié les mains sur le dos ; puis ils l'ont étranglée avec une corde qui servait à mettre sécher le linge au grenier. Ils ont ensuite fouillé tous les meubles et se sont emparés de l'argent qu'ils contenaient.Des voisins, ayant trouvé la porte de la maison ouverte, sont entrés et ont' découvert le crime. Ils ont aussitôt prévenu M. le commissaire de police Brûlé, qui, en attendant l'arrivée des magistrats du parquet, a commencé une enquête. On n'a encore relevé aucun indice au sujet des coupables. Le plus jeune des enfants des époux Vanden Eynde, un bébé de quelques jours, a été trouvé à côté de la jeune servante étranglée ; l'autre, une fillette de o ans, s'était cachée dans le lit. La victime est une nommée Marie Snyers, née à Meysse en 1900. A Aîïvepa La 5e chambre correctionnelle a rendu son jugement dans l'affaire des cinq individus poursuivis pour le vol de 25 balles de café perpétré dans le magasin ,,Europe", où ils s'étaient introduits nuitamment par le toit. Un des inculpés est condamné à 2 années d'emprisonnement, un autre à 20 mois do prison et 100 francs, un quatrième à 6 mois de prison, le cinquième à une simple amende, ces deux derniers conditionnellement. Le Comité, qui s'était porté partie civile, a obtenu 18,000 francs de dommages-intérêts. * * * Quelques malheureux déportés revenus d'Allemagne meurent après un court séjour à Anvers. Fait caractéristique, tous meurent de la tuberculose. Les déportés revenus de Soltau disent que nos alliés russes y sont vraiment martyrisés; pour la moindre chose* ils sont attachés à un poteau et flagellés jusqu'au sang. La ration est actuellement de 300 grammes de pain, 300 grammes de pommes de terre. Depuis fin novembre jusqu'au 29 juin les Anversois ont été privés de pommes de terre. La mortalité est très grande à Anvers et s'accroît démesurément. Malgré cette extrême misère il faut rendre hommage au patriotisme des Belges ; c'est avec calme et résignation qu'ils vont au fort 6. lieu des exécutions. Les Allemands vont réquisitionner de nouveau du cuivre et. cette fois-ci, tout ce qu'on peut trouver. Les brasseries ont déjà reçu avis d'avoir à démonter jusqu'au moindre objet en cuivre ; probablement en sera-t-il de même dans toutes les autres usines. Le samedi 28 juillet il a été affiché que tous les matelas en laine de la population civile doivent être livrés pour le 11 octobre. * * * Pendant les derniers orages la foudre est tombée sur un des bâtiments de l'hôpital Sainte-Elisabeth, sans faire de dégâts appréciables, et sur une habitation dans la commune de Brasschaet, dont elle a complètement démoli la partie supérieure. Les opérations militaires. Violents eomtats sur Se Sereth. Les troupes russo-roumaines exécutent des contre-attaques réussies et font plus de 7100 prisonniers. La situation sur les auties fronts. Sur le front occidental. Sur le front oriental Les Français réalisent quelles progrès dans Les troupes russo-roumaines entreprennent dss la contrée d'Aillés. contre-attaques réussies ot font plus de 1100 prisonniers. (Communiqué officiel.) (Communiqué officiel.) PARIS, 13 août (Reuter). Une attaque aile- PETROGRADE, 13 août. Dans la contrée au mande au sud d Ailles a e.e repousseo._ nord-ouest de Sipot l'ennemi, après un bom- Ensuite nos troupes firent des progrès dans bardement préparatoire, attaqua nos positions, la direction, est. se poursuit avec des résultats alter- En Champagne et ailleurs l'artillerie déploya na^ifs une grande activité. L'infanterie n'entra pas Dans la contréo d'Okna et de Grozesoi, le 12 en action. août, le combat continua avec acharnement. Nombreux combats aériens. Vers, Ie soir des troupes roumaines, appuyées . . . par los nôtres, chasserent 1 ennemi d une série ( Cotymumque ofpcitt.J d'hauteurs et firent quelques progrès. LONDRES, 13 août. (Reuter.) Le matin Des contre-attaques ennemies dans la vallée l'artillerie ennemie déploya une activité plus de Slonikau furent repoussées. Au cours de la grande au sud de la route d'Arras-Cambrai et journée nous fîmes plus de 600 prisonniers et dans le secteur de Nieuport. * nous nous emparâmes do 4 mitrailleuses. Hier nos avions et nos ballons, coopérant Dans la direction de Focsani les Allemands avec notre artillerie, firent de la bonne be- firent des attaques acharnées à l'ouest du che- sogne. De nombreuses photographies furent min de fer et se servirent de nouvelles réserves, prises, et quatre camps d'aviation ennemis Nos troupes offrirent une résistance courageuse^ furent violemment bombardés. « et sur certains points elles firent des centre- Les avions ennemies se montrèrent de nou- attaques. Au cours d'une vigoureuse contre-at- veau particulièrement agressifs. Au cours des taquo le 412me régiment fit 500 prisonniers combats aériens neuf avions allemands furent autrichiens. Vers le soir, sous la forte poussée abattus, dont deux dans nos lignes. Ensuite .d.6 l'ennemi, nos troupes se replièrent sur la huit autres avions ennemis furent obligés d'at- "gue cle btraski-DesKetzi. terrir à l'arrière du front allemand. Sept do nos ^ur rest® du front les eclaireurs échangé- appareils manquent. rent des coups de fusil. Les pertes terribles des Allemands. Siir 13 front roumain. LONDRES, 13 août. Le correspondant de .. . . . , Reuter près du quartiér général anglais écrit: Uns Srande batallle de Marasesci. Continuellement de nouvelles preuves sont (Communiqué officiel.) livrées des pertes terribles que les Allemands JASSY, 12 août. (Agence Roumaine). Dans subissent sur le front occidental. le seot<3ur le Dniester et je Trotus les Il a ete etab l définitivement qu au cours Russes repoussèrent toutes les attaques, d un combat a 1 est do Monohy, le 3 août, un Dans le 6ecteur de la mntTée ^tagneusa seul régiment avait perdu une si grande partie entro ]e3 Tallëes de Doftana et de Pout^ Ven_ 3e son effectif qu on fut oblige de le retirer Bemi continua à atta.quer nos positions. de la ligne de feu. Une compagnie de ce regl- Entre ,es ïallées d,0itM et ge Casinon un0 ment fut complètement aneantie. ^ bataille est livrée sur uno ligne située à 3 kilo- Des déclarations des prisonniers et des resul- m&tres à rou6st dll Ti.H & ^ ,la tats des contre-attaques sur notre nouvelle Hsière est do Hanitsj, le village de Grozeseid ligne, il ressort generalement que le moral dos et Maboura Casinoulti. soldats allemands a été fortement entamé. On Les troupes roumaines résistèrent aux atta- signala même, des cas d insubordination, tandis do rennemi et ^r une vigoureuse contre- que es contre-attaques ne furent pas menees attaque elle8 reprirent une verrerie sur la avec 1 energie nécessaire. Poutna. Pondant les derniers combats nos artilleurs corabat commencé le 6 août près de Mara- firent de la bonne besogne en mettant le feu sesci s'est développé et est devenu la plus a de nombreux dépôts de munitions. Les Aile- grande bataille qui a déjà eu lieu sur le front mands semblent avoir amasso près de leurs roumain. Dix divisions ennemies dont neuf batteries un plus grand nombre d obus que allemandes, ont été arrêtées par la résistance d'habitude, ce qui doit ere attribue probable- £es troupes russo-roumaines qui, quoique infé- ment aux difficultés qu ils éprouvent dans le rieures en nombre, parvinrent à conserver leurs transport des munitions. positions. Presque partout les attaques déses- Les artilleurs allemands faits prisonniers se pérées en masse que l'ennemi entreprit pen- plaignent de l'usure des canons. Il arrive sou- dant quatre jours et quatre nuits, avec une vent que des canons qui ont déjà tiré 12.000 artillerie lourde abondante, furent enrayées coups restent encore en action.^ Cela démontré devanfc nos lignes où les Russes et lcg Rou_ que les Allemands commencent a ohanceler sous mains infligèrent de grosses pertes à l'adver- la charge formidable qui repose sur eux. saire au cours des corps à corps et des contre- attaques. r>.nM £ ®ur l0 Sereth et le Danube l'artillerie russe bisr le Tronî Itasien. déploya une grande activité. Démenti italien. T" ROME-, 13 août. (Stefania) Suivait le com- ^ IcJttS SLfl Ccït3CaS3 rnuniqué autrichien du 12 août, cinq avions ita- Pas de changements. liens auraient été abattus. C'est; inexact ; un , (Communiqué officiel.) seul appareil c.e reconnaissance italien a ere DfTDnnr» tv *■ contraint d'atterrir dans les lignes italiennes au PETROGRADE, 13 août. Sur le fron/ cours d'un combat. ' du Caucase la situation n'a pas changé. L'Entente et la Ooraferenee de SfoskhûSm. Une séance importante à la Cbdrt des Oommunas. Les déclarations de Henderson. — La réponse de Lloyd George, Une remarque d'Asquith. — Barnes successeur de Henderson. A la Chambre des Communes. . ,L1°yd Georg0 continua: Ces deux jours derniers, une modification s est pro-LONDR.ES, 13 août. (Reuter.) A la duite. On met tout en oeuvre pour rétablir Chambre des Communes M. Henderson la discipline dans l'armée russe. Dans ces exposa d'une façon détaillée les motifs circonstances rien ne serait plus néfaste pour lesquels il démissionna. qu'une conférence avec l'ennemi, au mo-II nia avoir jamais exprimé l'intention ment même où l'on prend les premières mode modifier son attitude vis-à-vis de la con- sures en vue du rétablissement de la disci-férence de Stockholm et avoir jamais in- pline, pour empêcher la fraternisation avec duit ses collègues en erreur. Il déclara qu'en l'ennemi au front. Quatre gouvernements exposant les arguments favorables et défa- alliées en sont arrivés à cette conclusion, vorables à la conférence, au congrès du En ce moment, je tiens à ne rien dire Labour Party, il avait cité des désapproba- au sujet de l'opinion publique en Russie, tions russes formulées en des termes plus Le cas susçite de grandes difficultés, énergiques que celles du gouvernement Les Etats-Unis ont décidé de ne pas tolérer russe. Il n'eut jamais l'intention de dissi- que des alliés participent à la conférence muler des renseignements au Labour Party, de Stockholm et la République française, qu'il avait mis au courant, au surplus, de l'Italie et le gouvernement britannique sont la modification du point de vue du cabinet 'arrivés à la même conclusion. (Ovations.) russe. Il estima comme non désirable de con- Quatre gouvernements alliés ont décidé tinuer à ce sujet les discussions et exprima que, s'il faut négocier au sujet des condi-à nouveau son désir de continuer la guerre, tions de paix, ce seront les représentants jusqu'à une issue couronnée de succès. du peuple tout entier qui s'occuperont de M. Lloyd George déclara que la Chambre l'affaire. tout entière répondrait à l'appel de M. Je ne serai jamais l'homme qui dépréciera Henderson en vue d'obtenir l'union en fa- la puissance des ouvriers, ni leur influence; veur de la victoire. M. Henderson, dit-il, mais ils ne représentent pourtant pas toute avait fait l'impression chez tous les minis- la société. La paix doit être conclue par la très qu'il avait l'intention d'employer t-oute nation tout entière. son influence au congrès du Labour Party En Russie il y a un gouvernement socia- pour combattre la conférence de Stockholm, liste, mais c'est un gouvernement qui doit Il reprocha à M. Henderson d'avoir omis tenir compte de certains faits, et, lorsqu'il de donner lecture du manifeste du gouver- aborde les conditions de paix, il doit se ba- nement russe et il demanda si, en lisant ce ser sur l'opinion manifestée par le peuple, télégramme, il n'eût pas produit une toute J'ai la conviction que le gouvernement autre impression. (Ovations.) russe n'était pas responsable de» la con^é*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume