L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 10 Februar. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7s7hq3sz8m/
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SB, « . c Amn*BC*s la ligne 0.40 Ann. fininc. (avis d'ast. ie sac.) » 100 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » 2.00 « a nn L'Echo de Sambre & Meuse JOXJRIVAL QTJOTIDIgJV Admrnis'ration-Rôdaetion : J.-B. COLLARD 17, rua Fossés Fleuris, Namur L» goiiDliiis iis ligMs —«j— ANGLAIS Londres, 7 février (officiel). A l'aube, nos troupes ont attaqué la posta Karma», établi au Sud-Est da Qaéant; allas aut tué ou fait prisonniers quelques soldats allemands. L'eaaomi a tenté d'attaqaor toi liguas à l'Ouest 4a La lassée; il a été repoussé. La canonnaie allemande a été violents l'après-midi dans les environs 4a Lever-quier, au Nord lit 3e Snint Quentin, et à l'Est de Menchy-le Preux. Londres, 7 février. Officiel de l'Amirauté : Le vapeur « ToscanU » (14 348 tonnes), de l'An cher Line, transportant des troupes amériaaiaes, a été torpillé la auit du 6 février, à proximité de la côie irlandaise. Au tatxl, le navire avait à bord 2.397 personnes, dont 2 187 ont été sauvées. Il résulte des informations re«nes Jusqu'à présent que 76 offi tiers, 1 935 soldats, 16 officiers da marina et 125 hommes d'équipage, ainsi que 3 passagers et 33 per-seaaes daat l'ideatité n'sst pas exeors précisée, se trouvent parmi les rescapés. ITALIENS Rom», 7 février (officiel). Du Stelvia à la mer, caaoaaade modérée. Opérations de patrouilles entre l'Adige at la Braata. Au aaurs de combats aériens livrés aujourd'hui, les aviateurs britaaaiques ant descendu ua appareil eaneaai. Les aviateurs ennemis eut de nouveau bombardé Gel visant (Sud-Est de Breicia), Baïaano, Tr ivise et Mettre. Les explosions oat f*it peu de dégâts, mais quelques per*onsos ant été b'e«ées. Ua de aos dirigeables a laveé de puis-saats explosif* la auit sur le cbtrao d'aviation de San Giacsme-Yfgiio (Sud-Est da Titterie) Bu 26 janvier au 6 février, les aviateurs ltalieas et alliés ont descend» 56 avions eaaenais. La guerre aavale — Loadres, 7 février. L'Amirauté annonce qae 10 navires aaglais jaugeant plus dg 1,600 teanas at 6 navires jaugeant mains de 1,600 tennea ant été oaalés la semaine dernière; ea outre, 4 chalutiers ant été détruits. Treize navires aut été attaqués sans résultat. — Berlia, 8 février. Le torpillage da vapaurs-citernes signalé officiellement aujourd'hui auvre un nou-veau chapitre à i'histeire des calamités qui foadeat sur la marine de guerre ennemie. Gas va peurs-citernes saat généralement des navires da type spécial et géaé-ralemeat construits ea vue du transport des huiles minérales. Ge sent aux qui appravisionueat les pays de l'Entente du pétrole, du aaphte at de la benzine qu'eu y substitue au charben peur chauffer les machines des navires et qui, par eela même, ont une extrêma im-partaace en ea mameat. Les aombreux navires rapides chauffés à l'huile qui sont tenus sans répit un aer vice pour la défeme contre les sous marins, navires actionnés généralement par des moteurs à essence ainsi que les avions eut augmenté notabisment les quantités d'huile miaérala employée at font dais ■aa mesure insoupçonnée dépendre le travail de nos ennemis des arrivages d'huile transocéaniques. Au « Lloyd Registre » de 1916 n'étaient inscrits que 401 vapeurs eiternes ennemis at neutres. Ge chiffre fait comprende quelle atteinte oonsidérable le torpillage de navireB de ce genre porte à la force combative de la flatte de guerre ennemie. . il 'nïMiiigMii'enr- Négociations de Paix A BREST-LITOYSK — Berlin, 8 février. Après une courte interruption, les négociations de paix de Brest-Litovsk seront reprises aujourd'hui. Les négociations avec l'Oukraiae seront précédées l'une série d'échanges de vue concernant des questions d'ordre économique.— Pétregrad, 7 février. De la < Pravda > : Oq pense qae M. Tratzki fera un court ■éjour à Pétrograd la semaine prochaine. I— i 117 îiïi'ii"'"f f TJ *"ï 1T "IT~iT~ TiIHMTif Mi DE EOH S DIVafetfeS — Paris, 8 février. U ae note officielle de l'Agence Havas dit que las décisions du Geasell de Versailles mettent fia à la phase des déclarations diplomatiques et ouvrent l'action militaire. La situation est beaucoup plus nette à présent. — Rotterdam, 7 février. Le < Nederlandseh-Inlieeh Para Agana-achap > télégraphie de Jatxvia l'arrivée dans ce part du navire marchand russe « Nieolaï Bilervatof », ayant à tard un équipage campesé exelusivemaat da bal-«hevlstox.Le eapitaiae a dans sa compétence las questiens techniques de la conduite de son uavire; il est assisté par un ingénieur. Pour ce qui regarde toutes les autres questions, celles-ci sont réglées en com- «nnn nan la* mam^aa Ho l'^/rninarva — Londres, 7 février. Oa mande de Pétrograd au < Times » Le Conseil des commissaires du peupli a l'intention de créer des difficultés à li Chine, parce qu'elle refuse de fournir «te vivres à la Russie. 11 veut lamenter ua mouvement révolu tioanaire dans ce pays. i — Ntw-Yer k, 7 février. B'aprèi le .« N«w York Evening Sua » les troupe* arcéricaises oat occupé «ni partie du front en Lorraine. Ea Autriche. Vienne, 7 février. La Ghambre a continué aujourd'hui li discussion générale du budget. A la fin d« la séance, le président a déclaré que M von Seidler', président du Conseil des mi nistres, venait de l'aviser que le Cabine avait remis sa démission à l'Empereur. Dans ces conditions et suivant les usa ges constitutionnels, la Chambra doit être ajournée jusqu'à nouvel ordre. Les députés seront avertis par écrit di jour eù se tiendra la prochaine séance. —«o»— ■n Crée*. Paris, 6 février. Ea mande d'Athéaes au « Temps ». M. lepizalos est d'avi* que les mutine ries à Lamia prouvent qu'il existe un mou vement dirigé contre la mobilisation, c< qui impose au gouvernement une attitude énergique. —«o»— Ea Hall*. — Rome, 7 février : M. Rattoni, député du Piémont, inter pellera le gouvernement poar savoir si lt texte publié par les journaux anglais di traité senelu entre l'Angleterre, la Franc» la Rgsxie et 1 Italie est authentiqua. Bani l'affirmative, M. Rattoni demandera pourquoi cette publication a été interdite ci Italie. — Rome, T février : Les journaux nationalistes se montren sceptiques quant au résultat qu'obtiendront les Alliés au moyen de l'armée auxiliaire mobile que le Conseil supérieur de guerre de 1 Entente a décidé de créer. Il fost remarquer qu'il ne suffit pts il se tenir sur la défensive, mais qu'il faut attaquer pour remporter la victoire. —«e» — Eu Finlande — Stock' olm, 7 février. On mande d'Kaparanda à « Dageni Naheter » : — Aprè* avoir été battue à Uleaborg, la darda Ronge s'est retirée à Kemi, où elle sème la terreur. Toutes les routes donnant eceès i la ville sont barrées. Qniconque tente d'entrer à Kemi est ari été. La Garde Ronge pille les magasins et commet de multiples atrocités. Ua eommerçint et un chef de gare oat été assassinés en présence de leur fsmille. — Stockholm, 7 février. On mande d'Helsingfors à « Stockholm Tidningen » : Le gouvernement russe cherche k réunir la Finlande À la Ruasie. Il a offieiellement invité les soldats et les matelots à sa rallier à la. Garde Rouge finlandaise. Les détachements polonais et ouk rainions qui ont refusé de ae conformer à cette invitation ont été désarmés et conduits à Sveaborg. Plusieurs milliers de mate'ots et de soldats de la Garde Rouge d'Helsingfors sont aussi arrivés à Sveaborg. A Helsingfors, les troupes ont employé des mitrailleuses. M. Dae, membre de la Biète, et des jeunes gens de bonne famille sont tombés victimes des révolutionnaires. D'autre part, on mande au < Svenska Dagbladet » que le rédacteur en chef d'un des plus importants journaux d'Helsingfors a été assassiné. — Stockholm, 7 février. Le comité de la Garde Blanche de Wasa télégraphie mercredi soir : — La guerre civile continue. Plus de 20 personnalités éminentes d'Helsingfors ont été assassinées dans des conditions affreuses. Journellement des fermes et des domaines sont pillés et incendiés. Bes gens ineffansifs et sans armes ant été tués dans dans le Sud-Onest. Néanmoins, la Garde a cof fiance que lea événements terribles prendront bieniôt fie, vu la prise de Ksmi et de Tornéa, qui constitue pour le parti de l'ordre ua gros avantage. —<o>— En Ukraine. — Berlin, 7 février. Ua radiogramme quelque peu déformé fait saveir que las pfftircs des bolchevistes commencent à prendre mauvaise tournure à Kief. Le «entre de la ville est cemplè emtnt purgé de leur préievce. Taas les bâtiments geuverneme&txux, la «are et l'arsenal soat occipés par les OHkrsiaiena, daat les partes sont peu importent T a. La Rada centrale a chargé M. Heljévitch de la formation du nouveau Cabinet. — Berlin, 7 février. On transmet de Stockholm cette information du journal « Neva Hromada » au sujet de la constitution par les bolchevistes « Deniers CoDupés tes Migtats I ■ ' — ALLEMANDS Bsrlin, 9 février. Théfttre de la guerre k l'Ouest. Groupe d'armées du KronpriEZ Rupprecht de Bavière. Au Nord de Paschendaelo et à l'Ouest d'Oppy, nous avens fait des prisonniers au cours de plus petits engagements d'infanterie.L'entrepris® d'une petite patrouille tâtonnant de l'avant près de Fantaine-les-Groisiiles a causé une vive activité du feu du côté de ('ennemi. Groupe d'armées du duc Albrech*. Svr les pentes Ouest de la eôte Lorraine, au Nord de Ranvanx, un coup de main contre les positions frapçvises a été couronné de succès. Dans plusieurs secteurs eatre la Meuse et la Moselle, l'artillerie française & été active. Au Nord de Xivray, nous avons e»ptu-ré des Américains. Théâtre de la guerre à l'Est. Ge matin à 2 hauras, la paix a été signée avre l'Ukraine. Rien de nouveau sur les autres théâtres de la gaerre. Dar ersta Gsneralquartiermeister, LUDINDORFF. * * * FRANÇAIS Paris, t février (3 h.). Rien à sigualer en dehars d'un caup de main exécuté par nous avec succès sur un petit pesta allemand à l'Oaett de Forges (rive gauche de la Meuse). Paris, S février (11 h ). Au Nord du Chemin d?s Dames et en Woerre, <tsns la région de Flirey, nous avens aisément r«peu*sé des tentatives allemaades sur leurs petits pestes et infligés des pertes aux assaillants. ij Le bombardement a été vif, de part et ? d'aatre, au cours de la journée, sur la rive droite de la Meuse et en que'ques pointa j des Vesgss. Rien à signaler aur le reste du front. ; du gouvernement euhrainien à Kha: k«ff ï ce qui suit : — Q iend l'un des présidents du nouveau gouvernement vint annoncer à la séance du Coiiseii qxt> le gouvernement holchn- ■ visfcs avait pris en mains le pouvoir gouvernemental, il fut accueilli par des éclats de rire et expulsé da la asille sans autre ï forme de precèî. f II s'adressa alors à Pétrograd. cù il ! demanda au commissaire du peupla pour l les affairas nationales de soutenir flnan-j eièrament le aouveau gouvernement. La réponse télégraphique de Pétregrad était ooEçae ainsi : — Au esmarade Arlem, à Kharkeff. J'ai transmis à la Sanque de Kharkoff l'ardre d'ouvrir un compto courant de deux millions de roubles au nom du comité central exécutif. Si l'intelligence et la peigne ne vous font pas défaut, exiges la sammeet prenez-la au besois, mais ne pleurniehez pas. Aujourd'hui œêmn, deux autres millions de robules sont expédiés à votre adresse. > Cemme il n'est pas possible de trouver à Kharkoff même les hommes nécessaires pour constituer le nouveau gouvernement, ea qui fourrit la preuve flagrante que le pouvoir balcheviste n'y est pas étab i sur des bases bien solides, deux bolchevistes sont partis paur aller constituer à Pétrograd le nouveau gouvernement de Kharkoff et e'est Pétrograd qui reste provisoirement le siège du gouvernement boleha-viste de Khafk^ff. —«o»— En France. — Paris, 7 février. L* Chambre a adopté la projet de loi d'après lequel les invalides de la guerre recevront une éducation spéciale dans le but de les employer à des exploitations agricoles. — Paris, 7 février. M. K'otz, ministre des fiaances, a déposé des amendements au projet de loi créant pour 361 millions de francs de nouveaux, impôts. — Genève, 7 février. Le < Journal de Genève > annonce que 4 commissaires frsuç&ia sont arrivés à Ga-nève avec mission de procéder, de concert avec des agents suisses, à des enquê:es sur l'affaire Caillaux. O i dit qu'en tout premier lieu les registres étrangers des îiôtels gaaevois seraient soumis à un examen minutieux. — Paris, 7 février. M. Damescil, sous-secrétaire d'Iiat de l'aviation, a donné hier à une eentaine de députés des détails sur lex nouvelles mesuras prises peur protéger Paris centra las attaquas aèrienaex. La nuit dernière la paliee n'a pac dressé moins de 650 procèi-verbaux pour contravention aox prescriptians relatives à l'éclairage. —«o»— ■n Angleterre. — Londres, 6 février. Lord Rhoadda a autorisé les comités locaux d'alimentation à réquiaitioanar tous les stocks de vivres du petit commerce, à l'exception des quantités nécessaires aux besoins courants. Cette mesure est la plus rigoureuse prise i jusqu'à présent par le contrôleur de l'ali meatatiaa. — Londres, 7 février. Lundi, le 1" bataillon d* régiment jui a traversé las rues de la City; i! a été reçv psr le lard-maire. — Amsterdam, 7 février. On manda de Londres à 1' < Algemees Hsndel»b!ad » quq le projet de réforme électorale conféra la dreit de vote à 6 millions de femmes âgées de 30 ans, ainsi qu'à 2 millions de soldats et marins an service à l'étraagar. Les libéraux at les ouvriers regrettent que des considérations de parti aieni fait échouer l'introduction de la représentation proportionnelle. Ils pré oient qtm cet échec aura un rés ltat rfé-8Rtre«x »our 'e p«.rtl. Il se produira en effet que, dans nombre d'élections où trois candidats se trouveront ea préieace, la dispersion des forces du parti libéral et du parti ouvrier aura peur effet que le candidat conservateur ?era déclaré élu au premier tour. — Londres, 8 février. Du « Daily News » : — A la Chambra des lords, lord Lans-dewae a demandé à M. Balfour, ministre des affaires étrangères, de quelle fsçon lot résolutions du Csxseil do l'Entente tenu récemmont à Versailles oat été mises ei rapport avec les déclarations faites par M Lîoy i George à la Fédération ouvrièri au sujet d'une paix négociée avec l'ennemi.—«o»— En Rassoie. — Copenhague, 7 février : Les communications télégraphiques avec Pétrograd, interrompues depuis le l,r février, ont été rétablies aujourd'hui. Bans la massa des télégrammes de Pétrograd, il y a lieu de signaler surtout celui qui ceafirme la espture du généralissime Krylenko et du quartier géaéral russe par des troupes peleaaises, qui se sent emparées ea outre de 600.000 rosbles. — Paris, 7 février : Oa mande de Pétrograd que les Soviets loesnx ont mis ea liberté les prisonniers de guerre qui s'athminent gar caravanes à Pétregrad. Bans les environs de la capitale, plus de 40 000 d'entre eux vivent sans surveillaace. — Loadres, I février : Oa mande de Pétrograd au < Baily Nevra » : — Etant donné l@s troubles en Rnesie et l'attitude tr às suspeete de plusieurs Zvsmt-vas, l'état da siège renforcé a été déclaré dans toute la Russie. — Rotterdam, 7 février : D'après «ne information de Pétorsbourg xu < Daily News >, la pénurie de vivres xa fait particulièrement sentir dxnx la capitale at la banlieue. En plusieurs endroits des wagons da chemin de fer qui transportaient des vivras à destination de la ville ont été arrêtés et pillés. Dans la joumés de vendredi, dix personnes furent tuées et viagi-cixq blessées au cours d'une échanffourée entre des psyxans et des hommes da garde d'ua train de ravitaillement. L'inventaire des provisions disponibles se heurte à d'énormes difleultés. D'autre part, les prix augmentant sans cesse. Les pommos de isrre sont à 3 mark la livre; le beurre, devenu très rare, sa vend 3t mark la livre; la sucre est à 7 mark la livre. Les paysans de la Russie méridionale refusent d'accepter la monnaie fiduciaire et us consentant â se défaire de leur blé qu'en échange d'antres produits; le manque de froment commence à se faire vivement sentir. Pour remédier à la situation, un train de marchandises transportant des produits fabriqués a été expédié vers le Sud pour y èîre échangé centre du blé et de la farine. —■ Pétrograd, 7 février. En exécution de l'ordonnance concernant les visites domiciliaires effectuées en vue de découvrir les vivres cachés, un peloton de soldats s'est présenté k la légation du Danemark aux fins de perquisitions.Le ministre déclara au simple soldat qui commandait l'expédition que l'exterritorialité de la légation s'opposait à cette violation de domicile. Le commandant lui répondit qu'il n'avait pas à tenir compte de cette particularité et que ses soldats passeraient outre malgré ses protestations. Le commissaire pour les affaires étrangères, mis au courant, envoya à la légation danoise un délégué. Mais celui ci se heurta au même mauvais vouloir et à l'opiniâtreté du commandant qui, sans tenir compte de ses observations, ordonna de procéder & la perquisition.De grandes quantités de vivres originaires du Danemark lurent découvertes. Cepeadxnt, les xoldats, avant compris l'illégalité qu'ils venaient de commettre rien ne fut enlevé. Le ministre, qui avait assisté en personne à la visita domiciliaire, remit au délégué da la commission pour les affaires étrangères une protestation écrite contre la violation du siège de la légation. M. Chichérina, xuppléant de M. Trotzkl, a exprimé au ministre las regrets du Cen-seil des c»>m *!xsairf» du ptup e pour cette perquisition inopportun». Les divers mouvements aeciallataa — Lyon, 7 février. Le < Progrès > assure que des divergences de vue ae sont produites à la séance tenue par les troupes socialistes à propos de i i n TEL I V'àll T III ■ IBB , la Conférence da Loadres; en conséquence, ! les délégués ent décidé d'ajouraar cette caaférence, sa dont M. lenderson a été , avisé télégraphiquement. M Henderson arrivera la 12 à Paris, aa compagnie d « Camille Buysmani at de ; plusieurs anglais, pour arrêter déflnitive-j ment la data de la Ganférance de Londres. — Amsterdam, 7 février. La journal « Algemean Aandalblad » publie un interview de aon cerraspaadaat berlinois avec le soua-sscrétaira pour les affaires étrangères, baroa van daa Baa-sehs, sur l'attitude adaptée par l'Allemagne à l'égard des négeciatioas hallando-américaines : — Nous avons toujours reconnu, lui dit le baron toc dan Bussehe, que las Hollandais se sont évertués de toute manière à maintenir strictement leur neutralité. Le geuvernemeat apprécie parfaitement la situation délicite dans laquelle se débattent les Pays-Bas entra les deux groupes belligérants, et nous reconnaissons volontiers les efforts déployés par la Hel-lande peur maintenir la balança égale eatre les deux. Si parfois l'expression de l'opinion publique en Allemagne s'écarte quelque peu des vues geuvernementales à cet égard, 11 faut ea chercher la raisoa dans 1e fait que le peuple allemand est sous l'empire d'une impressiaa, provoquée par la lellande même, que la neutralité hollandaise penche trèa fortement en faveur do l'Intente. Je ereis pour ma part qu'il faut vair la causa initiale de la pression taujaurs plus forte qu'exercèrent le gouvernement anglais et le gouvernement américain sur l'opinion publique de votre pays à lVction de certaine journaux hollandais même. Lis Esats Uaiss d'Amérique q*i, il y a I une aaaéo à peina, prenaient si résolument ^ la déltase des droits dex Etxtx aeatres, ae I' recalent plus davant aucun moyen posr mettre en péril la situation économique do la Hollande. Le gouvernement impérial est convaincu que la Helknds est impuissante à sauver des griffes de l'Eitente un de ses navires qui sont retenus illégalement dans les ports américains. Cependant, l'Empira allemand, qui se voit assailli par une coalition puissante, faisant usage da toutes las armas à sa disposition, na peut assister les braa croisés à l'accompliieement d'un acte qui signifie pour nas ennemis una notable améliaratian da leurs positions, à notre détriment. Notre conduite dait nous être dictée par la souci des intérêts vitaux de notre propre peuple, qui dépondront en tout premier lieu de la plus ou moins langue durée de la guerre. Si maintenant l'Amérique, par son embargo sur las nombreux navires hellaa-dals, parvient à secttre plusieurs centaines de mille tonnex do jauge k la diapasitian de l'Entente, la situatien guerrière des Puissances alliées en sera d'autant plus allégée et, par conséquent, la durée de la guerre en sera prolongée. Cette solution comporte, d'autre part, pour la Hallande, un avantage qui ne nous échappe pas. D'après mes renxeignemonts, le ravitaillement hollandais, pour entait qu« les Etata Unis puissent encore lui venir a» aide, se fera au moyen da navires qui sa trouveront dans lex ports hollxadais, et dont l'Intente, selon toute probabilité, exigera qu'ilx soient utiliséx à xen profit. Ce serait là encore un tonnage considérable mis à la disposition de l'Entente. Vous cemprondrrz aisément qu'une telle situation ne peut laisser le gouvernement impérial indifférent. De plus, pour autant que j'ai pu m'en assurer, l'Amérique entendra dorénavant contrô'er l'exportation des produits hollandais vers l'Allemagne, ce qui revient i dire qu'elle proclame la bloeus des frontières hollando-allemandes. Les Etats Unis savent parfaitement que la Hollande ne peut se passer ni du charbon ni des matières premières que lui expédie l'Allemagne et que l'Entente est incapable de lui assurer. Cependant, ils ne semblent pas s'intéresser énormément aux intérêts vitaux de la Hollande et laissent à l'Allemagne le soin de prendre les mesures nécessaires pour ne pas exposer au froid et à la famine un peuple qui les touehe de si près. Ils apprécient parfaitement, ce faisant, le caractère chevaleresque allemand, que d'autre part ils s'ingénient à calomnier sans réticence. Il arrive cependant que l'Allemagne ne peut, en l'occurrence, donner libre cours à ses sentiments, ses propres intérêts prédominant la situation. » En terminant, l'homme d'Etat allemand exprima sa conviction de voir la Hollande, en ea qui concerne les négociations ultérieures avec l'Angleterre et l'Amérique, s'inspirer de ces considérations. Elle n'oubliera pas que l'aceord hollandais-allemand au sujet da la faurniture du charbon na peut en aucune façon léser les intérêts de l'Eatanta, tandis qua dans les négociations pendantes les intérêts allemands août mis en péril. PEMUËBES DÉPÊCHES — Stockholm, 7 février. Lo collaborateur de 1' * Union Télégra phique » apprend de St-Pétersbourg : Aprèi uaa batailla d'une duréa da deux jours, les troupes polonaises ont pris d'assaut Stnolensk. L'artillerie polonaise, qui participait à la bataille,était commandée par le général Losmlewski. 4tt# année — N* 34 Le N° * JLO centimes Dimanche-Lundi 10-1 I Février 1918

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