L' illustration

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") (JcTOBKE 1918 L- ILLUSTRATION N" 3944 — 309 Général M-iistre. Maréchal Foch. Généra]_Gouraud. Le maréchal Foch, le général Maistre, commandant le groupe des Armées du Centre, et le général Gouraud, commandant l'Armée de Champagne. server? En quoi est-elle susceptible d'influer sur notre ligne de conduite relativement à notre Société des Nations, à nous, à celle dont les premiers nous avons pris le brevet aux yeux du monde?... c'est ce que nous nous proposons d'examiner un de ces jours prochains. Henri Lavedan. L'OFFENSIVE GÉNÉRALE j DES ALLIÉS L'offensive alliée succédant à la contre-offensive commencée le 18 juillet se poursuit, sur le front occidental, avec une prodigieuse activité. Les Allemands étaient à peine rejetés dans quelques-unes de surs positions du 21 mars que le maréchal Foch attaquait sans plus attendre au vieux front der-jwre lequel nos ennemis espéraient pouvoir passer hiver en sécurité. En fait, on n'a pu constater aucun intervalle entre les deux temps de la manœu-lre- La contre-offensive battait son plein que déjà, 1 ans la région de Quéant, les troupes britanniques * attaquaient à la ligne Hindenburg. Tandis que le 'woulement de l'ennemi est encore en cours entre Ailette et l'Aisne, les Américains réduisent la ernie de Saint-Mihiel et attaquent avec nous entre ;i , luPPe et la Meuse. C'est cette absence de tran-"")n entre la contre-offensive et l'offensive propre-""'"t dite qui caractérise la manière de Foch, si °PPosée à celle de Ludendorff. Alors que celui-ci, décidé à enfoncer le rempart ptensif qui ]u; barrait la route de la mer à la "'Me, se prépare pendant de longs mois, entraîne 'ro"pes, assemble ses munitions, son matériel, ''eeommence ce travail de préparation à chacun des coups qu'il nous ménage, Foch entreprend sans attendre le siège de la place dès que l'armée ennemie, épuisée et vaincue par une sortie malheureuse, a regagné ses murs. Il n'est pas besoin d'autre preuve pour constater la supériorité de l'Entente. A l'heure actuelle, le maréchal Foch, chef suprême des armées alliées, dispose de ressources telles, en effectifs et en matériel, qu'il peut frapper partout où il le veut, sans affaiblir ses moyens. L'offensive continue semble être le mode normal de l'activité de l'Entente. Obligée de faire face partout à la fois, broyée par ce terrible engrenage qui, fonctionnant sans répit, réalise l'usure accélérée, l'Allemagne n'aura bientôt plus le temps de recueillir ses A i entrée de Montfaucon : blocs de ciment qui barraient la route et protégeaient les mitrailleuses ennemies. — Section fhot. de l'Année.

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